Le soleil été à présent coucher et toujours aucun signe des deux gamins. Oni se reprocher beaucoup de n'avoir pas dit le lieux et l'heure de rendez vous, maintenant il était condamner à les attendre devant le restaurent chique. Ce n'est qu'après une longue heure que Shinji pointa son nez.

[Shinji] – Hey Oni ! J’espère que t’as pas attendu trop longtemps… Mais…heu c’est pas un peu trop cher comme restau ici?Enfin tu fais comme tu veux, mais j’te préviens j’ai les crocs !
Hmm Naoki n’est toujours pas là, il devrait pas tardé ! On à qu’a l’attendre…

*Pas trop longtemps? Seulement deux heures! Il mange à quel heure lui? Deux heures du mat.*

[Oni]"Non je viens d'arriver. Ne t'inquiète pas, avec mon père gradé comme il est je peux bien me permettre ce restau."

*J'espère que Naoki ne va pas tarder je n'ai pas envie de prendre racine ici.*

[Shinji] –J’ai passé l’après midi à travailler mon attaque à distance… et toi t’as fait quoi ?

Voila pourquoi le garçon été si sale.

[Oni]"Qu'es que j'ai fait? Rien de particulier. J'ai étudier la façon dont Daiki ma montrer le jutsu que je souhaite apprendre. J'ai eu le temps de m'habiller à l'occasion."

Je montrais du regard la tenue du jeune garçon en espérant que celui ci se souvienne de s'habiller convenablement la prochaine fois. Cependant en y réfléchissant, un garçon de son age passerait inaperçu.

[Entraînement de Naoki ]

Naoki était détendue… Son passage aux sources chaudes lui avait fait du bien, à force de prendre autant de plaisir à y aller il allait devenir un habitué. Enfin, pas vraiment, fréquenter ce genre de lieu créait rapidement une réputation de pervers, à cause justement des mauvaises fréquentations qu’on pouvait y trouver. Yoshi était un jeune adulte dans sa tête comme dans son corps et de ce fait, il avait certaines pulsions que Naoki réprouvait.

Cependant, cette rencontre presque inattendu c’était avéré utile, la petite démonstration du Jyuken que Yoshi lui avait fait l’avait aidé à choisir son style de combat. Non, il ne renierait pas ses dons héréditaires et non il ne dévoilerait pas ses origines à tout le monde en se battant à la manière des Hyuga. Il avait opté pour un style de combat mixte, pas encore vraiment mit au point. Pour cela, il aurait besoin de plusieurs heures d’entraînement et de la mission qu’ils allaient faire dans trois jours, en considérant qu’elle contiendrait son lot de combat dangereux, bien sûr.

Avec tout ça, il n’avait pas vu le soleil allé se coucher mais de toute manière il n’avait aucune idée du lieu et de l’heure. Pour seul indice, il savait qu’il était invité au restaurant, lequel, va savoir ? La seule solution qui lui restait était de faire le tour du quartier des restaurants. Ca faisait déjà un petit moment qu’il tournait en rond, il ne lui restait plus que le coin des restos chics de Konoha. Naoki y alla sans grande conviction, c’est ce qui s’appelait se faire planter, c’était bien le genre d’Oni de les inviter nulle part, jamais. Il devait bien se bidonner chez lui, au chaud, en pensant aux deux Genins qui le cherchaient dans tous les restos de Konoha.

Et enfin, il les aperçut. D’abord Oni qui était plus grand et qui avait des cheveux rouges, puis Shinji, plus discret. Au moins, il n’aurait pas à rester seul avec Oni à attendre le troisième membre de l’équipe. C’était une bonne chose qu’il soit le dernier arrivé.

Naoki – Salut.

Le nouvel arrivant avait un ton peu convaincu et peu convaincant. Il avait accepté l’invitation par pure politesse, sinon il aurait refusé. Plein de mauvaise foi, il était dégouté en pensant à toutes les heures d’entraînement qu’il était en train de perdre, alors qu’il savait pertinemment qu’il ne se serait pas entraîné à cette heure avancée.

Ceci dit, il restait persuadé que cette soirée allait être pourrie, et pour preuve, le début avait donné le ton, il avait fallut gambader pendant plusieurs minutes avant de trouver els deux autres garçons. Il était passablement de mauvaise humeur, il le savait mais il s’en fichait, même au risque de pourrir la soirée à lui seul, au moins il n’aurait pas eu tort s’il le faisait.

Naoki se pointa enfin, apparament peu motivé, il salua rapidement les deux garçons déjà présent puisne dit rien de plus... La soirée s'annoncait peu animée et ce n'était ni Oni ni Naoki qui d'après ce que Shinji avait pu voir d'eux n'étaient pas très démonstratif et fetard...

[Shinji] - Salut Naoki, t'en à mis du temps... tu etais en train de t'entrainer?

Naoki repondit puis le plus jeune des trois garçons se tourna vers Oni et lui dis tout bas avant d'entrer dans le restaurant:

[Shinji] - Hé Oni, dis moi t'as l'age d'acheter du saké toi? Tu pourrais pas en commander ? Ca détendrait un peu l'atmosphère... Enfin, tu fais comme tu veux... mais moi j'pense qu'il faudrait en profiter...aller s'il te plait!!!

Le genin à ce moment ressemblait plus à un sale gosse poussiéreux et ne cherchant qu'a faire des betise et à s'amuser plutot qu'a un véritable ninja...

Maintenant que le second coéquipier été arrivé, nous pouvions commencer la soirée. Les deux gamins été bien différent, l'un été heureux de pouvoir manger sans se soucier du prix et l'autre n'était franchement pas heureux d'être ici.

[Oni]"Allez souris un peu Naoki, nous ne sommes pas en mission. Je ne compte pas vous traitez tous le long de la soirée."

Nous rentrons enfin dans le luxueux restaurent. Le hall été gigantesque, un lustre éclairent à lui seul la pièce semblait être fait en or. Des tableaux tous aussi rares les un que les autres décorer les murs. Au milieux de tous cela, le jeune Shinji semblait être un tas de bouse. Une serveuse ayant remarquer l'entrer des trois ninjas se précipitaient dans notre direction. Ces cheveux blond lui donnait un petit air de Séraphine, la peste qui m'avait envoyer en tol, cependant la beauté de cette jeune femme me fit vite oublier l'envie de vomir.

[Serveuse]"Je peux vous aider?"

[Oni]"Oui bien sur, j'ai un petit problème au cœur, il faudrait que vous...

Avant même d'avoir finis la phrase, je fus stopper par le regard des deux gamins à mes cotés. J'étais sur que Shinji s'en fouté , lui ce qu'il l'intéresser c'était de manger mais Naoki...

[Oni]"Enfin bref, conduisais nous à notre table. J'ai réservé, Jigoku."

[Serveuse]"Bien sur. Veuillez me suivre."

Une superbe table en bois massif orné d'une superbe nappe brodé en or nous attendez.

[Oni]"Nous y voila. Je vous rassure le repas saura aussi impressionnant que le reste."

[Patron]"Bonjour monsieur Jigoku."

[Oni]"Bonjour Jertrand. Comment marche les affaires? Bien je présume."

[Jertrand]"Très bien merci. Cela fait si longtemps que je n'ai pas eu la chance d'avoir un Jigoku dans mon établissement."

[Oni]"Vous savez mon père avec le boulot... Mais maintenant que je suis plus âgé, je vous promet de venir plus souvent."

[Jertrand] Merci. Vous avez ramenez des amis?"

[Oni]"C'est mon équipe. Nous partons en mission bientôt alors je l'ai invite pour fêter cela."

[Jertrand]"Très bien très bien. Mais dites moi connaissent ils la traditions?"

[Oni]"A oui, il y a ne tradition dans cet établissement. Avant chaque repas tous les clients sont inviter à danser sur la piste avec qui 'il le veut.

[Jertrand]"Oui, la tradition a été mis en place il y a un siécle. A cette époque la population été vieillissante. Nous sommes le seul établissement à avoir garder cette tradition."

[Oni]"Et la tradition a lieux maintenant. On se retrouve dans quelque minute. Au faite Jertrand, l'une de vos serveuse sera absente pendant quelque minute."

Alors que le gong disant au client de se lever pour se diriger vers la piste de danse, je me précipité vers la jeune et jolie blonde que nous avions croiser à l'entrer.

Bien évidement, tout le monde remarqua la mauvaise humeur de Naoki. Cependant là où Shinji essayait de faire comme si de rien n’était, Oni lui fit une boutade plutôt moqueuse. Chose que l’ancien Genin n’apprécia guère de la part du plus âgé du groupe.

Naoki – Oui je me suis entraîné. Et oui, je sais que nous ne sommes pas en mission.

Il ne comptait pas leur dire un mot de plus. Son entraînement était quelque chose qui devait rester secret car il venait tout bonnement de s’entraîner au Jyuken, le style de combat du clan Hyuga. Il avait hâte d’ailleurs de se battre contre un adversaire pour voir si la voie qu’il avait choisit de suivre était la bonne. Quant à la remarque d’Oni, elle glissa sur lui comme de l’eau.

Oni les avait amené dans un somptueux restaurant. C’était prévisible, le membre des Jigoku ne cessait de vouloir en mettre plein la vue à ses coéquipiers. L’ambiance huppée de la soirée exaspérait déjà le membre caché du clan Hyuga mais lorsqu’une tradition idiote fut évoquée, l’intérêt du jeune garçon fut revigoré. Il n’avait aucun sens de la tradition, il ne les connaissait pas et n’avait pas pour nature de les respecter. Cependant il se forçait, l’étranger qu’il était dans ce pays du feu pensait que respecter les traditions était le meilleur moyen de s’intégrer au village.

