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 Aire d'entrainement

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Oroken

Oroken


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MessageSujet: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 15:51

Rappel du premier message :

[Suite du cours sur le Henge. Ca relate l'entraînement suivi pour acquérir cette même technique. Ah oui pourr le changement de voix plutôt que les vêtements, je pars du principe que c'est plus facile de conserver le chakra dans son corps que de l'extérioriser pour changer l'apparence directement.]

Akane et Oroken marchèrent tranquillement jusqu’à la forêt intérieure du village. Ils prirent le temps de choisir un endroit tranquille pour être seuls. Pour cela ils firent et refirent le tour de d’une parcelle de forêt en quête d’un endroit qui correspondait aux attentes d’Oroken, assez exigeant sur ce point.

Après bien une heure de marche et de détour, Akane et son ami se posèrent dans une petite zone vide, ou seule une petite esplanade couverte d’herbe et de mousse se trouvait entourée de la dense végétation. Oroken s’assit et posa son sac. Akane fit de même en soupirant car elle était un peu fatiguée d’avoir parcouru autant de distance.


[Akane] Tout ça pour un aussi petit coin ? J’ai l’impression d’avoir perdu du temps…

[Oroken] Hum merci. Si je t’ennui dis le…

[Akane] Roh ! Ca va hein ! C’était une place comme ça que tu cherchais ?

[Oroken] A peu de chose près. C’est assez découvert et entouré d’arbres et de buissons. Presque l’idéal pour être tranquille. Et puis, tout en étant praticable, ce n’est pas trop grand. Un petit peu plus intime ainsi. Tu n’aimes pas ?

[Akane] De ton point de vu si, mais pour une balade… A voir. Il est vrai que c’est quand même joli et calme comme coin. Sinon, en quoi puis-je t’aider dans ton entraînement ?

[Oroken] Simple, il ne s’agit pas de me lancer des cailloux aujourd’hui. Au début, tu vas m’aider à retenir tous mes signes incantatoires via un exercice très simple de mémorisation. Le but étant que je puisse faire n’importe quel signe, juste quand tu le voudras.

Dans la deuxième partie de l’entraînement, tu seras un juge.


[Akane] Pardon ? Un juge ? Comment est-ce que je peux juger quelque chose que je ne connais pas ?

[Oroken] Je vais te donner des critères de jugement, mais il faut être un peu patiente, laisse moi le temps de d’expliquer. Pour commencer il faut que tu sache sur quoi je vais travailler.

Ce matin, le professeur nous a enseigné une technique d’infiltration nommée le Henge no Jutsu. Comme tu le comprends, il s’agit de se transformer afin de passer sous le nez des autres sans être reconnu. La technique doit être parfaite si je veux piéger les personnes qui m’entourent, mais pour un débutant elle est difficile à exécuter car elle requiert une certaine imagination, ou dans le cas d’une copie d’un exemple réel, une bonne observation.

L’exercice consiste donc à utiliser son chakra pour modifier sa voix dans un premier temps, et dans un second, de pouvoir changer ses vêtements. Tout ce que tu auras à faire c’est me dire si la transformation est réussie, c'est-à-dire si l’on peut me reconnaître ou pas. Bien sur pour ce qui est des vêtements, il faut que ça aille de paire avec l’apparence corporelle mais je n’en suis pas encore là.

Tu peux le faire quand même ? C’est pas très dur…


[Akane] Hum… Je suis pas gourde quand même. Je vais t’aider ne t’inquiète pas plus.

Après cette réponse satisfaisante, Oroken sortit son cahier de son sac dans lequel étaient inscrites les quelques notes griffonnées un peu plus tôt dans l’après midi. Il l’ouvrit à la page concernée et le posa entre lui et son amie. Ils regardèrent pendant un long moment le cahier. Akane s’amusait à refaire les signes incantatoires qu’elle trouvait marrants, et en parallèle Oroken les reproduisait dans un tout autre but : les maîtriser sur le bout des doigts si l’on passe l’expression.

Après cette première phase de mémorisation, Akane saisit le cahier et énonça, d’abord dans l’ordre, les douze noms en vérifiant que le jeune shinobi assis en face d’elle reproduise le bon mouvement goutte pour goutte. Comme il s’y attendait, Oroken avait du mal à retenir certains d’entre eux car il n’avait pas d’aide mémo technique adaptée, mais étant aidé par un professeur d’excellence qui se piquait au jeu, il mis moins de temps que ce qu’il avait envisagé.

Akane corrigeait lorsque c’était faux, encourageait lorsque c’était réussi et multipliait les séries afin qu’Oroken atteigne un très bon niveau dans la vitesse d’exécution. Elle avait plusieurs fois demandé qu’il exécute les douze symboles dans l’ordre de son cahier en lui laissant le temps de réfléchir.

Elle passa ensuite au niveau supérieur, demandant n’importe lequel afin de constituer une nouvelle série totalement désordonnée. Elle réitéra l’exercice une bonne vingtaine de fois avant de passer au troisième et dernier niveau de cette première phase. Celui-ci constituait en un enchaînement rapide de plusieurs signes, un peu comme si Oroken allait exécuter une technique. D’abord trois constituants, puis quatre puis cinq et ainsi de suite jusqu’à atteindre des séries de huit.

Après avoir éprouvé le cerveau du jeune garçon, elle estima qu’il était au point dans ce domaine et lui laissa un peu de repos qu’elle partagea avec lui. Ils s’allongèrent dans l’herbe, à l’ombre des arbres. Oroken regardait le ciel bleu dans lequel presque aucun nuage n’apparaissait.

Les rayons du soleil, qui perçaient ponctuellement à travers les branches et feuillages se déposaient sur quelques parties de son corps, dont son visage. Il appréciait la douceur de l’air et la tiédeur des faisceaux. Mais il n’y avait pas que le cadre qui le mettait aussi à l’aise. Malgré le silence environnant, il savait qu’à son côté était allongée Akane. Il tourna la tête pour constater qu’elle le regardait avec une petite lueur dans les yeux. Il ne savait pas trop ce que c’était mais ça lui plaisait.

Le plaisir était simple, mais si intense qu’il avait déteint sur la jeune fille. Il ne sut d’abord pas pourquoi, mais elle s’illumina soudain en le regardant. Ce n’est qu’après une fraction de seconde qu’il se rendit compte que l’encoignure de ses lèvres s’était légèrement relevée. Dessinant sur un visage d’habitude si froid et sans grande expression. C’était si rare, qu’Akane ne tint même pas compte du faite que le regard était resté impassible malgré ce si infime sourire.

Elle s’approcha de lui, posa sa tête sur l’épaule de son ami et passa le bras autour de son ventre. Peu à peu elle se blottit contre Oroken et ferma les yeux, appréciant la proximité de son complice préféré. En réponse, Oroken reposa sa tête sur celle de la jeune Ikeda et la serra contre elle grâce à son bras inoccupé.


Dernière édition par Oroken le Mar 14 Avr - 23:49, édité 1 fois

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Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyDim 25 Fév - 23:12

Ookami : +37 XP RP/Entraînement. Katon et Bunshin Validés.
Oroken : +33 XP RP/Entraînement. Bunshin Validé.
Doufi : +5 XP RP.

[Félicitations à vous trois, spécialement à Ookami et Oroken, c'est du bon travail, fluide et intéressant.]
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 5 Mar - 14:43

[Suite de ça]

Kohei avait mené Oroken dans la forêt interne du village où un entraînement intensif et rigoureux s'annonçait. Enfin, c'était ce qu'espérait le jeune garçon qui terminait de lire correctement les inscriptions du manuel qu'on lui avait fourni juste avant.

Le chuunin avait traversé une grande partie de la forêt pour arriver jusque dans un lieu où, vraisemblablement, peu de monde viendrait à déranger les progrès de l'étudiant, si toutefois progrès il y avait. Il s'approcha d'un arbre et y déposa son sac. Il invita Oroken à faire de même. Ce dernier ne se fit pas prier et alla ensuite se mettre en position en même temps que son sensei.


[Kohei] Bien, après reflexion je ne suis pas sûr de respecter un plan bien particulier... Tout dépend de toi. Nous allons commencer par cette technique du tu as regardée dans le manuel. Qu'as tu retenu?

[Oroken] Le Kawarimi, ou technique de substitution, est un exercice de base, très approprié à l'entraînement des jeunes ninjas. Il consiste à remplacer son propre corps par un substitut, d'où son nom.

[Kohei] Très dictionnaire...

[Oroken] Laissez moi finir... Maintenant, d'après ce que vous m'avez dit, cette technique doit pouvoir être exécuté en un temps record afin de permettre l'esquive d'une attaque en situation de combat. Si on le fait bien, l'adversaire ne se rendra pas compte de l'échange et gaspillera du temps et de l'énergie à s'attaquer au substituant.

On s'en sert donc pour éviter d'être blessé inutilement, d'être désavantagé.


[Kohei] Je préfère ce genre d'explication. Le Kawarimi no Jutsu est une technique efficace qui fonctionne contre les attaques de à distance, contre le ninjutsu et le genjutsu en général.

Il peut s'avérer être une arme vraiment pratique pour annuler un avantage adverse ou même s'en donner un comme tu l'as déjà compris, et ce malgré que tous les shinobis le connaisse... Enfin à mon avis il n'est pas un Genin qui ne sache permuter.


Un petit silence s'installa. Une brise matinale et assez froide fit son passage, rafraîchissant l'air déjà à basse température. Le soleil n'était pas bien visible et se faisait assez timide. Kohei et Oroken étaient l'un en face de l'autre.

[Kohei] Bien, maintenant regarde moi faire.

Le chuunin exécuta un ou deux signes incantatoires avant que... Rien ne se passe. Oroken regarda attentivement, pourtant il voyait clairement qu'il attendait pour rien. Il plissa un peu les yeux et fronça les sourcils. Soudain, un nuage de fumée apparut et un rondin de bois se trouvait juste à l'endroit qu'occupait Kohei l'instant d'avant. Oroken eut à peine le temps de tourner la tête que le chuunin se trouvait dans son dos.

[Kohei] Comme tu as pu le voir, j'ai presque instantanément échangé ma place avec ce rondin de bois. J'ai trompé ta vigilance accrue par ma prévention et je me suis retrouvé dans ton dos, une ouverture en or.

Pour procéder à cet exercice, tu vas devoir apprendre à te "dématérialiser" avec ton chakra et à te transposer ailleurs. Tout en appliquant une nouvelle matière à l'endroit que tu quittes. Dans un premier temps tu vas te concentrer sur la première étape.

Pour te déplacer, tu dois comprimer ton chakra sur toi et faire en sorte qu'il s'accroche à la matière. Ensuite tu le fais migrer dans l'air jusqu'à ce qu'il atteigne l'endroit désiré. Naturellement, tu seras emporté avec.


[Oroken] Il n'est jamais arrivé que quelqu'un ne se retrouve pas exactement dans le même état à l'arrivée?

[Kohei] Non... Puisque tu ne te décomposes pas. Bien maintenant procédons. Malaxe ton chakra applique le à ton corps et fait migrer le tout. Surtout, n'oublie pas les signes incantatoires.

Oroken regarda un instant son sensei, le temps de mettre tout en ordre dans sa tête puis se mit en position. Il ferma les yeux comme souvent en début d'exercice. Il entama la première phase. Malaxer le chakra était quelque chose de commun pour lui. Il s'était entraîné longtemps pour y arriver et se doutait qu'il ne faisait pas les choses au mieux, mais pour l'heure c'était suffisant pour acquérir certaines techniques de base.

L'étudiant extériorisa son chakra et l'applica à son corps, il le comprima un peu comme s'il procédait à une transformation et créa un canal qui était censé l'aider à se déplacer. Il ne savait pas trop comment s'y prendre pour créer une déppression qui l'aspirerait pour le faire se déplacer mais sans doute quelques essais l'aideraient à cerner le fonctionnement de la technique.


[Kohei] Pas mal pour un premier essai. Tu as bougé d'un demi-mètre environ.

[Oroken] Je me suis déplacé? Mais je n'ai rien senti...

[Kohei] C'est normal, ce n'est pas allé assez vite pour que tu ressentes le déplacement. Moi même je t'ai vu bouger. Allez recommence, tu as trouvé la solution assez rapidement. Il ne reste plus qu'a s'entraîner encore et encore.

Sans attendre plus longtemps, Oroken se remit à l'entraînement. Il procéda de la même façon et se déplaça un peu plus. Il multiplait les tentatives et les records personnels. Plus il essayait mieux il se dirigeait. Le dosage du chakra se faisait plus facilement et la depression moins compliquée à créer. La vitesse était aussi au rendez vous. L'habitude faisait que les actions s'enchaînaient toujours mieux. L'exécution générale s'en ressentait. Pendant près d'une heure et demie, Oroken ne fit que se déplacer sans esquisser le moindre mouvement. Kohei le regardait faire en attendant le moment de passer à la seconde étape.

[Kohei] Stop! Je pense que tu as saisi le principe. Passons au niveau suivant.


Dernière édition par le Mar 6 Mar - 14:52, édité 1 fois
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 5 Mar - 17:20

[Suite directe]

[Kohei] Maintenant que tu sais te déplacer correctement. Il va falloir que tu apprennes à matérialiser quelque chose de solide grâce à ton chakra. Normalement tu aurais du apprendre une technique basée sur cet exercice mais depuis quelques jours les hauts placés en ont fait une technique interdite dont l'enseignement ne sera plus diffusé. Aussi, je ne te la montrerai pas mais je t'apprendrai à donner une réelle consistance à du chakra.

[Oroken] Sensei? Cette technique ne consisterait pas en faire des clone à réelle consistance?

[Kohei] Tu la connais déjà?

[Oroken] J'ai juste rencontré quelqu'un qui l'avait apprise.

[Kohei] Je vois... Et bien sache que désormais il est interdit de procéder à ce jutsu. Que je ne te prenne pas en train de l'apprendre ou de l'exécuter... Les règles ne sont pas souples, moi non plus.

