La nuit commençait à fleureter avec le jour. Le ciel devenait d’un bleu de plus en plus foncé. Quelques étoiles brillaient, comme des lampes allumées au fur et à mesure. Kenji marchait tranquillement les mains dans les poches, sur le chemin qui le menait à la « flamme de l’est ». C’était le bar où il avait invité Youso. Il espérait une discutions calme, et surtout il espérait que Youso viendrait. Le vent était tombé, les cheveux de Kenji volait au vent, il eu un léger frisson. Il pressa le pas pour arriver plus vite au bar.
Kenji arrivât, il reconnu cette enseigne de multiple colori qui faisait la particularité de ce bar, il était situé dans une rue calme qui permettait au voyageur de se reposer en paix. Kenji poussa le battant de la porte et la chaleur subite qui vivait à l’intérieur lui fit rougir les oreilles. Il reconnaissait bien cet établissement, essentiellement constitué de bois. Kenji aimait cela, le bois lui donnait l’impression d’être chez lui. Il était encore un peu tôt pour manger, le bar était assez vide et les serveurs n’étaient pas encore arrivés. La serveuse que Kenji apprécié n’était donc pas ici, pour le moment espérait-il.
Au centre du bar une cheminé éclairé et réchauffait la pièce. Des gravures de bois l’ornaient, des shurikens faisaient le tour de celle-ci. Leur ressemblance en bois donnait une impression de réalité troublante. A chaque angle avait été confectionnait un animal de façon majestueuse, dans une pose qui le mettait en valeur. Le lion rugissant, un aigle les ailes éployé, un ours dressait et un serpent montrant les crocs. Cette cheminé devait avoir une très grande valeur. Kenji se demandait pourquoi il ne l’avait pas vu lors de son premier passage.
Il détourna son intention de cette œuvre et alla s’assoir à une table au fond prés d’une fenêtre. Le banc en bois était confortable. Kenji décida d’attendre Youso pour commander.
Il regardait par la fenêtre, le vent soufflait fort maintenant et la plus part des habitants couvrait leur tête d’un capuchon pour échapper au front. Kenji espérait apercevoir une silhouette familière.
Le temps passait… Les espoirs de Kenji commençaient à s’envoler… La chaleur de la pièce le fit somnoler un moment.
Mais au bout d’un moment Kenji sentit un regard sur lui, il se réveilla de sa torpeur et leva les yeux.
Youso était devant lui.

*1ère étape réussit.*

Kenji était satisfait, cela prouvait que Youso avait de bonne intention, enfin il le pensait.
Youso s’assit en face de Kenji. Les deux étudiant se dévisagèrent quelques secondes.

Kenji : Bonjour Youso, je suis heureux de ta venue.
Le ton de Kenji était assez solennel.

Kenji : Que veux-tu à boire ?

Kenji commençait par les politesses, il espérait vraiment que les choses allait bien se passer.

Kenji : Tu t’es remit du combat avec Oni ?

Kenji ne comprenait pas pourquoi il s’inquiéter pour Youso, il ne l’aimait pas. Mais quelque chose ne lui faisait qu’il devait savoir si Youso allait bien, un poids sur le cœur… la conscience…

Il avait la gorge en feu. Son teint tirait de plus en plus rouge. Son regard lui visait avec précision Zaka, à coté de lui qui mangeait tranquillement. Sa main se tendit, mais le môme ne réagissait toujours pas. En fait, tous deux savaient qu'il n'avait pas cette idée si saugrenue en tête. Avalez un piment huilé à chaud, et notez la première chose que vous feriez : trouver un grand verre d'eau ou chopper le mec qui vous a demandé de faire une telle connerie -moi, en passant... Allongeant de tout son long le bras, il entreprit de s'attaquer à la table d'à côté, sur laquelle reposait deux pichets remplis. Il se les vida dessus, dégageant une petit nuage de vapeur d'eau. Il faisait réellement chaud dedans...

"Ah, ça fait du bien..."

Zaka suçait avec délections sa dernière nouille, tourbillonnante jusqu'à sa bouche. Puis il l'avala goulûment sans aucune autre forme de procès. Du coup du coude il projeta l'autre assiette creuse vers Sabi, qui sentait ses membres le lâchait à nouveau. Son estomac se tordait dans tous les sens et son organisme criait famine. Il regarda avec colère le mioche, mais il ne pouvait se soustraire aux lois de la nature : il crevait la dalle. Soulevant les baguettes, retirant le film plastique qui les protégeait du contact de l'air, il les cala délicatement entre ses doigts. Puis il s'empressa de les porter à sa bouche, délivrant son appétit avec un bonheur jusque là inconnu. Peu à peu, Sabi retrouvait la dure réalité. Il avait perdu toute notion du réel, il était n'était qu'une loque qui avait besoin d'un peu de repos et d'un bon repas. Son entraînement l'avait finalement épuisé.
Il lui revenait à l'esprit alors toutes ces questions pratiques qui sont si inutiles mais qu'on s'en rend compte que quand on est dans cet état-là. D'abord comment ce mioche avait-il pu pénétrer dans le domaine Uchiha ? C'était tout bonnement impossible. Ensuite comment en était-il sorti ? Et puis comment avait-il la force de le trimballer jusqu'à ici ? Enfin avec quel culot s'était-il permis de le faire boire. Finalement, c'était ça qui le dérangeait le plus, qui touchait directement son honneur d'Uchiha. Puis subitement lui apparut une toute autre forme de réflexion. Ce Sabi là n'était pas le même. Il était bien plus hautain et bien plus fort que Zaka. Comment celui-ci le prendrait-il ?

"Tu sais j'peux te recommander des nouilles si t'as encore faim ! Même du saké si tu veux ! D'ailleurs tu peux prendre ce que tu veux ! Ce soir c'est moi qui régale !"

Assommé par le rythme des paroles du mioche, Sabi soupira une nouvelle fois. Et dire qu'il aurait pu passer une si bonne soirée, au lit le ventre plein. Contemplé la rosée du matin, écouté le gazouillis des oiseaux et partir à l'entraînement une nouvelle fois. Tout cela était bien loin. D'ailleurs, remarquant l'étrange obscurité qui régnait derrière lui, au dehors, il devinait facilement que le soleil n'avait même pas encore commencé à se lever et qu'il aurait encore le temps de trouver tant de bonheur, aussi simple soit-il. Dévisageant une nouvelle fois le môme assis à côté de lui, il se dit que ce ne serait peut-être pas aussi simple...

"Pourquoi t'es ici ? Qu'est-ce que tu faisais chez moi ? D'ailleurs comment t'es rentré ?"

Zaka le regarda attentivement puis plongea dans un rire aigu et moqueur.

"J'avais envie de me balader. A dire vrai, y'a un Uchiha dans ma classe. Il est chiant ! Très chiant ! Alors j'voulais lui faire une petite blague ! Une petite chiante quoi ! Comme lui quoi ! J'ai sauté le toit ! Même que les gardes m'ont pas vu ! Et puis j'suis tombé sur toi ! Enfin... tu es tombé sur moi plutôt arf arf arf arf !"

La colère montait peu à peu dans l’esprit de l’Uchiha mais s’était presque normal. Ce mec, un gamin plus est, tout droit sorti de l’académie, jouait les beaux gosses avec lui, il insultait ouvertement son clan, et il se croyait tout permis. Il avait une manière de tout ramener à lui, ou aux autres, quand ça l’arrangeait, d’être moqueur avec cette même assiduité au rire narquois, et pourtant dans ses yeux, Sabi lisait parfaitement qu’il jouait un faux rôle, qu’il n’était pas vraiment ainsi. Il n’oublierait pas non plus d’aller dire un mot aux gardes du domaines. La milice se perdait ces derniers temps. Mais ce n’était pas le plus important.

« Tu devrais pas être chez toi normalement ? T’as pas classe demain ? Tsubaki-chan n’aime pas les retardataires, ni les endormis. »

Il semblait choqué.

« Tsubaki-senseï elle m’adore ! Et je l’adore aussi ! C’est la meilleure ! Et j’suis le plus fort ! T’as pas le droit de dire ça. »

« Et ? C’est le moment où tu vas chialer ? Au lieu de faire l’imbécile, tu ferais mieux de t’entraîner. Si tu veux devenir shinobi, il faudra toujours t’entraîner .Ceux qui traînassent, ils restent derrière. »

Zaka était encore un peu plus outré des propos qu’il entendait. Effectivement, une grosse tristesse montait en lui lorsque Sabi l’insultait de la sorte, mais il ne pouvait se conforter dans cette situation. Il y avait quelque chose qui clochait chez ce gosse. Sabi soupira. Vu l’heure, il n’avait vraiment pas envie de s’amuser un gamin de huit ans. Il aurait préféré aller ce recoucher.

