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 Terrain d'entrainement de Seiki Naru

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Seiki Naru
Mort
Seiki Naru


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MessageSujet: Terrain d'entrainement de Seiki Naru   Terrain d'entrainement de Seiki Naru EmptyMar 20 Avr - 5:54

.:: Terrain d'entrainement de Seiki Naru ::.
Chapitre 4 : Apprentissage
- Teikoni Kutsuu – Résistance à la douleur –


« L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. »


Des montagnes, une rivière, quelques arbres, de l'herbe et une cascade. Voilà à quoi ressemblai le lieu qui ce trouvais devant mes yeux. C'était un endroit perdu dans les montagnes de Kumo et qui était à plus de 30 minutes de marches. Je trouvais cela très étrange que les limites du village soit aussi profond dans les montagnes. Encore fallait-il qu'il y ai quelque chose pour délimité le village dans cette foret de roche. L'académie m'avait fournis cette endroit. Pourquoi cela? Tout simplement parce que j'avais besoin d'un endroit qui me serai propre et où je pourrais prendre tout mon temps pour maitriser certaines techniques.

Ce n'était pas toutes les techniques qui nécessitait un sensei. En particulier celle qui m'intéressais. Enfin, ce n'était pas une technique à proprement parler, c'était plutôt une habitude, un entrainement bien normal pour un médecin. Mon père m'avait toujours enseigner l'art ninja de la médecine. Il disait que cela était la meilleure façon pour ne pas être un fardeau pour notre équipe. Après avoir entendu parler de cette technique à l'un de mes cours. J'avais compris que mon père m'avait porté à l'apprendre, parce qu'il avait peur de me perdre et que la médecine serait la meilleure façon de me garder en vie. Il savait très bien que j'allais développer la « piqure » pour les arts Shinobi. Enfin, c'était ce que je croyais. De plus, je n'étais pas là pour me préoccupé d'histoire du passé. Le fait était que j'étais devenu une Kunoichi du domaine de la médecine et que la technique que j'allais apprendre était primordiale à la pratique de ce domaine.

La technique qui m'intéressais aujourd'hui était : Teikoni Kutsuu – Résistance à la douleur. Cette technique était de mon point de vue, inévitable pour devenir un bon Médecin. Il était rare que je pense au but que je m'étais fixé, mais pour le moment, je ne pouvais le chassé. C'était autant un rêve qu'un but. Je voulais un jour devenir Sannin de Kumo. Pour ce faire, je devrai être l'une des meilleures médecin que Kumo ai compté et cela passais par l'apprentissage de cette technique.

Il y avait un seul problème, je n'avais aucune idée sur le : Comment procédé. Je n'avais personne avec qui m'entrainer pour cette technique. C'était un problème que j'aurai normalement du penser avant de me lancer à la recherche de ce lieu. Par contre, il fallait avouer que j'étais fébrile à l'apprentissage de ma première technique par moi-même. Si fébrile que je n'avais pas réalisé la nécessiter d'une autre personne pour me donné des coups.

Retourner au village pour trouver quelqu'un n'était pas quelque chose qui m'intéressait. Je ne voulais pas prendre une autre demi-heure pour y retourner, quelque heure pour trouver un bon samaritain souhaitant m'aider pour le simple plaisir d'aider et revenir ici. Il est vrai que c'était le début de la journée et que j'aurai sans doute le temps de maîtriser une technique aussi simple, mais cette idée ne me plaisait pas du tout.

Je pris quelques minutes pour réfléchir au option qui s'offrait à moi. Il ne fallait pas que je me précipite vers le village avant d'avoir exploité toutes les possibilité qui s'offrait à moi, mais lesquels? J'aurais peut-être plus me lancer contre un arbre jusqu'à ce que je n'ai plus mal. Mauvaise idée, je n'avais pas envie de me retrouver à marcher vers l'hôpital avec un bras cassé. Me lancer du haut d'un arbre serait revenu à la même chose. Me fracasser la tête contre une roche serait plus stupide que pratique.