Maintenant reprenons si tu veux bien. Pour créer un rondin de bois, tu doit utiliser ton chakra comme si tu allais créer un Bunshin. Seulement, tu auras besoin d'une bien plus grande quantité puisqu'il s'agit d'un objet matériel. Tu devras comprimer le chakra avec plus d'ardeur afin de créer une structure interne et une structure externe. Le but étant de ne pas avoir un simple voile de chakra.


L'étudiant écoutait attentivement sans en donner l'impression. Il enregistrait tout ce que disait le Chuunin en se préparant à chaque instant pour l'exécution de la technique. Une fois les explication terminées, Oroken se concentra un peu plus et entama la deuxième étape de l'entraînement. Il n'avait pas grand chose à ajouter et pas de question à poser, aussi il fallait penser à pratiquer.

Le premier résultat fut trop semblable à un simple bunshin. Kohei avait procédé à un petit test très simple qui consistait en toucher la forme apparue. Oroken se rendit vite compte de la difficulté de créer quelque chose de matériel à partir d'une énergie telle que le chakra. Il se demandait quel genre d'entraînement permettait de maîtriser une telle technique. D'un côté, si d'anciens étudiants avaient appris à l'exécuter c'est qu'elle n'était pas si compliquée que ça.

Des tentatives plus ou moins fructueuses s'enchaînèrent jusqu'à ce que je le jeune garçon cerne la logique de ce qu'il faisait. Ce ne fut pas vraiment long, il valait mieux d'ailleurs car coincer sur une technique de base n'annonçait pas un brillant avenir de shinobi. Il ne lui fallu qu'une demi-heure de travail afin d'arriver à un rondin de bois digne de ce nom.


[Kohei] Je pense que tu peux associer les deux désormais.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 5 Mar - 23:06

[Suite directe. Je demande la validation du Kawarimi no Jutsu à la fin du post. Merci d'avance.]

Oroken fit un signe affirmatif de la tête avant de repasser à l'entraînement. Il se concentra plsu longuement que précédemment en repassant toutes les étapes de la téchnique dans l'ordre. Il commençait à préparer son chakra pendant que tout se dessinait dans son esprit.

*Bien, tout d'abord, je vais devoir appliquer le chakra à mon corps puis me déplacer via un canal que j'aurais créé de toute pièces. Je réussissais plutôt facilement tout à l'heure, je devrais pouvoir le refaire avaiec autant d'aisance maintenant.

Deuxième étape, il faut pendant le laps de temps où je me déplace mettre un rondin de bois à l'endroit où je me trouvais. Il faudra que j'accumule le chakra nécessaire à une telle action avant sinon je perdrai trop de temps et la technique n'aura aucune utilité.

Donc comme pour le Bunshin. On extrait et on condense. Le tout étant d'obtenir de la matière. Bien procédons maintenant.*


Oroken ouvrit ses yeux qu'il avait clos un peu avant pour se concentrer sur son exercice. Il entama la série de signe incantatoires et procéda aux différentes étapes de la technique en prenant soin de ne rien oublier. il retrouva rapidement cette sensation d'aspiration qu'il avait cotoyée juste avant de passer à la matérialisation du rondin de bois.

Une fois sûr d'être entré dans son vortex de chakra, il déploya le reste pour former le substituant qu'il tenta tant bien que mal de matérialiser. Tout se passa en un temps très court bien qu'il représente une éternité pour un ninja confirmé. Le temps qui séparait la vie de la mort dans un combat réel.

Oroken atterit à côté de son sensei qui avait regardé l'opération depuis le début jusqu'à la fin, sans en perdre une goutte afin de donner son avis, ses appréciation et pourquoi pas un ou deux conseils. Au loin un rondin de bois avait fait son apparition. Le chuunin ramassa rapidement une petite pierre et la jeta en direction de l'objet. Surprise totale, le caillou traversa l'élément de part en part.


[Kohei] Je m'attendais à mieux. Tu as exécuté ton déplacement moins vite que tout à l'heure et tu n'as même pas réussi à faire un rondin digne de ce nom... Tu veux devenir ninja? La route sera longue.

Derrière son regard sérieux et sa mine devenue impassible, Kohei cachait un petit stratagème assez simple qui marchait pourtant très souvent, si intelligent soit-on. Il avait d'ailleurs la particularité d'être plus efficace chez les jeunes.

La nature faisait bien les choses et avait donné à l'homme la fierté. Celle là même qui passait souvent avant la raison chez beaucoup de personnes. C'était cette fierté là que le chuunin visait. Il s'emblait qu'il avait réussi car l'étudiant avait été piqué par cette remarque. Même s'il n'avait rien dit, son comportement le faisait comprendre. Immédiatement, Oroken s'était remis en position et entamait déjà un nouvel essai.


*Je vais y arriver... Je vais le faire.*

Le chakra se deploya dans l'air, forma un canal aspira le jeune homme qui continuait de se vider de son flux pour créer un nouveaux rondin de bois. Pendant ce temps Kohei était allé chercher quelque pierres pour procéder aux même vérification à chaque tentative du jeune garçon.

Exécuter les deux phases était assez compliqué malgré qu'il s'agisse d'une technique pour étudiant. Kohei le savait, mais Oroken non. C'était d'ailleurs pours ça qu'il continuait d'enchaîner les permutations sans relâche. La seule idée de penser qu'il pouvait se faire distancer sur quelque chose d'aussi basique le mettait dans un état tel qu'il ne lâcherait pas le morceaux avant une maîtrise totale du jutsu.

Une quinzaine d'essais. Comme précedemment, Kohei tira la une pierre sur le rondin de bois qui venait d'apparaître. Contrairement à son attente, la pierre rebondit. Il s'arrêta un instant les yeux ronds. Avant de reprendre avec le nouvel objet qui apparaissait non loin. Celui là aussi renvoya le jet de pierre. De plus, il n'aurait pas du apparaître aussi tôt.

Kohei s'arrêta et se retourna pour voir où se trouvait Oroken. Ce dernier venait d'apparaître à un endroit et en repartait tout aussi vite. Le chuunin arrivait encore à suivre des yeux mais ne pouvait plus lancer de caillou sur chaque rondin qui apparaissait.


*Il m'impressionne là... Il progresse très vite. Plus que ce que je pouvais penser.*

*Regarde ça mon gars... Je vais encore augmenter la vitesse et tu ne pourras pas dire que je ne maîtrise pas le Kawarimi...*

*Ca va de plus en plus vite... jusqu'où va t-il aller?*

[Oroken] Surprise!

*Derrière moi!*

Le chuunin avait fait volte face. A quelques centimètres de son visage se trouvait l'étudiant. Celui-ci avait un regard de fou. Des yeux qui exprimaient la concentration extrème même après avoir terminé l'exécution de la technique. Il cessa de froncer les sourcils et se redressa un peu. Avec un léger rictus, il releva le coin de ses lèvre pour un petit sourire provocateur. Le chuunin répondit immédiatement en lançant une nouvelle pierre mais sur son élève cette fois.

[Oroken] Encore derrière...

Kohei ce retourna à nouveau. Oroken se tenait debout. Il se retourna pour voir ce qu'il avait touché avec son projectile. L'étudiant de volatilisa en un nuage de fumée et laissa apparaître un rondin.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 2 Avr - 20:31

Oroken : +12 XP RP/Entraînement : Permutation Apprise.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 26 Avr - 10:51

[Je reprends en douceur, ça fait une plombe que je n'ai plus posté. Ici commence l'entraînement pour Insaisissable tel le vent]

[Kohei] C’est plutôt pas mal pour un bleu, je dois l’avouer. Mais efface ce sourire en coin plutôt arrogant de ton visage. Tu n’as rien fait d’extraordinaire, juste acquis la base d’une technique de base… Autrement dit, rien.

Le chuunin regardait l’étudiant avec des yeux sévères et insistants. De quoi impressionner n’importe quelle personne de l’âge d’Oroken. Ils se tenaient l’un en face de l’autre à seulement quelques centimètres, comme s’il s’était engagé un combat moral très intense entre les deux personnes. Oroken plissa légèrement les yeux et affronta le regard de son sensei. L’autre ne démordit pas avant un petit moment. Puis soudain il sourit et se retourna.

[Kohei] C’est bien, tu as un bon mental. Mais fais attention à ne pas trop t’avancer. Connais tes limites, fais avec et atteins les le moins possible. Ton comportement doit être égal à ta valeur, sinon tu n’es qu’un bouffon, un fanfaron et tout ce qu tu veux d’autre.

Le garçon ne répondait pas, il se contentait d’écouter et d’enregistrer le plus de choses possible, et surtout les choses qu’il pouvait replacer dans un ordre logique pour que ça colle à ce qu’il recherchait. Il regardait toujours l’homme qui l’entraînait même si ce dernier se tenait encore de dos.

[Kohei] Toi tu cherches à devenir un shinobi non ?

[Oroken] Exact…

[Kohei] Alors sache que la route est longue. Les enfants de ton âge ne savent pas réellement ce que c’est un ninja. Vous ne faites que rêver en pensant que vous serez un jour tous des ninjas accomplis. La plupart sont écoeurés après leur première vraie mission.

[Oroken] Celle qui les fait tuer d’autres personnes… Celle qui donne son sens au mot « guerrier » là où des personnes normales comme les villageois disent que ce sont des assassins. Non… Je pense savoir de quoi on parle. Enfin, savoir est un bien grand mot. Disons que je pense apercevoir le sujet de façon plutôt correcte.

[Kohei] Ainsi Ikeda-san ne médisait pas… Tu as bel et bien cet avantage. Avoir une idée de l’endroit où tu mets les pieds. Je suis plutôt content d’avoir un élève comme toi. Je ne sais pas encore si j’aurai beaucoup de travail, car on ne sait jamais ces choses là, mais tout porte à croire que ça ne sera pas le cas. Maintenant reprenons.

Je vais continuer dans la même perspective que précédemment. Nous allons une fois de plus nous entraîner dans le but d’éviter que tu sois blessé inutilement, ou que tu encaisses moins que ce que tu devrait. Je ne te dévoile pas tout le programme, sache que c’est volontaire. L’esprit humain ne travaille pas de la même façon lorsqu’un problème est annoncé et lorsqu’il tombe sur nous sans que l’on s’y attende.

Pour le premier exercice, ce sera très simple. Tout ce que tu as à faire c’est me suivre. Si je marche en avant, tu marches en avant. Si je fais un pas de côté, tu me suis comme mon ombre. Si je reviens en trottinant tu me recopies et ainsi de suite. J’exécuterai mes mouvements de façon vive pour que tu travailles tes réactions. Tu dois aller le plus vite possible, exploser au démarrage pour mieux me suivre lors du mouvement suivant.

Tu es prêt ?


[Oroken] Oui, je pense oui. Je place juste derrière vous ?

[Kohei] Oui, viens par là. Attention, c’est parti !

Le chunnin commença à trottiner vers l’avant sur trois mètres avant de faire un pas chassé sur la gauche. Oroken qui le suivait se disait qu’ils avaient vraiment l’air de deux couillons au milieu d’une forêt. Il doutait fortement de l’efficacité de cet entraînement mais se donnait quand même à fond. Dans un sens, c’était un chuunin entraîné qui dispensait un enseignement, il n’y avait que du bon à prendre.

Les premières minutes étaient assez simples. Il s’agissait de tester les réflexes du jeune garçon qui n’avait pas trop de mal à suivre. Kohei avançait, reculait, se décalait, sautait une fois, courait, s’arrêtait et revenait au point précédent. Peu à peu, il augmentait le rythme jusqu’à ce que les cuisses de l’étudiant soient brûlantes. Il lui octroya une petite pause lorsqu’il sentit qu’elle devenait indispensable. L’étudiant s’assit et se massa un peu les jambes.


[Kohei] Ah ! Ca brûle hein ? Tu as tenu un peu plus longtemps que mes espérances. C’est bien, ça veut dire que tu as un physique qui peut tenir la route. Cependant, je sais pourquoi tu t’es fatigué aussi vite. Cet entraînement n’est pas détaché de ce que tu as déjà appris. Je m’explique.

Lorsque tu as commencé le taijutsu en classe. Tu as certainement dû voir des camarades qui s’essoufflaient très vite. Je me trompe ?


[Oroken] C’est vrai… C’était parce qu’ils avaient une respiration trop haute.

[Kohei] Exact ! Ici c’est le même principe. Sers toi plus de ton ventre pour respirer. Expire lorsque tu entames un changement de direction. Dans la majeure partie des cas, sers toi de ton bassin et de tes hanches. Ils délivrent un surplus de puissance très utile. C’est comme si tu faisais des kihon au final. Maintenant lève toi on reprend.

C’était un peu flou dans l’esprit du garçon mais il se rendrait vite compte que ce n’était qu’un coup à prendre. Sur l’invitation de Kohei, il se releva et se remis en position. Il souffla un coup avant de faire signe à son sensei de recomencer.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 26 Avr - 15:18

[Suite directe]

L’étudiant se plaça derrière son sensei et lui fit signe afin que ce dernier comprenne qu’il était prêt. Le chuunin commença à trottiner puis changea brusquement de direction en pas chassé. Il recula ensuite avec une multitude de petits pas avant de repartir vers l’avant en courant. Après quelques mètres il s’arrêta net. Derrière lui, le jeune apprenti avait suivi tant bien que mal. Dans l’ensemble c’était plutôt moyen même.

[Oroken] Vous avez augmenté le rythme…

[Kohei] Et tu as eu du mal à suivre. Sache qu’en combat, l’adversaire ne préviendra pas lorsqu’il deviendra vraiment sérieux. Tu dois être prêt à tout. Ne m’en veux pas si je suis un peu dur, c’est pour toi.

[Oroken] Je vois… Dans ce cas on reprend.

*Vraiment sympathique ce petit.*

Les deux personnes se remirent en position. Kohei fonça droit devant lui avant de tourner vers un arbre et de revenir en arrière. Il changeait sans cesse de direction en cassant le rythme à chaque fois. Il s’efforçait aussi, de temps à autres, de tomber dans quelque chose d’assez cyclique pour tenter de surprendre Oroken. Cependant, le jeune homme avait mobilisé sa concentration sur son travail et ne se laissait pas vraiment faire. Tellement pris dans l’exercice, il ne se rendait pas compte qu’il progressait beaucoup. Il n’avait qu’une chose en tête, réussir. Alors que lui et son sensei étaient encore en mouvement, l’adulte cria :

[Kohei] Attention ! Maintenant je vais me retourner de temps en temps pour te porter un coup. Applique ce que tu viens d’apprendre. Les changements de directions courts et rapides. Désaxe ton pied le plus en avant d’abord et recule le reste du corps ensuite. Tu es prêt ?

