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| [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. | |
| | Sujet: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Sam 4 Fév - 23:10 | |
| Le silence régnait dans le couloir de l'académie, alors que l'astre de lumière venait caresser, de ses longs filaments dorés, visibles à la poussière, le carrelage du sol. Seul le bruit de ses pas résonnait comme un écho incessant dans ce lieu vide de vie. C'était comme si les vacances étaient arrivées. Comme si les étudiants avaient tous pris congé pour aller se tremper la couenne dans les sources chaudes. Le début du week-end était toujours synonyme de désertification, ici, à l'académie ninja du village caché de la feuille. Les jeunes shinibis profitaient du samedi pour parfaire leurs apprentissages ou pour tout simplement dormir jusqu'à l'heure du dîner, L'heure où leur mère les appelait, d'un ton lasse : « Mon chou, réveille-toi tout de suite et viens te mettre à table ». À cette pensée, un frisson parcouru l'échine de la jeune femme. « Mon choux, viens te mettre à table ». C'était quand même flippant comme phrase. « Mon chou ». Nom doux, coquet, rien à voir avec le légume. C'était un petit nom attentionné, qu'on donne à celui ou celle qu'on aime. Un peu comme une mère appelle ses enfants, le soir, lorsqu'elle les borde pour qu'ils s'endorment. Une mère. Elle entra dans le bureau de Reiko, la directrice de l'académie. À l'extérieur de la pièce, on vit la porte se refermer. Azumi venait d'être avalée par la douce lumière du bureau avant que la bouche - la porte - ne se referme dans un claquement de dents rouillées. Seules quelques voix, à peine perceptibles, émanaient de cette pièce. On ne pouvait qu'entendre un vague marmonnement, rien de bien concret, car ce qui se disait à l'intérieur méritait d'être dit tout bas. La porte se rouvrit. Azumi sortit, une moue étrange au visage, comme celle que fait un enfant lorsqu'il vient d'être grondé. Reiko - En es-tu bien certaine ?Un seul un hochement de tête de la part de la Chuunin suffit pour lui faire comprendre que, oui, elle en était bien certaine. Reiko - Bon... C'est vraiment embarrassant. Je vais devoir avertir Akito Hokufû, ainsi que Momoko... Momoko ? Azumi - Momoko Hiroshi, dit-elle en relevant les yeux. Reiko - C'est cela. Je vais les prévenir pour leur dire que l'équipe est dissoute. C'est désolant, j'aimais bien l'idée d'une telle équipe. Et puis, cette Aburame qui est morte lors de cette mission... Quel gâchis ! Elle venait d'être récemment promue Genin avec son coéquipier, Akito. Elle arqua un sourcil. Quelqu'un d'autre avait donc pris son équipe en main avant qu'elle ne soit revenue de mission ? Peut-être s'étaient-ils trouver au bon endroit au bon moment et que, par un heureux coup de chance, ils avaient réussi à devenir Genin. Cela la perturbait un peu qu'ils aient si vite progressé, car ils étaient censés être les pires recrues de l'académie. De quoi avait-elle l'air, là, maintenant, devant Reiko ? D'une parfaite idiote. Elle prit la direction de la sortie, mais Reiko la retint Reiko - J'ai une tâche, Itô, que j'aimerais que tu accomplisses. J'ai reçu une lettre de la bibliothèque ce matin et j'ai bien peur qu'elle soit porteuse de mauvaises nouvelles. Azumi, qui tournait le dos à Reiko parce qu'elle était sur le point de partir avant que la directrice ne l'intercepte, se retourna brusquement. La bibliothèque ? Reiko - Oui, la bibliothèque, dit-elle comme si elle lisait dans ses pensées. Elle a été complètement ravagée. J'allais envoyer une équipe retrouver ces sots, mais puisque tu es là, pourrais-tu t'en charger toi-même ? J'ai des tas de choses à régler et que très peu de temps pour m'intéresser à de sales coups aussi futiles. Tout porte à croire que ce sont des gamins, mais ils se sont sauvés avec un livre important, selon l'administration de la bibliothèque. Je te demande donc de mobiliser une équipe de Genin et d'étudiants pour retrouver ces idiots. Si tu es capable de retrouver le livre, rapporte-le moi. *** Azumi retourna bien vite à la salle des professeurs : vide, elle aussi. Tout portait à croire que les professeurs prenaient congé en même temps que les élèves, même si, théoriquement, l'académie se devait d'être ouverte sept jours sur sept. La jeune femme y entra, prit rapidement un bout de parchemin qui traînait et ressortit aussi vite qu'elle s'était infiltrée. Azumi n'avait pas le droit plus qu'un autre d'entrer dans la salle des professeurs, mais le temps pressait. Elle avait quelqu'un à contacter et elle devait le faire le plus vite possible. Elle s'assit sur un banc qui bordait le mur et sortit de sa veste un crayon à pointe fine qu'elle portait toujours dans l'une de ses poches. D'une calligraphie soignée et féminine, elle écrit : - Citation :
- Jin'
J'ai besoin que tu me trouves rapidement une équipe de quatre Genins ou étudiants, si tu es disponible. La bibliothèque a été ravagée et un livre important a été dérobé. Je dois me rendre immédiatement à la bibliothèque, rejoins moi là-bas lorsque tu auras contacté une équipe complète.
Tout cela si tu as le temps, bien sûr.
Affectueusement, Azumi. Elle se précipita à la fenêtre, l'ouvrit et siffla. Un faucon qu'elle connaissait bien vint se poser sur le bord de la fenêtre, ses petits yeux sombres la regardant d'un air interrogatif. Elle attacha soigneusement le rouleau de parchemin à la serre du rapace et lui dit, comme les faucons le comprenaient, où elle voulait que la missive soit portée. Dans un battement d'ails majestueux, l'oiseau prit son envole dans l'air pesant de cette journée ensoleillée. Il disparut au coin d'un toit orangé. Azumi était persuadée qu'il irait là où elle le voulait. Aussi mystérieux que cela puisse paraître, les faucons arrivaient toujours à la bonne destination. Où que ce soit. *** Le soleil venait tout juste d'atteindre quarante-cinq degrés à l'horizon lorsqu'elle arriva enfin à la bibliothèque de Konoha. De l'extérieur, tout semblait normal, paisible, comme si le bâtiment avait dormi d'un sommeil profond, exténué. Ce n'est qu'en entrant dans la vaste pièce qui faisait office de hall qu'elle découvrit que la bibliothèque avait rêvé le pire des cauchemars qui soient. Les étagères, autrefois emplies de livres bien rangés, organisés et triés par code qu'Azumi avait toujours eu du mal à bien comprendre, étaient complètement vides. Des bouquins, des documents importants et des parchemins traînaient dans tous les recoins et même si quelques personnes les ramassaient pour en faire une pile, il semblait qu'il n'y aurait jamais de fin à ce bordel. Un peu plus loin, elle vit deux atlas, datant de cette année, complètement calcinés. Deux femmes le pleuraient en regardant ce qu'elles pourraient sauver d'eux. Mais c'était peine perdue, même la dédicace du célèbre explorateur était totalement partie en fumée. Bibliothécaire - Oh, Azumi ! La situation est critique, tu peux le voir par toi-même. Et les vauriens qui ont fait cela doivent payer. Est-ce toi qui es chargé de nous aider ? J'espérais que ce soit toi, la bibliothèque te tient à coeur. C'était la bibliothécaire, une vieille femme fragile avec en guise de cheveux de petits boudins blancs qui cachaient une partie de son visage. La bibliothèque était son bébé. Attaquer la bibliothèque, chez elle, avait le même effet qu'attaquer son enfant. De ce fait, Azumi comprit sa douleur causée par la réduction de ce qu'elle avait bâti en tas de chiffons et de papiers mouillés. Azumi - Une équipe est présentement mobilisée pour vous venir en aide. Elle ne devrait tarder. En attendant, laissez-moi vous aider pour remettre de l'ordre ici. La jeune femme se pencha pour ramasser un ouvrage qui traînait sur le sol. Quelques pages s'étaient froissées en tombant, mais la plupart des livres semblaient en bon état. Il ne manquait plus qu'à les placer en ordre et les dossiers de l'administration faciliteraient sans doute la tâche. Bibliothécaire - Tu es bien gentille, jeune fille. Certaines personnes n'ont vraiment aucun respect, mais vraiment aucun respect. Je me souviens d'une jeune femme, Nara, une Hyuuga, si mes souvenirs sont bons. Elle avait complètement réduit le comptoir en miette. Et elle avait payé. Oh, oui ! Tous ceux qui s'en prennent à la bibliothèque payent pour leurs actes irrespectueux. |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Dim 5 Fév - 15:07 | |
