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| [Mission D] Garde d'enfant. | |
| | Sujet: [Mission D] Garde d'enfant. Mer 28 Jan - 1:24 | |
| [Ceci sera une mission évolutive, que je ferais avancer de temps à autres, n'importe qui est libre de venir participer tant qu'il m'en fait la demande. Elle me servira principalement à présenter d'autres aspect de la vie du clan, ainsi que certains PNJ Satsubatsu. Vu quelle est évolutive, je laisse le choix à nos amis les admins de mettre les bonus liés au mission quant ils le souhaitent. Cependant, ce ne sera pas une mission qui se déroulera sur une seule journée, mais sur une durée indéterminé. (un contrant longue durée en somme)] Aujourd’hui, était un jour… Non, pas spécial. C’était plutôt un jour… De pluie ? Chose normal dans la région, c’était un des certitudes qu’on pouvait avoir après un peu plus de quinze années à vivre sous une chape de nuage quasi constante, mais ce n’était toujours pas ça… Quel jour était-ce donc ? Jour de lessive ? D’entrainement ? De nettoyage ? De fête ? De joie ? De tristesse ? D’une éclipse Solaire ? C’était peut être une nuit en fait ? C’est vrai qu’il faisait assez sombre, mais non. En fait, c’était une simple journée banale. Peu ensoleillée, avec un ciel dans lequel naviguaient de lourds nuages noirs. Des saloperies annonciatrices de mauvais temps, même pour les moins racistes. En réalité, c’était une des journées où pour une raison aussi obscur que le ciel certains Genin décidaient d’aller voir les demandes de mission avec la bizarre mais ferme intention d’en accepter une, quel quelle soit. Ca devait être un Mardi ou Mercredi… Ou alors un Samedi ? Liori trainait un peu des pieds aujourd’hui. Sa nuit précédente avait été courte ou alors, il s’était levé plus tôt que d’habitude. Enfin, au moins il avait pu finir le pavé dont il avait commencé la lecture quelques jours plus tôt, et s’il était un peu fatigué, sa tête n’était lourde qu’à cause de ce qu’il avait appris lors de son étude. Il marchait donc tranquille, baillant à s’en décrocher la mâchoire. L’air frais du matin lui permettant peu à peu de rejoindre totalement le monde des vivants, plutôt que celui des comateux en manque de sommeil. Respirer un bon coup, sentir l’air frais et humide envahir ses poumons, et avoir la délicieuse sensation de sentir une vague fraiche et rafraichissante dans tout le corps. Titillant les parties du corps malade du Satsubatsu, qui manquant d’affection envoyaient constamment un signal pour qu’il se souvienne de leur présence. Un signal appelé la douleur. Dans tout cela, on pouvait se demander vers où il marchait. Vers la mission qu’il avait prise. Il jeta un coup d’œil au papier qu’il avait décroché sur le tableau des demandes de mission. C’était une demande de garde d’enfant. Le genre de mission contraignante que Liori n’aimait pas. S’occuper de gosse de parfait inconnu n’était pas une chose qu’il appréciait. C’était assez contraignant, notamment si le gamin acceptait mal la présence de l’étranger venu s’occuper de lui, et qu’il était suffisamment jeune pour comprendre comment « faire salement chier sa nounou ». Mais le pire était aussi quand ils étaient bien plus jeune… Changer une couche était une expérience assez traumatisante. La mission d’aujourd’hui, qui pourtant semblait partir sur les mêmes bases que celles de la catégorie dans laquelle elle se classait, s’annonçait plus sympathique. Effectivement, une fois arrivé à l’adresse où devait se dérouler la fameuse, et périlleuse, mission de garde d’enfant, Liori se dit que ça allait être une journée plutôt tranquille. Il pénétra dans l’enceinte de la demeure Satsubatsu. Il devait se diriger vers le bloc Sud-Est, ce qu’il fit. Une fois les portes passé, il lui suffisait de traverser le jardin aménagé qui occupé l’espace. Une étendu d’herbe avec de petite marre aménagé, qui était tranché par des chemins bordé de pierre, qui servait parfois de lieux d’entrainement à certains membres du clan. Tout en marchant il salua quelques membres du clan et échangea des politesses avec ceux suffisamment inoccupé pour s’arrêter cinq minutes et entamer la conversation avec lui. Malgré le nombre important de membre du clan et l’apparente séparation des membres en fonction de leur « rang social » (comme le montrait la structure de la demeure), il était étonnant de voir combien les membres du clan se connaissaient. Il était assez rare qu’un Satsubatsu, même Liori, ne puisse mettre un nom sur le visage d’un des siens. Même les plus jeunes, où ceux qui avaient dû vivre quelques temps loin du village et donc du clan, finissait par connaitre la plupart des personnes qui vivaient avec eux, même s’il ne l’avait jamais réellement fréquenté. Malgré la réputation de « monstres » qu’avait eut le clan au début de leur histoire dans les contrées arides du pays du vent, au sein du village du sable, il apparaissait clairement que les membres du clan étaient incroyablement solidaires et unis. Une vraie communauté au sein du village, soudé par le plus solide des aciers, comme les habitants d’une fourmilière qui protégeaient la reine, Kiri. Liori s’écarta pour esquiver une jeune fille qui prenait la direction opposé à la sienne, donc celle des murs d’enceintes et sans doute plus précisément celle de la porte principale. Inconnue au bataillon, aucun nom ne venait se greffer sur son visage. Ce n’était sans doute pas important, vu sa chevelure noires et ses vêtements coloré, elle ne devait pas appartenir au clan Satsubatsu. De plus, l’air à moitié dégouté et horrifié qu’elle arborait ainsi que la détermination de ses pas, ou plutôt de ses longues enjambées comme si elle fuyait un montre issue des légendes du clan, achevèrent de convaincre le Genin qu’elle n’était vraiment que de passage ici, pour un très bref instant. D’ailleurs… D’ici cinq mètres… Ah. Elle était bel et bien uniquement de passage, et avait sans doute décroché un nouveau record dans la course à pied. Se désintéressant de la scène, de toute façon l’inconnue était maintenant hors de vue, il continua sa route, pénétrant dans le bâtiment qu’il souhaitait rejoindre. Il traversa rapidement un couloir et ressorti du bâtiment, atterrissant dans la coure intérieur, qu’il se mit à traverser, saluant les quelques rares Satsubatsu présent, qui commençaient à se mettre à l’abri. Liori atteignit la rive opposé quand les premières gouttes frappèrent le sol et le toit du bâtiment. A couvert sur l’avancé en bois, il n’en était pas moins exposé à la baisse de température qu’entrainait la pluie. De ce fait, il avança un peu plus vite et s’engouffra dans le bâtiment. L’obscurité régnait en ces lieux. De lourdes gouttes de pluies commençaient à frapper les carreaux des fenêtres, sensé apporter un gain de lumière, même si ici elle n’apportait qu’une ombre ondulante et transparente correspondant à l’amoncèlement des cadavres des kamikaze d’eau qui bombardaient actuellement le village. Le sol craquait sous les pas du Genin, ce qui lui donnait la désagréable impression d’être un intrus dans sa propre demeure. D’ailleurs, le silence qui régnait, hormis ses propres pas grinçants, lui donnait tout simplement l’impression de se trouver dans un autre monde, un autre lieu. Une maison hantée. Un hurlement sur sa gauche, suivit rapidement du coulissement et du claquement sec d’une porte qu’on écartait violement. Liori aperçut l’éclat d’une lame mais eut à peine le temps de pivoter avant de subir la pression d’un coup sur son épaule. La main décolla rapidement du l’épaule du Genin, et une voix grave s’éleva. [Shinji] – Tiens, Liori. Qu’est ce que tu fiches ici ?Liori se tordis le cou pour essayer d’apercevoir les yeux de son interlocuteur, tout en lui répondant. [Liori] – Je viens pour accomplir la mission que tu as demandé à l’académie… Et c’est pourquoi ce couteau ?Shinji jeta un œil à la lame qu’il tenait dans la main droite, comme s’il la voyait pour la première fois. [Shinji] – Ah ça ? Osa à décapiter un autre de mes chats. Je vais arracher les couilles de ce petit con ! ( Encore ?) Quoi qu’il en soit, je suppose que je n’ai pas besoin de te montrer où se trouve le gosse.[Liori] – Je peux trouver, ne t’inquiètes pas.Les deux Satsubatsu se séparèrent, prenant une direction opposé l’un à l’autre. Il ne fallut que quelques mètres à Liori pour atteindre sa destination, une porte à peine différente des autres que Liori fit coulisser pour rentrer dans l’appartement. Ce qu’il vit, sentit, ou entendit n’avait rien de bien choquant, enfin pour un habitué. Il y régnait une chaleur agréable quand on venait de l’extérieur, qui semblait aller jusqu’à réchauffer le plus profond du cœur. L’odeur était familière et pouvait semblait écœurante à certains, mais tout n’était qu’une question d’habitude. Le décor avait un certains charme… Des pan des murs avaient virés au jaune ; le même jaune qu’émettais la lumière ici présente, et de la moisissure apparaissait à chaque coin de l’appartement et la tendance au rangement pouvait se classer dans la catégorie : chaos infernal. Des tas de livre et de revu étaient étalés pêle-mêle au sol, dans bandage usagé s’entassait de-ci et de-là. D’étranges amoncèlements de… Quelques choses minaient le terrain, et tout cela dans un chaos dégoutant qui ferait pleurer n’importe quel homme ou femme, aussi courageux fussent-ils, face au travail que cela demanderait pour nettoyer la place, et face aux années de recherche qu’il faudrait pour répertorier toute les maladies pouvant germer ici, et les vaccins qui faudrait créer pour éradiquer tout cela. Bref. Là encore, tout était une question d’habitude. Liori s’avança dans l’étrange jungle et alors qu’il allait appeler la bête vivant dans ce royaume bordélique, un mouvement le retint. L’un des tas, monolithe dressé à la gloire du dieu de la saleté, et sans doute de la flemme, bougea subitement. Une forme humaine en sorti tout un coup. L’arrivé en scène de ce nouvel animal correspondait bien à son décor, ce qui prouvait l’osmose qui régnait entre lui et son territoire. Brandissant fièrement sa proie, le prédateur rugis sa victoire. [Hokkinin] – Je l’ai trouvé !Un quelconque instinct animal surdéveloppé, ou bien le discret toussotement de Liori, lui fit comprendre la présence d’une présence étrangère derrière lui, ce qui entraina un rapide retournement de l’animal. [Hokkinin] – Tiens. Salut Liori. Il jeta distraitement, par-dessus son épaule, ce qui quelques secondes plus tôt avait semblé être un trésor inestimable. L’objet atterri sur une surface dur du sol, là où la saleté ne semblait pas avoir encore gangréné le terrain. C’est Shinji qui t’envoie non ?Liori répondit par l’affirmative, ce qui entraina un râle de l’enfant Satsubatsu. La pièce changea subitement, comme s’ils avaient bougés. Ce qui devait sans doute être le cas. Liori était assis sur un fauteuil à bascule qu’il affectionnait. C’était un peu sa place désigné chaque fois qu’il venait ici, tandis qu’Hokkinin, le gosse dont il avait la charge au cours de cette mission de rang D, était allongé en travers de son futon, feuillant tranquillement des magazines, tout en se grattant une fesse. Liori jeta un œil par l’ouverture de la porte, de son point de vu il pouvait voir la pièce dans laquelle il avait atterri précédemment. C’était quelque chose vu d’ici. La première fois qu’il l’avait vu de ce fauteuil, il avait été ému aux larmes, et jusqu’alors le Genin ne connaissait personne ayant été capable de résister à cette vue la première fois. [Hokkinin] – Tiens au fait, tu as croisé le Genin venue avant toi ?L’image d’une future championne du monde au 100 mètres revint à Liori. [Liori] – Tu lui as fais quoi à celle-ci ?Hokkinin tourna une page de son magazine tout en haussant les épaules. [Hokkinin] – Rien. Elle m’a juste vu à poil.Ceci expliquait cela. Il est vrai que voir Hokkinin nu n’était pas très agréable, du moins quand on n’était pas naturellement préparé à cela. Il y eut une déchirure, et Liori reçut une boule de papier qui se trouvait être une défunte page du magazine. ( Regarde) Liori la déplia et jeta un œil. Une jolie jeune fille y posais nue, dans une position laissant libre court à l’imagination de celui qui avait l’occasion de l’admirer et avec un regard fort aguicheur. [Hokkinin] – Elle devait avoir des seins de cette taille la… (J’aurais bien aimé toucher).Liori jeta un œil à son interlocuteur qui observait le plafond d’un air songeur. [Liori] – Tu devrais arrêter de lire ce genre de truc.[Hokkinin] – Tu veux empêcher mes yeux de profiter de ce que le reste de mon corps n’aura jamais ? Oserais tu m’exclure d’avantage du monde des hommes ? (il prenait un ton trop théâtrale pour être sérieux). Liori sourit devant cette remarque. Hokkinin Satsubatsu, l’enfant le plus vieux du clan. Il était plus vieux que Liori, mais aussi plus jeune que Jikkei’ji, qui était lui-même le chef du clan. En théorie il avait dépassé l’âge adulte, mais selon les critères du clan, il n’était encore qu’un enfant. Il en était d’ailleurs le premier à s’en amuser. [Liori] – Je me demande si ce n’est pas plutôt à cause de ton comportement qu’on te refuse le statut d’adulte. ( Va savoir.) D’ailleurs, en parlant de ça, comment va ta famille ? ( Laquelle ?) La tienne. Ca fait longtemps que je n’ai pas vu ton frère.[Hokkinin] – Ca c’est normal, ça fait quelques jours qu’il est pendu au bout du corde.- Spoiler:
[Les personnages qui sont apparu ou pourrait apparaitre : Hokkinin Shinji Un vieux (parce qu'il en faut).
