[Suite de ICI]

Sokka n’en revenait toujours pas de la chance qu’il avait eue. Il allait enfin pouvoir rentrer chez lui. Liori mangeait ses pâtisseries se dirigeant normalement vers la bonne direction. Le Kawaki comme à sa curiosité habituelle, demanda si Liori allait souvent allez chercher des gâteaux et autres. Liori répondit juste qu’il avait souvent faim et puis il avait du temps car il avait une mission qu’il voulait faire mais il devait chercher un compagnon pour celle-ci. D’ailleurs il reprit sa réflexion là-dessus et Sokka l’écoutait.

[Liori] Peut être Osa... Ah non, pas lui. Ou alors Hotaru... Finalement non. Et Hokkinin ? Et ma mère qui veut que je développe ma sociabilité... A qui pourrais-je demander?

[Sokka] (Il prit un ton assez sérieux.) Et moi ? On apprendrait à se connaître ! (Liori n’avait pas écouté, il était trop concentré pour pouvoir écouter ce qui se passait à l’entour de lui. Sokka fit de grands gestes autour de lui, mais rien n’y faisait. C’était le moment.)Et moi ?! Ca ne te dirait pas de la faire avec moi ?!

[Liori] Ouais pourquoi… Tu as l’air si enthousiaste…

C’est ainsi que les deux genin se rendirent au bureau d’ordre de mission. Le ninja disait que cette mission concerne une histoire par rapport à un marchand de poisson. Ils le trouveraient sûrement sur une échoppe près de la plage pour de plus amples informations. Ce qu’ils firent. Il avait repéré le commerçant grâce à une photo donnée par le ninja du bureau. Il semblait catastrophé. Qu’a-t-il pu donc se passer. Il vit les deux genin qui rentraient et dit qu’il attendait les personnes qui pourraient l’aider. Liori répondit que Sokka et lui étaient justement venu pour ceci. Le poissonnier avait l’air à moitié rassuré.

[Poissonnier] Ah Enfin! Pour moi, c’est encore une terrible nouvelle. Après cette guerre moi qui pensait que tout s’arrangerait... Bref voici, votre mission. (Il tendit une photo d’une jeune fille probablement âgée d’une dizaine d’année. Elle était brune aux yeux bleus pétillants. Elle affichait un sourire sans égal sur cette photo.) Voici ma fille, Mitsu Okamoto, elle a 13 ans et cela fait maintenant 2 jours qu’elle a disparu. La connaissant, elle a fugué. Je vous demande juste de me la rapporter. Vous saurez certainement le faire mieux que moi.

Liori assura qu’ils allaient la retrouver tandis que Sokka admirait la photo. Il ne pouvait plus détaché du regard ce bout de papier. La beauté de Mitsu avait frappé le pauvre Kawaki. Le genin aux cheveux blanc continua en demandant des renseignements supplémentaires sur cette fille (Ses habitudes, la dernière fois qu’il l’avait vu etc.).
Ainsi commença leur mission. Ils arpentèrent les rues de la ville en la cherchant partout en demandant à des commerçants. Cela ne finissait pas. Puis enfin après des heures de recherches, quelqu’un témoigna enfin qu’il l’avait vue, il l’avait croisé tout au bout de la plage, parlant avec un homme. C’était une piste, certes faible mais cela restait une piste. Liori demanda si elle pouvait faire une description de l’homme (décidément il n’avait que lui qui cherchait, Sokka était occupé à chercher des poèmes pour Mitsu qu’il ne connaissait pas.). Le témoin garantit que c’était un ninja mais elle n’avait pas vu son bandeau. Elle se justifia en répliquant qu’il parlait de sa journée à l’académie. Avec le portrait de l’homme, les deux ninja pensèrent qu’ils l’avaient déjà vu à l’académie sûrement, un étudiant de là-bas.

[Sokka] Bon, direction l’académie?

[Liori] Non, je pense savoir où il habite. Ce n’est pas loin d’ici.

Liori était une nouvelle fois sorti de sa demeure pour aller à la recherche d’une mission. Il l’avait trouvé assez facilement, c’était encore une histoire de disparition. Il n’espérait bien évidement rien de bien passionnant, sans doute encore un chat ou un chien, cependant, la présence de plusieurs ninja de grade genin avec un minimum d’expérience était requise. De ce fait, Liori ne pouvait pas encore aller voir son futur employeur pour démarrer la mission.
Le Satsubatsu avait donc décidé de se balader dans kiri à la recherche d’un éventuel partenaire, mais en chemin il s’était arrêté à une pâtisserie qu’il avait déjà visitée auparavant. Comme toujours il avait un creux, et il préférait le combler dés que cela lui était permit. Il était donc tout naturellement ressorti de la boutique, avec un sac remplit de pâtisserie diverse et varié, quand quelqu’un vint l’accoster. Il avait déjà vu l’individu, ça il le savait. Sans doute à l’académie vu qu’il était lui aussi un ninja. Ou alors, il portait une magnifique imitation de bandeau frontal. Liori fouilla dans sa mémoire, pour se souvenir du nom de l’individu, et ce fut finalement sa mère qui le lui souffla.