Je commençai à me faire à l'idée que marcher ne serai pas une mauvaise option. Enfin, une option plus concrète et moins risquer. Au moment de me lever, mes yeux ont rencontrés la cascade. Un idée germa dans ma tête. M'installer sous une chute ne me ferai pas mal au point d'avoir de sérieuse blessure, mais serai un bon entraînement. C'était logique, plus je restais longtemps sous la chute, plus la douleur serait présente. Allant de : « Pas mal du tout à un peu mal, moyennement mal, super mal, intolérable et pour finir Diantre que cela fait mal »

C'était une bonne idée, je disposais d'un peu de temps pour m'habituer à la douleur avant de passer inévitablement au « niveau supérieur ». Je pris quelque minutes pour retirer mes souliers, retirer mes bas, détacher mes cheveux ainsi que pour retirer ma veste. Je voulais mouiller le moins de chose. Comme cela, j'aurai au moins quelques vêtement sec. Une fois le tout déposer sur une roche, je pris une grande respiration et entra dans la chute.


Dernière édition par Seiki Naru le Mar 20 Avr - 5:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Terrain d'entrainement de Seiki Naru   Terrain d'entrainement de Seiki Naru EmptyMar 20 Avr - 5:55

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Chapitre 4 : Apprentissage
- Teikoni Kutsuu – Résistance à la douleur –



Je venais tout juste de m'immerger sous l'eau. J'étais assise en position indienne sur un rock. Mes deux bras s'appuyaient sur mes genoux. De cette façon, j'aidai mon dos à supporter le poids de plusieurs litres d'eau en perpétuel chute sur mon corps. Cela ne faisait pas assez longtemps que j'étais sous la chute pour en ressentir une quelqu'onque douleur. Certes, la douleur n'était pas encore au rendez-vous, mais l'inconfort lui, régnait en maître. Après tout, c'était le minimum des choses pour espérer un jour atteindre mon but que de passer quelques heures voir quelques jours sous un chute dans l'inconfort le plus total. L'eau était si claire que j'aurais été capable d'y voir a travers. Le seul problème était mon incapacité à ouvrir les yeux. Par chance, l'eau n'était pas glacial, si elle l'avait été, j'aurai eu probablement plus de difficulté à me maintenir sous l'eau.

Il ne fallu pas beaucoup de temps avant que je ressente un léger picotement me parcourant tout le dos. Je savais pertinemment que c'était le début du calvaires. L'apprentissage de cette technique n'était pas à négliger. Je savais aussi que dans le répertoire de la médecine, c'était la technique la plus douloureuse sur le plan physique et qu'une fois que j'aurais la maîtrise de mon corps, le jeu en vaudrait largement la chandelle. Tout ce qui fallait, c'était un minimum de concentration pour contrôler l'information que les nerfs envoyaient au cerveau. Beaucoup plus facile à penser qu'a faire.

***
Cela faisait maintenant deux heures et demi qui j'étais sous cette chute d'eau. La douleur commençais à devenir insupportable. Il m'était arriver, par moment, de pensé à renoncer et ne plus jamais retenter cette technique. Je devais l'avouer, plus le temps passait, plus ce désire m'envahit. En plus de cette idée s'ajoutait la faim. Tenter de ne pas souffrir demande beaucoup d'énergie, autant physique que mental et épuise le corps presque aussi rapidement que la chute elle-même. La meilleure façon pour le corps de récupérer de l'énergie, c'était soit de dormir, soit de manger et parfois même les deux.

D'ici peu de temps, j'allais devoir lutter contre deux adversaire de taille. Adversaire plus fort que moi. D'un point de vue extérieur, il y avais la chute qui faisait un ravage à mon corps et qui créai une de ses douleurs. D'un point de vue intérieur, j'allais bientôt devoir lutter contre l'inconscience. La réponse du corps au manque d'énergie, la solution la plus radicale du cerveau pour faire cesser toute activité le temps de reprendre des forces. Il m'avait fallut quelques minutes de plus pour me rendre à l'évidence que j'avais atteint ma limite et qu'essayer de la dépasser serai tout simplement stupide. Ce qu'il fallait faire, c'était prendre une pause et revenir. Je me levai doucement et sortie de la chute, un frissons parcouru tout mon corps. Une réponse dudit corps voulant me remercier de stopper ce calvers.

[Seiki] – Si seulement tu savais...


La tête basse, j'avançai en direction de mes vêtements sec. Un sourire me fendait les lèvres.


