|
|
| Une patrouille glaciale d'un beau matin | |
| Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Une patrouille glaciale d'un beau matin Mer 31 Oct - 20:00 | |
| Aisu, un nom qui avait du poids désormais. Kiri s'était construit petit à petit entre deux batailles. Le village était sommaire mais la baie qui avait vu débarqué Yosuke et les siens avaient bien changé en deux ans.
Les maisons étaient petits et faîtes de bois de mauvaise qualité. A l'intérieur, rien n'était réellement spacieux. Mais les maisons étaient là, et cela suffisait à la majorité du clan. Depuis l'apparition de leur don, les Aisu n'avaient jamais eu de chez soi. Ici, à Kiri, ils étaient bien décidé à ne plus bouger.
Yosuke avait construit une cabane avec l'aide de son père. Et c'est à trois, avec sa petite sœur Haru, qu'ils occupaient cet espace, fiers de dire qu'il leur appartenait.
Cette hutte avait rejoins les autres de son clan dans un lieu qu'on appela rapidement le Quartier Aisu. Le Premier Né, et tous les autres membres, y avaient élu domicile. C'était pour ainsi dire le quartier le plus proche du port nouvellement construit. Ils avaient gardé cette habitude de rester près de l'eau, juste au cas où...
Le Daimyo de l'eau avait décrété la pacification d'Umijitaka, et les Aisu avait accepté cette tâche. En deux ans, deux îles avaient déjà perdu face aux attaques glaciales des Kirijin et, déj), un nouveau clan avait accepté de se joindre à eux. L'Oracle interprétait les runes comme autant de combats à venir mais Name Aisu était confiant. Ces combats, ils les gagneraient ensemble.
Yosuke n'était pas encore prêt pour le combat, son père s'y était farouchement opposé. Si le front était obligatoire au temps de la fuite, ce n'était plus le cas désormais. Alors âgé de 17ans, Yosuke goutait à sa chance de pouvoir dormir au même endroit tous les soirs, et de voir grandir sa petite sœur jour après jour.
Si sa renaissance avait été avéré par l'Oracle il y a deux ans, Yosuke ne maîtrisait pas le Hyuton comme le Premier Né ou sa garde personnelle. Il tentait de se former à ce nouvel art, mais il avait trouvé un autre moyen pour se rendre utile. On lui avait confier, à lui et à d'autres combattants de son niveau, la garde et la protection du village.
Les combats faisaient rage sur les autres îles mais rien ne garantissait qu'une attaque sur Kiri soit impossible. Il patrouillait donc avec deux autres aspirants, Yochi Aisu et Tamao Yamanaka. Chacun d'eux avait des pouvoirs naissants, mais c'était suffisant pour se montrer plus fort que la plupart des brigands ou des animaux féroces.
La discussion au sein de cette équipe n'était pas très vives. Il n'y en avait en réalité presque pas. Mais Yosuke avait su dire que Yochi était plutôt d'un naturel droit mais candide tandis que Tamao était une jeune femme froide et solitaire. Yosuke, lui, se définissait comme timide et maladroit. Ils formaient une belle équipe de bras cassés.
Ce matin là, il faisait froid mais seule Tamao frissonnait. Le temps était clair et, de ce matin de printemps, on pouvait tout de même apercevoir les neiges des plaines. Les anciens auraient sûrement parlé d'un Grand Froid. Ils avaient la charge un petit périmètre au Nord-Est, la direction de l'intérieur de Mage.
Le vent soufllait à peine, et Yosuke était perdu dans ses pensées, comme habituellement à vrai dire, songeant aux combats qui attendaient son père très bientôt. Tout à coup, Yochi se raidit, les poings brandissant devant lui. Les deux acolytes le regardèrent faire puis observèrent dans la direction opposée. Une silhouette humaine se dessinait au loin, très loin.
[Yosuke] « Tu as une bonne vue Yochi... Qu'est-ce qu'on fait ? »
Yochi resta droit, de marbre, et silencieux comme d'habitude. Mais pas Tamao.
[Tamao] « Mollusques givrés. Quelqu'un doit aller à sa rencontre, tandis que les autres le couvrent. »
Elle donna un coup de pied dans le dos de Yosuke, qui tomba à la renverse deux mètres plus loin.
[Tamao] « Toi tu y vas. »
Yosuke se raidit et déglutit légèrement.