| Ne plus réfléchir, ne plus penser. C'était ce que je m'évertuais à faire depuis quelques jours à l'entrainement. Depuis mon retour à Konoha et ma reprise des entrainements matinaux avec Sasaku, j'avais décidé de me fier complètement aux conseils de Kagure. Combattre sans penser, sans s'encombrer l'esprit. Juste frapper sans même savoir ce que l'on va faire comme prochain mouvement, en laissant simplement notre instinct nous mener. J'étais dubitatif au départ; d'abord parce que même en essayant de faire ainsi je perdais tout de même contre mon frère, mais aussi parce que ne plus penser, c'est beaucoup me demander. J'ai toujours fait partis de ces gens qui pensent trop, qui ne peuvent s'empêcher d'interpréter beaucoup trop de choses et qui s’angoissent pour un rien. Aussi, réussir à focaliser mon attention sur un simple échange de coup, c'était un véritable effort pour moi. Je ne saurais vraiment dire si c'était cela ou simplement l'habitude de me battre un peu plus souvent qui m'avait endurci, mais toujours était-il que je voyais une nette différence dans mes combats avec Sasaku. Lui-même était étonné d'un tel changement alors qu'il ne s'était passé qu'une ou deux semaines depuis mon excursion en dehors de Konoha avec l'équipe "Shinjin". Je n'avais d'ailleurs aucune nouvelle de ce dernier ni d'aucun de mes coéquipiers depuis notre retour. Autant je ne m'attendais pas franchement à recevoir la visite de Satochi ou Kabashi, mais j'étais plus étonné de ne pas avoir reçu de nouvelle d'Umi ou Setsu. Elles ont certainement des affaires qui les occupaient de leurs côtés, rien de bien méchant. Quoi qu'une affaire qui nous occupe pendant deux semaine, ça doit-être une sacrément grosse affaire. Je me demande si... Sasaku - Concentration bonhomme.Et voilà, encore une fois je me suis déconcentré, j'ai été contré et je finis face contre terre avec une clef de bras qui m'empêche de bouger en prime. C'est réellement un défaut à corriger. Sasaku - On s'arrête là pour aujourd'hui, j'ai cours avec les premières-années.Akito - Ils parait qu'ils sont infernaux. Yoko-sensei les a même surnommés "catalyseurs de bordel".Sasaku - Si tu savais... Si tu dois devenir enseignant à l'académie, je prierais pour que tu n'ai pas des classes comme celle-ci. En tout cas, c'était un bon entrainement. Tu manques encore de concentration, mais en quelques semaines tes mouvements se sont bien améliorés. Continue comme ça.Sur ces paroles encourageantes, nous nous sommes séparés. Lui est allé donner cours aux infernaux, et moi j'allais pouvoir rentrer chez moi. Enfin, je l'espérais. Dans les faits, j'ai juste eu le temps de me doucher et de traverser quelques couloirs de l'académie avant de me faire littéralement agressé par un oiseau. Je n'ai jamais eu d'affinité avec des bestioles, mais la tradition voulait qu'on envois ses missives par oiseaux à Konoha. Le message attaché à sa patte venait de Shinjin. - Citation :
- Rendez-vous le plus rapidement possible à la bibliothèque, je vous y attends là-bas.
Shinjin Hyuuga, Chuunin de Konoha Concis, clair, comme d'habitude avec Shinjin. D'habitude j'aurais certainement du prendre au moins quelques minutes pour supplier Yoko de ne pas me tuer pour sécher ses cours, mais le destin à voulu qu'elle soit réquisitionnée pour une mission. Merci destin. J'ai donc pu me rendre à la bibliothèque de Konoha rapidement - j'ai tout de même perdu quelques minutes en passant par chez moi pour récupérer des vêtements qui n'étaient pas trempés de sueur -. Visiblement premier arrivé sur les lieux, je me suis décidé à entrer pour vérifier si d'autres ne m'attendaient pas à l'intérieur. La bibliothèque était dans un désordre sans nom. Des étagères entières avaient étés renversées sur le sol sans ménagement. Des vitrines de rouleaux précieux avaient étés brisées et nul doute que certains ouvrages avaient du être volés. A voir ça, il n'y avait pas beaucoup de doute quant à la raison de ma mobilisation ici : je devais soit nettoyer tout ce bordel, soit retrouver celui ou ceux qui avaient fait ça. J'ai évidemment prié pour que ce soit la seconde alternative, je n'avais pas particulièrement envie de me casser le dos - et pas que - à ramasser des bouquins toute la journée. Fait étrange, je n'ai croisé aucun de mes coéquipiers ni même Shinjin. Je ne pensais pas être le premier arrivé. J'ai tout de même eu la bonne surprise de voir Azumi Îto, celle qui nous avait réunnit Momoko, Setsu et moi dans une même équipe. Une équipe qui ne dura pas longtemps, les uns et les autres ayant été mobilisés ailleurs. Malgré le fait que je la connaissais, j'ai préféré ne pas aller à sa rencontre. D'abord parce qu'au fond, je ne la connaissais pas si bien que ça. Ensuite aussi parce que je ne voulais pas particulièrement discuter avec la bibliothécaire qui accompagnait Azumi : j'avais au moins deux livres en retard à lui rendre sans compter tous ceux que j'ai du emprunter pour Yoko et qu'elle a certainement enfouis sous une tonne de déchets quelque part à l'académie. J'aurais pu ramasser quelques livres en attendant la venue des autres, mais dans le doute, j'ai préféré ne rien faire. D'une il ne fallait pas toucher à une "scène de crime", et de deux je préférais refiler cette tache à d'autre dans la mesure du possible. Je n'obéissais qu'à une loi : le moindre effort; et ça me réussissait plutôt bien. |
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| Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Lun 6 Fév - 12:19 | |
| Kin adorait par dessus tout se prélasser dans sa baignoire. Les bulles de savon lui chatouillaient la peau et la chaleur brûlante de l'eau détendait ses muscles. En un soupir las, elle évacua les tensions présentes dans son corps et dans son esprit. Ses longues jambes dépassaient de la baignoire et ses bras, ballants étaient posés sur ses rebords . Soudain, un faucon se posa, sans un bruit, sur le rebord de la fenêtre ouverte de la salle de bain. Kin ne l'ayant pas remarqué sifflotait tout en se frottant de bas en haut. Le rapace émit un cri aiguë ce qui fit sursauter la jeune femme. L'eau de son bain s'échappa de la baignoire pour se répandre sur le sol. Kin, nue, tenta tant bien que mal de cacher les parties intimes de son corps des vues de l'oiseau. Il avait un regard brillant et elle pensait qu'il l'observait de manière lubrique. Elle sortit doucement de la baignoire et enfila un peignoir. Le faucon ne bougeait toujours pas. D'un battement d'ailes, il fit comprendre à la shinobi son impatience. Décente, celle-ci put le délivrer du message lié à sa patte. Elle le lut tandis que le volatile décolla d'un violent battement d'aile: - Citation :
- Rendez-vous le plus rapidement possible à la bibliothèque, je vous y attends.
