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| Aller à la page : 1, 2, 3 | | Sujet: Cimetière de Konoha Jeu 28 Juil - 17:54 | |
| Le ciel bleu percute les marbres. Blancs, bleus, rouges, les couleurs s’harmonisent dans une bouillante ambiance, pesante. Elle prend les passants au cœur, une âpre sensation de douleur se diffusant, de part en part de leur tête. Les âmes sont gardées ici, dans le plus grand des secrets, dans la plus pure des prisons, celle charnelle et pétrifiée des corps enterré, quelques mètres sous terre. L’éther est une dimension dont les vivants n’ont connaissances, mais ici les âmes s’effusent d’un monde nouveau, et pour seul habitacle les pierres tombales qui s’élèvent, créant dans les allées, un concert d’effigies, quelques noms taillés à même la roche.
Les grands arbres couvrent d’une trop intense lumière et d’une trop lourde chaleur les vivants qui s’arrêtent devant les tombes. Dessinant de larges allées cachées du soleil, le cimetière de Konoha est, paradoxalement, un lieu où il ferait bon vivre. De nombreuses fleurs bordent les allées, et entourent les tombes. Les murs sont polis et blanchis, sans que jamais la moisissure ne prenne, comme si chaque nuit, une équipe de veilleurs venait récurer les traces d’un quelconque vieillissement. Non, ici tout est conservé comme lors de son premier temps, et si les morts avaient subis le même processus, peut-être seraient-ils encore vivants.
Dans les Quartiers Nord de Konoha, là où la vieillesse frappe plus que nulle part ailleurs dans le village, on y retrouve le calme demandé, les fleuristes, les ruelles ombrées d’une lenteur sereine. Le cimetière n’élève pas de hauts murs, et laisse aux passants le plaisir de contempler un musée de sépultures. Une odeur rosée se dégage du lieu, entouré par quelques commerces, macabres, rarement, accueillant, la plupart du temps. Mais l’agitation est rare, et souvent on aperçoit la même grand-mère prier pour son mari, décédé dans des circonstances que même l’histoire à oublié. D’autres fois, ce sont des familles entières qui viennent honorer ce qu’ils ont comme souvenirs, déposant des gerbes entières de fleurs, rouges, oranges, roses, les couleurs fusent pour cacher celle de l’âme, souvent noire lorsque devant ses yeux, défilent les meilleurs moments passés avec le défunt. Tout ici est coloré. Les fleurs bordent les tombes, les arbres cachent la fureur du soleil. Parfois on oublierait qu'ici gît la mort. C’est le macabre paradoxe du site. Poser une chape de mensonges sur les visages déliés de ceux qui ont perdus. Et qui dans de noires pensées, se perdent dans le passé. Il ne reste souvent dans la vie, que des images. Alors on embellit le tout, et se ment, à soi-même. Parfois peut-être vaut-il mieux ainsi.
Le gardien ne sourit que rarement. Il voit la tristesse tous les jours, comprenez-le. Alors si vous passez, de temps à autre revoir vos défunts, faites lui un sourire, il appréciera. Peut-même le bonhomme, bon-vivant et trop sensible pour être hypocrite, vous tiendra-t-il la conversation. Il est généreux, il sourit pour vous aider, et vous offrira une tulipe, normalement orange, que vous pourrez poser doucement sur le marbre grisé de la tombe de votre père. Mais lui n’oubliera jamais que tous ces morts, sont les seuls témoins de nos erreurs passés. Et que s’il vit encore, il ne porte pas moins la responsabilité de leur chute dans son cœur. La casquette d'un gardien sur la tête, mais la bouille d’un tavernier sur le visage, il veille, avec amour et passion, sur ceux qu’il n’a pas pu aider de son vivant.
Si vous vous sentez mal, et que vous voyez les problèmes, aller le voir. On ne pense jamais qu’il est tellement plus agréable d’aider un vivant qu’un mort. Lui il sait. |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 17 Mar - 20:15 | |
| [Ce rp vient après 20 pages écritent mais non postées car elle font allusion à une technique de la BL Yamanaka qui n'a pas encore été mise à jour. Vous comprendrez tout lorsque je posterais ces pages Excusez si c'est un peu en désordre mais j'en avais marre de ne plus rien poster depuis quelques jours ] La lune jettait encore ses pâles rayons sur le village lorsqu'Auroe ouvrit un oeil. Comme à chaque nuit ou la lune était pleine elle avait du mal à dormir, c'était ainsi pour beaucoup de gens bizarrement. Elle ne saurait expliquer ce phénomène, c'était ainsi c'est tout... Certains peuples associe l'astre de la la nuit à un dieu, peut être était ce vrai, qui sait? Elle avait la gorge sèche, cela faisait la 4éme fois qu'elle se réveillait, elle ne tenait plus dans son lit. Elle bascula ses jambes en dehors des draps trop chaud et s'étira, inutile de rester ici plus longtemps, il y avait probablemnt mieux à faire ailleur... Elle enfila sa tenue ninja et, comme à l'habitude, mis sa tunique et son pantalon par dessus pour la cacher. Elle prit ses bottes à la main et descendit doucement les escaliers, arrivée en bas elle se dirigea sans hésiter vers la porte.
L'air était plutôt frais, la clarté la lune faisait jouer les ombres dans le ruelles. C'était une nuit sans nuage, idéal pour se promener, la lumière était suffisante pour pouvoir se diriger. Elle s'assit par terre pour mettre ses bottes, puis le leva la tête. Elle resta quelques intants ainsi, les étoiles étaient pâles face à la clarté de l'astre de la nuit mais les constellations se devinaient. Elle marchait maintenant tranquillement dans les rues, sans but précis. Un calme plat régnait, entrecoupé parfois par le miaulement d'un chat ou le hululement d'une chouette. La fillette s'arrêta prêt d'une fontaine pour se désaltérer et se mouiller le visage. Puis une idée lui vint, cela faisait longtemps qu'elle n'était pas allé au cimetière...
Les grilles grincèrent lorsqu'elle les repoussa, les ombres allongés des tombes avec la lumière de la lune donnaient un air mystérieux à cette endroit. Mais n'était ce pas le propre d'un cimetière d'être mystérieux? Elle les avait toujours considéré ainsi pour sa part. Elle avancait doucement dans les allées, prenant garde à ne pas faire de bruit. C'est étrange cette impression d'être un intru, de ne pas être à sa place parmis les tombes, c'est pour cela qu'elle ne faisait aucun bruit, pour ne pas déranger... Idée idiote car il n'y avait personne, et pourtant... Elle se dirigea vers la tombe de ses parents. Le vieil homme se tenait juste derrière elle, elle le sentait, il marchait comme à son habitude, sans un bruit, sans soulever la moindre poussière. Un sourire s'esquissa sur els lères de la fillette, cela faisait longtemps. Elle se retourna... personne... Pourtant elle aurait juré... Elle haussa les épaules, son imagination était peut être trop grande. Elle continua sa route et s'arrêta devant la tombe de ses parents. Oui, cela faisait longtemps... Mais elle s'était perdue, elle avait cherché son chemin, elle ne pouvait venir ici sans l'avoir trouver.[Vieil homme] BonjourAuroe sursauta, elle pivota pour se trouver en face du vieil homme, encore une fois elle ne l'avait pas entendut... Elle ouvrit la bouche pour répondre mais s'arrêta, elle observait son interlocuteur... Il avait quelque chose de plutôt anormal : une faible lueur semblait émaner de lui, elle l'avait toujours vu en plein jour elle ne l'avait donc jamais remarqué... Elle secoua la tête et ferma les yeux, en ce moment son imagination lui jouait vraiment des tours... Lorsqu'elle les rouvrit la lueur était toujours là autour du corps de l'homme... Elle décida de faire abtraction de ce point, ce n'était pas réelle c'était impossible... Et elle aurait l'air bête en faisant une remarque... Elle répondit donc avec l'air le plus naturel possible.[Auroe] Bonjour. Vous êtes là vraiment à n'importe quelle heure ou vous me suivez? Elle avait dit ça en souriant, elle savait qu'elle ne craignait rien.[Vieil homme] Je suis toujours là et je te suis... Cela faisait longtemps, tu as beaucoup vécut depuis ntore dernière rencontre.Encore une réponse à double sens qu'elle ne comprenait pas... Comme si il vivait dans le cimetière... Elle haussa les épaules et entreprit de dégager la tombe de ses parents des quelques mousses qui étaient venu s'installer ces dernières semaines. La remarque du vieil homme impliquait une réponse, elle ne se pressa pas pour la donner, ici le temps semblait passer au ralentit. Elle se redressa et parla le dos tourné à son interlocuteur.[Auroe] Oui... Je m'étais perdu... Elle réalisa sur le coup que cette phrase était un peu énigmatique, elle continua rapidement. Enfin... Je me comprend...[Vieil homme] Moi aussi je comprend, c'est tout à fait normal après ce que tu as vécu.Cette fois la fillette fit volte face pour fixer cet étrange bonhomme. Elle fronca les sourcils, il avait l'air de savoir, comme d'habitude il savait tout... Mais c'était impossible, elle n'avait rien dit. Elle détendit les muscles de son corps et prit un air perplexe. Jusque là elle n'avait jamais demander d'explications sur les affirmations obscures du viel homme, ni sur ses scources d'informations... A vrai dire elle ne savait strictement rien de lui. Il était temps d'avoir quelques éclaircissement. Elle croisa les bras mais avant même qu'elle ai put ouvrir la bouche pour parler la voix de l'homme séleva.[Vieil homme] Tu veux savoir comment je te connais si bien? Il soupira. T u as toutes les données pour le savoir, réfléchis et accepte l'évidence.Encore une enigme... Ce n'était pas vraiment ce qu'elle attendait. Mais il n'y avait pas d'autres solutions que de trouver la réponse, son interlocuteur ne semblait pas disposer à ajouter quoique ce soit... Elle rappela à sa memoire tout ce qu'elle avait vécut avec lui : il était toujours présent ici, quoiqu'il arrive ; il savait tout d'elle et de sa famille, et beaucoup d'autres choses... Il semblait ne pas avoir de consistance ; ... elle hésita avant de poser la remarque suivant comme une affirmation ; il brille... Elle fut prise d'un doute, elle s'approcha de l'homme et tendit la main pour le toucher, elle s'attendait à le voir partir en un nuage de fumée mais il y eu bien un contact... Un contact étrange, cela lui engourdit totalement la main.[Vieil homme] Non je ne suis pas un clone... Je ne vais pas partir en fumée si tu me frappes... Mais tu as raison, ce n'est pas vraiment un corps fait de chair.La fillette était de plus en plus perdu. Pas fait de chair? Que voulait il dire par là? Elle concevait qu'un clone n'était constitué que d'énergie, de chakra pur... Mais il venait de dire que ce n'était pas un clone non plus... Elle posa le yeux sur ceux du vieil homme, toujours cette profondeur insondable, cette impression de plonger dans un puit sans fond, emplit de savoir et de sagesse... Que pouvait il bien être? La réponse vagabondait dans son esprit, mais elle ne voulait pas la voir, c'était trop... improbable. Mais la probabilité était elle un critère de vérité? Non bien sur... Cependant elle hésitait, mal à l'aise...[Auroe] Tu es un esprit?L'homme posa son regard sur elle, inutile qu'il parle elle savait la réponse à sa question... Mais comment avait il un corps? C'était... impossible? Non pas impossible, elle savait que l'on pouvait faire beaucoup de choses avec son esprit... Improbable encore une fois... C'était bien le mot pour qualifier cet ho... chose : un être improbable. C'était la première fois qu'elle voyait un tel phénomène, et ce ne devait aps être courant... Ainsi même sans son corps cet homme avait trouver le moyen d'avoir une consistance... Il avait braver la mort. Elle n'en revenait pas, quelle volonté cet être devait il déployer pour produire une image... Mais une point restait encore obscure dans l'esprit de la fillette : qui était il? Ou plutôt qui avait il été? La réponse à sa question, bien qu'elle ne l'ait pas formulé, ne ce fit pas attendre.[Vieil homme] Qui je suis? Tu le sais aussi...la fillette recula d'un pas malgré elle, elle n'avait rien dit... Il lisait dans ses pensées... Il conaissait l'histoire Yamanaka... Encore une fois la réponse à sa question se fit clair, incontournable. Les syllabe se formèrent sur ses lèvres et elle laissa échapper ce nom presque malgré elle.[Auroe] YanokiEncore une fois le vieil homme la regarda, inutile d'utiliser les mots... Il ne faisait jamais rien d'inutile, c'était de l'énergie gaspillée pour rien ; elle est si précieuse... Maintenant les choses s'éclaircissaient, il conaissait parfaitement l'histoire de sa famille, étant le premier de sa lignée de pouvoir... Le démon lui avait transmis son pouvoir et il continuait à vivre sous une forme diminué... Quelle incroyable force il dégagait... Mais elle avait lu que Yanoki était paralisé à la fin de sa vie, hors l'image de cet homme était parfaitement fonctionnelle...[Yanoki] J'ai construit ce corps uniquement constitué d'énergie... Crois tu que je l'aurais fait diminué comme je l'étais à la fin de ma vie?Bien entendut Auroe avait encore "pensée" trop vite... C'était dérangeant d'être comme un livre ouvert... Elle voyait maintenant ce qu'elle faisait subir aux autres avec ses genjutsu... D'autres questions lui vinrent encore à l'esprit, elle avait tant de choses à dire... Mais pourquoi restait il toujurs dans ce cimetière? Ne pourrait il pas retourner vivre parmis les hommes avec ce corps? Non bien, sur, la réponse elle la conaissait, il c'était enfermé dans la solitude après son combat contre le démon et la mort l'avait enfin libéré de ses souffrances. Il ne voulait surement pas revenir vers ceux qu'il avait fuit. Elle ne s'attendait pas à ce que la voix de Yanoki s'élève.