[Yosuke] « Tu déconnes là non ?, ajouta-t-il en tremblant »
[Tamao] « L'autre mollusque est muet, et je suis la meilleure ici pour vous couvrir. C'est à toi d'y aller. »
Le jeune homme ne put contredire la froide logique de la jeune femme. Elle serait certainement mise à la tête d'une équipe très rapidement. Yosu se leva, défroissa sa tunique bleue et s'avança lentement.
Le silhouette s'approchait toujours au même rythme.
[Yosuke]* Que faudrait-il dire ? Qui va là ? Qui êtes-vous ? Vous ne passerez pas ?...*
Mais trop tard...
[Yosuke] « Euh... bonjour ? »
L'homme semblait être seul. |
| |
Hakai ToshiyaAspirant de Konoha | Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Jeu 1 Nov - 1:01 | |
| Depuis l'aube des temps, deux types de personnes existaient dans ce monde : Les forts et les faibles. Ce qui décidait de cette hiérarchie n'était autre que la force. La loi du plus fort, marche ou crève. Dans les îles d'Umijitaka, c'était la guerre. Les basses personnes comme Hakai n'en connaissait pas les origines, ils ne cherchaient pas à les savoir non plus d'ailleurs. Ils ne faisaient qu’obéir aux ordres, on leur disaient d'avancer, ils avançaient, on leur disait de tuer, ils tuaient, on leur disait de baiser, ils baisaient. Leur vie était dicté par une poignée d'homme qui avaient su faire leur preuve avant eux et surtout, survivre dans cet enfer bleu.
Hakai ne portait pas de nom, il n'était après tout qu'un simple bretteur parmi tant d'autre dans l'une des tribus de l'île. Dès son plus jeune âge, on avait forgé son corps à la guerre à force d'exercice tous plus éreintant les uns que les autres. Son bras était d'acier et son mental de fer. Il obéissait aux ordres sans bronché car ici, la loi du plus fort régné. Contester l'autorité de son supérieur, c'était le défier en duel a mort.
Les hivers passaient et Hakai devint un homme. A force de persévérance et poigne, il avait su se faire respecter des hommes, il n'était pas devenu chef, mais sa voix et son charisme était devenu un poids important pour la tribu.
Puis vint l'arrivé de l'envahisseur, tout droit venu d'au delà la mer. Son but ? Les asservir pour mieux régner. C'est ce que pensèrent en tout cas toutes les tribus qui se lancèrent alors dans une guerre sans merci contre ces hommes vêtu de fer et a la gueule terrifiante. Pouvait-on parler de privilège que de participer à ces batailles ? Malgré l'expérience de guerre des tribus, l'écart de technologie était beaucoup trop important pour que ceux-ci puissent survivre. Ayant déjà du mal contre les hommes aux masques de fer, les batailles furent perdu d'avance lorsque d'étrange personnage commandant les flots furent leur apparition sur les champs de bataille. La reddition fut rapide et sans bavure. Tous rejoignirent ce dictateur dans sa lutte pour la pacification des îles.
Hakai survivra a toutes ces batailles contrairement à une grande majorité de sa tribu. Lorsque la reddition fut signé, il suivit e mouvement, sans haine ni colère envers l'homme qui avait décidé que tous ses morts étaient nécessaire. Il erra un temps dans les îles pacifiés dans l'idée de découvrir autre chose que la guerre. Il s'abandonna alors au plaisir de l'alcool, de la chair et de la luxure lorsque cela lui était permis.
Ce qui devait alors être un trajet de quelque semaine en direction d'un certain village dont il avait oublié le nom ce retrouva être une expédition de plusieurs mois.
Kitsune – Oh, tu nous quittes déjà ?
Miyoto – Restes encore avec nous. Tu n'as craché que deux fois cette nuit !
Hakai remettait une à une ses bottes alors que l'une des filles l'agrippaient par le pantalon pour le ramener vers le centre du lit.
Kitsune – Allez ! Faisons le encore une fois !
Hakai – Désolé les filles. Mais je dois partir, ça urge.
Il remonta son pantalon à bonne hauteur puis enfila sa veste avec élégance. Son sourire ravageur fit fondre les jeunes femmes qui reçurent en récompense des bonnes pièces de pourboire.
