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| | Sujet: Logement de Kehydan Mer 7 Jan - 5:31 | |
| Les doigts fins du jeune académicien s’enroulèrent autour de l’acier froid de la poignée commandant l’ouverture de la porte au pan de bois. Après quelques tâtonnements hésitants, il fit glisser avec précaution la bonne clé dans l’emplacement prévu à cet effet, et la fit tourner dans la serrure. Un léger cliquetis se déclencha lorsque la porte d’entrée de l’appartement se déverrouilla, et il soupira de soulagement. La poignée lui échappa brusquement des mains lorsque, à l’intérieur, Syara ouvrit avec un air interrogateur. Kehydan lui répondit par un bâillement à s’en décrocher les mâchoires : la journée lui avait paru être la plus longue qu’il n’ait jamais vécue.
Après avoir marché durant une demi-journée à travers la forêt, s’être étalé une bonne vingtaine de fois à terre, avoir perdu – voire peut-être même s’être fait volé – tout son argent, avoir dû s’adapter à un nouveau mode de vision, le tout sans manger la moindre petite pomme… ni même un casse-croûte d’ailleurs ! Pour un fainéant qui n’a jamais manqué de rien, ça devient particulièrement éprouvant. Du coup, arrivé devant le pas de la porte, il avait subitement décidé de faire demi-tour. Nom de nom, il l’aurait, sa pomme ! Et il la savourerait comme jamais ! Il emprunta donc quelques pièces à sa fiancée qui surveilla attentivement le montant du prêt et lui fit promettre de ne pas donner l’argent au premier vendeur de camelotes.
Le Lyushan faillit se laisser aller à errer dans la ville avec délices, laissant ses pas le mener où bon leur semble, puisque de toute façon, tous les chemins mènent à Meishi[*] ! Oui, sauf que ce petit truc, ça marche bien pour trouver n’importe quelle supérette, supermarché, primeur, marché où n’importe quoi d’autre. Or, quand il faut retourner dans un appartement précis, situé, de surcroît, en un immeuble lui unique, cela devient un peu plus long et aléatoire. Et pour une fois, Kehydan eut la bonne idée d’accorder de l’importance à ce qu’il considère habituellement comme de menus détails. Il nota soigneusement, dans un coin de son esprit, le cheminement qu’il empruntait, chose relativement facile pour lui. En effet, comme chez tous les peuples de tradition orale, sa mémoire ne s’est pas rouillée en se contentant de lire… Pour lui, les choses comme faire une liste de course sont totalement aberrantes ! À quoi bon prendre la peine de l’écrire s’il suffit de la retenir ? Rebroussant parfois chemin, il tentait de trouver le vendeur de pommes – ou la vendeuse, après tout – le plus proche de son nouveau chez-soi. Pour la deuxième fois de la journée, il bavait d’envie face à un étalage. Sa main alla chercher au plus profond de la poche de son pantalon les pièces de monnaie. Rassuré par le tintement qui s’en dégagea, il saisit un des fruits exposés et le paya en caisse.
Il s’installa non loin, assis sur un muret de pierre bordant quelques fleurs disparates qui dégageaient un parfum agréable. Il aurait aimé dévorer des yeux la pomme avant de la croquer, mais cela lui était désormais interdit. À la place, il caressa du bout des doigts sa peau, détectant chaque aspérité, et il huma son odeur délicieuse avant de happer la chaire ferme et gouteuse, l’effleurant du bout des lèvres. Un trognon plus tard, il était satisfait d’avoir porté son amour inconditionnel des pommes à son plus haut point, et s’étira longuement. Trainant des pieds, il prit le chemin de retour. Et c’est là que les choses recommencèrent à aller de travers. Remontant les rues en sens inverse, ses pieds le menèrent à l’immeuble où il grimpa les deux étages et utilisa ses clés pour ouvrir la porte. Enfin, essaya conviendrait mieux… Parce que ses clés ne rentrèrent pas, mais alors pas du tout dans la serrure de l’appartement. Ni dans celui d’à côté. Descendant les escaliers, une ombre surgit brusquement dans son dos depuis le recoin de l’embrasure d’une porte, et un balais s’abattit sur son crâne dans un craquement sonore.