Shinjin Hyuuga, Chuunin de Konoha Qu'est ce que ça pouvait bien vouloir dire? Sans doute Jin' désirait-il la voir pour lui déclarer sa flamme. Ou alors, une catastrophe s'était produite à la bibliothèque. Kin pria pour que sa trilogie favorite soit saine et sauve. En tout cas, elle ne saurait ce qui se passe qu'en allant sur les lieux comme le jeune Hyuuga le lui avait demandé. Elle enfila des vêtements propres et réunit son équipement. Elle noua ses cheveux en une natte et posa ses lunettes sur le bout de son nez. Depuis sa tendre enfance, elle portait des lunettes. Avec les années, sa vue s'était peu à peu corrigée si bien qu'aujourd'hui elle n'en avait plus besoin. Pourtant, elle continuait de les porter, pensant qu'elles lui donnait un air coquin et intellectuel à la fois. Avant de partir, elle envoya un baiser au miroir suspendu à l'un des mur de l'entrée. Elle claqua la porte derrière elle et la verrouilla. A l'extérieur, l'ambiance était calme et apaisante. L'instinct de Kin lui disait que rien ne s'était passé et que ce message était sans doute une invitation maladroite de Jin'. Elle intimidait les hommes et cela lui posait un réel problème au quotidien. La preuve, elle était célibataire. Malgré tout, malmené ce jeune garçon lui brisait le cœur mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle était bien trop vieille pour lui... Ou plutôt, il était bien trop jeune pour elle! Bref, leur histoire appartenait au domaine de l'impossible. D'un pas rapide et l'air résigné, la jeune femme se dirigeait en direction des quartiers nord. Elle salua une connaissance qu'elle croisa et d'un geste lui fit comprendre qu'elle n'avait pas le temps de s'arrêter pour cancaner. Rapidement, elle aperçut la bibliothèque au loin. Jin' n'était pas là. Elle s'approcha des portes de l'édifice. Des voix, provenant de l'intérieur se firent entendre. Kin décida d'entrer, peut être que le jeune homme lui faisait une surprise. Effectivement, elle fut surprise. Les rayons qui parcouraient la salle avaient été vandalisés. Un capharnaüm sans nom régnait sur les lieux. Des étagères étaient renversées, des livres lacérés, des vitrines brisées... Kin, amoureuse des livres, en eut un pincement au cœur. Qui pouvait bien faire une telle chose? Et dans quel but? Les voix étaient celles de la bibliothécaire et d'une jeune femme brune. C'était un chuunin à en croire la veste qu'elle portait. Kin s'aperçut également de la présence discrète d'un autre individu. C'était un très jeune homme aux cheveux blancs. Il ne faisait strictement rien, il semblait se contenter d'être là tout simplement. Kin s'en approcha et d'un regard suspicieux le détailla. Il portait une veste à capuche, idéale pour cacher son visage... Et ne dit-on pas que le coupable revient toujours sur les lieux du crime? Décidément, cet individu était louche, pensa la jeune femme. Elle décida de garder un œil sur lui. Kin s'engagea au travers des livres à même le sol et des débris afin de se présenter à la chuunin. «Bonjour, je suis Kin Saitô. J'ai reçu un message de Shinjin Hyuuga. Qu'est ce qui c'est passé ici?»
Elle fixa la jeune femme dans les yeux. Elle se sentit comme menacée par la noirceur de ces prunelles. Cette jeune femme devait être une adepte du genjutsu. Et comme sa veste l'indiquait, elle était d'un niveau bien supérieur à Kin. Un frisson parcourut l'ensemble du corps de la jeune kunoichi qui recula d'un pas. Celle-ci jeta un regard dérobé vers le jeune homme suspect afin de vérifier s'il n'avait pas fuit. Il était toujours là... Elle se tourna vers la bibliothécaire et lui dit d'un air paniqué: «Est ce que la trilogie de Masashi Akashi est sauve?»La femme baissa la tête. Kin compris que non. Quelqu'un avait oser bousiller sa trilogie favorite. Le tome deux contenait une des parties plus excitantes de la vie du héros et la jeune femme aimait s'y plonger afin d'oublier ses problèmes. Les coupables de ce crime ne resteront pas impunis. Le poing serré, elle se jura de faire la peau aux vandales. |
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| Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Sam 11 Fév - 19:17 | |
| Kabashi avait toujours mené une vie très stricte et précise, il n'aimait pas laisser de place au hasard, ou tout du moins, il faisait en sorte de l'éviter au maximum. Comme chaque samedi il comptait commencer par son entraînement quotidien, à peine sorti du lit il effectuait toutes sortes d'étirements afin de préparer son corps à l'effort, il prit bien soin d'agir sur chacun des muscles de son corps. Ensuite, comme d'habitude il descendit prendre son thé matinal agrémenté d'un fruit quelconque, il ne mangeait que pour satisfaire un besoin physique et non pas pour ses papilles, ceci expliquait en partie son corps mince et filiforme. Il prit alors une douche, l'eau fraîche lui fouettait le sang, il inspecta la cicatrice qui traversait son torse de part en part, une marque indélébile qui lui rappelait que la vie de ninja nécessitait beaucoup de travail et de sacrifices. Il se rappelait des épreuves qu'il avait enduré, toutes plus dures les unes que les autres, et ce n'était pourtant que le commencement, il avait franchi des murs que lui paraissaient autrefois inaccessibles. Il redescendit à la cuisine, Chuiko y prenait son petit-déjeuner. [Chuiko]"Bien dormi ?" [Kabashi]"Salut, tu as pas vu ma sacoche à kunais ?"[Chuiko]"Tu l'as laissée dans la salle d'entraînement."[Kabashi]"Merci. Rien de neuf ?"Elle laissa planer un léger silence, jouant avec son impatience. [Chuiko]"J'ai un ordre de mission pour toi, apparemment il s'est passé quelque chose à la bibliothèque."Elle lui tendit la note tout en sirotant son thé, Kabashi la déplia et lu rapidement son contenu. - Citation :
- Rendez-vous le plus rapidement possible à la bibliothèque, je vous y attends.
Shinjin Hyuuga, Chuunin de Konoha [Kabashi]"Donc pas d'entraînement aujourd'hui."[Chuiko]"Sinon j'ai parlé à Akikazu de ta demande de participer à la prochaine réunion du clan, il a accepté, bien sur tu ne seras que spectateur." [Kabashi]"Je n'en attendait pas plus, bien j'y vais, bonne journée"Il ne s'attendait pas vraiment à recevoir une réponse positive de la part du clan, il était encore considéré comme un traître et on ne le reconnaissait pas encore comme un véritable membre du clan Mirate. Il n'en souffrait pas, mais il mettait toute sa détermination à améliorer son état, ceci afin de gagner le respect des siens. Il prépara son équipement et se mit en marche pour la bibliothèque. Il prit le strict minimum, la mission se déroulant à l'intérieur du village, quelques kunais et ses tonfas seraient bien suffisants. Le temps était magnifique, même si un vent frais s'engouffrait dans les rues du village, il décida d'effectuer le trajet en trottinant, histoire de parachever son échauffement. Quand il arriva en face de la bibliothèque, il n'y avait personne, tout semblait calme, paisible, on aurait pas dit qu'il s'était passé quelque chose. Il emprunta tranquillement l'allée qui menait à la grande porte de la bibliothèque, en entrant il fût plus que surpris et effaré de découvrir la bibliothèque sans dessus-dessous. Des étagères étaient renversés et des tas de livres gisaient sur le sol, visiblement les lieux avait été saccagés et on avait volait une bonne partie des livres présents dans la bibliothèque. Kabashi vit la table sur laquelle il avait pris l'habitude de s'installer pour étudier, celle-ci était complètement renversée. Plusieurs personnes s’affairaient déjà à trier les livres et à les classer pour pouvoir ensuite les remettre dans les étagères, mais on voyait bien qu'il en manquait une grande quantité, des ouvrages contenant le savoir et les connaissances de tout le village, un bien pourtant jalousement gardé mais qui se retrouvait finalement pillé. Des ninjas de tous grades et de tous horizons étaient déjà présents pour enquêter sur l'affaire, Kabashi cru reconnaître Akito, mais il en était pas sûr, il fallait trouver des indices dans ce fouillis avant que les employés finissent de tout ranger. Kabashi se dirigea vers la bibliothécaire, une jeune femme semblait déjà s'entretenir avec elle, il prit l'initiative d'engager lui aussi la conversation. [Kabashi]"Bonjour, excusez-moi, vous auriez des informations concernant ce qui c'est passé ?"Les deux femmes le dévisagèrent, il avait envie de prendre rapidement l'initiative, peut-être aurait-il mieux fait d'attendre Jin, elles avaient toutes les deux l'air dépité. La bibliothécaire ne semblait rien savoir de capital, quand à la jeune femme, il devait s'agir d'un des nombreux ninjas déjà présents pour enquêter. [Bibliothécaire]"Tout ce que je peux vous dire c'est que c'est la pire situation que j'ai connu depuis que j'occupe ce poste."
[Kabashi]"Je comprends, et j'avoue être moi-même affligé par la situation. C'est Jin Hyuuga qui m'a demandé à ce que je me présente à la bibliothèque, vous ne sauriez pas par hasard s'il est déjà présent ?"La jeune femme semblait réagir au nom de Jin, le connaissait-elle ? |
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| Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Dim 19 Fév - 1:28 | |
| Le premier à entrer était Akito. Cheveux blancs, yeux bleus, il était comme la dernière fois. À l’exception du petit bandeau Genin qu’il avait fièrement attaché sur sa jambe droite. Il constata l’ampleur des dégâts et se dirigea vers le fond de la pièce où il attendit patiemment. Leur regard ne se croisa qu’une fois. La jeune femme plongea dans un océan d’un bleu azur alors que le Genin s’enfonça dans les ténèbres sombres et profondes qu’étaient les prunelles d’Azumi. Mais cela ne dura qu’une seconde. Pas un seul bonjour, pas un seul signe de respect. Elle se demanda bien vite s’il lui en voulait des avoir ainsi abandonnés, Setsu, Momoko et lui. Enfin, il s’en remettrait. Azumi n’avait jamais été officiellement responsable de ces trois gamins.