Le voici qui sortait fraîchement de la maison close de ce petit village dont il se carrait complètement du nom. Il s'alluma une petit clope tout en observant, las, la vie qui agitait le village. Il commença alors sa marche en direction du nord, vers ce village que tout le monde appelé Kiri. Ce village qui offrirait combat et guerre a tout ceux qui le désirait. La guerre... C'était un peu la seul raison de vivre d'Hakai. Élevé parmi une tribu en constante rivalité avec les autres, les choix de carrière n'était pas franchement fleurissant.
Ses pas le menèrent tout droit vers sa destination. L'homme se demandait combien de mois avait-il de retard par rapport a ce qui avait été convenu. Deux mois ? Trois peut-être ? Un an ? Sérieux ? Le temps parmi les catins étaient passé vite dis donc... La belle Katsumi avait si bien fait son boulot que l'homme avait du passer un mois complet dans son bordel.
Perdu dans ses pensées, l'homme n'avait même pas vue l'approche d'un jeune homme a peine plus vieux que lui, mais à ca façon d'introduire un dialogue, Hakai pensa tout de suite que ce môme n'était rien d'autre qu'une sous merde juste bonne a torcher le cul d'un supérieur. Le genre de gosse qui ne fait pas une soirée sur un champ de bataille.
Hakai – Moue... Tu me veux quoi gamin ?
Il tira sur sa cigarette visiblement en attente d'une réponse, mais avant même que l'autre ai pu ouvrir la bouche, il en avait déjà marre.
Hakai- Bon écoute, pas de temps a perdre a faire mumuse a la marelle avec toi. Je suis là pour Kiri. |
| |
Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Jeu 1 Nov - 23:11 | |
| Hakai – Moue... Tu me veux quoi gamin ?
Euh… Yosuke ne savait pas trop quoi répondre, ni quoi faire d’ailleurs. Il se secoua mentalement et se décida à analyser la personne qu’il avait en face de lui. Plutôt grand, plutôt mal habillé, plutôt du genre à chercher la bagarre… Merde, ça sentait pas bon.
Hakai- Bon écoute, pas de temps a perdre a faire mumuse a la marelle avec toi. Je suis là pour Kiri
Yosuke fit un pas en arrière, le bras levé. Tamao resta à distance tandis que Yochi se rapprocha rapidement, les bras toujours en position de combat. D’un coin de l’œil, Tamao réalisait déjà les signes nécessaires à la technique.
[Yosuke] « On n’entre pas comme ça à Kiri… monsieur. »
Aucune idée de savoir s’il était plus âgé, mais il répondait directement à la locution « gamin » précédente. Et puis, Yosuke préférait calmer le jeu si possible. Enfin, tout dépendait de la personne qu’il avait en face de lui.
[Yosuke] « Qu’est-ce que vous lui voulez ? »
Yochi avança, Yosuke sauta en arrière. Il réalisa les quelques signes qu’il maîtrisait. Le dragon aqueux qui en sortit monta rapidement dans le ciel, le plus haut et le plus vite possible avant d’éclater, formant une petite averse autour des quatre personnes présentes.
[Tamao] « Répondez ! »
Le jeune Aisu sentait que la Yamanaka perdait patience. Peut-être voulait-elle en découdre ? Ou était-ce la peur qui parlait ? Yosuke ne la connaissait pas suffisamment pour répondre. Mais une chose était sûr, lui aussi attendait la réponse.
|
| |
Hakai ToshiyaAspirant de Konoha | Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Ven 2 Nov - 16:21 | |
| Hakai arbora un sourire amusé devant le type qui lui faisait face. Il se prenait au sérieux avec ces grands airs et ces petits signes grossier pour faire appel a sa charmante collègue. L'attention du jeune homme changea du tout au tout. Le puceau n'était plus la personne qui intéressé Hakai mais bien cette belle petite gamine a qui il aurait bien fourré son sabre dans son étui.
Hakai – Hé ! Pas mal ta copine ! Tu me la présente ?
Cela aurait été trop beau si il lui aurait gentiment présenté, qu'a Hakai aurait pu l'emballer en moins de deux et la gracier. Mais non, il fallait qu'elle ait un sale caractère et qu'elle commence à faire mumuse avec l'eau tout comme ces guerriers qui avaient vaincu les tribus de son île. L'homme avait de l'expérience en la matière à présent. Il savait que leur petit jeu d'eau était très difficile a esquiver, mais qu'une au contact, il était facile a éliminer. Il regarda alors sans broncher l'eau s'écraser a quelque mètre de lui, protégeant instinctivement sa cigarette.