« Pour un môme qui voulait se donner des grands airs, finalement tu ne vaux pas grand chose… »

« Et toi ! Pour un grand Uchiha fier et droit, tu ressemblais à rien tout à l’heure ! Si j’étais pas là, tu s’rais tombé par terre ! »

La colère montait dans les deux partis. Comment pouvaient-ils dire des choses pareilles. Finalement, ils avaient tous les deux un peu raison, mais vu leur consistance morale, ils ne pouvaient se l’admettre. La vérité vu d’un angle trop aigu était souvent très difficile à croire, ou même à voir. Comme deux figurines les deux bonhommes restèrent l’un en face de l’autre sans bouger, les yeux dans les yeux. Le cuistot à l’intérieur du bâtiment n’osait déranger un client. Alors il continuait de nettoyer discrètement sa cuisine. Et la lune grimpait dans le ciel.

C'tai un endroit de vieux ici. La fumer de cigare monter jusqu'au nez de Youso. Il y avait beaucoup de vieux hommes à la barbe jaunis. Youso se sentis jeune au milieu de ces vieux crottons pourri. Comment Kenji pouvait-il inviter un jeune garçon de douze ans dans un bar. La cheminer avait une allure de maison hantée. La peinture du plafond était jaune à cause des fuites d'eau. Un endroit où il ne faut pas habiter. Youso ne voulait surtout pas aller dans les chambres de bain, de peur qu'il y est un mutant où même sa tante.

Kenji : Bonjour Youso, je suis heureux de ta venue.

Gnan ? C'est quoi ça. Kenji fait des phrases glorieuses et très développée ! C'est un miracle ! Youso attendait qu'il continue à parler.

Kenji : Que veux-tu à boire ? Tu t'es remit du combat avec Oni ?

Il sentait le sarcasme monter en lui. Cela faisait longtemps qu'il s'était remi du combat avec Oni. Cette grande tomate lui avait seulement éraflé la joue et faite tomber sur un caillou. Une chance d'ailleurs... Il aurait très bien pût lui casser une jambe ou même lui arracher totalement la joue. Ça n'aurait pas été très beau à voir et il était sûr que Kenji ne l'aurait pas invité avec la joue arrachée.

[Youso] Voui... Ça va mieux.

Dit Youso en se mordant le pouce. Aussi minime qu'elle soit, la lueur d'inquiétude qu'il y avait dans les yeux de Kenji le mettait mal à l'aise. Ils ne parlaient pas, chacun attendait que l'un parle.

[Youso] Que veux-tu ? Pourquoi m'as tu envoyé ton oiseau chez moi si tu n'as rien à me dire...

Youso : Que veux-tu ? Pourquoi m'as tu envoyé ton oiseau chez moi si tu n'as rien à me dire...

Kenji tourna le regard, il appela un serveur.

Kenji : Serveur.

Le serveur arriva, sortit un calepin et attendit que Kenji continu.

Kenji : Hum… deux cocktails de fruit et un apéritif.

Serveur : pas de problème.

Kenji retourna son intention vers Youso, il prit son temps et mesura ses paroles.

Kenji : Hum… rien de spécial, il me semblait que nous avions besoin de parler.

Kenji s’installa plus profondément.

J’aimerais que tu sois franc et que tu me dises directement ce qui te viens en tête lorsque tu penses à moi. Je ferais de même pour toi. Mais on fera cela calmement ainsi on pourra mettre les choses au clair entre nous deux.
La réussite d’une mission dépendra fortement de notre entente…

Kenji parlait sereinement.
Le serveur revint et servi les deux membres de l’équipe 4. Kenji prit la note et paya les livres qu’il fallait. Le serveur avait amené des chips au crabe. Il disposa deux panière au centre et servi les deux cocktails au fruit.
Kenji espérait que Youso n’allait pas s’emporter ou faire une quelconque crise pseudo rebelle. Il voulait une discutions sérieuse dans le calme. L’auberge était garnit de personne sans histoire qui ne chercherait pas à les déranger.

Youso faisait des ronds avec son doigt sur la table. Il ne regardait même pas Kenji lorsqu'il cria au serveur de venir les servir.

[Kenji] Hum... deux cocktails de fruit et un apéritif.

Kenji venait de décider ce qu'il allait boire et ce qu'il allait manger. De toute façon, Youso n'avait même pas soif.

[Serveur] Pas de problème.

Le serveur était aussi vieux et laid que les clients qui décoraient très bien le restaurant. Tout le monde ressemblait à des statuts sans voix et sans âme. Ils étaient tous condamnés à mourir un cigare à la main ! Tous des vieux qui ne savent pas quoi faire de leurs vies. Tous des vieux assis seul qui regarde et sursaute au moindre mouvement. Tous des vieux qui mourront avec les poumons noirs et pourris. Aucune femme à l'horizon, aucune onde de vie.

[Kenji] Hum... rien de spécial, il me semblait que nous avions besoin de parler.

Pauvre Kenji, ce n'était pas lui, pas plus tard que la semaine dernière qui voulait absolument régler les choses par la violence ? Kenji ne vas pas mourir les poumons noirs, mais avec le coeur noir. INSENSIBLE ! C'était le seul mot qui pouvait le décrire. Était-il capable de pleurer ? La lueur d'inquiétude qu'il avait pût lire dans ses yeux quelque temps plus tôt prouvait qu'il le pouvait. S'il avait réussi à se faire du souci pour son pire ennemi voulait surement dire qu'il avait un coeur. Mais il était beaucoup mieux caché que celui de Youso. Kenji n'avait pas tort sur un point : Ils avaient besoin de parler. Mais Youso ne se sentait pas d'humeur à parler avec lui, pas dans cette ambiance en tout cas.

[Kenji] J'aimerais que tu sois franc et que tu me dises directement ce qui te viens en tête lorsque tu penses à moi. Je ferais de même pour toi. Mais on fera cela calmement ainsi on pourra mettre les choses au clair entre nous deux.

La réussite d'une mission dépendra fortement de notre entente...

Youso se mordit les lèvres. À quoi Kenji faisait t-il allusion ? Il voulait savoir si Youso avait des sentiments envers lui ? Youso ne savait pas si Kenji était de cette orientation sexuelle, mais ce qu'il savait, c'était que lui n'était pas comme ça. Il n'avait rien contre les homosexuels, mais jamais il n'aurait pensé que Kenji l'était. Mais non, ce n'était surement pas ça. Il voulait simplement savoir s'il était fâché contre lui. Pas besoins de le demander, Kenji le savait très bien.

Quand Youso vit que le serveur emmener leurs boissons, il soupira de mécontentement. Il allait être obligé de boire cette pourriture qui venait d'un restaurait qui se faisait manger par des termites. Quand le serveur déposa la boisson au fruit sur la table, Youso ne pût s'empêcher de regarder le verre. Un verre très exotique. De la petite buer froide était placé sur toute sa circonférence et cela lui mit l'eau à la bouche. Il étira sa bouche pour que celle-ci vienne aspirer le jus grâce à la paille. Il espérait que cette boisson n'était pas alcoolisée, car...

Il la vida d'un coup sec. Il n'aurait jamais pût croire que ce restaurant faisait d'aussi bonne boisson. Il sirota le fond et leva les yeux vers Kenji qui mangea des chips au crabe ou quelque chose du genre.

[Youso] Je serais franc, je n'ai pas d'argent sur moi... Tu as commandé avant que je te le dise.

Kenji le regardait pour qu'il réponde à la vraie question. Youso continuait à siroter le fond pour réussir à prendre les quelques gouttes qui restaient.

[Youso] Je me demande comme j'ai pu être avec un gars comme toi. Non, mais c'est vrai ! Il y a des dizaines de débutant Shinobi et c'est avec toi que j'ai été placé. En plus de cela, je suis tout seul avec toi, t'imagine ?

Mais j'en ai assez de nos petites conneries... Je n'ai rien à apprendre avec toi et toi rien avec moi.

Il recommença à siroter le fond du verre.

Youso : Je me demande comme j'ai pu être avec un gars comme toi. Non, mais c'est vrai ! Il y a des dizaines de débutant Shinobi et c'est avec toi que j'ai été placé. En plus de cela, je suis tout seul avec toi, t'imagine ?
Mais j'en ai assez de nos petites conneries... Je n'ai rien à apprendre avec toi et toi rien avec moi.

Kenji regarda Youso et rigola intérieurement.
Faisait-il exprès de ne rien comprendre ou était-il simplement bête.

Kenji : Youso… Tu ne réponds pas à ma question.
Je commence.
Je te trouve jeune, rebelle et assez immature.

Kenji marqua quelque seconde en suspend avant de continuer pour voir l’attitude qu’aller avoir Youso.

Mais je pense que lorsque tu en prends la peine tu peux avoir un bon sens de discernement.
Voilà ce que je pense de toi. Maintenant à toi, mais si tu ne veux pas tu peux toujours partir.

Kenji savait pertinemment que Youso ne partirait pas, il était venu de sa propre volonté. Et Youso savait que la réussit d’une mission dépendait aussi de la réussit de leur soirée.
Kenji restait calme, il pensait avoir trouvé les mots juste sans avoir était méchant.
Il remarqua que Youso avait fortement apprécié le cocktail.

*Il boit vraiment n’importe comment… On dirait que cela fait une semaine qu’il n’a pas eu à boire…*
*Reste sympa ! Pense à ce que tu vas y gagner.*

Alors que Kenji n’en était cas son premier verre à peine entamé il demanda au serveur d’en donner un autre à Youso. Kenji avait travaillait dans le jardin de ses voisins durement cette semaine et il pouvait se permettre de payer les boissons ce soir.