Ce que nous avons appris : Liori connait beaucoup de monde. Il y a des gens très grands chez les Satsubatsu. Shinji fais parti de ces gens, et il a des chats. Osa aurait déjà été castré ?! Hokkinin fais peur une fois nue ! Hokkinin lis des tas de revues cochonnes. La beauté née du chaos (et des ordures). Les Satsubatsu pratiquent la pendaison.]
A suivre. |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Lun 2 Fév - 1:41 | |
| Liori : + 12 XP (bonus genin inclus) Ton imagination est tordue. Un Satsubatsu nu...la pauvre |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Dim 26 Avr - 16:35 | |
| En temps normal, ce genre de réponse laissait place à un grand vide, comblé par une multitude de détails incroyablement passionnants, pour celui qui voulait tout à coup se découvrir un don pour la téléportation. (Certains n’en avaient pas besoin, ils le possédaient déjà, mais alors il ne songeait pas à l’utiliser). C’était aussi, en temps normal, le moment d’un judicieux changement de sujet, en utilisant tout ce qui nous passait par la tête. Ainsi, on pouvait tout à coup se découvrir une passion pour les reproductions des canards indien, la conserver pour les restants de ses jours, se marier, avoir des gosses, et mourir en pensant avoir toujours eut cette passion au fin fond des nos gènes. Mais, en temps réellement normal, on bredouillé quelques excuse et tentait d’exprimer nos condoléances, avant de se taire une bonne dizaine de minutes. Cependant, dans ce lieu, le temps était… Bah totalement normal, bien qu’un peu trop humide au goût du voisin de l’appartement de droite, qui sentait ses os le faire souffrir en prévision d’une dépression qui couvrirait sans doute tout le Sud du pays. Ah les os, quel merveilleux moyen pour prédire la météo, on n’avait rien vu de mieux depuis la grenouille sur son échelle. Mais le sujet n’était pas là. Ce qui nous concernait était un pendu et la réaction en temps tout à fait normal, qui ne correspondait à aucune de celle précédemment citée, que pouvait avoir les deux personnes en présence. [Liori] – Ah, c’est ce Tanobai la qui a était pendu…[Hokkinin] – Oui, tu pensais à qui ?[Liori] – Tu sais, Tanobai, le petit fils de l’arrière grand-père du cousin par alliance de la grand-mère de Kokuzo, celui qui s’est marié à la fille du marchand de poisson de la rue des quais de poisseux.[Hokkinin] – C’est impossible voyons, ce Tanobai a été envoyé en renfort à un avant poste à l’Est du pays depuis déjà 2 ans. Tu te rappelle, sa mutation là-bas avait été décidée par l’administration suite à l’échec d’une mission qui avait failli couter la vie à ses Genin. ( Ah, maintenant que tu le dis.) En revanche, c’est vrai que tu aurais pu penser au Tanobai, du quartier Sud-Ouest de la demeure.[Liori] – Tu parles de celui qui a perdu contre Niku lors de la dernière séance d’entrainement ? Le frère du père de la petite amie de Iuka ? ( Exactement) Tu déconnes, comment voudrais tu qu’il puisse mériter une telle punition ? Je te rappel que c’est lui qui a toujours à bonbon à donner quand il passe à côté de la coure de l’académie.[Hokkinin] – Oui, c’est vrai… Les bonbons…Il y eut un temps de silence, dans lequel les deux Satsubatsu furent réuni dans un air d’importante méditation. C’était des bonbons, merde alors ! Le silence fut toutefois rapidement rompu par Hokkinin. [Hokkinin] – Tiens au fait, tu es au courant. Le fils de deux ans de Iuka est tombé dans le coma il y a quelques jours, il a eut se première crise –sérieuse- au niveau de la nuque. Il est dans le coma.[Liori] – Vraiment ? C’est une super nouvelle. Il doit être heureux.Hokkinin acquiesça. Bien que cela ne soit pas une vérité médicale, on notait que plus la crise arrivait tôt chez un enfant Satsubatsu, plus il avait de chance d’être un excellent shinobi. Si le coma ne le tuait pas, cela voudrait dire qu’il avait réussi à contrôler seul sa maladie et ça, ça serait une vraie preuve de sa future puissante. Liori songea d’ailleurs qu’on n’avait pas eus un cas semblable depuis la naissance de Jikkei’ji, le chef actuel du clan et l’un des deux plus puissants Satsubatsu de l’histoire. L’autre étant bien entendu Liori Satsubatsu, premier du nom, celui qui avait tout donné pour le clan. [Hokkinin] – Et moi, tu me classerais combien ?Liori fit mine de réfléchir, ne cherchant même pas à savoir comment Hokkinin pouvait savoir ce qu’il pensait. Sa question demandait pas mal de réflexion. Il fallait voir parmi toutes les personnes qu’il connaissait ou avait connu. Celles qui existait ou non. Pleins de questions pour une simple réponse. [Liori] – Je dirais… 134éme… Ouais, ça t’irais plutôt bien.[Hokkinin] – Sur combien ?[Liori] – 133 ?[Hokkinin] – Bien…Liori fit remplir à merveille le rôle de son fauteuil à bascule, qui bascula merveilleusement bien, et lui évita ainsi de se faire percuté par un M.P.T.I, Magazine Porno Très Identitafiable, qui finit gobé par un des étranges monticules de l’appartement du Satsubatsu. La suite de la journée ne fut que banalité et discussion sur tout et rien. Les parents d’Hokkinin, les membres du clan étant revenus de leur poste à la frontière du pays. Les nouveaux couples. La tentative de meurtre d’un mari envers sa femme, car ils cherchaient tout les deux une alternative moins chère au divorce. (La tentative avait parait-il échoué, au profit d’un futur nouveau gosse). L’équipe d’Hokkinin. A la fin de la journée, Liori eut de nouveau l’impression d’avoir bougé sans avoir rien fait. C’était une sensation vraiment étrange de se sentir encore en position assise, alors que l’ont se trouvait bel et bien debout. [Shinji] – Hésites pas à revenir Liori. La mission ne dure pas que l’espace d’une journée.Liori acquiesa. [Liori] – Tu as réussi à attraper Osa ?[Shinji] – Presque… (il agita un poing serré, d’où dépassaient une touffe de long cheveux gris). Liori se dirigea vers son propre appartement, dans l’obscurité tombant sur le village. Il prit à peine conscience que Shinji lui disait qu’il lui enverrait sa paye d’ici quelques jours. - Spoiler:
Ce que nous avons appris : Pleins de trucs, lisez bien.
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Dim 26 Avr - 21:19 | |
| Mission de rang D : Garde d'enfant - AccomplieLiori :+ 24 XP (bonus chuunin et mission inclus) + 25 £ |
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HokkininAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Mar 3 Nov - 20:49 | |
| Je suis une pauvre loque.
Je regardais le plafond avec une intensité aussi palpable qu’un abdo de limace. Je ne cherchais même pas à fixer un point précis, mon regard devait être tourné vers quelque chose, c’était vers le plafond. Pourquoi le plafond ? Parce que j’étais allongé sur le dos, bras en croix, entre deux pièces. Pourquoi ?
Je suis une pauvre loque.
La motivation s’était évaporé en moi, comme si toute l’eau de mon corps écrasé par un soleil et une chaleur toute imaginaire dans un désert sentimentale métaphorique. J’étais allongé sur le dos, bras en croix, entre deux pièces.
Je suis une pauvre loque.
Je regardais le plafond. Deux heures sous mon regards, et il n’avait pas montré le moindre signe d’émotion. Même pas un petit rougissement. Le salopard, mes charmes ne faisaient ils donc pas effet ? Il n’était définitivement pas timide, et encore moins bavard. Si au moins c’était des appartements à deux étages, j’aurais pu écouter la vie du dessus. Ca m’aurait distrait. C’était suffisamment ridicule pour ne pas être rageant. Je devais me redresser. Faire quelque chose de ma vie. Du moins de ma journée. La vie m’ouvrait les bras. Je pouvais aider les paraplégique à traverser à la nage des torrents ! Distribuer de l’eau en poudre aux habitants des déserts les plus arides ! Dire aux Sunariens qu’on leur a presque pardonner ! Etouffer les Hippies sous les fleurs ! Mais il faudrait me lever.
Je suis vraiment une pauvre loque.
Des lattes de bois craquèrent, je les entendais autant dans le silence morbide de mon appartement, que je ne les avait senti à travers le sol. Je reconnus à travers ce bruit et ceux qui l’entouraient la démarche de Liori. Ce sale gosse revenait me rendre visite… Visiblement non. Trois autres craquements inconnus suivirent peu après. J’eus littéralement l’impression d’être foudroyé, tout mes sens étaient en alerte. C’était presque douloureux ! Ce qu’il y avait derrière cette porte… C’était contre nature… Du gâchis !
Avec une rapidité insoupçonnée pour une loque humaine, je me dirigeais vers la porte qui commençait déjà à coulisser. Rampant de toute la force de mes omoplates, j’arrivais dans l’encadrement de la porte quand celle-ci finit de s’ouvrir en coulissant. Je tirais le frein d’alerte, et me stoppais pile à l’endroit prévu. Vous voulez savoir comment freine un mec sur le dos ? Vous avez déjà vu une limace arrêter de bouger ? Alors vous êtes alors proche de la vérité. Les yeux levé vers mon nouveau plafond, celui-ci soutenu par deux jambes.