*Aiiieuh ! Merde, qu’est-ce qu’il se passe ?!*
La voix d’une vieille femme apparemment bien remontée contre lui retentit, tandis qu’il reprenait ses sens encore étourdis par le coup.
[concierge] Pars d’ici, sale petit garnement ! Va donc chercher un endroit où squatter ailleurs !! [Kehydan] Mais no… Ouille ! Ce n’est pas ce que… ouch ! Vous croy…. hmmmhmmhmhm !
Non, non. Il n’est pas maso, il ne prend pas plaisir à se faire battre ainsi… Huh ? Vous n’avez pas compris ce qu’il disait ? Rassurez-vous, la concierge non plus, et à vrai dire, elle en a un peu rien à foutre. Après avoir asséné quelques coups supplémentaires dans les côtes du jeune garçon, le trouvant un peu trop bavard, elle a décidé d’y remédier en balayant sa figure à l’aide de l’extrémité faite de paille. Le pauvre étudiant avait malheureusement la bouche grande ouverte au moment du premier passage… Rampant et crachotant, Kehydan se dirigea vers la sortie la plus proche, se faufilant pour esquiver quelques uns des coups qui pleuvent lâchement dans son dos maintenant douloureux. Une fois à l’air libre, les battants claquèrent de façon retentissante derrière lui, attirant tous les regards sur le Lyushan. Ennuyé, il ne savait plus où se mettre et traversa la rue à grandes enjambées, replaçant son bandeau et tentant de donner une forme plus soignée à ses cheveux. Faisant mine d’étudier la vitrine face à lui, il fit fonctionner ses méninges pour trouver la faille. À quel moment s’était-il trompé ? Il ne voyait pas d’erreurs, qu’une seule solution. Se retournant, il se dirigea vers l’immeuble situé juste à la droite de celui dont il avait été chassé. À travers la fenêtre, la concierge suivait du regard ses mouvements, mais il ne pouvait que constater le double-vitrage à cause de l’absence de ses yeux. Un peu stressé à l’idée de se tromper une nouvelle fois – et de bouffer encore de la paille et des moutons – il grimpa les deux étages. On comprend maintenant le soulagement ressenti lorsqu’il comprit qu’il avait trouvé le bon bâtiment. Sauf que juste à côté, il y a une concierge qui a essayé de lui faire avaler un balai… Voyons le bon côté des choses, elle n’a pas essayé de le lui enfoncer dans le c… !
[Syara] Ça va ? T’as l’air bizarre… [Kehydan] Heu ouais, un peu crevé… [Syara] Bon rentre, jte fais visiter… Je te préviens, ça va être court !
En effet, ce fut très court. Une toute petite entrée où vous n’avez pas intérêt à déplier les bras sous peine de vous cogner de partout. Une porte à gauche : salle de bain et toilettes. Là encore, Kehydan ne remarque que la petitesse de l’endroit, comme les deux pièces suivantes : un salon-salle-à-manger-cuisine et une chambre. Etant donné les craquements que laissent échapper le sol, l’apprenti ninja en déduisit que sous le linoleum se trouve du parquet qui a déjà bien vécu. Les murs tapissés dégagent une odeur veillotte et d’humidité. Pour tout vous dire, il est finalement plutôt heureux de ne pas contempler la décoration de ce modeste deux-pièces. L’aménagement, au contraire, semblait plus récent, comme réaménagé il y a peu, mais la cuisine incorporée manquait d’un lave-vaisselle fort adapté à tous les fainéants des tâches ménagères.
[Syara] J’ai récupéré de quoi faire des sandwiches… Demain, faudra que tu fasses les courses !
Fatigué, l’académicien n’eut que la force de hocher la tête avant de se laisser tomber sur le sofa et de se préparer un classique jambon-beurre agrémenté d’un peu d’emmental. Puis, il adressa un sourire à l’adolescente assise à côté, en train de zapper pour trouver un truc sympa à la télévision. Son choix se porta sur un anime asiatique aux couleurs un peu passées.