Kenji : Je n’ai rien à apprendre de toi non plus, je ne t’apprécie guerre. Pour moi tu n’es rien mais on est dans la même équipe, je fais un geste noble en organisant cette rencontre.

Kenji sentait qu’il dominait les débats, dans l’attitude il était supérieur à Youso. Enfin il le pensait fortement. Il se redressa du banc et bomba légèrement le torse.

Il posa la paille de son cocktail à coté de son verre et bu une gorgée. Le goût était subtil, et assez doux.

*Pas mal.*

La dernière phrase sonnait comme le glas d’une nouvelle défaite. Le gosse, n’avait-il pas raison ? Si sûrement. Mais voir la vérité en face pour un Uchiha était une chose coriace.Non pas impossible, parce que tout homme devrait être capable de se remettre en question, mais muni d’une fierté, d’un honneur presque génétique, ce genre de réflexion n’était pas trop à l’ordre du jour. Il toisait du regard Zaka, qui malgré son âge ne voulait pas connaître la peur. A ses dépends peut-être. Sirotant son bouillon avec une colère monstre, Sabi finissait lentement de déguster son plat, dont il avait totalement oublié de juger la qualité. Le cuistot sentait bien que la tension montait et ne voulait pas voir son restaurant complètement détruit. Parce qu’il savait parfaitement que ces gars-là pouvaient en arriver aux mains. Et plus si affinité.

[Cuisinier] « Les gars, j’dois fermer ! Vous revenez quand vous voulez okay ? »

Il brisa un silence qui ressemblait plus à une chape de plomb qu’à une réelle écoute de la nature. Les deux enfants se tournèrent brusquement vers lui, et l’homme commença naturellement à prendre peur. Mais le sourire quelque peu gêné de Zaka débloqua une nouvelle fois la situation. Il fouilla dans ses poches et sortit rapidement quelques pièces, laissant à Sabi d’un signe de la main le soin de ne pas avoir à payer sa part.

[Zaka] « Arrigato Ô-san, c’était délicieux. »

Epongeant rapidement son front, il empocha les pièces et leur sourit à son tour, rangeant les assiettes puis fermant boutique. Sabi et Zaka se retrouvaient à la rue, dehors, en pleine nuit alors que la lune commençait à monter haut dans le ciel. La colère était passé, c’était plutôt la honte qui les touchait. Ils se retrouvaient comme deux couillons au milieu de la rue vide d’âme et de passants.

[Zaka] « Bon, on fait quoi maintenant ? »

Sabi regarda le ciel qui se décomposait de nombreuses étoiles. Il n’était pas noir, mais bleu d’une profonde obscurité. Il donnait cette impression que les étoiles n’étaient pas blanches mais bien jaunes. Leur éclat éclairait nettement les ruelles de Konoha, appuyé par la lune, d’un blanc elle, net et sans contestation le plus beau qui soit. Elle guidait leurs pas perdus, ne sachant véritablement où aller. Toute pression avait disparu pourtant les deux gamins ne semblaient pas vouloir engager la conversation. Alors ils continuèrent de marcher dans Konoha et sur ses trottoirs. Ils passèrent dans des rues dont ils n’avait même pas imaginé l’existence, redécouvrant de nouveaux axes propices aux courses où à la fuite facilement alimenté par de nombreux pièges naturels. Le pavé était parfois maladroitement posé, d’autres fois le marbre resplendissant des reflets de l’astre dominant.

La question de Zaka était avait transpercé le vide. Sabi ne l’avait même pas entendu, mais même si, il n’était pas sûr de vouloir vraiment y répondre. D’ailleurs Zaka ne savait plus pourquoi il avait posé une telle idiotie. Ils n’avaient rien à faire, mise à part errer, découvrir Konoha de nuit, comme ils ne l’avaient jamais vu.

[Zaka] « T’as quoi comme rêve, euh… Tu t’appelles comment au fait ? »

Sabi sourit devant la situation maladroite de son compagnon. Il se souvenait lui avoir demandé, mais son état de léthargie l’avait complètement éteint et il n’avait jamais répondu à cette question. Puis tous les éléments s’étaient enchaînés trop vite, et finalement ils parlaient, s’engueulaient sans savoir son propre nom.

[Sabi]« Sabi. Cela signifie 'sagesse'. »

[Zaka] « C’est joli. »

Le caractère de Zaka s’était totalement envolé. Il redevenait ce garçon frêle et fragile, qui avait besoin d’ami et de personnes qui le comprenne et qiu le réconforte. Ce confident toujours bien utile pour un gamin de huit ans, toujours présent, les oreilles grandes ouvertes. Sabi se rendait compte que cela pourrait être lui et cela lui faisait peur. Mais il ne devait pas forcer les choses. Parler n’était pas dans sa nature propre. Cependant le compliment le toucha. C’était la première fois qu’on le lui disait.

[Sabi] « Des rêves ? Je n’en ai jamais eu. Ou alors se sont plutôt des cauchemars. »

[Zaka] « Ah oui ? Moi j’aimerais avoir une immense maison, dans un grand champ de blé. Je vivrais là-bas, avec ma famille, et on récolterait les fruits de notre travail toutes les saisons. »

Ce nindô, qu’il découvrait avec facilité était trop beau pour plaire à l’Uchiha. Cependant il retrouvait la joie de vivre du mioche qui ressemblait étrangement à celle de Riku. Cette façon d’aborder chaque piège, de le résoudre, et lorsqu’ils tombent, ils se relèvent et rebondissent un peu plus haut. Cela Sabi ne l’avait jamais connu.

[Sabi]« Lorsque mes parents m’ont abandonné, j’ai vécu dans la rue. C’est elle qui m’a tout appris. Et puis un jour j’ai du la fuir, pour échapper à des personnes qui en voulait à mon nom. Je suis rentré à l’académie parce que je savais que je serais protégé. Je n’ai.. jamais vraiment été un membre à part entière de ce clan. D’ailleurs je ne connais que Takeshi. Et Keïko. En sortant, j’ai promis que je retrouverais mes parents, et utiliserait leur testament génétique contre eux. Je ferais tout, pour ça. »

La gravité de sa situation impressionna Zaka qui se disait que ce mec avait pas du avoir une vie facile. Mais à la réflexion faite, il ne devait toujours pas en avoir une. Etre un Uchiha n’était pas une chose facile. Les autres ne voient que le côté avantageux de la chose, ils ne voient et ne désirent que leur puissance. Mais celle-ci est dévastatrice pour eux comme pour leurs victimes. C’est un pouvoir maudit. Un œil de mort. Un œil de songe. Le sharingan.

Leurs pas continuaient de fouetter tranquillement le sol. Le terme était bizarre. Cela faisait deux bonnes heures qu’il marchait, sans qu’aucun ne décidasses de prendre à nouveau la parole. Sabi avait jeté un froid bien involontaire. L’un comme l’autre, dans leur joie comme dans leurs peines avaient oublié les souvenirs du passé. Il ne s’était arrivé avant qu’ils se fassent jeter à la rue. Les quelques dizaines de centimètres qui différenciaient Sabi de Zaka les permettait de les distinguer. Mais dans la nuit, la taille ne comptait plus, seule la sagesse leur permettait de se dissocier l’un de l’autre, alors que l’œil n’y voit plus que par l’aide de la lune et de ses sujets.

[Sab] « Vient, tu vas me montrer ce que tu sais faire. »

Il rompait le silence mais ne surprenait pas Zaka. L’un comme l’autre s’attendait à faire vibrer une nouvelle fois leurs cordes vocales. Ils n’allaient pas marcher ici pendant toute la nuit…

[Zaka]« Maintenant ? »

[Sabi] « Tu as quelque chose demain ? »

[Zaka] « Non… »

[Sabi] « Alors oui, maintenant. »

Ils se mirent à courir, et sortirent du centre ville de Konoha. S’enfonçant dans la grasse et grande forêt de Konoha, les rayons de lumières ne passaient pratiquement plus. Mais Sabi connaissait le chemin par cœur, celui qui menait aux cascades chaudes. Les yeux fermés, il progressait, haletant tellement il allait vite. Zaka ne le lâchait pas, et il n’avait pas intérêt. Perdu, il devrait attendre le matin…

[A suivre aux Cascades chaudes // Fin de la série]

Il en avait assez de cette petite réunion qui ne servait à rien. À quoi cela servirait de dire ce que l'on n'aime pas de l'autre sauf de la chicane. Décidément, ce Kenji n'était pas un bon psychologue. Il n'arrangeait rien et faisait rien pour améliorer la situation. Comme si Youso ne savait pas ses défauts. Et même s'il disait :

[Kenji] : Youso... Tu ne réponds pas à ma question.

Je commence.

Je te trouve jeune, rebelle et assez immature.

Ça ne changerait pas le caractère de Youso. Ce con de Kenji... Il n'a rien à faire au point de l'inviter à boire du jus.

[Kenji] Mais je pense que lorsque tu en prends la peine tu peux avoir un bon sens de discernement.