[Hokkinin] - …J’ai déjà vu plus propre.
Je me redressais un peu, la vision d’une culotte presque propre, ou pas tout à fait sale, semblait agir comme un stimulant. Ou alors j’avais encore une vague confiance des politesses.
[Motoko] – Pervers.
Une voix rauque et un haussement de sourcil. Chouette, un ange. Au moins, elle avait des seins. Et sa copine qui semblait vouloir transformer son visage en code secret digne d’un examen Chuunin, avait de magnifique support à chat. Note pour moi-même, ne pas la présenter à Osa. Je restais debout, une parfaite imitation non sincère de sourire innocent sur le visage. Liori, nouveau responsable d’équipe expliquait aux Genin leur mission. Me garder. Chouette.
Quand il eut finit et fait rentré ses élèves, je me dirigeais vers la porte, pencha la tête vers lui et prit un ton de confidence, suffisamment fort pour être entendu par tous.
[Hokkinin] – Liori, lorsque tu ramènes des filles ici, tu veilleras à éviter de prendre des lesbiennes. S’il te plaaaiiiit.
La bouche en cœur, je fermais la porte en la faisant claquer. Exactement ce dont j’avais besoin. Trois petits chiots de garde. Ca allait être amusant. Je me retournais, affichant un sourire radieux, et les invitait à s’installer et visiter l’appartement.
[Hokkinin] – Bon alors, les enfants. On fait quoi ? Vous voulez faire un jeu pour patienter ? Lire quelque chose ? Boire ? Vous inquiétez pas. C’est Vardec qui paye. Un éclat de rire.
[Hokkinin] – Au fait, c’est quoi vos nom ?
[Liori vous a laissé seul pour cette mission, argumentant qu’il avait quelques petites choses à préparer de son côté. En chemin, il vous a informé que la mission consisterait à s’occuper d’Hokkinin Satsubatsu, un des membres de son clan, malgré le fait qu’il soit largement en âge de s’occuper seul de lui-même. En gros, vous devenez plutôt ces chiens de garde. Pour vous rendre sur place, vous avez traversé la demeure Satsubatsu, plutôt vide. Libre à vous de décrire vos impressions sur l’endroit. (Liori n’a pas mentionné que c’était la demeure du clan). Une fois arrivé dans l’appartement, Motoko est la première a entrer en contact avec Hokkinin. Un individu d’une vingtaine d’années. Cheveux blanc, long, réunie en une queue de cheval. Veste noir du clan, par-dessus une chemine blanche fermé. Il est en caleçon noir et semble intact. La pièce dans laquelle il vous accueille est jonché d’objets divers et varié, qui pourrait sembler être des détritus de part leur inutilité ou tout simplement leur état (je vous invite à lire le premier poste du topic pour une description plus précise). En revanche, ça ne pue pas. Si vous voulez des précisions sur le décors, le personnage ou les réaction d’Hokkinin, envoyez un MP à Liori.] |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Mer 4 Nov - 4:32 | |
| Promenons nous dans Kiri, tant que le Mizukage n'y est pas... Comptine d'enfants... Me regarde pas comme ça... Arrête, c'est pas une blague... Tu souhaite mourir ? Non ? Parfait alors, silence, je veux plus t'entendre dire un mot, je veux même savoir si tu respire, si tu sais respirer, si tu veux respirer, on est d'accord ? Brave garçon. Je reprend ma comptine donc. Promenons nous dans Kiri, Tant que le Mizukage n'y est pas, Si le Mizukage y était il nous filerait des missions pourries, Mais comme il n'y est pas, Il nous en fileras pas. Mizukage y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ? ... Ah bah non, je suis conne, il risque pas de répondre, y a pas de Mizukage dans ce village.
C'est quelque chose qui ma toujours surprise d'ailleurs, un village ninja sans kage. J'admets, je suis pas très forte au niveau politique de villages ninja, je suis plus au courant des mouvements des daimyos, mais là, je dois dire, c'est surprenant. De ce que je sais, les villages sont gérer et protéger par ces figures, en tout cas, c'est ce que j'ai lu à l'académie à propos des anciens Mizukage. Ils sont censé être les ninjas les plus puissant, ceux dont la confiance est accordée, ceux censé protéger le village. Alors ma question va être simple : il est où notre leader sans peur et sans reproches, hein ? Attention, je juge pas hein, pas mon genre voyons... Je suis juste amusée de ça... Je me dis que, au moins, mon ancien job valait pour quelque chose, parce que, oui, je considère ça comme étant un job seulement hein, je suis pas folle et pas vraiment amoureuse de la vie des ninjas. Mais tant qu'à être là, j'aimerais bien avoir une "raison" de me battre, de faire des missions de merde et d'accepter de m'entraîner comme je le fait...
Ce qui nous amène à ma situation actuelle...
Devant moi, Pisse-le-Sang qui nous conduit, Uzu, Vardec et moi vers notre première "mission" il semblerait... Etant donner qu'il semble pas particulièrement presser je peut facilement ne déduire qu'on va pas aller exploser du brigands... Dommage, j'ai besoin de l'exercice, trop de rage enfermé en moi sans pouvoir la relâcher... Peu importe. Il nous conduis rapidement vers une assez grande demeure, lieu où il se donne même pas la peine de frapper pour entrer ce qui signifie que deux choses : soit c'est un sans gêne monstre, e qui est parfaitement possible du peu que j'ai vu chez lui. Ou alors on est chez lui, ce qui semble être plus proche de la vérité. Mais en fait, je m'en cogne où est-ce qu'on est, tant qu'on va quelque part, ce qui semble être le cas, même si la baraque semble être un peu vide. Aaah, les joies du célibat... Hé ? mais attend une seconde ?! Si on dois faire une mission de merde, aussi traduite par "job à larbins", et qu'on est chez ce con, alors ça veut dire qu'on va devoir bosser pour lui ?! Oh misère... Je peut rentrer chez moi en me faisant porter pale ? Je peut pas me casser ? Je peut le tuer ? Non ? J'aurais essayer...
Finalement, on arrive devant une porte tout aussi banale que les autres, j'avoue pas avoir fait attention au trajet, je m'en cogne en fait, je fait confiance à mes pieds pour qu'ils sachent où aller si nécessaire. Et Pisse-le-Sang l'ouvre et... Misère... Pourquoi moi ? Sitôt la porte ouverte, une sorte de limace à l'apparence humaine s'arrête de ramper juste sous mes jambes et, comme d'habitude, j'ai une "jupe", avec, heureusement, une culotte, vivre avec Uzu m'a appris à rapidement laver mes sous-vêtements et à les ranger pour éviter d'autres "incidents"... Mais je m'égare. bref, ce couillon est, littéralement, "entre mes jambes" et tout ce que "ça" trouve à dire c'est : déjà vu plus propre... Va mourir connard ! Mais bon, j'ai pas l'énergie pour me mettre en colère et lui en coller une en fait, pas envie, pas motivée, rien du tout en fait. En fait, je fait que hausser un sourcil, avant de croiser les bras et de lui dire ce que je pense de lui.
Pervers.
Ma voix est rauque et croassant, un peu cassante aussi, un peu plus dure que d'habitude, amusant.
Vraiment, je tombe sur tous les mutants du village moi... D'abord le nain, ensuite l'espèce de face de peinture sans émotion, Vardec, Pisse-le-Sang, et maintenant cette Larve. Je vous juste, j'ai du être une ennemie de l'humanité dans une de mes vie antérieure pour que le karma m'en veuille autant, je vois pas d'autre explications possibles... On rentre tous, je me met près de la fenêtre, bras croiser, n'écoutant que d'une oreille ce que Pisse-le-Sang veut, mais je parie ma culotte que celle ci à quelque chose à voir avec Larve ici présent, j'en suis persuadée... Et j'ai raison, wouhou... Pourquoi moi ? On aurait pas plutôt pu aider une nurserie ? Ou encore mieux, s'occuper d'une vieille incontinente ? Non ? Bordel... C'est pas tant la mission, de devenir le chien de garde de cette Larve, que le fait de devoir rester ici, avec cette espèce de tache...
Et merde ! Pisse-le-Sang se barre... Evidement, il nous laisse seul avec cette tanche, il doit pas avoir envie de se salir les mains... Par contre, il était obligé de parler aussi fort ? Il veut pas de lesbienne ? Cool, tant mieux pour lui, j'ai pas envie de le voir en vie. Je le tue, ça règle nos deux problèmes, non ? Dommage... J'ai pris ma décision. Faut le surveiller ? Okay, je vais faire ça... Je vais pas le lâcher d'une semelle, il dors, je dors dans son lit, il mange, je lui tiens la fourchette, il pisse, je lui la tient pour qu'il vise, mais tant que cette saleté de mission est pas finie je deviens son ombre. Chose que je prouve immédiatement en m'asseyant en face de lui, mon regard émeraude rivé sur lui, ignorant sa question, ignorant les regards, ignorant tout. Tu va kiffer de m'avoir pour ombre, tu va voir... |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Ven 6 Nov - 21:01 | |
| Durant leur avancé dans le bâtiment du clan Satsubatsu, Vardec n’avait cessé de noter chaque détail de cet endroit car c’était la première fois qu’il venait ici. Le lieu était étonnement peuplé et les classes sociales semblaient se mélanger, il remarqua aussi une sorte de jardin intérieur qui apparemment servait pour l’entraînement. Ce qui était étrange, c’était la différence de tempérament entre leur nouveau senseï et les autres membres de son clan qui paraissaient moins…sadique.
Depuis qu’il avait été « guéri » de son incapacité à ressentir les émotions, il ne s’était pas encore adapté du fait qu’il ait vécu pendant 7 ans comme une personne qui voyait un long film et ne pouvant se contrôler. C’était comme si il avait été sous une sorte d’hypnose pendant ces années, sauf qu’on ne se souvient de rien. Cela faisait trois jours qu’il était sortis de l’hôpital et il n’avait pas quitté le bandage qu’il avait à la tête. Grâce à l’appuis de médecins compétents, il récupéra très rapidement mais il lui arrivait d’avoir de violentes migraines, pour cela on lui avait prescris des sortes de pilules qu’il gardait constamment sur lui.
Alors qu’il s’approchait d’un appartement, Vardec réalisa qu’il n’avait pas prononcé un seul mot depuis que sa nouvelle équipe s’était rassemblée. Son senseï était Liori Satsubatsu et ses deux nouvelles équipières étaient Motoko Houjuu et Uzumi Meloku. Ces dernières, malgré des caractères biens différents, semblaient sympathiques mais difficile à approcher. Il était resté silencieux parce qu’il n’était pas encore remis psychologiquement de ce qu’il lui était arrivé.
Il fut sortis de ses pensées quand ils entrèrent dans un appartement en bordel. L’individu qui s’y trouvait, était aussi un Satsubatsu. Sa prestation devant Motoko, fit naître un sourire d’amusement sur le visage de l’adolescent qui commençait à reprendre des couleurs. Le comportement joyeux de l’homme aux longs cheveux blancs rappela à Vardec les bons moments qu’il avait passé avec ses amis d’enfances. Voulant renouer avec la société, Vardec fut le premier à répondre.