La deuxième fit son apparition quelques minutes après le premier shinobi. Azumi eut le temps de ramasser bon nombre d’ouvrages avant qu’elle ne pointe le bout de son nez. Elle se présenta comme étant Kin Saitô, une Genin, à en croise son bandeau. Toutefois, elle sembla aux yeux d’Azumi bien plus âgée que la moyenne des Genin du village. Une retardataire ? En fait, ce n’était pas vraiment rare. De nombreux combattants s’engageaient tard dans cette voie. D’ailleurs, la jeune Chuunin préférait enseigner à des gens tels que Kin, car ils avaient acquis plus de maturité qu’un simple étudiant de dix ou douze ans. L’échange de savoirs était donc beaucoup plus simple, de même que la discipline.
Kin s’adressa directement à elle et lui demanda ce qu’il s’était passé. Azumi balaya la pièce du regard, se disant que c’était plutôt évident. Toutefois, elle lui répondit quand même.
Azumi - La bibliothèque a été saccagée. Je suis Azumi Itô. Je serai la personne qui vous dirigera, aujourd’hui. Mais nous parlerons de tout cela lorsque les autres seront arrivés. En attendant, si tu veux bien m’aider…
Elle se pencha et ramassa un autre livre qu’elle mit sur le dessus de la pile. Kin l’imita.
Le troisième arriva très peu de temps après la jeune femme. C’était un jeune homme légèrement plus vieux qu’elle. Mais cela ne se voyait pas. Ses cheveux bruns aux reflets roux accentuaient un petit visage jeune, mais sérieux. De plus, il était plutôt petit. Il n’était que très légèrement plus grand qu’Azumi. Son bandeau ? Il le portait au bras gauche. C’était donc un Genin, comme les autres. Intéressant.
Kabashi - Je comprends, et j'avoue être moi-même affligé par la situation. C'est Jin Hyuuga qui m'a demandé à ce que je me présente à la bibliothèque, vous ne sauriez pas par hasard s'il est déjà présent ?
Azumi - Jin’ est en retard. Il a dû avoir un imprévu, nous allons donc commencer sans lui. J’aurais apprécié voir un autre Genin franchir cette porte, mais le temps n’est pas à l’attente. Nous devons agir maintenant.
Elle fit signe à Akito de se joindre à eux. En effet, ce dernier n’avait pas bougé d’un poil et ne s’était même pas présenter pour offrir son aide à la bibliothécaire. C’était peut-être pour cela que, quelques semaines plus tôt, Azumi lui avait offert de rejoindre l’équipe des pires recrues de Konoha. Pour lui apprendre la politesse. Mais bon, il était devenu Genin pour des raisons obscures, ce n’était donc plus son problème.
Azumi - Je suis Azumi Itô. Comme vous pouvez le constater, des gens on carrément saccagée la bibliothèque, l’un des endroits les plus sacrés du village. Tout porte à croire que ce sont des gamins qui ont commis cet acte odieux en raison du manque d’expertise dont ils ont fait preuve. Voilà les faits, entre quatre et cinq heures du matin, un groupe de malfrats s’est infiltré dans la bibliothèque par la porte arrière. Ils ont poussés les étagères par terre et briser quelques vitrines des armoires du fond pour en répandre le contenu un peu partout.
Elle désigna de la main le bordel qui régnait dans la pièce. Quelques personnes bien attentionnés s’attardaient à ramasser les livres et à balayer les morceaux de verre fracassés, tendis qu’un homme en tenu de Chuunin montait la garde devant la bibliothèque.
Entre temps, elle vit la bibliothécaire regarder étrangement Akito. Peut-être avait-il des livres en retard. Tout portait à croire que la vieille dame aux cheveux blanc ne portait pas le jeune Genin dans son coeur. Elle prit la parole.
Bibliothécaire - Nous avons de nombreuses pertes. Deux atlas ont été brûlés à l’aide d’allumettes de marque Flamèche. Nous les avons retrouvés encore fumant à cinq heures du matin, ce qui nous porte à croire que les morveux venaient tout juste de fuir. De plus, le premier tome de la trilogie de Masashi Akishi est complètement réduit en bouilli.
Elle eu un regard triste pour Kin, puisqu’elle savait que c’était sa trilogie favorite et qu’il serait difficile de s’en procurer un autre exemplaire.
Bibliothécaire - Mais le plus important, c’est qu’un des gamins a réussit à pénétrer dans la réserve. Nul ne sait comment, puisque la porte n’a visiblement pas été forcée. Il a dérobé un parchemin de techniques que Konoha désire retrouver dans les plus brefs délais.
Azumi - Votre devoir sera de retrouver ces morveux et de les ramener ici en chair et en os. Je ne veux pas qu’une bataille soit déclenchée à l’intérieur des murs du village, c’est pourquoi vous ne devrez utiliser la violence qu’en dernier recours. Les gardes de chaque porte ont été contactés. Ainsi, chaque issu du village est surveiller pour qu’en aucun cas le livre ne sorte de Konoha. Je veux que tout soit bien clair : votre mission principale n’est pas de retrouver le livre, mais les gamins. Si le livre venait qu’à être perdu, quelqu’un d’autre sera envoyé à sa recherche. Mais si vous venez qu’à le retrouver, emmener-le ici. Des questions ? Des précisions ? Moi je reste ici. Je vais aider la bibliothécaire à ranger ce foutoir.
[Les infos pour la suite sont dans le coin RP] |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Mar 21 Fév - 14:43 | |
| Après quelques minutes d'attente, Azumi jugea qu'il était inutile d'attendre plus de personne qu'il n'y en avait déjà de présente. Outre les quelques aspirants en charge du nettoyage et du Chuunin qui montait la garde à l'entrée de la bibliothèque, nous étions trois genin d'apparence bien différente à nous être présenté devant Azumi. J'ai eu la bonne surprise de revoir Kabashi que je commençais à connaitre puisqu'il était souvent mobilisé par Jin' lors de ses missions. En revanche, la seconde genin - puisqu'il s'agissait d'une femme - avait tout d'une inconnue pour moi. Une jeune adulte, probablement la vingtaine, brune avec des lunettes. Aux antipodes du petit albinos que j'étais. En plus d'eux deux, je m'attendais à voir Jin', puisqu'il était celui qui m'avait mobilisé ici, mais ce dernier ne se présenta pas. Curieux pour quelqu'un d'aussi ponctuel que lui.
Une fois Kabashi arrivé, Azumi nous réunit pour nous expliquer la raison - plus ou moins évidente de notre mobilisation à l'académie. La bibliothèque aurait été attaquée durant la nuit, entre quatre et cinq heure, par un groupe de personne mal intentionnée. Outre les étagères détruites et les livres envoyé recouvrir le sol, les malfrats avaient visiblement brulé deux atlas et détruit un troisième livre qui m'était complètement inconnu, iconoclaste que j'étais. Enfin, et, de mon point de vue, plus grave, le groupe avait profité de leur virée nocturne pour entrer dans la réserve et s'approprier un rouleau de technique appartenant à Konoha. Même si, d'après Azumi, ils n'étaient probablement que des gamins turbulent, il fallait les retrouver au plus vite.
Azumi - Votre devoir sera de retrouver ces morveux et de les ramener ici en chair et en os. Je ne veux pas qu’une bataille soit déclenchée à l’intérieur des murs du village, c’est pourquoi vous ne devrez utiliser la violence qu’en dernier recours. Les gardes de chaque porte ont été contactés. Ainsi, chaque issu du village est surveiller pour qu’en aucun cas le livre ne sorte de Konoha. Je veux que tout soit bien clair : votre mission principale n’est pas de retrouver le livre, mais les gamins. Si le livre venait qu’à être perdu, quelqu’un d’autre sera envoyé à sa recherche. Mais si vous venez qu’à le retrouver, emmener-le ici. Des questions ? Des précisions ? Moi je reste ici. Je vais aider la bibliothécaire à ranger ce foutoir.
C'était bien la première fois qu'on me confiait une telle tache sans superviseur. D'ordinaire, j'aurais trouvé la situation stressante, mais le contexte me rendait bien plus calme que de coutume. Les fautifs ne pourraient probablement pas quitter Konoha, ils n'étaient probablement pas plus expérimentés que nous ne l'étions au vue de leurs méthodes pour entrer dans la bibliothèque, et en plus nous avions potentiellement des renforts à portée de main si nous n'arrivions pas à mettre le grappin sur nos cibles.