Voilà ce que je pense de toi. Maintenant à toi, mais si tu ne veux pas tu peux toujours partir.

C'est vrai que quand Youso le voulait, il pouvait très bien tromper ses adversaires. Kenji lui, C'était comme King-Kong sur une île de 4 cm de diamètre. C'est-à-dire, impossible de ne pas le voir même s'il essayait de tromper ses adversaires.

Kenji : Je n'ai rien à apprendre de toi non plus, je ne t'apprécie guerre. Pour moi tu n'es rien, mais on est dans la même équipe, je fais un geste noble en organisant cette rencontre.

[Youso] Si tu savais comment je m'en fous.

Youso soupira. Pensait-il vraiment que Youso avait dit '' je n'ai rien à apprendre avec toi '' pour le blesser ? Youso ne le savait que trop. D'ailleurs, pourquoi était-il sur la défensive ?

Les serveurs arriva avec un deuxième verre remplis jusqu'au rebord, mais il ne le toucha pas.

[Youso] Je ne comprends pas, j'ai pourtant répondu à ta question. Alors, je reformule la réponse pour que ce sois plus simple pour toi. Mais non, ne t'inquiète pas, ce n'est pas méchant ce que je viens de te dire.

Il allait prendre un gorger de son cocktail, mais recommença à parler.

[Youso] Je te trouve vieux, fous et assez immature. Je suis sérieux, je ne déconne pas, car je commence à comprendre que je te vexe très facilement, notre première rencontre en est la preuve.

Youso se leva.

[Youso] Mais comme tu le dis si bien, paix ! Je m'en vais, je pensais que tu avais plus de choses à me dire.

Il s'en allait partir, mais il revenna sur ses pas pour boire rapidement le cocktail.

[Youso] Merci ! Je te rembourserais, car je ne veux rien te devoir. À plus.

Youso : Je ne comprends pas, j'ai pourtant répondu à ta question. Alors, je reformule la réponse pour que ce sois plus simple pour toi. Mais non, ne t'inquiète pas, ce n'est pas méchant ce que je viens de te dire.
Je te trouve vieux, fous et assez immature. Je suis sérieux, je ne déconne pas, car je commence à comprendre que je te vexe très facilement, notre première rencontre en est la preuve.

Les deux étudiants ne s’appréciaient vraiment pas. Les efforts de Kenji avait était vain. A quelque chose prêt les deux se trouvaient les mêmes défauts. Youso continua.

Mais comme tu le dis si bien, paix ! Je m'en vais, je pensais que tu avais plus de choses à me dire.
Merci ! Je te rembourserais, car je ne veux rien te devoir. À plus.

Le remboursement était le dernier des soucis de Kenji. La déception montait en lui.

*On pourra vraiment jamais rien tirer de lui…*

Kenji avait encore plus de hargne envers Youso, il se demandait comment il avait eu de la compassion pour ce petit gamin de 13 ans. Il demanda l’addition au serveur et se leva. Il s’arrêta quelque minute devant la cheminée en pensant que toutes ses connaissances étaient nul.
Mais quelque chose l’interloqua dans la cheminée. Une forme dans le feu semblée se dessiner.
Des piques semblaient former des cheveux. Un regard de braise traversa celui de Kenji. Il eu un léger sursaut.

Kenji : Jigoku…

*J’ai des visions*

Kenji ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait à cet instant précis. Il retourna s’assoir et préféra manger ici que seul ce soir.
La soirée avait mal débuté et des éléments bizarre la ferait mal finir pensa Kenji. Il reposa sa nuque endolorie sur le dossier du canapé. Trop de chose arrivait trop vite dans sa tête. Kenji avait l’impression qu’il ne maitrisait plus ce qu’il lui arrivait.
Le serveur lui amena un bol de nouille qu’il trouva sans goût spécial. Ce soir ses pensait était tournée vers la vision qu’il avait eu dans le feu de la cheminée.
Konoha se situer dans le pays du feu. Il savait que les Jigoku maitrisaient le feu comme personne, voir même étaient constitué de feu.

*Jigoku… hum… Où ai-je entendu cela…*

***FLASH-BACK***
Scène de combat contre Oni.

Kenji : Tu te prends pour qui pour dire cela ? Reste de côté le nouveau. Ton tour viendra assez vite. Tu es la seulement depuis quelque minute et tu te permets de me menacer.

Oni : A qui crois-tu parler ? A ce gosse qui te sert de coéquipier ? Non moi je suis un Jigoku. Si toi tu es exceptionnel alors moi… moi je suis dieu. Je devrais plutôt dire le diable.



Kenji : Oni !

Le restaurant était désert personne ne l’entendit crier.

*C’est un signe*

Kenji passa alors la soirée à se demandait comment interpréter cela, ou si il n’y avait pas un peu d’alcool dans son cocktail.

Youso : +13 XP
Sabi : +18 XP
Kenji : +12 XP

Il me restait quelques posts à lire :p

Ce jour là Hiyori se balladait sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnue, tadadadadada.......

Enfin bref il glandouillait dans la ville. Sa grand mère était absente toute la journnée car elle rendait visite à un vieil ami. Hiyori avait donc décidé d'aller faire un tour en ville, histoire de bouger un peu, et de ne pas rester toute la journnée à dormir. Il avait passé les deux heures précédentes à admirer des étoffes et des vêtements dans des boutiques, et des sabres magnifiques dans des armureries. Mais le soleil approchait de son zénith et le ventre du jeune Hyugas gargouillait férocement. Il décidat donc de se lancer à la recherche d'un restaurant pour soulager son apétit.

Il jetat son dévolut sur un petit restaurant qui faisait l'angle entre une avenue et une petite rue, le menu donnait l'eau à la bouche et l'atmosphère avait l'air chaleureuse.
Le jeune hyugas poussat le rideau qui faisait office de porte, et se retrouvat dans une petite pièce lumineuse, au couleurs chaudes et criardes, et dont l'air sentait bon les épices. Il remarquat qu'il y avait peu de gens installés pour manger, une famille composée des parents et de leurs deux filles qui discutaient tranquilement, deux hommes agés qui buvaient du sake tout en jouant au go, et un couple qui mangeait tout en roucoulant, bref la pièce était relativement calme et silencieuse. Ca n'étonnat pas plus que ça Hiyori car on était en pleine semaine et les gens avaient d'autres choses à faire que de venir au restaurant.
Hiyori choisit de s'installer à une petite table au milieu de la pièce, il s'assit et quelques secondes plus tard une jeune serveuse, qui devait avoir sept ou huit ans de plus que lui vint vers lui:

serveuse: "Bonjour jeune homme, que pouvons-nous vous servir?"

Hiyori jetat un rapide coup d'oeil au menu car il savait déjà ce qu'il voulait et dit:

"Ce serrat une soupe de vermicelle en entrée et du porc au caramel."

serveuse: "Bien monsieur."

Il sourit à la jeune fille lorsque celle-ci s'éloignat, le regard de la serveuse s'attardat quelques instants sur les yeux et les cheveux de Hiyori mais pas trop pour ne pas paraitre impolie, puis elle retournat en cuisine.
Un petit courant d'air vint rafraichir le jeune, homme, cette journnée s'annoncait paisible et tranquille.

Kyuza était dans les rues de Konoha, il venait juste de quitter les membres de son équipe et sur ces dernières paroles, Sayuri lui avait conseillé d’aller rendre visite à un de ces amants.

Mais pour le moment ce qu’il avait envie c’était de ce prendre un petit saké. Lui restais plus qu’à choisir un bar qui serais capable d’étancher son désir de détente. C’est à dire un endroit qui offrait un bon cadre une bonne ambiance et si possible en bonus une jolie serveuse.

A force de prendre des ruelles par si par là, le jeune homme arriva sur le restaurant dans lequel il s’était redue et où il avait rencontrer un autre élève ninja. A l’époque il n’était pas encore genin et il avait donné des leçons pour maîtriser le chakra.
L’endroit n’avait pas vraiment changé à par quelques bibelot en plus.

Kyuza avança devant le comptoir et s’adressa à la serveuse pour lui demander un saké.

*Dommage qu’ils aient changé de serveuse …*

Il était évident qu’il n’allait pas changer de bar sous prétexte que la serveuse n’était pas de son goût.
La serveuse lui répondit qu’elle allait lui servir à sa table. Il s’exécuta donc et alla s’installer à une table prés des rideaux pour pouvoir fumer sans trop déranger.
Une fois sa cigarette allumée il leva les yeux et vit la serveuse avec son plateau et lui déposa le ver sur la table. Une fois fait le shinobi lui dit merci et se replongea dans ces pensés. Le truc c’était qu’elle ne voulais toujours pas partire et ça devait donc insinuer qu’il devait déjà payer.

Kyuza – Ho ! Excusez-moi, je comptais payer après, mais c’est pas grave.

Il lui fit un petit sourire et plongea la main dans la poche.

*En plus d’être plus moche t’es moins aimable, j’ai horreur de ça… En tout cas t’es pas une affaire pour eux…*

Ces poches étaient vides, il n’avait pas pris son argent, du coup il était à sec. Il serra son point et le mis contre ces lèvres tout en lâchant un petit « merde ! ».
Le genin se retourna vers la serveuse et avec un sourire gêné il la regarda avant de lui parler.

