Gon Takani (terminé)

Gon Takani

Description mental : Gon est quelqu’un d’intelligent. Il aime apprendre de nouvelle chose et aime également se remettre en question. Il est généreux et fera toujours passé les autres avant sa petite personne. Son plus grand défaut est sans doute d’être borné. Lorsqu’il a décidé quelque chose et que sa lui tient à cœur, impossible de lui faire changer d’avis. Sinon, Gon est quelqu’un de fiable, il ne trahira jamais un ami ou un ordre donné. Il fera tout son possible pour accomplir ses missions, mais ne fera jamais passé sa mission avant ses coéquipiers.

Description physique : Gon est un jeune homme de 15 ans avec des cheveux noirs mi- long et des yeux vert comme ceux de sa mère. Il n’a pas une carrure imposant. Sa force, son agilité et sa rapidité est clairement supérieur à celle des enfants de son âge, mais elles n’ont rien de si particulier pour un ninja. Son endurance, quant à elle n’est pas très grande. Il s’épuise assez facilement et à souvent besoin d’un peu de temps pour reprendre son souffle. Généralement, il s’habille en noir ou en couleur foncée. Il est de taille moyenne.

Dernière édition par Gon Takani le Jeu 30 Mai - 20:43, édité 5 fois

Histoire :

Gon Takani était un enfant comme les autres. Lorsqu’il était enfant, sa mère, Yuna, lui apprit à lire, à écrire et à jardiner. Son père, Jin, quand à lui, lui apprit à compter, à pêcher et à mentir à sa mère lorsqu’ils rentraient tard le soir après avoir discuté pendant des heures dans le bistrot du port. Ils vivaient simplement, se satisfaisant de ce qu’ils avaient dans leur petit village portuaire.

Les années passèrent. Gon commença à montrer qu’il était légèrement plus doué que les autres, ou plutôt que sa soif d’apprendre était plus grande. Il passait beaucoup de temps avec un vieux capitaine, qui lui racontait à quoi ressemblait le monde à l’extérieur de ce petit village. Gon buvait ses paroles, rêvait de sortir du village pour se lancer dans une aventure et voyager dans le monde entier. Bien sûr, il était encore trop jeune pour entreprendre une telle entreprise. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était de continuer d’aider ses parents, d’apprendre le plus de chose possible pour être prêt lorsque le moment sera venu pour lui de partir.

Les hivers se succédèrent et le capitaine du repartir en mer. La mer n’était plus aussi généreuse qu’avant et le foyer avait besoin de plus d’argent pour subvenir au besoin de la famille Takani. Gon obtint un travail au moulin. Le travail était difficile, surtout pour un enfant de neuf ans, mais il se devait de contribuer. Chaque jour, il prenait de lourds sacs de blé, versait leur contenu sous la meule à grains. Le reste du travail se faisait tout seul s’il y avait du vent. S’il n’y en avait pas, il devait atteler des ânes qui tournaient en rond, tirant la lourde roue de pierre qui écrasait le grain.

Pendant, une année, le jeune garçon travailla là. Tous les jours, du levé du jour à la tombée de la nuit, il donnait tout son cœur à la tâche. Il n’avait plus de temps pour apprendre. Ce n’est qu’à la mort de son patron qu’il commença à se questionné sur le sens de la vie. Pourquoi la mort l’avait-elle frappée ? Certains disaient que c’était les dieux qui avaient décidés qu’il devait en être ainsi, tandis que d’autres affirmaient que le médecin était arrivé trop tard. Cet évènement marqua profondément le jeune enfant. Le soir, après l’enterrement, il rentra chez lui. Personne n’allait reprendre le moulin, il n’avait donc plus de travail.

En rentrant, son père le félicita pour tout ce qu’il avait fait et lui annonça qu’il n’avait pas à chercher un autre travail. La mer lui était revenue favorable et il rentrait tous les jours avec une énorme quantité de poisson. Gon put retourner à ses occupations d’enfants, bien que rien ne fût plus comme avant, il avait muri. La vie l’avait changé. Il préférait aider une vieille dame du village à retourner le jardin plutôt qu’à jouer avec les autres enfants de son âge. Une vieille dame lui donna quelques livres, dont un sur l’anatomie. Gon était émerveillé par le contenu de ces livres. Dans ce petit village, il était rare de mettre la main sur des livres et ceux-ci étaient magnifiquement ouvragé et semblait vraiment complet.