[Yanoki] Ne crois pas que je vive seulement dans ce cimetière, il y a beaucoup de visite. Il marqua une pause, tombant à nouveau dans son immobilité parfaite. Auroe pensait qu'il avait finit mais ce n'était pas le cas. Avant que tu ne poses plus de questions J'aimerais te montrer quelque chose ; veux tu?Bien sur qu'elle le voulait, à peine avait elle pensé ceci que l'image du vieil homme s'effaca dans la nuit. Elle semblait avoir été soufflé par un vent qui n'existait pourtant pas. L'esprit de la fillette s'engourdit, comme si le sommeil la gagnait, sauf qu'elle ne pouvait lutter... C'était trop fort.Une grande souffrance venait de la quitter, elle en frissonait encore. Plus aucun bruit, plus aucune lumière... Elle ne savait pas ou elle était, elle pouvait juste penser. Etait elle morte? Non, la mort c'était autre chose, elle ne pourrait pas penser si elle était morte... Peu à peu des ombres se découpèrent dans les ténèbres, des sons lui parvienrent, des pleurs, quelqun pleurait devant son corps inerte... Mais elle était encore là, elle aurait voulut le crier, elle ne voulait pas que l'on souffre pour elle... Elle aurait voulut bouger, rassurer cette personne ; mais c'était peine perdu, elle n'avait plus aucun pouvoir sur ce qui lui avait servit de corps durant si longtemps... On emmena sa dépouille au cimetière et on l'enterra, ainsi tout le monde pensait qu'elle était morte... les jours passèrent, les visites de ses proches étaient fréquentes, elle les écoutait toujours avec beaucoup d'attention, elle aimait ces moments. Elle aurait voulut parler mais elle en était incapable... Elle n'était plus qu'un esprit sans consistance, mort pour les gens qui passaient dans le cimetière... Elle cherchait le moyen de communiquer avec eux, elle se rendit rapidement compte qu'elle pouvait lire dans l'esprit de ses visiteurs. Après quelques mois elle réussit même à concentrer de l'énergie, à créer de pâles nuages de fumées autour de son esprit. Cela devait donner, après quelques jours d'entrainement, un corps, purement composé d'énergie... C'était difficile à tenir mais cela fonctionnait, elle pouvait maintenant interagir avec les gens passants dans le cimetière, se rappeler à leur souvenir... Vivre... D'autres esprits perdus flottaient au dessus du cimetière. Ils finissaient souvent pas disparaitre, il y en avait tout les jours des nouveaux qui les remplacaient... Ils se tenaient immobiles, impassible, elle ne pouvait communiquer avec eux, ils semblaient loin... Elle pouvait seulement ressentir leur présence et ce qu'ils éprouvaient. C'était un mystère, était il seulement comme elle? Certains souffrait, d'autres étaient perdus et paniqués, si leurs cris avaient put résonner dans le cimetière cela aurait été horrible. D'autres encore étaient tranquilles. Mais tous regrettaient leur corps disparut, il restaient là à attendre, puis un jour, lorque plus personne ne venait leur parler, ils disparaissaient totalement, sans laisser de trace... Elle, elle ne voulait jamais disparaitre, elle puisait constamment dans ses forces qui semblaient infinis pour se maintenir ici, continuer à écouter les gens qui venaient la voir et emmagasiner des conaissances. Discuter avec eux parfois, si l'occasion se présentait, elle aimait les mises en scène mystérieuse : sortant toujours de la brume, matérialisant un corps comme si il se formait avec la brouillard... Pourquoi s'accrochait elle tellement à l'idée de rester ici? Elle était déjà morte... Mais ce n'était pas la mort qui lui faisait peur, c'était la disparition pur et simple, le fait que plus personne ne se souvienne d'elle... Parfois des gens qui étaient venu la voir durant leur vie se retrouvaient aussi dans le cimetière. Mais impossible de communiquer, ils semblaient lointait, comme les autres, perduent dans leurs pensées... Ils avaient pourtant été si proche d'elle auparavant... Et ils disparaissaient eux aussi.Elle ouvrit les yeux, elle était allongé par terre, une faible lumière orangé percait à l'horizon, rivalisant avec la clarté de la lune. Elle se redressa, la tête lui tournait, elle se souvenait de tout ce qu'elle venait de "vivre". Yanoki lui avait fait voir un aperçut de ce qu'il avait subit en mourrant... Il avait utilisé une manipulation de l'esprit pour se faire... Un aperçut de la mort? Pas vraiment... On pourrait appeler ça une "avant mort", le corps n'est plus mais l'esprit s'attarde. Yanoki ne voulait tout simplement pas mourrir... Avait il raison? Elle ne pouvait juger, elle aurait fait de même. La peur de disparaitre, ça qui le retenait, comme ce qui retenait tout ces autres esprits ici... Ils partaient lorsqu'ils avaient accepté de ne plus être. Etait ce si triste que ça? Non, ils vivaient peut être autre part... Certains peuples croient en la réincarnation... Pourquoi pas? L'image du vieil homme se matérialisa devant elle, il posa son regard sur la fillette avant de parler.[Yanoki] Chaques choses autour de toi ont un souvenir des évènements passés, partout il y a des esprits perduent. Tu peux les sentir, c'est en ton pouvoir j'en suis certain, ils ont beaucoup à t'apprendre sur les lieux que tu traverses et sur ta quête de la beauté humaine : les sentiments. Ecoutes les... |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 17 Mar - 20:15 | |
| Après ces paroles il disparut. Elle était maintenant seule au milieu du cimetière... Seule? Non, d'après ce que lui avait dit Yanoki... Elle ferma les yeux... Un nouvelle exercice : étendre son esprit pour tout ressentir autour d'elle. Elle ne savait pas d'ou lui venait cette idée... Surement était ce Yanoki qui lui avait mise dans la tête... C'était assez difficile; de plus elle n'arrêtait pas de penser à tout un tas de chose... Pourquoi s'encombrer la tête de futilités? Apparement elle était très forte pour ce genre de choses... Elle vida son esprit de tout ça. Tentant de faire le vide complet, le silence du lieu la pénétra, c'est vrai qu'on ne pense jamais à un cimetière pour trouver le calme... C'est bien dommage... Elle resta ainsi quelques minutes, ne pensant à rien, relachant tout ses muscles... Son esprit voulait déjà s'élever tout seul, sans qu'elle ne commande quoi que ce soit. Pourquoi faire des efforts inutiles? Elle continua à faire le vide en elle, laissant son esprit s'élever à la recherche de nouvelles sensations en dehors de son corps qui ne lui en livrait plus aucune. Cet exercice elle en aurait été incapable quelques jours auparavant, il faut une grande paix intérieure pour espérer la moindre petite chose. Elle sentait de maintenant de nombreuses présences aux alentours. La plupart étaient calmes, semblant méditer, elle comprenait enfin pourquoi ce lieu inspirait le silence et la discrétion c'était comme si des dixaines de gens se trouvaient là et se recueillaient à chaque instant... Un lieu de méditation... Chaqun peut le sentir, en entrant dans un cimetière c'est la sensation qui envahit quiconque, même si il ne savent pas pourquoi... Le besoin de respecter les lieux.
Elle resta ainsi durant de longues minutes, le temps s'étiraient, semblant même s'arrêter. Une foule de sentiments l'envahissait, ce qu'elle avait cherché à éloigner d'elle ces dernières semaine elle y gouttait maintenant comme un grand plaisir. Le soleil apparut à l'horizon, jettant sa lumière sur le village, la chaleur des premiers rayons vint toucher la joue d'Auroe. Cela la sortit de sa méditation, elle ouvrit les yeux. Elle se sentait étrangement bien, reposée, comme si elle avait fait une nuit de sommeil complète. Elle se leva et marcha tranquillement vers les portes du cimetière, comment pourrait elle décrire ce qu'elle venait de vivre? Elle n'en avait aucune idée... Mais peut être qu'il n'était nul besoin de se poser cette question, une autre venait la remplacer :
Si tout cela n'avait été qu'un rêve? |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 17 Mar - 21:16 | |
| [ Auroe Yamanaka: +17XP RP ] |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Sam 1 Juil - 15:25 | |
| [La veille du combat contre Jujko, la nuit] [petit rp servant d'ouverture pour d'autres qui vont suivre lorsque j'aurais le temps...]
La nuit s'étendait sur le village. Auroe était éveillé, elle ne ressentait aucune fatigue, accoudé à la fenetre elle écoutait les bruits courants dans le village. Un son particulier avait attiré son attention et elle ne le lachait plus... De la musique, un violon, elle n'avait jamais vraiment prêté attention au son de cet instrument avant... Il était doux, elle frissonnait de plaisir en écoutant la mélodie qui flottait dans l'air, son corps s'engourdissait, elle était bien, reposée. Elle aurait aimé rester des heures ainsi mais comme pour la contredire l'instrument se tut, laissant place au bruissement des feuillages... La filette ne sut pourquoi mais elle sentait un manque, elle voulait à nouveau de cette musique, elle en avait besoin... Elle secoua la tête, ce n'était pas si important, et pourtant tout son corps criait à l'injustice, pourquoi lui avait on enlevé ce moment exquis? Elle ne voulait pas calmer la fureur qui animait son esprit, ces moments là elle les aimait, ce sont ces moments ou l'on se sent vivre... Le désir poussé à son plus haut point... Chaques parties de son corps montrait qu'elle était contrarié, les poils de ses avant bras se hérissèrent. Elle sourit, oui elle était bien vivante, à ce meomtn elle ne pouvait le nier.
Elle ne tint pas longtemps, elle sortit de la chambre puis de la maison en prenant garde à ne faire aucun bruit. La rue était déserte, elle ne savait pas quelle direction prendre, elle était déjà passé devant un luthier dans le village mais elle ne savait plus vraiment ou il pouvait être... Un courant d'air frais la traversa, elle sourit et commenca à marcher sans hésitation.
[Auroe] Merci
Elle trouva facilement le magasin, bien entendut il était fermé. Ce détail ne dérangea pas outre mesure la fillette, elle frappa sur la grande porte de chêne et attendit. Elle s'assit sur la marche qui surélevait l'entrée par rapport à la rue, question d'écoulement d'eau... Après quelques secondes la serrures cliqueta et la porte tourna sur ses gonds. Un homme plutôt frêle apparut, Auroe sauta sur ses jambes et se tourna vers lui. Les cernes sous les yeux de l'homme en face d'elle indiquait qu'il venait de se réveiller, il déviseaga la fillette.
[Luthier] Que veux tu petite?
[Auroe] Heu... Elle hésita un instant, maintenant qu'elle était là elle se rendait compte de son impolitesse. Hum, Bonjour, je voudrais un violon.
Autant être directe, elle leva les yeux et les braqua sur son interlocuteur. Elle s'attendait à une grosse colère mais l'homme la regarda tout d'abord d'un air incrédule puis un sourire illumina son visage. Il se mit à croupi devant la fillette.
[Luthier] Tes parents ne son pas là?
[Auroe] Non, je suis venue seule, personne n'est au courant que je suis ici...
L'homme ne perdit pas son sourire, il s'étendit même. Il se leva sans un mot et disparut dans la boutique en laissant la porte ouverte. Auroe glissa la tête dans la pièce. Les violons s'étalaient sur des tréteaux, certains terminés, d'autres en pièces ou encore non laqué. Des copeaux de bois jonchaient le sol et l'on sentait cette odeur particulière de vernis pour bois. La fillette huma l'air, elle ne savait pas trop pourquoi elle aimait ça, peut être la sensation d'enivrement. Le Luthier se tenait devant un tréteaux ou étaient disposé plusieurs violons dès plus achevés, il en pris un soigneusement et revint vers l'entrée.
[Luthier] Tiens, il n'est pas terminé, je dois encore passer une dernière couche de vernis. Je te le donne si tu promet de revenir dans quelques jours pour que je le termine, si ça ne te plait pas je le reprend...
Ce fut au tour de la petite Yamanaka de jeter un regard totalement incrédule vers cet homme. Pourtant il avait l'air sérieux... Elle hésitait, c'est étrange comme on se méfie d'un geste paraissant trop gentil et franc... Elle avait honte d'elle même, penser ça sans connaitre cet homme... Lui souriait, il se pencha et mit le violon dans les mains de la fillette.
[Luthier] J'ai rarement vu quelqun voulant autant jouer du violon, c'est de bon coeur.
Il sourit et lui tendit une feuille de papier sur laquelle des points s'alignaient sur 5 lignes... Auroe pris la feuille et la regarda d'un air dubitatif. Elle releva la tête et s'apprêta à demander ce que c'était ; elle fut devancé par l'homme qui la regarda étonné.
[Luthier] C'est la première fois que tu vois une partition?
Elle hocha la tête, elle n'imaginait pas que la musique soit tout cela, ces points sur ces... partitions? C'était bien différent du son melodieux qu'il sortait de l'instrument. Qu'importe, elle voulait jouer du violon et elle y arriverait. Elle s'inclina devant le luthier et le remercia avant de faire demi tour et s'éloigner dans la rue sombre. L'homme la regarda partir, le sourire au lèvre.
[Luthier] A la prochaine.
La porte se referma et la ruelle fut plonger dans l'obscurité. Auroe se demandait bien comment elle allait pouvoir s'y prendre, elle n'avait pas vraiment reflechit à tout cela. Elle se dirigea tranquillement à travers les rues endormis du village, bientôt elle fut devant les portes du cimetière, elle poussa les grilles et entra. Fidèle au rendez vous les tombes muettes se dressaient sous la clarté timide de la lune, elle en dépassa plusieurs dixaines puis vint prêt de la tombe de ses parents. Elle sortit le violon de son étui, elle se demandait bien ce qu'il avait de non finit, il avait pourtant l'air parfaitement complet... Elle regarda l'instrument, elle avait vaguement vu la façon dont il se jouait, mais elle n'avait aucune idée de la position exact qu'elle devait adopter.
Elle placa à peu prêt le violon sur son épaule et pris l'archer... Le premier son qu'elle tira fut horrible. Chacun des poils de son corps se dressèrent come pour exprimer leur mécontentement devant un bruit aussi horrible. Elle se repositionna dans la position qui lui paraissait la plus confortable et tira sur l'arché. Cette fois la corde vibra plus clairement, mais elle n'avait aucune idée de la note qu'elle venait de faire... Après plusieurs essais elle compris le fonctionnement de l'instrument, mais elle sortait des sons tellement approximatifs... Cela ne servait strictement à rien, elle reposa le violon dans son étuie et s'assit par terre. Elle se souvint de la mélodie qui l'avait fait rêvé plus tôt dans la nuit... C'était ça qu'il fallait qu'elle fasse, elle la conaissait, elle s'en était imprégné, c'était impossible qu'elle ne puisse pas la reproduire.
A nouveau elle prit l'instrument et chercha la première note, tatonnant, sortant parfois des grincements horribles ou des sons ronronnants mais inexacts. Après une heure elle parvint à tirer de l'instrument ce qu'elle pensait être la bonne note, le son qu'elle attendait. Elle était en sueur, son cou lui faisait mal... Et pourtant, elle était heureuse. Elle rangea le violon et referma soigneusement le couvercle de l'étui. Ce fut alors qu'elle sentit une présence familière, elle leva les yeux et vit Yanoki qui sortait... Ou plutôt se matérialisait dans la brume. La fillette sourit, elle s'y attendait, elle se demandait ben pourquoi il ne s'était pas manifesté plus tôt.
[Auroe] Bonjour, merci pour tout à l'heure, j'étais un peu perdu.