La bibliothécaire au regard malfaisant - il fallait réellement que je retrouve mes livres en retard - et Azumi s'étant éloignée pour rejoindre une pile de livre à ranger, les trois genins que nous étions, pouvaient commencer à discuter des options qui se présentaient à nous. Mais avant tout, il y avait lieu de se présenter à la grande inconnue qui allait faire équipe avec Kabashi et moi-même sur cette mission improvisée. Habituellement j'aurais laissé les autres prendre la parole, mais je voulais sortir du champ d'agression de la bibliothécaire le plus vite possible, alors j'ai pris la parole.
Akito - Salut à vous deux. Toi, euh...
Kin - Kin
Akito - Voilà, moi c'est Akito. Bon, il me semble qu'on a pas trente six possibilités à explorer. Soit on interroge le voisinage - quoi que je doute qu'un quelconque voisin ait été debout à cinq heure - soit on peut explorer la piste des allumettes.
Kabashi - C'est aussi peut-être simplement une vengeance à l'encontre de la bibliothécaire. On ferait mieux de l'interroger, ce sera certainement plus concluant que le vendeur d'allumettes.
Il n'avait pas tord, mais je voulais éviter toute joute verbale avec cette vieille peau. Elle serait capable de me mettre le crime sur le dos pour que je lui rendre tout ses livres en retard.
Kin - Je rejoins son idée, la bibliothécaire peut nous apporter une première piste.
Akito - Très bien, faisons comme vous pensez. Vous avez certainement raison...
Deux contre un, nous allions à la rencontre de la harpie. La journée s'annonçait rude.
Dernière édition par Hokufû Akito le Mer 14 Mar - 16:32, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Mar 28 Fév - 17:50 | |
| Kabashi se retrouvait donc avec Akito, qu'il connaissait déjà, et Kin Saito, elle aussi genin. La chuunin, leur fit un rapide briefing sur la mission qu'ils auraient à accomplir, rien de bien compliquer apparemment, même si retrouver des gamins pouvaient s'avérer compliquer dans le village de Konoha. Plusieurs solutions s'offraient à eux, mais Kabashi pensait qu'il devait probablement s'agir d'une vengeance, c'était des gamins après tout. La meilleure solution était donc d'aller poser la question à la bibliothécaire qui saurait sans doute qui pourrait en vouloir aux livres.
Akito - Salut à vous deux. Toi, euh...
Kin - Kin
Akito - Voilà, moi c'est Akito. Bon, il me semble qu'on a pas trente six possibilités à explorer. Soit on interroge le voisinage - quoi que je doute qu'un quelconque voisin ait été debout à cinq heure - soit on peut explorer la piste des allumettes.
Kabashi - C'est aussi peut-être simplement une vengeance à l'encontre de la bibliothécaire. On ferait mieux de l'interroger, ce sera certainement plus concluant que le vendeur d'allumettes.
Kin - Je rejoins son idée, la bibliothécaire peut nous apporter une première piste.
Akito - Très bien, faisons comme vous pensez. Vous avez certainement raison...
Kabashi n'avait même pas eu besoin d'essayer d'imposer son idée, tout le monde était d'accord pour aller interroger la bibliothécaire. Le petit groupe se mit en route vers le bureau de la vieille femme qui dirigeait les lieux, Kabashi restait très discret quand il se rendait à la bibliothèque
[En Cours de Rédaction] |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Mer 14 Mar - 17:30 | |
| À Konoha, la bibliothécaire est connue comme une petite femme plutôt gentille avec qui sait prendre soin des livres. Ce que peu de gens savent, c'est qu'elle peut tout aussi bien devenir un démon pour ceux responsable de dommages causés à la bibliothèque ou pour ceux qui tardent trop à rendre leurs livres. Je me trouve personnellement dans la seconde moitié du tableau. Mon infortune est telle, qu'en plus d'avoir un livre de retard, j'ai aussi du apposer mon nom sur le registre que j'ai loué tous les livres que Yoko m'ordonnait d'aller chercher. Cinq livres au total, soit un total de six livres en retard pour le moment. Autant dire qu'aller à la rencontre de la bibliothécaire pour moi, c'est comme de se jeter du haut d'une falaise en espérant ne pas trop avoir mal.
Kabashi ayant initié l'idée, c'est lui qui engagea la conversation avec la bibliothèque. Même effacé derrière les deux grandes silhouettes de mes camarades d'un jour, je ne me sentais pas en sécurité. Nul doute qu'elle allait essayer de me faire payer mon amande d'ici la fin de la journée.
Kabashi - Excusez moi, pourrions nous vous posez quelques questions?
Bibliothécaire - Je vous en prie jeune homme. Je pense avoir déjà dis tout ce qui importait à vos supérieurs, mais si cela peut aider à retrouver les coupables.
Kabashi - Merci. Nous aimerions savoir si vous auriez quelques tensions vis-à-vis de certains gamins. Des tensions suffisantes pour qu'elles mènent à ce genre de dérives.
À peine la question posée, que le regard d'aigle de la vieille femme s'était posé sur moi. À croire qu'elle ne lâcherait pas sa proie. Je m'attendais à être cité très rapidement.
Bibliothécaire - Et bien, malgré le fait qu'il y ai des personnes respectueuses de mon travail et des livres, pas mal de gamins mal élevés se sont faits réprimandés dans ses murs. Entre ceux qui parlent trop fort, ceux qui abiment ou ne range pas leurs livres et ceux qui ont des multitudes de livres en retard, j'ai souvent fort à faire. D'ailleurs ce sont souvent les mêmes qui cumulent les imbécilités.
Kin - Dans ce cas je suppose qu'il doit bien y avoir des conflits d’intérêts qui ont dégénérés. Suffisamment pour donner l'envie de se venger.
Bibliothécaire - Si vous saviez seulement le nombre de dérapages auquel j'ai pu assister. Il y avait même eu une Hyuuga qui avait littéralement détruit une bonne partie du comptoir il y a quelques années. Qui aurait pu croire que des gens d'apparence si noble pouvaient être si violent!
Kabashi - Certes, mais vous devez bien avoir un certain nombre de noms à nous communiquer. Des gens amendés où ceux ayant endommagés des ouvrages par exemple.
Bibliothécaire - Je ne préfèrerais pas...
En quelques paroles échangés avec la bibliothécaire, il n'était plus très difficile de l’amener là où nous voulions. Sa tendance naturelle à vouloir occire tout ce qui peut nuire à ses livres la conduirait très probablement à nous donner une liste peu exhaustive de coupable potentiels. Elle se rappelait de moi alors que je n'étais pas venu dans ses murs depuis des mois, elle devait bien se souvenir de personne suffisamment dérangées pour pouvoir s'introduire dans une bibliothèque en pleine nuit.
Kin - Nous nous devons d'insister madame. Nous voulons retrouver les coupables au moins autant que vous, aussi si vous aviez des noms à nous communiquer...
Bibliothécaire - ... Très bien, j'ai peut-être quelques noms à vous donner. J'ai une liste qui regroupe les amandes pas encore réglé. Ceci pourrait peut-être vous aider... Vous vous doutez bien que je n'ai pas le droit normalement de faire sortir un document officiel de la bibliothèque, aussi faites bien attention et rendez-la moi dès que possible.
Après être allé cherché une feuille dans un porte document qui trainait sur le comptoir, la vieille femme nous a indiqué un coin calme de la bibliothèque pour nous remettre la liste. Elle ne devait pas briser bien souvent les règles pour avoir peur d'être prise ainsi la main dans le sac. Le risque n'était pas bien grand, si c'était pour attraper ceux qui ont saccagés l'académie.
Une fois la liste récupérée, Kin, Kabashi et moi-même sommes sortis de la bibliothèque pour trouver un coin tranquille dans les ruelles du quartier pour pouvoir lire tranquillement le papier soigneusement plié. Alors que nous parcourrions des noms, parfois connus, des possibles coupables, les deux jeunes adultes que j'accompagnais s'arrêtèrent sur un nom. Le mien.
Akito - N'y pensez même pas! C'est même pas mes livres qui m'ont mit dans ce pétrin! |
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| Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Dim 17 Juin - 1:26 | |
| La journée était encore toute jeune et pourtant cette mission semblait durée une éternité. Peut-être était-ce l’anxiété qui venait altérer la réalité et qui transformer les secondes en minutes et les minutes en heures ? C’était la toute première fois qu’on lui demandait de gérer un groupe de Genin. Évidemment qu’elle craignait qu’Akito, Kabashi et Kin n’y arrivent pas. Ils étaient si jeunes et peu expérimentés...
La bibliothèque était encore en désordre, mais ils étaient parvenus à rassembler tous les livres et Azumi avait même commencé à les classer en ordre. Un code était apposé sur la reliure des livres. Chacun d’entre eux contenait une lettre et six chiffres. La lettre indiquait la rangé où devait reposer le bouquin et, les chiffres, le numéro du livre. C’était un exercice exaspérant et la jeune femme se demandait s’il n’aurait pas mieux fallu confier cette tâche aux Genin.