[Tamao] « Répondez ! »
Hakai – C'est qu'elle a du caractère ta copine, petit. J'aime ça.
Il resta un instant ainsi, à tirer sur sa cigarette et a dévisager la petite femme qui semblait vouloir jouer au guerrière. Mais comme tout bonne chose avait une fin, il fallait bien cesser ce petit jeu d'analyse pour répondre aux gens pressé.
Hakai – Disons que c'est votre dictateur de maître qui a exigé que des gars comme moi vienne peuple ce petit village pour en faire une vrai force militaire.
Non, non jamais ! Il n'oserais jamais dire que ces trois gusses étaient des bons à rien ! Jamais ! Je vous dit, Jamais ! Il se pensait juste... un peu supérieur. Enfin un peu... non, complètement en faite. C'est ça qui était bien lorsque vous aviez grandit dans une tribu où leur seul but était la guerre, vous engrangiez un maximum d'expérience si bien que lorsque vous tombiez contre des petits jeunots, des bleusailles ! Vous vous sentiez totalement hors de leur portée.
Hakai – Donc vous allez me laisser rentrer pour que je relève un peu le niveau ou bien je dois d'abord forcer le.. barrage ? C'est ça ? C'est un barrage que vous faites ? |
| |
| Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Ven 2 Nov - 21:24 | |
| C’était une assez belle matinée pour un début de Printemps. La bise fraiche de l’Hiver cinglant qui disparaissait peu à peu des archipels tendait encore à raidir l’échine, lorsqu’elle s’insinuait sous les quelques tissus fins de Yuki. La belle rôdait aux alentours du Village, c’était sa dose quotidienne de zèle. Depuis quelques semaines déjà, elle était entrée dans les bonnes grâces de Teiretsu en acceptant de l’accompagner lors d’une mission qui n’eut de diplomatique que le nom. On lui avait simplement demandé de protéger le Daimyo contre une tribu dont on disait qu’elle utilisait des Genjutsu. Elle avait fait son travail convenablement…
Enfin, cela était convenable au départ. Lorsque Yuki avait prévenu Jigi que l’un des membres de la tribu à rallier était en train de préparer une illusion, il ne fallut pas longtemps pour que les soldats du Daimyo raient un clan de plus de la carte, dans un concert d’horreur et de hurlements. C’était peut-être pour cela que la belle Yamanaka n’aimait pas les Aisu. Ils n’étaient ni plus ni moins que des bêtes sauvages, à qui la nature avait injustement donné les moyens d’être un prédateur indétrônable. C’était en tout cas ce qu’ils croyaient, et ce qu’ils avaient prouvé jusqu’alors, en balayant, sans aucune perte significative, la plupart des poches de résistances à Teiretsu.
Dans sa ronde ennuyeuse, la Dame ne tarda pas à constater un petit rassemblement de jeunes gens, en rebord du Parc Hakuchou. Elle se dit un instant qu’il serait peut-être temps d’ériger un semblant de palissade autour de Kiri. Dans le groupe, Yuki put distinguer l’une de ses jeunes sœurs, Tamao Yamanaka. Son Sei était fougueux, elle l’était donc aussi.
Au fur et à mesure qu’elle se rapprochait, Yuki put constater que les jeunes Shinobi de Kiri qu’elle connaissait plus ou moins de vue faisaient barrage à un homme, dont elle ne savait rien si ce n’est qu’il arborait déjà des allures pédantes. Discrètement, elle marcha près de tout ce beau monde, capable d’entendre de mieux en mieux ce qui se racontait.
Ainsi donc cet homme cherchait-il à entrer au Village. A vrai dire, ce n’était pas dur puisque ce dernier n’était fermé nulle part. Quoi qu’il en soit, les derniers mots de celui qui se présentait visiblement comme un guerrier aguerri obligèrent la Yamanaka à protéger Tamao, ainsi que deux de ses camarades qui faisaient maintenant partie des siens.