Le vieil homme hocha simplement la tête sans ouvrir la bouche, il s'assit à côté de la fillette en gardant son silence.
[Yanoki] Il faudra que tu viennes jouer ici lorsque tu seras entrainé.
La fillette hocha la tête, tout cela s'avérait bien compliqué mais les disponibilité de Jujuko pour le moment était restreinte et elle attendait son combat qui devait normalement l'amener au rang de genin. Peut être que l'on approuverait pas forcément qu'elle passe son temps à jouer un instrument plutôt que de s'entrainer mais d'un côté c'est bon pour la concentration et elle en avait envie. Ce point surpassait tout les autres et était à ses yeux le plus important. Elle ne pouvait rester accrocher à ses devoirs jusqu'à s'etouffer, son corps criait qu'il voulait prendre son temps, alors pourquoi ne pas l'écouter parfois. Le vieil homme à côté d'elle restait immobile. La fillette savait qu'il écoutait ses pensées mais elle s'en inquiétait peu, elle préferait ne rien avoir à cacher, si elle était cohérente avec elle même elle devrait pourvoir supporter toutes ses pensées.
L'air était plutôt frais dans le cimetière, Les deux Yamanaka restèrent immobile tandis que le temps s'étirait. Après quelques minutes Auroe se leva et ramassa son étui. Elle se dirigea vers la sortit du cimetière et sa maison, elle fit un signe de la main au vieil homme puis marcha sans se retourner, prise dans le calme de ses pensées qu'elle s'était ingénié à établir. |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Dim 2 Juil - 5:24 | |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Cimetière de Konoha Jeu 20 Juil - 23:54 | |
| [Venant des ruelles ] Le cimetière était situé dans une clairière. Les allées de pierres tombales, si bien alignées et si nombreuses, la mort n’était qu’une formalité ici. Yosuke entra doucement, sans trop savoir quoi faire. Il se dirigea vers la seule tombe qu’il connaissait ici, celle de la famille Hiromida. Ici étaient enterré les grands-parents et les arrières grands-parents du garçon, une sorte de caveau familial. Il gratta la pierre avec son index, lisant un à un les noms de ces ancêtres les plus récents. Il s’attarda sur celui de son arrière grand-père, par qui tout avait commencé. Il avait apporté Konoha et un idéal pour son arrière petit-fils.[Yosuke] « Bonjour vous. » Il leur sourît, il avait besoin de parler à quelqu’un, même si ses interlocuteurs étaient morts. Il en avait besoin. « Je ne passe pas souvent, désolé. Mais aujourd’hui, ce n’est pas vous que je suis venu voir… Au revoir.»Il emprunta doucement un petit chemin tout au fond de la clairière. Tout à l’écart, de l’autre côté de la clairière, il savait qu’il le trouverait là, il l’avait lu dans un livre… C’était la première fois qu’il venait le contempler, il n’avait pas vraiment eu de raisons de s’y rendre auparavant. Seulement maintenant, tout était symbolique. La stèle bleue dédiée aux ninjas morts au combat était tristement magnifique. Elle était belle, mais la centaine de noms gravés ne permettait pas de se réjouir du spectacle. Le garçon s’inclina devant cet objet puis il s’en approcha. Tous étaient morts pour le village, tous pour permettre aux autres de vivre. Le concept de ninja avait été crée dans ce but. Des personnes sans familles, sans aucun attachement quel qu’il soit offraient leurs vies au village, pour trouver une famille… Tout en bas de la liste, il trouva son nom, celui de Mogbo… Il n’était pas mort au combat, ou peut-être combattait-il contre lui-même, mais au moins on lui avait fait cet honneur.[Yosuke] « Salut Mogbo… tu vois j’ai fini par y arriver, avec le chakra… Ce n’était pas si dur, tu as raison. »Il referma la bouche, et quand il la rouvrit aucun son ne voulût en sortir. Il ne força pas à parler, il n’était pas pressé. Il fît le tour de la stèle très doucement. Chaque nom méritait au moins un petit instant d’attention de sa part, puis il revînt devant le nom de celui qui aurait pu être un camarade.[Yosuke] « C’est bizarre, on ne s’est vu que quelques minutes et je m’étais déjà tant attaché que ça ? » Il préféra tourner à l’ironie, c’était un moyen comme un autre de ne pas s’effondrer. Il regarda autour de lui, l’endroit était calme, peut-être trop. Personne ne venait rendre hommage à cette stèle, penser à un ami… [Yosuke] « Alors c’est ça être ninja. Vivre seul et mourir seul. C’est tellement stupide… et injuste. Aujourd’hui je suis venu te voir parce que je dois faire un choix. » Il posa sa voix pour ne pas transparaître son manque de calme. Il faisait attention à tout ça, même auprès des morts. On pourrait croire que c’est inutile, stupide même mais c’était important pour lui, et puis il n’était pas vraiment dans son état normal, mais sa question n’était pas normale elle aussi.[Yosuke] « Je dois choisir ma vie. Et j’ai décidé de choisir tout d’abord ma mort. Il suffit de comparer. Je pourrai choisir de te rejoindre, d’avoir mon nom sur cette stèle, comme toi. Alors je devrai choisir d’être ninja, de sacrifier une vie paisible pour celle des autres. Travailler d’arrache pied pour devenir plus fort encore, délaisser mes parents, oublier mes sentiments, et mourir au combat très jeune… Mon nom serait inscris ici, pour « l’honneur » et personne ne viendrait me pleurer car je suis mort « pour mon village ». Rien de plus normal quand on est ninja. Une vie courte, beaucoup de sacrifices et un honneur qui ne m’intéresse nullement. Au contraire, je pourrai décider de rejoindre mes ancêtres dans ce caveau, choisir une vie simple et douillette. Je m’occuperai de la libraire, je lirai à longueur de temps, je pourrai voyager peut-être aussi. Peut-être que j’aurai des enfants et qu’ils viendraient fleurir ma tombe une fois par an. Une vie longue et calme… voir même ennuyeuse. Ca me conviendrait peut-être, je m’en suis contenté jusqu’à présent. »Il leva les yeux pour admirer le ciel. Les nuages étaient très bas et très sombres maintenant. Il n’allait pas tarder à pleuvoir. Etait-ce un signe ? Le ciel reflétait l’esprit du jeune aspirant au futur incertain. [Yosuke] « Kitana te connaissait, elle a cité ton nom ce matin, elle attend de tes nouvelles… Personne n’a voulu la mettre au courant… Tu aurais du rester avec elle, elle t’aurait peut-être guéri à temps. Elle est forte. » Il regarda de nouveau son poignet intact puis il releva la tête. Il reçût la première goutte de la pluie qui s’abattait sur le village. Il pensait à Kitana, ou plutôt à ce qu’elle avait dit. Il fallait juste vivre l’instant présent. Savourer la fraîcheur de cette pluie sur le visage était très agréable, mais ça ne l’aidera pas dans son problème.[ ???] « Réalise tes rêves. »Le garçon se retourna, puis regarda autour de lui, mais personne. La solution avait été tellement brutale qu’il avait peut-être prêté une voix à sa pensée. Les filles avaient dit quelque chose comme ça oui. Vivre et profiter de sa vie, réaliser ses rêves, ce qui ramenait le tout au bout de parchemin et à son idéal. Seulement quelque chose clochait…[Yosuke] « Le concept même du ninja ne me permettra pas de réaliser mes rêves. Toutes les règles imposent d’oublier tout sentiment. Je ne suis pas seul, j’ai une famille moi ! Ces règles sont obsolètes… »Il fît les cent pas autour de la stèle… [Yosuke] « Les guerriers de la paix… Les ninja ne sont peut-être plus comme avant mais ce ne sont toujours pas les guerriers décrits sur le parchemin. Mais il faut que ça change. Il n’y a aucune raison qui justifie de telles règles. Je vais faire comme Auroe, je serai un ninja à ma façon. Je devrai devenir important, monter en grade, assez pour travailler avec le conseil du village. Je pourrai ainsi leur exprimer mon point de vue. Plus je serai important dans le village et plus j’aurai de chance. »La pluie tombait plus fort que jamais, le garçon trempé jusqu’aux os revint devant la stèle. Il examina le nom juste au dessus de celui de Mogbo, il ne le connaissait pas mais peut-être était-ce le ninja qui l’avait sauvé. Il sourît, le poids sur ses épaules s’était envolé.[Yosuke] « Je dois donc devenir fort, et grâce à vous deux la mort me fait déjà moins peur. Merci Mogbo »Il recula quelques pas, s’inclina respectueusement puis courût vers la sortie du cimetière le sourire aux lèvres.[ Maison Hiromida ] |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Sam 5 Aoû - 13:38 | |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 23 Fév - 21:50 | |
| [Suite de l'entraînement avec Ookami dans la forêt interne, Rp où Doufi nous a rejoint]
Dans les rues vides, la pluie battait les facades. Les pieds avançaient sans être vraiment dirigés par la tête qui s'était perdue dans un nuage de pensées aussi noir que ceux du ciel. Les cheveux ruisselants, le visage lavé par les pleurs du firmament, une plaie béhante à l'arcade sourclière gauche et des yeux qui fixait un point en fuite sur le sol qui défilait sous lui, Oroken suivait de multiples rues et ruelles pour atteindre une extrémité de Konoha où se trouvait le cimetière.
Le portail était ouvert mais les lieux semblaient déserts. Après tout, tout le monde fuyait la pluie, la craignait et s'empressait de se réfugier sous un porche ou une encoche quand elle se mettait à nous tomber dessus et nous surprendre alors qu'on se trouvait dehors.
Oroken passa l'entrée du cimetière, les bras pendant de chaque côté du corps, une main tenant son sac fermement, l'autre ouverte laissant l'eau couler sur son dos puis sur les doigts avant de quitter le membre par petites gouttes. Il marcha le long des allées jusqu'à atteindre celle qui l'intéressait. Il s'arrêta et se tourna afin d'emprunter la rangée où reposait celle qu'il avait tant aimée. Une fois devant la tombe, le jeune garçon s'assit et passa la main sur la pierre. Il ferma les yeux un instant, ressassant quelques images de son passé avant des prendre la parole doucement, si discrètement que le claquement de la pluie et les brefs coups de tonnerre recouvraient sa voix.
[Oroken] Bonjour grand-mère... Ca fait longtemps que je ne suis pas passé. Comme je n'ai pas envie de rentrer, je me suis dit que je pouvais venir te voir...
Le garçon marqua un temps. Assez long d'ailleurs, comme s'il réfléchissait à ce qu'il allait dire plutôt que de laisser sortir un amas de mots, sans ordre, juste pour déballer ce qu'il avait sur le coeur. Non... Sa grand mère lui avait inculqué un chose : la communication était faite pour se faire comprendre des autres. Certes, il parlait à un corps rongé de vers, qui pourissait six pieds sous terre, un corps semblable à celui de son rêve... Soudain, Oroken brisa une fois de plus le silence.
[Oroken] Je me souviens le jour où tu allais partir. Ce jour où tu m'as dit de préserver... de La préserver. Je sais que je dois tout faire pour continuer de pouvoir le dire, et même agir dans cette direction. Mais depuis ce jour, beaucoup de choses se sont passées. J'ai fait la rencontre de certaines personnes, certaines façons de penser.
Ces façons d'agir et de réfléchir, pas forcément stupides... Ces gens qui arborent ces logiques que je ne connaissais pas... Tout est assez nouveau car je ne fréquentais personne avant.
Ces rencontres m'ont poussé à faire ce que je n'aurais jamais osé avant. J'ai mis ma vie en danger en combattant une personne du même village que moi... En danger car il était fou, totalement déboussolé au point de vouloir tuer. Tout ça, parce qu'un autre avait dit qu'il fallait faire quelque chose pour aider un ninja de son village... Sorte de grande famille à ses yeux.
Je ne comprends pas... Comment peut-on penser ça? Une communauté ne peut pas être une famille... On ne peut pas tenir à tout le monde. Les autres peuvent mépriser ce que l'on est. Alors pourquoi ne pas leur rendre la même chose?
Un nouveau silence marqua le monologue du garçon. Il réfléchissait pendant qu'il conversait avec sa défunte grand-mère.
[Oroken] Pourtant... Il est si fort. Il devient si puissant si rapidement que j'en viens à me demander s'il ne tire pas sa force de là. J'ai Akane, je ne supporterais pas de la perdre, je suis devenu apprenti pour ça d'ailleurs. Et malgré tout, malgré cette motivation de vouloir protéger ce qui me tient à coeur, je me retrouve plus faible qu'un autre. Simplement parce qu'il est susceptible d'être plus ouvert que moi... Pourtant, s'ouvrir serait la pemière erreur à ne pas faire. Créer une brèche béante n'est pas ce qu'on attend d'un guerrier...
Je ne comprends pas... Suis-je faible? Où réside la vraie force? Pourquoi ce type est-il comme ça?
Oroken leva les yeux de la pierre froide où reposait depuis quelques minutes sa main. Il les dirigea d'abord vers le ciel en clignant fréquamment à cause des gouttes qui s'abattaient. Puis lorsqu'il baissa à nouveau le tout il dirigea son regard sur le reste du cimetière. Un peu plus loin, au fond, il crut reconnaître une silhouette familière. Il posa alors un genou au sol et se releva. Sa main quitta la roche et il ajouta un petit mot avant de partir à la suite de cette personne.
[Oroken] Je trouverai sans doute réponse plus tard... Mais je tenais à m'excuser d'avoir mis ma vie en danger inutilement...
[A suivre]
Dernière édition par le Dim 25 Fév - 18:09, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Sam 24 Fév - 13:48 | |
| [Suite directe. La suite de la séquence est dans la section Konomura no Uchi]
Une fois redressé, Oroken laissa un peu de distance entre la silhouette et lui et se mit à la suivre. Visiblement, il n'avait pas été remarqué et l'homme qu'il avait pris en filature semblait un peu ailleurs alors qu'il marchait sous la pluie, sur un sentier en terre qui menait vers les forêts intérieures au village.
Malgré qu'il soit totalement à découvert, Oroken parvenait à ne pas faire sentir à l'homme qu'il était suivi, en plus par cet étudiant là. Il avancèrent pendant quelques minutes jusqu'à rejoindre une jonction entre le sentier et une esplanade avec trois rondins plantés dans le sol et à côté une stèle noire comme l'ében a côté de laquelle se tenait un autre homme. Un ninja du village comme l'indiquait son bandeau.
[???] Bonjour Ikeda-san.
[Ikeda-san] Tu es déjà là?
[???] Je viens d'arriver... Il m'étonne que vous ameniez du monde avec vous.
[Ikeda-san] Du monde ?