Un peu plus tard, la bibliothécaire se posa près d’elle et lui dit qu’elle en avait fait assez et que les membres de l’administration s’occuperaient du reste. [/color]
Azumi - Êtes-vous certaine ? Le ménage n’est pas très avancé.
Bibliothécaire - Bien sûr, allez aider vos jeunes. C’est le devoir de l’administration de ranger tout ce bazar, pas aux shinobis. Je vous remercie, Azumi.
Azumi la salua et sortit du bâtiment. De sa poche elle retira l’allumette qui avait servit à allumer le feu. C’était une allumette de marque flammèche. Elle savait que c’était une petite famille qui les fabriquait, ici même à Konoha. Elle fabriquait aussi quelques feux d’artifice et des bombes artisanales, rien de bien méchant. Azumi cru que ce serait un bon endroit où commencer ses recherches. Toutefois, elle préféra interroger les quelques personnes vivant aux alentours de la bibliothèque pour être certaine de ne pas chercher inutilement. Elle espérait que ses Genins l’aient déjà fait, mais elle craignait que non.
Elle demanda d’abord à un vieil homme qui balayait son perron. Il lui répondit qu’il n’avait rien entendu ce matin, sauf le chien du vieux fou qui habitait la maison qui jouxtait la sienne. Apparemment, c’était un petit chien, vieux, qui gueulait à mort parce qu’il était malade. Une genre d’infection qui le faisait souffrir.
Homme - Je lui ai pourtant dit de le tuer, ce vieux cabot, avant que Konoha ne le fasse lui-même. Y’arrête pas de se plaindre et les voisins en ont vachement marre de l’entendre japper toute la nuit ! Pourquoi vous me demandez cela mademoiselle ? Y c’est passé quelque chose ?
La jeune femme se gratta la tête. Elle expliqua brièvement ce qu’il s’était produit ce matin à la bibliothèque et s’excusa d’avoir dérangé. Ce n’était pas dans les habitudes d’Azumi de faire tout le boulot des Genins à leur place. Seulement, son équipe prenait un temps fou à résoudre le puzzle. Azumi se demanda pourquoi Jin’ les lui avait proposé… Sans doute était-ce les seuls disponibles.
Elle toqua aux portes des maisons de toute la rue. Étrangement, aucun des villageois ne lui dit qu’une équipe de shinobis leur avait déjà posé toutes ces questions. Mais qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire !? La première chose à faire lorsqu’on recherche les coupables d’un crime, c’est interroger subtilement ou non les témoins potentiels de cette scène de crime. Ils avaient donc encore tant de chose à apprendre ?
La dernière personne à être interrogée fut la plus intéressante. En effet, elle lui dit qu’entre quatre et cinq heure du matin, deux jeunes garçons entre douze et seize ans avaient arpenté la ruelle juste derrière la bibliothèque. L’homme qui lui révéla ces informations s’était réveillé tôt ce matin par les cris du chien fou de l’autre villageois. Il les avait aperçut se camouflant dans la pénombre d’un lampadaire. Toutefois, il avait remarqué un bandeau ninja du village caché de la feuille sur le front de l’un d’entre eux. L’homme ne s’était donc pas inquiéter plus que cela, pensant que c’était des jeunes en mission de rang D en train de « j’sais pas trop quoi ».
Azumi le remercia et repartit vers la bibliothèque. En chemin, elle se répéta mentalement ces informations. « Entre douze et seize ans »… La bibliothécaire avait raison. C’était des gamins.
Elle y trouva Akito et ses deux camarades.
Azumi - Mais où étiez-vous ? Ce n’est pas le temps de vous cacher dans les ruelles, c’est une mission très sérieuse. Qu’avez-vous trouvé ?
Ils lui montrèrent la petite liste qu’ils avaient réussit à marchander avec la bibliothécaire. Elle contenait tous les noms des personnes qui avaient un malentendu avec la bibliothèque.
Azumi - J’ai appris que deux gamins entre douze et seize ans avaient été aperçu dans la ruelle où à eu lieu l’infraction à l’heure qui nous intéresse. Voilà une information qui vous sera très utile combiné à votre liste…
Elle retira de sa poche l’allumette de marque flammèche et la donna à Akito, qui se trouvait plus proche d’elle que les autres.
Azumi - Cette allumette est votre prochain objectif. Rendez-vous au magasin où l’on vend ces objets portant le nom Flammèche. Renseignez-vous et ramenez nous un coupable dans la prochaine heure. Allez ! Ne trainez plus ! |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Ven 29 Juin - 14:15 | |
| Kin - Pas besoin de s'embêter outre mesure. Deux d'entre eux ont pour plus de cinq cent ryos d'amande. Cinq cent!
Kabashi - Et alors, tu veux faire quoi? On passe les chercher chez eux, on les emmène aux autorités et ils leurs tirent les vers du nez?
Kin - Bah pourquoi pas? Après tout ça pourrait bien marcher.
Akito - Mais... Et si c'était un autre nom de la liste, un casse coups qui voulait se faire remarquer...
Intervenir ici, c'était comme de s'interposer entre deux lions qui voulaient dévorer le même steak. Kin voulait à tout prix rapidement trouver un coupable à la destruction de son œuvre préférée, Kabashi voulait rester poser et analyser calmement la situation. Honnêtement, je pensais qu'il avait raison, mais mon avis comptait peu. J'étais fiché comme le potentiel coupable.
Kin - Tu vois facilement quelqu'un qui a 20£ d'amande aller détruire une bibliothèque toi?
Kabashi - Pas besoin de s'énerver ainsi. Il a pas tord dans le fond, on ne peux pas arrêter des coupables sans autre preuve qu'une liste. D'autant plus quand il reste des pistes à explorer. Allons interroger le voisinage ou le vendeur de chez flammèche.
Kin - C'est du deux contre un, pas vrai? Dans ce cas on interroge le quartier, ça sera plus rapide. Mais j'vous préviens, à la moindre indication que le suspect puisse être Jiji ou Machin Uchiha, je pars les arrêter avec ou sans vous.
Kabashi - Très bien... On parle aux passant d’abord et on en rediscute après, très bien?
Enfin prêt à partir interroger le voisinage, notre groupuscule fut rejoint par celle qui avait quémandé notre participation à la mission, Azumi. Si elle sortait aussi tôt de la bibliothèque, nous devions avoir été extrêmement lent. Suffisamment tout du moins pour que la hiérarchie juge bon de nous envoyer le renfort d'un Chuunin. C'était vexant mais vrai. Depuis vingt bonnes minutes déjà nous discutions de la possibilité de culpabilité des différents noms sur la liste. C'était probablement une perte de temps, mais il est dur d'imposer son avis face à deux colosses de deux têtes de plus que soit quand son nom est inscrit dans la liste des coupables. Après les réprimandes d'usage, nous avons pu exposer à la Chuunin notre découverte avant qu'à son tour elle nous donne quelques indices.
Azumi - J’ai appris que deux gamins entre douze et seize ans avaient été aperçu dans la ruelle où à eu lieu l’infraction à l’heure qui nous intéresse. Voilà une information qui vous sera très utile combiné à votre liste… Cette allumette est votre prochain objectif. Rendez-vous au magasin où l’on vend ces objets portant le nom Flammèche. Renseignez-vous et ramenez nous un coupable dans la prochaine heure. Allez ! Ne trainez plus !
Dans ma main, la Chuunin venait de déposer un paquet d’allumette Flammèche. C'était une petite entreprise familiale assez connue à Konoha pour vendre pas trop cher des bombes artisanales et des feux d'artifice. C'était généralement là où venaient s'approvisionner les riches propriétaires du village quand ils voulaient organiser une petite fête. L'entreprise se trouvait à quelques pâtés de maison de la bibliothèque, suffisamment pour nous laisser le temps sur le chemin d'éplucher la liste et de retrouver les possibles coupables avec les informations dont nous disposions déjà. Quelques noms se dégageaient de la liste. Cinq noms étaient ceux d'enfants de mon âge. Parmis ceux-là, deux noms furent écartés rapidement : le mien - dieu merci - et celui d'un enfant ayant dessiné sur les tables. Détruire la bibliothèque pour 25£ d'amande, c'était assez excessif pour être jugé improbable.
Kin - Vous voyez, mes deux suspects ont moins de seize ans. Allons les arrêter!
Kabashi - On a une heure. Si tu te trompe, on se fera réprimander pour avoir perdu du temps bêtement. Autant passer chez Flammèche, c'est pas loin d'ici. En une heure on peut largement glaner des informations et arrêter le bon suspect.