[Liori] – Euh… Salut… Sokka ?

[Sokka] – Oui c’est bien ça. (Liori remercia sa mère.) Une chance que tu sois là. Je suis perdu et je tombe sur toi. Quelle chance ! Ca te dit de rentrer ensemble?

Liori n’avait rien de mieux à faire pour le moment, et ça ne l’empêchait pas vraiment de réfléchir à qui pourrait l’accompagner pour sa mission, alors, il accepta. Sur le chemin, Sokka se montra encore bavard et curieux, ce qui dérangeait Liori dans sa réflexion. De ce fait, il répondit assez distraitement à ses questions, mentionnant la mission, et réfléchissant à voix haute.

[Liori] – Peut être Osa... Ah non, pas lui. (S’ils devaient encore récupérer un chat, ce serait infernal) Ou alors Hotaru... Finalement non. (ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas croisé, et il ne savait pas où il vivait) Et Hokkinin ? (Non, il ne serait jamais motivé pour faire une mission de ce genre) Et ma mère qui veut que je développe ma sociabilité... A qui pourrais-je demander ?

Il sembla que Sokka s’agitait vaguement à ses côtés, mais trop absorbé par ses réflexions, il n’y prêta pas attention. Cependant, au bout de quelques secondes ils fut difficiles d’ignorer son compagnon, qui commençait lui tourner autour en s’agitant comme un dément pour attirer son attention.

[Sokka] – Et moi ?! Ca ne te dirait pas de la faire avec moi ?!

Liori l’observa quelques instant, et jugea rapidement si cela valait le coup. Il était moins excité qu’Osa, et il ne semblait pas vouer une haine particulière aux chats. Et puis il n’était pas sur de trouver quelqu’un pour l’accompagner dans cette mission, alors autant prendre celui qui se présentait.

[Liori] – Ouais pourquoi pas… Tu as l’air si enthousiaste… (Il ne mentionna pas le fait que cet enthousiasme avait failli lui couter un bon direct du gauche pour le calmer).

Les deux shinobis vécurent alors un phénomène nommé l’ellipse temporelle, qui les amena directement chez le poissonnier commanditaire de la mission, plus exactement, vers la fin de leur entretient avec lui.

De cet entretient, il en était ressorti plusieurs choses, la première était que le père tenait vraiment à retrouver sa fille, il avait d’ailleurs refusé de lâcher le bras droit de Liori tant que celui-ci ne lui avait pas promis –de façon parfaitement hypocrite- qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver sa fille. Il allait garder la marque des ongles imprimé dans son biceps durant des jours…
La seconde était que sa fille avait beaucoup trop de liberté. Elle passait le plus clair de son temps en dehors de la maison de son père, et rentrait quand sa lui chantait, sans jamais informer son père de ses sorties nocturnes ou diurne et de leur contenu. Le père savait juste qu’elle aimait bien trainer près du quartier marchand du village.
Le duo de ninja se rendit donc dans ce secteur et parcouru les rues, questionnant les passants et les commerçants, en leur montrant la photo de Mitsu Okamoto, que Liori avait dû arracher à grand peine des mains de son compagnon, qui n’était pas vraiment utile. Il n’aidait pas vraiment, et ne faisait pas vraiment avancer les recherches. Comme l’enquête qu’ils menaient actuellement donc. Fatigué de n’avancer à rien, Liori proposa de faire une pause quelques instant, le temps de boire quelques chose et de poser leur derrière sur un banc. Sokka suivit l’exemple de son compagnon, mais il paraissait toujours dans la lune.

[Liori] – *Finalement, j’aurais dû aller voir auprès d’Osa ou d’Hokkinin. Sokka n’est pas vraiment utile…*

C’est le pouvoir de l’amour.

*Hein ?*

[Figurante] – Excusez-moi ? J’ai cru comprendre que vous recherchiez une jeune fille…

Liori se redressa sur le banc, et regarda dans les yeux la femme qui venait de leur parler.

[Liori] – C’est exact, vous avez des renseignements à son sujet ?

[Figurante] – Eh bien, je ne suis pas sure… Mais je crois l’avoir aperçue hier sur la plage… Elle parlait avec un homme qui doit être un ninja ou du moins un étudiant… Il n’avait pas de bandeau mais parlait de ses cours à l’académie.