[Kehydan] C’est pas terrible comme première soirée dans notre appart’ ! On fera une pendaison de crémaillère plus sympa quand on sera bien installés et que mes sœurs passeront ! [TV] Pouvoir du Prisme Lunaiiiire, transforme-moi… ! [Kehydan] Heu… Tu ne veux pas changer de chaine ?! [Syara] Bah, tu ne voulais pas aller te coucher tôt ? [Kehydan] Okay ! Mais dans ce cas, je prends le lit pour moi tout seul, et jte laisse le canapé et la télé ! [Syara] Hey, t’abuses…!
Après s’être taquinés quelques minutes, Kehydan prit une bonne douche chaude et relaxante pour son corps endolori et alla s’allonger confortablement sur le lit simple dans la petite chambre. De l’autre côté de la cloison, la jeune fille s’installait elle aussi. Un peu moins confortablement, mais en compagnie de la télévision !
Le lendemain, une fois un petit déjeuner sur le pouce avalé et des vêtements propres enfilés, l’étudiante parti suivre ses cours, tandis que l’apprenti ninja s’en alla, une bourse pleine de ryos en main et des achats plein la tête. Du genre un matelas – Syara n’a guère apprécié le sofa – de la bouffe décente, et…
[Syara] Faudrait peut-être que tu passes t’acheter des armes aussi, non ? [Kehydan] Des armes ? Mais c’est dangereux ! Enfin… Jveux dire… Pour un étudiant, je sais pas trop si… [Syara] T’as eu un bon d’achat pour l’armurerie, non ? Considère donc que c’est prévu…
Il soupira et se demandant par où commencer ses courses…
[*Meishi – Abréviation de Meiun no Shima, île sacrée pour les Lyushan. En tant qu’être humain, ils n’ont jamais pu y retourner (cf BG de clan), mais ils considèrent que lors de leurs réincarnations précédentes et futures, ils y sont allés et/ou y iront.] |
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| Sujet: Re: Logement de Kehydan Lun 12 Jan - 1:30 | |
| Kehydan : +8 XP
Moi j'aime le pouvoir du prisme lunaire :') |
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| Sujet: Re: Logement de Kehydan Dim 28 Juin - 18:44 | |
| Chaud. Le jeune garçon avait terriblement chaud. La chaleur était étouffante. Sa gorge sèche réclamait à boire. Mais il devait avancer. Il n’y avait plus que ça à faire. Plus que ça ? Pourquoi ? Où allait-il ? Il s’arrêta, son regard hagard se posant sur une ombre, loin. Le voile qui masquait son esprit sembla se déchirer, tandis qu’il observait la forme noire qui commençait à avancer.
La peur s’ancra dans son cœur. Il recula d’un pas dans l’étendue désertique. Le sable brûlant s’affaissa légèrement sous son poids. L’Ombre continuait son chemin, lentement. Kehydan était son objectif. Peut-être même sa proie. Il voulut faire demi-tour et s’enfuir, mais ses jambes cotonneuses ne lui appartenaient plus tout à fait. La terreur les possédait.
L’Ombre expira un râle, rauque et sourd. Mais surtout menaçant. La sueur qui dégoulinait dans le dos du jeune garçon, qui perlait sur son front se glaça d’effroi. Il retrouva alors toute sa motricité se mit à courir, recourant à l'ensemble de ses faibles forces. Pourtant, sans se presser, la forme continuait à se rapprocher. Quelque chose émergea alors du sable et fit trébucher Kehydan, retenant fermement son pied.
Il poussa un hurlement en constatant que la chose aussi froide que la mort était une main. Il était fait ! Piégé ! Il se débattit, donna des coups de talon, mais peine perdue, une seconde main immobilisa sa deuxième cheville. Derrière lui, l’Ombre étincelait de plaisir, tandis que s'enfonçaient dans le sable les jambes de l’adolescent, tirées par un corps invisible.