A peine Naoki eut le temps d’ingurgiter les actions à mener à bien pour respecter la tradition qu’Oni s’absenta pour faire sa demande à une serveuse. Le garçon de 13 ans regarda rapidement Shinji qui ne semblait pas avoir encore réagit. Raison de plus pour se dépêcher de rentrer en action, pas question de se laisser coiffer au poteau par un gamin de 10 ans. Le jeune Heionkemono jeta un rapide coup d’œil dans la salle et tomba sur une jeune fille BCBG, cheveux noir, kimono blanc brodé de pétales de cerisiers. Cette fille était la personne idéale avec qui s’afficher pour une danse.

Naoki se leva pour se précipiter sur cette jeune fille dont le visage lui était encore inconnu mais quelqu’un le retint brusquement par le poignet. C’était une jeune fille qui devait être plus âgée que Nana mais beaucoup moins bien formé, des cheveux courts, coiffés en pétard bizarrement grisonnants, une tenue plutôt provocante, noire et en cuir, bref un style gothique assumé mais clairement pas en accord avec le lieu. Le garçon se demanda ce qu’elle faisait ici alors qu’elle le traînait sur la piste de danse.

Kimiko – Katairu Kimiko. Toi aussi tu doit suivre cette tradition débile si tu avaler quelque chose ? Franchement, je ne foutrais plus jamais les pieds ici !

Naoki – Je m’appelle… Heionkemono Naoki. Effectivement… je viens d’arriver… mais il faut respecter les traditions.

Le jeune garçon avait du mal à bien parler tellement il était ballotté dans tout les sens. Aucun doute, c’était Kimiko qui menait la danse.

Kimiko – Ouaih, ouaih… Respectons la tradition… tant que j’ai le ventre vide !

Naoki – Katairu-san, s’il vous plaît… vous me faites mal à me tirer comme ça… et à me marcher sur les pieds.

Kimiko – appelle moi Kimi et tutoie moi si tu ne veux pasque je te jette dehors. Non mais quelle chochotte celui-là.

La jambe de la jeune fille percuta celle de sa marionnette humaine qui fit son possible pour contenir le petit cri de douleur qui tentait de s’échapper d’entre ses lèvres. Kimiko feint de s’excuser et elle reprit la danse de plus belle, trimballant Naoki à son gré.

Kimiko – J’aurais mieux fait de prendre ce type, seul au bar. Au moins, c’est un vrai mec lui… Ouaih, j’espère que cette musique s’arrêtera bientôt, j’en ai ma claque là.

La fille habillée en noir parlait sans se soucier du pauvre garçon qu’elle promenait. Cependant, il se découvrait des points avec, lui aussi aimerait bien que tout cela s’arête. Elle lui faisait mal, en le tirant d’un côté puis de l’autre, en lui écrasant les pieds. Le pire c’était qu’il n’était pas sûr qu’elle le fasse exprès, ça ressemblait plutôt à de la maladresse, la maladresse de quelqu’un qui ne sait pas danser.

Naoki – Pourquoi refuses-tu de suivre la tradition ?

Il avait décidé de suivre au pied de la lettre les ordres qu’elle lui avait donnés sur la manière de lui parler.

Kimiko – Pourquoi le devrais-je ? Parce que des vieux cons en ont décidé ainsi il y a de ça plusieurs générations. Grâce à eux je peux bien me prendre la honte à danser comme un pied ou à avoir le ventre qui gargouille comme pas possible. Quel choix ! C’est sûr que ce n’est pas quelqu’un qui sait danser que ça va gêner.

Naoki n’avait jamais vu les traditions de cette manière. Pour lui, les traditions étaient importantes mais c’était aussi un moyen de s’amuser et de prendre du plaisir. Sauf quant on danse avec quelqu’un qui cherche à vous rendre cul-de-jatte.

Naoki – Alors laisse moi mener la danse, comme ça c’est moi qui serais responsable de nos faux pas et qui aurait honte de ne pas savoir danser. Parce que moi, j’aime suivre les traditions, même si je ne suis pas capable de les faire bien. En réalité, je me force, alors laisses moi me forcer pour ça aussi si tu ne le supportes pas toi-même.

Kimiko regarda son compagnon d’une danse les yeux écarquillés. Elle était surprise par ce qu’il venait de dire. Elle regarda en l’air avant d’arrêter de forcer Naoki à suivre ses pas. Et elle lui fit un signe de tête pour qu’il reprenne la cadence.

Kimiko – Ok. Je te laisse faire si tu aimes avoir la honte devant les gens les plus riches de Konoha.

Et Naoki commença à imposer son rythme décaler à sa partenaire. Au début, elle était réticente et elle ne se laissait pas faire, mais petit à petit, elle se plia au pas du jeune garçon, bien qu’il fut pire qu’elle.

[Shinji] * Une tradition ??? Danser ??? Pfff… c’est chiant ça… mais ça peut quand même être marrant *

Shinji faisait quand même assez tache dans le décor, tout le monde était élégamment habillés, même Oni et Naoki, apparemment grandir devait comporter une part de volonté de se faire bien voir par sa communauté, mais ce n’était pour le moment pas le cas de Shinji qui regardait tous ça avec ses yeux de gamin espiègle, amusé par autant de cérémonie et de sérieux dans ce qui n’était pourtant qu’un dîner.
Shinji tourna alors la tête et vit que le dénommé Jertrand, le patron du restaurant semblait vraiment ennuie de la présence du jeune Harrada, et son regard exprimait bien tout le dégout qu’il avait pour le genin, c’était bien parce qu’il était l’invité d’Oni que le restaurateur ne le flanquait pas dehors…

[Shinji] * Héhé…il est tellement dégoûté que j’me demande si il va pas vomir a force de me regarder… Bah, j’penssais pas qu’Oni était autant respecté, le clan Jigoku doit être vraiment important… Si maman me voyait ici elle se dépêcherait de me faire partir pour que je ne lui fasse pas honte… allez autant s’amuser au maximum, ça ne se reproduira pas de si tôt…*

Le gong annonçant le début de la danse retentit, et les couples commencèrent immédiatement à se former, Oni s’élança directement vers une serveuse qu’il avait remarqué depuis son entrée au restaurant, et Naoki après avoir regardé Shinji avec l’air de dire : « Bon ba haut se lancer sinon on va passer pour des idiots » pris la direction d’une belle jeune femme en kimono mais fut arrêté par une sorte de garçon manqué qui le força à danser avec elle…
Evidement Shinji ne put s’empêcher d’exploser de rire intérieurement… Mais pas pour longtemps, parce que du coup il était le seul de l’équipe à ne pas avoir de cavalière…

[Shinji] * Ahhhh… bon faut que j’me bouge sinon les deux autres manqueront pas de me le faire savoir…Tiens la fille en kimono est toujours seule, j’peux toujours tenter ma chance. *

Le jeune Harrada traversa la salle et s’approcha fébrilement de la belle jeune femme, et arrivé près d’elle, il eu la confirmation… c’était un véritable canon !!! Mais encore fallait il qu’elle accepte, Shinji l’interpella avec beaucoup de maladresse :

[Shinji] – Heu… bonjours madame, je m’appelle Shinji et peut être pourrions nous danser ensemble ?

[Belle] – Ah Ah Ah…Non mais tu m’as bien regardé petit… Tu es sal, mal fagoté, et je suis sur que tu as des puces… allez va jouer ailleurs.

[Shinji] – C’est pas vrai…j’ai pas de puces… et puis je danse très bien et …

La femme l’arrêta net, elle n’avait apparament pas envie de perdre du temps avec lui et lui fit comprendre :

[Belle] – Dis moi petit, serais tu capable de subvenir à mes besoins jusqu'à la fin de mes jours et de me couvrir de cadeaux ?? Si non, alors tu ne m’intéresses pas et tu ferais mieux d’aller jouer ailleurs ou je cris au secours en disant que tu essaye de me voler.

Shinji s’éloigna en disant à voie basse mais suffisamment forte pour qu’elle puisse l’entendre :

[Shinji] – Quand on dit que les apparences sont parfois trompeuses, et bien pour elle c’est vrai, elle ressemble à une femme douce et innocente, mais en fait c’est rien qu’une pimbêche coureuse de dote…

La belle lui lança un regard mauvais et s’en retourna vers un homme qui semblait être un ninja de rang supérieur, bien plus intéressant pour elle que le pauvre Shinji…

Enfin bref, apparemment c’était mal partit pour danser mais ce n’était finalement pas très grave, la piste était bombée et plusieurs tables étaient à présent vide sur lesquelles Shinji pouvait bien distinguer les petites bouteilles qui devaient sûrement contenir le fameux élixir que Shinji convoitait : du sake.

[Shinji] * Op ni vu ni connu je m’approche et j’en choppe une…*

Il attrapa une bouteille et s’éclipsa dans un recoin sombre à l’abris du regard des clients et des employés mais tomba nez à nez avec une jeune fille en pleur…

[Shinji] – Excusez moi mademoiselle, je peux vous aidez ?