Approchant avec une certaine grâce, sans aucune forme d’inquiétude, Yuki vint se positionner lentement entre les Aspirants et l’homme à la cigarette. D’un sourire sincère elle signifia aux Kirijin qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, et qu’ils pouvaient même rire s’ils en avaient envie. La peur, l’intimidation, ne devraient jamais faire partie des options possibles en sa présence, si tant était que l’on disposait des compétences nécessaires pour ne se soucier d’aucune menace potentielle…
[Yuki] « Vous ne forcerez rien du tout. »
Yuki prononça ces mots avec une voix douce et presque conviviale. Un certain paradoxe s’installait entre sa posture défenseuse et sa joie immuable.
[Yuki] « Nombre de personnes de votre sexe aiment prétendre au lieu de prouver. Vous ne faites peur à personne ici, et personne ne vous demande d’être effrayant. Beaucoup de ceux qui peuplent ce village ont connu une existence semblable à la votre dans le passé. Avez-vous à rencontrer le Seigneur Teiretsu ? » |
| |
Hakai ToshiyaAspirant de Konoha | Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Sam 3 Nov - 0:27 | |
| Pourquoi fallait-il que tout soit compliqué dans cette putain de vie. On avait terrassé son clan et sommé de rejoindre Kiri ou de mourir. Bon certes, il était en retard par rapport au calendrier fixé par les... les quoi déjà ? Les troufions du dictateur ? Oui, ça doit être ça, mais ce n'était pas une raison pour lui envoyer le comités d'accueil. Voyons, il n'était pas aussi célèbre que cela, enfin... il avait déjà le mérite d'avoir survécu au cracheur d'eau, rien que pour cela, il méritait une médaille !
Non, Hakai n'était pas le genre d'homme a aimé les politicard et tout ce qui s'en suivait. Il était un exécutant qui aimait, bien que cela lui était généralement interdit, se garder une marge de manœuvre.
Et voici à présent qu'une quatrième arrivé. Décidément, il avait l'impression de mettre Kiri à ses pieds. Il la scruta, elle et ses grands airs de femme douce, alors que ses paroles voulaient bien évidemment dire le contraire. Sa cigarette partant en fumée, il jeta le mégot sur le côté avant de l'écraser et de la réduire en copeau. Tout comme ce bout de papier, un homme pouvait facilement être dépecé, démembrés, calciné, découpé, hachis menu... Bref, tout un tas de truc sympa qu'on avait apprit à regarder, à digérer et à exécuter en guerre. Hakai regardait les trois jeunes pouces... Avaient-ils au moins l'idée dans quoi il mettait les pieds ? Les îles n'étaient que cauchemars, certaine étaient véritablement recouvert de sang humain, le sang de ceux qui refusaient la domination d'un seul homme. Hakai, lui, se moquait complètement de tout cela. Il vivait pour la guerre et non pour des principes, c'est pour cela qu'il rejoignait le camp de l'ennemi, comme certain le prétende, il était un traître, mais cela, il en avait cure.
[Yuki] « Nombre de personnes de votre sexe aiment prétendre au lieu de prouver. Vous ne faites peur à personne ici, et personne ne vous demande d’être effrayant. Beaucoup de ceux qui peuplent ce village ont connu une existence semblable à la votre dans le passé. Avez-vous à rencontrer le Seigneur Teiretsu ? »
Un sourire presque dément apparut sur les lèvres de l'homme. «Personne ne vous demande de faire peur ».. C'était pourtant bien ce que leur dictateur de maître demandait afin de faire régner sa loi sur les îles.
Hakai – Et je lui pisse à la raie si vous voulez tout savoir à votre seigneur.
Sur ses mots, il ressorti son étui et remorda dans le papier afin d'en ressortir une énième cigarette. Le bois de l’allumette s'enflamma sous la pression du frottement, il ne restait plus qu'a porter la petite flamme jusqu'aux tabac qui prit presque instantanément feu. Il remua le bras énergiquement afin déteindre l'allumette, son regard ne quittant pas la petite dame.