Il était presque enfoui jusqu’à la taille, lorsque les mains le lâchèrent. Une boule recouverte de fils rougeoyants sortit alors du sable, à son tour. Mais la sphère avait forme humaine. C’était une tête avec des cheveux ocre. Elle portait un bandeau ninja et le sourire de la mort.
Les deux seuls cadavres que Kehydan avait vus souriaient lors de leurs derniers instants. Est-ce toujours ainsi ?
Puis les yeux vifs se rouvrirent. Une puanteur nauséabonde flotta depuis sa bouche jusqu'aux narines de l'étudiant, tandis qu’il murmurait des paroles incompréhensibles. La nuit était brusquement tombée sur les dunes de sable et le vent se levait, sans toutefois parvenir à assainir l’air.
Un frisson particulièrement violent parcourut le corps de l’adolescent. C’était lui. L’autre cadavre allait-il surgir à son tour ? Il déglutit avant de parler, sans cesser de respirer uniquement par la bouche pour chasser la nausée que causait l’odeur.
« Sora Kikuta ? »
L’Ombre continuait d’avancer. Le regard de l’homme mort s’accrocha avec fougue à celui de l’étudiant lorsqu’il entendit son nom.
« Ouvre tes yeux et observe le monde par toi-même. La Vérité est là. En route. Elle n’a pas pris la plus rapide des montures, ni le plus court des chemins, tel le mensonge, néanmoins, à son rythme, elle finit toujours par arriver. »
Ses yeux redevinrent morts et une nuée de corbeaux s’abattit sur lui. Se protégeant la tête de ses bras, il sentait les ailes des oiseaux le frapper. Quand, enfin, ils partirent, l’Ombre, la Vérité sans doute, était proche. Juste devant lui. Sora ? Disparu. Un petit enfant pleurait, à genoux entre la forme inconnue et Kehydan.
Des volutes de fumées noires l’entouraient, dansaient autour de son corps, tel un Démon qui le possèderait. Il voyait une rangée de dents blanches et des lèvres fines appeler d’un ton de reproche.
« Tu m’as oublié ! »
L’Ombre s’approcha de l’enfant. Kehydan essayait de s’extirper du sable, mais au contraire, plus il se débattait, plus il s’enfonçait. Sans qu’il le remarque, c’était devenu du sable mouvant.
« Non ! Je sais qui tu es ! Tu es… »
Mais son nom ne revenait plus. Il était là, quelque part, flottant dans l’air, filant entre ses doigts. L’enfant était quelqu’un d’important, de très important. Et cette maudite fumée l’empêchait de voir son visage, et son prénom n’avait de cesse de s’échapper. Le sable lui arrivait désormais aux aisselles.
« Tu m’as abandonné ! Et puis tu m’as refusé le repos ! Rends-moi ma liberté ! Tu ne sais même pas qui tu es… » « Non… Je… »
Cependant, c’était vrai. Qui suis-je, pensa le jeune garçon… Seules ses mains et sa tête apparaissaient encore. L’Ombre était juste à côté de l’enfant et le prit dans ses bras immatériels. Elle rayonna avec force lorsque le pleurnicheur disparut au fond de ses ténèbres. Elle vint vers Kehydan qui, les yeux vides, se laissait emporter dans son marasme. S’il l’avait vraiment regardée, il aurait été ébloui par la sombre profondeur de son bonheur.
« Tu as renoncé à toi-même. Tu n’es rien… Tu ne peux même plus répondre à la question : Qui es-tu ? »
La boue envahissait sa bouche, l’étouffait. Il n’avait plus besoin d’avancer dans cet univers de sécheresse. Il avait oublié ce qu’il devait faire, pourquoi et qui il était. Il ne lui restait que la mort. Soudain, un miroir jaillit de nulle part, quelque chose s’agitait à l’intérieur, des sons s’en échappaient.
Il fixa son attention dessus, et finit par observer un jeune garçon aux cheveux blancs, ébouriffés. Il frappait de ses poings sur le miroir et criait. Tendant l’oreille, il essaya de comprendre ce qu’il disait exactement.