Le temps continuait sa course folle, Gon continua d’aider les gens et reçu d’autres livres. Il finit par choisir sa voie, celle d’un médecin. Il voulait soigner ces gens qui n’arrêtaient pas de tousser, ces gens qui boitaient à cause d’une maladie terrible que les livres appelaient gangrène, il ne voulait plus voir d’autres enfants de son âge mourir. Un soir, lors du repas, il parla à ses parents de ses projets. D’abord, il se prit une gifle de son père. Gon comprenait la réaction de ses parents. Pour eux, son envie de devenir médecin était de la folie. Tout le monde savait ça, pour devenir médecin, il fallait être d’une famille riche, et ce n’était certainement pas le cas de Jin et Yuna. Gon alla se coucher, sans dire un mot.

Gon choisit de trouver un nouveau travail. Il demanda dans tout le village et finit par être embauché par le poissonnier. Contrairement au travail du moulin, les tâches qu’il avait à faire était facile. Il coupait, pesait et emballait le poisson pour le servir au client, toujours avec le sourire. Malheureusement, la paie était assez maigre, mais c’était mieux que rien. Gon mettait pratiquement tout ce qu’il gagnait de côté. Peu à peu, sa petite tirelire se remplit. Malheureusement, les dieux semblaient lui être défavorables.

Un soir, alors qu’il rentrait chez lui, il vit des morceaux de poterie dans toute sa chambre. Il fouilla dans tous les recoins, mais son argent avait disparu. Il s’était fait volé. Il sortit larmoyant de sa maison et alla se réfugié au bout de l’unique quai du port. Là, il pleura à grosse larme. Son rêve lui semblait inatteignable. Jamais il ne deviendrait médecin.

La fureur l’emplit. Il sera son poing de toutes ses forces et frappa de toutes ses forces. Il ne comprit pas vraiment ce qui s’était passé, mais il se sentit tombé et puis se retrouva dans l’eau. Plusieurs marins coururent vers lui pour l’aider à ressortir. Ils le hissèrent et Gon se coucha sur les planches en bois de l’embarcadère. Tout en reprenant son souffle, il vit que qu’à l’endroit où il avait frappé, les planches s’étaient brisées et c’est comme ça qu’il était tombé. Il regarda son poing, ne reconnaissant pas sa force. D’accord, il était fort pour son âge, mais il n’avait encore que douze ans et demi, impossible qu’il soit si fort pour que la planche se soit brisée. Il finit par se dire que le bois devait-être moisi, mais fut rapidement contredis par l’un des marins.

L’un d’eux se rapprocha de lui, l’aida à se relever. Sa jambe était en sang, sans doute à cause d’un morceau de planche. Ils se rendirent dans le bistrot. Là, le gérant lui donna une bouteille d’alcool. Gon désinfecta la plaie et se fit un pansement. Le marin continuait de le regarder. Gon commença à s’intéresser à lui, il le regarda à son tour, plissa les yeux et reconnu l’homme qui lui racontait des histoires lorsqu’il était petit.

Dans la joie et la bonne humeur, ils fêtèrent leur retrouvaille. Gon écouta les périples qu’avait endurés son ami avec attention. La nuit fila à une vitesse ahurissante et le gérant leur annonça qu’il allait fermer. Gon et le capitaine sortir de l’échoppe et firent un bout de chemin ensemble. En chemin, le marin revint sur l’incident au port. Il lui demanda si c’était la première fois que Gon accomplissait une prouesse de ce type. Gon lui répondu que c’était belle et bien le cas. Le capitaine regarda alors le sol et poursuivit son interrogatoire.

« As-tu ressentis quelque chose de spécial, une énergie qui se concentrait dans ton poing ? »

Gon réfléchi. Il avait agi sur le coup de la colère, impossible de dire quelle autre sensation il avait pu ressentir. Il secoua la tête de gauche à droite et demanda pourquoi voulait-il savoir tout cela.

« Dans mon périple à travers les mers d’Umijikata, j’ai rencontré des personnes utilisant une force considérable. Un pouvoir qui semble être apparu depuis peu. On l’appelle, le chakra. Je te dis ça, car ce que tu as utilisé aujourd’hui ressemble beaucoup à cette force… »

Le capitaine s’arrêta, regarda le ciel en riant.