[Pleurnicheuse] – NON !!! Certainement pas !!! Les hommes ne sont que des goujats et quand tu grandiras tu deviendras comme eux toi aussi !!! Bouhouhou…

Et la jeune fille disparue en sanglots… Décidément Shinji n’avait aucune chance avec les femmes… Mais heureusement il avait son élixir, et vida en trois gorgées la petite bouteille… ; inutile de préciser les effets que peut avoir une bouteille de sake sur un gosse ; A peine quelques secondes passèrent que Shinji sentit ses membres devenir beaucoup plus malléable, et sa vision se troubler…mais étrangement c’était plutot agréable ; en tout cas pour le moment ; il retourna dans la salle de restaurant en titubant et en regardant avec un air joyeux les danseurs sur la piste et arriva près d’Oni :

[Shinji] – C’est…hic…vaiment…sym…hic….sympas…de nous…a…avoir…hic…invité…et…j’dois…hic…te dire…que…ta…copinne…a…hic…l’air…vraiment…sympas…hic…aussi

L’effet d’euphorie commença à laisser la place à une sensation de mal être intense, surtout au niveau du vente, et Oni devrait se méfier pour ses beaux habits…

*Nous n'avons même pas encore commencer le repas qu'il est déjà bourrer. Quel poivrot.*

[Oni]"Nous ne pouvons le laisser comme cela. Désolé mademoiselle mais mon ami passe avant."

Le gamin était allongé au sol, il n'arrivait plus a se tenir debout.

[Oni]"Regarde dans quel état tu es. Heureusement pour toi que je me fous de mon image sinon je t'aurais jeté dehors. Allez je vais t'aider. Il faut que nous trouvions Naoki."

La danse continué, les danseurs s'arrêtaient simplement lorsque je passais à l'heure coté, Shinji dans les bras. Ils avaient tous des réactions du genre: "Mais il put l'alcool" ou encore " pauvre gosse, être entrainé par son frère comme cela..."

Ne prêtant aucune attention au remarque des clients, j'essayais désespérément de trouver Naoki quelque part sur la piste de danse. Alors que je m'apprêtais à penser que celui ci n'avait pas fait l'effort de respecter la tradition, je le vis, en compagnie d'une fille de son age. Celle ci semblait ressembler beaucoup plus à un garçon grâce à ses vêtement mais ses cheveux long et son visage la trahissais.

[Oni]"Naoki!!!!! Viens on a plus le temps de s'amuser. Shin,ji viens de nous foutre dans la merde."

Comme heureux par le fait que je lui demande de quitter sa partenaire, Naoki la salua rapidement et se dépêcha de venir pour contempler le ravage.

[Oni]"Je savais qui l'aimait l'alcool mais au point qu'il en boive en cachette. Enfin bref nous ne pouvons pas le laisser ici dans cet état. Je propose que nous remettions cette petite soirée un autre jour."



Amphi Ninjutsu

Naoki menait la danse. Alors bien sûr, au début, ils se marchaient sur les pieds. Mais petit à petit, leur rythme se synchronisèrent et à défaut de suivre la musique, ils se suivaient l’un l’autre, ça avait au moins le mérite d’épargner leurs pauvres pieds meurtris. Le garçon faisait d’énormes efforts pour ce mettre au même rythme que la musique, conscient que d’autres gens les regardaient en se moquant. Il se frustra et Kimiko, voyant son changement d’attitude, ouvrit la bouche mais il l’interrompit.

Naoki – Je sais que ça n’est pas très catholique mais… Dansons à notre rythme, puisque nous n’arriverons jamais à nous mettre au rythme des autres.

Sa coéquipière était surprise, mais elle parut contente et sourit.

Kimiko – C’est ce que j’allais te dire. Tout est noir et silencieux, plus personne autour de nous. Il n’y a qu’un projecteur qui nous éclaire du dessus, un rond de lumière au sol. Nos pattes sont la musique, le rythme est parfaitement synchronisé.

Naoki ferma les yeux et nia la musique qu’il entendait. Il s’imagina dans ce rond de lumière qu’on lui décrivait, et ils dansaient tout les deux dans le silence. Seul leur pas créait le rythme d’une musique encore silencieuse.

Naoki – Il y a un violon… Un saxophone… et puis aussi une batterie. Et une guitare électrique et une basse. Tu les entends n’est-ce pas ?

Kimiko – Bien sûr… Mais tu as oublié, un instrument à vent, on dirait un piccolo, oui c’est ça j’en suis certaine.

Naoki – Ah oui tu as raison, excuse moi.

Et le couple dansa dans son univers complètement déconnecté. Instinctivement, ils se rapprochèrent pour éviter à tout prix de sortir de leur lumière, de leur musique. Les gens autour d’eux avaient bien comprit qu’ils étaient absent et ils s’écartèrent, indigné du comportement de ces jeunes, de peur de les percuter.

Naoki se sentait apaisé et il ressentait la douceur de Kimiko. Elle-même devait ressentir ses sentiments. Ils étaient proche, autant de corps que d’esprit. L’un comme l’autre, il n’avait jamais ressentit une symbiose aussi forte avec quelqu’un du sexe opposé. Elle, elle était fille unique et on la protégeait comme une perle dans son écrin, mais une perle qui ne sort jamais finit par mourir et perdre son éclat, il fallait qu’elle sorte et soit en contact avec la peau de quelqu’un pour se revigorer.

Lui, il avait sa sœur, Nana, elle avait beau être très gentille, il ne ressentait pas la même chose pour elle que pour la fille de forgeron. Cependant, il n’avait jamais dansé avec elle.Cette simple pensée, cette envie de danser avec quelqu’un d’autre, rien qu’essayer pour comparer à cet instant unique qu’ils vivaient, sembla créée une fausse note, un son qui venait de l’extérieur et qui avait atteint leurs oreilles.

[Oni]Naoki!!!!!

Quelle dissonance désagréable ! Aucun des deux ne le voulait mais leur danse prit fin sur cette dernière note. La vraie musique atteignit à nouveau leurs oreilles et la lumière s’élargit sur toute la salle. Ils étaient encore un peu étourdis, comme si on les avait sortit de force d’un rêve magnifique. Naoki n’était encore pas très éveillé et il ne comprenait pas ce qu’Oni essayait de lui dire. Il voyait juste ses lèvres bougées.

[Oni] - Shinji … foutre dans la merde.

Le temps d’analyser les apparentes élucubrations de son coéquipier et il comprit qu’il fallait prendre congé de sa merveilleuse partenaire d’un soir. Il aurait aimé la revoir mais ils ne faisaient pas partis des mêmes milieux. Elle était une jeune fille de la bourgeoisie et il était un garçon, enfant illégitime. Il était tout en bas de l’échelle, hébergé par son village et un petit salaire.

Il devait donc aller aider Oni, mais il n’en avait absolument pas envie. Le garçon aurait voulut rester plus longtemps avec elle. Il ne reverrait certainement jamais Kimiko et chaque seconde auprès d’elle était une seconde de gagnée. Mais ses coéquipiers comptaient sur lui, ils avaient visiblement besoin de son aide.

Naoki – Eh bien… Je crois que c’est un adieu.

Kimiko – Juste un au revoir, idiot. A moins que tu ne veuille plus me revoir ! Mais je ne te laisserai pas t’échapper, il faut que je te convins qu’il n’y a que les idiots pour faire des choses sans savoir pourquoi. Des idiots comme toi.

Après ces paroles, Naoki avait le sourire aux lèvres. Il était heureux que cette fille l’ait interrompue pour lui voler une danse. Ce qu’il venait de vivre était sûrement le plus beau moment de sa vie. Et de ce souvenir il tomba nez à nez avec Shinji, complètement ivre. Les deux garçons encore valides aidèrent le troisième à sortir. Le plus vieux Genin comprenait parfaitement son camarade, lui-même avait trop bût la veille de son départ pour Konoha. De ce fait, il ne pouvait rien lui reprocher pour cette première fois. Par contre pour la seconde fois il serait intransigeant, comme il le serait pour lui-même.

[Suite de Mission D: Trafic louche]

Voilà, une des plus grosses parties de la mission était terminée, les deus femmes étaient prévenues. Il fallait maintenant aller au centre des missions, mais je ne sais pas si c’est exactement ça le nom, pour aller chercher la paye, important et aussi rendre rapport sur la mission du jour.

Je comprenais pourquoi les ninjas étaient payés pour leurs missions, par contre je ne voyais pas pourquoi moi, je devais recevoir de l’argent. Pour moi, j’avais été ‘réquisitionné’ par un ninja pour mener à bien une mission. C’est Riku qui avait fait le plus important, je n’avais fait que jouer la comédie, et proposer de faire une prévention anti-trafic. Mais je n’étais pas vraiment le décideur de cette mission, même si sur la fin, je me suis un peu imposé. Un peu trop. Peut-être.

Nous sommes donc allés au bureau des missions, pour aller y chercher notre prime. J’y suis resté silencieux. Riku expliquait que nous avions fini une mission de rang C, je ne comprenais rien à ces rangs, mais je compris que la mission était plus dure qu’elle en avait l’air. Et peut-être aurait-elle été plus dure, si les trafiquants ou les femmes savait vraiment se battre, nous aurions été en danger. Mais bon, ça avait été facile, pas de quoi se plaindre.

Nous nous sommes dirigés vers le restaurant. Nous avons discuté sur le chemin, normalement, mais principalement de nourriture. Visiblement, enfin, à ce que j’en pensais, Riku était plutôt porté sur la cuisine, car nous avions jusqu’au centre des missions parlé de ça. Mais sur le chemin du restaurant, je voulais plutôt parler ‘vie d’un ninja’, bien que je n’arrivais pas à introduire mes questions.

Nous sommes arrivés au restaurant, je ne savais pas depuis combien de temps nous marchions. Nous entrâmes, c’était un lieu plein d’odeurs différentes, mais très agréables. Par contre, il était assez bruyant, enfin, à mes oreilles, j’ai été soit dans un hôpital, soit chez moi ces derniers temps, alors il est normal que je me sois habitué au calme. De plus, je souffrais de cécité, ce qui n’arrangeai pas les choses.

Nous nous sommes assis à une table. J’avais quelques questions à poser avant de commander.