[Seiki] – Si seulement tu savais ce qui t'attends. Tu ne me remercierai pas

***
J'avais répété ce procédés pendant plusieurs semaines. Ce n'était pas le genre de technique que l'on maîtrisait en peu de temps. Il fallait beaucoup s'entraiment, de patience et de courage pour mener cet apprentissage a bien. Après plusieurs jours, j'avais déjà sentie une différence, j'arrivais à tenir plus longtemps sous la chut. Plusieurs jours après, la douleur s'atténuait, toujours bien présente, mais beaucoup moins forte. Puis au bout d'un mois, j'étais devenu suffisamment résistante à la chute pour dire que je maîtrisait cette techniques. A mon plus grand bonheurs

[Seiki] – C'est ensemble que nous parviendrons jusqu'au sommet. Je te fais confiance


Avais-je murmuré à mon corps, comme s'il pouvait m'entendre


.:: Fin ::.
Sho Nagoshi

Sho Nagoshi


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MessageSujet: Re: Terrain d'entrainement de Seiki Naru   Terrain d'entrainement de Seiki Naru EmptyMer 21 Avr - 10:53



    Seiki : + 11 XP ( bonus genin inclus - technique validée )

    Une toute petite remarque, tes deux posts tenaient très largement en un seul ^^

Seiki Naru
Mort
Seiki Naru


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MessageSujet: Re: Terrain d'entrainement de Seiki Naru   Terrain d'entrainement de Seiki Naru EmptySam 24 Juil - 18:08

.:: Le livre de Papa ::.
Chapitre 2 : Apprentissage
- Prologue -

Aujourd'hui, cela faisait exactement trois jours que j'avais eu la chance de tomber sur un livre écrit par mon père. C'était pendant une mission avec Ayame que tout cela était arrivé, lorsque je rangeais les livres de la section de médecine, j'étais tombée dessus. J'avais passé plusieurs heures à lire et relire les mêmes chapitres de ce livre dont le titre était : « Soins en tout genre ». Mon père n'avait jamais été quelqu'un avec un talent particulier pour l'imagination. Il avait passé sa vie avec des faits, des expériences, tout ce qui était quantifiable faisait son bonheur. Au titre qu'il avait donné à son livre, il était aisé d'appuyer cette thèse.

Le livre portait sur les techniques de soins les plus accessibles au Shinobi spécialisé dans la médecine. Je parlais des trois techniques suivantes : « De la vie à la mort » , « La paume mystique » et pour terminée « Régénération ». Sur les trois techniques, mon père m'avait déjà enseigné l'une d'elle. Le « Jinsei Noshi ». Il était écrit dans la préface de son livre qu'il était destiné aux shinobis dans le début de leur apprentissage, il était écrit aussi que ses techniques sont à la base même de la survie en mission pour soi et pour ses coéquipiers. Un médecin ne sachant que se soigner lui même n'est utile qu'en mission seul. Or mon désir le plus profond était d'aider du mieux que je pouvais mon équipe en mission. Voilà pourquoi il était temps pour moi de calmer l'exécution de mission, j'avais déjà un beau CV pour une Genin fraichement promue. À mon plus grand désespoir, cela était en corrélation avec mes études de ses temps-si. Il était donc temps pour moi de me remettre au parfum.

Ce livre entrait dans les détails des techniques. Pour les gens comme moi, qui ne connaissaient pas encore très bien le jargon médical, ce livre était parfait. Mon père était un excellent généralisateur scientifique et cela donnait encore plus de charme à son père. Le livre nous expliquait ce qu'était la technique, son utilisation, la quantité de chakra nécessaire à son utilisation selon plusieurs variables – forme physique, forme mentale, blessure – tous avait été testé. Il y avait même un sous chapitre avec plusieurs conseils sur leur maîtrise. En gros, cela allait m'aider à l'apprendre convenablement. Par contre, il ne fallait pas avoir peur de la douleur. La première que je voulais attendre nécessitait une blessure physique à mon corps. Une espèce de coupure. Bien entendu, j'ai tiré l'exemple le plus extrémiste du livre, mais qui semblait être le plus efficace de mon point de vue. J'avais quand même quelques réticences avec cette méthode, mais un petit « Pour savoir si la technique marche vraiment, test là en situation quasi réel... C'est mieux que de mourir sur le terrain parce qu'on PENSAIT l'avoir maîtrisé. » chassait mes inquiétudes.