Kyuza – Je crois que vous allez pouvoir faire une petite ardoise à mon nom et y ajouter le saké s’il vous plais.

La fille eu un petit soupir avant de sortir un carnet et un stylo.

Serveuse – Oui. Votre nom s’il vous plais ?

Kyuza – Kyuza Kajitori… C’est bon ?

Elle lui répondit que oui et s’en alla.

*Hé merde ! Pourquoi je n’ai pas fait comme la dernière fois ? J’aurais pue faire un hengen avant de renter et donner un nom bidon…*

Le jeune homme saisissa son verre et le buva en une gorgé. Pour ensuite le reposer et souffler un peu.

Hiyori dégustait son repas à toute vitesse. Le plat était bon, et l'apétit du garçon féroce, en un quart d'heure il eut tout finit.

*Aaaah! Ca fait du bien*

Il avait payés la serveuse lorsuqu'elle était venue lui apporter son plat. celle-ci revint une ou deux minutes après que le jeune homme ait finit de manger.

"Puis-je débarasser monsieur?"

Hiyori sursautat légerement car il s'était presque assoupit, et la voix de la jeune femme l'avait réveillée.

"Oh, oui biensur, excusez moi."

Il sourit à la serveuse qui lui sourit en retour tout en empilant les couverts d'une façon experte sur son avant bras. Puis lorsqu'elle fût partie Hiyori plongea dans un demie sommeil, le ventre remplit, la chaleur, et le petit courant d'air qui filtrait à travers le rideau de l'entrée donnait au tableau une impression de sécurité et de sérénité absolue....

Kyuza – Ho ! Excusez-moi, je comptais payer après, mais c’est pas grave.

Tout était pour le mieux, Hiyori sombrait peu à peu dans le sommeil.....

Kyuza – Je crois que vous allez pouvoir faire une petite ardoise à mon nom et y ajouter le saké s’il vous plais.

Les bruits qu'il y avait dans la salle lui paraissait de plus en plus lointains.....

Kyuza – Kyuza Kajitori… C’est bon ?

Ces quelque mots agirent comme un électrochoc sur le petit Hyuga.

*Kyuza Kajitori....ce nom me dit quelquechose.....a mais biensur, Sayuri m'a dit que l'un de mes coéquipier s'appelait comme ça*

Le jeune hyuga rouvrit les yeux et tournat la tête dans la direction d'où la voix lui était parvenue. Il vir la serveuse en train de griffoner quelque chose sur un bloc note, puis s'en aller en direction des cusine. Assis à la table, il vit un jeune homme, bien plus âgé que lui, il avait une veste noire et portait des lunnettes de soleil autour du cou, de grande taille il avait l'air assez fin, et ses cheveux bruns et bde la même longueure que ceux de Hiyori flottaient dans l'air au grés du vent. Kyuza buvait un sake, à voir comme ça il avait l'air sympathique et bon vivant.

*Il est quand même vachement plus grand que moi, je vais avoir l'air d'un minus à côté de lui.....Allez Hiyori prend ton courage à deux mains, de toute façon il faudrat bien que tu rencontrent tes équipiers à un moment où à un autre, espérons que cela se passe mieux que Youso avec ses coéquipiers.*

Hiyori se levat d'un mouvement fluide, et se dirigea vers la table de Kyuza, un vieil homme installé un peu plus loin le dévisageait bizarrement. Hiyori avait un physique plutôt inhabituel en temps normal, avec ses cheveux roses et ses yeux blancs, mais aujourd'hui il avait troqué son habituel kimono bleu (qui ajoutait à son allure singulière), contre un kimono noir, plus sobre. Malgré tout cela il était plutôt agréable à regarder, mais les villageois ne se faisaient pas vraiment à ses cheveux.
Il Mit une main dans sa sacoche , et en sortit quelques piecettes. Lorsqu'il arrivat à la hauteur de Kyuza il posat les pièces sur la table puis dit avec son sourire habituel.

"En tant que coéquipier je peux bien t'avancer. Je m'appelles hiyori Hyuga, et je suis enchanté de te rencontrer. maitre Sayuri m'a dit que je faisais équipe avec toi, donc quand j'ai entendu ton nom je me suis dit que je pouvais venir te voir....."

la voix de Hiyori baissait un peu en volume à la fin de chaque phrase, il était déjà d'un naturel éffacé, mais face à des adultes qu'il ne connaissait pas il devenait facilement timide.

Kyuza regardait la fumer partir dehors tout en pensant à rien de bien intéressant.
Puis il entendit un bruit et des vibrations sur sa table, ça ressemblait à un son de pièce. Son regard se porta donc sur la main où l’on pouvais voir l’argent entre les doits. Il remonta le long du bras pour s’arrêter sur son visage.
Il avait devant un petit gars d’une douzaine d’années et avec ….

*Des yeux blanc et des cheveux roses !*

Le genin fit en sorte de ne pas monter sa réaction pour ne pas vexer le petit.

Hiyori - En tant que coéquipier je peux bien t'avancer. Je m'appelles hiyori Hyuga, et je suis enchanté de te rencontrer. Maître Sayuri m'a dit que je faisais équipe avec toi, donc quand j'ai entendu ton nom je me suis dit que je pouvais venir te voir.....

*Putain j’hallucine ! Cet argent est vraiment pour moi ! *

Puis comme couper dans ses pensés il percuta que c’était un des ces coéquipier qui lui parlait.

Kyuza – Ha ! C’est donc toi le membre manquant de notre équipe. Chuis enchanté de te rencontrer, ça fait vraiment plaisir. Pourquoi n’est-tu pas venu nous voir avant ? Ca aurait été cool.

Le jeune homme était sincèrement content de le voir, enfin il connaissait son équipe au grand complet.

Kyuza – En tout cas merci pour ton argent, mais tu apprendra que je n’aime pas trop que l’on me vienne en aide sur des choses que je peu régler moi-même… question de principe.

Il lui fit un sourire pour lui faire comprendre qu’il y avait certaines choses qui ne changeaient pas.

Kyuza – D’ailleurs je vais même agrandir mon ardoise en te payant un verre et en m’en reprenant un. Assis-toi ! Tu prends quoi ?

Le shinobi avait envie de lui faire le meilleur accueil possible pour qu’il se sente le mieux possible. On pouvait dire que la hasard faisait bien les choses, quel endroits plus agréable qu’un resto pour faire connaissance ?

Il avait conscience qu’il était en train de l’assommer de question et qu’il devait être un peut oppressent. Pour faire tomber un peux la question il laissa un petit temps de latence et en profita pour tirer sur sa cigarette. Au bout de quelques taffes il recracha un dernier nuage de fumé et repris la parole.

Kyuza – Bon alors ça fait longtemps que tu es là ? D’ailleurs je voulais savoir c’est quoi ta spé ? Tu dois avoir suivie la voie de la médecine nan ? J’dis ça parce que l’on en à pas donc ….

Le temps qu’il réponde Kyuza leva le bras et s’adressa à la serveuse.

Kyuza - Heu y’a moyen de mettre de verres en plus sur ma petite ardoise s’il vous plais ? Elle est toute neuve, faut bien que je la remplisse un jour ou l’autre. Et puis sinon vous l’aurez faite pour rien.

Il pensa qu’avec un brin d’humour cela passerait. Mais la serveuse vint à leur table et lui expliqua qu’elle n’était pas extensible à l’infinie cette ardoise.
Il due donc bluffer et dire qu’ils allaient partir alors qu’ils comptait prendre plusieurs boissons toute la journée.
La fille changea d’avis et pris leur commande, dès qu’elle fit demi-tour le ninja parla à voie basse devant Hiyori.

Kyuza – Bon par contre va falloir ce barrer discrétos pour pas qu’ils remarquent que l’on a pas pris beaucoup de verres.

Le coéquiper de Hiyori avait l'air très sympas et l'acceuillait à bras ouvert ce qui rassurat le petit Hyuga. Mais il parlait aussi très vite et ne lui laissait pas le temps de répondre, mais Hiyori ne lui en tint pas rigueur car il avait vraiment l'air d'être un brave type. Alors que kyuza faisait une petite pause pour respirer, après que la serveuse soit partit et qu'il ait chuchoté à Hiyori qu'il vaudrait mieux se barrer discretos avant que tout cela finisse mal, Hiyori en profitat pour répondre aux nombreuses questions du jeune homme, en prenant une voix un peu plus assuré, il n'avait pas envie que Kyuza pense qu'il était un poltron.

"Et bien merci pour le verre, un de ces jours tu viendras manger à la maison avec moi et ma grand-mère si ça te fait plaisir, pour que je te rembourse tout ça.
Sinon ben comme je te l'ai dis je m'appelle Hiyori, et je suis né dans ce village. Je ne suis pas venus te voir avant parceque Sayuri m'avait dit que toi et Tenson aviez des entrainements et des missions en cours, je ne voulaais donc pas vous déranger, et puis je ne sais pas où vous habitez...."

Le jeune garçon sourit maladroitement à cette remarque.