Liori sourit intérieurement. Normalement, les renseignements qui arrivent quand on ne les espère plus, ça n’arrive que dans les mangas. Il encouragea la femme à continuer, et à faire une description de l’homme.

[Figurante] – Euh, il faisait à peu prêt votre taille, avec des cheveux coupé très court. Le nez tordu et des yeux marron je crois… Oh, et il avait un horrible bague à l’index droit, une sorte d’araignée je crois…

Liori la remercia, et il se remit en route avec Sokka, qui avait par chance réussit à capter une partie de l’échange. Il demanda s’il fallait aller à l’académie, mais Liori lui dit que non. Il pensait savoir où habitait l’individu en question. Ils remontèrent deux rues, avant de s’arrêter devant une série d’appartement. Liori choisit lut les série numéros qui étaient affiché sur chaque porte, et s’arrêta devant l’une d’entre elle, où il tambourina. Il y eut une voix, des bruits de pas et un déclic. La porte s’ouvrit dévoilant une petite femme replète qui regardait les deux Genin d’un œil mauvais.

[Figurante 2] – Quoi ! Keskevouvoulez !?

Liori lui fit une rapide description de l’individu qu’ils recherchaient, et demanda s’il était ici. La femme répondit avec un ton encore plus mauvais que son regard.

[Figurante 2] – Vous parlez d’s’incapable d’Onishi ! Il vit deux appartements sur ta droite ! Crétin ! Ca se balade avec un bandeau et un Katana et ça croit pouvoir déranger les gens comme ça !

Elle ferma sa porte tout en continuant de jurer et proférer des malédictions à l’encontre des deux ninjas. Liori haussa simplement les épaules et se dirigea vers la porte. Deux portes à côté. Là ce, fut un homme en fait un adolescent correspondant à la description qui ouvrit la porte, leur demandant ce qu’ils voulaient. Liori lui montra la photo de la jeune fille et lui dit qu’ils étaient à sa recherche. Alors, « Onishi » eut une réaction surprenante.

Liori marcha dans le centre longeant quelques rues et arriva d’un pas décidé vers une série d’appartement avec Sokka qui le suivit assez difficilement. Il fixa les numéros de ces logements avant de se placer devant une porte qu’il fustige de coups de son poing, fermement. Sokka crut bien qu’il voulait la défoncer. Mais on entendit un cri, des bruits de pas hâtifs sûrement une personne pressée pour ne pas avoir une porte à remplacer. Enfin, Elle tourna la serrure et faisait face aux deux ninjas.

[Figurante 2] Quoi ! Keskevouvoulez !?

[Liori] On cherche une personne ayant a peu près notre âge, notre taille, des yeux marrons, les cheveux courts, un nez tordu et une bague en forme d’araignée.

[Figurante 2] Vous parlez d’s’incapable d’Onishi ! Il vit deux appartements sur ta droite ! Crétin ! Ca se balade avec un bandeau et un Katana et ça croit pouvoir déranger les gens comme ça !

Elle ferma sa porte tout en vociférant des insultes à l’égard des deux genin. Cette brève aventure réveilla Sokka, il ne devait plus rêver mais tout faire pour retrouver cette fille sublime. Il se sentait obligé. Liori s’était déjà dirigervers l’appartement désigné par la «râleuse». Liori refrappa la porte d’une vive allure. Cette fois, c’était bien le jeune homme qu’il recherchait qui ouvrit la porte, et comme sa voisine, il réclama la raison de leur visite. Le Satsubatsu lui présenta la photo de la fugitive et demanda si il savait où elle était. Alors, «Onishi» eut un comportement étonnant. Enfin, étonnant pour quelqu’un qui se prédisait ninja. Il prit peur, recula et tribucha.

[Onishi] Non! Pas elle! Je ne sais rien sur elle. Cachez-moi cette photo ! Ne me tuez pas ! Non ! Laissez-moi tranquille ! J’ai rien fait de mal !

[Liori] (Il haussa un sourcil.) On ne va pas te tuer, donne-nous d’abord les renseignements, après on verra !

[Sokka] * On crorait qu’il a vu le diable… Une si jolie personne, c’est impossible ! * Très drôle… (Maintenant, Sokka se croyait dans un polar comme dans un livre qu’il avait lu à ses heures perdues.) Bon Onishi, on sait que tu l’as connaît, on sait aussi que tu l’as vu récemment sur la plage ! Maintenant, tu vas cracher le morceau ! On veut tout savoir ! Si tu commences à entrer dans le mutisme, tu vas goûter à mon Katana ! Il faut qu’on retrouve cette Mitsu au plus vite. (De là, il partit dans un délire) Qui sait ? Elle est peut-être en danger ? Elle crie à l’aide, et personne ne peut l’entendre. C’est grave, tu sais. Et si elle avait rencontré un bandit ? La pauvre !