Pour la régénération, la façon la plus radicale était de prendre un Kunai ou autres objets coupants et de se lacérer la main. Si la technique était bien exécutée, la plaie se refermerait assez rapidement. Sinon, c'est que la dose de chakra n'était pas assez élevée, que nous ne pensions pas à la bonne chose. En bref, « Ferme ta gueule, souffre et endure jusqu'à ce que tu y arrives. » Pour « La paume mystique », la façon la plus radicale était d'avoir un ami à qui on lacère le bras – ou une autre partie du corps, cela n'a pas vraiment d'importance, tant qu'il ou qu'elle est blessée(e). - De mémoire, Ayame me devait encore un service, je lui avais bien servi de cobaye un moment donné, cette fois-si, c'était son tour. Bon d'accord, elle m'avait donné un truc pour me protéger... mais au final, si j'arrive à maitriser la technique, elle n'aurait plus aucune marque... Sinon, elle devra attendre quelques semaines.

J'avais donc décidé de passer autant de temps à mon terrain d'entrainement qu'il me serait nécessaire pour maîtriser régénération. Par la suite, j'irai chercher Ayame s'il n'était pas trop tard. Dans le cas contraire, je n'aurai qu'à attendre le lendemain matin. Si elle venait à refuser quand même, je jouerais sur l'alcool et les sorties entre filles à la fin et elle devrait accepter... ou me fermer la porte au nez. Enfin, nous verrions bien à ce moment-là. Je devais d'abord me concentrer sur la régénération. Le matin venait de ce lever et le temps était pluvieux. Ce n'était pas la meilleure journée pour sortir s'entraîner, mais la pluie n'avait jamais tué personne...

Comme à son habitude, mon père m'attendait en préparent le repas. Il ne savait pas pourquoi j'avais passé tout mon temps enfermé dans ma chambre et il commençait à s'inquiéter. Il pensait que j'étais en amour et que je passais tout mon temps à fabuler... Bref... il était heureux de me voir sortir. Les derniers jours, j'étais venue me nourrir lorsqu'il était dans son sous-sol, il n'avait donc pas dû m'entendre.

[Père] – Tiens, une revenante ! Qu'as-tu fait ses derniers jours ?

Cette expression m'avait toujours insultée, mais que pouvais-je, j'avais agis comme tel ses derniers jours trop captiver par la lecture de son livre.

[Seiki] – Je lisais ton livre

Mon père rougit de honte lorsqu'il comprit que j'étais en colère contre lui. Je n'étais pas très contente qu'il ne m'ait jamais parlé de ce livre. Sans doute pensait-il que je n'allais jamais le savoir ? Si c'était le cas, c'était qu'il me connaissait mal. J'aurais fini par le savoir d'une façon ou d'une autre. Par moi-même en cherchant un livre à la bibliothèque ou par un professeur qui voudrait que je dise à mon père que son livre était excellent ou autre message du genre, cela n'avait pas d'importance

[Seiki] – Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu l'avais écrit ?

Il déposa une assiette devant moi en échappant un soupir.

[Père] – Je voulais t'apprendre les techniques moi-même voilà trois mois, mais tu étais en mission et j'ai fini par oublier ce livre, perdu dans la rédaction d'un autre article.

Cela se voyait très bien, il était triste d'avoir oublié et devait penser que c'était un moment pour lui de mettre son grain de sable dans mon apprentissage. Même si j'étais fâchée contre lui, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir et il était vrai que j'aurai bien besoin d'un petit coup de main pour l'apprentissage des techniques. Quitte à ne pas demander d'aide à Ayame.

[Seiki] – Tout n'est pas perdu, je comptais aller chercher Ayame et l'utiliser comme cobaye pour l'une des deux techniques, mais tu me serais d'une plus grande aide vu que c'est ton domaine de compétence. Qu'en penses-tu ?

Un immense sourire se formait sur son visage. Ma proposition l'enchantait au plus haut point et moi aussi d'ailleurs. Lui voulait passer du temps avec sa fille et l'aider à progresser et moi je voulais utiliser ses talents et en plus faire quelques choses avec lui que nous aimerions tous les deux. C'était beaucoup mieux que de forcer Ayame.