"Sinon je ne suis pas la voie de la médecine, mais je débute dans celle du taijutsu. c'est une voix qui me plaît, et dans laquelle je pourrais exploiter pleinement mes pupilles. Et voilà, je viens de rentrer à l'académie et d'intégrer l'équipe trois, donc je ne sais pas encore faire grand chose contrairement à Tenson et toi...."

Hiyori rosit légerement à ses paroles, puis après deux secondes de silence gênant, il but une gorgée du sake que la serveuse venait de ramener, en jettant au passage un regard indigné à Kyuza, apparement elle ne concevait pas l'ardoise comme une promesse de don suffisante. Hiyori toussotat légerement, il n'avait pas l'habitude de boire du sake, à son âge cela lui arrivait rarement, et juste une gorgée avec sa grand mère pour les grands évênements. Puis il posat de nouveau ses yeux blancs sur Kyuza.

"Et sinon toi tu fais quoi. Je veux dire, c'est quoi ta voie, et sur quelle mission tu es en ce moment?"

Hiyori avait les joues légerements en feu à cause de l'alcool et de la chaleur, mais il affichait comme toujours son sourire angélique, en fixant son interlocuteur.

L’invitation de Hiyori lui fit plaisir, cela lui montrait que ce n’était pas une personne du genre à toujours attendre que l’on lui donne quelque chose. Mais plutôt le genre de personne qui aimait donner. Un point qu’il appréciait beaucoup chez les gens.

Il est vrai qu’il n’était pas vraiment facile pour le petit de rencontrer c’est collègues. Ce n’est pas comme si Konoha comportait qu’une centaine d’habitants. De plus si il ne voulais pas les dérangés, il n’allait pas le trouver.
Pendant que l’étudiant parlait, Kyuza continuait de fumer et remarqua que sur la table il y avait DEUX verres de saké. Il ne pensait pas que la serveuse allait mettre de l’alcool pour le petit. Il se tut et attendit de voir ce qu’il allait ce passer.

Lorsqu’il que la phrase disant qu’il ne faisait pas de médecine mais du taijutsu lui arriva à l’oreille, il y eu comme un tilt.

*Ha ouai ! C’es cool ça. On aura pas que des lavettes dans notre équipe.*

En revanche lorsqu’il parla de ces pupilles, le genin ressentit un peu de jalousie. Ca lui rappela que contrairement à ce que l’on dit, les humains ne naissent pas égaux Même si sur le plan des droits ils le sont, sur celui du physique non.
Ce n’est pas pour cela qu’il ne l’appréciait pas, il avait eu plus de chance que lui c’est tout.

Le jeune homme eu un petit sourire lorsque Hiyori pris son saké. Il ne pensait pas qu’il allait le prendre vu l’âge qu’il avait. Juste après Kyuza prit sont verre et le but. Plus facilement évidemment, il avait plus de bouteilles comme qui dirait.

Hiyori - Et sinon toi tu fais quoi. Je veux dire, c'est quoi ta voie, et sur quelle mission tu es en ce moment?

Cette fois il fallait pas qu’il se lance dans un monologue infinissable. Avant de prendre la parole il tira une bouffé de fumé pour après l’écraser dans le cendrier tout en recrachant la fumé en l’air.

Kyuza – La voie que j’ai choisie n’est pas très différente de la tienne. Moi aussi je fait du Taijutsu et d’ailleurs je dois te dire que tu en a de la chance d’avoir ces petites pupilles…Je t’envi, vraiment.
En ce moment on ne fait pas vraiment de mission car ça fait pas très longtemps que l’équipe trois. Mais je pense que ça ne devrai pas tarder. D’ailleurs c’est pas une rigolote notre sensei. Elle paraît mignonne et tout, mais elle ne manque pas de cran. Le dernière fois que l’on c’est vue elle n’a pas hésité à me casser le doigt. Mais après je ne dis pas que c'est une sauvage ou encore une mauvaise prof... Je ferais plus attention désormais.

Il lui montra son doigt muni d’une attelle et bandé. Il était passer à l’hospital juste avant de venir ici.
Le genin avait conscience qu’il avait du mettre en place un petit froid, il fallait qu’il dise quelque chose.

Kyuza – D’ailleurs si t’es intéressé, je peux te filler un coup de main pour les bases du taijutsu. Parce que je ne pense pas que quand tu aura pris du niveau je pourrais te servire. Avec vos yeux vous avez un style bien différent de la plupart des spé Tai.

Hiyori écoutat attentivement son aîné et blêmit légerement lorsqu'il racontat l'histoire du doigt cassé. Mais Kyuza le rassurat tout de suite en lui expliquant que c'était une bonne professeur, de toute façon il avait l'art d'alléger l'ambiance, ce qui en ferait un bon compagnon, et agréable lors des missions pensât Hiyori.
Le shinobi lui parlât également de ses yeux, louant presque le mérite de ses pupilles, puis lui proposat de l'entraîner un peu en tai, car il était spécialisé dans le taijutsu comme Hiyori.
Lrsqu'il eut finît de parler, Hiyori reprit une gorgée de sake, qui lui fit le même éffet que si on avait mit sa tête dans un four, puis prit la parole.

"Oui ça me plairait beaucoup de m'entrainer avec toi, ce serait marrant, et puis ça nous permettra d'être plus éfficace ensemble si l'on s'entraîne en groupe. Sinon tu as raison j'ai de la chance de posséder le byakugan, mais le clan qui va avec ça, c'est une autre histoire......."

Hiyori eut pendant deux secondes les yeux dans le vague, de mauvais souvenirs refaisants surface à la mention de son clan, puis il se reprit et continuat.

"Et puis ces pupilles ne font pas tout. Il y a beaucoup trop de Hyuga qui se croient invincible grâce à elles, et c'est une grave erreur, car une personne qui ne possède pas de don héréditaire mais qui est intelligente, qui a de la volonté et qui s'entraîne correctement est bien plus dangereuse a mon goût, qu'un possesseur du byakugan qui se repose sur son don sans prendre la peine de bien s'entraîner. C'est pour ça que même si un jour je parvient a maîtriser très bien mon byakugan je continuerais à m'entrainer avec toi si tu le veux encore, car me reposer uniquement sur mon pouvoir serait une grave erreur, tout les ennemis que nous rencontrerons s'attendront à ça, donc autant les surprendre en leur sortant de bonnes vieilles techniques taijutsu du village."

Hiyori sourit, beaucoup plus largement que d'habitude, car l'alcool commençait à lui monter à la tête (à oui j'ai oublié de préciser, il tient très mal l'alcool héhé).

"Et puis il n'est pas dis que les nijas du clan veuillent bien m'apprendre les arcanes des Hyugas, car j'ai eu quelques différents avec eux.....
Sinon m'entraîner avec toi serait un honneur, et même un privilège que tu veuille bien sacrifier du temps pour aider un débutant."

Il fit une pause de quelques secondes pour reprendre une gorgée de sake, celle-ci lui donnat l'impression d'être dans des montagnes russes, la pièce bougeait toute seule, et il balbutilat presque en demandant:

"Sinon as-tu déjà rencontré notre dernier coéquipier?"

Un sourire béat illuminait son visage, et ses yeux était à moitié clos (bref il était un peu bourré......).

Kyuza aimait bien la façon de penser de son coéquipier. Il ne se s’enflammait pas parce que il avait de pupilles qui faisait la fierté de son village et ça c’était la réaction qu’il attendait de lui.

Lorsqu’il vit son regard vide à ce moment là, le genin voulu prendre la parole pour effacer cette expression qui devait le gêner. Mais il l’a reprit et enchaîna ces idées, qui restait toujours dans le même registre qu’avant.

Pendant qu’il parlait, le jeune homme remarqua une chose…

*Mais il est bourré le bâtard ! Il a pas le droit d’être le seul…*

Au moment il lui disa qu c’était un « honneur et un privilège » d’être entraîner par lui, Kyuza prit de suite la parole.

Kyuza – Popope ! T’enflammes pas là. (Il eu un petit rire.) Je suis que genin, donc de là à dire que c’est un honneur… Et puis je veux que tu sache que ça me fais autant plaisir que toi de suivre cette entraînement. En plus on est dans la même équipe, ça ma ferais mal de te laisser t’entraîner tout seul alors que je suis là.

Tenson - Sinon as-tu déjà rencontré notre dernier coéquipier?

Kyuza – Ouaip. On s’est vu y’a pas très longtemps, il étai là quand je me suis pété le doigt. Je trouve que c’est un bon p’tit gars. Il pratique le ninjutsu et je trouve que pour son âge il se démerde pas mal.
Bon ! Je sais pas toi mais j’ai une petite soif ! J’te propose pas un aute verre ?

Il se tourna vers la serveuse et lui fit signe de lui resservire. Il vu dans son regard qu’il était tant d’arrêter là, car elle tirait de plus en plus la tronche.
Il se ralluma une cigarette.

Kyuza – Au fait si tu ne veux pas rentrer chez toi un peux chaud, si tu veux tu peu dormir chez moi. C’est toi qui voix.
Bon sinon tu voudrais que je t’apprenne quoi demain ?