Hakai – Des gens comme moi ont été contrait de rejoindre votre village, certain par force, d'autre par plaisir. Je vous laisse deviner quel est ma raison. Quoi qu'il en soit, ma place est dans ce village. |
| |
| Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Sam 3 Nov - 16:41 | |
| Ô grand désarroi. Ô grande peine. A peine engageait-elle sa journée que Yuki se retrouvait à converser avec un énième bas de plafond. Si une chose était devenue désagréable depuis que son Clan avait choisi de rejoindre Kiri, c’était surement la pléthore de crânes vides qui semblaient aimer prouver à chaque instant les dimensions infinies de leur stupidité. La douce aurait pu croire en un mince espoir qu’un nouvel arrivant, quel qu’il soit, manifeste un tant soit peu de jugeote en plus que la plupart des habitants du village, mais ce ne fut donc pas le cas.
Après avoir insulté grossièrement Jigi, le bonhomme haussa d’un cran son impétuosité en faisant comprendre à tout son auditoire qu’il était ici chez lui. C’était, il faut le dire, une assez curieuse façon d’espérer se faire souhaiter la bienvenue, d’autant que si cet homme avait eu vent de la création de Kiri, il savait sans doute qu’il n’était pas forcément bon de débarquer en y provoquant les Shinobi qui s’étaient illustrés, par leurs combats dans le Pays de l’Eau, comme les meilleurs de la région.
Pendant quelques instants, Yuki se demanda que répondre. Et puis, déjà fort persuadée que ce qu’elle pourrait trouver à dire de censé serait détruit par quelques immondices verbales, elle ne prit pas plus de temps que ça pour lui répondre. La belle appréciait assez ledit Daimyo de l’Eau et beaucoup moins le fait qu’un inconnu, prétendant venir servir sous sa bannière, lui crache dessus effrontément.
Pour le reste, on n’était jamais « contraint » à rien. Et c’était une chose à laquelle Yuki croyait très fort. Ceux qui se déclaraient poussés par la force des choses n’étaient que des opportunistes victimaires. Les archipels de la région étaient bien assez vastes et bien assez lointains pour décider de vivre relativement tranquillement, si tant est qu’on sache rester discret. Non, si cet impoli venait de pointer son nez devant le village naissant de Kiri c’était sans aucun doute par choix, et parce qu’il savait pertinemment ce qu’il y trouverait.
[Yuki] « S’exprimer à la manière d’un porc n’est pas la meilleure des façons de se garantir un bon accueil, a fortiori lorsque vous insultez devant l’une de ses gardiennes le seigneur de cet endroit. Nous ne refusons aucune âme brave à Kiri, pour peu qu’elle sache faire preuve du minimum d’intelligence qui sépare l’esprit d’un homme de celui d’un poisson .»
La jeune femme ne fixait même pas son interlocuteur, le regard bien trop occupé sur un arbre en fleur sublime qui flottait dans les airs, au gré du vent. Les pétales étaient roses et encore humidifiés par la rosée du matin. Il était vrai que l’attitude de Yuki pouvait avoir, surtout pour un homme peu habitué à des femmes affirmées, une tendance certaine à provoquer l’agacement. Sa voix douce et calme, son détachement total d’inquiétude vis-à-vis de la personne en face d’elle, et ses mots pourtant cinglants donnaient une situation contrastée.
[Yuki] « Tu arrives ici en te riant des miens. »
Elle faisait mention de Tamao, Yosuke et Yochi.
[Yuki] « Et non content de t’être placé dans une situation où l’on sera peu enclins à t’accueillir, tu insultes notre Daimyo. »
Elle posa ses yeux sublimes sur ceux de l’homme en face d’elle. Pour la première fois, elle le fixait, avec la neutralité des plus déroutantes qui lui était propre. Sans qu’il puisse le savoir, elle plongea dans son esprit pour y entendre ses pensées.
[Yuki] « Rien ni personne ne te force à rejoindre Kiri. Ta place sera ici si le Seigneur Teiretsu le décide, et si d’abord je décide de te conduire devant lui. Le seul choix que tu doives faire, en revanche, c’est celui de t’excuser pour ton affront ou de repartir rôder dans le Pays de l’Eau. Tu pourrais avoir le loisir de t’en prendre à nous, mais nos soldats sont déjà avertis de ta position et ce n’est plus qu’une question de secondes avant qu’ils arrivent ici. »
Elle conclut.
[Yuki] « Au village caché du brouillard, nous venons tous de bien des horizons. Seulement, chacune des personnes qui construisent ce lieu au quotidien a su s’armer d’un certain respect. Tu vas devoir te plier aux règles si tu veux être des nôtres. Il serait dommage qu’un bel homme comme toi soit contraint de repartir… » |
| |
Hakai ToshiyaAspirant de Konoha | Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Dim 4 Nov - 16:16 | |
| Hakai – Hum hum...