[Père] – Nous partirons dans deux heures exactement, j'ai une commission à faire et c'est assez urgent. Libre à toi de l'occuper comme tu le souhaites.
J'avais passé les deux heures suivantes à lire les deux chapitres qui m'intéressaient. J'avais trouvé le temps très long, puisque je mourrais d'impatience de recevoir les enseignements de mon père. Comme lorsque j'étais plus jeune. Plusieurs paquets à la main, il était rentré en presse, sans doute savait-il que s'il ne se dépêchait pas, il allait être en retard ? Il ne devait pas avoir envie que je l'abandonne en me tournant vers Ayame. Je ne savais pas du tout ce qu'il y avait dans ses paquets, mais il ne voulait pas que je le sache. Lorsque je m'étais retournée pour le saluer, il ne m'avait même pas adressé un regard et c'était diriger vers le sous-sol.

Plus je grandissais et plus je trouvais cette pièce de plus en plus louche. D'aussi loin que je m'en souvienne, je n'étais jamais descendue sans lui. J'avais bien entendu essayé à mainte reprise, mais une force inexplicable n'empêchait d'entrée sans le consentement de mon père. Je n'avais jamais vraiment osé lui demander des explications sur cette partie de la maison. Il était toujours sur la défensive lorsqu'il était question de ses expériences. Un jour peut-être aurais-je le courage de lui demander ce qu'il fait tout ce temps en bas. Passer toutes ces journées-là, il fallait le vouloir... Personnellement, je préférais et de loin le grand air, mais nous ne sommes pas tous pareille.

Quelques minutes suffirent avant son retour. Il avait un Kunai dans sa main, sans doute était-ce pour l'entrainement. Du moins, avec ce que j'ai lu dans le livre, c'était la façon la plus radicale d'apprendre les choses et c'était quand même lui qui l'avait écrit... Dans ma famille et d'aussi loin que je m'en souvienne, il c'était toujours dit qu'on n'apprend jamais tant que la douleur n'était pas au rendez-vous. En gros : « L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. » Si vous vouliez un exemple... rappelons-nous mon entrainement face à ladite douleur avec mon corps et une chute d'eau.

Un bruit sourd venait de briser mon moment de réflexion, cela provenait de la chambre de mon frère. Mon père apeuré parti voir ce qui venait de se passer. Le bras sur ma nuque et la tête descendu, je poussais un soupir de découragement. Ce n'était pas à cette vitesse que je passerais un peu de temps avec mon père. Tout cela à cause de cette abrutie incapable de réussir dans la vie. Il restait mon frère... malheureusement... La seule personne depuis des générations qui nous faisaient honte, mais la disgrâce de mon frère n'était pas le sujet principal de la journée et je ne voulais pas que mon frère s'accapare trop l'attention de mon père. Je ne comprenais pas pourquoi papa continuait à s'occuper de lui, s'il avait mal, il n'avait qu'à ne pas revenir en boisson, dormir, se réveiller avec la gueule de bois, essayer de marcher et tombez. Parce que c'était ce qui venait de se passer.

[Seiki] – Allons-si Papa...

Avais-je dit avant de fermer la porte. Mon père savait où était situé mon terrain d'entrainement et même si je n'avais pas dit où j'allais, j'étais certaine qu'il me rejoindrait là-bas... La seule place où mon frère ne viendrait pas nous emmerder.
Seiki Naru
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MessageSujet: Re: Terrain d'entrainement de Seiki Naru   Terrain d'entrainement de Seiki Naru EmptyLun 23 Aoû - 23:56

.:: Le livre de Papa ::.
Chapitre 2 : Apprentissage
- Sasei - Régénération -

Je n'avais pas attendu très longtemps. Aussitôt le problème avec mon frère résolu, rien ne retenais mon père et il c'était mit en route instantanément. J'avais choisi mon terrain d'entrainement comme lieu pour la journée puisque mon frère ignorait tout de cet endroit et comme il était un peu jaloux de voir son père passer plus de temps avec la cadette de la famille plus qu'avec son seul et unique fils, il arrangeait très souvent pour me mettre des bâtons dans les roues. Allez savoir pourquoi il mettait plus de motivation dans les coups foireux que dans les études ou les apprentissages... Je ne l'avais jamais vraiment compris. Il était la seule personne de la famille à être ainsi.