[Ehnion] – J’ai quelques questions à te poser sur la vie des ninjas. D’abord combien avons-nous gagné avec cette mission – c’est pour savoir si j’aurais assez pour payer le restaurant – et ensuite, pourquoi ai-je reçu une paye, je ne suis qu’un étudiant.

Je ne savais pas si Riku pourrait répondre à mes questions mais comme j’en avais d’autres, plein d’autres, je décidais de juste lui demander quelque chose de général et d’assez vague.

[Ehnion] – Sinon, parle moi des ninjas. L’Acédémie, les techniques, tout ça, les missions, et tout ce que tu peux me dire.

Après avoir reçu notre paye, les deux garçons s’étaient rendus au restaurant. Ils avaient bien marché et enfin ils pouvaient s’asseoir tranquillement sur des chaises confortables. Les bruits des verres qui s’entrechoquaient, l’odeur délicieuse des différents plats en train de cuire, toutes ces choses mettait Riku à l’aise.

Il remarqua que Ehnion était bizarre, le genin se dit que c’était dû à toute cette agitation. Il avait entendu dire que lorsque l’on perd un sens les autres se développent plus pour compenser. Alors parmi ces odeurs et ces bruits l’étudiant devait subir un calvaire.

*J’espère qu’il s’habituera…*

En attendant que la serveuse arrive, Ehnion posa quelques questions à Riku.

[Riku] – Nous avons gagner 25 ryos, mais ne t’en fais pas ! C’est moi qui t’invite ! Sinon tu as reçut une paye parce que tu as effectué une mission. Les étudiants peuvent remplir des missions de rang D aussi, mais là je te laisse imaginer si tu avais été seul. C’est pourquoi j’ai insisté sur le fait que j’ai vraiment eut besoin de ton aide, et d’ailleurs on a sans doute remplis la mission bien plus efficacement grâce à ton idée de prévention.

Riku regarda si sa réponse convenait à son camarade. Puis Ehnion posa une nouvelle question, bien plus vaste cette fois. Parler des ninjas, de l’académie, des techniques et des missions. Il y en a des choses à dire.

*Bon on y va mais je ne pourrais pas trop l’aider sur le Genjutsu…*

[Riku] – Alors, les ninjas sont les forces militaires d’un village, il y a plusieurs grade : étudiant, comme toi, genin, comme moi, chuunin comme la plupart des prof, jounin, comme beaucoup de senseï à qui on attribue une équipe de trois genin. D’ailleurs moi j’ai une équipe avec un senseï, je te dis que c’est un cas cette femme ! En plus il nous manque un membre, si tu progresse bien peut être que ce sera toi !

Le genin fit une petite pause pour laisser le temps à Ehnion de comprendre. La serveuse arriva et Riku commanda des ramen au miso et des ramen au bœuf. Une fois que l’étudiant eut commandé aussi, il allait reprendre, cependant une question idiote lui traversa la tête.

*Mince le pauvre il peux même pas mater le c.. de la serveuse, comment il supporte çà ?*

[Riku] – Bon je reprends, après les équipes et autres ninja doivent remplir des missions pour le village. Histoire de réputation et d’argent…bref ça c’est nul. Alors les missions sont de plusieurs rang, D,C,B,A et je crois même que y’en a des S ! Mais ça doit être super dur !

Riku profita d’un instant pour manger ses ramen au miso et boire un peu d’eau. Il sourit à Ehnion, même si celui-ci ne pouvait le voir le genin était sûr qu’il pouvait le sentir.

[Riku] – Après, l’académie sert à t’apprendre toute la théorie de la voie du ninja et aussi pas mal de techniques. Bon… les techniques c’est compliqué ! Y’à des gens qui ont des clans et ben eux ils ont des techniques à eux alors j’peux pas trop te dire. Après sinon, chacun est préfère un domaine où un autre. Il y a le Ninjutsu des techniques élémentaire , comme moi, le Taïjutsu pour ceux qui aiment le corp à corp comme Sabi l’autre membre de mon équipe, le Genjutsu pour ceux qui utilisent leur esprit. Après y’a aussi des ninja médecins comme ma copi… voisine, ben euh il soignent et aussi jouent sur les points faibles du corps.

Riku s’arrêta à nouveau pour laisser du temps à Ehnion. Tout ce qu’il disait c’était en raccourci mais bon il le reverrait dans ses premiers jours d’académie. Le genin dévora ses ramen au bœuf qui commençaient à refroidir.

[Riku] – Et après y’a du ninjutsu non élémentaire et de combat. Ça c’est pour compléter tes talents et crois moi ça peut être super utile.

Le genin aux cheveux blanc avait beaucoup parlé, bien plus qu’a l’habitude. Cependant il avait lui aussi des choses à dire. Mais il attendrai qu’Ehnion soit satisfait de ses réponses.

*S'il devient fort, faudra que je le présente à Ginko-senseï, il serait un atout pour notre équipe... et peut être un bon leader au cas où on ne serait que tous les trois.*

Riku avait commencé à répondre à mes questions quand la serveuse arriva. J’ai commandé un ramen au miso, ça qui me suffisait, je n’avais jamais été un gros mangeur. Les réponses de Riku étaient aussi générales que mes questions et il y répondait suffisamment vite, ce qui a fait que je ne pouvais lui dire que je voulais payer le restaurant.

Pendant la tirade de Riku, je sentais qu’il était heureux de répondre à mes questions. L’atmosphère était un peu différente, moins tendue que pendant la mission, ce qui, en soi, était tout fait normal. Au fil de la conversation, je compris que sur le Genjutsu, il ne pourrait pas m’aider, ce qui, dans l’absolu, n’était pas grave, car il y avait l’Académie.

Je compris aussi que les ninjas acceptés se réunissaient, en équipe, comment se faisait-il qu’il était seul pour cette mission. Et est-ce que les missions de rang D étaient aussi à résoudre en équipe parfois. Pleins de questions trottaient dans ma tête et je savais que j’aurais le temps de les poser. Maintenant.

[Ehnion] – Merci pour tes réponses, mais je voudrais juste savoir, si vous êtes en équipe, pourquoi t’es-tu retrouvé seul lors de cette mission. Et dans ce cas, est-ce que des missions de rang D doivent être résolues en équipe, ce qui signifierait que même au sein dans différentes groupes de missions, D, C, B ou A, il y a des missions de difficultés différentes.

Je fis une pause, et en profitai pour manger un peu de mes ramen au miso. Je n’avais aucune difficulté malgré son problème de cécité à manger, je m’étais entraîné très tôt à ça. Par contre, j’étais quasiment sûr d’avoir trop de ramen. Je ne savais pas si je pourrais finir. Je bus une gorgée d’eau, après avoir, assez délicatement, cherché mon verre pour éviter qu’il ne se renverse.

[Ehnion] – Et sinon, à l’Académie, comment on y apprend les techniques ? Y’a-t-il un endroit spécifique pour s’entraîner dans le village ? Ah, et comment on monte en grade ?

J’avais posé toutes mes questions, je ne cherchais pas à en poser plus. Pour le reste, soit je n’en connaissais rien, pas assez pour poser des questions, soit je pensais que pourrais avoir les réponses plus tard dans ma carrière de ninja, même assez tôt à l’Académie.

Riku avait fini ses deux bols de ramen, ça pouvait paraître énorme pour un garçon comme lui mais il grandissait de plus en plus vite alors il fallait bien trouver l’énergie quelque part. Il se sentait bien une fois le ventre remplis.

Son camarade le remercia pour les réponses et continua à en poser de nouvelles. Le genin ne trouvait pas ça ennuyant, lui aussi étant passé par là il se disait que ce n’était qu’un juste rééquilibrage des choses.

[Riku] – Ah ! C’est une très bonne question ça, en fait on est pas obligé de remplir les missions en équipes. C’est juste plus simple quand on est plus nombreux. En fait on peut remplir des missions de rang D et C quand on est genin, on peut le faire seul où à plusieurs. Tu vois les missions de rang D sont en général très simple donc souvent on le fait seul pour pouvoir en faire plus, mais comme aujourd’hui être deux ou trois n’aurait pas été de trop.

Riku fit une petite pause pour lui faire comprendre que le travail d’équipe porte plus de fruits qu’en solo. Mais ça l’étudiant devait s’en douter donc le genin reprit.

[Riku] – Et on peut dire qu’il y a des missions plus ou moins dures dans un même rang, en fait ça il faut le deviner à l’intitulé de la mission et à sa description. Imagine : Mission de rang B. Objectif garde du corps. Et autre : Mission rang B. Objectif faire en sorte que la fille du Daimyo épouse untel. Tu vois ce sont des missions difficiles mais l’une est plus dangereuse que l’autre.

Riku espérait que son explication était claire, bon les rangs et les missions avaient été pris au hasard mais cela montrait bien la différence de l’objectif. Le genin remarqua qu’ Ehnion ne touchait plus à ses ramen.

*Ce serait pas raisonnable en plus j’ai plus trop faim.*

L’étudiant le sortit de ses pensées avec de nouvelles questions. Cela lui rapella encore une fois son propre vécu. C’était des souvenirs qui évoquaient en lui des sentiments opposés, le plaisir de la découverte d’une nouvelle vie et la tristesse de la perte de sa mère… Riku pris sans le vouloir un air triste à cette pensée.

*Qu’est ce que je ferais quand je t’aurais retrouvé…Je ne sais même pas si tu mérites de mourir par ma main. Le destin me le dira, n’est ce pas Sadame ?*

Le genin repris son air joyeux, le temps n’était pas aux remémorations mélancoliques. Heureusement, étant aveugle Ehnion ne put pas le voir donc Riku répondit.