Que de belle parole pour une si belle bouche, l'homme aurait presque envie d'y insérer quelque chose entre ses belles lèvres si bien qu'elle semblait être passé experte en la matière. Aah... Un si beau visage dans son lit, que rêver de mieux ? Enfin, des belle gueule, il en avait vu passé le gaillard, il n'était pas de devenu un habitué des bordels pour rien ! Malheureusement, son petit doigt lui disait que dans ce lieu que l'on appelait Kiri, les bordel se faisait rare... voir même inexistant... Allait-il devoir partir en chasse cette fois pour tremper le biscuit ? Dieu miséricorde... que ces compliqués les femmes lorsque tu leur demande simplement d'écarter les cuisses... Elles se sentent toujours obligées de déblatérer des tonnes de conneries pour essayer d'échapper au châtiment divin. Mais non mesdames ! Arrêté de toujours repousser l'échéance, vous savez pertinemment que vous boufferez le polochon a un moment ou un autre. Merde quoi !
Il y a avait cependant une chose de très intéressant et qui pouvait très certainement faire débat dans ses paroles. Le respect. C'était quoi au juste le respect ? C'était le droit de fermer sa gueule et de tendre le cul pour se faire enculer par les politicard ? Oue... bah si c'est cela, ou va le monde ! Le respect ça se méritait, il fallait travailler d'arrache pied pour espérer recevoir quelque chose de quelqu'un. Le respect signifiait avoir une totale confiance en cette personne, lui confiait sa vie si cela était nécessaire et ceux, sans jamais demander quelque chose en retour. C'était cela le respect madame.
Alors en réponse de tout cela, l'homme commença à compter tout haut les gens qui l'entourait, les pointant du doigt un à un comme pour se donner des aires attardé puis que visiblement, c'était dans la catégorie qu'on semblait l'avoir placé.
Hakai – Un, deux, trois, quatre... Quatre contre un, je vois...
Il termina de fumé sa cigarette d'une traite avant que ce mégot ne rejoigne au sol le précédent.
Hakai – Donc... Bien évidemment, je commencerais pas briser la nuque de ce petit mioche là qui ne dit pas un mot depuis des plombs, pas une grande perte quoi... Bien évidemment, sa petite copine la-bas, essaiera de m'arrêter en crachant l'un de ses torrents d'eau, mais il sera déjà trop tard. L'homme tout la-bas est beaucoup trop loin pour représenter une quelconque menace à l'heure actuel. Donc le dernier point à résoudre c'est... Qu'est ce que tu feras toi ma jolie. Tu ne sembles pas avoir le physique pour espérer faire quoi que ce soit au corps à corps.... Donc tu resteras à distance, mais qu'est ce que tu y feras ? Tu cracheras de l'eau ?
Un sourire dément apparut sur le visage de l'homme, comme si tout ce qu'il venait de dire était en faite un scénario d'un film d'action totalement pourri. Mais cela ne dura guère. L'homme se dirigea vers un parterre d'herbe dans lequel il s'allongea, bras croisé derrière sa tête, jambe croisé.
Hakai – Allez donc dire à votre supérieur qu'Hakai attend. Et qu'il perd patience.
|
| |
| Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Dim 4 Nov - 16:43 | |
| Comme à son habitude lorsqu'elle avait à faire à un butor, la belle fit volte-face. Sans même prendre la peine de répondre à ce Hakai dont elle ne connaissait rien, elle s'exprima brièvement aux Aspirants qui étaient avec elle.
[Yuki] " Venez avec moi. "
Déjà, un groupe de soldats semblant arborer un signe à quatre vagues faisait son approche. La belle, ayant usé d'une technique de télépathie, avait averti la garde de la nécessité de renforts. Qu'importe qui il était et pour qui il voulait passer, Yuki savait qu'elle mépriserait à jamais cet homme. |
| |
| Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin Mar 6 Nov - 19:21 | |
| Yosu : +10 exp Yuki : +17 exp Hakai : +23 exp
Suis pas mécontent que cette session soit close... |
| |
| Sujet: Re: Une patrouille glaciale d'un beau matin | |
| |
| |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|