[Oroken] Oui.

Afin de lui faire comprendre rapidement la difficulté de l’exercice, Kohei se retourna presque immédiatement et envoya un coup de poing directement dans le ventre de l’étudiant qui fut pris de court. Ils s’immobilisèrent, l’adulte étant debout, Oroken se pliant sous le choc.

[Kohei] Je n’irai pas de main morte. Tout simplement parce que ce sera tellement douloureux que tu ne voudras pas en prendre d’autres. Maintenant regarde moi. Je désaxe ma jambe avant et j’emmène le reste du corps. Tu dois pouvoir esquiver de façon optimale des deux côtés. Je vais y aller plus tranquillement au début pour que tu prennes l’habitude, mais je n’accorderai pas plus de trois minutes pour cette phase. Règle ta montre.

Oroken se releva difficilement et agrippa sa montre. Il la plaça sur le compte à rebours la régla un instant et se dressa complètement. Il regarda son sensei se mettre en place et lui fit signe de recommencer. Une seconde après, un léger son électronique se fit entendre et l’exercice reprit. Il ne fallait pas être un expert pour constater que l’intensité était bien moindre. Oroken pris quand même quelques coups car il avait du mal à exécuter ses esquives. La pratique arrangea relativement assez rapidement cela. Il se sentait à peine plus à l’aise lorsque la montre sonna de nouveau.

Aussitôt une violente frappe le percuta à la joue. Il s’écroula et resta un peu au sol avant de se relever. Seul le regard que son sensei avait posé sur lui à ce moment suffit à le motiver de nouveau. Il serra les dents et se mis une fois de plus en position. L’entraînement était très dur mais il fallait passer par là. Oroken devait faire attention aux directions qu’empruntait Kohei ainsi qu’aux moments où il allait se retourner pour frapper. Venaient ensuite l’analyse de la hauteur du coup ainsi que le membre utilisé afin d’optimiser le positionnement du corps.

La plupart du temps, les poings du chuunin passaient vraiment tout près du visage lorsqu’ils étaient utilisés dans des frappes hautes. Pour ce qui était des coups au buste, tout ce qu’il pouvait faire au début c’était d’éviter de se faire toucher au foie, au plexus ou à la rate. Il savait que des coups dans les environs le calmeraient instantanément et pour le reste de la journée. Face à tant d’efforts d’analyse et de comportement, Kohei se résolut à s’arrêter un instant. Oroken fit de même. Il maîtrisait bien mieux son souffle, mais les efforts fournis l’avaient époumoné.


[Kohei] Tu as cinq minutes de repos. Pas plus sinon tu te refroidirais. Comme appréciation pour cette série je ne dirais qu’une chose, félicitations du jury - rire - . Tu te débrouilles très très bien. Tu progresses vite et tu fais l’effort d’analyser ce qu’il se passe, ainsi tu ne recommences pas les mêmes erreurs. Même si tu ne t’en rends pas compte maintenant, tu utilises mieux ton corps ainsi que ton souffle. Pour ce qui est de l’esquive, tu as saisi le mouvement. Tu as aussi compris que tu peux éviter d’encaisser dans des endroits trop handicapant quitte à prendre un coup. Je n’ai vraiment rien à redire.

Oroken s’était assis et respirait abondamment en écoutant le jugement du chuunin. Il ne réagit pas, il ne parla pas sinon il en irait de sa récupération. Il se doutait que la suite serait plus éprouvante donc il lui fallait se concentrer dès ce moment. Les cinq minutes passèrent plus vite que prévu et il fallait déjà se remettre debout. Sans se plaindre, Oroken se plaça derrière Kohei et ils commencèrent le même manège que précédemment. Cette fois-ci, l’étudiant améliora encore ses performances et ce avec plus de facilité que ce qu’il pouvait croire. Il se rendit compte que le repos était aussi quelque chose d’essentiel qui complétait l’entraînement.

[Kohei] Tu t’éparpilles !

Le coup qui venait droit sur lui était sifflant. Malgré qu’il ne s’y attende pas, Oroken l’évita de justesse. Son oreille avait été chauffée par le léger frottement du poing. Les deux personnes s’arrêtèrent et le chuunin reprit la parole.

[Kohei] C’est bon, on arrête là, c’est l’heure de manger.

[Oroken] Déjà ?

[Kohei] Oui, tu viens de réussir le test de validation pour cet exercice. J’attendais que tu relâches un peu ta concentration pour voir ton niveau de réactivité pure. Ca suffira pour l’instant. Restaurons nous et nous reprendrons juste après manger.

Le chuunin se tourna et marcha vers l’arbre où il avait déposé ses affaires précédemment. Il sortit les deux bentô déjà dévoilés dans la matinée et en tendit un à Oroken. Celui-ci ne se fit pas prier. Il le saisit à demain et leva le couvercle. A l’intérieur se cachait un repas léger et équilibré. Oroken fut surpris par si peu de nourriture, il leva les yeux vers Kohei.

[Kohei] Ne t’en fais pas, ça cale bien. C’est parfait pour un entraînement. Tu ne seras ni trop lourd, ni affamé. En plus ça a le mérite de pas être dégueu - clin d’œil - .Crois moi, je m’en sers depuis que je suis tout jeune.

Les deux personnes s’assirent à l’ombre et entamèrent leur déjeuner avec férocité.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 26 Avr - 20:42

[Suite directe et fin]
[Je demande la validation de la technique Insaisissable tel le vent à la fin de ce post. Merci d'avance]

L’atmosphère avait totalement changé. En dehors de l’entraînement, Oroken avait tout le temps de remarquer qu’il faisait une fois de plus beau. Le soleil rayonnait sur le village et ses alentours encore humides de la veille. Le vent venait de se lever. Un léger vent plutôt agréable qui complétait bien tous les autres paramètres. Le jeune garçon regardait le ciel, se perdant dans le grand espace bleu qui le rendait si calme lorsqu’il s’y évadait. Kohei regardait du coin de l’œil en faisant mine de se concentrer sur la fin de son repas. Puis il prit la parole.

[Kohei] A quoi penses-tu ?

[Oroken] … Pas grand-chose à vrai dire. Je me noyais simplement.

[Kohei] C’est bien beau ce que tu viens de dire… Tu n’as peut-être pas perdu tout le côté rêveur des enfants…

[Oroken] Comment ça ?

[Kohei] Ah ah ah ! La jeunesse me fait de la poésie sans même s’en rendre compte ! C’est bien de garder un côté comme ça. Ne le délaisse surtout pas.

[Oroken] Je ne fais pas exprès…

[Kohei] Encore mieux ! Allez, termine ton repas et on recommence il ne te reste plus beaucoup. En attendant je vais préparer ce qu’il faut pour le prochain exercice.

Le chuunin se leva et s’en alla cherche un morceau de bois pendant que l’étudiant finissait son repas, histoire d’être assurément calé pour l’entraînement. Il regardait Kohei, avec sa branche, qui dessinait quelque chose sur le sol. Une fois le bentô terminé, il se leva à son tour, s’étira brièvement et rejoignit son sensei en sautillant pour réchauffer les muscles qui s’étaient reposés.

[Kohei] Bien, il ne t’aura pas fallu longtemps pour entrer de nouveau dans l’entraînement. Tu vois ce cercle que j’ai tracé au sol ? Il fait approximativement un mètre de diamètre. Tu vas te placer dedans. Moi, je vais me mettre en dehors à une distance minimum de cinq mètres. L’exercice que l’on va faire complète celui que je t’ai fait faire précédemment.

Ici, j’ai un sac de petites pierres. Je vais te les lancer une à une et tu devras esquiver ou éviter qu’elle ne touche tes points vitaux, ce sans sortir du cercle. Je ne vais pas y aller trop fort, je ne suis pas là pour te ruiner non plus. Mais je ferai ce qu’il faut pour que ça te fasse mal. Maintenant mets toi en place, on commence. Ah oui juste avant… Sache que je vais bouger donc les pierres n’arriveront pas toujours du même endroit.


Le chuunin s’écarta jusqu’à se trouver à peu près à cinq mètres du cercle. Il empoigna un premier projectile et donna le départ de l’exercice. Aussitôt fait, il jeta une première pierre. Oroken l’esquiva de justesse. Kohei se déplaça ensuite sur sa droite et lança une seconde. L’étudiant dans le cercle s’empressa de l’éviter aussi. La troisième visait directement le cœur. La posture d’Oroken à ce moment là l’empêchait de totalement esquiver, il se tourna légèrement et la prit dans le bras. Il se rendit rapidement compte que son sensei n’y allait pas de main morte.

Le temps passait relativement lentement. Les efforts fournis étaient plus que conséquents et l’étudiant, déjà fatigué par la matinée sentait son corps lourd. Mais ce n’était pas une raison pour baisser en régime. De toutes façons Kohei ne l’aurait pas permis. Les esquives devenaient de moins en moins évidentes, les chocs de plus en plus éprouvants. Le rythme ne cessait d’augmenter et le chuunin était toujours aussi exigent. Il décida de faire une légère pause pour que le garçon puisse récupérer un peu.


[Kohei] Nous allons bientôt nous arrêter. Ton corps ressent le poids de l’entraînement, c’est normal. Je ne suis pas sûr que tu aies déjà fait des sessions aussi intenses.

[Oroken] Non c’est vrai. J’ai sûrement déjà connu cet état de fatigue, le jour où je me suis entraîné au kinobori.

[Kohei] Ah ah ! Ce bon vieux kinobori… Il en éclate pas mal des nouveaux. Allez encore trois minutes et on reprend pour une dernière série.

Oroken soupira, et s’assit dans le cercle. Il respira à grandes bouffées pendant ce petit laps de temps octroyé par Kohei avant de se remettre sur ses deux jambes, prêt à affronter la roche. Kohei se mit aussi en position, prêt à canarder son élève. Ils se firent signe mutuellement et entamèrent une nouvelle session. Cette dernière fut encore plus éprouvante que les précédentes. Oroken se donnait à fond, comme souvent. Il tenait de moins en moins la fatigue. Il arrivait toujours moins à esquiver, si bien qu’il encaissa un coup directement au foie. Il se plia sous le choc et prit une pierre directement sur la tête.

Kohei s’immobilisa et regarda l’étudiant recourbé sur lui-même. Il attendit qu’Oroken se relève avant de lui proposer de continuer ou d’arrêter. Ce dernier se redressa difficilement et fit signe de continuer, il fallait poursuivre encore un peu, pour terminer l’entraînement. Une nouvelle session commença, la plus dure de toute la journée. Il termina sur les rotules.


[Kohei] Et bien jeune homme… Je vois qu’on est fatigué.

[Oroken] Harassé même…

[Kohei] Allez viens par là.

Kohei attrapa le bras de son étudiant, le passa autour de ses épaules et ils allèrent ensemble jusqu’à l’arbre où étaient posées les affaires du chuunin. Ce dernier assit son élève contre le tronc et le laissa se reposer. Il regarda l’heure et se tourna vers le village.

[Kohei] Tu as bien travaillé aujourd’hui. Prends le temps de te reposer. Je n’ai pas plus à t’apprendre pour l’esquive, il faudra t’entraîner toi-même, ou avec l’aide d’un camarade. Il y en a tellement tu ne risques pas de les manquer. Tu es mon élève, je l’ai dit et ne l’oublie pas. Ca fait aussi partie du ninja de savoir amorcer des relations avec les autres. C’est particulièrement utile lorsque tu es envoyé sur des missions d’espionnage de longue durée, ou pour la récolte d’informations.

Maintenant je te laisse. Nous reprendrons l’entraînement un autre jour. Je suppose que tu sauras rentrer par toi-même.


[Oroken] Oui oui, je ne suis plus un gamin…

Kohei se retourna et sourit à Oroken. C’était un sourire qui était amical mais qui cachait autre chose. Comme s’il voulait dire que le garçon se trompait en disant ces mots. Ce dernier plissa les yeux, ne sachant vraiment si c’était ce qu’il fallait comprendre puis les ferma.

[Oroken] Bonne après midi sensei…

Kohei ne répondit pas, il fit un bref salut et partit vers le centre ville. Oroken resta là un petit moment, les yeux clos. Il sentit le vent, le parfum de l’herbe humide et la chaleur qui emplissait son corps. Celle de l’entraînement et celle de l’apaisement que lui procurait ce bref instant dans la nature. Il souleva ses paupières et regarda à nouveau le ciel.

*Akane… Si tu pouvais comprendre ce que ça veut dire pour moi, même si je m’expose au danger. Un jour peut-être.*


Dernière édition par le Ven 27 Avr - 13:56, édité 1 fois
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 26 Avr - 23:06

Oroken : +24 XP RP/Technique.

Insaisissable Tel le Vent Acquis.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû - 15:39

[Bon alors j'ai préparé cet entraînement comme j'ai pu, c'est la suite de la maison et c'est pour acquérir la Bourrasque de Konoha. Il est dans son intégralité, j'espère que ça suffira.

Enjoy]

Les deux shinobi ne tardèrent pas à arriver jusqu’à la forêt intérieure au village. A vrai dire, Kohei n’avait pas vraiment tardé et avait déjà entamé l’entraînement d’Oroken en l’obligeant à le suivre à grande vitesse. Le jeune garçon n’atteignit l’objectif que difficilement, assez fatigué de sa journée et surtout tu paquetage qu’il avait sur le dos. A ce moment on aurait dit un légionnaire en train de crapahuter derrière son chef de peloton, ou un militaire en entraînement forcé ou bizutage… Ceci dit, Oroken était un militaire. Il était payé pour s’entraîner car il l’était pour être ninja.