[???] Oui, ce jeune homme là bas.
L'homme pointa du doigt dans la direction d'Oroken qui arrivait tranquillement en marchant. Voyant clairement qu'on parlait de lui, il s'approcha, toujours son sac à la main. Il se plaça à un mètre environ des deux autres.
[Ikeda-san] Oroken... Que fais tu là?
[???] Il vous...
[Oroken] Suivait.
[Ikeda-san] Y a t-il une raison particulière?
[Oroken] A vrai dire... Non. J'étais juste venu voir ma grand-mère et quand je vous ai vu passé sans être sûr de savoir qui vous étiez, j'ai décidé de vous suivre pour m'assurer que je n'avais pas rêvé.
[Ikeda-san] Je vois... Et bien maintenant tu es sûr non?
[Oroken] Sûr d'une chose... C'est bien vous. Mais je me demande ce qu'un homme comme vous vient faire ici.
Le jeune garçon désigna l'endroit avecnu regard évasif avant de reposer ses yeux sur son interlocuteur.
[???] Tu es curieux dis donc...
[Ikeda-san] En effet. Mais je suppose que tu as tes raisons et vu tes rapports avec ma fille, je peux bien expliquer ceci. Te souviens tu du repas chez nous?
[Oroken] Oui.
[Ikeda-san] Nous avions eu une longue conversation au cours de laquelle nous avons parlé des shinobi. Je t'ai expliqué que je n'avais pas connu mon père assez longtemps à mon goût. Et l'une des conséquences de ça, c'est le nom inscrit ici.
L'homme s'approcha de la stèle et se baissa afin de surligner du doigt quelques lettres gravées là. Au fur et à mesure que le doigt glissait, il se dévoilait "Ikeda Hiroki". Le ninja à côté baissa la tête et ne dit mot. Le père d'Akane se tut un instat aussi avant de se relever et de se tourner vers Oroken.
[Ikeda-san] Comme tu le vois, ce monument est recouvert de gravures. Il porte les noms des défunts qui on péri au combat. Des héros en quelque sorte mais aussi le prix à payer pour que notre communauté existe encore.
Tu sais... Je t'avais dit que c'était par fierté qu'il s'était battu pour le village. Mais j'ai retenu autre chose. Une chose qui m'a sans doute fait lui en vouloir, car j'avais l'impression qu'il me considérait comme l'égal d'une tierce personne.
*Qu'est-ce qu'on va encore me sortir... Une idéologie pétée en bois?*
[Ikeda-san] Il m'avait dit une fois. Que lorsqu'on est un ninja, on peut vivre et mourrir comme on le souhaite. Mais qu'il fallait protéger ce qui est cher à nos yeux, quoi qu'il arrive...
[???] Alors il m'a demandé si j'avais des êtres chers. J'ai répondu honnêtement et je lui ai demandé ce qui était cher à ses yeux. Il m'a répondu... Mon fils Ikaru... Et tous les habitants du village.
Le père d'Akane fit un allez retour entre le chuunin et Oroken. Ses yeux étaient emplis d'une multitude de sentiments différents qu'il avait toujours du mal à contrôler. Puis il déposa son regard sur Oroken.
[Ikeda-san] C'est pour eux aussi, comme pour moi et comme pour toi, qu'il s'est battu. Et maintenant, j'ai compris la valeur de ses valeurs. Je ne suis pas ninja et je ne peux donc pas les défendre au mieux. Mais toi, tu peux avoir des valeurs nobles que tu peux défendre, c'est ça qui te rendra fort.
*Des valeurs nobles... Cet homme a joué sa vie pour un village. C'est comme s'il pensait la même chose qu'Ookami. Alors la force viendrait-elle vraiment de là?*
Oroken paraissait un peu troublé. Il regardait le sol où les gouttes avaient cessé de s'écraser. Le ciel avait fini de pleurer mais restait très sombre. Doucement, il releva les yeux vers l'autre ninja.
[Oroken] Et vous êtes?
[???] Youichi Kohei. J'étais un élève d'Ikeda-sensei, c'est pourquoi j'ai pu compléter les paroles d'Ikeda-san. Et toi donc?
[Oroken] Konomura Oroken.
[Kohei] C'est donc toi le fameux ami de la petite Akane. J'ai brièvement entendu parler de toi.
[Ikeda-san] Dis moi Oroken, comment t'es tu fait ça?
[Oroken] Un entraînement qui a mal tourné. Face à un genin je suis encore faible.
[Kohei] C'était un médecin?
[Oroken] Oui pourquoi?
[Kohei] Ton ventre est en partie guérit. L'hôpital ne t'aurais jamais laissé sortir et le chakra est le seul moyen de régénérer si vite. Quelle voie suis-tu?
[Oroken] Taijutsu.
[Kohei] Je vois... Nous avons les mêmes goûts apparemment. Ikeda-san, ca vous embêterai que je lui fasse subir quelques mauvaises épreuves?
[Ikeda-san] Ce n'est pas mon fils... Tu t'arranges avec lui.
[Kohei] Alors? Tu es tenté?
[Oroken] Par? Un entraînement? Pas maintenant.
[Kohei] Certes, pas maintenant. Mais dans les prochains jours disons. Il faut que tu apprennes beaucoup de choses. Comme te mouvoir plus facilement ou frapper plus fort à partir de plus loin.
[Oroken] En utilisant une certaine technique qu'on appelle Konoha Sen'puu?
[Kohei] Je vois que tu t'es documenté...
[Oroken] A vrai dire non... Je suis tombé sur un autre Genin dont la voie et aussi le Taijutsu. Mais il est bête comme ses pieds.
[Kohei] - Rire - Je comprends. Bien, si nous rentrions tous. Nous risquons de prendre mal.
[Ikeda-san] Sûrement, allons chez moi.
Le chuunin prit le sac de l'étudiant et lui fit signe de se mettre en marche. Ikeda Ikaru ouvrit le bal et fut talonné de près par les deux autres. Il était temps. Le jeune Konomura était exténué. |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Lun 5 Mar - 20:04 | |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Mer 11 Juil - 20:09 | |
| [Suite de la maison de Doufi.]
Doufi arrive enfin au cimetière le souffle couper.
* Je suis fatigué seulement en courant... Si je dois me battre j'espère être à la hauteur. *
Le gamin passe au-dessus de la grille d'un bond et aperçoit un homme debout, se tenant immobile les bras croisés près du gros chêne trônant au milieu du cimetière. Il s'en approche. Vite.
Quelques choses de lourd lui tombe sur la tête, il tombe...
Plus tard le Genin se réveille accrocher par les pieds, les mains ligotés et la tête en bas dans ce qui lui semble être un entrepôt abandonné.
*Quel con, j'aurais dû me douter que c'était un piège. *
Plusieurs hommes et une femme sont en train de jouer aux cartes.
Un homme énorme tourne la tête vers lui.
[Homme 1] " Et les gars il s'est réveillé. "
Le Genin regarde aux alentours sans se soucier de ses interlocuteurs.
Ses armes où sont-elles ? A les voilà sur une table un peu plus loin avec le katana de Tom et la chaine de Liroe.
[Homme 1] " Hey gamin, tu t'es fait avoir hein ? "
Et sans le regarder Doufi lui répondit :
[Doufi] " Nan, tu crois. "
[Homme 1] " Sale morveux. "
* Bon qu'est-ce que je fait moi. Je pourrais couper les cordes avec un scalpel de chakra, mais j'ai bien peur de rater et de m'éclater les muscles. J'ai plus le niveau pour ce genre de technique et pour faire les sceaux avec les mains ligoter c'est pas pratique.
Sinon je pourrais me permuter, mais il y a trop de sceau incantatoire à faire.
Bon je vais tenter le scalpel alors. *
L'homme le plus proche de Doufi l'attrape par les cheveux et lui relève la tête.
[Homme 2] " Alors nabot, on se croit fort ? "
Doufi lui crache à la figure, l'homme le lâche, s'essuie le visage et lui met un coup-de-pied dans le visage.
Le nez en sang le médecin continu à réfléchir.
* Ils sont quatre en comptant la fille... *
Le shinobi entend un cri strident dans la pièce d'à côté.
[Doufi] " Hey qu'est qui foute à côté. "
[Homme 3] " C'est juste le patron qu'est en train de taper sur tes petits copains et après ce sera ton tour. "
[Doufi] " Vous serez tous mort d'ici là... "
Le groupe éclate de rire.
* Parfait c'est le moment. *
Dans son dos le Genin commence la série de signe incantatoire pour les scalpels.
* Putain c'est dur les mains attachées. *
Avec du mal, Doufi fini la série de sceau...
[Doufi] " Scalpel de chakra... " Prononce le shinobi tout bas avant de trancher les liens qui lui retiennent les mains. Puis en remontant un bras très vite, il tranche aussi les liens qui retiennent ses pieds.
Il désactive les scalpels dès qu'il fut libre. La douleur est bien trop grande avec une telle concentration de chakra, surtout pour quelqu'un qui ne l'à pas employer depuis si longtemps.
* Opération réussie, à la suite maintenant. *
Un des hommes dégaine une grosse épée bizarre qui peut sûrement faire beaucoup de dégâts.
Le médecin roule sur le côté et attrape son kunai poser sur une table. Il le lance de toutes ses forces vers l'homme qui le stoppe net à l'aide de son épée.
[Homme 2] " C'est tout ? Je pensait qu'un Genin avait plus de force que ça. "
Les deux autres bonshommes sortent des épées identiques et entame eux aussi une course en direction de Doufi. La fille pendant ce temps la s'assoie à la table où il jouait aux cartes précédemment et regarde la scène.
Doufi attrape ses deux fuuma shuriken et les agrippent à sa ceinture puis il attrape Gradio et roule sur le côté pour éviter un coup d'épée. La table explose sous la force du coup et l'homme commence à donner des coups dans la direction du médecin qui évite tant bien que mal.
[Doufi] " Bon maintenant ça suffit ! "
Un fuuma shuriken s'enfonce profondément dans le ventre de l'homme le plus proche qui s'écroule en lâchant son épée.
Doufi se relève pour faire face à ses deux adversaires restant. Un coup d'épée passe à quelques centimètres de sa tête. Le Genin lance sa chaine vers les deux hommes.
* Purée, elle est lourde. *
D'un simple geste de la main l'un des hommes stop la chaine maladroitement lancer. Cet homme entoure la chaine autour de son poignet et tire Doufi vers lui avec toute sa force.
Le Genin décolle littéralement du sol et sa figure vint s'écraser sur le poing de l'homme.
[Doufi] " Argh. "
Le médecin lâche Gradio, l'homme en fait de même en l'envoyant loin du combat.
[Homme 1] " C'est une très belle chaine que tu as là. "
Le shinobi détache son fuuma restant de sa ceinture et le plie en une seul lame.
[???] " Stop, cessez ce combat stupide. "
Doufi se retourne pour voir qui vient de parler. Un poing s'abat sur le dessus de son crane l'amochant encore plus. Et une nouvelle fois il s'écroule.
[Voilà je m'arréte là pour le moment. Ako, si tu pouvait m'envoyer tes impressions par mp (si tu as le temps :p ) ça m'aiderais beaucoup.]
[Suite au prochain poste.] |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 13 Juil - 16:35 | |
| [Désolé de couper ton RP Doufi, mais comme je ne savais pas quand tu allais terminer j'ai préféré poster à la suite.] [Venant de la forêt ] La lumière du soleil beignait encore le ciel de tout son éclat pour cette heure tardive. La saison estivale était bien là, la chaleur était arrivée, et la fête avec elle. Konoha était particulièrement agité aujourd'hui, d'innombrables passants circulaient dans les rues, la joie sur leurs visages. Du haut de son deuxième étage, enfermé dans sa chambre, Yosuke n'avait pas réellement la même expression, le même bien-être, mais la joie n'était pas totalement absente, juste différente. Les rideaux n'étaient pas tirés, les gens s'amusent en bas, tant mieux pour eux, ça ne le derange pas vraiment. Il avait juste quelque chose à faire, à réussir, et seul lui pouvait le faire.