« Je m’appelle Vardec Korochyma. » |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Jeu 12 Nov - 2:06 | |
| Main crispée sur la garde de ma lame, Féale, reposant à ma gauche, regard qui balaye tout ce qu'il y a autour de moi, le plus discrètement possible, regards furtifs à l'arrière, tout cela pour qu'on ne remarque à quel point je suis tendue. Devant moi, Motoko-chan qui fredonne un morceau que je connais pas, le Corbac qui dit rien comme d'habitude, ser Satsubatsu qui nous mène vers ... une mission ? Oui, en tout cas, c'est ce qu'il prétend, et c'est vers là, qu'il nous amène ... En plein cœur du village, ça me donne une idée du type de mission que nous allons entreprendre ... Quelque chose de pas très risqué, au moins une chose de sûre ... Une mission de rang D, comme si je m'en doutais pas ... Un truc du genre laver les toilettes, sûrement, comme si je m'y attendais pas ... Superbe journée, en somme, qui s'annonce ... Rire amer, avant que mon regard se pose sur elle, ma tendre et douce. Qu'importe, tant qu'elle sera à mes cotés, tout me semblera plus beau, plus agréable, aura ce quelque chose qu'elle seule arrive à donner ... ... Un quelque chose de surnaturel, magique, divin ... Ma magnifique Déesse, rien qu'à moi ... Poème qui vient à l'esprit, mélodie qui envahit toute entière mes pensées :
Nymphe des glaces, de beauté si vaste Guérit ce maux de cœur, qui tant me nuit Un seul mot, je t’en conjure, un seul geste Soit mienne cette nuit, soit mienne à minuit
Prince charmant au sourire si tendre Corps divin, sculpté par les dieux Portrait parfait, sortant de son cadre Tienne pour toujours, à tous je dis adieux
Douces rêveries, folies de l’esprit Fantasme sans corps, sans nul mépris Aucune limite, imagination sans fin Allons sans craintes, jusqu’aux confins
A nous et nous seuls, il appartient Accomplir ce but, qui est le tien Nul désarroi, nul recul Reste convaincue, reste invaincue
Mélodie que je fredonne, yeux perdus dans le lointain, advienne que pourra après tout, je peux tout affronter, avec elle, avec moi. Et en moins de temps qu'il ne le faut, voilà qu'on est devant une grande résidence, imposante, et que je reviens à la réalité brutalement, comme un météore qui vient s'écraser sur terre. Avec la même force et tout ... Qu'est ce qu'on fait là ..? Je ne pense pas qu'on nous ait amené ici pour les toilettes ou un autre truc dans le genre ... Quoi que ... Je secoue la tête, alors que l'on suit ser Satsubatsu à travers la cour, auquel je ne porte aucun regard, trop concentrée sur mes réflexions, tête baissée. Je sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit qu'on risque de s'occuper d'un enfant, d'un vieux, ou en tout cas d'un truc qui peut pas le faire soit-même ... Et ceux des milieux aisés sont les pires, capricieux, égocentriques, condescendants ... Tssk, ça va être charmant, vraiment ... Si ma voix aurait résonné, elle aurait suintée de mépris ... Ce qui me plait pas beaucoup, je pensais pas avoir autant d'à priori ... Ca sera peut être agréable, après tout, peut être que je m'inquiète pour rien ... Et puis bon, si jamais il est trop insupportable, Motoko-chan s'occupera de lui. Léger sourire qui se dessine sur mon visage, regard amoureux qui se pose sur elle, avant que je trébuche sur ser Satsubatsu, qui vient juste de s'arrêter. Réception réussie, au moins, j'aurais pas l'air trop ridicule pour commencer ...
En fait, je crois que j'aurais préféré nettoyer des toilettes ... Plutôt que de m'occuper de ... ça. Et c'est quoi, ça, d'abord ? Une limace ? C'est pas humain, ça au moins je peux l'affirmer ... Quoi qu'en fait, si ... Il faut bien de tout, dans la vie, après tout ... Regard inexpressif au possible, droite comme une épée, bras croisés dans le dos, pour pas qu'on remarque que mes mains tremblent, et que je suis à la limite de pousser un gémissement de douleur, tellement je serre fort mes poignets ... C'est quoi, cette loque ..? Il est qui, pour se permettre de dire ça, à ma Motoko-chan ..? Il est qui, pour nous juger ..? Est-ce que moi, je me permet de lui faire remarquer qu'il est en sous vêtements ? Je me permet de dire que c'est un sous-être, le déchet le plus pestilentiel dans une chambre déjà saturée de ceux-ci ? Non, non, et je ne le ferai jamais ... A savoir pourquoi, par peur qu'on me fasse du mal ... par respect, car c'est l'éducation qu'on m'a donné, que ce sont les valeurs que je suis ... La limite entre les deux est floue. Mais ce qu'il dit, au moins ça, c'est juste ce que tout le monde pense à voix basse, exprime à travers des regards de dégout ... Méprisables, méprisables, méprisables ...
Ser Satsubatsu nous quitte enfin, l'excuse ? Quelque chose de plus important à faire. Comme si nous, on avait rien de mieux à faire, aussi ... Mais bon, chef, esclaves, il ordonne, on se tait, tout ça ... Je regarde tout autour, pour trouver un endroit épargné par les déchets, avant de finalement m'assoir contre le mur, juste à gauche de la porte, regard qui ne se sépare de lui ... Il nous prend pour des enfants, ou des attardés. Je penche plutôt pour la seconde option ... Regard impénétrable, alors que j'ai l'impression d'être dans un source d'eau bouillante ... Colère, frustration, amertume accumulées, et pourtant je me fais violence pour ne pas qu'elles ressortent ... La dernière fois, c'était quand j'ai rencontré Motoko-chan ... Et j'avais été particulièrement ... Pathétique, pathétique je suis ... Tête qui se baisse, mains qui se posent sur mes genoux, marques rouges dessus, signe que j'ai un peu trop serré ... Et ma Motoko-chan, si loin de moi, et si près de lui ... Rien pour arranger mon humeur massacrante, en fait ... Je la sentais bien, cette mission. Je regarde les traces laissées par mes doigts, alors que le Corbac, éloquent comme à son habitude, se présente à "celui" qui se trouve juste en face de Motoko-chan ... J'appuie mon dos contre le mur, essayant de me mettre à l'aise, en sachant parfaitement que ça serait pas possible ... Mal à l'aise, juste d'être là ... Mais, maintenant que j'y pense ... Comment il sait, pour nous ? Et comme il sait, pour Vardec ? C'est ser Satsubatsu, qui avait sorti ça ... Enfin, vu qu'ils sont de la même famille, la logique voudrait que ce soit lui qui l'a mis dans la confidence ... Mais ça explique que l'histoire avec Vardec, pas comment il sait pour notre relation ... Tête qui se lève, pour poser un regard perplexe sur lui, avant que ma voix résonne un peu trop fort, me faisant automatiquement baisser de nouveau la tête, me maudissant de même pas avoir le contrôle de moi-même ...
-Tu en sais, bien des choses ...
Mon ton n'était pas hostile, mais pas amical non plus. Difficile à cerner, même pour moi même ... |
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HokkininAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Sam 21 Nov - 23:24 | |
| Je répondis assez distraitement au seul membre de l’équipe qui s’était présenté à moi.
[Hokkinin] – Oh, ça, je le sais déjà.
Puis je fis fun sourire radieux à celle qui resterait à jamais à mes yeux un magnifique support à chat. Il fallait tout de même noter que la jeune fille avait des yeux magnifiques… Deux très beaux yeux… Dans lesquels ont avait envie de plonger une tête et de l’y laisser jusqu’à ce que mort s’en suive. M’enfin, ici, ça serait sans doute plus douloureux qu’une noyade. Je redressai légèrement la tête pour regarder ses globes oculaires un peu plus attentivement.
[Hokkinin] – Je sais juste ce que vous me laissez apprendre… Un café ?
Sur ces mots, je me levai et me dirigeai plus au fond de mon antre, faisant signe aux autres personnes présentes, à savoir support à chat et corbac (J’avais décidé d’adopter le même surnom que celui que lui donnait sa camarade), de me suivre. Je leur indiquai une pièce à l’autre bout du couloir, avec la porte coulissante ouverte. De leur point de vue, ils pouvaient voir que la pièce avait pour sol d’épais tatamis, et qu’un Rocking-chair était placé dans la pièce. Ma chambre. Probablement l’endroit le plus confortable dans mon appartement, avec la salle de bain. Enfin ça… C’était avant le drame, bien entendu. Rien que d’y penser j’en verserais une larme tiens. Bon, aller le café.
[Hokkinin] – Installez-vous là bas, ça sera plus agréable que de rester dans l’entrée.
Moi, je me dirigeais vers la cuisine qui se trouvait à l’opposé. Suivit, comme je l’espérais, par la seconde fille dans la paire que m’avait laissée Liori. La cuisine. Ma cuisine. Une superbe cafetière trônait dedans, sur la table, juste en face de la fenêtre. Il y en avait une autre sur le frigo, dans l’évier, une à la poubelle et deux autres dans le placard. Mais disons que nous ne voyons que celle sur la table ? Je m’y rendais, afin de préparer le nectar que j’avais hâte de boire, même si je détestais ça. Motoko était toujours sur mes talons. L’étroitesse de la cuisine nous empêchait de ne pas nous croisait. Je voyais donc la conversation venir droit sur moi. En règle général, un objet quel qu’il soit avait tendance à se rapprocher quand on marchait vers lui.
[Hokkinin] - Je suppose que tu ne sais pas ce que compte faire Liori une fois qu'il reviendra vous chercher.
Elle me répond par la négative, avec un simple haussement d’épaule, et un ton qu’elle à l’air habitué à utiliser pour trancher des bûches. Charmant.
[Hokkinin] – Je m’en doutais.
Je me retournais vers la cafetière et la café qui avait finit de couleur. J’ôtais la cruche remplie du liquide noir et le posa sur un plateau circulaire. J’ouvrais d’une main en placard situé en hauteur sur ma gauche, et en sorti 4 tasses blanches, qui allèrent elles aussi sur le plateau. Je me retournais vers Motoko après m’être assuré que le plateau ne pourrait pas se lever pour s’enfuir, en y ayant posé une boite remplie de petit gâteaux.
[Hokkinin] - Il vous fera sans doute combattre. C'est un sale gosse prévisible.
Elle se contentait juste de me regarder. Impassible, ou presque. Je lui rendais son regard. J’avais l’impression d’être revenu quelques temps en arrière. Devant une autre fille. Plus petite, plus jeune. Totalement différente d’elle. Une absence totale de réaction. Un je-m’en-foutisme gras. Même pas une lueur de rebellions dans son œil unique. Elle semble juste vouloir montrer qu’être impassible est un privilège qui ne revient pas qu’à la roche et… Ah, enfin une réaction. Elle observe la pièce comme si elle venait de réaliser qu’elle s’était déplacée.
[Motoko] – Et ?
Une petite toux sur la fin. Elle s’en fout réellement. Réalise-t-elle qu’il n’y a pas qu’elle qui est concerné par ce que j’ai dis ? Ce quelle a vécue l’aurait tant déshumanisé qu’elle n’arrivait pas à envisager avec crainte ce qui arriverait à ses compagnons ? A la fille dont la confiture de « bon » sentiment engluait chaque recoin de ses pensées jusqu’à m’en rendre malade ? Est-ce qu’elle commençait déjà à penser comme je l’étais ? Pourquoi c’était toujours comme ça ? Elle m’apparaissait soudain… Enfin… Elle était…
[Hokkinin] – T’es moins bornée que je ne le pensais.
Je lâchais un petit rire. Puis, je mon visage se durcis, mes yeux, ma bouche, tout mes traits, ils s’agitaient pour former ce qu’on nommait en général, un visage colérique.