Franchissant les derniers obstacles en étouffant à chaque instant des plaintes qui voulaient sortir du plus profond de son être, il s’immobilisa devant le Chuunin dont il était la charge. Ce dernier était de face, totalement décontracté, l’attendait patiemment en tapant presque du pied sur le sol. Le jeune shinobi était tout essoufflé et regardait son instructeur avec un regard noir très perceptible malgré la pénombre régnante de la forêt.


[Kohei] Ah ah ! C’est lourd un barda pareil hein ? T’es pas trop fatigué au moins ? Non ? Tant mieux, parce que ça ne fait que commencer.

Oroken souffla presque comme un taureau. Les nasaux prêts à exploser, il se redressa presque fièrement. Il regarda son homologue bien plus âgé avec une expression quasi hautaine, comme s’il le défiait. Il passa lentement son bras gauche sous la sangle de son sac pour bientôt le faire basculer du côté opposé. Il attrapa l’objet par une poignée de tissu située sur le dessus et le jeta de côté. Il n’avait pas envie de rigoler. Il était pleinement entré dans l’entraînement et n’en sortirai pas tant qu’il n’aurait pas été jugé apte à le faire.

[Kohei] Et bien… On prend un peu de graine à ce que je vois. Tes progrès te montent à la tête jeune garçon. Surtout qu’ils ne sont pas faramineux. Il y a bien plus fort que toi partout dans le monde et surtout pour un plus jeune âge que le tien.

Tu deviens hautain en t’ouvrant au monde, c’en est presque déplorable. En plus, tu ne maîtrises même pas ton esprit… Non mais regardez ça. Ca fait deux trois sauts de fourmis dans la cours des enfants et ça se prend pour de la graine de champion.

Je vais t’éviter de quitter le droit chemin. Je ne pensais pas avoir à le faire aussi tôt. C’est décevant de voir que ta maturité avancée pour ton âge ne te préserve pas plus longtemps de cette erreur, voire ne te préserve pas tout court…


[Oroken] J’ai pas l’intention de devenir un sale vaniteux… Si j’ai une expression hautaine c’est seulement parce que les autres interprètent une tentative d’imposition comme tel. Malheureusement… je sais que la fierté est un défaut chez moi. Après tout, c’est en partie elle qui m’a mis sur la voie des shinobis non ? La fierté d’avoir un nom qui n’est pas trop entaché.

Kohei jaugea les paroles du jeune garçon. Il frappait fort, une fois de plus. Son mental certain ne le quittait toujours pas et il semblait conscient des choses qu’il faisait. Alors, s’agissait-il uniquement d’un jeu pour voir si l’on mordait à l’appât ? Juste une expérience qui prouvait ou non que les gens étaient influençables uniquement avec des apparences ? Ca semblait fonctionner avec le Chuunin qui avait peut-être tiré une conclusion hâtive. Depuis quand le jeune Konomura jouait-il à cela ?

[Kohei] Tu marques un point. De fait, je t’épargne. Ton entraînement ne commencera pas directement par un « affrontement » de bas étages contre moi. Tu vas commencer par cesser d’user d’habileté dans tes artifices et te concentrer sur la matière même. Attrape ça demi-portion.

Kohei se retourna et se dirigea vers un arbre pendant qu’il parlait. Il sortit de son abri temporaire un sac à la main. Il le jeta par terre et l’ouvrit. Un tintement métallique se fit entendre et quelques secondes après, Oroken se retrouvait avec d’étranges ceintures aux mains et aux chevilles. Kohei alluma de grandes flammes avec ses membres et son chakra. Il en profita pour mettre feu à quelques bois disposés aux quatre coins de ce qui semblait un bosquet surplombé d’imposants arbres et présentant un espace libre en son sein.

[Kohei] Exercice numéro un : équipé de ces poids tu vas devoir éviter que je te touche en premier. Simple, je me mets à portée de frappe et j’envoie la sauce quand bon me semble et de la façon dont je le souhaite. Toi, tu dois déclancher une contre attaque immédiate, que tu prennes ou non un coup. Le but étant de me toucher avant même que je n’aie eu le temps de TE toucher.

Tu verras, c’est très très évident les quelques premiers coups. Mais avec des poids conséquents par rapport à ta masse corporelle, comme ceux que je viens de te donner, tu auras vite les membres lourds et lents. Tu vas savoir ce que c’est la totale impuissance.


Sans attendre que le jeune garçon ne pose une question, Kohei s’avança vers son élève et se mit à distance comme il l’avait énoncé. L’exercice commençait déjà d’ailleurs la première attaque qu’il porta toucha Oroken en plein visage, provoquant instantanément un saignement de son arcade sourcilière.

[Kohei] Tu es en vacances ? Je croyais que tu pouvais jouer au ninja…

Sachant qu’il piquait son confrère à vif, il envoya une deuxième frappe. Elle atteint elle aussi son but. Oroken n’avait pu qu’envoyer une brève contre-attaque qui n’avait pas même effleuré les habits de son instructeur. Il ne fallait pas avoir fait de longues études pour comprendre que les poids étaient un grand handicap et qu’ils empêchaient presque quoi que ce soit. Le garçon le savait, il savait aussi que le Chuunin n’attendait pas de lui qu’il réussisse. Il fallait simplement pouvoir augmenter sa force et sa vitesse en n’ayant recours qu’à des moyens classiques pour le commun des mortels. Il savait aussi que les prochaines minutes s’annonçaient longue car garnies de coups et de blessures dont il ne pourrait en aucun cas empêcher la venue.

Clairvoyance ou évidence… Plutôt évidence qu’autre chose. Oroken en prenait plein la tête. Il n’arrivait pas à la cheville de Kohei et encore moins avec des masses partout sur les membres. Il n’avait pas fallu bien long pour qu’il sente ses bras et ses jambes réellement lourds. Il avait mal au visage et aux côtes. Le buste le lançait en tous sens et il retenait toujours ses envies de s’attraper les endroits où il se faisait rosser sans indulgence ni arrêt. Il ne se démontait pas pour autant, sachant qu’il fallait puiser dans le mental pour trouver la force et surtout pour prouver qu’il ne s’agissait pas d’un vaurien qui baissait les bras à la première difficulté. Comme s’il ne l’avait pas déjà fait par le passé et qu’il présentait une faim insatiable de mérite et de vigueur… et quelque part de blessures. Il avait déjà une brûlure le pauvre, il se retrouvait avec du sang à la bouche, une arcade ouverte, un nez entamé, une pommette meurtrie, une gencive torturée et un œil quelque peu enflé.

Ca ne semblait pas perturber Kohei, qui continuait encore et toujours de tirer le jeune ninja vers le haut en demandant toujours plus d’effort, de vitesse et de force. Tellement d’énergie que les muscles qui travaillaient avaient fait appel à tout le débit de sang possible, laissant apparaître partout sur les bras dénudés, suite à une trop grande montée en température, du jeune garçon. Les poids étaient toujours là et semblaient grossir à chaque instant, entraînant toujours une légère baisse de performances bien que, quelque part, l’endurance s’en retrouverait grandie sans nul doute.

Kohei traîna encore sur quelque série, poussant les muscles d’Oroken à bout, éprouvant son corps à son presque maximum et entraînant de fait un état de fatigue plus qu’avancée. Le jeune garçon en tomba à genou. Il transpirait tout ce qu’il pouvait, continuant de se donner ne serait-ce que pour se mettre debout. Il releva la tête vers son instructeur qui le fixait avec un regard sévère. Il tourna ensuite les yeux vers les quelques feux de camps soigneusement allumés via une technique ninja. Il cru percevoir un grondement sourd au loin, sans arriver à savoir de quoi il s’agissait. Un brin de vent vint lui rafraîchir le dos, traversant son t-shirt détrempé par la sueur. Il leva les yeux au ciel, le ciel qui réunit tout le monde, pour voir les branches s’agiter et surtout les prémisses d’un orage arriver. Super… Un entraînement imprévu et éprouvant accompagné d’un orage.


[Kohei] C’est le bon soir… Si la pluie vient vite, l’eau te montrera ce qu’elle peut faire en devenant boue et en collant à ton équipement. Tu n’auras même plus besoin de ses poids, bien qu’ils s’avèrent assurément plus pesants.

Lève toi Oroken… On reprend. Seulement, tu vas apprendre à te servir de ton chakra pour augmenter encore plus ta vitesse. Tu disposes déjà des bases il faut approfondir le travail. Je te laisse libre de trouver la solution, tu as ton propre fonctionnement. Ton seul objectif est de me toucher trois fois de suite. Un effleurement suffira.


Kohei tendit la main à son protégé, enfin celui qu’il considérait comme son protégé. Cependant ce dernier la regarda avec mépris, comme s’il s’agissait de quelque chose qui le rendrait indigne. Indigne d’être là, à cet endroit à profiter de cet enseignement, de ce statut d’apprenti d’un autre ninja. Il posa un pied au sol, restant à genou avec l’autre, et s’appuya sur sa jambe pour se relever et se mettre droit face à Kohei.

[Kohei] Tu es fier…

*Rien à foutre que tu me le dises… Je sais propulser mes membres avec du chakra. Je sais concentrer l’énergie dans mes muscles. Je sais comment rendre mes membres plus rapides mais ça ne suffit pas encore. Il m’a épuisé physiquement pour que je m’en remette totalement à mon chakra…

Chakra… Chakra… mélange de l’énergie physique et spirituelle… J’ai vidé mon phhysique… ou presque. Il a donc l’intention de débloquer consciemment une partie de mon mental. Il va falloir que j’aille chercher ça au plus pro…*


Le jeune garçon n’avait pas fini de penser qu’il prenait déjà un nouveau coup. Il regarda son instructeur un peu surpris, se demandant pourquoi il avait fait ça.

[Kohei] Tu réfléchis trop, laisse les choses venir d’elles mêmes.

[Oroken] Hors de question… Comprendre le fond des choses permet d’aller plus loin. Je ne m’arrêterais pas à l’instinct. On a dit que les spécialistes du Taijutsu étaient des gens démunis de réflexion et d’intelligence, qui s’entraînaient jusqu’à ce que ce qu’ils doivent apprendre devienne un réflexe… Je ne suis pas une bête de combat qui ne réfléchit pas. Alors laisser moi aller au bout…

*De toutes façons, le temps de te servir mon baratin, j’ai fini de penser alors accouche ton exercice maintenant.*

Kohei regarda son élève avec une pointe de vexation sur le visage. C’était rabaissant d’entendre ce genre de paroles. Dire que les spécialistes du corps à corps ne valaient pas des bêtes de foire, ou quelque chose qui s’en rapprochait était inadmissible pour le Chuunin. Il aurait voulu approfondir les choses mais ce n’était pas le moment. Il aurait tout le temps qu’il voudrait plus tard. Il se remit à porté de frappe et enchaîna de nouveau sur quelques séries.

Oroken se débattait en face, à la recherche des meilleures méthodes pour se rendre performant. Depuis le débit de chakra continu envoyé aux membres jusqu’à sa densification dans les tissus, il exploitait tous les paramètres en sa possession pour obtenir des résultats. A chaque nouveau changement, il enregistrait bien profondément dans son esprit ce qu’il tirait comme conclusion. L’exercice devenait pour lui une science pointue qui ne souffrait aucun hasard, aucune erreur, presque comme s’il s’agissait de mathématiques. Des mathématiques sans arrêt pratiqués, jusqu’à ce que les résultats se montrent, jusqu’à ce que son coup effleure une première fois la tunique du Chuunin.

Le jeune garçon poussa le vice encore un peu plus loin, s’amusant à mêler son chakra à son sang. Il arriva rapidement à de meilleurs résultats. Les apports en nutriments étaient complétés par le flux d’énergie qui jouait un rôle de catalyseur, entraînant des réactions plus rapides et plus puissantes, faisant presque oublier les poids. Cependant, il ne tint pas longtemps à ce rythme et s’effondra de nouveau.


[Kohei] C’est pas mal… Tu saisis le fonctionnement de ton corps. Que ce soit consciemment ou inconsciemment, tu progresses. Faisons une petite pause pour l’instant.

Oroken regardait Kohei du bas de la terre. Le Chuunin se tenait bien droit en face de lui, une carrure imposante et stable qu’il semblait impossible de bouger ou de fatiguer. Un nouveau grondement sourd résonna. Kohei leva les yeux au ciel, appelant la pluie. Il faisait chaud malgré la nuit et la brise légère. Il fallait espérer que les pleurs du firmament adouciraient tout ça.

Le jeune ninja prit volontiers la pause qui lui était offerte. Il resta là, à genou sur le sol, à réfléchir au pourquoi d’une décision aussi hâtive. Il était vrai qu’il devait se reposer et qu’au final il s’était un peu entraîné et avait fait des efforts trop importants. Mais de là à lui en faire faire plus, ça manquait de logique quelque part. Il fit ménage de tout ce qui lui trottait dans la tête car visiblement, il tenait le coup. Il n’allait pas s’en plaindre puisqu’il n’abandonnait pas dans la course au pouvoir. Il fallait qu’il maintienne un bon rythme, histoire de s’assurer l’une des meilleures place, voire pourquoi pas la meilleure.


Dernière édition par le Ven 24 Aoû - 13:18, édité 1 fois
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû - 15:41

[Suite directe (découpage pour cause de message trop long)]

[Kohei] Bien, ça suffit. On reprend. Cette fois écoute bien. On va se battre. Tu vas devoir mettre en pratique l’expérience du combat que tu as acquise et y rajouter l’exercice que nous venons de faire. C'est-à-dire que tu ne me frapperas qu’en contre en essayant de me démonter à chaque fois. Ce jusqu’à ce que je ne puisse plus te toucher avant de me faire frapper et, mieux, jusqu’à ce que ton coup m’empêche totalement de t’atteindre. Maintenant relève toi.