[Riku] – Alors à l’académie tu suivras des cours orientés vers le type de nindo que tu veux suivre, et tu apprendras la théorie des techniques et parfois tu les travailleras en cours aussi. Sinon pour t’entraîner après, y’a la forêt ! ça c’est vraiment cool, souvent chacun à son petit coin à lui pour travailler ses secrets… mais bon on peut aussi s’entraîner à plusieurs on progresse toujours plus vite.

Riku se souvint de ses entraînement solitaire pour travailler ses techniques Doton et aussi ses entraînement avec Shinji et Yosuke ainsi que le combat promis à Naoki lorsqu’il rentrerait de mission.

[Riku] – Et pour les passages de grades, ben… faut être bon en cours peut être faire quelques missions de rang D mais c’est pas obligé. Enfin ça c’est pour devenir genin, et si tu veux je pourrai t’aider à t’entraîner pour que tu progresses plus vite. Il nous manque toujours un troisième genin dans l’équipe. Après pour passer chuunin il y à un examen sous forme de tournoi ! L’année dernière ça s’est passé à Kumo je crois, et oui c’est dans des pays différent et ça doit être trop cool.

Voilà, il avait répondu à ses questions et il était une fois de plus partit dans une longue conversation sur l’entraînement en vue du Chuunin Exam, mais bon il venait juste de passer genin alors il avait le temps de progresser.

[Riku] – Si tu fini pas tes ramen je veux bien le faire pour toi…

Finalement Ehnion décida de finir ses ramen et le genin ne s'en offusqua pas. De toute façon c'était juste pour ne pas les gâcher. Après quelques instants, l'étudiant décida de payer et de partir, Riku le laissa donc faire en penssant que la prochaine fois ce serait lui qui payerai. Il se leva aussi et prit la direction de la sortie. Chacun parit dans une direction, laissant l'autre continuer sa journée.

*Peut être que je devrais aller parler à Kaori...*

[HRP très sympa d'avoir joué avec toi ^^]

Les réponses de Riku étaient claires et précises, cependant, je sentais que c’était sur le terrain que j’en apprendrais plus sur le sujet. Je ne touchais plus à mon ramen, tellement intéressé par l’évolution de la conversation avec Riku et ce qu’il me donnait comme réponse. Je restais silencieux et pensif.

Je m’étais habitué au bruit et aux odeurs, qui bien qu’agréables étaient parfois dérangeante par leur trop grand nombre. Mais, je ne pouvais rester trop longtemps dans cet endroit.

A mes questions sur l’Académie et les grades, les réponses étaient très satisfaisantes, j’avais ce que je voulais avoir. Comment était organisée l’Académie et les cours. En gros on avait le choix entre quatre types de séries, Taijutsu, Ninjutsu, Genjutsu et Eisei, la Médecine. Ensuite il y avait des vois plus générique. Selon Riku, certaines personnes avaient des techniques personnelles ou propres à leur clan. Il y avait donc des clans au sein des villages.

Visiblement pour passer Gennin, c’était assez simple, il fallait faire des missions comme celle qu’on avait faite, mais plus ou moins dures. Il fallait aussi apprendre quelques techniques, de base sûrement. Le passage à Chunnin était visiblement plus compliqué, mais je n’en étais pas encore là. Riku, quant à lui, si.

Riku avait donc fini de répondre à mes questions et me fit remarquer que j’avais encore du ramen. Ca m’était complètement sorti de l’esprit. Je ne savais pas si j’avais encore faim, mais je voulais éviter d’avoir à remanger.

[Ehnion] – Je crois que je vais finir de manger, sinon je vais avoir fin en rentrant chez moi. Désolé.

Je repris mes baguettes, je me souvenais où je les avais posées ainsi que mon ramen. Assez rapidement, je finissais de le manger. Je n’étais peut-être pas pressé mais la journée que devait juste être un aller-retour Maison-Académie-Maison s’était transformée en une implication à une mission, ma première mission, dans un de premiers jours de validité. Il était donc temps de rentrer. Je pris ma paye et la déposais sur la table.

[Ehnion] – Ca devrait suffire pour trois ramen, non ? Avec un bon pourboire en plus. Je me sens un peu fatigué. Je vais y aller. On se verra peut-être dans la forêt, ou à l’Académie. Peut-être lors d’une mission.

Je me suis levé, et dirigeais vers la sortie. Je me souvenais de l’emplacement des tables. J’avais laissé l’argent sur la table, toute ma paye, mais à vrai dire, cette journée fut très enrichissante sur le point de vue des connaissances sur le monde ninja.

J’ai été obligé de demande plusieurs fois mon chemin pour rentrer chez moi. Dur, dur.

Naoki: +20 XP RP
Riku: +14 XP RP
Shinji: +14 XP RP
Oni: +12 XP RP
Ehnion : +12 XP RP

[Yosuke/Yoshi Vs Yume ]

Shirohime marchait en tête, en air radieux traversait son visage. Chaque passant avait le droit à son lot de grand sourire et tout le monde semblait apprécier la bonne humeur qui émanait de la jeune en une puissante aura. Naoki était plus noir, il suivait dans l’ombre, regardant sa compagne avec un air suspect. Il ne tenait pas à ce que l’oiseau s’envole une nouvelle fois, l’attraper était bien trop difficile.

La jeune, accompagnée de ses trois chats, rentra dans un salon de thé, le coin idéal pour bavarder entre fille. Seulement Naoki n’était pas une amie de Shirohime et il ne tenait pas plus à passer pour son chevalier servant en l’accompagnant dans ce genre d’endroit. Bien sûr, les animaux de compagnies furent rapidement éconduits vers la sortie mais la mystérieuse propriétaire ne se démonta pas. Le Genin s’assit en face d’elle et ils prirent commande. Shirohime semblait complètement décontractée, décrédibilisant l’importance qu’avait ce face à face pour le garçon.

Naoki – On n’est pas là en amoureux. Je veux savoir pourquoi tu m’espionnais, pourquoi m’avoir demandé de garder tes chats, pourquoi tu semble beaucoup plus vieille que la dernière fois, et tout le reste.

Shirohime – Ouh là du calme, pas tous en même temps, les femmes et les enfants d’abord. Je te dirai tout ce que tu veux savoir, bien que je n’en avais pas promit tant à ta copine effrayante.

Alors que la jeune fille s’amusait beaucoup, Naoki s’énervait et haussait le ton. L’ambiance du lieu n’étant pas vraiment celle d’un marché ou de la criée du port, le Genin s’efforça de se calmer, reprenant un volume sonore plus approprié à une conversation discrète de cette envergure.

Naoki – Qui es-tu vraiment ?

Shirohime – C’est ce qui est bien avec ce genre d’endroit. Personne n’ose se montrer trop bruyant de peur de se montrer impoli, c’est un peu comme les cimetières, les hôpitaux, les couloirs d’une académie pendant des examens…

Naoki – Ou lorsqu’une personne influente fait un discours, les expositions d’arts, ou lors d’une représentation artistique. Mais sinon tu es ?

Shirohime – Tout ce que je peux te dire sur mon identité c’est que je m’appelle… Shirohime, enfin ce n’est pas mon vrai nom, ça fais tellement longtemps qu’on ne m’a pas appelé par mon vrai nom que je crois que je l’ai oublié.

Naoki – Ne te fous pas de ma gueule, tout ça je le sais.

Shirohime – Ce n’est pas vrai, je t’ai déjà dit tellement de choses que ça suffit pour nous mettre en danger tout les deux.

Elle était enfin devenue sérieuse. Naoki ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire mais son changement d’attitude parvint à le convaincre qu’elle ne mentait pas.

Naoki – Quel est ton nom ?

Shirohime – Je ne peux pas te le dire.

Naoki – Quel âge à tu réellement ?

Shirohime – Je ne peux pas te le dire.

Naoki – À quoi travailles-tu ?

Shirohime – Je ne peux pas te le dire.

Naoki – Alors ce n’était pas la peine de me dire que tu me diras tout ce que je veux savoir.

Shirohime – J’ai dis ça moi ? J’ai du oublier de préciser que je le ferrai dans la mesure où je pouvais te le dire.

Naoki – Que peux-tu me dire ?

Shirohime – Très bien, si tu avais commencé par là, ça aurait été beaucoup plus vite.

Elle savait très bien joué avec les nerfs du jeune garçon. Naoki était forcé de se contenir pour ne pas hurler un peu plus fort à chaque qu’elle refusait de lui répondre ; Shirohime était suffisamment rusée pour entraîne les gens sur la voie qu’elle avait choisit et elle manipulait d’autant mieux son interlocuteur que c’était une fille. C’est bien connu que les filles sont particulièrement douées pour être agaçante pour un jeune garçon trop impatient de connaître la vérité. Shirohime avait ses secrets, c’était son pouvoir, avec ça, elle pouvait balader n’importe quel garçon, simplement en faisant miroiter quelques réponses à ses yeux.

Shirohime – Alors pour résumer, je ne peux pas te dire qui je suis, ni ce que je fais et je ne souhaite pas te parler de la plupart de tout ce qui reste. Mais au fait, moi aussi j’ai des questions à te poser. Si tu m’explique pourquoi tu cache la vraie couleur de tes yeux, je te dirai comment j’ai fait pour le savoir.

Naoki – Je n’aime pas la couleur naturelle de mes yeux.

Shirohime – Ah mince, c’était si simple que ça ! Bon à mon tour, Kuroichi, Aoni et Akasan sont de la même portée. Alors tu vois bien que moi aussi je suis capable de dire des choses sans grand intérêt.

Naoki était complètement déstabilisé face à son interlocutrice. Elle n’était pas très sérieuse et se moquait ouvertement du pauvre Genin sans défense en lui racontant des choses inutile mais à chaque fois qu’il faisait de même, elle montrait son vraie visage et fermait le dialogue. C’est elle qui avait les rênes et le garçon comprit qu’il devait obligatoirement coopérer s’il voulait lui-même en savoir plus.