[Hokkinin] - Tu te rends comptes que tu es destiné à devenir l'un des piliers de ton équipe ? Mais pour l'instant, tu es juste une sale conne qui pense plutôt à la prochaine sauterie qu'elle aura avec sa copine, qu'à assurer votre survie !
Ce à quoi, elle répond par un rire. Du moins une parodie. Une sorte de son irrégulier, sortant d’une gorge trop abimée pour ne pas râper l’air qui ne demande qu’à sortir tranquillement. Un peu le bruit que fait un chien enrhumé sur le point de vomir. Le point commun avec le rire, c’est que le second cas fait toujours rire. Quand c’est un chien qui produit le son bien sur. Son œil unique brillait d’une lueur que j’avais envie de qualifié de « démente ».
[Motoko] - Pilier ? Pilier fort. Craquelée. Affaiblie. Pas pilier. (Elle décroisa les bras pour masser de sa main gauche sa gorge douloureuse, affichant toujours un sourire) Survivre ? Survie naturelle. Mourir si faible. Endurcir autres, endurcir tous. Mourir sinon.
Mon Dieu. Quel monstre. Où est passé le temps de l’innocence et de l’enfance ? Pour dois-je vivre dans un monde remplie de sociopathe, psychopathe et autre asociaux ? Pourquoi cette gamine est elle si cynique et proche de notre vérité ? Sans doute parce qu’elle ne l’est pas. C’est vrai. Les petites filles n’ont pas de seins aussi gros normalement. La bonne blague. J’attends qu’elle ait fini de tousser. Une bonne toux bien normale pour une gorge comme la sienne. C’est bien plus rassurant que son rire de malsain de tout à l’heure. Lorsqu’elle finira, c'est-à-dire à la fin de cette phrase, je pourrais lui balancer ma vision des choses.
[Hokkinin] - Ca c'est l'esprit Mokoli-Chan !
Tout en riant de bon cœur, je lui donne des claques amicales sur le sommet du crâne –son épaule étant trop basse à mon goût pour la viser. D’un pas agile je passe à côté d’elle et me dirige vers la pièce où se situe-le reste des chiots de garde, plateau en main. Lorsque j’entrais dans ma chambre maintenant colonisé par les deux élèves de Liori, je déposais le plateau en donnant la consigne habituelle dans ces cas là. Servez vous. J’illustrais la marche à suivre en prenant ma tasse et en piochant deux biscuits dans la boîte. Puis je m’appropriais mon rocking-chair. J’aimais beaucoup cette chaise. Son balancement et ses discrets grincements me donnaient l’impression d’être un autre. Un vieil homme qui surveillait sa progéniture.
[Hokkinin] – Bon alors, les enfants, vous m’avez peut être entendu râler un petit peu sur Mokoli-chan. Mais ne vous inquiétez pas… Par contre, j’ai deux mauvaises nouvelles. Premièrement Vardec, si tu comptais sortir avec l’une des deux demoiselles ici, tu peux oublier et te chercher d’autres conquêtes.
Encore un petit rire.
La seconde mauvaise nouvelle, c’est que vos vies dépendent maintenant de mon bon vouloir…
Petite pause dramatique. Ils ne bougeaient pas. Ils étaient figés. Ils étaient ailleurs… Sauf Motoko. Je lui souriais d’un air las avant de reprendre la parole avec un ton qui me paraissait trop peu vif par rapport à ce que j’aurais souhaité.
[Hokkinin] – Le Genjutsu est l’art de tromper les sens de l’adversaire. Beaucoup de spécialiste du Genjutsu défendent différentes thèse quand à la manière de s’en servir. Au niveau pratique bien sur, l’éthique a cessé d’existé quand on s’est aperçu que nous avions là un moyen efficace et discret de lobotomiser une personne. (Un petit sourire en coin à Motoko). Ces thèses ont toute un point commun, l’objectif. On vise le cœur du centre nerveux. Votre cerveau. C’est ici que chaque information que reçoit votre corps est déstructuré, comprise, restructuré et renvoyé à grande vitesse vers une partie de votre corps ou vers votre subconscient. Sans cerveaux, pas de mouvement, pas de douleur, pas de pensée. En somme, une bonne lobotomie vous évite d’avoir des ennuies. (Soupir magistral) Le rêve de ma vie, ‘voyez ? La plupart des Genjutsu consistent à fausser le retour ou l’arrivé des informations reçus par votre cerveau. Vous savez comment l’ont fait ? On parasite simplement le chakra de votre corps. On détourne des flux d’information. On le décompose. On le reforme et on vous le renvoie. Par exemple, en restant assis, je peux très bien faire croire à l’un d’entre vous que sa jambe vient d’être brisée. Oh, vous essayerez, via votre esprit et votre intelligence supérieur, de vous persuader du contraire, malheureusement ce n’est pas comme ça que ça fonctionne… En manipulant une infime partie de mon chakra je peux très bien persuader votre corps que vous avez une bel et bien une jambe brisé… Ou alors, je peux tout simplement bloquer cette information…
[Uzumi]
Un craquement déchirant, humide et dérangeant se fit entendre.
Alors… Est-ce que je vous ai brisé une jambe ?
J’étais dans le monde d’Uzumi. Dans sa tête. Dans la représentation de ce à quoi j’avais accès. Un mur de brique, lézardé par des dizaines de fissures, et incroyablement haut. Ce qu’elle s’était forcé durant toutes ces années se trouvait derrière. Derrière moi, des espaces sombres, confinés. Des culs de sacs, des détours et des mécanismes à l’usage douteux, improbable et étant sans doute inutile. Des roues dentés qui actionnaient une poulie, faisant tourner un système d’horlogerie qui disparaissait dans un ciel lourd, noir, et semblable à un trou sans fond. De long tuyaux brûlant qui s’enroulait sans but apparent et aller s’enfoncer à travers d’autres objets qui me faisaient penser aux mécanismes d’une horloge. C’était, pour résumé, ses doutes. Ils m’avaient bien gêné pour arriver jusqu’ici. Je reportais mon attention sur le mur et le frôla du bout des doigts. Il sembla frémir, comme une bête ses la défensive, et plusieurs briques en tombèrent, se fracassant sur le sol. Lorsque je l’avais touché, j’avais senti des pulsations. Celle d’un cœur.
[Hokkinin] – Tu ne veux pas que je regarde derrière, n’est-ce pas ? Je m’adressais à Uzumi, qui se trouvait à côté de moi.
[Vardec]
Un craquement déchirant, humide et dérangeant se fit entendre.
Alors… Est-ce que je vous ai brisé une jambe ?
Un espace, blanc, remplie par des silhouettes semblables à des spectres. C’était… Vide. J’avais déjà vu ça auparavant. Du moins c’était semblable. J’aurais pu croire à un compartiment d’esprit. Une technique qu’il n’était pas sensé, et qu’il ne maitrisait pas. Mais non. Au loin, je pouvais apercevoir des formes sombres aux allures sinistres. J’y étais allé. Des cadavres. Un amoncellement incroyable de cadavre. Bien sur, il ne s’agissait pas de cadavre humain. Mais c’était des choses qui étaient mortes il y a longtemps et qui avait finit par pourrir. C’était ce qu’il avait été.
[Hokkinin] – Tu es sur de bien en prendre soin ?
Je demandais ça au Vardec situé derrière moi, tout en observant ce qui, faute de mieux, pouvait être considérés comme des plantes. Des pousses des différentes formes, tailles et couleurs perçaient le sol blanc. Cet ensemble de couleur, vert, rouge, marron pour celles qui semblaient le moins en forme, tranchait tellement avec la monotonie du décor que ça piquait les yeux.
[Uzumi et Vardec : Vous êtes sous l’emprise d’un Genjutsu qui vous place dans vos esprits, ou du moins dans les parties auxquels Hokkinin a accès sans grande difficultés. Vous ne pouvez pas agir sur le monde « normal » (en bref, là où sont vos corps). En revanche, vous pouvez avoir des échos de ce qui se passe autour de votre corps, notamment par des sortes de « voix célestes ». La façon dont agira Motoko pourra influencer ce que vous percevez dans le Genjutsu. (Je vous enverrai un MP pour décrire la façon dont vous percevez les choses). Motoko : Tu es toujours dans le monde Réel, avec Hokkinin. A priori, tu n’es pas affecté par les Genjutsu, mais avec le discours d’Hokkinin et le manque de réaction de tes coéquipiers, tu comprends que quelque chose cloche. Si vous avez des questions sur la façon dont réagira Hokkinin dans vos messages, envoyez moi un MP, sur le compte de Liori ^^] |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Mer 2 Déc - 4:10 | |
| Je commence un peu à me sentir mal moi, pas du fait de mater l'espèce de sous race d'être humain en face de moi, non, bien au contraire, ça, ça me filerait plutôt du plaisir en fait, limite une trique en fait pour être tout à fait franche... Non je suis pas une grosse dégueulasse... Pas trop, enfin, je crois... Tain, tu ma mis le doute maintenant. Je veux dire, c'est pas du masochisme ou une tout autre lubie perverse hein, c'est pas mon trip de jouer les voyeuses qui s'excitent en matant les gens et rentre ensuite chez elle pour se soulager en hurlant de plaisir, c'est pas mon genre je te le promet. c'est juste que c'est fendar de savoir que pendant que je matte ce con ce dernier ne pourra pas faire ce qu'il fait d'habitude, enfin, pas sans ressentir une grande gène, voir une certaine angoisse. En fait, ta raison, d'une certaine façon, je suis une grosse dégueulasse...
Bof, je m'en tape, ça change pas grand chose pour moi en fait.
Ce qui me pose le plus de problème en fait c'est qu'avec cette larve de caricature humaine, ça risque pas de fonctionner pareil. Je connais pas ce type, je l'ai même jamais croiser de loin, de nuit, dans le brouillard, alors que j'étais défoncé à neuf gramme d'alcool dans le sang, donc je peut pas vraiment parler sur ses habitudes, mais, de ce que je ressent depuis que j'ai rencontrée Larve, c'est comme si je savait que quelque part en moi je sais que, quoique je fasse, rien ne pourra l'atteindre, ou plutôt, il arrivera à l'ignorer, voir à me le retourner. Je sais pas, c'est un sentiment, quelque chose qui viens du fin fond de mon âme, de mon corps. C'est limite vicieux, voir malsain comme sensation ça...
Mais bon, ça va aller, je peut gérer, pas trop le choix, faut juste que je reste cool, que je respire par le nez, toussa, toussa quoua ! Alors pourquoi suis-je en train de grogner tel une louve face à la Larve alors que ce dernier est en train de mater la poitrine de MA Uzu ? Ah bah ouais, c'est parce qu'il est en train de mater ma copine. Et, comme je m'y attendais, cet espèce de fourbe ignore complètement mon grognement, il me jette même pas un regard, l'enfoiré ! Tch ! Je peut que continuer de grogner, lui lançant mon regard le plus terrible que j'ai en stock afin de lui faire passer mon message, message qui ne semble pas arriver.
Je soupire, ce con ma encore une fois complètement ignorer, ça deviens une lassante habitude.
Bizarre, il a envoyé seulement ma Uzu et l'autre type, Vardec, vers une autre pièce, un salon d'après sa description des lieux. Etrange, pourquoi il ma pas envoyer avec eux deux ? Pas que cela aurait fait une quelconque différence hein, Pisse-le-sang reste mon chef d'équipe et le client de ma mission, ce qui fait que ce que veut la Larve n'entre pas en ligne de compte et je l'aurais donc suivit faire son café. Mais pourquoi il ma zappé comme ça ? Il aime tellement les regards meurtriers que je lui envois ou ce con à rapidement compris que cela servirait à rien de tenter de m'envoyer de coté ? Deux réponses valables, laquelle choisir ? Et ben la réponse attendras, nous voilà tous les deux dans sa cuisine à faire du café et la Larve décide enfin de commencer à entamer le contact avec moi. Je lui souhaite bien du plaisir tiens.