Oroken avait écouté avec attention. Il ne se sentait plus capable de grand-chose et Kohei devait le savoir. Il se leva quand même, à bout de force, tenant debout tout en étant agité de tremblements à cause de l’effort. Le garçon souffla un coup. Sa respiration fut couverte par un nouveau grondement dans le ciel. Il leva les yeux et sentit une goutte, puis une deuxième et une troisième. La pluie vint rapidement rejoindre les quelques pionnières, abattant un doux rideau discontinu sur toute la forêt. Le jeune shinobi revint ensuite sur son sensei, prêt à en découdre. Ils se regardèrent dans les yeux pendant quelques secondes…

Kohei comprit que c’était le signal. Il fonça sur son adversaire de la soirée. Il porta quelques coups sans pouvoir observer de réaction chez Oroken. Il continua malgré tout. Il savait que c’était dur pour le jeune garçon qui se débattait tout de même pour faire un résultat, bien que cette soirée là, ce n’était pas le résultat le plus important. Le Chuunin attendait quelque chose de bien précis de la part de son apprenti et ce n’était pas la maîtrise de ce qu’il enseignait qui était le véritable objectif. Le jeune Konomura s’en était aperçu durant un moment de lucidité qui l’avait bien vite quitté sous le joug de la difficulté. Il avait totalement perdu son raisonnement, forcé de s’arrêter à la performance par son instructeur.

D’ailleurs, cette performance en question était médiocre. Il n’avait pas réussi à s’approcher de la tunique du gradé, peut-être une fois, mais pas plus. Il ne démordait pas pour autant et se poussait encore et toujours, au plus grand plaisir de Youichi et sûrement au plus grand déplaisir d’Akane, si elle avait été présente. Le combat était inégal encore une fois, Kohei se limitait quand même, il n’était pas là pour démonter les jeunes espoirs de l’armée du village. Il enseignait point barre. La leçon du soir était la plus dure à inculquer, il avait de la chance de tomber sur un esprit entêté, vif et ambitieux, si bien qu’il dût lui-même tempérer le jeune homme.


[Kohei] Assez. Tu as beaucoup donné, on se repose maintenant. Les arbres là bas offre un couvert convenable face à la pluie, allons nous coucher dessous.

[Oroken] Et l’orage ?

[Kohei] Ne t’inquiète pas, ils sont assez grands pour jouer le rôle de paratonnerre. Retire tes poids et range les dans tes affaires, je te les donne. Allons.

Oroken ne se fit pas prier. Il fut soulagé lorsqu’il enleva ces enclumes qui l’empêchaient de se mouvoir à sa guise, sans compter la fatigue physique qui l’handicapait au plus haut point. Il prit son sac, resté à l’abri, et suivit le Chuunin jusqu’à l’endroit indiqué. Ils sortirent leurs sacs de couchage et s’installèrent. Oroken ferma les yeux et se sentit immédiatement partir. Bercé par l’odeur naissante de la forêt fraîche et humide - parce que la pluie avait refroidi l’air – et le doux tambourinement des gouttes sur les végétaux, il s’enfonça dans un sommeil si profond qu’il fut démuni de tout rêve.

Le lendemain matin, lorsqu’Oroken ouvrit les yeux, la première chose qu’il vit était un petit morceau de terre découvert de tout buisson qui arborait quelques petits feux de camps que la pluie avait éteints. Le garçon tourna un peu la tête, se demandant où il était. Il reconnut là un tarin perché sur une branche basse. Le petit oiseau jaune s’envola lorsqu’il entendit un craquement derrière, son que le shinobi perçut aussi.

Moins d’une seconde après, Kohei faisait son entrée, des fruits pleins les bras et une mine joyeuse. Il était difficile de savoir ce qui le rendait comme ça et à vrai dire, Oroken n’en avait rien à faire de la raison. Le Chuunin demanda à son élève de bien vouloir sortir la nappe qui se trouvait dans le sac juste à côté de lui, avant d’y déposer leur repas du matin. Le garçon regarda les fruits et avec une mine impassible entama la conversation.


[Oroken] Vous avez un don pour la cueillette ?

[Kohei] Hein ? Ah ! Ha ha non ! En fait je suis retourné au village pendant que tu dormais. J’étais parti vérifier la réputation d’un vendeur de fruits du quartier ouest. Mais comme il n’avait plus de sachets… bah j’ai tout pris à la main.

[Oroken] C’est une blague ?

[Kohei] J’aurais bien voulu… Mais c’est cocasse en tout cas. Bref, mangeons et reprenons, il est déjà neuf heures.

La conversation semblait se terminer là. Oroken s’empressa de fourrer un fruit dans sa bouche, un fruit vraiment délicieux avec beaucoup de saveur. Après avoir croqué une fois, il l’éloigna et le regarda comme s’il partait à la recherche d’un secret qui le rendait aussi bon. Il fixa le fruit une seconde avant de le remettre dans sa bouche. Le jeune garçon dégusta deux trois sortes différentes et quand il se sentit rassasié il se leva et attrapa sa gourde afin de se verser de l’eau sur le visage. Question de psychologie, s’il ne faisait pas ça, il n’aurait pas la force d’entrer dans une nouvelle journée.

[Kohei] Tu vas commencer l’entraînement tout de suite. Pour l’instant tout ce que tu as à faire c’est me suivre. On va aller courir en forêt, ce sera pas mal pour un échauffement.

Le Chuunin n’avait pas envie de perdre de temps. Il se mit en route alors qu’Oroken n’avait pas encore. L’esprit n’était pas vraiment au travail, le jeune garçon s’en rendit compte dès qu’il se mit en mouvement. Pendant qu’il courrait derrière Kohei, il regardait un peu la forêt, profitant des odeurs et des sons, oubliant parfois de ne pas se faire distancer de trop. Ce matin n’était pas le bon matin, il le sentait.

[Kohei] Tu t’ennuies ? D’accord, suis moi !

Selon le Chuunin, il suffisait de trouver un intérêt dans l’entraînement. Jusque là, Oroken n’en avait pas eu besoin, mais comme son objectif constituait un parcours qui s’étalait sur plusieurs années, il se pouvait qu’il en perde le bout de temps à autres. Il aurait été regrettable que ce soit la vie qui lui rappelle ce pour quoi il était devenu un ninja, ou plutôt la mort.

Sur ces quelques mots, Kohei accéléra le pas, transformant un simple jogging en une course poursuite digne du niveau des ninja qui commencent à être gradés. Voyant Oroken cessa son observation. Il tourna la tête vers Kohei se sentant pris pour un gamin. Bon il était jeune mais sur ce coup, on aurait dit qu’il s’agissait d’un enfant de huit ans. Il sourit avec un air confiant et se lança à la poursuite de son instructeur. Les premiers instants étaient relativement simples. Il se retint pourtant de lancer quoi que ce soit à l’égard du gradé car il savait qu’il ne s’arrêterait pas là.


*Son esprit de compétition ne le lâchera jamais.*

En effet, moins d’une seconde après, le rythme augmentait encore. Oroken suivait avec moins d’aisance mais n’était pas totalement perdu. Il trouvait cette mise en jambes plutôt sympathique car elle le forçait à passer d’un stade de décontraction totale à une grande activité. Non pas que sauter d’arbre en arbre ou courir entre les buissons soit difficile, il fallait penser à analyser son chemin pour ne pas perdre quelqu’un de vue. Savoir anticiper des mouvements tout en ne mobilisant pas toute son attention sur la cible mais aussi sur l’environnement. D’ailleurs, à ce jeu là, Oroken allait se montrer meilleurs sur ce coup.

Kohei se retourna avec vivacité et fonça vers son élève qui s’immobilisa un bref instant avant de s’écarter de la route du Chuunin.


[Kohei] Le premier arrivé au camp sans perdre l’autre de vue !

Le temps qu’Oroken saisisse tout, Kohei était presque un point dans la forêt. Il s’empressa de se lancer à sa poursuite. Le jeune garçon était prêt à utiliser un maximum de ressource tant que cela restait raisonnable. Il savait qu’une entraînement l’attendait juste après, il ne fallait pas se vider immédiatement. Il fonça à travers les arbres, en effectuant le moins de détour possible. A force de persévérance dans l’effort, il rejoint Kohei à sa hauteur. Le Chuunin ne vit, que l’espace d’une demi seconde, que le corps du jeune garçon dans une position de course. Après quoi, ça ressemblait plus à une étoile filante.

Il augmenta d’un rapport, étant maintenant le chasseur. Oroken ne s’occupait plus de Kohei, la seule chose qui importait c’était de continuellement augmenter les performances pour toujours distancer l’adversaire et surtout toujours se rapprocher de l’objectif plus rapidement. De là où ils se trouvaient désormais, on pouvait voir la petite esplanade où ils s’étaient entraînés et reposés. A quelques mètres, Kohei passa devant s’assurant une victoire dans ce petit défi. Oroken eut un sourire en coin.

Sur l’avant dernière branche, il poussa de toutes ses forces avec la jambe droite, ce en injectant du chakra dans son membre. Il traversa les feuillages comme une balle. Kohei arrivait de la dernière branche, le pied en avant, prêt à se réceptionner. Une seconde avant qu’il ne touche terre, Oroken utilisait son dos et ses épaules pour basculer, se retrouvant en position classique. Il atterrit avec les deux pieds et glissa un peu sur le sol humide à cause de sa vitesse. Kohei s’immobilisa.


[Kohei] Quel style ! Je comprends que tu fasses fondre les filles.

[Oroken] Qui a dit que je fais fondre les filles ?

[Kohei] Et cet air sérieux… Oroken… Tu es un séducteur né.

Le Chuunin affichait un grand sourire taquin. Malgré qu’il ne veuille l’admettre, le jeune garçon devait sûrement être le genre de type qui plaisait à pas mal de filles. Un visage fin, légèrement brûlé et désormais marqué de cicatrices ponctuelles, de l’allure dans ses vêtement et dans son attitude, sans parler d’un visage sérieux et impassible la plupart du temps, signe symptôme d’un mystère planant autour de la personne. Pourtant il n’y avait pas de quoi faire autant de chichi, il était un garçon normal, un peu moins sociable que la normale c’était tout.

[Kohei] Trêve de plaisanteries. Remets tes poids, on reprend la première phase de l’entraînement. Tu devras me toucher avant que je ne le fasse. On est en statique.

Oroken s’exécuta. Il était enfin rentré dans l’entraînement, il ne lui restait plus qu’à effectuer ce qu’on lui demander de faire. Il revint équipé de ces boulets qui avaient l’art de le ralentir de trop. Il se mit en position face à Kohei et attendit le premier coup. Lorsqu’il frappa la première fois, il fut surprit de se sentir plus rapide que la veille. Kohei remarqua ça et sourit.

[Kohei] C’est grâce au sommeil. Ton corps récupère et se construit en fonction de ce que tu fais dans la journée.

A peine la phrase terminée, il envoya une nouvelle attaque. Oroken était à deux doigts de le toucher. Il lui fallait compenser l’allonge de son adversaire qui était plus grande que la sienne. Les séries qui suivirent furent expérimentales. Des petits pas de côtés avec des frappes simultanées, des désaxements, des rotations. Il fallait trouver des moyens efficaces de bloquer l’attaque adverse. L’exercice prit une demi heure environ. Temps durant lequel, Oroken ne réussit à toucher Kohei que trois fois, les trois dernières attaques.

Les deux personnes cessèrent toute activité. Oroken regardait ses membres sans comprendre vraiment ce qu’il lui arrivait. Kohei regardait Oroken qui semblait un peu perdu. Il sourit légèrement, sachant que le jeune garçon progressait bien à son goût.


*Il débloque tout en une fois… Ce gosse a des capacités que pas mal envieraient.*

[Kohei] On prend un peu de repos pour l’instant. On l‘a bien mérité.

Le Chuunin laissa le gamin s’asseoir et respirer un coup pendant que lui-même allait boire et manger un des derniers fruits restants. Le lieu était calme et paisible. La chaleur commençait à dominer l’humidité et l’on sentait que la matinée était déjà bien avancée. Oroken, allongé, regardait le ciel bleu découpé par les feuillages. A certains endroits, on devinait le blanc de quelques amas de nuages. La journée était claire et les quelques rayons du soleil qui perçaient traçaient de grandes traînées jaunes sur le vert des végétaux.

[Kohei] Encore en train de rêver ?

[Oroken] Je regardais les couleurs…

[Kohei] Je suis sûr que, quelque part dans ta tête, tu es un artiste.

[Oroken]

[Kohei] Ha ha ! Allons debout l’artiste ! On reprend.

Oroken se releva et se mit face à son instructeur. L’exercice suivant était le début de la conclusion il le sentait. Kohei remettait, à nouveau, au premier plan une idée de combat où Oroken ne pouvait travailler que le contre. Le garçon fit un signe affirmatif de la tête et se mit en position. Kohei n’attendit pas plus longtemps pour commencer.
Oroken

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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû - 15:41

[Suite directe = encore un souci de longueur]

Des progrès avaient été faits. Après quelques heures d’entraînement seulement, Oroken passait de totalement inefficace à capable de toucher son adversaire dans un même temps qu’une attaque. C’était pas mal, sans compter qu’il portait encore des poids. Le Chuunin ne le ménageait pas. Il n’était pas là pour ça et chacun le savait. Oroken se donnait à fond. Pour dire vrai, il n’attendait qu’une chose, c’était qu’on lui dise qu’il puisse rentrer chez lui pour se laver et qu’il aille profiter de la journée. Comment ? Il n’en avait aucune idée et n’en aurait pas jusqu’à ce qu’il sorte du bain, certainement. Il s’égara un moment en pensant à ce bon bain qui l’attendait.

[Kohei] On ne se déconcentre pas jeune homme !

Il en fit les frais immédiatement, encaissant un coup mal placé. Le jeune garçon grimaça sous la douleur mais se remit d’aplomb presque immédiatement. Il regarda Kohei dans les yeux. Sur les dix attaques qui suivirent, il toucha à chaque reprise. Il commençait à réellement prendre le coup et justement arrivait à ne plus en prendre. Il poussa son organisme jusqu’à ce que le plus gradé lui indique de retirer ses poids.

Sa première réaction fut de sourire légèrement. Il s’empressa de se débarrasser de ces boulets et les jeta tous au même endroit. Kohei lui fit signe de reprendre. La différence était flagrante. Oroken avait pris l’habitude d’utiliser son chakra pour aller plus vite et taper plus fort avec les poids car il avait eu la preuve que sans, il se fatiguait trop. Depuis qu’il était plus libre de ses mouvements, la même opération s’avérait bien plus efficace. Si bien qu’après encore quelques séries, le jeune garçon arrivait à repousser totalement certaines attaques du Chuunin. D’ailleurs, à la suite d’un violent coup de pied pris au torse, Kohei se recula un peu surpris.