Kyuza – Au fait si tu ne veux pas rentrer chez toi un peux chaud, si tu veux tu peu dormir chez moi. C’est toi qui voix.
Bon sinon tu voudrais que je t’apprenne quoi demain ?

Hiyori sourit de plus belle, d'abord parcequ'il était content de la proposition de Kyuza, ensuite parceque la tête de la serveuse devenait de plus en plus comique, et aussi parcequ'il se sentait, sans savoir pourquoi, l'envie de rire.

"Ce serait....hips.... avec joie, ma grand mère est pas là pendant deux ou trois jour, donc pourquoi pas......hips....."

*Il est super sympas, et d'après ce qu'il dit l'autre est gentil aussi, je suis tombé dans une super équipe j'ai de la chance, mais pourquoi ma tête tourne autant?*

Hiyori ricanait sans savoir pourquoi, il tournat la tête vers la serveuse et lui fit signe de la main d'approcher, lorsqu'elle arrivat à leur hauteur il lui fit un large sourire en balbutilant:

"....Hips....deux autres sake.....hips.....s'il vous plait"

serveuse: "Vous êtes sur monsieur?...."

Elle n'eut pas le temps de terminer, que Hiyori déposait quelques piecettes dans sa main tout en rigolant, et en disant:

"On ne peut plus sur mademoiselle."

La serveuse parut choquée, mais elle jetat un coup d'oeil au pieces, puis hochat légerement la tête avant de repartir en direction des cuisines, en murmurant des choses sur l'inconscience des jeunes d'aujourd'hui.
Hiyori tournat ensuite vivement la tête vers son camarade, il parut mettre quelques secondes avant de pouvoir le fixer puis dit:

"...Hic.....sinan pour l'entraînement ben....Hips....je sais pas....Hipc....j'aimerais tout apprendre...Hic....héhéhé......mais on verrat demain.....aujourd'hui...Hic.....fêtons dignement notre....hips.....rencontre"

le visage du jeune garçon si élégant d'habitude, conservait sa beauté, mais était beaucoup plus comique qu'à l'accoutumé, il avait les joues rouges, et les yeux mis-clos, et bougeait sans cesse la tête pour essayer de fixer le décor.
La serveuse revint quelques secondes plus tard, elle déposat le sake sans cacher son mécontentement, puis s'en retournat à ses autres clients.
Hiyori but une nousvelle gorgée de sake avant de se retourner de nouveau vers son compagnon.

"Sinon, je peux te poser....hic.....une question un peu perso...hips...nnelle?"

Sans attendre la réponse il enchaînat:

"Pourquoi...hic...es-tu devenus ninja?"

Cette petite rencontre était entrain de partir un peux en live. Le petit commençais à être vraiment chaud et il devait être temps pour lui d'arrêter de boire.
En tout cas Kyuza l’appréciais bien, il aimait bien ce genre de personne qui savait profiter de la vie sans ce poser trop de questions. D’ailleurs il ne s’en posait peut-être pas assez.

Le garçon redemanda deux autre saké… il devait avoir oublié que le genin en avait déjà commandé un pour lui, ce qui lui en faisait deux. Il n’était pas contre.
Il but celui qu’il avait déjà sur la table d’un seul trait pour faire le ménage. Ce dernier était un peu plus chaud que les deux autres, encore un et il avait le smille.
En tout cas cette personne vivait au jour le jour, il ne souciait même pas de l’entraînement. Tout ce qu’il souhaitait c’était de fêter leur rencontre… pourquoi pas.

Kyuza – Heu Madame ? J’pourrais avoir un autre verre de ce nectar si délicieux s’il vous plais ? Pas pour mon copain par contre il à assez bu.

La serveuse lui fit un signe de tête positif.

Serveuse – Bien. Et vous avez raison le petit ne doit plus boire (et toc !).

Le genin lui fit un clic d’œil une fois qu’elle se retourna.

Puis l’étudiant lui demanda pourquoi il étai devenu ninja. Et ce qui était le plus amusant pour Kyuza, c’était qu’il n’était plus aussi nostalgique.

Kyuza – En fait c’est une histoire un peu personnelle, p’tète qu’un jour je te la dirais qui sait.
Par contre je peux te dire ce je compte faire en devenant ninja. Mon but est de devenir sensei et pas seulement pour apprendre des techniques et tout. Mais pour en plus faire une sorte d’éducation… c’est à dire leur enseigner comment obtenir un monde meilleurs et aussi comment ne pas utiliser la violence à tout bout de champ…Ne t’inquiète pas, ce n’est pas ce que je vais faire avec toi. De plus je tiens à ajouter que je n’ai pas la prétention de changer le monde avec mes conneries…Juste atténuer cette brutalité.

La serveuse arriva et servit la jeune homme, qui la remercia. Son regard se faisait de plus en plus dur avec les deux ninjas.
Ca devait être le dernier verre de la soirée.
Il prit son verre et but la moitié, un fois fait il tira une bouffé sur sa cigarette et tendit les reste du verre à son coéquipier.

Kyuza – Tiens si t’en veux ? J’en ai déjà un autre. ( il sourit ) Et sinon toi… c’est pourquoi ?

Hiyori attrapat le verre sans même le regarder et le vida d'un trait, sa tête semblat exploser, puis ça allat mieux pour le petit Hyugas, bien que le décor semblait tourner autour de lui, puis il sentit le liquide le brûler dans l'estomac. Il rouvrit les yeux (qu'il avait fermé en buvant) et fixat Kyuza.

*Un ninja qui veut atténuer la brutalité du monde, voilà qui n'est pas commun, mais ça à le érité d'être bon, et je l'aiderais du mieux que je peux.*

"Ainsi tu veux devenir instructeur, c'est.....hips....un noble projet. Hic....sinon moi je suis devenus nin..hic..ja parce que au départ je n'avais pas le choix, et puis..hips.. au fur et à me sure j'ai commencé à aimer cette voie, plus je la ..hic.. découvrait à travers mon entour..hic..age, plus ça me plaisait, voilà comment j'en suis afrrivé là..hic.."

Hiyori jetat un coup d'oeil aux verres vides sur la table, et fit une moue boudeuse.

*Je pense que je vais en recommander.......*

Il levat les yeux vers la serveuse qui était un peu plus loin, celle-ci lui jetat un regard méprisant avant de lui rouner les talons pour se diriger vers une autre table.

*Peut être pas*

Il tournat de nouveau son regard vers son camarade.

"Et sinon qu'est ce que tu peux me..hic.. dire de..hips..plus sur Sayuri sensei? Elle est sadiqu...hic..e? gentille?forte?..hic..patiente? et tout et tout... Et sur tenson aussi."

Hiyori avait le sentiment qu'il manquait quelque chose à la fin de sa phrase et se rattrapa rapidement:

"S'il te plaît."

Il eut un petit sourire gêné tout en attendant la réponse de Kyuza. Il avait la tête qui tournait plus que jamais, sa vision s'étrécissait, il souriait bêtement, et rigolait de temps à autre pour des raison inconnues.

*Je crois que je vais attendre un peu avant de me lever...*

*La sacoche !!! Il à vidé le verre en deux deux ! *

A cette pensée Kyuza eux un petit sourire. Il était jeune mais il en voulait.
Au moins quand il sera plus grand il pourrait faire un bon compagnon de comptoir.

C’était bien qu’il fasse ninja non pas parce qu’il avait un objectif précis mais pour la raison qu’il aimait ça. C’est vrai certaines personnes croient que tout peut être résolus juste parce qu’ils sont forts.
Alors que lui c’est plutôt parce qu’il aime ça.
En tout cas ça lui fit plaisir qu’il ai aimé son projet. Il alla même à dire que c’était un noble projet. C’était la première fois que l’on lui disait que son projet était « noble ».

Hiyori - Et sinon qu'est ce que tu peux me..hic.. dire de..hips..plus sur Sayuri sensei? Elle est sadiqu...hic..e? gentille?forte?..hic..patiente? et tout et tout... Et sur tenson aussi.

Kyuza – Ce que je peux te dire de pus ?…

Il fallait déjà qu’il se rappel ce qu’il avait dit, et avec l’alcool il commençait à avoir la mémoire qui flanchait.
D’ailleurs il n’arriva pas à se rappeler de ce qu’il lui avait dit à son sujet

Kyuza - Heuuu, bah le mieux c’est que tu la voie et que tu te fasse t’as propre idée.

Voilà, c’était une belle esquive pour ne pas montrer à Hiyori qu’il ne se rappelais plus.

Les deux compères commençaient à montrer des signes de fatigue, ils avaient surment un peu forcés sur le saké. Qui à priori était très bon, vu le nombres de verres qui avaient été cassés.
On dit que l’alcool fait prendre de l’assurance aux personnes. C’est ce qu’il c’est passé avec Kyuza. Il était l’heure pour eux de partirent, mais le genin n’avait pas envie de se prendre la tête à devoir esquiver les commentaires du propriétaire.
Il se leva de la table…
Sa bouche était toute sèche et il ne percevait plus le monde comme d’habitude. Sans compter qu’il avait les jambes qui flagellaient un peu…

Kyuza – Bon aller c’est leur de se casser ! On va sortir par la grande porte, j’ai pas envie de me faire chier à les esquiver. En plus j’ai trop bu pour faire un hengen et je les encules tous à sec !