Debout devant son bureau, la paume de sa main collée à la couverture d'un livre bleu : son Kotodama Keitou ne désirait plus que s'exprimer. Concentrant son chakra dans ses mains, il s'efforçait de le faire circuler dans les pages de ce qui serait bientôt l'oeuvre de sa vie. Cet exercice était necessaire à la survie du livre qu'on lui avait confié, Saiko avait été ferme sur ce point.[???] " Bande de dépravés ! "Il commencait à avoir de l'agitation dehors. Le flux de chakra avait été rompu, le garçon ouvrît la fenêtre. La jeune fille au gigaphone était plus que familière...[Séraphine] " L'alcool c'est le mal ! L'alcool c'est le mal ! " Elle défilait une pancarte dans l'autre main. "Vous ! " Elle s'arrêta devant une bande de jeunes. " Qu'est-ce que vous faites dehors à cette heure ? Vos parents sont-ils inconscients ? Rentrez chez vous dormir, et réviser vos leçons ! " Devant tant d'horreurs et de blasphèmes concentrés les jeunes prirent leurs jambes à leurs cous. " Revenez ici, bande de malotrus ! "Cette fille avait le don pour se créer des problèmes quand tout va bien, et d'ennuyer les autres. Elle se retrouvait complétement décalée de la pensée collective et tout était géré par une morale qu'elle s'était construite. Yosuke la regardait le sourire au coin, la bande de jeunes s'étaient retournés et ils lui courraient après pour lui prendre son gigaphone. Elle ne paraissait pas dangeureuse, avoir ses propres idées c'est ce qui enrichie une communauté et ce qui vous permet d'affirmer votre identité, comme ici dans le village. Seulement elle voulait soumettre les autres à ses idées, ce qui n'a pu mener qu'à une seule réaction : la rebellion. Une belle leçon d'histoire en direct, ou peut-être que lui aussi est tout simplement décalé et ne jure que par les écritures dans le monde qui l'entoure.[Yosuke] "Ce qui est sûr, c'est que je ne forcerai personne à lire des bouquins d'histoire." Aucune chance pour réussir l'exercice ici avec l'ambiance de dehors. Ca ne dérange pas plus que ça Yosuke, ils s'amusent et tant mieux pour eux. Il devrait seulement trouver un endroit plus calme pour ce soir. Qu'ils s'amusent autant qu'ils le veulent, Yosuke s'amuse de son côté et à sa façon. Sur les toits des batiments la ville paraissait encore plus lumineuse et enjouée. L'étudiant choisît donc le seul endroit où il ne retrouverait pas cet engouement. Il arriva rapidement au cimetière.Aussi discrètement qu'il le pût, il s'introduisit dans un des nombreux cavaux familiaux. Arrivé à l'interieur il concentra son chakra au bout de son index et forma quelques symboles sur une certaine brique. Ceci eut pour effet de faire apparaître une trape au sol, derrière un cerceuil. Lorsque le garçon referma derrière lui, le Kekkai se réactiva. Un bruit de battements d'ailes ne tarda pas à se faire entendre. [Yosuke] "Ce n'est que moi sensei."La corneille implosa en un énorme nuage de fumée en touchant le sol, c'est alors que Saiko apparût. Le regard plein de doutes, il ne tarda pas à poser sa question.[Saiko] " On s'est vu hier Yosuke, quelque chose ne va pas ? "[Yosuke} " Je voulais juste un endroit tranquille pour établir le lien avec le livre. "[Saiko] " Hum..." La réponse de l'étudiant n'avait pas l'air de le satisfaire, l'expression de son visage ne changea pas d'un pouce. L'air songeur, même embetté, il ouvrît la porte et oublia d'inviter Yosuke à le suivre. Mais il était l'habitué de ce lieu assez insolite et s'y sentait comme chez lui, il entra sans même penser à demander. Le dernier des Kotodama, gardien de la bibliothèque, ne vivait en réalité que dans une simple pièce en dessous d'une crique du cimitière. Les seuls meubles étaient un vieux bureau et quelques étagères poussièreuses qui contenaient des livres sans doute encore plus poussièreux. Les quelques bougies de la pièce la couvraient d'une atmosphère feutrée et saturée, presque malsaine. Nul doute qu'il ne fallait pas être fragile pour vivre ici.Yosuke posa son livre des âmes sur le bureau, debout devant lui, la main posée sur la couverture, il reprît l'exercice là où il l'avait laissé. Saiko l'observait de loin, il n'avait besoin que de sentir le chakra, ses déplacements, et sa fluidité pour savoir à quelle stade se trouvait son élève. Mais le constat était le même depuis bien trop longtemps. Le chakra formait un flot d'énergie entre le livre et son possesseur, un chemin traçé et consolidé depuis des semaines.[Saiko] " Si tu es venu t'entrainer ici, tu en connais le prix n'est-ce pas ? "Le garçon fît la moue instantannément.[Yosuke] " Je suis vraiment obligé ? Je ne suis vraiment pas doué pour..."[Saiko] " Ca suffit Yosu ! C'est la règle, tu le savais très bien en venant ici. Tu feras ce que je te dis, sinon tu termineras ta formation seul... et bien sûr tu me rendras ton livre. "[Yosuke] " Très bien..." * Alors faisons le, ce truc inutile...*Saiko prepara du materiel, du papier, de l'eau et de la résine. Il posa tout ça sur le bureau, devant le garçon. Il choisit ensuite un livre parmi d'autres sur l'étagère, l'ouvrît à une certaine page : tout était près.[Saiko] " Rajoute des pages à ce livre, et renforce la couverture. "L'étudiant fixa le livre entrouvert, puis d'un air dédaigneux il lança :[Yosuke] " Encore un livre aux pages blanches. "[Saiko] " Des livres d'histoire Yosuke ! Ne traite pas cette ouvrage de la sorte ! "[Yosuke] " A quoi ça sert de restaurer un livre que personne ne pourra lire ? "Saiko posa ses yeux noirs, comme ils ne l'avaient jamais été, sur son étudiant. Yosuke comprît tout de suite qu'il regretterait ce qu'il venait de dire, mais il avait dit ce qu'il pensait. L'instant d'après, le gardien fît ce que Yosuke redoutait le plus, il sortît son livre des âmes, dix fois plus gros et resistant que le sien. D'un geste il fît tourner les pages et la pièce s'en trouva éclairer comme elle ne l'avait jamais été. Regardant autour de lui, se méfiant de la colère de son maître, Yosuke se prépara au pire.
Dernière édition par le Sam 14 Juil - 13:46, édité 5 fois |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 13 Juil - 16:35 | |
| [Saiko] " Le sacrifice..."
[Yosuke] "Quoi ?"
[Saiko] "C'est le nom de ce livre... Tahiro, montre lui"
La lumière devient plus forte, Yosuke ne pût que se protéger les yeux, suffisamment tard pour voir...
[Yosuke] * Une deuxième livre ? *
A ce moment une boule d'énergie le percuta de plein fouet, mais il ne tomba pas inconscient comme il s'y attendait. Sa vue se troubla, ses jambes félichissaient, mais il tenait bon.
[Yosuke] "Qu'est-ce que vous m'avez fait ?"
[Saiko] "Je te donne une leçon, comme tout bon maître. Enfin, Tahiro va t'en donner une. "
[Yosuke] "Qui est ce... pourquoi je vois trouble comme ça ?"
[Tahiro] " Tu n'as jamais vu aussi clair petit. Je vais te montrer. "
Yosuke s'assit au bureau et feuilleta le livre.
[Yosuke] " Je bouge tout seul, je ne me contrôle plus qu'est-ce qui se passe ?!"
[Saiko] "Tahiro est un esprit qui a pris le contrôle de ton corps Yosuke. C'est mon ancien maître, je l'ai remplacé en tant que gardien de la bibliothèque."
[Yosuke] "Un esprit ? Une âme de votre livre ? Pourquoi... "
[Tahiro] " Tu poses trop de questions petit. Tu voulais lire ces livres, et bien ouvre tes yeux."
Le corps de Yosuke malaxa du chakra dans son index, qu'il pointa dans le coin inférieur droit d'une des pages. Des symboles dans une langue inconnue apparurent, formaient par l'energie du chakra.
[Yosuke] "Je ne connais pas ces symboles, mais je comprend ce qu'ils veulent dire. Pourquoi ?"
[Tahiro] "T'occupe et lis petit, j'ai pas que ça à faire."
Plus que déboussoler par cette condition, il laissa ses yeux guider sa pensée.
[Yosuke] " Au cours de nos recherches, il s'est avéré qu'un enfant qui ne possédait aucune prédisposition à l'écriture et à la lecture du Keitou développa ses pouvoirs dans un très court laps de temps après que ses deux parents aient été assassinés..." La main de Yosuke tourna la page. " Ce garçon qui avait subi un choc émotionnel très important continuait de parler à ses parents à voix haute... mais pourquoi vous me faites lire ça ? "
Tahiro tourna quelques pages.
[Tahiro] "Lis ça."
[Yosuke] " Plusieurs semaines de questionnements nous ont amené à formuler une hypothèse : le garçon converse avec les esprîts de ses parents et le pouvoir du clan en serait directement lié. Ceci nous a amené à passer à l'étape expérimentale sur le deuxième garçon qui possède des affinités certaines avec le clan. "
Tahiro ferma l'ouvrage d'un coup sec. Peu à peu la vision de Yosuke redevînt plus nette, et se stabilisa. Le premier reflexe qu'eût le garçon fût de se retourner, de regarder Saiko qui n'avait pas bouger d'un pouce, puis de chercher ce Tahiro dans la pièce. Personne d'autre n'était là. Il se jetta sur le manuscrit et l'ouvrît. Cependant les pages n'avaient jamais été aussi blanches.
[Yosuke] " Qu'est-ce que vous m'avez fait ? Et qu'est-ce qu'ils ont fait à ce garçon ? C'est quoi cette expérience ? "
Voyant l'état dans lequel il avait plongé son élève, Saiko resta assis à sa place, mais les traits de son visage restaient durs.
[Saiko] " Calme toi. Je ne te donnerai pas toutes les réponses. "
[Yosuke] " Pourquoi m'avoir fait lire tout ça ?! Vous savez très bien que je suis curieux et que me couper les informations comme ça c'est..."
[Saiko] " Un supplice. Je le sais. Je te l'ai dit, je voulais te donner une leçon. Mais le plus drôle dans tout ça... " Yosuke lui jeta un regard noir, comment pouvait-il avoir quelque chose d'amusant dans cette situation, mais le Kimono noir ne lui pretta pas la moindre importance. "... c'est que je viens de te faire avancer dans ton stade d'apprentissage."
Abasourdi, l'étudiant ne chercha même pas à comprendre ce que son professeur venait de lui dire.
[Yosuke] " Cet enfant, qu'est-ce qu'ils lui ont fait ? "
Saiko continua sans prendre en considération la question.
[Saiko] " Tu vois pour maîtriser le Kotodama keitou il y a plusieurs conditions et aussi plusieurs étapes. Il faut bien sûr avoir les gènes du clan, mais il faut aussi un certain potentiel. Et celui-ci est révélé par la lecture, puis par l'écriture du type Keitou. "
[Yosuke] " Vous n'avez pas répondu à ma..."
[Saiko] " Bien sûr il y a aussi la restauration de livres, l'etape 1, et la synchronisation du Kotodama et de son livre. Toutes ces étapes necessitent il est vrai une certaine agilité et patience, mais le processus et le keitou sont tellement compliqués que l'intelligence est promiordiale et indis..."
[Yosuke] "Qu'est-ce qu'ils ont fait à ce garçon ?! "
[Saiko] " Si tu insistes autant c'est que tu sais parfaitement ce qu'ils ont fait ! " Il marqua une pause, c'était la premiere fois que Yosuke manquait de rester à son maître, et que celui-ci s'enervait autant. " Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu maîtrises l'étape 2 depuis des semaines alors que tu n'es pas fichu de renforcer une couverture ?! Est-ce que tu sais que ton entêtement ralentit ton apprentissage ? "
Yosuke n'avait rien écouter de ce qu'avait dit son maître. Les yeux rivés sur le manuscrit, il n'avait jamais autant maudit son incompétence. Il aurait juste voulu lire les prochaines pages, pour s'enlever le raisonnement qui s'était fait de lui-même et dont la conclusion ne lui plaisait pas du tout.
[Saiko] " Yosu ?" Le maître n'obtint aucune réaction. " Dans tout clan, dans toute découverte d'ailleurs, pour comprendre et maîtriser un phénomène il est important de vérifier ce qu'on avance... " Il se décida à expliquer. " Ce manuscrit date des premiers membres de notre clan. Si aujourd'hui je sais d'où je tire mon pouvoir, ce n'était pas le cas pour eux. Ils ont donc tenté des expériences... " Le garçon fît une grimace en entendant ce mot. " Si nous pouvons découper ton apprentissage en points précis, en étapes, c'est grâce à eux tu sais. "
[Yosuke] " Si je réussis à réparer ce livre, à renforcer sa couverture, je passerai à l'étape 3 c'est ça ? "
[Saiko] " Exactement "
[Yosuke] " Donc vous allez tuer mes parents comme ils ont tué ceux de ce garçon ?!"
La rage l'aida à concentrer son chakra dans son doigt, il ouvrît le manuscrit derrière lui d'une volée et pointa son doigt exactement à l'endroit où son corps l'avait fait quelques instants plutôt. Les symboles n'apparurent qu'en jaune très pâles, mais ils étaient suffisamment foncés pour être distingués et reconnus. Il reconnut le passage où il était arrivé et la phrase qu'il voulait lire. Bien sûr il ne se souvenait plus de leur signification sans l'aide de ce Tahiro, mais il avait retenu à quoi ressembler le symbole mort, et ses yeux s'ouvrirent très grands lorsqu'il l'apercût deux lignes plus loin.
Derrière lui Saiko ne dît mot, il n'arrivait pas à croire que son élève qui paraissait si peu doué pour la confection des livres avait déjà atteint le stade de la lecture.
[Saiko] "L'étape 5..."
[Yosuke] " Vous savez où vous pouvez vous les mettre vos étapes ! "
La réponse aussi grossière que surprenante fît sourire Saiko. mais il garda son timbre de voix sombre.
[Saiko] "Ce que tu as lu est la stricte véritée. Pour vérifier notre lien avec les esprits les fondateurs ont tué les parents de ce garçon, et bien d'autres personnes encore..." Des sanglots se faisaient sentir maintenant, puis Yosuke baissa son regard, remplis d'eau, mais vides de toute lueur. " Tu es un ninja, les sacrifices font parties de ta vie. ces recherches nous ont permis de nous améliorer, de devenir plus forts, et de comprendre. Nous ne sommes pas obligés de tuer tes parents, des personnes avec qui tu as des liens plus ou moins forts feront l'affaire."
[Yosuke] " Quel soulagement... "
Saiko n'avait plus rien à dire, et Yosuke aimerait ne plus rien entendre de sa vie.
[Yosuke] * C'est donc ça... le clan auquel j'appartiens. Je préfère tout arrêter plutôt que... *
[Saiko] " Je veux que tu ailles à l'Académie. "
[Yosuke] " Hein ? Pourquoi faire ? Je ne ferai qu'y perdre mon temps. "
[Saiko] " Je ne serai plus à Konoha pour un moment. Je dois m'absenter. Tâche d'oublier ça pour le moment, change toi les idées, rencontre des gens."
[Yosuke] " Oui je dois créer des liens, si je veux que mes parents vivent n'est-ce pas ? "
Le ton sarcastique de Yosuke mît fin à la discution. Il sortît du repère du Kimono noir et sans même faire attention, traversa le cimetière avant d'aller là où le conduiraient ses jambes. |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Sam 14 Juil - 11:00 | |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Sam 14 Juil - 14:17 | |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Lun 16 Juil - 12:30 | |
| [Pas grave Yosuke. ] Cette fois, Doufi se réveille accroché sur une chaise avec des liens en métal.
Liroe est assise en face de lui le visage en sang, la tête posée sur l'épaule.
[Doufi] " Liroe, oh Liroe tu m'entends ? "
Aucune réponse, l'adolescente reste immobile. Une larme coule le long de la joue du Genin, une larme de colère.
[Doufi] " TOBIRUSA, ramène toi que je t'explose ! "
Un homme ouvre la porte de la pièce ou sont enfermer les deux amoureux.[Homme 1] " Ta gueule. " Il referme la porte.[Doufi] " J'espère que je l'ai buter votre pote tout à l'heure ! "
La porte se rouvre l'homme qui avait le fuuma shuriken de Doufi planter dans l'estomac entre.[Homme 2] " Eh bah nan je suis toujours là morveux. "
* Mais c'est pas possible mon fuuma lui a presque arraché le bide. *
[Doufi] " J'espère pour vous qu'elle est pas morte... "
[Homme 2] " Pas encore ! " Les deux autres hommes rentrent dans la pièce suivit par la femme, ils portent une chaise sur laquelle et inconscient un petit garçon...
[Doufi] " Tom... Putain, mais qu'est vous nous voulez. "
[Homme 3] " T'aurais pas une toute petite idée nabot ? "
Une nouvelle personne entre dans la pièce. Celle-ci porte une longue veste avec une capuche qui lui cache le visage.