Cela faisait assez longtemps que je n'avais pas vu mon père hors de la maison et surtout, sans son sarrau taché de sang et autre liquide ou cochonnerie en tout genre. Il était aujourd'hui vêtu de son vieil habit de Shinobi. Voilà bien des années qu'il ne l'avait pas remis... À la mort de ma mère, il avait abandonné sa carrière de Médecin Ninja pour se tourner vers la Médecine tout court. Sans doute en avait-il assez de voir la violence ? Ce n'était qu'une spéculation, mais à voir la façon dont j'ai été élevé - parce que mon frère vient de mars - cela devait être un facteur assez influencent. Tout cela pour dire que sa mort l'avait affecté et ce, sur tous les domaines de sa vie.

Il arborait avec fierté le signe de Kumo sur son armure des plus imposantes. Il abordait toujours le rôle du médecin de la même façon : « Il est vrai que pour être un bon médecin, il faut être un bon soigneur, sans quoi notre équipe tombe au combat. Qu'il fallait être un bon diplomate, un combat qu'on n'a pas à mener est une victoire en soi, mais quelque chose est encore plus important que tout cela. Il fallait être conscient, car si ce n'est pas le cas, tu auras beau être le meilleur diplomate ou le meilleur soigneur au monde, tu passes à côté de la plaque. Un médecin se doit d'être le pilier d'une équipe et pour ce faire, il doit tenir face à l'adversité. Par divers moyens tels que l'entrainement à la douleur, à la résistance physique ou par ses investissements dans son armure. » Voilà pourquoi je n'avais dépensé que pour des armures depuis mon entré à l'académie. Bien que je n'avais pas une grande source d'argent, le peu que j'avais me contentais amplement.

Il avait dans sa main gauche - parce qu'il est gaucher - un kunai. Je savais pertinemment ce qu'il comptait faire avec cette arme polyvalente, c'était d'ailleurs écrit dans son livre. Lorsqu'il s'agissait d'un entrainement, les bonnes manières recevaient un énorme coup de pied dans le derrière et même s'il s'agissait de sa propre fille. Il m'avait toujours enseigné - lorsqu'il était encore un shinobi - qu'il était pire pour lui d'être doux avec son enfant lors d'entrainement que d'être gentil. Au final, on finissait par être perdant, car en mission, notre adversaire ne vous laissera aucune chance et je l'avais compris avec la mort de ma mère. Mon père prônait la méthode d'apprentissage la plus efficace et si vous voulez mon avis, j'étais loin d'aimer cela, mais je savais qu'elle était nécessaire. En plus, si jamais cet entrainement venait à être un échec, il serait là pour tout régler.


[Père] - Comme dans le bon vieux temps, n'est-ce pas Seiki ?

Voilà qui allait amener une longue et dure journée d'entrainement. Un énorme sourire se dessinait sur mon visage, toute mon attention était rivé sur la suite. C'était étrange à dire et caractéristique à ma famille, mais dès qu'un entrainement était sur le point de débuter, notre personnalité devenait complètement différente. Je ne disais pas que nous souffrions d'un problème de personnalités multiples. Enfin, je ne savais que trop comment l'expliquer, cette situation était plus présente en combat... Du moins, c'était ce que mon père n'arrêtait pas de dire en revenant de mission. Ma mère ne savait que trop comme gérer avec cela.


[Seiki] - Comme dans le bon vieux temps !

Avais-je répéter en hochant la tête. Mon père avait croisé les bras et prenait un air sérieux. Il était imposant et me faisait peur... Cela devait faire plusieurs années que je n'avais pas vécu cette situation et j'avais complètement oublié comment réagir.


[Père] - Commençons par Sasei, la régénération. Pour facilité la maîtrise de cette technique, nous allons travailler un exercice de visualisation. Ferme les yeux et imagine-nous comme nous sommes en ce moment. Je suis devant toi, dos à une chute, même si elle est présente, tu entends cette cascade ? Tu entends le bruit de l'eau qui vient s'écraser quelques mètres plus bas ?