Tout le monde se retourna, le jeune homme parlait un peu fort.
Il se retourna et adressa la parole au barman qui avait l’habitude de ce genre de personnes.

Kyuza – Vous en faites pas je vous rembourserais demain et puis z’avez mon adresse au pire.

Puis il fit volt-face et s’adressa à Hiyori.

Kyuza – Au fait tu pionce chez moi ou pas ce soir ? C’est toi qui voie…

Il se retrouva dehors.
L’air était frais et à présent il faisait nuit, c’est deux facteur donnaient envie au jeune homme de s’en allumer une.
C’est ce qu’il fit quelques secondes plus tard en attendant que Hiyori sorte.

Hiyori : +26 XP
Kyuza : +29 XP

[ Entraînement de Naoki ]

Kimiko – Eh Naoki !

Ca commençait souvent comme ça, ses rencontres incongrues avec les gens qu’il connaissait. Naoki rentrait chez lui pour se préparer à son prochain entraînement mais finalement il avait besoin de l’aide de quelqu’un d’autre et ce n’était pas un hasard si Kimiko était tombée sur lui.

Naoki – Salut Kimiko. Qu’est-ce que tu fais ?

Kimiko – Je voulais m’entraîner au sabre mais j’ai besoin de quelqu’un et personne ne veux le faire.

Naoki – Moi aussi je cherchais quelqu’un pour m’entraîner à esquiver.

Kimiko – Faisons ça ensemble, alors. Je connais un coin tranquille pas loin d’ici.

Décidément le hasard était bien peu de chose, Naoki pensait aller chercher Oni pour s’entraîner à esquiver mais finalement il le ferait tout aussi bien avec Kimiko. Et puis, Kimiko était cent fois plus amicale que son partenaire de mission. Le jeune garçon suivit l’épéiste et il se retrouva dans une zone coincé entre le mur de l’arrière d’une auberge male famée et des arbres resserrés. Des draps étaient tendus entre les deux et on se demandait bien pourquoi, le boyau n’était pourtant pas très bien exposé au soleil. Directement sous le couvert des arbres, il y régnait une faible luminosité qui semblait bien utile pour camoufler certaine taches suspectes sur les draps. Naoki se rappela de ne jamais rentrer dans le bâtiment et il se demanda comment son amie pouvait connaître le coin.

Kimiko – Arrête d’avoir l’air si apeuré comme si on était dans un véritable coupe-gorge. On commence l’entraînement, je dois parfaire le maniement de mon Katana.

Naoki – Coupe-gorge… C’est le mot que je cherchais pour compléter la définition que je donnerai de cet endroit.

C’est la solution qu’il avait expliqué pour expliquer les traces sur les draps qui s’avéraient être un mélange de vomis d’alcool ou de sang et peut-être même d’autre chose. Le jeune spécialiste en Taijutsu observa à nouveau son environnement et il comprit que le lieu était plutôt inadapté pour l’esquive mais privilégiais le face à face. Il ne pourrait pas s’échapper sur les côtés, complètement coincés entre les arbres et le mur. Le repli n’était pas une solution qui durerait longtemps non plus, un autre mur s’élevait à environ cinq mètres derrière lui. Sa seule chance était les draps tendus qui créaient de grands angles morts et la fuite vers le haut était le seul échappatoire.

Kimiko – Bon alors j’y vais !

La jeune fille arriva sur lui, en tenant son arme avec ses deux mains. La lame très large devait être très lourde et c’était surprenant qu’elle arrive à l’utiliser sans trop s’épuiser. Naoki recula tout son buste pour éviter un coup d’estoc qui manquait de détente. Kimiko ramena son arme prêt d’elle et pivota sur elle-même pour donner de l’inertie à son sabre en réalisant un coup de taille, le garçon fit un petit bond en arrière pour éviter la trajectoire de la lame.

Finalement, Kimiko n’était pas aussi douée qu’elle en avait l’air, derrière son air de confiance ne soi se cachait une adolescente trop faible pour manier une arme aussi imposante. Le Genin se demanda si cet entraînement l’aiderait à atteindre le stade supérieur de l’esquive, ce stade qui faisait la différence entre un simple shinobi et un maître en combat à main nue. Cet art qu’on appelait Shinshutsukibotsu Gotoshi Kaze, Naoki n’en avait jamais été aussi proche. Ce n’était pas la première qu’il s’entraînait à esquiver avec plus de souplesse et de rapidité. Naoki repensa à la petite liste qui se trouvait dans sa poche, la première technique : Doki Shoubu était déjà rayée et juste en dessous il y avait écrit : Shinshutsukibotsu Gotoshi Kaze.

Kimiko lui asséna un coup à la tête du plat de la lame. Le garçon trébucha tellement il était sonné, il prit son temps pour se relever, sa tête le lançait légèrement et il ressentit une vive douleur au simple effleurement de ses doigts sur le côté de son crane.

Kimiko – Je ne sais pas à quoi tu pense mais c’est trop facile pour moi si tu es aussi distrait. Concentre-toi un peu si tu veux m’aider.

Naoki – Ok, désolé.

Le possesseur du Byakugan s’appuya sur le mur pour se relever. Il ne comprenait pas d’où avait pu venir le coup. Il se voyait encore esquiver parfaitement l’attaque précédente mais l’instant d’après, l’épée avait manqué de lui de lui arracher la tête. Kimiko avait donc brusquement augmentés son niveau de maniement pour porter son coup, le garçon ne s’était pas attendu à tant de force de la part de sa camarade d’entraînement. L’affrontement reprit.

Kimiko porta à nouveau des attaques basiques que Naoki esquivait avec aisance mais bientôt il se retrouva dos au mur. Heureusement pour lui, le toit était très bas et il n’eut aucun mal à s’accrocher à la gouttière pour se soulever et éviter un coup latéral et sauter par au-dessus de l’épéiste. Maintenant c’était elle qui était dos au mur et lui se cachait derrière les draps qu’elle tailladait pour ouvrir son champ de vision. Naoki voulait maîtriser cette technique, inscrite sur la liste. Cette liste que Botan et Syo lui avaient donné.

C’était à sa sortie de l’hôpital, Botan lui avait donné rendez-vous à l’académie et l’élève avait obéit. Ils avaient beaucoup discuté ce jour là et Botan lui avait posé plusieurs questions sur l’état de son entraînement auxquelles Naoki avec une sincérité naïve. C’est ainsi que Naoki se retrouva avec une liste de plus d’une demi-douzaine de techniques à apprendre.

Naoki para au dernier moment avec son bras. La lourde arme le projeta contre le mur avec une facilité déconcertante. S’il n’avait pas réussit à parer, il se serait surement retrouvé avec un ou deux côtes cassées.

Kimiko – Arrête ou la prochaine fois je te tue !

Naoki – Mais ?! Est-ce ma faute si tu te mets à attaquer à un niveau très supérieur au mien ?

Kimiko – Espèce de bouse, je suis toujours au plus bas niveau. C’est toi qui est très mauvais, concentre toi un peu sinon même un gamin pourrait t’avoir. On reprend.

Cette fois Kimiko était sérieuse, toutes ses attaques étaient rapides et imprévisibles. Naoki avait du mal à esquiver mais au moins ça l’empêchait de penser à autres choses. Bientôt, tous les draps étendus étaient en lambeaux et Naoki ne pouvait plus s’en servir, il bondit sur le toit de l’auberge et bien sûr, elle le suivit. Les attaques étaient de plus en plus agressives mais le garçon s’en écartait avec de plus en plus de souplesse et de rapidité. L’air qu’elle déplaçait lui permettait de prévoir la trajectoire exacte de ses coups et les éviter au dernier moment et ses gestes lui permettaient de prévoir le type d’attaque qu’elle allait porter.

Kimiko s’arrêta, la pointe de sa lame plantée entre deux tuiles, elle était essoufflée. Naoki avait encore mal à la tête mais son bras ne lui faisait pas vraiment mal. Les draps étaient complètement déchiquetés sous les coups de Kimiko. Les arbres et les murs avaient également subit plusieurs taillades, il y avait même plusieurs tuiles qui ont été arrachées ou déplacées. Un homme, petit et grassouillet sortit de l’auberge par la porte de derrière et mit un certain temps à constater les dégâts. Il n’était pas très difficile de comprendre qu’il était éméché, surtout avec sa bouteille qu’il tenait par le goulot.

Homme ivre – Bande de sale petit morveux, v’nez voir un peu par ici que je vous apprenne à saccager mon auberge.

Naoki – Casso’s !!

Naoki fit une toute dernière fois une démonstration de son talent pour l’esquive en évitant la bouteille de sake que le gérant de l’auberge venait de lui envoyé sur le coin de la figure. Les deux adolescents s’enfuirent sans demander leurs restes.

Kimiko – A une prochaine fois, merci de m’a&voir prise au sérieux à la fin.

Naoki – A plus ! Excuse moi d’avoir été distrait au début.


[ Entraînement de Naoki ]

Naoki: + 12 XP (bonus genin inclus) - Technique validée