[Kohei] C’est pas mal du tout. Mais sache que je ne me donne pas à fond. Considère que tu as le niveau d’un Genin sur cette technique. Ton efficacité est encore basse pour plus haut, mais ça viendra ne t’inquiète pas. Il n’y a que le temps qui puisse t’aider là.

A propos. Tu as obtenu ton grade au moins ?


Oroken baissa les yeux et les épaules. Il regarda le sol un moment.

[Oroken] Non. Le vrai examen sera pour dans quelques jours.

[Kohei] Pardon ? Et la dernière fois c’était quoi ?

[Oroken] Une mise en scène paraît-il. Histoire que je fasse connaissance avec mon unité de combat.

[Kohei] Je vois. Je me renseignerai auprès des plus gradés pour la suite. Peut-être que j’aurais des informations utiles que je pourrai te divulguer.

[Oroken] Tant que vous restez dans la légalité… je prends.

[Kohei] C’est bien toi ça. Fais attention quand même. Il y a des pourritures partout. Tu te feras bouffer si tu restes trop honnête.

Oroken releva les yeux et regarda Kohei pendant un moment. Il ne dit rien et se contenta de sentir un brin d’air qui passait par là.

[Kohei] Je te laisse. Il est déjà presque midi. J’ai un cours à donner à des marmots de six ans cet après midi.

[Oroken] Vous aimez les enfants ?

[Kohei] Non… pas ceux là. Ils sont bruyants et indisciplinés.

[Oroken] Ce sont des enfants au final.

[Kohei] Ils ne sont pas tous comme ça ! Crois moi ! Je te laisse !

Le chuunin se retourna et partit en direction du village après avoir ramassé son sac et sa nappe. Oroken prit ses poids qu’il rangea, rentra son sac de couchage sortit son instrument de musique et partit lui aussi, mais tranquillement. Il comptait un peu profiter de cette forêt avant son bain. Ah ! Le bain… C’était un grand ami du jeune garçon qui marcha en jouant jusqu’à chez lui sans se soucier de son apparence crade. Ce n’était pas la première fois, et ça ne serait sûrement pas la dernière.


Dernière édition par le Dim 16 Sep - 17:35, édité 1 fois
Syo Tainoka

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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyJeu 16 Aoû - 18:54

[Oroken - +23 XP RP / technique.
Apprentissage de la Bourasque de Konoha validée]
Oroken

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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyDim 16 Sep - 23:44

[Nouvel entraînement]
[Suite de la maison]

Takiko, Kohei et Oroken arpentaient les rues en direction du domicile de la jeune fille qui ne cessait de parler et de maintenir le plus gros de la vie du groupe. Kohei la suivait volontiers, nourrissant toujours les nouveaux propos de l’adolescente par de nouvelle question ou des expression qui déclencheraient à coup sûr de nouvelles vagues de paroles. A côté de ces deux là, Oroken restait calme et avançait la plupart du temps en regardant le beau ciel bleu parsemé de ces amas blanchâtres et si berçants que constituaient les nuages.

Le jeune garçon laissait traîner ses yeux sur son environnement, s’occupant d’un rien. Regarder un chat jouer avec une pelote de laine, un vieille dame nettoyer ses carreaux, un simple vendeur de fruit sourire à son client ou sa cliente et enfin le jeune garçon qui sourit à sa compère adolescente, cachant un brin d’attirance pour celle-ci, constituait un des passe-temps favoris du jeune Konomura lorsqu’il était en ville.

Les trois personnes arrivèrent enfin à une petite bâtisse saumon avec un toit orangé voire rouge. L’adolescente fit passer le portail puis la porte d’entrée aux deux autres avant de monter dans sa chambre pour y trouver quelques affaires et de quoi se changer. La maison semblait vide. L’intérieur était modeste bien que très agréable et très accueillant. Une impression de bonheur planait ici, ou plutôt un sentiment plus qu’une impression.

Comme tout le temps, Oroken regarda partout avec sans doute une façon un peu indiscrète, comme s’il épiait les moindres choses qui étaient entreposée dans le lieu. A vrai dire, il observait chaque nouvel endroit de la sorte jusqu’à ce qu’il ait emmagasiné le plus d’information et le plus d’indication sur les personnes qui pouvaient habiter là.

Multipliant les tours, ses yeux passèrent par les rideaux, les sièges, les jouets pour enfant la table, le buffet et bien sûr les photos qui se trouvaient dessus. Un peu malgré lui, il s’approcha de ce meuble là et regarda plus attentivement. Il n’osa cependant pas toucher, comme s’il s’agissait d’un trésor qu’il devait respecter, un trésor qui ne lui appartenait pas. Il devait simplement regarder, sans se montrer impoli avec un regard trop critique. Kohei avait remarqué la réaction timide d’Oroken, il en avait souri car encore une fois, l’impassbile adolescent cachait des maux et des tourments qui lui étaient propres. Comme s’il ne voulait pas qu’on lui découvre une faiblesse si normale et si humaine.

Les yeux du Chuunin quittèrent l’étudiant pour aller se poser sur la nouvelle personne qui venait d’arriver dans la pièce. Visiblement, Oroken était tellement absorbé qu’il ne l’avait pas entendue arriver. Ce dernier avait les yeux plongés dans un autre monde, celui d’une photo récente sur laquelle un père et une mère souriaient en compagnie de leurs cinq enfants. Tout le monde arborait un visage joyeux, comme si aucun souci n’accablait la famille… Il les enviait et le savait. Il ne se le cachait même pas, mais ne le montrait pas aux autres.

Soudain, il fut tiré de sa rêverie. Quelque chose s’agrippait à ses habits. Il tourna la tête pour voir de quoi il s’agissait et tomba sur une petite fille, ressemblant fort à Takiko, avec des petites couettes qui étaient bien de son âge et des vêtements humble mais fort bien entretenus. La petite fille avait une expression indescriptible. Un visage que le garçon ne put sonder en aucun cas. Il y avait de l’interrogation et de la crainte peut-être, mais rien n’était sûr. C’est pourtant avec une voix d’ange digne des plus beaux enfants qu’elle s’adressa à lui.


[Petite fille] Monsieur ? Pourquoi tu regardes nos photos comme ça, hein ?

Oroken jeta un nouveau et bref regard à la photo qu’il avait tant observé et se tourna une fois de plus vers la mignonne petite. Il s’accroupit pour se mettre à sa hauteur et lui parler d’égal à égal et lui sourit timidement avant de prendre la parole en lui passant la main dans les cheveux pour la recoiffer.

[Oroken] Pourquoi est-ce que j les regarde… Parce que je les trouve jolies. Pourquoi me poses-tu cette question ?

[Petite fille] Tu les trouves jolies ?

[Oroken] Oui.

[Petite fille] Alors pourquoi tu ne souris pas ? Quand on trouve quelque chose de joli ça nous plait alors on doit sourire. Toi tu est triste quand quelque chose te plait ?

Oroken fut surpris par cette réplique. Cette petite de moins de huit ans certainement avait lu en lui comme dans un livre ouvert. Etait-ce le miracle de l’innocence ? Ou alors l’adolescent était vraiment trop affecté pour cacher quoi que ce soit ? Il n’en savait rien et ne comptait pas le savoir pour l’heure. Il lui fallait sans doute expliquer ce genre de chose à la gamine qui le regardait avec insistance et qui devant son manque de parole passa la main sur sa brûlure au visage. Il la laissa faire et la regarda.

[Petite fille] Tu es blessé monsieur ? Ca te fait mal ?

[Oroken] Non pas du tout.

[Petite fille] Comment tu t’es fait ça ?

[Oroken] En me bagarrant contre un ninja.

[Petite fille] Ouah ! Tu t’es battu contre un ninja ?

[Oroken] Oui… Malheureusement oui.

[Petite fille] Et tu es ninja aussi ?

[Oroken] Seulement un élève.

[Petite fille] Ah ! C’est comme Takiko avant. Elle n’avait pas le bandeau elle non plus, au début.

[Oroken] Exactement.

Avant que la conversation n’aille plus loin, on entendit quelqu’un débouler dans l’escalier. Takiko redescendait de sa chambre avec un sac à la main et totalement changée, prête à faire face à un entraînement. Elle s’arrêta en bas et regarda la petite fille avec Oroken face à elle.

[Takiko] Kikue, n’embête pas Oroken…

[Oroken] Ne t’en fais pas Takiko… Elle ne fait rien de mal.

[Kikue] C’est toi Oroken ?

[Oroken] Oui, pourquoi ?

[Kikue] Ma sœur nous parle tout le temps de toi… Tu lui as manqué tu sais. C’est pas gentil de disparaître comme ça.

Oroken sourit à la petite, passant les mains sur ses épaules et lui faisant un petit signe de tête en excuse.

[Takiko] Kikue, va voir maman et arrête de l’ennuyer.

[Oroken] Tu as raison Kikue… Je ne disparaîtrai plus sans prévenir.

La petite fille sourit et s’en alla rapidement, disparaissant dans les pièces annexes. Takiko regarda Oroken avec les pommettes légèrement roses et s’excusa de s’être fait importuner par sa petite sœur. Il ne releva pas, estimant que ce n’était pas nécessaire. A côté, Kohei observait la scène avec un sourire amusé. La jeunesse restait la jeunesse. Oroken avait beau ne pas vouloir le comprendre, il plaisait à plus d’une.

L’instant passa relativement rapidement et la jeune fille donna le signal du départ. Les trois ninjas se remirent en route en direction de la forêt interne au village. Dans la zone la plus proche de la falaise. La Genin et l’étudiant suivaient le Chuunin qui ne parlait plus beaucoup mais s’occupait plutôt de retrouver son chemin. Ce n’est qu’après une vingtaine de minutes de marche en forêt qu’ils arrivèrent là où il voulait les mener.

L’endroit était paisible comme souvent, la forêt marquait une limite temporaire, laissant à vif un long lit de galets dans lequel circulait un imposant cours d’eau. Il devait y avoir une source non loin car l’eau était fraîche et claire. Autour de cette rivière résidaient d’imposants blocs de roche. Kohei fit déposer les sacs à ses élèves du jour et leur dit de s’échauffer dans un programme qui leur était personnel. Ils avaient largement le niveau pour faire ce genre de choses, seuls. Lui partit un peu plus loin inspecter les blocs de roche.


[Oroken] Bon… et bien on n’a pas le choix.

[Takiko] C’est parti pour un échauffement !

[A suivre]
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 17 Sep - 21:39

[Suite directe, je dévoile ma stratégie Smile. Pour info, c'est avant le combat entre l'équipe n°2 et Akira. Ce qui explique certaines conversations quant au grade d'Oroken.]

L’exercice n’avait rien d’exceptionnel, Oroken et Takiko procédaient à un échauffement basique qui ne laissait rien au hasard. D’abord un petit footing peu long dans le temps pour faire monter le cœur en vitesse et puis par la suite diverses mouvements qui avaient pour but de déblayer le gros du travail, faisant fonctionner les cuisses, les mollets, le bassins et des articulations qui se révèleraient rapidement gênantes si elle ne suivaient pas le rythme.

Après quelques minutes, presque une demi-heure d’échauffement en fait, Kohei revint enfin vers les deux adolescents qui semblaient bien entrés dans leur entraînement du jour. Il attendit qu’ils terminent ce qu’ils avaient à faire avant de les appeler tout deux et de les amener sans un mot jusqu’à une petite cascade, au bord de la falaise. Ils avaient pris avec eux leurs affaires, leur sac, et les avaient déposés là sur le début de l’esplanade verte qui séparait les galets du bord de l’eau, de la forêt.

Les deux jeunes gens regardèrent autour pendant un petit moment, ayant du mal à décrire la beauté d’un si petit endroit et surtout son existence dans l’enceinte du village, ce sans qu’ils ne s’en soient jamais aperçus. Kohei les regarda se familiariser avec leur environnement pendant ce court instant, avant de prendre la parole.


[Kohei] Bien, maintenant que vous avez pu admirer la vue, je vais vous briefer rapidement. Cette zone est idéale pour travailler les charges sur les adversaires, ainsi que le déplacement rapide et efficace dans une aire de combat encombrée.

Comme vous pouvez le remarquer, de nombreux rocs jonchent la surface au bord de l’eau, et certains pointent même à travers celle-ci. C’est un endroit idéal pour que vous deveniez des experts en déplacements.

Exceptionnellement, Oroken tu t’en rendras compte, je ne vousexpliquerai pas tout à l’avance, il faudra donc que vous suiviez des directives minimales en tâchant d’obtenir un maximum de résultats. Je commence d’ailleurs par le premier exercice. Je vais me déplacer à chaque instant sur votre position – ne t’inquiète pas Takiko, tu seras suivie en permanence par un de mes clones – ce afin que vous m’évitiez le plus rapidement possible.

Si j’arrive à vous toucher avant que vous ayez bougé, vous aurez droit à une punition soumise à ma volonté. Tout ce que vous pouvez faire, c’est esquiver – le moins bon résultat – ou carrément changer de position dans l’espace – le meilleur. On démarre au top, c’est à vous de tirer parti de la situation.


Après ce bref monologue, Oroken et Takiko se reculèrent un peu avant de voir un clone apparaître. Il y avait deux Kohei en face d’eux. Ces derniers se préparèrent pendant un instant et crièrent finalement le signal de départ, de façon simultanée. Une sorte de combat froid s’engagea alors. Personne ne tapait personne, il s’agissait juste de déplacements.

Oroken se recula vivement, cherchant à prendre une distance de sécurité par rapport à son adversaire. Takiko changea carrément de rive, elle s’était montrée bien plus réactive que lui, si bien qu’il se fit toucher au front par le doigt de Kohei, ce après même pas une seconde d’exercice.


[Kohei] Et bien… On dirait que ce ne sera pas ta tasse te thé. Tu me fais dix pompes mon grand.