« Mais peut-être me suis-je trompé. Allez, bonne nuit mon garçon. »

Il se tourna et disparu dans une ruelle. Gon le regarda s’en allé, repensant au parole dite par son ami. Il ne se doutait pas que celle-ci allait changé totalement le cours de sa vie.

Dernière édition par Gon Takani le Sam 1 Juin - 19:00, édité 1 fois

De l’eau avait coulé sous les ponts depuis l’incident de l’embarcadère. Gon était devenu très calme. La capitaine était repartit en mer, mais les paroles qu’ils avaient dite restaient gravée dans l’esprit du jeune Takani. Il avait fouillé dans ses livres, sans trouver la moindre trace de ce « Chakra ». Mais cela n’avait rien d’étonnant, vu que cette force était connue que depuis bien peu de temps. Lorsqu’il avait un peu de temps pour lui à la poissonnerie, Gon allait dans une petite salle à l’arrière du magasin et essayait de frapper sur un sac de riz. Il avait beau frappé de toute ces forces, il n’arrivait pas le moins du monde à briser ce ridicule sac de riz.

**Pourquoi je n’y arrive pas !**

Gon rentra le soir une nouvelle fois sans avoir fait le moindre progrès. Ce chakra, s’il était bien présent en lui, devait-être bien caché. Il avait essayé de découvrir si quelqu’un connaissait quelque chose là-dessus au village, mais rien. Pas la moindre information, comme si cette force ne venait que de l’imagination du capitaine. Plusieurs personnes embêtèrent le jeune Takani en lui disant que son ami était tout simplement fou, qu’il avait passé trop de temps seul en mer et bu trop de sakke, mais lui ne voulait pas les croire. Le capitaine n’avait pas imaginé tout ça, le chakra était réel.

Un jour, une tempête s’approcha du village. Le ciel était si sombre que Gon cru que la nuit allait tomber. Un vent du nord, glaciale se leva. L’enfant couru au port pour aider les marins à amarrer leur bateau. Des vagues immenses tombaient sur les quais, détruisant des marchandises, faisant tomber des marins ou des habitants du village et écrasant la coque des bateaux contre l’embarcadère de bois. Il fallait qu’ils attachent des cordes rapidement pour maintenir les bateaux en place, avant qu’ils ne détruisent le port ou avant qu’ils ne sombrent.

Personne ne le salua, tous étaient bien trop occupés et Gon savait de toute façon ce qu’il avait à faire. Il partit vers un petit bâtiment, sortit avec de bon gros cordages et les lança sur le ponton. Des marins les saisir, les attachèrent à des amarres et les lancèrent sur un des bateaux ou d’autre marins les attachaient également solidement. Le travail était terriblement difficile et dangereux. La mer balançait les bateaux comme s’ils n’étaient que des brins d’herbes. Une pluie torrentielle se mit à tomber. Elle était totalement glaciale, mais tous savait qu’ils ne pouvaient pas s’arrêter pour si peu. Si les bateaux étaient trop sérieusement endommagé, les marins ne pourraient plus reprendre la mer avant des mois, et si un des bateaux venaient à sombrer, c’était le port qui serait totalement bloqué, et donc la majorité des habitants du village seraient privé de leur revenu.

Un coup de tonnerre retentit. La foudre était tombée. Le mat d’un des bateaux était en flamme. Un marin rugit, tout le monde s’éloigna du quai pendant que deux hommes d’un grand courage sur le bateau endommagé sortaient une scie pour couper le mat et donc ainsi, contrôler légèrement la direction qu’il prendrait lors de sa chute et sauver ainsi le reste du navire. Le mat commença à tomber et le vent changea de direction. Le grand mat tomba sur une petite structure en bois. La structure semblait ne plus bouger, tout le homme se rapprochèrent alors et continuèrent d’amarrer les bateaux.

A peine cinq minute plus tard, une vague, plus puissante que les autres, poussa le dernier navire à amarré contre le ponton et plus précisément contre la structure en bois. Cette fois elle s’écroula. Un homme tomba à l’eau et fut bloqué par des débris entre le bateau et le quai. Une petite vague et s’en était fini de lui. Plusieurs matelots plongèrent pour l’aider. Gon fit de même. Ils essayèrent de le dégager sans succès. Une planche devait le bloquer. Gon plongea et essaya de décelé ce qui empêchait l’homme de sortir des décombres. Le courant était si fort et il faisait tellement nuit qu’il n’y voyait rien. Il lui fallut plonger plusieurs fois pour voir une chose brillée au fond de l’eau. Là, il distingua une lourde pièce en fer qui était reliée à une corde qui semblait s’enroulée autour du pied de l’homme. Gon retourna à la surface, dit à un des hommes ce qu’il avait vu et sortit de l’eau. Il arriva à côté de morceau de bois qui semblait maintenir cette corde tendue.