Les yeux fermés, j'arrivais très facilement à me l'imaginer

[color=DarkOrchid][Seiki] - Oui, je la vois

[Père] – Maintenant, concentre toi sur nous... Tu es si concentré que le bruit de la cascade commence à s'atténuer pour finalement disparaître. L'environnement aussi disparaît, nous ne sommes plus que toi et moi dans le noir. Tu nous vois à la troisième personne, comme si tu assistais à la scène. Plus le temps passe et plus notre peau disparaît, nous devenons un amas de muscle retenue par une mystérieuse force. La chose se réitère, c'est le tour de nos muscle et de nos os. Nous ne sommes plus qu'un amas de système sanguin. Pour comprendre cette technique, il va valoir pousser un peu plus loin la maîtrise de ton chakra. Souviens-toi bien de la suite de cette visualisation, elle pourrait t'être très bénéfique. Imagine-toi maintenant que le rouge du sang commence à se transformer en bleu. Un bleu éclectique et imposant qui circule rapidement au travers de tout ton corps. Ressens l'énergie au plus profond de toi, c'est l'état pur du chakra qui circule dans tout ce qui est vivant. Cette énergie te motive, te réveil, elle est impressionnante et bien contrôler, elle est mortelle. C'est ce que moi j'appelle, le chakra agressif. C'est cette énergie qu'Ayame utilise, elle puise dans cette force pour contrôler la foudre. Elle dictes ses ordres par le biais de ce Chakra impressionnant. Je veux que tu ressentes les effets de ce chakra dans tes veines comme si c'était la dernière fois que tu allais l'utilisé, parce que c'est le cas.. Toi et moi sommes différents d'Ayame, nous n'utilisons pas cette énergie. Il faut que tu oublies tout ce que tes professeurs t'ont dit. L'énergie que nous utilisons est plus docile, plus calme et plus pratique à la pratique de notre domaine. Bien, continuons. Le chakra dans ton corps devient de plus en plus calme, il circule plus tranquillement et commence à perdre de son bleu puissant. « L'adrénaline » que le chakra précédent avait créé commence à disparaître tranquillement et le calme revient. Le chakra lui, devient de plus en plus pâle et commence à changer de couleur. Un vert pâle pour être plus précis. C'est celui là que nous voulons. Le chakra que j'appelle défensif, celui qui nous est utile.

La visualisation avait toujours été quelque chose de facile pour moi. Déjà très petite, mon père s'amusait à nous envoyer mon frère et moi dans un autre monde via cette méthode. Bien entendu, lorsqu'il m'avait montré le peu de technique que je connaissais, il avait utilisé cette méthode. C'était ça propre pédagogie, sa façon d'enseigner. Je lui avais toujours dit qu'il aurait été un excellent professeur, mais la recherche l'intéressait plus. Un jour, j'aimerais bien être professeur de Médecine pour Kumo. Enfin, je devais d'abord me concentrer sur le moment présent.

[Père] – Maintenant, je veux que tu gardes cette image. À partir de maintenant, si je te parle du chakra défensif comme je l'appelle. Je veux que tu ai immédiatement CETTE image là.

Avait-il dit en insistant sur l'image

[Seiki] – Bien !

[Père] – Poursuivons, tu peux ouvrir les yeux.

Au moment ou j'ouvris mes yeux, mon regard ce porta sur la blessure que mon père avait au bras gauche. Du sang coulais le long de son kunai, j'avais vite compris qu'il voulait en venir à la partie plus pratique. La plaie était assez profonde et fait la moitié de son avant bras.

[Père] – Fait la même chose que moi

M'avait-il dit en lançant le kunai devant moi. Je baisais le regard en direction de cette arme si couramment utilisé par les Shinobis de tous les villages. Une arme très polyvalente qui se vendais aussi bien que des pains chauds. J'eus un moment d'hésitation, je n'avais pas envie d'avoir une cicatrice pour le reste de mes jours sur mon avant bras parce que je n'aurais tout simplement pas réussi à maîtriser cette technique. Après tout, est-ce que j'avais vraiment le choix ? Même si ses méthodes étaient radicales, elle restait assez efficace. Je pris le kunai avec ma main droite. Mon père attendais sagement que j'entaille ma peau, il ne semblait pas insister pour que je me dépêche. Sans doute était-il passé par là lui aussi lorsque mon grand-père lui enseignait son savoir. Sans doute avait-il aussi vécu cette situation ou l'hésitation et la peur d'échouer pour envahis. En réalité, la méthode n'avait pas d'importance, ce n'était pas le fait de m'infliger une blessure qui me dérangeais. C'était vraiment ridicule, mais j'avais peur d'échouer cette technique et de regarder mon père essayer de me l'apprendre en vain. J'avais peur de lui prendre de son temps inutilement. Je n'avais pas assez confiance dans mes capacités comme la majorité des Adolescentes de mon âge. Lorsque j'approchais le kunai de ma peau, ma main c'était mise à trembler légèrement, je me sentais ridicule. Je déposais la lame sur ma peau, elle était froide et son contacte était assez désagréable. Je commençais à appuyer de plus en plus au point ou quelques goutes de sang commençait à ressortir. Étant entraîner face à la douleur, je n'avais aucunement mal, mais c'était assez désagréable. Je commençais à descendre tranquillement la lame sur mon bras, entaillant ainsi ma peau. Une trainé de sang commençait à sortir. Une fois le travail fait, je jetais le kunai contre un arbre.