[???] " Doufi tu as encore bien grandit. "
Une veine ressort sur le front du médecin, il ouvre la bouche et commence à hurler :[Doufi] " Tobirusa détache moi tout de suite que je te démonte. "
L'homme enlève sa veste, le grand-père du Genin est là devant lui un sourire moqueur aux lèvres.
Les deux hommes qui portent la chaise de Tom dépose le gamin à côté de Liroe.[Doufi] " Qu'est-ce que tu leurs a fait connard. "
[Tobirusa] " Je me suis amusé. " Répond le vieux d'un air tout naturel.[Tobirusa] " Je te laisse une chance de te sauver avec tes amis... Tue moi et tu seras libre. "[Doufi] " Avec plaisir, détache moi ! "
[Tobirusa] " Pas question démerde toi. Vous deux rester là pour le surveiller mais faites attention, je vous rappelle qu'il est tout de même ninja. " Le vieux, la femme et l'un des hommes sortent de la pièce. Les deux autres encore présent dans la pièce restent debout devant l'unique porte de sortie. * Bon je me détache comment moi, même les scalpels ne pourrait pas couper ça. La seule chance c'est que je leur pique la clef du cadenas qui me retient... Mais comment ? *
[Doufi] " Dites je peux aller aux toilettes ? "[Homme 1] " Tu nous prends pour des cons ! "
[Doufi] " Ben oui pourquoi vous en êtes pas ? "
* Faut que je les énerves pour qu'il s'approche. *
[Homme 2] " Sûrement moins que toi, on t'as eu deux fois de suite quand même. "[Doufi] " Et alors, si le vieux était pas arriver la deuxième fois vous seriez mort ! "
Les deux bonshommes éclatent de rire.
* ça à pas l'air de bien marcher. Dommage que je n'y connaisse rien en Genjutsu, je leur aurais envoyé une bonne grosse vision de terreur. Sinon je pourrais me cloné, mais ça servirait à rien et je peut toujours pas me permuter... En priorité il faut que je sauve Tom et Liroe ! *
Liroe ouvre doucement les yeux. Doufi l'observe, elle est dans les vapes.
* Putain il les ont sûrement drogués. *
La jeune fille tourne la tête vers le Genin, le regard vide de la kunoichi croise celui du shinobi.
L'un des hommes s'approche de la médecin.[Homme 2] " Alors, réveiller la truie ? " L'homme tourne le dos à Doufi. Il ne faut pas rater cette occasion.
Le Genin prend appuie sur l'une de ses jambes et envoie l'autre dans le derrière de l'homme. L'homme se ramasse entre Liroe et Tom, son compagnon s'approche de Doufi.
Le shinobi plonge sur celui qui est à terre et attrape son épée.
[Doufi] " Liroe coupe vite la chaine. " D'un geste il coupe la corde qui retient Liroe et lui passe l'épée. La kunoichi frape d'un geste très violent le cadenas qui vole en éclat et libère le Genin.
[Doufi] " Merci, retient l'autre en attendant. " Doufi se jette sur l'homme qui s'approche de lui.
[Doufi] " De la vie à la mort. " Le genin enfonce profondément sa main emplie de chakra dans le ventre de son adversaire. Celui-ci s'écroule et quelques secondes plus tard succombe.
Doufi vient de mettre énormément de chakra dans ce Jutsu pour être sur de tuer l'homme. Encore une fois son manque d'entraînement se fait sentir.
[Doufi] " Enfin je suis libre, Liroe assomme le s'il te plait ! "
L'adolescente envoie un violent coup-de-poing sur le crane de l'homme et se relève.
Doufi s'approche d'elle.
[Liroe] " Merci... Merci Doufi. "
Avec le sourire aux lèvres le Genin enlace Liroe et pose ses deux mains dans son dos, avec un peu de chakra il soigne son amie.
Puis il la lâche et libère Tom qu'il soigne à son tour.
L'étudiant se réveille. Lui ne semble pas être affecté par l'effet de la drogue et les effets qu'elle créée sur Liroe commence à disparaître.
[Doufi] " Liroe, Tom... Nous allons nous battre. " Puis sans un mot, le Genin prend l'épée de l'un des hommes. Tom prend l'autre Liroe étant moins en état de se battre.
Doufi s'essuie la main pleine de sang dans son t-shirt et défonce la porte d'un de pied.
Tobirusa applaudit en le voyant entré dans la pièce accompagne de ses deux compagnons...[Suite prochain poste.] |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Lun 16 Juil - 12:35 | |
| [Je finis l'apprentissage de la régénération dans ce post et le suivant si possible. ] [Tobirusa] " Bien, bien. " Le vieux s'approche de Doufi et lui pose la main sur l'épaule.
[Tobirusa] " Tu es pas mal doué gamin. " Le shinobi le repousse et prend l'épée a deux mains près a en découdre. Tom l'imite.
Les deux acolytes du vieux s'approche eux aussi de Doufi et de ses compagnons, l'homme dégaine son épée et la femme sort une espèce de fouet.
[Doufi] " Liroe reste en arrière tu n'es pas en état de te battre ! "
La jeune fille se recule.[Tom] " Bonne chance. " Le Genin tourna la tête vers son ami et lui adresse un sourire.
Le shinobi lance l'épée assez haut dans les airs le temps de composer quelques sceaux incantatoires.[Doufi] " Bunshin. " Trois clones parfaitement réussi apparaisse aux côtés de Tom et Doufi, l'épée retombe et d'une main, le médecin la rattrape.
* Enfin une technique que je peux accomplir sans problème. *
Puis d'un geste d'épée, Doufi pulvérise tous ses clones qui laissent place à une épaisse fumée.[Tobirusa] " Oh tu me surprens là, je ne te pensait pas capable d'autant de finesse tactique. "[Doufi] " Dit que je suis con ! Tom tu sais ce que l'on a à faire ? "
[Tom] " Bien sur. " * Décapitation fatale. * Le Genin réapparé derrière l'homme à l'épée et l'assomme en lui donnant un coup d'épée, avec le plat de la lame.
Le Genin entend un long gémissement. * Bien il semble que Tom est réussi. * La fumée commence à se dissiper, Doufi arrive à distinguer deux autres silhouettes encore debout. Son grand-père bien entendu et... Tom.
Une fois que la fumée partit entièrement, Doufi pu contempler le désastre. Liroe est allongée un kunai dans le ventre et Tom est debout un peu plus loin "cribler" de shuriken. Quelques secondes après la disparition de la fumée, l'étudiant s'écroule lourdement.
[Doufi] " LIROE, TOM... Réveiller vous ! "
Le médecin accours auprès de Tom. Il ramasse son corps et l'emmène près de Liroe. Il enlève les armes de jet qui les ont atteint et pose une main sur chacun d'eux libérant son chakra pour les soigner.
Les blessures de Liroe disparaissent, mais le corps de Tom n'a pas réagi pas à la grande concentration de chakra...
[Doufi] " Tom, Tom bon sang ne me dit pas que... "
Doufi s'effondre, aucune réaction ne signifie qu'une chose. Tom est mort...
Un torrent de larme s'écoule sur le visage du médecin. Liroe se réveille peu à peu. Elle regarde le corps de l'étudiant et Doufi pleurant à côté de lui. Elle se met à genoux en face de son ami et le prend dans ses bras, elle se met à pleurer elle aussi...
Le visage de Doufi est éclaboussé par du sang. Un kunai vient de percuter la tempe de la jeune fille. Elle s'écroule sur l'épaule du Genin.
Le shinobi écarquille les yeux, son pire cauchemar se réalisse... Les deux derniers êtres qui lui étaient chers sont morts sous ses yeux sans qu'il ne puisse rien y faire.
Les larmes lui recouvre le visage, une petite flaque se créée à ses pieds.
Lentement il sèche ses larmes et tourne la tête vers son grand-père.
[Doufi] " Toi, tu... tu vas... MOURIR ! "
Le shinobi se jette sur lui. D'un geste de la main, Tobirusa l'envoie contre un mur.[Tobirusa] " Je t'avais prévenu... Maintenant c'est ton tour ! "
[Doufi] " Connard ! "
Doufi se relève laissant place à sa fureur. Il fonce vers son grand-père, celui-ci dégaine un long katana et pulvérises l'épaule de son petit-fils d'un simple coup.
Une nouvelle fois le médecin se relève, il envoie son poing vers son enfoiré de grand-père qui lui démantéle l'autre épaule et l'envoie à terre.
Tobirusa s'approche de son petit fils et lui plante un kunai dans chaques genoux.
[Tobirusa] " Tu es vraiment faible. " * Il me reste plus qu'une solution. Je dois réussir la régénération... *[Suite prochain post.] |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Lun 16 Juil - 12:36 | |
| Un spectacle horrible est offert aux yeux de Doufi dans cet entrepôt de malheur. Six morts dont deux êtres chers, un vaincu et un vainqueur. Doufi est ce vaincu, Tom et Liroe sont les deux êtres chers.
L'unique chance de survit du Genin réside en un Jutsu, un unique Jutsu qu'il ne maîtrise pas à la perfection.
* Je dois réussir, au moins pour que Liroe et Tom ne soit pas... mort pour rien ! *
Les chances du médecin sont d'une sur cent, mais il doit tenter cette chance, pour se sauver de ce mauvais pas.
Tobirusa marche tranquillement en parlant à son petit-fils qui ne l'écoute pas le moins du monde trop occupé par sa concentration.
Doufi ferme les yeux oubliant la douleur, il souffle un bon coup et se concentre.
Ses vêtements imbiber de sang lui colle à la peau et lui procure une sensation plus que désagréable, ce qui endurcit encore la concentration.
Le chakra du shinobi commence à se fixer sur la blessure.
* C'est dur ! Putain, je sais pas si je vais y arriver ! *
Aller encore un petit effort Doufi !
Tobirusa marche toujours aussi tranquillement et continue à raconter sa vie à son petit-fils.
* Mais ta gueule je m'en fou de tes conneries. *
Le vieux s'approche de l'unique fenêtre et commence à regarder le ciel en parlant. Un ciel d'un bleu presque inimaginable, aucun nuage ce jour-là.
Mais qu'est ce qu'on en a à foutre du ciel. Pour l'instant il y a une vie en jeu.
Le chakra semble réparer les cellules de Doufi petit à petit mais bien trop lentement. Le Genin n'aurait plus de sang lorsque toutes les cellules seront réparées. Il faut un moyen pour accélérer le processus.
Plus de chakra risque de détruire les cellules déjà crée.
Le vieux s'arrête enfin de parler. Il s'approche de Doufi le katana à la main.
* Nan pas encore il me faut un peu plus de temps ! *
Le vieux s'apprête a asséner le coup fatal. Le shinobi rassemble toutes ses forces et roule sur le côté. La lame frappe le sol et s'enfonce comme dans du beurre dans le solide béton.
* La vache. *
[Tobirusa] " Oh bien. "
Le kunai planter dans la jambe gauche du médecin s'est enfoncé encore plus profondément lorsque Doufi roula sur le côté.
Surmontant une fois de plus la douleur, le Genin reprit l'utilisation de son Jutsu. Allongé sur le ventre comme une limace, Doufi faisait mauvaise mine face à son grand-père.
Il ne lui reste qu'une ultime tentative. Un cheveu, voilà ce qui le sépare de la mort. Tout aller se jouer là-dessus. Le médecin ajoute du chakra dans son épaule. Il se concentre à nouveau et sent un plus grand nombre de cellule se réparer. Sa blessure se cicatrise peu à peu...
Mais pas assez rapidement... La lame du katana lui traverse le ventre, le contact froid de la lame avec ses intestins lui procure une sensation bizarre un plaisir presque.
Le shinobi crache un mince filet de sang... Ses yeux se ferment, pour la dernière fois...
Non peut-être pas, un bruit de vitre briser résonne dans la pièce... Suivit d'une voix rauque et d'un cri strident.
Puis plus rien, Doufi succombe...
[Suite hôpital] |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Lun 16 Juil - 20:44 | |
| Doufi : +16 XP RP/Technique.