Il allait se mettre à pleurnicher mais un coup de poing sur le crâne de la part de Liori, l’arrêta dans son moment de folie. Sokka mit ses mains sur sa tête et des larmes coulaient quand même de son visage, il fallait que ça sorte, mais en silence. Cependant, il reprit rapidement ses esprits.

[Liori] (chuchotant) Si c’est ça l’amour… (Puis de pleine voix) Bon alors, on va pas s’éterniser ici. Qu’est-ce que tu sais, bordel ?!

Onishi lâcha quelques mots entre respirations haletantes, mais ceci contenta le Genin aux cheveux blancs qui demanda à Sokka de se lever rapidement. En résumé, il l’avait rencontré lors d’une de ses ballades habituelles sur la plage. Elle l’avait interpellé et ils discutèrent de l’académie des ninjas etc. Elle disait qu’elle venait juste d’être Genin et voulait devenir une grande Kunoichi. Et pour ceci, elle devait s’entraîner. Sokka émit l’hypothèse que si elle fuguait c’était peut-être à cause de son père qui l’empêchait d’être ce qu’elle voulait. Liori dit clairement qu’il s’en fichait royalement, leur mission c’était de la ramener mis à part que si elle est en entraînement, il y a des chances qu’elle soit partie à la Zone des Grands Lacs. L’autre Genin acquiesça. Ils se dirigèrent donc vers le chemin avec le Kawaki qui suivait toujours vu qu’il ne connaissait toujours pas la route. Sur ce passage alors qu’ils marchaient tranquillement il vit quelque chose dans les arbres se mouvoir dans la direction opposée. Ils ne virent qu’une ombre qui semblait humaine.

[Sokka] C’est elle ! Je la reconnais ! Hum, mon amour, j’arrive !

[Liori] Chut… Elle nous a peut-être pas vu. On peut encore l’avoir par surprise.

Mais la personne s’arrêta d’un coup et fixa au sol les deux compagnons de mission. Ils entendirent un sourire mesquin et enfin la fille descendit de son perchoir.

[Mitsu] Je le savais. C’est mon père qui vous a envoyé? Tsss… Il peut pas me laisser tranquille celui là…

[Liori] (Il posa juste la main sur le manche de son Katana) Pas d’histoire. Ne t’inquiètes pas, mon Katana c'est par simple précaution. On s’en fout de ta motivation de fugue et tout le baratin. Nous, on a une mission à faire voilà tout.

Sokka avait compris, pour Liori, c’était simple, un ninja fait une mission. Point barre. Il ne fallait pas commencer à mettre des sentiments surtout à une inconnue. Cependant Sokka s’interposa entre les deux autres. Il vociféra qu’il ne devait pas être ainsi avec une si jolie fille. Et pendant que Sokka défendait celle-ci, Liori se retrouva énervé car elle en avait profité pour s’enfuir. Son partenaire s’excusa. Ainsi commença la poursuite. Ils arrivèrent en peu de temps, au centre ville. Point de départ. Et la chance n’était pas de leur côté, la rue était vide et il y avait une bifurcation. Enfin, Sokka se révéla utile, enfin son amour envers la fugitive. Il reconnut son odeur et déclara qu’elle était partie à droite. Cela lui paraissait plus que normal d’essayer de rattraper sa faute. Et sans cette faute, la mission serait déjà finie. Mais bon, Ils réussirent tout de même à la rejoindre. Elle leur faisait face.

[Liori] Bon cette fois Sokka, sois avec moi !

Onishi semblait sur le point de salir son caleçon quand Liori lui montra la photo. Le cul à terre, et le visage marqué par une expression passablement terrifié. La scène était suffisamment comique pour que Liori se demande si la photo qu’il avait montré était bien la bonne.
Le Genin tenta –sans grande conviction- de rassurer son interlocuteur, afin d’obtenir des réponses pour la mission. Cependant, Sokka sembla enfin se réveiller, et se mit à agresser verbalement Onishi, le menaçant de faire plus ample connaissance avec son sabre s’il ne parlait pas. Jusque là, ça convenait à Liori, tant que le résultat était le même que celui qu’il souhaitait. Cependant, son coéquipier à la lame noir commença à partir dans un délire, semblant imaginer les pires horreurs.
Le coup que Liori donna sur le crâne de son coéquipier fut rapide, précis, et douloureux pour sa cible. Un coup imparable que le Satsubatsu maitrisait depuis de longues années, et qu’il réservait habituellement à Osa… L’effet fut immédiat sur Sokka, qui se calma aussitôt, laissant donc au ninja en noir et rouge le loisir de continuer l’interrogatoire.
Finalement, quand ils repartirent de l’appartement, le duo en avait suffisamment appris pour à peu prêt deviner l’endroit où ils trouveraient leur cible, le terrain d’entrainement du village, la zone des grands lacs.