**Peut-être qu’en coupant cette corde, la tension autour de la jambe de l’homme diminuerait et il pourra se dégager.**

Gon fouilla ses poches. Il avait oublié son couteau chez le poissonnier. Il demanda au marin qui se trouvait à ses côtés, celui-ci fouilla ses poches.

« Allez, pas le temps. Un coup pour rien ! »

Gon serra son poing de toutes ses forces. Cette fois, il le ressentit clairement, quelque chose de chaud, d’étrange, s’était concentré dans sa main. Il frappa. La planche fut réduite en morceau. La corde se détendit et l’homme attaché coula. Gon croisa les doigts, mal à l’aise. En faisant ce qu’il venait de faire, soit il sauvait le marin, soit il le tuait, car avant de pouvoir ce dégager, il fallait que la pièce métallique touche le sol. L’attente fut interminable. Une nouvelle vague approcha, pratiquement tous les matelots dans l’eau s’éloignèrent. Le bateau avança et… l’endroit où s’était trouvé le matelot… les débris…. la structure… tout avait été réduit en poussière.

Gon ressentit de la colère et de la tristesse l’envahir. Il avait échoué. Il avait tué un homme innocent. Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues, masquée par l’a pluie qui ruisselait sur son visage. Sa force le quittait. Ses jambes ne pouvaient plus tenir son corps. Il tomba à genoux. Il avait envie de tout abandonné. Les rafales de vent, le bateau qui continuait de bougé, plus rien n’avait d’importance, c’était tout juste s’il se rappelait du danger qui l’entourait. Un homme l’attrapa par l’épaule et le secoua. Gon ne réagit pas. L’homme continua à le secoué. Gon savait qu’il lui parlait, mais ne pouvait l’entendre. Soudain, les paroles de l’homme redevinrent audible, lentement, comme s’il sortait d’un rêve.

« Hey, petit, tu m’entends. Tu l’as sauvé. Ils s’en sont tous sortis. »

Gon avait de la peine à le croire. Il se releva, marcha lentement. Sans même s’en rendre compte, il s’était mis à courir. Il contourna le bateau et les virent. Le marin blessé et tous ceux qui étaient resté avec lui. Il avait plongé pendant que l’homme était entrainé vers le font. Ils l’avaient aidé à se dégagé et avait passé sous la coque du bateau. Gon était vraiment heureux. Il continuait de pleuré, mais cette fois, c’était de joie.

Amarrer le dernier bateau fut relativement facile après ça. Les marins remercièrent le jeune Takani. La vie reprit son cours jusqu’à ce que, quelques mois plus tard, un voyageur leur apprit qu’il se rendait dans le nord, dans un village appelé Kumo afin de développé son contrôle du chakra. Après avoir longtemps discuté avec ses parents, Gon décida de le suivre dans son voyage et partit ainsi pour ce qui allait devenir le premier village ninja du pays de la foudre.

Je poste à nouveau pour annoncer que c'est terminé. S'il y a une quelconque modification à faire, n'hésitez pas à me le faire savoir. Wink

Bonjour, désolé pour le temps d’attente. Avant de procéder à ta validation, j’ai besoin de quelques éclaircissements :

Tu parles d’un village portuaire, puis-je savoir lequel ? Car comme tu le sais les lieux ont été conçu pour respecter une cohérence, j’ai donc besoin que tu choisisses tes origines. Dans le pays de la foudre, il n’y a aucun port.
3e paragraphe

Citation :

Le reste du travail se faisait tout seul s’il n’y avait pas de vent. S’il n’y en avait pas, il devait atteler des ânes qui tournaient en rond, tirant la lourde roue de pierre qui écrasait le grain.

Je pense qu’il y a quelque chose à modifier.

EDIT1 : Après avoir discuté ensemble de ces différents points, je valide ta présentation. Te voilà Aspirant de Kumo, félicitations !

Ren a écrit:: Bonjour Gon,

Pour cette présentation, tu te mérites 25 xp's.

Cordialement,
Moi

Gon Takani (terminé)

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