Doufi : Régénération acquise. |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 4 Avr - 16:22 | |
| [Venant de L'armurerie ] Il appréhendait ce moment depuis des semaines... Il n'avait donné aucune nouvelle, il avait renié son héritage et aujourd'hui il retournait le voir, comme pour se répantir. Son keitou était là, blessé mais bien vivant, rangé et posé contre sa poitrine. Mais pour combien de temps encore ? Le cimeterre n'était pas vraiment l'endroit qui lui avait manqué le plus, mais il le fallait. Allait-il lui reprendre son livre ? Le bannir de la bibliothèque Kotodama ? Il y avait un risque, il y a toujours un risque. Il s'arrêta à l'entrée. Le doute, cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas eu. A croire qu'il accompagnait tout ce qui avait un rapport de près ou de loin avec sa famille. Il serra le poing et avança. Même si son cœur s'accélérait, tant pis. Il ne tuerait pas ses parents et ça il allait le lui dire. Il entra dans le mausolée. Il y avait un piège, il ne l'avait pas oublié. Il tourna le bouton caché qui était censé le desactiver, espérant de tout son coeur que le kimono noir n'avait pas changé son système de défense La trappe cachée s'ouvrit, et il s'introduit rapidement à l'intérieur. Il entrait dans l'endroit qu'il aurait voulu brûler il n'y a pas si longtemps. C'était ici même qu'il avait découvert un des secrets de sa lignée. Il lui faudrait encore un moment avant de fouiner de nouveau dans les archives. La petite pièce avec les quelques manuscrits vierges étaient plus poussièreuses que jamais. Et comme d'habitude il était impossible de savoir que quelqu'un vivait ici. La bougie était allumée, il devait donc être là. [Yosuke] " Maître ? "Sa voix tremblait, il jura en silence, c'était exactement l'effet inverse qu'il aura voulu exprimer. Quelques secondes d'attente suffirent, un bruit sourd, des pas qui s'approchent. Il remarqua bientôt les yeux bleus emplies de chakra de son maître et gardien de la bibliothèque. Il le reconnut aussitôt lorsqu'il s'approcha de la bougie. Il n'avait pas du tout changé. [Saiko] " Tiens Yosuke. "Il s'assit dos à son élève, continuant sa lecture devant la bougie. Yosuke s'attendait à une réaction, un mot, une phrase mais deux minutes passèrent sans que son maître ne réagit. [Yosuke] * C'est tout ? *Il avait comme la mauvaise impression qu'on l'ignorait. Saiko était d'une indifférence froide et énervante. Yosuke toussa, comme pour rappeler sa présence. [Saiko] " Oui tu voulais ? "Cette phrase eut le don de l'irriter un peu plus. N'avait dont-il pas remarqué son absence, ses doutes et sa haine ? Il ne faisait rien pour l'aider. Il respira longuement, il ne fallait pas s'énerver pour si peu après tout. [Yosuke] " Je viens de rentrer de Kumo. "Pas une question, pas un "Alors comment ça s'est passé ? ", pas un " il ne t'es rien arrivé ? ". Rien, tout simplement. [Yosuke] " Et j'ai été..."[Kaiso] " promu chunin. Je sais. "[Yosuke] " Bon qu'est-ce que vous lisez ! "Quel était ce livre qui pouvait être plus important qu'une nouvelle si importante ? Son maître se retourna, surpris de tant de hâte et d'énervement. [Saiko] " Rien que tu ne connaisses pas déjà. " Il coupa le lien de chakra qui entourait ses yeux. Ils redevinrent très sombres. Puis doucement, comme s'il suivait les consignes d'un mode d'emploi, il pressa son doigt sur la page et son chakra dévoila les lettres cachés du manuscrit. Yosuke frissonna en reconnaissant le titre de cette archive, il lisait la page. Son maître relisait l'archive qui l'avait conduit à transpercer son Keitou, qui avait provoqué sa crise la plus douloureuse et qui avait presque réussi à le faire renié les Kotodama : le rapport de recherches des premiers Kotodama. [Saiko] " C'est donc pour ça ? "La question était cette fois très légère, elle atterissait comme un cheveu sur la soupe. [Yosuke] " Pardon ? "[Saiko] " C'est donc pour ça que je ne t'ai pas vu depuis deux mois ? Deux mois à cause d'une phrase ? "[Yosuke] " Mais..." Comment pouvait-il résumer ses deux mois de souffrance en à peine une phrase ? Comment pouvait-il penser à ce qu'il venait de dire ? " Pourquoi vous ne comprenez pas ? "[Saiko] " Tu as tué ton Keitou pour une phrase ! "[Yosuke] " Vous voulez que je tue mes parents ! "[Saiko] " Faux ! "Yosuke avait beau avoir 15ans, il avait beau être devenu chunin, il avait beau être un shinobi, il était tout de même au bord des larmes. Saiko en était complètement indifférent, mais il s'était calmé, contrairement à son élève. [Saiko] " Il fallait me demander des explications. Maintenant que ton livre est mort je ne peux plus rien te dire. "Un livre vola pour atterrir sur le bureau. Les nuances de la flamme laissaient apparaître la couverture bleue trouée et abimée de ce livre si familier. [Yosuke] " Il n'est pas mort alors expliquez moi ! Qu'est-ce qu'ils ont fait à ces enfants ?! Qu'est-ce que c'est que cette phase 3 que vous voulez me faire passer hein ?! Dites moi ! "[Saiko] " Tais toi. "Il posa sa main sur le Keito de Yosuke, pour vérifier si ce qu'il disait était vrai. Mais pour la première fois depuis qu'il était ici, Yosuke crut apercevoir un changement d'expression sur le visage du maître. Il paraissait bien plus surpris qu'il ne l'avait jamais été. Il ouvrît le livre très délicatement et s'arrêta à la dernière page. Il pensait tout haut. [Saiko] " Une âme, de l'écriture... "[Yosuke] " Une âme ? De quoi vous parlez ? "Il attrapa son élève par les épaules. [Saiko] " Que t'est-il arrivé à Kumo toi ? Comment as-tu... " Il arrêta sa phrase, et se retourna pour observer le livre, comme si il n'en croyait pas ses yeux. [Yosuke] " J'ai vécu ma vie. Depuis quand ça vous interesse ? " Ses sarcasmes ne l'intéressaient pas. " Répondez moi d'abord et ensuite je vous raconterai. "La proposition paraissait honnête, et Saiko accepta. Ils s'assirent et il commença. [Saiko] " Tu as mal compris mes propos la dernière fois Yosu. Je comptais t'expliquer plus en détail quand tu aurais réussi à restaurer un livre, mais j'ai eu tord on dirait. Tu es compliqué. " Ils restèrent tout deux impassibles. " Tu n'as pas à tuer tes parents, ni personne d'ailleurs. Le pouvoir du Keitou, ce sont les âmes, pas les morts." Il écoutait silencieusement, restant dubitatif, attendant de voir si sa logique était recevable. " L'étape 3 est le recueil des âmes, celles qui t'ont promis protection et soutien. Et je ne sais pas comment tu as fait, mais tu es revenu de Kumo avec une de ces âmes. "Yosuke hésitait à répondre. Devait-il rentrer dans son jeu ? Etait-ce la vérité ? Il décida de parler. [Yosuke] " C'est Koei. Un vieil homme qui a du vivre pendant des siècles est mort dans les bras d'un de mes coéquipiers. Nous l'avons vu dans mon livre quand il est mort. Alors j'aurai... capturé son âme ? "[Saiko] " Non non. Il a décidé de lui-même de veiller sur toi. "[Yosuke] " Pourquoi ? Je le connais à peine. "[Saiko] " Il faudra lui demander, quand tu en seras capable. Les âmes ont toute une raison de rester dans ce monde, même les plus farfelues. Mon maître est bien resté pour être sûr que je fasse mon travail. "La discussion continua ainsi quelques longues minutes. L'atmosphère s'était apaisée et même si les retrouvailles n'étaient pas conventionnelles, elles existaient et étaient synonymes d'un nouveau départ pour le garçon. Il lui raconta comment il avait écrit dans son livre, comment Koei était apparu, il lui parla même de Sime. Bientôt la discussion divergea, il n'y avait plus de shinobi, d'âmes ou d'entraînements. Il parlait voyage et paysage, Yosuke s'amusait à lui décrire les montagnes du pays de la foudre. [Saiko] " Je ne suis jamais allé au pays de la foudre. J'ai surtout visité le pays des vagues et du thé. "Dehors le soleil baissait dans le ciel et la luminosité était de plus en plus faible. Mais à l'intérieur il faisait toujours sombre et les deux ninjas ne s'en rendaient pas compte. [Saiko] " Yosu, ça ne va peut-être pas te plaire, mais j'ai quelque chose à te demander. "[Yosuke] " Je vais le faire. Rapportez la résine et l'eau, je me charge du papier. " Il était temps de redonner la force et l'allure du Keitou de Yosuke. Il avait survécu, il était temps de mettre fin à sa souffrance et de le réparer. Il n'avait pas pratiqué l'exercice depuis longtemps, et il n'avait jamais été bon. Mais il mania le petit couteau avec plus de facilité qu'il ne l'aurait cru. Sa main ne tremblait pas contrairement à d'habitude et l'exercice ne l'ennuyait plus autant qu'avant. Il réussit à enlever la couverture sans encombres, il coupa les fils qui retenaient les feuilles lacérées aux feuilles saines. A ce stade, son keitou se limitait à trois feuilles reliées par du fil extra fin. Il rajouta une vingtaine de pages blanches et les attaqcha aux autres. La résine servit à recoller la nouvelle couverture bleue tout comme l'ancienne. Un nombre incalculable d'heures étaient passées depuis son arrivée. Seulement désormais, son Keitou vibrait comme il ne l'avait jamais fait. [Saiko] " Félicitation. Tu viens de recevoir ton livre des âmes. "
[ maison et bibliothèque Hiromida ]
Dernière édition par Yosuke le Mer 11 Juin - 18:36, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Dim 6 Avr - 0:23 | |
| Yosuke : + 80 XP RP (+40%) Comptabilisé depuis Kumo |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Ven 18 Avr - 2:05 | |
| Ce matin qui se levait sur Konoha était timide. Timide non pas à cause de l'activité du village, mais parce qu'une brume épaisse avait d'abord empli les alentours du petit hameau perdu au milieu de la forêt. Cette brume avait, quelques minutes plus tard, alors que le soleil était censé déjà briller réellement, laissé place à une imposante couche nuageuse. Un lit menaçant la terre à tout moment de répandre des déluges indomptables sur la terre fertile du pays du feu. Oroken s’était levé avec une impression aussi terne que cette météo peu clémente. Son premier réflexe fut de plonger ses yeux pâles dans le gris du ciel où ils semblait trouver écho avec les contrastes plutôt ternes, comme si les deux entités entraient en résonance. Ce n’était pas un bon pressentiment, mais c’était sûrement dû à ce jour en particulier. Scrutant toujours l’horizon fade, Oroken entendit le bruissement des draps derrière lui. Quelques secondes plus tard, alors que le silence était retombé, une voix claire, chaleureuse et familière perça l’air. - Tu vas la voir ?
Il ne délaissa pas l’extérieur, s’y accrochant comme un enfant à son rêve, pour regarder Akane dont il sentait le regard fixe sur son dos, sur sa nuque. Il prit le temps de prendre les bons mots, même s’il savait qu’Akane n’était pas quelqu’un qui avait l’oreille sensible parce que c’était comme une partie de lui même. - Comme à chaque fois. Je vais passer dans la journée… Sans doute plus tôt qu’on ne l’imagine.Elle laissa elle aussi un petit temps mort presque à faire froid dans le dos. Oroken savait qu’elle prenait elle aussi son temps. C’était encore un sujet sensible et rares avaient été les fois où ils en avaient réellement parlé, même si quelque part, elle avait été une grand mère pour les deux voire une mère pour Oroken. - J’irai après le travail.- Tu lui feras plaisir.C’était avec une voix presque éteinte, une voix de mort qu’Oroken avait répondu. Il se tourna sans même regarder Akane qui l’excusa totalement et intérieurement. Il prit ses habits de fonction et s’en alla vers la salle de bain, la tête chargée de tristesse, de pensées et de responsabilités. Quelques instants plus tard, il était prêt, avait mangé et vérifié toute son allure. Sous un œil bienveillant, si fort et proche, pourtant pas assez ce jour là, il passa l’encadrement de la porte d’entrée. Il se savait triste et la savait tout aussi affectée. Mais il n’avait pas le cœur ni la force de la regarder, principalement pendant cette journée. Dans une fraîcheur peu commune pour la saison - il aurait du faire lourd pour dire vrai – Oroken emprunta le chemin qui le menait jusqu’aux bureaux administratifs. Il y prévoyait de prendre quelques renseignements avant de commander un regroupement. Ainsi, pendant plusieurs minutes il marcha seul mentalement mais aussi physiquement. Les rues n’avaient plus leur importance quotidienne, ni même les habitants présents. Il arriva devant les bureaux et franchit la porte.
**
Au service de traitement des missions, les gens s’affairaient. Il n’y avait pourtant personne mais c’est comme si une masse interminable de travail pesait constamment sur chaque tête. Aucun shinobi présent, uniquement des personnes portant l’insigne de Konoha en tant que simple outil de traitement de l’information. Et ces outils avaient leurs outils, des ordinateurs qui ne connaissaient sans doute pas le repos, enfin la veille. Oroken s’avança un pas plus lourd qu’à l’accoutumée. Le premier comptoir qui se présentait serait le bon. D’habitude, il aurait choisi une jeune et belle demoiselle, ou quelqu’un qui lui semblait sympathique. Cette fois là il s’approcha juste du plus proche où un homme portant des petites lunettes ridicules avec, il fallait le dire, une tête de con fini, des cheveux ébouriffés et pour finir un gros cheveux sur la langue – Oroken s’en apercevrait bien vite – ne leva même pas le visage pour d’adresser au Chuunin. Enfin pas au début du moins. - Bonzour. Que puis-ze ?
Il avait un ton exaspéré et expéditif que le jeune Konomura ne releva pas. Il n’avait ni le temps ni la motivation de faire une esclandre à cause d’un homme sûrement stressé au possible et qui semblait aigri à cause de la vie qu’il menait, ou peut-être de ce qu’il était. Ceci dit, il y avait de quoi. - Bonjour, je viens me renseigner sur les quelques missions disponibles pour des équipes de Chuunin. Disons les deux ou trois dernières fraîchement arrivées.- Pafientez une feconde.
Il lui aurait bien fait bouffer sa langue mais maintenant qu’il y était, il fallait s’en contenter. L’homme cessa de pianoter un instant puis tourna finalement l’écran. Il commença à pointer deux fiche avec un stylo en donnant quelques détails sur l’affichage qui apparaissait sous les yeux d’Oroken. Les deux missions apparentes exigeaient un déplacement plutôt conséquent, enfin surtout la deuxième cependant elle semblait présenter plus de pré requis pour son exécution correcte. Enfin, peut-être pas, la diplomatie devait sans doute jouer dans les compétences générales d’un shinobi, tant qu’il n’y avait pas un poste spécifique pour ça, ça allait à Oroken. Ce dernier prit soin de bien mémoriser les informations, ce qui lui valut un peu de temps que l’autre type eut le bonheur de déranger. - Alors ? Vous les z’acceptez ? Ze n’ai pas de temps à perdre pendant que vous faites votre foix.Rien que pour l’emmerder un peu plus, Oroken ne répondit pas et s’octroya encore quelques secondes puis finit par tourner le dos en lançant un bref : - Merci bien, je repasserai.
Sans même dire au revoir, il quitta les services administratifs pour se rendre à l’académie où il avait aussi à faire. Il traversa Konoha en large pour joindre ce lieu tant côtoyé des nouveaux élèves et même encore de certains gradés en tant que tel. Il passa le portail puis la grande porte d’entrée jusqu’à se rendre à l’accueil. Là, un employé semblait déjà au travail bien qu’au ralenti, quelqu’un de normal à son plus grand soulagement. - Bonjour, un renseignement ?
- Non, non. Juste… Pourriez vous faire parvenir au Chuunin Hiromida Yosuke ainsi qu’au Chuunin Kajimo Doufi une convocation émanant de Konomura Oroken. Effective dès maintenant et sûrement pour les deux ou trois heures à venir. Qu’ils me retrouvent au cimetière.
- Y a t’il un ordre particulier à mettre ?- Mmmm… Mettez le texte que vous voulez pourvu que ces informations là soient apparentes. En ordre, mettez juste Equipe 3. Ils comprendront L’homme griffonna un morceau de papier, prenant soin de noter tout ce que le Chuunin venait de dire. Il relut brièvement puis leva de nouveau les yeux vers Oroken pour lui sourire. Ce dernier se demanda brièvement pourquoi l’autre agissait ainsi jusqu’à ce qu’il décide de prendre la parole. Ce fut une remarque plutôt surprenante.- Votre premier commandement, n’est-ce pas ? Ca ira. Tout les shinobis que j’ai croisés ont eu cette petite lueur d’appréhension et de crainte. Tous s’en sont sortis.