Les deux shinobis commencèrent à se diriger vers ce lieu, sans vraiment penser au moyen de la repérer dans un espace aussi grand. D’autres pensées occupaient actuellement l’esprit des deux Genin. L’un se demandait ce qu’il ferait une fois cette mission fini, tandis que l’autre pensait à la jeune fille qui faisait l’objet de leur recherche. Ce dernier, Sokka, prit la parole.

[Sokka] – Dis Liori ? Tu penses pas que si elle est partie de chez elle c’est à cause de son père ? (Liori gardait le silence, marchand en regardant droit devant lui, les mains dans les poches). Il devait sans doute l’empêchait de faire ce qu’elle voulait. En prime on ne connait rien de lui. Si ça se trouve il la bat ! Ou pire…

[Liori] – Je-m’en-fou. Ces quelques mots prononcés en détachant chaque syllabes ures pour effet de stopper Sokka avant qu’il parte à nouveau dans son délire (visiblement, il aimait bien imaginer les gens en danger… Etait-il la réincarnation d’un super-héros frustré ?). On a simplement pour mission de la ramener, pas d’enquêter sur sa vie.

Le reste du voyage fut silencieux. Jusqu’au drame bien évidement…
Ca s’est passé quelques minutes à peine après leur semblant de discussion…
Une ombre avait surgit d’entre les arbres, et Sokka réussit à reconnaître leur cible en voyant uniquement son ombre, coup de chance ou le pouvoir de son amour, Liori n’aurait sut le dire, mais cela l’arrangeait bien. Enfin, Sokka n’avait pas était discret, et ce fut sans doute l’une de ses plus grosses erreurs durant cette mission. La fille s’était arrêtée au dessus d’eux, et le groupe avait échangé quelques paroles dès qu’elle eut mit pied à terre. Cette fille ne plaisait pas à Liori, il lui semblait qu’elle avait un comportement hautain, comme si elle refusait d’admettre que les deux Genin et elle appartenait au même monde.
La ramener par de simple parole ne semblait pas possible, et Liori décida que la manière forte serait sans doute la seule issue… Il avait décidé de poser sa main sur son katana, et de se montrer plus froids que d’habitude, il voulait qu’elle comprenne qu’il n’hésiterait pas à employer d’autre moyen que la parole pour la ramener. Il voulait lui faire peur.

Et c’est ainsi que le drame, et la plus grosse idiotie qu’avait fait Sokka au cours de la journée, arriva.

Ce dernier se jeta entre les deux, pour essayer de dissuader Liori d’avoir une attitude violente envers son amour, son âme sœur, l’élue de son cœur… Bref, la fille qui prenait la fuite par sa faute. Heureusement, Sokka reconnu rapidement son erreur, et Liori ne prit pas le temps de l’engueuler correctement. Il espérait attraper la fille avant qu’elle soit hors de portée.
Malheureusement, ils arrivaient trop tard.

[Liori] – *Merde !*

Liori…

[Liori] – *Qui y a-t-il, mère ?*

Cette enfant est perdue… Te présenter à elle avec ton katana n’était pas une bonne idée… Sa fuite à autant était causée par ton comportement que par ton compagnon. Tu n’as donc pas était très juste envers ton compagnon.

[Liori] – *Tu as raison, je suis désolé…*

Il se sentait piteux, et allait s’excuser de s’être emporté envers Sokka… Mais ce dernier s’écria.

[Sokka] – Elle est partie à droite ! Je peux sentir son parfum !

Sokka s’élança, et Liori ne tarda pas à le suivre. Mais une interrogation demeurait… Sokka était un chien ou quoi ?
Finalement, ils tombèrent face à face avec la jeune fille. Elle ne pouvait pas aller plus loin, elle avait prit un cul de sac. Cependant, au lieu d’avoir l’air acculé, elle semblait plutôt les attendre. Liori glissa quelques mots à l’oreille de Sokka pour que ce dernier ne se décide pas à commettre une nouvelle bêtise, puis ils commencèrent à s’approcher. C’est à ce moment là qu’elle se mit à parler.

[Mitsu] – N’approchez pas ! Vous ne me ramènerez pas chez cet imbécile ! Je ne veux pas revoir sa sale tête.