Je hochais de la tête et fit ce qu'il venait de dire.

[Père] – Très bien, imagine maintenant que tout le chakra vert qui traversait ton corps l'instant d'avant afflux vers un seul point ; L'endroit de ta blessure. Imagine que tout les réseaux de chakra de ton corps change de direction pour être diriger vers ton bras blessé. Plus techniquement, c'est comme si au moment où tu es touché, le chakra défensif ce rend sur ta blessure et la soigne. C'est bien entendu, très résumé comme explication, mais l'image est clair.

Avez-vous déjà pris le temps de sentir le chakra se promener dans votre corps ? Imaginez-vous en plein milieu des terres enneiger du pays de la neige par une nuit particulièrement froide. Vous êtes mal vêtu et avez extrêmement froid. La seule source de chaleur que avez n'est qu'éphémère, car elle ne vous réchauffe que lorsque vous l'avalez. Je parle bien entendu d'une bouteille de Whisky datant de plusieurs années, une bonne bouteille bien forte. Imaginez-vous prenant une gorger de cette eau de vie, sentez-là descendre passer par votre bouche et descendre le long de votre œsophage. C'est cette sensation là qu'on ressent, mais à la grandeur de notre corps. Certaines personnes ne seraient pas d'accord avec cette métaphore, libre à eux, mais c'est ma façon d'aborder la chose.

Je la sentais, cette force parcourant la totalité de mon corps, passant par chaque vaisseaux de chakra se dirigeant vers mon avant-bras gauche. Je la sentais en train de ce focaliser sur ma plaie. Je devais rester concentrer, j'étais loin de maîtriser cette technique et la moindre perte d'attention pourrait tout foutre en l'air. Petit à petit et avec un rythme assez lent, je sentais quelque peu la blessure ce refermer. Comment pouvais-je le sentir ? Je n'en n'avais pas la moindre idée, mais je le sentais. C'était quelque chose d'inexplicable, d'aussi mystérieux que la capacité qu'à mon frère à ne rien faire de ses journées. Bien entendu, ce n'étais là qu'une pensé pour me détendre. J'étais stresser par la présence de mon père. Si cela avait été un professeur de l'académie, peut-être aurais-je été plus détendu, mais c'était mon paternel qui était devant moi.


***

Je n'avais pas réussis à maîtriser cette technique, bien entendu, l'effet désirer était au rendez-vous, mais malheureusement, une hideuse balafre était apparue. Je supposais qu'en combat c'était toujours plus pratique une cicatrice à la place d'une tête trancher. L'image me fit échapper un petite rire nerveux. Bien que ce n'était pas ce que je voulais, on ne pouvait pas toujours tout réussir. Mon père souriait, il était relativement fier de ce que j'avais fait. Je devais avouer ne pas comprendre... Une technique à moitié réussis restait un échec. Je n'arrêtais pas de regarder cette cicatrice en la dévisageant.


[Père] – Je t'arrangerais cela quand nous irons à la maison.

[Seiki] – Oh, tu peux faire cela ? J'ai bien cru devoir passer le reste de ma vie avec cette chose hideuse.

[Père] – Bien entendu, mais faisons le tout de suite, nous poursuivrons une autre fois



.:: FIN ::.
Sho Nagoshi

Sho Nagoshi


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MessageSujet: Re: Terrain d'entrainement de Seiki Naru   Terrain d'entrainement de Seiki Naru EmptyLun 13 Sep - 12:42


    Seiki ( Niveau 9 )
    : +0% Bonus Inclus
    : + 19 XP - Technique Validée

    : Un bon petit RP, continue comme ça !


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