[Hokkinin] - Je suppose que tu ne sais pas ce que compte faire Liori une fois qu'il reviendra vous chercher.
Je t'en pose des questions moi ? Un rapide haussement d'épaule et un "non" aussi sec que cassant et on passe à la suite. Non mais !
[Hokkinin] – Je m’en doutais.
Ohohoh, petit rigolo va...
Si tu t'en doutais, tu évite de poser la question la prochaine fois, okay connard ? Mais il semblerait que mon fameux regard "tant pis si t'en crève" ne marchera pas cette fois-ci, c'est sur que son effet est grandement amoindri si jamais on me regarde pas... Franchement, qu'est-ce qu'il a de si fascinant ce plateau à café sur lequel son posé des... Hey, ce serait pas des gâteaux de Bokeno ? Si c'en est, la Larve remonte dans mon estime, pas beaucoup j'en conviens, mais assez pour rendre les choses plus intéressante. Cette saleté de magasin de sucreries est mon petit péché mignon... Non l'alcool ne rentre pas en ligne de compte. Bref, tout ça pour dire que je pourrais dévaliser ce magasin et même pas me sentir coupable, humpf !
[Hokkinin] - Il vous fera sans doute combattre. C'est un sale gosse prévisible.
... L'est encore là lui ?
Qu'est-ce que c'est que cette histoire de combat ? Et pourquoi ça m'intéresserais ? Si Pisse-le-sang veut nous faire combattre, qu'il se fasse plaisir, c'est son droit en tant que taicho et en tant que sensei de notre équipe. Et d'ailleurs, en quoi ça l'intéresse lui ? Pisse-le-sang nous à fait venir ici pour qu'on le combatte lui ? Oui ? Non ? Et alors ? Franchement, et alors ? Je lui lance mon meilleur "regard mort" que j'ai, si ma poitrine ne se soulevait pas pour indiquer que mes poumons prennent de l'oxygène, on pourrait penser que je suis morte... Ou retournée à l'état minéral, mais c'est un détail. Finalement, je secoue un peu la tête et regarde autour de moi, il attend une réponse ? Oh, je savais pas...
Et ?
Bleaurgh ! Ma gorge ! Je savait que j'aurais du parler plus souvent ces derniers temps, mais j'ai pas eut l'occasion, ou l'envie de le faire, mais j'y paye le prix avec une toux, pas violente, mais désagréable.
[Hokkinin] – T’es moins bornée que je ne le pensais.
Je hausse un sourcil à ça. Il veut dire quoi par là ? Et où est passer ma Larve et que fout ce ninja devant mes yeux ! Enfin... Mon œil... Enfin... Bref !
[Hokkinin] - Tu te rends comptes que tu es destiné à devenir l'un des piliers de ton équipe ? Mais pour l'instant, tu es juste une sale conne qui pense plutôt à la prochaine sauterie qu'elle aura avec sa copine, qu'à assurer votre survie !
Il est sérieux ? Oh mon dieu ! Il est sérieux !
Je peut pas me retenir, j'éclate de rire, de mon vieux rire, mon rire de folle furieuse, celui que j'ai utilisé quatre ans durant pendant mes voyages à travers les pays élémentaires, mon rire de démente. Le rire de Motoko Houjuu, samourai du pays de Kuma, trahie, abandonnée et violée, Motoko Houjuu, celle vivant par la haine, la douleur et le plaisir que cela procure de faire subir cela aux autres. Oh yeah...
Pilier ? Pilier fort. Craquelée. Affaiblie. Pas pilier. (Elle décroisa les bras pour masser de sa main gauche sa gorge douloureuse, affichant toujours un sourire) Survivre ? Survie naturelle. Mourir si faible. Endurcir autres, endurcir tous. Mourir sinon.
Je finit par une bonne grosse toux, classique et prévisible, mais cela n'altère ni la lueur de folie de mon regard, ni le sourire malsain qui a fait son chemin sur mes lèvres.
[Hokkinin] - Ca c'est l'esprit Mokoli-Chan !
Ah ? Pourquoi pas... Passons sur le fait que mon nom est "Motoko" et que je connais aucune "Mokoli" mais bon... je peut pas demander à une Larve de s'élever au niveau de l'humain, n'est-ce pas ? N'est-ce pas. Mais bon, comme dis, je laisse couler, je préfère éviter de me prendre plus le choux avec lui et finir cette mission tranquillou. Avec un craquement de ma nuque, je vire, difficilement, la folie de mon visage. Enfin, au lieu de parler de "virer" on parlerait plutôt de "mettre au second plan", car elle est toujours là, quelque part, attendant le bon moment pour sortir et dire bonjour au monde. Et je fait rien pour l'en empêcher.
C'est donc mollement que je suis la Larve vers le salon, moi traînant un peu les pieds et lui marchant comme un moine allant à sa première méditation de la journée, un plateau de cafés et de petits gâteaux dans les mains. On arrive enfin dans la pièce pour que je me rende compte que je me suis gourée, c'est pas un salon, c'est sa chambre, comment j'ai pu zapper ça ? Enfin, détail, détail que tout cela. Il installe rapidement le plateau sur l'une des table et nous dis de nous servir, ce que je fait, mais juste en gâteaux, j'en prend rapidement trois avant de me mettre de coté, continuant mon "observation" de la Larve, sans toutefois oublier de lancer un regard complice à ma Uzu. Nan je t'oublie pas ma belle, malheureusement, là tu vois la Motoko des missions, désolée. Ce... Type s'est installé dans un rocking-chair... Super, en plus d'être une sous catégorie d'espèce humaine, c'est aussi un petit vieux, manque plus qu'il soit pervers et impuissant et on pourra rajouter aigri envers le monde. Pourquoi moi ? Peu importe. Je l'observe, assit sur son fauteuil, grignotant rapidement mes biscuits, tout en étant en train de me demander ce qu'il va bien pouvoir se passer maintenant.
Et la prochaine fois je fermerais ma gueule. Car le voilà partit pour une tirade mélodramatique teinté d'égocentrisme machiste vulgaire. Joy.
[Hokkinin] – Bon alors, les enfants, vous m’avez peut être entendu râler un petit peu sur Mokoli-chan. Mais ne vous inquiétez pas… Par contre, j’ai deux mauvaises nouvelles. Premièrement Vardec, si tu comptais sortir avec l’une des deux demoiselles ici, tu peux oublier et te chercher d’autres conquêtes.
Je lui lance même pas un regard, c'est tellement... Petit.
[Hokkinin] – La seconde mauvaise nouvelle, c’est que vos vies dépendent maintenant de mon bon vouloir…
Là par contre je fronce les sourcils, il serait pas devenu dingue entre la cuisine et la chambre lui ?
[Hokkinin] – Le Genjutsu est l’art de tromper les sens de l’adversaire. Beaucoup de spécialiste du Genjutsu défendent différentes thèse quand à la manière de s’en servir. Au niveau pratique bien sur, l’éthique a cessé d’existé quand on s’est aperçu que nous avions là un moyen efficace et discret de lobotomiser une personne.
C'est moi ou il viens de me sourire ? peu importe, je lui fait un doigt, il devrait comprendre. Quoi j'en sais foutre rien, mais il comprendra.
[Hokkinin] – Ces thèses ont toute un point commun, l’objectif. On vise le cœur du centre nerveux. Votre cerveau. C’est ici que chaque information que reçoit votre corps est déstructuré, comprise, restructuré et renvoyé à grande vitesse vers une partie de votre corps ou vers votre subconscient. Sans cerveaux, pas de mouvement, pas de douleur, pas de pensée. En somme, une bonne lobotomie vous évite d’avoir des ennuies.
c'est officiel, ce type est complètement givré... Et, bizarrement, j'arrive pas totalement à trouver une faute dans son raisonnement de psychopathe...
[Hokkinin] – Le rêve de ma vie, ‘voyez ? La plupart des Genjutsu consistent à fausser le retour ou l’arrivé des informations reçus par votre cerveau. Vous savez comment l’ont fait ? On parasite simplement le chakra de votre corps. On détourne des flux d’information. On le décompose. On le reforme et on vous le renvoie. Par exemple, en restant assis, je peux très bien faire croire à l’un d’entre vous que sa jambe vient d’être brisée. Oh, vous essayerez, via votre esprit et votre intelligence supérieur, de vous persuader du contraire, malheureusement ce n’est pas comme ça que ça fonctionne… En manipulant une infime partie de mon chakra je peux très bien persuader votre corps que vous avez une bel et bien une jambe brisé… Ou alors, je peux tout simplement bloquer cette information…
Il y a un truc qui cloche, un truc qui pose problème, un illogisme viens de se glisser dans la pièce et cet illogisme prend la forme de Honnikins Satsubatsu. J'ai plusieurs questions en tête là, déjà pourquoi nous parler de tout ça maintenant ? Demande de Pisse-le-sang ? Plaisir personnel sadique ? Simple folie passagère ? toute ces réponses sont valables, et peuvent être vrais, mais j'arrive pas à me défaire de cette sensation de "manque", il "manque" un truc à cette conversation... Il lui manque un but, un objectif, un fond, une réalité.
Pourquoi nous parler de tout ça ? Je ne sais pas. Ce que je sais par contre, c'est que l'ambiance à changer, c'est plus la Larve, c'est Honnikins, le même type que j'ai vu dans la cuisine et, j'ai pas honte de l'admettre, il me file la frousse ce type, peut être parce que je ressent aucun doute, aucune hésitation dans ses paroles malgré ses poses grandiloquente et rocambolesque, ou parce que son acte de larve humaine viens de changer pour devenir celle du maître des jeu, seigneur des stratégie et détenteur des clés de notre destin ? Aucune idée. Mais il est là, dans sa toute glorieuse position de vieillard, sirotant son café tout en mordillant ses biscuits...
Et je sent que la conclusion ne se trouve pas qu'avec moi.
Si j'ai raison, alors ce connard viens de nous plonger dans une illusion, mais, le plus étrange, c'est que je ne sent pas d'illusions, je suis peut être encore un bébé pour le monde ninja, mais mes recherches se sont principalement axé sur le genjutsu et je me sent apte à en reconnaître un. Sauf que là rien, que dalle, niet, nada, rabalouwa. En tout cas en ce qui concerne ma personne, mais, et les autres ? Ils ont été bien silencieux ces deux là, surtout ma Uzu et à raison, ils semblent... Absents, faute d'un meilleur terme. J'avais donc raison, il les a plonger dans une illusion, bordel ! Je vais bouger pour leur mettre une gifle à chacun pour les réveiller quand je gèle sur place, attends une seconde...
Un truc cloche, il a donner beaucoup trop d'information sur la structure des illusions du Genjutsu; pour les illusionnistes, conserver les informations sur nos modus opérandi d'attaque est vital, nécessaire parce qu'il suffit qu'une seule personne soit au courant de notre façon d'attaquer et elle pourra préparer une contre mesure défensive correcte, rapide et impénétrable, rendant morte notre seule arme. Alors pourquoi donner autant d'informations ? La vérité se cache dans Honnikins, qui il est, ce qu'il fait, ce qu'il dis. ce qu'il dis ? Ses paroles... Pilier... Equipe... Entraide... Combat... Liori... Honnikin... Genjutsu... Lobotomie... Se pourrait il que... ?