Liori la regarda et tenta un petit pas en avant. Elle continuait de parler comme si elle n’avait pas remarquer le mouvement. Le genin ne manqua pas de remarquer les yeux de la jeune fille. Ils lançaient des éclairs et commençaient à se voiler de larme. Elle semblait déchirer.
Liori continuait de s’avancer, et elle continuait à parler. Elle hurlait à moitié, sa voix montant dans les aigues. Elle racontait sa vie ? Liori n’en savait trop rien. Quelque chose en elle semblait la fasciner. Pas le genre de fascination dicté par les hormones comme pour Sokka. Non, c’était autre chose. Elle semblait au plus mal, comme si elle voulait hurler à l’aide mais que son hurlement restait coincé dans sa gorge pour lui taillader l’âme.
Etait-elle restée ici en espérant que les deux Genin lui viennent en aide ?

[Mitsu] – Je ne retournerais jamais chez lui ! Vous entendez ! Jamais ! J’en ai marre de lui ! Marre de…

Sa phrase fut stoppée net. Liori venait de faire quelque chose qui la surprenait au plus haut point.

[Liori] – Ne t’inquiète pas, je comprends ta douleur…

La jeune fille ne parlait plus, elle n’hurlait pas non plus. Liori avait réussit à la calmer subitement. Plus exactement, c’était l’argument qu’il lui avait lancé en pleine face qui avait mit fin subitement à ce flot de larme et de haine. Son poing gauche.
La fille s’était effondrée au sol. Et Liori se frottait la main gauche, l’expression horrifié qu’il pouvait deviner sur le visage de Sokka ne le dérangeait pas plus que ça.

[Liori] – Je crois que j’y suis allé un peu trop fort… J’ai du me casser un doigt.

Il avait dit cela sur le ton de la plaisanterie, en s’abaissant vers le corps de Mitsu. Il comprenait très bien la douleur qu’elle avait du ressentir, juste avant de tomber au sol. Liori lui-même se faisait sans doute plus mal que celui qu’il frappait, quand il frappait de la main gauche.
Il prit le visage de la jeune fille entre ses mains et appliqua le seul jutsu curatif qu’il connaissait. Il voulait diminuer les conséquences physiques de son coup. Il sentait que cela ne présageait rien de bon s’il la ramenait à son père avec une partie du visage trois fois plus grosse que d’habitude.
Une fois qu’il fut satisfait de son œuvre, il se releva, et s’adressa à Sokka (dont il avait parfaitement ignoré les réactions jusqu’alors).

[Liori] – Bon, je suis claqué, je vais rentrer. Tu n’auras qu’à la porter jusqu’à son père et lui dire qu’elle a fait une mauvaise chute pendant qu’elle nous fuyait.

Il commença à revenir en arrière, et une fois passé à côté de Sokka il ajouta.

[Liori] – Ah au fait, pour ma paye, tu pourras la déposer au bureau des missions ? Je la récupérerais.

Sokka devait résister à la tentation, la tentation d’aider cette jeune fille, pour le bien de la mission. Les deux Genin se rapprochèrent de Mitsu, guettant chaque geste qu’elle pourrait faire pour tenter de fuir. A ce moment, elle commença à crier.

[Mitsu] N’approchez pas ! Vous ne me ramènerez pas chez cet imbécile ! Je ne veux pas revoir sa sale tête.

Liori continua d’avancer doucement, pour qu’elle ne remarque pas qu’il bouge vers elle. Tout en parlant, leurs regards se croisent. Les yeux de la jeune fille ne savaient plus quoi faire. Au début, ils montraient toute la colère et la haine qu’elle dégageait, mais petit à petit la pression était trop forte, et elle céda. Quelques gouttes perlèrent le long de ses joues, c’était tout. Elle s’empêchait d’éclater en sanglot. Elle exclama son désir de liberté. Sa voix était trouble, elle ne paraissait ne plus savoir ce qu’elle voulait dire et ce qu’elle disait. Sokka l’écouta pour essayer de la comprendre au mieux. Tandis que l’autre Genin poursuivait son approche. Elle expliquait sa vie. A l’entendre raconter, elle était dure et sans avenir. Un père incompréhensible, qui était contre à ce qu’elle devienne une Kunoichi. Si elle était Genin, aujourd’hui c’était grâce à sa mère, qui était séparé de son père. Elle espérait que quelqu’un la comprenne, que quelqu’un l’aide à devenir ce qu’elle voulait. Elle essayait donc de convaincre les deux ninjas, elle qui se trouvait maintenant coincé, piège. Elle continua de parler avec sa gorge coincé, coincé sûrement par la peur de retourner à la vie qu’elle ne souhaitait pas.