Akito - Je suis d'accord avec lui.
Kin - Très bien, mais vous verrez qu'on a perdu du temps inutilement...
Nos troupes galvanisées, nous avions accélérés le pas, courant de toit en toit. J'étais étonnamment le plus à l'aise d'entre nous trois. Le plus jeune mais aussi le plus en forme semblait-il. Après quelques courtes minutes, nous arrivions à destination. Le bâtiment n'avait rien d'exceptionnel : un grand cube de béton avec quelques fenêtres et une belle porte. Si une énorme pancarte n'avait pas indiqué "Flammèche, c'est d'la bombe!", rien n'aurait pu distinguer le bâtiment d'une prison mal renforcée. Un dernier regard en coin pour s'assurer que tout le monde était là, prêt et pas trop essoufflé, puis nous sommes entré dans la boutique.
Si de l'extérieur le cube de béton semblait vide, à l’intérieur il était peuplé d'un véritable capharnaüm. outre un escalier qui menait vers une pièce réservée au personnel, la quasi-intégralité de l'espace avait été rentabilisée pour entreposer des stocks divers. À ma droite des fusées, à gauche quelques cartons de pétards, quelques boites remplies d'allumettes ici et là... Un véritable repère à pyromane. Autant dire qu'il ne valait mieux pas amener un Senjago dans le coin. Au fond de la pièce, un bureau de bonne taille entourait un homme chauve et plutôt ventripotent. Sa salopette marquée du logo "Flammèche" m'indiquait sans aucun doute qu'il travaillait ici. Avec un peu de chance, c'était le patron. L'homme, visiblement surpris de voir arriver aussi tôt des clients, a quitté son bureau pour pouvoir nous saluer convenablement.
Flammèche - Bonjour, que puis-je pour vous?
Kabashi - Bonjour, pourrions nous voir le vendeur en poste hier ou le patron?
Flammèche - Vous avez les deux devant vous. Je suis le seul employé de mon entreprise.
Kabashi - Je m'appelle Kabashi et voici Kin et Akito. Nous sommes des genins à la solde de Konoha et avons quelques question à vous poser. Pourriez vous nous accorder un peu de votre temps?
Bien que l'air méfiant, l'homme accepta d'un hochement de tête notre demande.
Kabashi - Merci bien. Pour commencer, avez vous vendu récemment des allumettes à des genins de Konoha d'une quinzaine d'année?
Flammèche - Oui, un jeune garçon est passé au magasin hier. Il cherchait à acheter des feux d'artifices de bonne qualité - c'est pour ça qu'il est venu ici - et des allumettes. Je lui aurait bien vendu les explosifs, mais il n'avait pas l'âge requis. Je tiens à rester strict face aux recommandations d'âge de mes produits.
Une première information de glanée, notre coupable était donc en effet bien un jeune genin de Konoha. Les explosifs demandaient un âge maximum de 16 ans, ce qui n'excluait aucun des deux coupables que Kin ciblait. Il fallait donc en savoir plus sur l'individu.
Akito - Pourrions nous consulter votre livre de compte pour voir son nom? Ou pourriez vous au moins nous le décrire?
Un nouveau regard emplis de méfiance se posa sur moi avant que l'homme ne réponde.
Flammèche - C'était un jeune homme aux cheveux noir de jais. Ses yeux étaient aussi noir que ses cheveux, et puis... À oui, il portait les armoiries du clan Uchiha. Je ne connais pas son nom. Vous me voyez néanmoins désolé, mais je ne peux pas vous permettre d'accéder à mon livre de compte... Et puis, c'est quoi toutes ces questions? Il s'est passé quelque chose?
Kin - La bibliothèque de Konoha a été saccagée, mais nous allons remédier au problème. Merci de votre collaboration.
Sans attendre une seconde de plus, Kin est sortie de la boutique, Kabashi et moi sur les talons. Sur son visage, on pouvait lire la hâte qu'elle avait d'appréhender notre suspect. Ce suspect, c'était sans aucun doute Bunjiro Uchiha, personne dans notre groupuscule ne pouvait en douter, et tous étions arrivés à la même conclusion. Il avait le mobile, 840£ d'amande, l'âge et les capacités supposée du criminel, et surtout il était le seul genin a avoir été chercher des allumettes la veille du crime.
Kin - Allons au domaine Uchiha, ça va être sanglant!
Akito - Hey, Azumi avait dit d'appréhender le suspect sans violence. Tu te rappelle hein?.. Kin?
À croire qu'une fois la chasse ouverte, le chasseur n'entend plus rien d'autre que la piste qui le mène à sa proie. |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Sam 30 Juin - 17:45 | |
| Kin en tête, notre groupe s'est rapidement dirigé vers le quartier Uchiha. Notre cible, Bunjiro Uchiha, avait écopé d'une amande salée pour avoir brûlé des livres de la bibliothèque. S'il pouvait se trouver n'importe où dans le village, deux endroits semblaient à privilégier. L'académie, où il devait toujours se rendre ponctuellement, et les domaines Uchiha. La probabilité qu'il se trouve dans ce second lieu était bien plus grande, alors c'est par là-bas que nous avons dirigés nos recherches. Après tout, quand quelqu'un fait une connerie et qu'il se sait recherché, il va souvent se terrer dans un endroit familier, et nul doute qu'il savait qu'il était recherché. Dans tout le village on commençait à entendre des brides de conversation qui portaient sur l'attaque de la bibliothèque, et il était certain de Konoha avait mit des hommes - enfin, dans les faits, des gamins - sur la piste du coupable. Le seul problème avec les domaines Uchiha, c'était de pouvoir y accéder. Ils étaient certes plus ouverts depuis quelques temps, mais entrer impunément dans les quartiers Uchiha demandait toujours un certain talent. Nous pouvions toujours nous vanter d'être mandaté par Konoha pour appréhender un suspect, ça ne serait probablement pas suffisant pour faire pencher la balance dans notre sens. La tâche serait d'autant plus difficile si Kin voulait forcer le passage - et elle en serait probablement capable -. Sur le chemin j'avais beau me remuer les méninges pour trouver un moyen d'entrer facilement, rien ne venait. D'une manière ou d'une autre, nous serions obligé d'affronter un obstacle. Arrivé sur place, la meilleure option que j'envisageais, c'était de convaincre le garde de nous laisser accéder à la demeure de Bunjiro par nous-même. Nous aurions pu laisser la milice s'occuper de l'appréhender pour nous, mais un des miliciens pouvait très bien aider notre coupable. La probabilité était faible, mais quand il s'agit de famille, on est jamais trop prudent. Il nous fallait quelqu'un de confiance pour une telle entreprise, et je n'en avais pas à portée de main. Devant nous se tenait une porte gardée par deux membres du clan. L'entrée ouest du quartier Uchiha. Le premier des deux hommes était plutôt vieux, avec ses cheveux grisonnants et ses quelques rides, alors que l'autre était plus jeune. Il devait probablement avoir notre âge. Kin - On vient pour...Sans lui laisser le temps de continuer, Kabashi a attrapé le bras de Kin. Un geste intelligent, elle aurait pu être suffisamment rentre dans le tas pour faire foirer une approche douce. Kabashi - Laisse-nous faire... Lachant le bras de la Genin, il a retourné son regard sur les deux gardiens stoïque. Bonjour. Nous sommes des genins de Konoha et nous avons étés mandés pour une mission. Nous souhaiterions pouvoir entrer dans les quartiers Uchiha.??? - Vous vous doutez bien que je ne peux pas vous laisser entrer comme ça sans justificatif autre que "nous avons une mission". On nous l'a fait un peu trop souvent celle-ci...Kabashi - Je vous en prie, ceci concerne l'attaque de la bibliothèque, nous devons nous rendre au domicile d'un certain Bunjiro.??? - Sans supérieur pour confirmer vos dires ou une autorisation de nos responsables, vous n'entrerez pas. On est pas dans un moulin.Kabashi - S'il vous...Akito - Kabashi, laisse.D'ordinaire il aurait probablement éludé ma demande, mais le ton et le regard que je lui adressé suffisaient pour le convaincre. Cette partie du jeu était perdu d'avance. Nous n'avions pas suffisamment de cartes en main pour continuer, mais dans notre malheur j'avais récupéré un joker. Alors que Kin s'était légèrement éloignée des portes, probablement pour s'éviter de rentrer dans la discussion, son regard avait croisé celui d'un ami à moi qui nous avait alors reconnu : Yûki Uchiha. Je n'avais pas revu cette tête depuis quelques semaines, suffisamment longtemps pour qu'il gagne ses galons de Chuunin. C'était étrange de voir les gens changer ainsi. Pour moi, il était encore le