Je m'arrête en plein mouvement, en pleine contemplation intérieur. Que se passerait il, concrètement, si jamais je me déplaçais pour aller "réveiller" Uzu et Vardec ? Je doute que Honnikin m'ai laissé seule libre de es mouvements par charité de cœur, non, cela ne collerait pas avec le personnage. Ce qui colle par contre, c'est ce qu'il ma dis plus tôt, au sujet du pilier de l'équipe, d'être fort pour eux, d'aider les membres de son équipe. Si je prend tout cela en considération je peu arriver à une conclusion. Tout cela, n'est qu'un test d'aptitudes, voir de défense. Avec toutes les informations donné par Honnikin, Vardec et Uzu ont en mains toutes les cartes qu'il leur faut pour disperser son illusion, tout n'est qu'une affaire de volonté. Cependant, il reste l'infime doute qu'ils ne puissent se libérer d'eux-mêmes, c'est possible, j'ai lue bon nombre de cas incapable de se libérer de la moindre illusion, que ce soit à cause du mental ou du physique. Et il n'est pas impossible que cela soit possible ici présent, ce qui ne me laisserais pas d'autre choix d'agir. Mais en tenant compte de tout ça, il serait surprenant que Honnikin m'observe mettre des gifles à mes camarades sans réagir, ça collerait pas avec cette idée de test, sauf si mon test à moi et de contrer ses attaques mentales tout en aidant mes camarades. Je pourrait me libérer de son illusion une fois piéger, mais, à chaque fois, cela risque de me prendre du temps tout en m'affaiblissant mentalement à chaque fois, la réponse n'est donc pas la libération pour moi. Mais plutôt de l'empêcher de m'atteindre mentalement.
Et je sais exactement comment.
Grâce à sa langue bien pendue je sais exactement quoi faire et comment le faire, tout est une question de lobotomie mon cher ? Et bien que se passe t-il si tu croisait la route d'un casque en métal renforcé broyant tes outils ? Testons cette théorie... Je clos mon œil avant de rassembler mes pensées, mes défenses mentales. C'est une technique que je n'ai jamais voulue essayer, trop de problème à gérer mes pensées, mais, pour une utilisation courte et précise, elle peut le faire. Je dois rassembler mes pensées, rassembler ma psyché, rassembler mes démons intérieur, rassembler tout ce qui pourrait servir de munitions pour les illusions, et je dois entourer tout cela d'une barrière mentale, d'un mur de protection mental, une coque, un casque, un mur, un bouclier... Peu importe l'image mental, elle doit protéger ce qu'elle est sensée garder, me protéger. Lentement, j'ouvre mon œil, ce dernier brillant un peu plus à cause de l'accumulation de chakra dans mon esprit, et, tout aussi lentement, je m'approche de ma Uzu, me préparant à l'aider à sortir de son cauchemar si cela s'avère nécessaire.
En clair, c'est show time... |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Ven 22 Jan - 17:53 | |
| Vardec n’avait pas totalement récupéré et évitait de parler. Pour l’instant il se contentait d’écouter et d’observer. Ce drôle de personnage qu’était Hokkinin lui paraissait à la fois sympathique mais terriblement mystérieux, car le jeune homme sentait bien que derrière ce tempérament aussi relâché ce cachait un homme redoutable. Après tout, il était une connaissance de Liori senseï et en voyant son comportement envers les filles on pouvait voir qu’il était aussi détraqué que le sadique. Vardec commençait à se demander si cette caractéristique ne relevait pas des gênes du clan Satsubatsu.
En allant s’installer aux côtés de ses coéquipières il en profita pour observer l’endroit où ils étaient. Si Hokkinin voulait rivaliser avec Asiachi pour le concours de l’appartement le plus bordélique, il gagnait assurément et pourtant son ami faisait très fort dans ce domaine.
Alors qu’il écoutait les allusions du Satsubatsu, il se sentit soudainement partir de la pièce. Il se retrouva dans un espace blanc, bizarrement il semblait à la fois ne plus être dans la pièce d’auparavant et être encore dans la pièce car il entendait ce que Hokkinin disait. Le jeune ninja était assis. Un craquement déchirant, humide et dérangeant se fit entendre.
Alors… Est-ce que je vous ai brisé une jambe ?
Vardec ne savait quoi répondre, ce…ce craquement. Il toucha sa jambe mais bizarrement ne put affirmer si elle était brisé. Si il s’était cassé la jambe il le saurait et bien que ses souvenirs soient encore confus il pouvait affirmer avec certitude que sa jambe allait bien. Il voulut bouger les jambes mais s’aperçu qu’il ne pouvait en bouger qu’une. Comment cela se faisait?
« Que m’arrive-t-il? »
Il regarda autour de lui, ce qu’il n’avait pas encore fait jusqu’à maintenant puisqu’il avait reporté son attention sur ces paroles qui tournaient encore dans sa tête.
Alors… Est-ce que je vous ai brisé une jambe ?
Hokkinin était avec lui. Cependant, ils n’y avaient pas qu’eux. L’espace blanc était rempli d’étranges silhouettes aux allures sinistres. Sa méfiance à l’égard de l’homme aux cheveux blanc ne cessait de grandir. Que cherchait-il à faire? Si il s’était écouté, il aurait pris ses jambes à son cou mais il savait que cela ne servirait à rien en cet endroit. Serait-ce une sorte d’anti-chambre?
- Tu es sur de bien en prendre soin ?
Vardec ne comprenait pas. Il préférait garder le silence pour l’instant avant de dire quelque chose qu’il regretterait peut-être. Puis il s’aperçut que des plantes aux couleurs différentes, ainsi que leurs tailles respectives. Où se trouvait-il? Des plantes poussant dans un endroit improbable, des spectres et un grand malade. Si Liori les avaient amené ici, c’était bien pour une raison particulière et il ne s’agissait pas de simplement discuter avec un excentrique.
- Qu’attendez-vous de moi?
- Vous apprendre à vous défendre, afin que je sois le dernier a vous faire un viol mental. Dit-il tranquillement.
De viol mental!! Etait-ce une technique de genjutsu qu’il subissait? Si c’était le cas alors il n’avait jamais entendu parler d’une technique de ce genre. Pour l’instant elle semblait être passive et non hostile à sa personne. Apparemment il s’agissait d’un entraiment tout « simplement ». En apprenant ceci sa méfiance s’estompa légèrement car au départ il pensait que c’était un piège. Enfin, s’en était un mais pas dans le sens où il pensait. Tout en regagnant son calme il regarda de nouveau les plantes qui avaient de curieux comportements. Certaines avaient commencé à fleurir légèrement tandis que d’autres faisaient le contraire tout en grandissant ou en rapetissant.
Si Hokki désirait leur apprendre à se défendre contre ce genre d’attaque alors il devait faire en sorte de s’extirper de cette simple illusion. Il se souvenait d’un combat contre Motoko où il avait pensé fortement à une chose pour s’extirper d’un genjutsu dans lequel il s’était retrouvé. Penser fortement à quelque chose pouvant déstabiliser l’illusion. Il pensa à ce qui lui était chère dans la vie. Il se vit en train de s’entraîner avec ses amis et Goro senseï. Il se vit en train de manger avec sa famille. Un sentiment de joie l’envahit. Seulement rien ne se passa de très concret suite à ces pensées. Il regarda le Satsubatsu qui reprit la parole.
- La tentative est louable, mais sérieusement... Tu me donnes l'impression d'être encore plus pathétique que Uzumi...
Uzumi aussi était coincée dans une illusion de ce genre!! Etait-ce la même situation pour Motoko qu’il n’avait pas mentionnée? Il est vrai que ces paroles n’étaient pas dans le mensonge. Vardec ne s’était jamais vraiment penché sur les façons de se protéger des techniques de genjutsu, il préférait s’entraîner d’arrache pied au taijutsu. Maintenant, il regrettait de ne pas avoir passé plus de temps dans l’amphithéâtre où était donné les leçons sur le genjutsu. Son attention se reporta de nouveau sur les plantes qui ne cessaient de changer.
- Comment faire? |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. Mer 3 Mar - 3:53 | |
| C'est ainsi et pas autrement. En tout cas, c'est l'impression qu'il me donne, à son ton ... Bref, il parle comme si il savait tout. Il sait quelques trucs comme il le dit, et des trucs que soit disant, on lui laisse apprendre ... Mouais ... Le sourire qu'il m'adresse n'a rien de rassurant, son regard pas mieux. Soit il cherche à nous intimider, soit il est complétement débile ... Remarque l'un peut aller avec l'autre, c'pas antinomique ... Mais ça me rassure pas plus, cela dit. Mon regard se lève vers le plafond, avant qu'un soupir résonne, las. Je fais quoi ici ..? Ah voui ... Une mission, je m'en souviens. Comment pourrais-je ne pas m'en souvenir, cela dit ? Ser Satsubatsu qui nous l'a confié, si je vais chercher plus loin, et lui-même qui s'est empressé de partir ... Enfin, mission, c'est bien vite dit. Garder un enfant plus tout jeune, plutôt ... Oui, bon. Ca reste une mission, quoi qu'il en soit. Que c'est réjouissant ... Et je me demande pourquoi je tente de me rappeler d'un contexte que j'ai évoqué à peine quelques minutes avant, bref ... Mettons cela sur le compte de la fatigue. "C'est jamais notre faute, c'est toujours celle des autres" Un dicton que j'appliquerai bien aujourd'hui tiens ... C'est facile, oui, mais ça a le mérite de me déresponsabiliser ne serait-ce qu'un peu ... Puis bon, je peux me le permettre, même si ce n'est qu'une seule, unique et petite fois, non ..? Je secoue la tête, pour remettre les idées en place. Il nous fait signe de rentrer dans une autre pièce ... Je me lève avec difficulté, avec tout sauf entrain, alors qu'il nous dit d'aller l'attendre là bas, au fond du couloir, dans une salle qui a pas l'air mieux que celle où on se trouve, c'est à dire, avec des immondices un peu partout, des piles de magazines, et ... Ah oui, le "et" fait la différence. Un Rocking-chair trône au milieu de la pièce. Un Rocking-chair pas comme les autres même ... Non, je plaisante. C'est un meuble tout ce qu'il y a de plus banal, rien qui ne sort de la normalité des lieux ... Il faut bien occuper son esprit comme on peut, le focaliser sur autre chose ... Pincement au coeur, quand je vois ma douce, ma Motoko-chan, partir en direction contraire, avec l'aut' machin ... Un bien pour un mal, un mal pour un bien. Je ne sais à quoi elle pense, mais elle doit avoir ses raisons. Des bonnes, j'espère, pour me laisser avec le corbac, seule ... Nouveau soupir, bientôt accompagné par plusieurs autres, dont je ne tiens pas le compte. Les secondes s'écoulent, lentement. Le Corbac reste silencieux, comme toujours. Je ne lui adresse pas la parole, comme toujours aussi. J'essaye de feuilleter des magazines, mais je ne tombe que sur du porno ... Un pervers, un débile, et une larve, ça commence à en faire beaucoup pour une seule personne ... Et rien pour tromper mon ennui. Ça en fait beaucoup, pour une seule personne. Et le temps qui passe toujours aussi lentement ... Et l'ennui qui s'installe à un point que lorsque l'on s'en rend compte, on observe un détail insignifiant dans le coin gauche supérieur de la pièce depuis plusieurs minutes déjà, une expression tout sauf éveillée sur le visage. L'ennui, c'est terrible. Un maux désolant comme rarement on en a vu. Des bruits de conversation, étouffés par la distance, percent jusqu'à nous deux ... Mais bon, qu'importe, on n'y comprend rien. Aucune raison de s'y attarder ... Et heureusement qu'il revient, en compagnie de ma tendre, avec ... Du café et des gâteaux. Au citron si je ne m'abuse. Mes préférés ... Deuxième bonne surprise de la journée, la première étant, comme tous les jours, de me réveiller en présence d'elle ... Un sourire affectueux éclaire mon visage, en réponse au sien, alors que je déguste quelques gâteaux (seulement ceux aux citrons, je les sélectionne), et que je sirote le café, soufflant dessus par moments, en espérant diminuer sa température. Je me sens calée, là ...