Naoki – Je ne veux pas que les gens d’ici connaissent la vraie nature de mes yeux.

Shirohime – C’est sûr que ça ne doit pas être simple de cacher ses origines lorsqu’on fait partit du clan Hyuga.

Depuis le début elle le savait, mais elle l’avait tout de même forcé à le dire. C’était presque humiliant pour lui, on lui arrachait des secrets comme on arrache les ongles d’une main, et puis on les jette sans y prêter aucun intérêt.

Shirohime – Eh bien c’est à moi. Je suis en permanence liée avec mes chats grâce à mon chakra. Ca me permet de savoir exactement où ils sont mais surtout de voir tout ce qu’ils voient, sentir tout ce qu’ils sentent, goûter tout ce qu’ils mangent… A ce propos, ça serait pas mal si tu leur donnais de la nourriture de meilleure qualité, on n’est pas des bêtes ! Quoi qu’il soit, ils me permettent d’obtenir des informations plus facilement mais ils gardent leur libre arbitre, je ne peux pas les forcer à faire quoi que se soit.

Le garçon restait dubitatif devant cette révélation de choc. Il avait remarqué le comportement étrange des trois chats, mais jamais il ne c’était attendu à apprendre qu’il hébergeait trois caméras de surveillance sur pattes.

Naoki – Pas possible…

Shirohime – Ben si. Même qu’Akasan nous attend toujours derrière la porte alors se serait gentil de ne pas le faire patienter trop longtemps alors allons-y.

Le jeune couple se leva alors pour sortir du salon de thé. Naoki ne put que constater que le chat les attendait bel et bien à l’endroit précédemment indiqué.

Shirohime – Il est temps pour moi de prendre congé. C’est vrai que j’ai put t’espionner facilement grâce aux chats mais il faut parfois que je me déplace moi-même.

Naoki – Attend ! Pourquoi moi ?

Shirohime – Eh bien, même si je dois avouer que je t’ai rencontré complètement par hasard. Tu aurais du te douter que tu finirais par attirer l’attention en portant un nom si peu commun mais si célèbre. A te promener comme ça dans Konoha, tu a réussit à réussit à réveiller de vielles légendes que j’avais oublié.

La jeune fille disparut en une fraction de seconde, même pas le temps de se dire au revoir. Naoki restait pensif. Ne sachant plus quoi penser, il eut besoin de l’aide d’Akasan pour lui faire reprendre conscience de l’espace et du temps pour qu’il se décide à rentrer chez lui.

[ Appartement de Naoki]

Fraichement arrivé au village de Konoha Kenji se rendit compte que depuis son départ de Nogosike il n’avait pas encore eu un seul repas digne de ce nom. Son voyage était fait de simple panier repas quelques fois avarié. Son ventre sonnait creux, bientôt il ne pourrait plus réfléchir avec assez de lucidité à cause de ce manque de bonne nourriture.
Tout en marchant dans les rues de Konoha il pensait à un bon bol de ramen.

*Hum… un bol de ramen. Bien chaud pour une fois*

Mais Kenji se rendit vite à l’évidence. Il ne connaissait aucun restaurant. Enfin plutôt il ne savait pas quel restaurant choisir.
Les yeux dans le vague, les cheveux au vent, Kenji vagabondait…
Il finit par arriver à l’auberge de la « Flamme de l’Est ». Il trouvait ce nom sympathique mais sans plus. La faim lui faisait aimer tout le monde.
Il laissa sa main glisser sur la poignée de la porte faite de bois de chêne. Cette porte avait l’air robuste en cas d’attaque du village, mais son touché révélé qu’elle était aussi très douce.

*Les artisans de ce village font du travail de qualité*
*Le village de la feuille porte bien son nom*

Kenji passa le portique d’entrée, il fit une moue de la tête pour balancer ses cheveux en arrière, en espérant que les quelques filles du restaurant le remarque. Sans espoir...
Le restaurant était vide, à l’excepté d’un jeune homme d’à peu près le même âge que lui. Il était penché sur un verre de saké, d’un air pensif.
Il avait des cheveux d’un blanc cendré, mi-long. Un Katana était déposé sur un siège prêt de lui.

*Un ninja de Konoha ! Il possède le fameux bandeau*
*Converser avec lui peut être bénéfique*

Kenji décida d’aller s’assoir prêt de lui en espérant se faire des relations.
Le maitre des lieux était un grand homme assez fin pour un cuisinier. Il arborait sa belle toque blanche avec fierté.

Kenji : Excusez moi ? Serveur ? Vous avez une boisson typique du village ?

Serveur : Ah un ‘tit nouveau. Elle est ‘ustement oune préparation. Je vous sers un saké ? Cela vous fera patientez.

Kenji : Hum… pourquoi pas. Avec le plat du jour.Merci.

Serveur : C’est parti !

Le Serveur disparu derrière le comptoir. Kenji se retourna verre son voisin.

Kenji : Bonjour, puis-je vous offrir une boisson ?

___

La semaine d’entraînement avait été rude, les efforts aux rendez vous avaient épuisé le genin. Cependant tout ceci n’avait pas été inutile, et malgré sa provocation envers un jounin, lequel avait finalement trouvé le garçon prometteur, Riku était plutôt content.

Il avait décidé de se payer un bon restaurant pour se récompenser de ses efforts. Ses pensées se tournèrent un instant vers Kaori, son ex-voisine et presque petite amie, avec qui il avait rompu tout liens. Il devait l’oublier mais la cicatrice resterait dans son cœur.

*Ça fait plus d’une semaine…faut que je passe à autre chose…*

Il était entré sans prêter attention aux clients déjà présents, il était tellement fatigué qu’il ne désirait même pas regarder. Ses pensées voyagèrent alors vers ces shinobis avec qui il aurait pu partagé ce repas s’il avait fait l’effort de les contacter, mais bon son épuisement lui avait ôté l’envie de se montrer dans un tel état.

*Hum…Sabi…ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Nous n’avons pas eu d’autre convocation, je devrai peut être aller le voir…mais demain alors…*

La serveuse passa à la table où il venait juste de s’asseoir sans même avoir le temps de souffler. C’est à ce moment en levant la tête qu’il se rendit compte qu’il n’y avait vraiment pas beaucoup de monde, elle devait donc prendre les devant avant que la foule arrive, cette charmante demoiselle à peine plus âgée que lui.

*Elle est plutôt mignonne…*

[Serveuse] – Vous prendrez quoi ?

Riku n’avait pas eu le temps de se décider, il demanda donc un verre de sake avant qu’on lui serve deux bols de ramen, un au miso et un au bœuf comme d’habitude. Lorsque la serveuse prit le chemin des cuisines il fixa le bas de son dos inconsciemment, puis se rendant compte de ce qu’il faisait il détourna vivement son regard.

Un instant plus tard la jeune fille lui apporta son sake en lui demandant de patienter pour le repas. Riku la remercia gentiment et bu une gorgée, doucement il sentit son corps se détendre, au fur et à mesure que les gorgées descendaient. Il ôta Sadame de son dos pour le poser avec respect sur le siège à côté.

La porte d’entrée s’ouvrit et un garçon quelconque entra, après un léger coup d’œil, Riku se replongea dans ses pensées plus que dans la boisson. Songeant à cette nouvelle technique qu’il venait d’apprendre, de rang A, extrêmement puissante, le rasengan.

*Ça me fait penser que je n’ai pas beaucoup progressé en ninjutsu élémentaire depuis que Goroshi est passé...J’espère le revoir un jour…et parcourir les rues d’Iwa, pour comprendre…*

Riku sentit le regard posé sur lui mais n’y prêta aucune attention, étant presque le seul dans le restaurant, le nouvel arrivant avait le droit de le regarder. Il s’assit d’ailleurs pas trop loin, un bref souvenir d’une discussion avec sa mère lui revint en mémoire.

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[Riku] - Maman, pourquoi les gens quand ils sont seuls et séparés cherchent à se rapprocher ?

[Kaoru] – Ha ? Tu as remarqué toi aussi ? Je pense que les liens qui se créent entre les gens les rendent plus fort, savoir que l’on n’est pas seul donne du courage. Savoir que l’on a un ami donne de la joie et de la force.

[Riku] – Alors si on a plein d’amis on est très fort ?

[Kaoru] – Si tu as plein d’amis tu auras beaucoup de gens a protéger mais ils te donnerons la force et le courage de le faire…

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Ce souvenir l’avait empêché d’entendre la commande du garçon aux cheveux bruns. Il remarqua juste que l’autre avait eut droit à un serveur et pas à la jolie demoiselle, tant pis pour lui. Lentement, Riku sentait son corps se relaxer et il luttait presque pour ne pas s’endormir.

Soudain, une voix retentit à ses oreilles, elle paraissait lointaine résonnant tel l’écho dans une montagne. En effet ces mots n’avaient rencontré que le vide dans son esprit endormi, Riku leva la tête doucement.

[Riku] – Hein ?...

Il capta seulement maintenant le sens des mots qui voyageaient dans sa tête.

[Riku] – Ah euh… ouais avec plaisir…

Il venait de se réveiller et en avait oublié la politesse, le bonjour et le nom viendrait plus tard, quand les bras de Morphée l’auraient entièrement laissé partir.

Kenji était tout simplement heureux. Depuis son arrivée au village il n’avait que très peu rencontré de ninja. Mise à part pour remplir de la paperasse. Ces ninjas fonctionnaires qui ont peur de la lumière.
Kenji actionna la sonnette pour rappeler le serveur.