Sur cette unique phrase, Oroken d’exécuta, pestant mentalement contre lui-même et s’accusant d’être faiblard pour un premier essai, surtout face à Takiko qui le tenait tant en estime. Après avoir fait ses dix pompes, l’exercice reprit. Sachant à quoi s’attendre, Oroken mit un peu plus de volonté dans son travail, il fit instantanément preuve de plus de vigilance et de clairvoyance, anticipant mieux les actions de Kohei qui se voulait sévère et se limitait toujours moins d’une tentative sur l’autre.

De l’autre côté de la rive, Takiko était encore en bonne position. Elle esquivait presque avec aise les pseudo attaques du clone. Elle n’en était pas encore au point de changer totalement d’endroit dans l’espace mais s’en sortait bien mieux qu’Oroken. Celui-ci, d’ailleurs, s’était momentanément déconcentré pour la regarder faire, la sanction tomba immédiatement
.

[Kohei] Pour déconcentration… Ce seront vingt pompes mon enfant.

Sans ronchonner, l’adolescent se plia aux directives. Il sentait que la fin d’après midi serait longue, très longue même. Il n’avait pas tort. Après environ cinq minutes d’entraînement, il avait déjà fait une centaine de pompes et n’arrivait qu’avec difficulté à esquiver les doigts du Chuunin, si bien que ce dernier s’arrêta net pendant un mouvement et le regarda dans les yeux.

[Kohei] Qu’est-ce que tu fais ? Tu ne me prends pas au sérieux ?

Sans ne rien dire, Oroken releva ses manches, montrant un visage déterminé. A cet instant, l’instructeur remarqua les poids qui ornaient les poignets de l’adolescent. Il jeta ensuite un œil aux chevilles du jeune Konomura pour remarquer qu’il en portait aussi à cet endroit. Il le regarda avec un sourire satisfait et reprit l’exercice.

Avec le temps, Oroken arrivait à saisir les mouvements de son adversaire, à les lire en partie et à gagner, peu à peu, quelques millièmes de secondes d’avance. Il augmentait du mieux qu’il pouvait son rythme, ce jusqu’à ce qu’il soit satisfait d’un progrès qu’il considérait comme conséquent. Contrairement à lui, Takiko fatiguait. Elle s’était faite toucher deux fois et continuait de ralentir la cadence, montrant moins d’endurance que son homologue.

Quelques minutes passèrent encore, elle finit par s’effondrer dans l’eau après avoir manqué une réception sur un rocher qui en sortait. Elle s’allongea sur la rive en soupirant et en appréciant la fraîcheur de cet or bleu qui l’avait submergée l’espace d’un instant. Elle ouvrit légèrement sa veste dévoilant un t-shirt blanc, rendu plus transparent par l’eau. La jeune fille prenait le temps de souffler. Oroken arriva soudain à côté d’elle, il s’arrêta un instant en continuant d’observer autour de lui.


[Oroken] Ca va ? Tu n’as rien ?

[Takiko] Hein ? Euh… Je suis juste un peu fatigué.

[Oroken] Alors…

Il ne finit pas sa phrase. En fait il la commença à peine mais il devait déjà bouger. Il venait de remarquer qu’il avait, pour la première fois, réussi à changer totalement de lieu. Sans doute car il s’était plus préoccupé de l’état de sa camarade que d’autre chose. Le fait était qu’il avait une fois touché du bout du doigt le meilleurs des résultats possible.

*Je ne dois pas fuir… Je ne fuis pas en fait. Je me dirige vers quelque chose mais je ne fuis pas quelque chose. Qu’est-ce que je pourrais bien suivre ?*

[Kohei] Ne t’égare pas. Tu ne me feras que cinq pompes pour cette fois… Mais tu les feras lentement.

Se mettant en position, Oroken continuait de cogiter. Il entama ses pompes et c’est au moment où il termina la dernière qu’il sut vers quoi il courrait. Il se remit debout, regarda Takiko qui s’asseyait doucement, récupérant de ses exercices et regarda Kohei, déjà prêt à lui foncer dessus. L’entraînement reprit pour lui, il arrivait à analyser avec de plus en plus de facilité, il se dégager avec de moins en moins de mal. Jusqu’à ce qu’enfin, il arrive de nouveau à de mettre hors de portée de son adversaire. Cependant, ce dernier n’en resta pas là. La tentative suivante fut accompagnée d’un coup de poing que le jeune garçon esquiva de justesse. Il avait comprit que Kohei passait au niveau supérieur.

L’exercice prenait une allure de combat à intermittences. Oroken esquivait des attaques uniques, se déplaçait et chargeait à son tour en veillant à ne pas se mettre en mauvaise posture inutilement. Rapidement, il arriva à un niveau tel qu’il pouvait presque rivaliser avec Kohei.

Les deux ninjas s’envoyaient de violentes frappes qui, le plus souvent, se terminaient dans le vide. Ils changeaient de position et d’endroit, et fonçaient de nouveau. Le combat prenait une allure de spectacle que Takiko n’avait pu admirer qu’un instant, reprenant elle aussi son entraînement.

Oroken continua encore un petit moment, allant jusqu’à ses réserves, sans les entamer. A cet instant, le Chuunin lui indiqua de tout arrêter. Ils s’immobilisèrent face à face. L’un attrapant la jambe de son élève qui était sur le point de porter un violent coup au visage, l’autre stoppant net le poing de son instructeur qui allait s’écraser directement sur son sternum. Ils se repoussèrent mutuellement et le jeune garçon put enfin prendre du repos. Kohei s’approcha de lui, essoufflé.


[Kohei] Et bah… Tu en as du jus. C’est bien. Tu as bien bossé… Prends le temps de te reposer. Je vais faire de même.

Le chuunin se retira un moment, pulvérisant son clone dans l’atmosphère. Takiko rejoint son camarade qui se trempait la tête dans l’eau. Elle s’installa à côté de lui sans dire un mot. Ce dernier retira sa tête de la rivière et la regarda un instant. Un petit coup de vent fit vibrer l’air, et la jeune fille se mit à trembler.

[Oroken] Tu devrais te changer…

[Takiko] Je n’ai pas d’habits de rechange.

[Oroken] Forcément, tu n’es pas habituée à t’entraîner avec Kohei-sensei. Ne bouge pas je reviens.

Il quitta le bord de l’eau et alla jusqu’à son sac. Il en sortit un t-shirt et un pantalon et les ramena à sa collègue. Il les lui tendit en souriant légèrement et elle les accepta volontiers. Pendant qu’elle allait se changer, Oroken alla chercher du bois et des pierres. Il fit un petit feu de camp et accrocha, avec des support de fortune faits avec des branches, les habits de la Genin afin de les faire sécher. Il rejoignit Takiko qui grignotait quelques biscuits. Elle lui en proposa et il s’en servit un ou deux qu’il dégusta.

[Takiko] Tu t’entraînes souvent avec Kohei-san ?

[Oroken] Non pas tant que ça à vrai dire… Mais dernièrement on a multiplié les sorties communes.

[Takiko] Je vois… et j’avais raison. Tu as bien plus progressé que moi. L’écart entre nos niveaux est flagrant.
[Oroken] Je ne sais pas. Nous n’avons testé que deux ou trois des compétences qui font un ninja jusque là. Peut-être ai-je un avantage sur celles-ci, sans doute as-tu tes avantages sur d’autres. C’est sûrement ce pourquoi tu es Genin et pas moi.

[Takiko] Ce n’est pas ce que je voulais dire.

[Oroken] Mais c’est ce que tu as pensé. Ne t’en fais pas. Je ne suis pas vexé ni autre chose. J’accepte de croire que je ne suis pas encore au niveau. Ce doit sûrement être le cas.

[Takiko] Chacun son point de vue.

[Kohei] Alors les enfants ? On remet en question les décisions des supérieurs ?

[Oroken] En aucun cas.

[Takiko] Peut-être un peu.

[Kohei] Vous n’avez pas à vous mêler de ça pour l’instant. D’une vous êtes trop jeunes, de deux vous n’avez pas votre mot à dire ni l’expérience nécessaire pour juger et argumenter votre jugement.

[Takiko] Mais vous ne pensez pas qu’il devrait être un Genin ?

[Kohei] Si l’un de nos confrères a décidé que non, c’est que non. Maintenant que le sujet est clos et que vous avez fini de goûter, nous allons reprendre.

Takiko tu retournes sur le même exercice que précédemment, tu manques de coordination et donc tu perds en vitesse. Quant à toi Oroken, tu me suis sans rien dire.


Un nouveau clone du Chuunin apparut guidant Takiko un peu plus loin pendant qu’Oroken et le vrai Kohei se rendaient dans une petite grotte non loin de là.

[Kohei] On n’y voit pas grand-chose je sais… Mais c’est pour mieux te montrer ce que je veux faire voir. Maintenant plus un bruit.

Dans le noir presque total, Oroken perçut des bruissements de vêtements. Apparemment, Kohei semblait gesticuler avec un rythme particulier et pendant un bref instant. Le jeune garçon entendit ensuite une respiration profonde puis soudain, un énorme bruit, comme s’il se trouvait dans une zone infestée de petits oiseaux chantants, résonna entre les parois de la grotte. Une lumière bleue apparut devant lui, comme une flamme très vive. Il regarda plus attentivement, totalement absorbé par le spectacle. Il remarqua après quelques secondes que cette lumière bruyante et survoltée tenait dans la main de Kohei. Des éclairs en jaillissaient de toute part et l’atmosphère à sa proximité semblait chargée d’une tension inexplicable.

[Kohei] Aaaaaaaaaaaah !!

Le Chuunin fonça contre une des parois et y enfonça bien profondément cette main qui tenait la flamme. Un grand bruit résonna dans tout l’antre et puis plus rien. Oroken ne savait pas trop quoi faire. Il resta immobile, prêt à réagir en cas de souci quand, après quelques secondes, une lampe torche s’alluma et pointa sur un grand trou dans la paroi. Ne voyant alors que ça, il entendit la voix de son professeur retentir.

[Kohei] C’est ce qu’on appelle le Chidori. C’est une technique de haut niveau, difficile à maîtriser et qui pourrait s’avérer dangereuse pour son utilisateur. Cependant, je vais te l’apprendre car tu as montré des capacités de combat et de vitesse que j’estime dignes de cette technique.

Par contre attention… Je ne le redirai plus, elle est dangereuse. Maintenant viens.


Sans plus de cérémonie, Kohei guida le jeune garçon qui maintenait en tête l’image de ce gros cratère dans le mur de la grotte. Ils retournèrent à l’endroit initial de leur entraînement et Kohei jeta la torche sur le reste des affaires. Il revint vers Oroken et ne dit rien, attendant qu’il se remette de ses émotions.

[A suivre]
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyMer 19 Sep - 19:14

[Avant dernier post d el'entraînement je pense. Enjoy]

[Kohei] Bien… Nous avons perdu assez de temps.

Commençons par le plus simple, un petit historique : le Chidori est appelé ainsi car la contraction massive de chakra provoque des ondes à très courte portée qui nous font percevoir un son. Tu l’as remarqué, ce son là est très gênant les premières fois mais tu t’y feras, après tout ce n’est l’équivalent que de mille oiseaux. Autrefois, le ninja qui l’avait inventée avait fini par l’appeler le Raikiri, car il avait réussi à couper un éclair avec. Parmi les jeunes générations, personne n’a jamais pu refaire un tel exploit, certains commencent à douter de la véracité des propos mais si tu te documentes, tu verras sûrement qu’il soit plus que probable que cette « légende » soit vraie. Bref passons…

Dans un premier temps, tu dois pouvoir exécuter les signes incantatoires avec une fluidité extrême. J’ai bien di fluidité et non vitesse. Il faut que tout coule naturellement, sinon tu ne verras qu’une technique imparfaite, plus capable de te tuer qu’autre chose, car on peut se brûler avec le chakra mais tu le sais déjà. Ceux que tu dois faire sont : le buffle, le lièvre et le singe.

Une fois ceux-ci fait, tu tends ton bras vers le sol pour faciliter la circulation du flux vers la main. Tu fais migrer seulement soixante pourcents du chakra par ce membre. Les quarante restants arriveront par l’autre bras qui sera en contact avec l’articulation du coude du premier. Pourquoi procéder ainsi ? Parce que rares sont les ninjas capables de dilater leur système circulatoire au-delà de ce qui est requis pour la technique. N’allons pas te percer les bras comme si tu nourrissais des mites avec ta chair.

Avant dernière étape, tu extériorises ton chakra par les cinq doigts de la main et la paume en t’assurant de créer une bulle d’alimentation qui servira la puissance de la technique. Là tu dois stabiliser le flux et enfin…

Tu passes à l’attaque. Tout ce que tu dois faire, c’est charger à pleine vitesse pour que ton adversaire ne puisse pas anticiper ton mouvement et surtout pour que l’impact soit plus violent. Si tu ne cherches pas à tuer, vise un membre au pire, ne te sers pas du Chidori au mieux. Si tu veux éliminer, dépose ta main sur le buste de ton adversaire. Tu auras un effet proche de ce que tu cherches.

Maintenant commençons l’entraînement.


Oroken avait tout écouté attentivement comme d’habitude. Il commençait à cerner le pourquoi de tant de rigueur et de temps de sévérité. Ce que lui enseignait Kohei était à double tranchant, le Chuunin ne s’était pas gardé de le dire. Oroken savait qu’il rentrait enfin dans la cours des grands. Il se demandait s’il n’y allait pas prématurément, mais un Chuunin était quelqu’un qui avait pour critère la responsabilité et la raison. C’était glorifiant de savoir qu’on posait en lui une telle estime et une telle confiance. Il récoltait déjà le fruit de son travail mais ne s’en rendait pas imbu pour autant car il restait un village conquérir, pour l’heure.

Le jeune garçon se mit en place face à un rocher qu’il allait prendre pour cible. C’était peut-être un peu tôt, mais on ne pouvait pas lui en vouloir, tout ce qu’il souhaitait c’était arriver à bon port en ayant tous les acquis. Il arrivait parfois qu’il soit un peu pressé mais l’on ne refait pas la jeunesse. Kohei le regardait faire, il avait l’air de bien sentir le coup et était sûr qu’il ne faisait pas n’importe quoi en apprenant une telle technique à Oroken. Il resta là sans rien dire, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il avait oublié un détail qui avait en fait toute son importance.