« Ke… Dan… »
Son nom ! Mais brusquement, une main surgit et aplatit le visage de l’inconnu qui, il en avait désormais conscience, lui ressemblait, contre la vitre du miroir. Une lame trancha son cou et le sang coula abondamment. Les murmures cessèrent, l’expression de son visage s’affaissa, avant que la tête ne tombe hors de son champ de vision. Une fille aux cheveux longs et blancs apparut alors, un sabre ensanglanté à la main. Sa voix était parfaitement claire et audible.
« Tu n’as pas le droit ! Tu entends ? Kehydan ! Kehydan ! KEHYDAN ! »
Le miroir explosa sous les coups de sabre de la fille, et ses éclats blessèrent l’Ombre qui s’évapora dans un gémissement de géant. Un bout de verre blessa aussi le jeune garçon à la tempe et une douleur se diffusa dans tout son corps.
[Syara] KEHYDAN! Réveille-toi, enfin!
À travers les stores tirés, la lueur de la pleine lune éclairait l'intérieur de l'appartement. Syara l'observait reprendre ses esprits, le visage tendu. Kehydan la dévisagea comme s’il la voyait pour la première fois. Dans son rêve, c’était elle qui avait tué son autre lui, dans le miroir. Qu’est-ce que tout ça signifiait ? Il sentit un liquide chaud dégouliner sur sa joue, le long de son oreille, et porta sa main à son front poisseux.
[Syara] Ah, te voilà réveillé… Tu m’as fait une de ces peurs, tu t’es mis à hurler comme un dingue dans ton sommeil, et pour finir, tu t’es cogné sur le coin de la table. Attends je vais te chercher une serviette.
Des frissons firent trembler l’étudiant qui sentait contre sa peau le précieux médaillon. Il le serra dans ses mains autant qu’il le pouvait. Sa respiration se fit saccadée.
*Les Esprits sont furieux parce que je l’ai gardé. Ce doit être pour ça qu’ils sont venus me tourmenter… Mais peut-être y avait-il autre chose…*
La jeune fille revint et regarda une nouvelle fois l’aspirant ninja sonné. Elle soupira et lui colla sur le front une serviette, saisit une de ses mains et l’appuya dessus pour qu’il la tienne tout seul.
[Syara] Il s’est passé quelque chose ? Tu veux me parler de ce… cauchemar ?
Il secoua la tête en signe de négation.
[Kehydan] Non. Inutile, ce n’est rien. [Syara] En ce cas, je vais retourner me coucher. Repose-toi bien.
Elle repartit dans la chambre, et lui-même se laissa lourdement retomber sur le matelas. Il n’avait presque pas mal à la tête en fait, plus de peur que de mal avec tout ce sang. Il ne réussit pas à se rendormir et veilla le reste de la nuit. À l’affût des Dragons qui, peut-être, pourraient décider de venir l’ennuyer à nouveau. Au fond de son cœur, comme pour les apaiser, il se répétait inlassablement « je n’oublierai pas ».
Le matin venu, il resta à flemmarder dans son lit, sentant le sommeil venir alors que Syara partait en cours. Il ne remarqua que tardivement la missive posée sur la table. Une lettre officielle de Konoha. Un soupir s’échappa de ses lèvres et il tendit les doigts dans sa direction.
« Tu as renoncé à toi-même. Tu n’es rien… Tu ne peux même plus répondre à la question : Qui es-tu ? »
La voix de l’Ombre l’assaillit traitreusement, par surprise, et il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Un avertissement ? Une constatation ? Une menace ? Ou un simple cauchemar stupide ?
*Je n’ai pas le choix…*
Il fit lire la lettre à sa voisine de pallier, incapable avec son bandeau de distinguer les caractères. On lui annonçait son affectation dans une nouvelle équipe sans explications et lui fixait un rendez-vous.
[Kehydan] Et meerde… Déjà à la bourre! |
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| Sujet: Re: Logement de Kehydan Sam 4 Juil - 16:17 | |
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| Sujet: Re: Logement de Kehydan | |
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