Kenji : Je m’appelle Kenji Geneki. Mais Kenji suffira. Je viens d’un petit village par delà le désert de Suna : Nogosike. Je ne pense pas que vous connaissiez.
Désolé mais je n’ai pas retenu votre nom ?

A ce moment la le serveur arriva. Mais il avait un air déçu. Une déception compréhensible. Comment pouvais-t-il faire un bon chiffre d’affaire avec seulement deux clients. L’établissement n’était pas laid, bien au contraire le bois qui forgé les tables était magnifique. Les tabourets avait étaient recouvert d’un drap de velours assez épais qui donner un confort plus que satisfaisant. Sur les murs de magnifiques toiles représentant la forêt de Konoha étaient dressé. Le vert pur des forêts se marier aisément avec les bois d’être du restaurant.

*Ne parle pas trop de toi on va te prendre pour un vantard*
*Reste calme c’est un ninja comme un autre*

Mais Kenji n’y pouvait rien, la solitude était sa hantise. Il voulait briser cette malédiction coute que coute.

Serveur : Vous m’avez appelé ? Désolé mais votre plat n’est pas encore prêt.

Kenji : Oui, oui, je voudrais juste deux sakés s’il vous plait.

Kenji se retourna vers son voisin pour continuer la conversation.

Kenji: Vous êtes d'ici ?

L'exitation avait prit le dessus. Kenji était avide de tout savoir sur son voisin, son nouveau village, et comment étaient les ninjas de ce pays.
Il esperait progresser vite, mais surtout bien.

Le garçon sympathique qui avait proposé un verre à Riku se nommait Kenji, il venait d’un peu plus loin que Suna. C’est informations entraînèrent immédiatement une multitude de questions malgré la fatigue due à l’entraînement. Pourquoi était-il venu, sans doute pour devenir ninja mais quelles pouvaient être ses autres motivations ça le genin n’en avait aucune idée.

La conversation l’avait tiré de sa torpeur et de sa somnolence indécente. Tant mieux il pourrait parler et se faire un nouvel ami peut être. Il se souvint alors que le garçon lui avait demandé son nom et il allait accéder à sa requête immédiatement.

[Riku] – Oh oui désolé je ne t’ai pas donné mon nom, c’est Riku.

Affichant un sourire agréable pour se faire pardonner de cet oubli, le genin alait continuer à discuter quand l’arrivée du serveur l’interrompit. Il avait la mine déconfite, pas besoin de rappeler pourquoi. Kenji pris commande tandis que Riku finissait son verre d’un trait.

*J’aurais préféré la petite serveuse…*

Riku nota un léger stress chez son interlocuteur, pourquoi ça il ne le savait pas mais bon rester normal lui permettrait peut être de se sentir plus à l’aise. Le garçon reprit le dialogue en demandant si Riku était d’ici. Il se demanda si depuis le temps qu’il était ici ça se voyait encore qu’il venait d’Iwa, du moins d’un pays étranger.

[Riku] – En fait non, je suis originaire d’Iwa mais ça fait plusieurs mois que je vis ici à Konoha.

Pour ne pas manquer de respect et patienter avant l’arrivée des ramens, le genin enchaîna sur des questions diverses. Le garçon semblait intrigué et excité.

[Riku] – Et toi tu es venu devenir ninja c’est ça ? Si oui quelle serait ton nindo ? et quels types de jutsu voudrais tu apprendre ?

*Riku, alors il s’appelle Riku*

Kenji était heureux de la tournure des événements. Ce ninja lui paraissait fort sympathique. Il venait tu village d’Iwa. Grâce à sa mère Kenji, savait que ce village n’était plus que l’ombre d’un passé lointain. Riku en était originaire. Une chose rare.

*Je croyais que les habitants étaient tous mort*

Mais Kenji eu peur que le sujet fâche, ou entraine une trop vive émotion pour son voisin. Il s’abstint donc de s’étendre sur le sujet.
Au fur est à mesure que la discutions avançait Kenji se détendit peu à peu et remarqua que les gens ne changeaient pas beaucoup d’un village à un autre.

Kenji : Je veux être ninja et je suis venu ici pour pouvoir accomplir ma formation. J’aimerais retourner dans mon village natal plus tard. Il a été mit à feu et à sang par un prince trop cupide. Je veux y retourner et donner une sépulture valable au villageois ainsi que retrouver un objet qui m’ai précieux.

*Je ne vais pas lui parler de l’épée, un peu trop personnel pour une première fois*

Cette fois si une serveuse arriva, elle était plutôt belle et Kenji pensa revenir un autre jour pour mieux la connaitre. Elle déposa avec souplesse trois bols de ramen. Riku en avait prit deux. Mais Kenji ne s’en préoccupa que très peu. Le physique de la serveuse l’envouté. Ses longs cheveux se balancèrent sur ses épaules fine. Elle fit la même moue que Kenji lors de son entrée dans le Restaurant.

*Un signe ?! Passes tu verras plus tard*

Kenji : Mon seul mot d’ordre est volonté. La volonté de réussir, de s’accrocher et d’être reconnu.
Je suis plutôt spécialisé dans les techniques de la terre, je maitrise d’ailleurs le Doton. Mon village, Nogosike était principalement basé sur une carrière c’est pour cela. Mais je suis ouvert à toute nouvelle technique de Konoha, j’ai cru comprendre qu’ici le feu dominait.

Kenji attaqua son bol de ramen, il était maintenant fatigué, il espérait que la conversation ne dure pas trop tard ce soir.

Kenji : Mais je vous retourne les questions ? Votre épée est très bien entretenue. Où l’avez-vous obtenue ?

Kenji raconta les raisons de sa venue à Konoha, comme beaucoup il voulait devenir ninja. Son but était de retourner dans son village natal apparemment sous le joug d’un tyran pour enterrer les morts et sans doute se venger et rendre la liberté aux habitants. Un objet précieux, cela n’avait pas beaucoup de sens aux yeux de Riku car chacun attribue de la valeur aux objets selon ses propres critères.

La petite demoiselle arriva avec la nourriture, Riku était content car son ventre commençait à se manifester bruyamment. Dès qu’elle eut posé les bols, le genin affamé entama celui au miso. Tandis que Kenji semblait obnubilé par la même chose que le genin lors du premier passage de la serveuse, il mangea les trois quart de son bol.

Pour tirer Kenji de ses rêveries il lui dit que si il avait besoin d’un coup de main lorsqu’il retournerai au village il trouverait certainement des volontaires dans Konoha. Mais apparemment avec la bouche pleine et les oreilles de Kenji pas réellement réceptive il ne du pas l’entendre, tant pis. Il mima une toux.

[Riku] – Ahem…

Le garçon délaissa les courbes féminines et repris immédiatement la parole, il parlait de son nindo. La volonté et le désir d’être reconnu, rien de très innovant mais tout à fait louable. Le genin ne parla pas de son nindo, d’une part il était trop fatigué et d’une autre il pensait que beaucoup de gens ne comprendraient pas.

*Ce n’est pas une tare que de vouloir rester dans l’ombre, d’aider les autres à progresser. Même si j’ai mes buts personnels je veux surtout que mes camarades brillent et soient reconnus…*

Lorsque Kenji parla de sa spécialisation dans les techniques Doton en raison de son environnement d’enfance, Riku songea à pratiquer avec lui lors de certains entraînements, il lui proposerait tout à l’heure sans doutes.

[Riku] – Oui ici le feu est beaucoup utilisé… Etrangement je pratique moi aussi les techniques Doton mais c’est difficile de trouver des maîtres ici, on pourras se serrer les coudes et s’entraîner ensemble si tu veux. Mais pas tout de suite je suis…surchargé.

Le garçon entama lui aussi son repas, Riku en profita pour finir son premier bol et attaquer le second. Il mangea bien plus vite que Kenji, ils eurent fini en même temps et il parla du Katana de Riku. Le genin commençait à sentir la fatigue, il allait couper court poliment en proposant une rencontre prochaine au garçon.

*L’entraînement m’a trop crevé…désolé Kenji…*

[Riku] – Sadame ? Je l’ai eu à l’armurerie de Konoha, un endroit que je te conseille si tu désires devenir un shinobi. Par contre je suis désolé mais je sors d’un exercice intensif qui m’a épuisé. Merci beaucoup pour le verre, la prochaine fois c’est moi qui invite.

Le genin aux cheveux blanc se leva et posa l’addition pour son repas. Ayant l’habitude il savait combien coûtait son repas. Il se dirigea vers les portes laissant Kenji seul, pas très poli mais il se ferai pardonner plus tard, là il devait aller dormir ou il tomberait bientôt.

[Riku] – T’inquiète, je te trouverais pour qu’on s’entraîne ensemble. Bonne chance pour l’académie…

Il passa la porte du restaurant et se dirigea vers chez lui, sans aucun détour ni efforts superflu. Encore quelques pas et il serait dans son lit, un lit douillet, ou il pourrait dormir longtemps.

Un fois le guénin partit, Kenji se sentit fatigué, mais pas n’importe quelle fatigue. La fatigue d’avoir passé une bonne journée. Chose que Kenji n’avait plus éprouvé depuis fort longtemps. Cette soirée avait été riche en événement. Un nouvel ami qui pratique lui aussi l’art de la terre et la rencontre d’une serveuse au courbe qui faisait rêver le jeune homme du haut de ses 15 années.
Il paya le repas de la soirée, cet argent il le tenait de sa famille, étant morte elle n’en avait plus besoin.

*Pour le moment je n’ai pas à me soucier des problèmes d’argent*
*J’ai trouvé un petit appart’ à loué*

Kenji avait finalement mit un pied ferme dans le village. Ca nouvelle vie avait bien commencé. Du moins il ne voyait pas comment cela pouvais être pire.
Il devait faire confiance à Riku pour le recontacter.