même Yûki que je connaissais à l'académie. Il ne restait à espérer qu'il serait toujours aussi enclin à aider les amis dans le besoin. Yûki - Akito.Akito - Yûki...Yûki - Je me doute que je devais te manquer, mais je suppose que tu n'es pas vraiment venu pour mes beaux yeux.Akito - Même si tes yeux sont magnifiques, je ne suis pas vraiment là pour ça. On est sur une enquête, et un certain Bunjiro pourrait être coupable. Il nous faudrait voir s'il n'est pas chez lui. Tu pourrais nous faire entrer?Me répondant d'un simple sourire, Yûki s'est dirigé vers les gardiens de la porte pour s'entretenir directement avec eux. Il était toujours peu probable qu'il nous laisse entrer - même avec l'appui d'un Chuunin comme lui - mais j'étais certain d'avoir au moins un homme de confiance qui pourrait entrer sans problèmes dans le quartier pour nous rapporter des informations. Quelques minutes défilèrent avant de voir mon ami revenir vers notre groupe. Yûki - Je peux entrer et discuter avec un responsable du clan pour vous faire entrer, mais ça risque de prendre du temps. Si vous permettez, je vais directement au domicile de Bunjiro. S'il s'y trouve, je vous le ramène.Kin - On peut te faire confiance?Akito - On peut!Yûki - Donnez moi dix minutes.D'un pas rapide il a traversé la porte qui nous était interdite. Alors qu'elle se refermée, je pouvais déjà l'apercevoir en train de courir pour aller plus vite. C'était définitivement quelqu'un de confiance. J'étais certain qu'il serait enclin à nous ramener le coupable, simplement parce que l'amitié est toujours passé avant la famille pour lui. Il passait même plus de temps chez Tôki enfant que dans les bâtisses de son domaine, le Lion. Alors que les minutes s'écoulaient, nous avons discutés des endroits possibles où Bunjiro serait s'il n'était pas chez lui. Académie, chez un ami, le terrain d'entrainement peut-être... La seule certitude, c'était que s'il n'était ni à l'académie ni chez lui, il faudrait d'abord apporter nos conclusions à Azumi pour accélérer les recherches. L'heure qu'elle nous avait donné arriverait bientôt à son terme, et il faudrait nous séparer pour couvrir l'académie et prévenir Azumi. Il fut décidé que ce serait Kin et Kabashi qui iraient à l'académie. D'abord parce que je pourrait rallier la bibliothèque et l'académie bien plus rapidement qu'eux, et parce que il était plus intelligent d'envoyer une seule personne transmettre les informations pendant que les deux autres continuaient les investigations. Le temps de mettre en point tout ceci, Yûki revint sans coupable. Yûki - Bunjiro n'était pas chez lui. Sa mère ne l'a pas vu ce matin. Peut-être que certain de ces amis à l'académie peuvent vous informer quant à sa position actuelle.Akito - Merci, je vais rapporter ces informations à Îto-sensei.Yûki - Je t'accompagne, je luis ferais un rapport exact de mes informations sur le suspect.Akito - Très bien. Allons-y.Chacun savait où il devait aller. Yûki avait un rythme de course légèrement supérieur au mien, si bien que nous traversions les rues à une vitesse folle. Pendant notre course, nous avons discuté à nouveau du suspect et de sa position probable. D'après Yûki, Bunjiro n'était pas vraiment le plus sociable des Uchiha. Il tirait plus du Senjago avec son caractère : dès que quelque chose lui résistait, il ne pouvait pas s'empêcher de s'énerver dessus. La chance lui avait donné le privilège de développer son sharingan très tôt, et il était semble-t-il plutôt doué avec les arcanes du clan. Aussi dès que quelque chose ne s'offrait pas naturellement à lui, il devenait violent. C'est comme ça qu'il avait brûlé des livres à la bibliothèque : les explications pas très claires l'avaient gavé et il avait trouvé plus malin de cramer les ouvrages plutôt que de persévérer. Quand vint la question de sa position, Yûki était bien moins bavard. Avec son caractère à la fois prévisible mais aussi complètement chaotique, il pouvait tout aussi bien être caché dans les aires d'entrainement qu'à l'académie à être en train de passer ses nerfs sur des pauvres murs à shuriken. D'après lui, il n'y avait que deux choses qui pouvaient peut-être trahir sa position : ses amis et sa mégalomanie. Il aimait pouvoir contempler sa réussite. Et quoi de mieux pour contempler ça, que je s'installer prêt de la bibliothèque à voir des gens s’affairer comme des fourmis à remettre son bordel en place. Akito - Il est si imbu de sa personne que ça?Yuki - Si tu savais. Il est juste imbu-vable.Akito - Ils t'ont donné une liste de vanne pourrie en même temps que ta promotion? Mais s'il est aussi prétentieux que ça, je sais comment le faire sortir de sa cachette s'il est prêt de la bibliothèque.Sans donner plus de précisions, je me suis arrêté net avant d’entamer une escalade rapide d'un bâtiment sur ma droite. Nous étions en face de la bibliothèque, sur un bâtiment où tous pouvaient nous voir dans le quartier. Où tous pouvaient nous entendre. J'espérais sincèrement que ma méthode allait marcher, elle était plutôt osée, et je n'aurais pas eu le courage de croiser le regard d'Azumi si ça loupait... Même si ça réussissait en fait. Quand on veut attirer l'attention d'un personnage comme Bunjiro et l’amener à soit, il faut jouer sur la diffamation et les insultes gratuites. Dans ma jeunesse, j'étais plutôt bon dans ce domaine, j'espérais l'être toujours autant. Portant mes deux main à ma bouche pour me faire mieux entendre, j'ai unspiré un bon coup avant de crier suffisament fort pour que dans la rue j'arrive à voir une multitude de visages se tourner sur moi. Akito - Bunjiro Uchiha est un raté avec une petite bite!Ah, les insultes gratuites. Ça me manquait, c'était tellement agréable. Alors que quelques voix montaient en clamant un manque d'éducation, elles furent toutes éludées par une voix bien plus fortes que toutes les autres. Une voix que j'espérais entendre. Bunjiro - Je vais t'éclater ta sale gueule d'albinos de merde!Sur un toit à quelques mètres de moi se trouvait mon coupable. Sans lui laisser le temps de s'approcher, Yûki s'est volatilisé pour réapparaitre à ses côtés et lui faire une clef de bras. Après s'être saisit de son second bras, il l'obligea à descendre de son perchoir pour se rendre devant la bibliothèque où je me suis rendu aussitôt. Dans la rue les gens semblaient partagés entre étonnement et colère. "Que devient l'éducation de nos jour, j'vous jure", c'était la phrase qui revenait le plus souvent pour critiquer ma manière de faire. Elle était certes, particulière, mais elle marchait parfaitement bien. Yûki - T'es malin quand tu veux toi.Akito - Et encore, tu m'a pas vu jouer au shogiBunjiro - Connard de...Sans lui laisser le temps de terminer sa phrase, Yûki l'a obligé à se taire en le ballonnant avec sa main. Il n'était pas méchant ce Bunjiro, mais c'était agréable quand on le faisait terre. Alors que nous entrions dans la bibliothèque à la recherche d'Azumi, elle surgit d'une ruelle pour s'emparer du jeune malfrat. Akito - Voici votre coupable.Azumi - Vous me ferez un rapport à l'académie sur ce qu'il s'est passé. Où sont Kin et Kabashi?Akito - À l'académie.Azumi - Très bien, Yûki merci de ta collaboration. Et Akito... C'était une bonne idée, mais évite de me refaire le coup. Je vais me faire tirer dessus par nos supérieur la prochaine fois.Akito - Vous avez raisons, la prochaine fois je commencerais directement par les insultes et je ferais mes recherches ensuite.L'instant suivant le regard de la Chuunin s'est posé sur moi avec une sévérité que j'avais peu vue chez elle. Akito - Désolé, c'était de l'humour...Alors qu'elle s'éloignait rapidement de la bibliothèque pour rejoindre l'académie, Yûki s'est approché pour m'interpeler. Yuki - C'était mon humour qui était pourris, juste?Akito - Fermes-là...Fin de l'évent. Merci de m'avoir laissé emprunter vos perso |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. Sam 30 Juin - 19:32 | |
| Akito+37 xp rp +2 xp blague et jeu de mots +9 xp de bonus 20% +4 xp bonus event 52 xp3 réputation Mission exclusive (à venir)Azumi+22 xp rp +11 xp bonus (50%) 33 xp (Kin, Kabashi, si vous voulez votre xp, contactez-moi) |
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| Sujet: Re: [Mini-Event] L'amende est le fruit de l'amandier. | |
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