Oroken sourit brièvement. Il remercia l’homme puis quitta l’académie qui allait transmettre immédiatement les convocations à leurs destinataires. Il n’avait plus qu’à s’occuper de ces choses qui lui tenaient tant à cœur. ** Comme si cela semblait impossible, le village devint soudain plus gris encore. Oroken venait de franchir le portail du cimetière où les pierres tombales, toutes très diverses par leur forme mais cependant pas par leur couleur, s’alignaient les unes à côté des autres comme un champ où chaque fleur, toujours plus petite ou plus grande que sa voisine, trouvait place à côté de nombreuses autres. Entre ces fleurs grises qui émergeaient du sol devant Oroken, un petit par terre de fleur atypique, ou un petite morceau de gazon ou d’herbe jonchait le sol, donnant à chaque pièce du cimetière un soupçon de gaieté mal venue. Ce n’était qu’une histoire de point de vue, mais c’était aussi pour ça que le Chuunin venait les mains vides, sachant pertinemment l’amour que sa grand mère portait aux fleurs ; un amour qu’elle lui avait transmis et qu’il nourrissait toujours ardemment. D’un pas peu sûr et empli d’une envie de ne pas revoir encore cette situation, il avança dans les allées, traversant première, seconde et troisième section pour atteindre la huitièmes rangée de la quatrième. Il alla jusqu’à la sixième colonne puis s’arrêta d’abord sans baisser les yeux, se tenant de profil par rapport au sépulcre. Inspirant un grand coup, il finit par pivoter sur ses talons et se tint droit en face de la tombe, empêchant ses yeux de se remplir de larmes. Il n’y avait plus de place pour ça et elle lui aurait reproché. Kaede était une femme forte, gentille et attentionnée. Elle ne laissait passer aucun travers disant qu’il mènerait tôt ou tard à une débauche impossible. Ceci dit, on ne pouvait lui en vouloir car elle avait vu son fils tourner ainsi, portant atteinte à son propre enfant, jugé responsable d’une mort qu’il n’avait pas entraînée, pas selon son point de vue. Oroken regarda longuement ce morceau de pierre qui surplombait une caisse de bois renfermant un ensemble d’os ; restes de cette personne pour qui il aurait tout donné. En fait, une fois que ses yeux étaient dessus, il ne pouvait plus les décoller. Alors pour ne pas se frustrer, il resta là. Il s’assit devant sa grand mère puis détacha son ocarina qui pendait encore à sa ceinture. Il le porta à sa bouche puis entama un air mélancolique. Sacré cliché n’est-ce pas ? Je pense qu’on peut dire peu importe. Le tout était qu’il se vide de cet ensemble de sentiments funestes aussi noirs que la mort elle même. La mort devant qui il se trouvait. Ou plutôt ce qu’il restait après le passage de la mort. Il regarda brièvement la tombe puis cessa toute mélodie un instant. Il se remémora nombre de moments jusqu'à retomber sur quelques paroles. Des paroles qu'il se répéta plusieurs fois en se demandant si elle avait lu l'avenir. * Sois ce que tu désires être, et ne ressemble jamais à ton père. Arme toi te courage, de patience et de dévotion dans ce que tu feras et pense à ne pas jeter la pierre à une personne qui ne le mérite pas.*Il reprit lorsque son esprit fut las de rélféchir de trop à cette phrase. Il reprit en musique et resta assis là un long moment, à jouer et n’écouter que ses envies et ses notes. |
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| Sujet: Une rencontre fortuite. Dim 20 Avr - 0:48 | |
| Le temps était maussade aujourd’hui, les nuages couvraient le ciel menaçant de déverser la fureur d’un orage dont même les ninjas de Kumo envieraient la puissance des éclairs. Cependant il ne pleuvait pas, et Riku n’appréciait pas du tout la lourdeur de l’atmosphère.
Il rentrait à son appartement et sur le chemin il croisa un bon nombre de personnes, il nota cependant un homme à l’allure étrange, un grand manteau de pluie en paille ainsi qu’un chapeau de pluie qui cachait son regard.
Il avait le pas lent et marchait voûté, tel un vieil homme au long passé de voyage. Lorsqu’il passa à son niveau, Riku aperçut une plaque brillante qui dépassa du manteau, laquelle remonta aussitôt à l’abri de regards.
*Un ninja… un espion ?* se demanda l’étudiant en se retournant légèrement. Le voyageur se retourna aussi et croisa le regard de Riku. A l’instant du contact, les yeux de chacun s’étrécirent puis se détournèrent vivement. Riku continua à marcher mais décida de changer de direction, aller n’importe où mais pas chez lui, au cas où l’homme le suivrait.
*Il me faudra prévenir quelqu’un, pourvu que je tombe sur un chuunin en route…*
Le voyageur s’était stoppé un bref instant, puis continua son chemin. Bien que les deux hommes s’éloignaient, la tension augmentait, le pouls de Riku s’accélérait. A force d’errer dans les rues de Konoha, Riku se retrouva au cimetière. *Mince je n’ai rencontré aucun chuunin, mais je n’aurais pas pu aller directement à l’académie sinon il m’aurais grillé.* Riku décida de passer un peu de temps devant les tombes, après tout il n’était pas rare qu’un ninja vienne rendre hommage à un proche décédé. Et là il faudrait agir…
Le tonnerre gronda haut dans le ciel et un flash illumina l’endroit. L’homme aux vêtements de pluie marchait d’un pas lent, dans sa direction. Riku ne se retourna pas, ne trahissant aucune peur ou appréhension. Encore trente mètres… vingt mètres…un éclair zébra le ciel…dix mètres… *Qu’est ce que je vais faire…* Lorsque l’homme fut à cinq mètres, un second bruit de pas se fit entendre, Riku se retourna et fit face. Le soulagement, cette sensation douce qui vous ôte toute appréhension, c’était un chuunin que Riku avait déjà vu à l’académie était l’homme qui apportait ce sentiment à Riku.
Tous trois étaient debout, immobiles, le voyageur entre les deux habitants de Konoha. Le chuunin fit un pas et s’adressa aux autres, d’un air faussement innocent. - Il va bientôt pleuvoir… Yumemi Riku c’est bien ça ? Tu devrais rentrer chez toi.
Le chuunin avait dû entendre son nom et son attitude aurait dû faire disparaître toute envie suspecte du voyageur. L’homme en question laissa dépasser la même plaque brillante que Riku avait pu observé plus tôt. *Un…bandeau frontal… ? C’est bien un ninja…mais il vient de…non c’est pas possible…* Les rochers marquaient l’appartenance du ninja à…Iwa. Dans un si bref instant, Riku devait faire un choix difficile, dont sa vie dépendait.
Pourquoi l’homme avait il laissé apparaître son bandeau frontal dès l’évocation du nom Yumemi ? Se pouvait il qu’il le connaisse ? Et surtout lui voulait-il du mal, était il comme son père à le traquer à mort ? Cependant, l’homme révélant ainsi sa nationalité s’était mis dans une position dangereuse, le chuunin attendait toujours sa réponse.
- Vous avez raison, mais il serais impoli que je laisse mon ami, venu de loin pour notre rendez vous, seul sous l’orage.
Il prononça ces mots avec un naturel dont il ne se savait pas capable feindre si bien. L’homme sortit son chapeau de pluie et le tendit à Riku, lequel accepta. Le fait de se découvrir pour un autre faisait preuve d’une relation préexistante, ce qui dissipa les craintes du chuunin.
- Bon ben je vous laisse alors, à plus à l’académie. Le ninja s’en retourna d’où il était venu, lentement. Aucun des deux restant ne prononça un mot restant ainsi face à face, les yeux dans les yeux. A nouveau le tonnerre gronda et cette fois la pluie suivit, battant fortement les protagonistes.
- Nous devrions aller nous abriter sous le porche là bas.
- Telle la montagne je me dresse fièrement sous la pluie, immuable. Murmura Riku se souvenant des paroles de sa mère lorsqu’ils voyageaient sous la pluie.
A ce moment Riku vit des gouttes couler le long des joues du voyageur mais ceci pouvait bien être la pluie, après tout.
- Ce sont les paroles de ta mère…n’est ce pas ?
A ces mots, Riku se dirigea vers le porche accompagné de l’inconnu.
- Vous vous êtes mis en danger en laissant apparaître les rochers d’Iwa tout à l’heure. Pourquoi ?
Maintenant abrité, l’homme secoua ses cheveux noirs, Riku lui rendit son chapeau. - Quand je t’ai croisé tout à l’heure, j’ai eu peur que tu ai vu mon bandeau, quand nos regards se sont croisés j’ai cru voir ta mère et enfin quand le chuunin a prononcé ton nom… j’ai osé.
- Vous me cherchiez ?
-Pas le moins du monde, c’est un hasard total. Je vais te raconter mon histoire, tu comprendras mieux.
Les deux personnes étaient appuyées contre la rambarde, Riku écouta attentivement.
- Mon nom est Goroshi Gozaemon, je viens donc du village d’Iwa où j’ai connu ta mère. Nous étions à l’académie ensemble, nous avons fait partie de la même équipe ainsi que ton père. Nous partagions nos rêves et nos ambitions mais jamais je ne lui ai avoué celle qui me tenait le plus à cœur. La protéger.
L’émotion donnait une dimension supplémentaire à son discours et Riku ne put s’empêcher d’éprouver de la sympathie. |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha Dim 20 Avr - 0:54 | |
| - Quelques années après l’examen de chuunin, ta mère m’avoua qu’elle allait épouser ton père, Kato. C’est à partir de ce jour que je l’ai perdue, le clan Yamabushi me tenait éloigné d’elle, et mes recherches m’ont appris la tradition de ce clan. J’ai tout fait pour essayer de la prévenir mais aveuglée par l’amour elle ne m’a jamais écouté. Lorsque ses dont de voyances lui ont révélé le futur elle à fuit t’emportant avec elle. Par la suite j’ai continué ma vie à Iwa jusqu’à l’incident, la destruction du village.
Le visage de Riku s’anima mais Goroshi fit non de la tête. - Je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai juste eu le temps de fuir. Depuis je vis comme toi tu as vécu, parcourant les villages comme un fuyard. A cette évocation, Riku sentit l’amertume monter en lui. Il savait ce que c’était et ceci n’était pas une vie.
- Mais dit moi, ta mère où est elle… ? Sa gorge se serra et les mots sortirent en lui laissant un mauvais arrière goût dans la bouche. -Elle est morte, Kato l’a tuée… Je n’ai pas pu la protéger…Les larmes coulèrent sur ses joues, et la pluie ne pourrait pas être prise pour cause. Un silence dura quelques minutes, l’homme prenait le temps de digérer la perte de son premier amour.
- Ecoute petit, je ne peux pas rester trop longtemps dans chaque village où je vais car les shinobis finiront par se rendre compte que je suis d’Iwa et là ma vie sera en danger. Cependant avant de partir je voudrais te faire un cadeau. L’imagination de Riku était débordante, mais il croyait dur comme fer que l’homme allait lui offrir son bandeau frontal.
-Regarde bien et fais pareil, on ne peut pas rêver de meilleures conditions. L’homme enchaîna une série de signe et la boue autour du porche où ils s’abritaient vint se coller sur lui, la boue sécha formant ainsi une seconde peau.
- Frappe moi ! Ordonna t-il.
Riku obéit et frappa de son poing sur l’homme, sa main s’en souviendrait longtemps. C’était dur comme la pierre.
- C’est la technique de la peau de pierre. Tu peux essayer ?
Riku effectua la série de signe, puis la boue vint se coller sur son corps. Cependant elle ne durcissait pas, ou alors très lentement.
- Concentre ton chakra, mets en plus et ça marchera.
Riku réussi à solidifier la boue puis arrêta la technique. C’était fatiguant.
- Je pense que tu as compris que plus longtemps tu garde la technique active plus ça te prends de chakra. Recommence, cette fois on va tester l’efficacité.
Riku recommença en ne lésinant pas sur la quantité de chakra apportée, la boue se solidifia autour de lui. Goroshi frappa violement Riku qui recula de deux pas sous le choc, cependant la violence du coup ne se sentait pas de la même façon, bien amoindrie. - Tu n’as plus qu’à t’entraîner maintenant. Hummm… tu as bien le talent du clan de ton père, mais tu as l’âme d’un Yumemi. Tu deviendras fort.
Riku pris le compliment avec joie, venant d’un chuunin d’Iwa. Cependant l voulait apprendre encore.
- Où pourrais-je apprendre d’autres techniques basées sur l’élément terre ? Pouvez vous m’en apprendre d’autres ?
- Hum je comprends ton enthousiasme mais je ne peux rien pour toi, je vais devoir partir dès demain, les soupçons du chuunin de tout à l’heure n’ont pas dus s’évaporer ainsi. Tout ce que je peux te dire c’est d’aller à Iwa, je ne sais pas quelle est la situation la bas mais peut être trouveras tu des rouleaux de techniques abandonés.
Le mot rouleau rappela le souvenir du Kuchiyose à Riku, ce pouvoir qu’il aimerait tant avoir.
- Savez vous où je pourrais trouver le parchemin du Kuchiyose d’Iwa ?
L’homme fut d’abord interloqué puis rit de bon cœur.
- Ca fait du bien de rire, tout ce que je sais c’est que c’est un ours… et quand à le trouver ce ne sera pas simple mais tu y arriveras j’en suis sur. Après une courte pause il repris. Mon ami, vit... pour ta mère, sois fort et peut être nous reverrons nous…
L’homme s’avança sous la pluie chapeau à la main, il le lança à Riku avec un petit sourire et disparut d’un coup.
*Et voilà, un homme de plus qui disparaît, emportant un passé que j’aurais pu vivre… Merci Goroshi Gozaemon, je ne t’oublierai pas et peut être un jour…*
Riku mit le chapeau, en appréciant l’attention de l’homme, et rentra à son appartement sous la pluie. Lorsqu’il arriva devant son bâtiment, le chuunin l’attendait avec un autre ninja.
-Où est il ? -Qui ça ? -Haha ! L’homme qui était avec toi… -Ah c’est un ami de ma mère, il continue son voyage, il doit déjà être hors de Konoha. -Hum… je vois… Tant que rien de grave ne s’est passé ça va…
Les deux chuunins disparurent aussi et Riku monta se coucher, il était tard, *enfin tôt* et les émotions plus l’entraînement l’avaient crevé. C’est décidé à s’entraîner sérieusement qu’il finit par s’endormir. Il rêva de sa mère jouant avec Goroshi et de son père qui venait les déranger. Lui volait au secours de sa mère sur le dos d’un ours immense, mais plus sa mère s’éloignait plus l’ours rapetissait. Il finit enfin au pied d’une montagne sous la pluie. * Telle la montagne je me dresse fièrement sous la pluie, immuable…*
Dernière édition par Yumemi Riku le Mer 14 Mai - 13:10, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Cimetière de Konoha | |
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