[Hokkinin] – Bon alors, les enfants, vous m’avez peut être entendu râler un petit peu sur Mokoli-chan. Mais ne vous inquiétez pas… Par contre, j’ai deux mauvaises nouvelles. Premièrement Vardec, si tu comptais sortir avec l’une des deux demoiselles ici, tu peux oublier et te chercher d’autres conquêtes.
Je lève les yeux en l'air, ne relevant pas. Comme si ça en valait la peine, tiens ...
La seconde mauvaise nouvelle, c’est que vos vies dépendent maintenant de mon bon vouloir…
C'est à partir de là que mon esprit à décrocher en fait. Un moment, trente secondes : C'est pourtant la même personne qu'on a en face. Je ferme les yeux, réfléchissant à mes prochaines paroles, à la minute qui allait suivre. Je les rouvre, après tout, j'arrive à rien, le fait est que quelque chose de désagréable, qu'un goût de bile monte à la gorge. Comme l'impression que j'ai raté quelque chose d'essentiel, alors que c'était juste devant moi. Je me suis faite piégée.
Un craquement déchirant, humide et dérangeant se fit entendre. Ce genre de bruit qui vous donne des hauts le cœur, envie de vomir, car vous en comprenez la signification. Généralement, que quelque chose s'est brisé. Un quelque chose comme un os, par exemple.
Alors… Est-ce que je vous ai brisé une jambe ?
Devant moi, un mur de briques, lézardé par des dizaines de fissures, et incroyablement haut. Derrière moi ... Rien. Le vide. Et autour, un paysage absurde, formé de tuyaux, des rouages, des roues dentées, de ce qu'on trouve généralement dans une montre en fait, mais enchevêtrés entre eux sans sens, sans ordre, dans un chaos innommable. Et au dessus de moi, un ciel lourd et sombre. Je ne sais pas où je suis, mais une chose est certaine : Ça ne me plait pas. La seconde qui s'en suit est : Je veux partir d'ici tout de suite. En sachant que ça serait pas possible. Long, si long soupir ...
[Hokkinin] – Tu ne veux pas que je regarde derrière, n’est-ce pas
A-t-il dit, alors que je le voyais effleurer le mur en question, que des briques tombaient sous le contact pourtant fin ...
- On est où ..?
Ma voix perça l'ambiance pesante, retombant lourdement.
- Toujours dans ma chambre, assise entre deux piles de pornos.
Sur son ton habituel, bien sûr ... Il m'apprenait ... ou plutôt confirmait ce que je pensais. Au même endroit, soit dans une autre dimension, soit ... dans un Genjutsu. Et aussi puissant qu'il soit, je doute de la première possibilité. Bien, je sais à quoi m'attendre ... Un nouveau coup d'œil aux alentours, inutile, qui me donne un frisson, mais qui me donne un peu de temps pour réfléchir.
- Ah ah. Et ça fait quoi si, comme ça, sans le faire exprès, je t'écrase sous les flots d'un Suiton ..?
La menace est facile, la menace est pour les faibles. Oui oui, on entend souvent ça, oui oui, ça ne sert à rien surtout si on ne peut les appliquer. Mais de sa réponse dépendent bien des choses.
- Je pourrais faire semblant de m'en prendre pleins la gueule. De souffrir le martyr pour finalement me relever tout puissant, et t'écraser moralement en te montrant la différence évidente de niveau qu'il y aurait entre nous... Mais franchement, après ça (Désignant le décor autour de nous) je me sens pas le courage de matérialisé un de tes Suitons.
Il parle beaucoup n'empêche, je me demande si il est comme ça en vrai combat, aussi ... Mais cela dit, il définit un peu mieux dans quoi je suis ... Je suis chez moi. Dans ma tête. Et lui aussi. Et ce "Lui aussi" me dérange ... Sachant que je ne peux pas le virer. Comme quelqu'un qui vient squatter votre appart', et qui refuse de s'en déloger. Et surtout, qu'il a les moyens pour maintenir sa position. En bref, il est chez moi, et j'y peux rien. Il veut quelque chose de moi, et je sais pas ce que c'est. Ça m'agace, ça m'inquiète, ça me trouble. Pourquoi ? Pourquoi est-il là ?
- Ca y gagnerait à être plus éclairé, n'empêche.
Mon regard se leva vers le ciel sombre, las. Puis, d'un pas tout aussi las, je me dirige vers un murs, et je m'y laisse glisser, dos appuyé contre celui-ci, regard le toisant, impénétrable, sombre. Un regard que je veux hostile et inquiétant en somme.
- Ma faute si c'est le bordel sous ton crâne ?
Mon rire résonne, pas très net, alors que j’imprime dans mon regard le plus de mépris, le plus de dédain dont je suis capable.
- Tu me prends de haut parce que tu connais deux-trois tour de passe passe ? Tu crois que je vais courir partout affolée, crier, ou un truc dans le genre ? Et bah non, je ferai rien de tout ça. J'ai tout mon temps, moi, et puis bon ... C'est chez moi … ici.
- Ah, si c'est porte ouverte, je m'incruste alors.
Il repose la main sur le fameux mur de brique, qui commence à partir en miette assez rapidement. Qu’est ce qu’il essaye de faire le primate ? Il croit vraiment que- Frisson glacial qui remonte le long de l’échine. Des trucs auxquels je devrai pas penser refont surface … Il essaye de fouiller mes souvenirs ! Non … Pas ça … Il n’a pas le droit, non ! Une seconde après, j’étais debout, celle d’après j’étais au sol, étalée devant l’autre … Foncer sur quelque chose d’immatériel, c’est mal. Et c’est pas comme si je m’en doutais pas, d’un coté … Colère, frustration, peur. Et le paysage semble faire écho à mes angoisses, le chaos ambiant ne cessant sa course folle à l’absurdité la plus totale.
- Suiton ou toi, à part le tour de poitrine ça représente pas grand différence pour moi ...
Il retire sa main, arrêtant l'effondrement du mur, et ce pervers ne trouve rien d’autre à faire que de me regarder, de ce regard las qui veut dire qu’on s’impatiente, qui veut dire qu’on attend quelque chose de nous. Je le hais … Mais je me promet que tout cela va cesser, maintenant, tout de suite. Je me relevais lentement, regard impénétrable. Et me voilà, tout aussi impénétrable (enfin, je l’espère), une dague à la main, affutée, et la pointant en direction du Satsubatsu méprisé.
- Je t'en prie, lâche cette arme.. dit-il, l’air désolé.
- Sinon ..?
Arrête de trembler Uzu, arrête …
- C'est evident non ? Sinon tu risques bien de me l'enfoncer dans le ventre et je vais mourrir. Tu ignores à quoi servent les armes c'est ça ?
L’ironie derrière ne passe pas inaperçue à mes oreilles.
- T’es trop con.
Je ferme les yeux, un sourire triomphant aux lèvres, alors que la lame s’écrase sur ma main ouverte. Une seconde. Deux secondes. Puis trois, et quatre, et toutes celles qui suivent. Aucune douleur, rien, quedalle, le néant le plus totale. Je me suis faite piégée.
- Houla, ne cherche pas à brûler les étapes.
Claquement de doigts. Un gémissement lointain, trop lointain résonne … Un gémissement bien trop famillier … Et la douleur, poignante, intense, ardente, m’arrache une exclamation de douleur. Puis rien, à nouveau. Parti comme c’est venu, la seule chose qui a changée est l’expression de son visage, et le fait que je n’ai plus rien pour me suicider. Quelle perspective réjouissante …
- Tu sais quoi ? Si je t'ai amené ici c'est parce que c'est à cet endroit que se trouve tes meilleurs armes. Enfin, tu m'as l'air plus disposée à laisser les autres te sortir de se mauvais pas qu'à te débrouiller toute seule. Et si ta lueur d’espoir t’avait laissé tombé ?
Doutes insidieux qui s’immisce en moi … Je refuse de lui accorder ce plaisir, aussi pathétique soit il …
- Je ne vois pas de quoi tu parles … sur un ton âcre, hostile.
- Silence petite fille ! Nous savons tous que Motoko est ton astre, est celle qui illumines les ténèbres dans lesquelles tu t’apitoies … Et pourtant, c’est hilarant. Tu n’as jamais su mentir, alors te mentir à toi même ? Tu es transparente au point où tout ce ce que tu tentes d’occulter … Je le trouve. Alors que ce qui t’es cher … Tu ne le laisses pas à la surface.
J’ai pâli si vite, que j’en aurais presque ri. Mais là, non, je tremblais de tous mes membres, les yeux ecarquillés. Il avait osé emprunter la voix de Père, cette voix qui me déplait tant, qui fait rejaillir des souvenirs que je m’étais efforcée d’oublier … Père et moi à l’entraînement de kido, Père à la forge pour ma nouvelle armure, Père qui m’a inscrit à l’Académie, malgrés les plaintes incessantes de Mère … Un arrière goût de bile monte à la bouche, le décor autour de moi se resserre autour de moi, catalyseur de mes émotions … Envie de crier, mais aucun son n’arrive. Envie de pleurer, mais les grandes filles ne pleurent plus à cette âge là, non … Tout au long de sa tirade, il tenait une sphère lumineuse, à laquelle je n’ai pas prêtée grande attention, pourtant, en l’éclatant … Je me suis sentie tellement mieux … Motoko-chan … Ma douce, ma tendre … Une poussière scintillante éclaira la zone un faible instant. Mon coeur battait fort. Trop fort. Les larmes sur mes joues étaient bien trop humides, pour n’être provoquée que par une simple illusion.
- Allons, allons. Ne pleures pas. Le vilain monsieur qui danse la jigue sur tes souvenirs il va s'en aller. Mais pour ça il faut que tu comprennes comment lui botter le cul.
Le temps s’immobilisa une seconde. Tête baissée, épaules affaissées … Coeur qui bat fort. Respiration saccadée. Explosion dans ma poitrine. Ma voix résonna faible, comme un chuchotement.
Mon père est le plus grand connard que je n'ai jamais connue. Il a toujours souhaité avoir un fils, mais Hajime est mort né, Michito a vu son crâne fendu en deux sous le sabot d'un cheval, à trois ans ... Il a déposé tous ses espoirs sur moi, il s'est évertué à faire de moi son fils idéal ... Sans succés. Mais il reste néanmoins CENT fois supérieur à la pathétique réplique d'être d'humain que tu es. Ouais, alors, maintenant, si MON univers ne te plait, alors tu DEGAGES. Ou mieux, j'te fais partir.
Une froide détermination animait mon regard, alors que ma voix aux intonnations haineuses envahissait l’espace. Les signes d’un Suiton s’accomplirent seuls, une envie folle de meurtre animant mes gestes.
Stop, bouge plus ! C'était parfait. Enfin, sauf le Suiton. Je t'ai déjà dis que c'était totalement inutile ! |
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| Sujet: Re: [Mission D] Garde d'enfant. | |
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