*Je ne lui ai pas demandé où il habitait…*

Mais le doton avait l’air d’être assez rare dans ce village, Kenji avait donc confiance en Riku.
Il sortit du restaurant heureux. Il essaya de se rappeler du chemin pour ainsi revenir.

*Je prendrais mon déjeuner la bas demain*

Kenji marchait tranquillement dans les rues assombrit par la nuit du village. Une légère brise de soirée lui caressait le visage.

*Quelle belle soirée*

La lune illuminée son chemin, comme si la voie de Kenji était toute tracée.
Son destin, il le sentait qu’ici tout était possible, qu’il pourrait l’accomplir, accomplir son nindô.
Les lumières des maisons bordant la rue s’éteignient les une après les autres. La soirée était bien avancée. Le silence devenait roi, la nuit lui appartenait. Kenji vit les sentinelles prendre leur tour de garde. Tous les habitants se préparaient pour la nuit, que cela soit pour dormir, veiller ou protéger le village. Tous ces ninjas étaient de konoha et aimaient konoha.
Kenji poursuivit sa route et termina sa journée dans son lit, la tête dans les cieux.

Kenji: + 19 XP RP
Riku: + 21 XP RP (bonus genin inclus)
Naoki : + 12 XP RP (bonus genin inclus)

Rien à foutre ! Rien à foutre de Kenji rien à foutre de l'invitation au restaurant. Il se demandait même pourquoi il était en route pour la ferme de l'est. D'ailleurs, il ne connaissait même pas le nom du restaurant. La flamme de l'est, de l'ouest, la ferme de l'est et de l'ouest. Mais ce n'était pas le nom du restaurant qui le tracassait, c'était parce qu'il allait à un rendez-vous avec Kenji. Qui aurait pensé cela un jour. Comment avait il pût le convaincre aussi facilement de venir à '' la ferme de l'ouest '' ? Il avait surement quelque chose derrière la tête et Youso allait le découvrir. La ferme de l'ouest, il n'aurait pas pût trouver mieux.

Il marchait la tête base dans les rues peu éclairé. De plus, il faisait très froid. Les mains dans les poches, Youso suivait son ombre des yeux. Le soleil se couchait à l'ouest. Et il se disait que si le restaurant s'appelait '' la flamme de l'ouest'' il fallait très probablement aller à l'ouest de l'académie. Mais bon, il n'était pas sûr que le restaurant s'appellait à l'est où l'ouest. D'ailleurs, pourquoi le soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest ? Il se souvint du jour où il avait demandé cela à son frère. Il lui avait répondu :

[Tokohiri] Si tu ne l'avais pas remarqué, la terre tourne sur elle-même et le mouvement du soleil n'est qu'apparent. Puisqu'elle tourne, il faut bien que ce soit dans un sens... Et ce sens de rotation fait que l'on voit le soleil, mais aussi les constellations et les étoiles qui peuplent nos nuits claires se "lever" a l'est et se "coucher" a l'ouest. Pour t'en convaincre, tu mets un ballon face à une lampe, tu le fais tourner sur lui-même et tu regardes comment évoluent l'ombre et la lumière à sa surface. Si tu tournes dans "le bon sens", les microbes à sa surface verront la lampe se lever à l'est et se coucher à l'ouest.

Youso avait été surpris par cette réponse. Il ne pensait pas que c'était aussi simple. Il oublia la penser qu'il avait sur les petites questions de la vie et avança vers la flamme de l'est. C'était bien est et non ouest. Il était marqué, en gros avec des lettres fluorescentes avec cette suite de couleur : jaune, rouge et bleu, jaune rouge et bleu. Cela avait l'air plus d'un bar qu'un restaurant. Il se souvenait que Kenji l'avait mentionné dans sa lettre. Youso était tranquillement en train de lire les pages du journal de Cathi qu'elle avait fait malheureusement tomber dans l'amphi ninjutsu après les avoir déchiré une par une. C'était vraiment bizarre ce qu'elle écrivait là dedans.

17 juin

Je vais bientôt être accepté à l'académie. En espérant l'être et pouvoir chanter.

Plusieurs pages n'étaient qu'écrit que cela. Peut-être avait elle tout gommé. Un stupide oiseau-mouche vint interrompre le silence. C'était un aigle qui venait poster un stupide message de la part d'une stupide personne qui a prit la peine de prendre son stupide crayon pour écrire sa stupide lettre sur des stupide de feuilles blanches pour ensuite prendre une stupide enveloppe et mettre la stupide lettre dans la stupide enveloppe pour ensuite prendre un stupide marche pour poster la stupide lettre à Youso. Quel temps perdu...

Youso, cette fois-ci l'ouvrit délicatement pour ne pas déchirer un bout et lit attentivement les lettres écrient à l'encre rouge.



Cher Youso,

Je sais que nos débuts ont été difficiles, notre 1ère rencontre a fait des étincelles, mais je crois qu'il faut remédier à cela. Nous n'en avons pas le choix étant dans la même équipe, l'équipe 4. Lors du combat nous avons « presque » travaillait ensemble. J'ai voulu te tuer, car sur le coup je te détestais et je crois que tu comprends cette réaction. Notre combat viendra un jour...
Mais pour le moment nous devons marcher en équipe. Alors, moi Geneki Kenji, t'invite au bar pour discuter calmement tous les deux entre un bon verre de saké. Si tu es d'accord je t'attendrais demain soir à la « flamme de l'est » (situé dans la rue derrière l'académie).

Bien à toi,
Kenji Geneki.

Et le voilà maintenant en route vers le rendez-vous avec Kenji. Il entra dans le restaurant ou la taverne et vit Kenji assis prêt de la fenêtre qui l'attendait. Youso marcha jusqu'à lui et s'assit à la même table que lui. Il ne parla pas et attendit que celui-ci parle.

[Arrive du Domaine du Cygne]

Le garçon était vaillant. Et malgré son caractère à la "j'emporte tout sur mon passage" il avait transporté durant plusieurs centaines de mètres le corps de Sabi jusqu'au centre de ville. Non pas que l'Uchiha pèse un semblant de poids, mais Zaka n'avait que huit ans. Déambulant comme il pouvait dans les rues, parce qu'il déambulait quand même, c'est pas non plus un super-héros le mec, il s'arrêta finalement devant un des restaurants de Konoha. Déposant avec une agilité moyenne Sabi sur un chaise haute à côté de lui, il se tourna vers le bar et regarda avec attention la carte. De temps à autre, il jetait un coup d'oeil à son nouveau compagnon, voir s'il arrivait à tenir tout seul ou non. Son ronflement s'était quelque peu calmé au grand bonheur du mioche.

"Eh ! Ô-san ! Pour moi ça sera deux plats de ramen s'il vous plait ! Pour lui... Un verre de saké !"

Le cuistot regarda avec amusement ce mioche si petit qui voulait déjà se prendre pour une grande personne. Mais finalement, tant qu'il payait, lui, il s'en fichait. Cela donnait juste un peu de piquant à cette journée chaude et humide. Laissant avec saveur les vapeurs culinaires remonter jusqu'à ses nasaux, Sabi retouchait peu à peu le sol. Ses paupières lourdes se soulevaient, mais l'état du gamin restait... terrifiant. Une goule ? Une loque ? Quelque chose comme ça oui. Des cernes peu prononcées mais bien présentes, et un long bâillement qui laissait entrevoir à toute la salle, bien que vide, l'entière composition de sa bouche.

Zaka avait encore un peu honte de ce curieux personnage. Mais pour un gamin de son âge, ce sentiment n'existe pas. Il jouait toujours de l'immense stature qu'il voulait bien se donner, d'un personnage mature et mûr. Qu'il n'était pas.

Le cuistot déposa doucement deux plats de ramen et une bouteille de saké, accompagné d'un petit verre argenté. L'enfant sourit, bien qu'il savait qu'il ne devait ni ne pouvait toucher à l'alcool. Mais là, c'était presque pour le bien de la nation, si pas plus, du monde. Il déversa la liqueur dans le réceptacle et plaça son plat devant lui, tenant dans une main les deux baguettes avec une agilité cette fois déconcertante. Il posa le verre entre les mains de l'Uchiha, qui machinalement le porta à ses lèvres, et sans faire attention à quoi que se soit l'ingurgita d'un coup. Se détournant de l'éventuelle explosion qui se produirait à côté de lui, Zaka s'attaqua finalement à ses nouilles qui trempaient dans un bouillon surbouillant. Cependant, rien ne se passa. Il se retourna, déivsageant Sabi. Il avait un peu rougi, il semblait chaud. Mais sa léthargie semblait toujours prenante.

"Kso... Il est plutôt bizarre ce type..."

Il resservi un verre et le porta une nouvelle fois aux doigts de l'Uchiha qui s'en empara ne comprenant toujours pas la situation plutôt embarrassante pour lui et but d'une traite son contenu.

"Waaaaaaaaaaaaaaaaa ! C'est quoi ça !"

Zaka sourit, dévisageant le rictus rouge et transpirant de l'Uchiha qui crachait des flammes. Il s'empressa d'attraper un pichet d'eau et l'avala dans son entière partie. Puis, essoufflé, il reprit sa respiration alors que Zaka, heureux de revoir son nouvel ami -parce que c'est son nouvel ami. Vous n'êtiez pas au courant ? Ba je vous le dis moi. Maintenant vous savez- en pleine forme, commença sérieusement ses ramens. Cependant il ne pouvait y échapper. Sabi se retourna vers le gamin et le fusilla du regard. Il leva la main, ferme et droite. Mais Zaka ne semblait pas exprimer de peur et mangeait avec dédain le reste de ses nouilles...