[Mitsu] Je ne retournerais jamais chez lui ! Vous entendez ! Jamais ! J’en ai marre de lui ! Marre de…

Sokka la comprenait. Lui, il avait certainement de la chance. Ses parents l’ont laissé faire. Il devait faire quelque chose, pour elle. Mais Liori plus près, fit un geste. Le même geste, qu’il avait fait auparavant pour que le Kawaki retrouve sa raison. Et il parla avec un ton qui apparaissait compréhensif.

[Liori] Ne t’inquiète pas, je comprends ta douleur…

Sokka était affolé. Comme pouvait-il oser lever le poing sur cette fille, qui tentait juste de s’exprimer, qui cherchait juste la compassion. Encore une fois, Liori s’était monté froid. Il l’avait assommé. Elle s’écrasa sur le sol, inerte. C’était fini. Le silence était revenu.
Le garçon aux cheveux blancs ne se retourna même pas pour regarder l’expression de son compagnon de mission. Pour lui, la mission était enfin finie. Il allait pouvoir rentrer chez lui, se reposer. Le calme montra de nouveau sa puissance apaisante. Il fut briser par le Satsubatsu, qui regardait sa main gauche bandé.

[Liori] Je crois que j’y suis allé un peu trop fort… J’ai dû me casser un doigt.

Il finit sa phrase en esquissant un sourire, et se baissa vers le corps de Mitsu. La tête de la jeune fille avait été prise entre ses mains. Un halo vert apparaissait sur l’une d’entre elles. Il appliquait un jutsu médical. Cela rassura Sokka, qui se ramena vers les deux autres. Le soin aura des effets de ne pas laisser détruire son visage, si jolie. C’est sûr qu’elle le serait moins, si sa tête était difforme. Et son père ne serait surtout pas satisfait de la mission en la retrouva ainsi.

[Sokka] Sale brute. Tu sais, il existe un moyen moins frustre, pour la ramener chez elle. Tu sembles quand même assez rustique…

Liori ignora les paroles énoncées et se redressa, en lâchant quelques mots.

[Liori] Bon, je suis claqué, je vais rentrer. Tu n’auras qu’à la porter jusqu’à son père et lui dire qu’elle a fait une mauvaise chute pendant qu’elle nous fuyait.

*Et moi, je ne suis pas fatigue peut-être ? Et puis quelle excuse bidon pour son père. Pourtant ça m’étonnerais pas, si il arrive à gober ceci…*

Le Satsubatsu fit quelques pas arrière, signifiant qu’il avait fini son travail. Il se retrouvait maintenant juste à coté de Sokka.

[Liori] Ah au fait, pour ma paye, tu pourras la déposer au bureau des missions ? Je la récupérerais.

[Sokka] Pfff… A moi, le reste du boulot en clair. (Il prit une pause, jugeant qu’il pouvait essayer de tirer un profit.) Bon j’accepte à une condition.

[Liori] Hum, laquelle?

[Sokka] Me promettre qu’on apprenne à mieux se connaître. Je suis certain, qu’on s’entendrait super bien. Et puis, ça sert toujours des connaissances.

Il avait dit cet argument car il savait maintenant, que les relations sociales ne l’intéressaient guère. Donc le fait qu’il pourrait en tirer quelque chose d’un autre pour lui plaire ou non. Il espérait tout de même qu’il accepterait.

[Liori] Ok, j’essayerais

Il avait mis un temps avant de répondre. Sans doute, une réflexion intérieure. Liori fit signe qu’il allait partir et Sokka souleva le corps de Mitsu pour la poser sur son épaule. Il avait fait ça, pour la vantardise devant Liori. Mais une fois qu’il était parti, l’épaule du Genin commença à souffrir. Il devait la porter autrement. Il la reposa sur le sol et la reprit sur le dos en tenant ses jambes, et par hasard, les bras de la jeune fille se retrouvèrent à enlacer le cou de son porteur, la tête sur un de ses bras. Ainsi, commença, le périple du retour.
Il a fallu qu’il devait la ramener à la plage, là ou elle habitait, qui se trouvait à l’autre bout de où il était. Il devait donc traverser tout le village. Sokka ne faisait pas attention mais il attirait quelques regards, d’étonnement. Mais ce n’était pas grave car ces yeux changèrent de cible une fois qu’ils avaient vu son bandeau de ninja. Ils savaient donc ce qu’il faisait. Son boulot en quelque sorte. Enfin, il sentit l’écume, l’air frais du large, il approchait de sa destination. Cependant il s’arrêta. Le Genin ne voulait pas rendre la fille du poissonnier endormi. Il n’avait tout simplement pas envie de donner des explications de cet état, et aussi une autre raison. Il l’installa contre un mur.

*Qu’elle est mignonne quand elle dort… De force certes mais elle dort… *

C’était vrai, ainsi, elle avait retrouvé tout son état, si calme, si reposé, après tant de cris. Sokka se demanda comment allait-il la réveiller. Il sourit. Certes, il était amoureux, mais avant tout blagueur. Et c’était ce dernier côté qui avait pris le dessus. Il vit un seau d’eau. La tentation était trop forte. C’est ainsi que Mitsu se retrouva réveillé, mouillé..

[Mitsu] Hargh ! C’est quoi ça ?! Je suis toute trempée.

Elle releva la tête et vit celle du farceur. Elle n’était plus du tout calme. Ses sourcils se froncèrent. Elle allait se jeter droit sur Sokka. Celui-ci l’empêcha en la repoussant pendant qu’elle se redressa. Elle resta donc par terre.

[Sokka] Je n’ai pas trouvé d’autre moyen pour te réveiller de ton sommeil si profond. Bon mais sache que c’est une chance pour toi, car normalement là tu serais toujours endormi et chez ton père.

[Mitsu] (Elle paraissait un peu moins agitée et était maintenant debout.) Mouais… Au fait il est où ton copain là ?! Faut que je rende son coup de suite ! IL EST OU ?

Les derniers mots étaient bien clairs, mais trop près de l’oreille de Sokka. Il crut qu’il était devenu sourd. La suite des hurlements de Mitsu lui prouva le contraire. A croire qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de gueuler.

[Sokka] Chhhh… Du calme, il est parti. Et cela m’arrange d’ailleurs. Pour ton problème avec ton père, c’est résoluble, je peux t’aider, si tu veux. Néanmoins, tu dois retourner chez lui, car rien d’autre n’est envisageable pour le moment. Bref, allez, il faut que tu sois chez toi.

Il était déjà élancé dans sa course mais la Genin n’avait pas bougé. Il fit signe qu’elle devait le suivre mais rien n’y faisait, elle restait plantée. Il retourna donc sur ses pas pour savoir pourquoi elle étai ainsi.

[Mitsu] Tu tiens réellement à m’aider… ?

Elle avait haché c’est mots, elle était hébété. Sokka s’étonna de son comportement. Sokka lui rassura ce qu’il avait dit avant, et finit par la persuader. Enfin, ils arrivèrent. Sokka lui tenaient les poignets de la jeune fille comme pour faire d’elle sa prisonnière. Il ouvrit la porte de la boutique.

[Sokka] M. Okamoto?

Il était là, il sortait de l’arrière boutique, se frottant les mains. Il avait l’air surpris de voir sa fille. Son expression changea radicalement peu de temps après. Il était dans une colère noire.

[Poissonnier] Va dans ta chambre ! On parlera après ! J’ai à discuter avec ce jeune homme. (Elle s’exécuta sans un mot. Une fois partie, M. Okamoto reprit son sourire du début) Merci, jeune homme. Mais où est votre compagnon ? (Il chuchota) Elle lui a fait quelque chose ?

[Sokka] * Ca serait plutôt l’inverse… * Non, il a dû partir. Il était malade. Vous vous pouvez me donner la récompense de nous deux. Je me chargerais de lui remettre après. Après tout, il a autant travaillé que moi.

Il ne mentait pas tellement. Son «don» pouvait être considéré comme une maladie.

[Poissonier] Bien, Bien. Voilà, votre récompense comme convenu. Merci encore de me l’avoir ramener. Vu son caractère, ça n’a pas du être facile.

Sokka ne savait pas quoi répondre à ce propos. Ce qu’il lui importait c’est qu’il allait la revoir. Et cette fois,il pourra lui exprimer son amour et il sera peut-être contre le poissonnier. Ce dernier sortit de son tiroir-caisse, l’équivalent de 50£ et le remit au Genin. Le Kawaki le salua et sortit de la maison. Il n’avait pas encore fini sa mission. Il devait encore aller au Bureau des Ordres de Mission. Il se dépêcha de rejoindre cette endroit, pressé d’en avoir enfin fini avec cette journée crevante à courir partout. Rapidement il arriva devant le Bureau et entra. Une personne était assise sur le bureau lisant un livre.

[Sokka] Bonjour. Je viens pour dire que la mission D concernant la recherche d’une jeune fille a été effectuée. Je remets aussi le salaire de cette mission de mon compagnon, Liori Satsubatsu. Il le récupéra plus tard.

Le shinobi fit un signe de tête, autorisant Sokka à poser ce qu’il devait poser. Le Kawaki allait enfin pourvoir rentrer chez lui.

[Fin de La mission]