[Kohei] Ah au fait… essaie de faire un mélange entre soixante dix pour cents d’énergie spirituelle et trente d’énergie physique.

Laissant Oroken sur sa fin, il se ferma de nouveau dans le silence. Konomura le regarda une seconde encore et se concentra de nouveau. Il effectua les trois signes nécessaires à l’exécution du Chidori. Il tendit le bras et se concentra sur son esprit et son corps. Il malaxa comme à son habitude, veillant à bien se reporter au protocole qu’il avait entendu et joignit la main gauche à son coude droit.

*Je ne me ferai pas mal. Je dois arriver à maîtriser les étapes une par une. Une petite erreur pourrait me faire perdre un membre alors pas d’erreur.

J’ai formé le mélange réactionnel, il faut que je l’écoule dans mes membres doucement, sans trop le brusquer et sans faire éclater mon système circulatoire… Ca y est, je le sens. Tout s’accumule dans ma main. Jusque là je pense avoir fait tout ce qu’il fallait… C’est juste que…*


[Oroken] Ca me brûle…

[Kohei] C’est normal. Ne t’inquiète pas je sonde à chaque instant, si je sens que quelque chose ne va pas je t’arrêterai en perturbant le flux avec mon chakra. Pour la minute, si ça te brûle, c’est parce que jamais, auparavant, tu n’as autant utilisé de chakra et surtout d’énergie spirituelle.

Aussi étrange que cela puisse paraître, elle est bien plus brute que l’énergie corporelle. De fait, on ressent un peu plus de douleur lorsque l’on tire dessus. Mais tu t’y feras, c’est la première fois que tu fais ça et je dois te dire que tu le fais très bien.


Oroken était concentré, le regard plongé sur sa main. Il ressentait avec toute l’attention du monde. Il ne fallait pas qu’il s’égare ou qu’il soit distrait, il venait de comprendre pourquoi Takiko avait été envoyée plus loin pour s’entraîner. Il chassa rapidement la jeune fille de son esprit, même s’il avait bien envie de penser à elle, étrangement. Il reporta le peu d’attention dissipée sur sa main et se rendit compte qu’il fallait bien faire quelque chose pour remédier à l’accumulation du chakra dans les doigts.

[Oroken] J’ai tout dans la main presque… Environ quatre vingt pour cents dans la paume, le reste dans les doigts.

[Kohei] C’est parfait. Tu as instinctivement compris que le centre de ta technique se trouve dans le cœur de la boule de chakra. Maintenant relâche progressivement pour former une flamme. Ensuite, tu la maintiendras dans un mince cocon pour ne pas perdre d’énergie. Je te laisse faire la suite.

Oroken fronça légèrement les sourcils. Il ouvrit comme il put les tenketsu de sa main droite. Au début, il sentit un mince filet de chakra s’échapper qu’il s’efforça de garder sous la forme d’une enveloppe externe, comme s’il s’agissait d’une frontière maigre entre deux mondes. Après quelques secondes, il ouvrit plus grand encore les petits orifices qui libéraient son énergie. Cette fois-ci, il la contint dans le cocon précédemment formé. De petits éclairs commencèrent à se former dans la couveuse immatérielle.

[Kohei] C’est bien. Continue comme ça. Ton premier essai manquera sûrement de peps mais ce n’est pas méchant.

La main du jeune garçon commençait à s’agiter devant l’énergie. Il utilisait énormément de forces pour mettre en place l’exécution de sa technique, si bien qu’il transpirait comme s’il suivait un entraînement physique intensif. Par ailleurs, les éclairs s’intensifiaient, symbole d’une augmentation en puissance de la flamme qui se formait dans sa main. Ses doigts se crispèrent un peu, comme s’ils attrapaient un objet qu’il ne fallait absolument pas perdre. Son regard quitta momentanément son membre et se posa sur le sol, soudain quelque chose le frappa.

*Sensei avait un anneau autour de lui… A quoi pouvait-il servir ?*

Ses yeux se tournèrent à nouveau vers sa main qui semblait perdre en force tout comme l’énergie qu’elle renfermait. Il eut alors un déclic. Ses yeux s’ouvrirent en grand, ses sourcils se froncèrent un peu plus, comme si l’on venait de le mettre en colère. Son visage affichait une expression assez terrifiante, accentuée par la lueur bleue vacillante du Chidori qui créait un flash lumineux dans une partie du village devenue sombre avant l’heure, sûrement à cause de l’épaisse forêt qui était à moins d’une dizaine de mètres.

Il ne restait que l’eau qui puisse réfléchir la lumière de la technique du jeune garçon. Le lieu était presque noir, malgré les rayons du couchant. Il n’y avait plus rien au milieu de tout ça à part Kohei, son élève et plus loin une autre personne en plein entraînement. Soudain, au milieu de toute cette atmosphère, la lueur du Chidori d’Oroken s’accentua. Kohei regarda le jeune garçon stupéfait.


*Voilà à quoi il sert…*

Autour de l’étudiant, un anneau de chakra s’était formé autour duquel les éclairs du Chidori venaient se balader. Ils semblaient servir de pont entre la flamme et une réserve d’énergie, nourrissant le brasier que tenait le jeune Konomura petit à petit, jusqu’à… Ce qu’une petit explosion retentisse.

[Kohei] Charge le rocher !!!

Oroken venait de rendre son attaque plus puissante en moins d’un instant, ajoutant peut-être sa touche personnelle à la technique. Il gonfla ses jambes de chakra et fonça vers sa cible. Il n’avait peut-être pas été trop tôt. Son corps se rapprochait à une vitesse hallucinante du rocher, il sentait la fraîcheur du soir sur son visage tout autant que l’adrénaline, que lui procurait la réussite, le porter. Arrivant à quelques pas du rocher, il bondit et enfonça sa main jusque dans le cœur de la pierre.

[Oroken] Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Son bras s’enfonça dans le minéral et une nouvelle explosion se fit. Il se retira rapidement su nuage de fumé généré par l’action qu’il venait d’accomplir et se plaça à hauteur du Chuunin qui le regardait avec satisfaction. Lui regardait ce qu’était devenue son « adversaire ». La fumée se dissipa, dévoilant une pierre complètement défoncée par un trou. Ce n’était pas celui que Kohei avait fait, mais ce n’était vraiment pas mauvais pour un premier essai.

Oroken, essoufflé, n’en revenait pas. Il venait de saisir le fonctionnement d’une technique difficile en une tentative. Il ne la maîtrisait pas encore, le savait parfaitement et n’avait pas la prétention de le dire ou de le penser, mais comptait en venir à bout. Il tourna vivement la tête vers quelque chose qui venait d’arriver.


[Takiko] Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! J’ai entendu crier !

[Kohei] Rien de grave… Il s’agit d’un entraînement. Tu peux te reposer, j’ai un aperçu de tes capacités. Il faudra attendre avant de faire ce que fait Oroken. Pour l’instant, assieds toi et regarde.

Oroken ! Encore une fois.


[A suivre]
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 24 Sep - 20:33

[Bon bah voilà dernier post de l'entraînement pur. Il reste une phase RP qui arrive derrière. Pas grand chose mais bon.]

[J'en profite pour demander ici la validation du Chidori. En espérant que la qualité ait été au rendez vous, suffisamment pour que j'y accède.]
[Enjoy]

Oroken regardait la pierre qu’il avait, peu de temps auparavant, transpercée à l’aide de son chakra. Ca manquait d’effet, mais ça semblait suffire pour que Takiko soit un peu interloquée par l’état du minéral. Kohei lui semblait avoir une lueur étrange dans les yeux. Tout n’était que devinable car il faisait de plus en plus sombre.

Le jeune garçon était essoufflé. Il sentait qu’il avait utilisé énormément d’énergie pour une seule et unique attaque. Il se mit immédiatement à peser le pour et le contre de cette technique. Elle s’avérait dévastatrice et très rapide une fois lancée. Sa préparation demandait cependant pas mal de temps et les ressources qu’elle utilisait étaient considérables. Mais elle pouvait s’avérer très utile en dépit de gros défauts qui pouvaient être corrigés par la présence de plusieurs alliés dans une situation de combat.

Oroken prit le temps de se reposer, il souffla un moment avant de recommencer la manipulation complexe du chakra qui permettait l’exécution du Chidori. Il ne prêta pas d’attention à Takiko, volontairement, pour ne pas se déconcentrer, et ferma les yeux afin de d’immerger dans son travail. Il entama la première phase de la préparation, malaxant son chakra en veillant à bien répartir les portions d’énergie vitale et spirituelle. Lorsqu’il les sentit presque prêtes, il forma les rois sceaux nécessaires et baissa la bras vers le sol. Il conservait les yeux fermés pour mieux fixer son esprit, comptant les ouvrir au moment de la charge.

L’étudiant se concentra d’avantage pour diriger son flux dans sa main droite comme précédemment. Il en profita pour créer une nouvelle vague de chakra qu’il utiliserait comme ressource finale, le fameux anneau autour de ses pieds. Il ne savait pas trop pourquoi on le matérialisait ainsi, sans doute car il manquait encore de culture sur le chakra et que ce genre de pratique relevait d’une connaissance supérieure qu’il ne pourrait acquérir que plus tard, certainement avec de l’expérience.

Kohei s’impatientait. A vrai dire il était réellement pressé de voir s’il avait s’agit de chance ou d’autre chose, bien qu’à ce niveau, la chance ne soit plus ou très rarement en question. Il regardait avec insistance Oroken qui était pris dans son travail, ne jetant qu’occasionnellement un regard à Takiko qui ne savait sûrement pas à quoi s’attendre mais qui montrait une grande curiosité mélangée à un brin d’admiration pour le jeune homme. Lorsque le Chuunin tourna de nouveau la tête, c’était pour voir son élève entouré d’un cercle de chakra, tenant un début de flamme bleue dans les mains.

Il ouvrit finalement les yeux. Une petite explosion retentit, suivie d’une onde sonore semblable à un bref bruissement d’arbres lorsqu’une légère brise caresse les feuilles. La lumière qui se dessinait peu à peu jusque là provoqua un flash. Un déplacement d’air, sûrement responsable de ce bruissement, secoua les cheveux du jeune garçon qui attendait encore un peu pour que son arme soit finalisée, stade de la technique représenté par la disparition du cercle de chakra qui était au sol. Oroken s’abaissa un peu sur ses appui et se propulsa le bras tenant le Chidori. Il s’était aidé d’une dernière dose de chakra pour augmenter sa vitesse, se rendant plus percutant qu’en temps normal.

Il fonça à toutes vitesse, dévorant la distance qui le séparait de sa cible, le même rocher que précédemment. La vigilance de Kohei et celle de Takiko avaient doublé d’intensité. L’instructeur sourit au moment où il vit le départ de l’action, conforté dans l’idée qu’il se faisait du nouveau ninja. La jeune fille elle était totalement abasourdie. Elle ne savait pas de quoi il s’agissait mais trouvait la chose impressionnante, sachant pertinemment que ça devait constituer une technique difficile. Elle écarquillait les yeux sans s’en rendre compte, ne clignant pas à un moment afin de ne perdre aucune des miettes de la scène. Ca allait un peu vite mais elle pouvait quand même suivre.

Oroken termina sa course dans la roche. Plus profondément qu’auparavant, grâce à la première attaque certes mais aussi grâce à une meilleure exécution de la technique. Il ne savait pas à quoi ça tenait, mais de multiples essais pourraient lui en dire plus long sur le Chidori. Pour l’heure il se contentait de transpercer son ennemi avec une technique imparfaite mais déjà violente. Il se contentait de ce niveau satisfaisant tout en se sachant inexpérimenté, sans doute encore un peu trop pour arriver à mieux.

Quand tout se calma, que l’espace redevint sombre, qu’il n’y eut plus que le silence pour seul bruit, un silence qu’aucun ne semblait oser troubler, le jeune Konomura retira son bras de la roche, provoquant la chute d’un ou deux résidus qui firent résonner le son de leur petit choc. Il se tourna et alla vers ses compagnons en marchant doucement. Il ressentait une fatigue qui lui tombait dessus soudainement, symbole d’un entraînement bien chargé et d’un gros travail fourni. Il s’arrêta à un pas ou deux de Takiko et Kohei et les regarda sans ne rien dire. Comme s’il attendait un verdict bien que ce ne soit pas le cas. Il n’avait juste rien à dire.


[Kohei] Tu as vraiment des facilités avec ton chakra. De grandes facilités… Tu as su t’en servir aujourd’hui pour acquérir un début de technique. Tu peux te servir du Chidori, à mon sens, mais il te faudra le perfectionner pour qu’il devienne réellement une arme digne de celle qu’il peut être. Pour te rassurer, le mien est aussi très imparfait et je sais qu’il me reste pas mal de travail devant moi.

Le temps de l’entraînement est terminé et il commence à de faire tard. Vous pouvez rentrer chez vous. Je vous dis bonne soirée, à bientôt peut-être.


[A suivre]
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 24 Sep - 21:22

[Bon... Bah voilà fin de la journée.]

Après ces quelques mots, Kohei se retira laissant les deux adolescents seuls. Oroken se tourna vers Takiko sans ne rien dire. Elle le regarda dans les yeux, enfin ce qu’elle pensait être ses yeux et lança un début de phrase avant d’être coupée.

[Takiko] Oroken, c’était…

[Oroken] Tu as encore fait un tour dans l’eau ?

[Takiko] Désolée… Je ne voulais pas mouiller tes habits.

Le jeune garçon posa ses doigts sur la bouche de la kunoichi. Il la prit par la main et l’ammena jusqu’à l’endroit où ils avaient fait du feu plus tôt dans la journée. Il ralluma un nouveau brasier avant de ramasser les habits humides de la jeune fille.

[Oroken] J’aurais du y penser… L’humidité du soir a gaspillé tout le travail de la journée. Prends ma veste et change toi… Ce sera déjà ça de pris entre mouillé et humide.

Il enleva sa veste, restant en t-shirt moulant à manches courtes. Il faisait un peu frais mais ce n’était pas bien méchant. Takiko, elle, ne disait rien, se contentant de faire ce qu’on lui disait de faire pour ne pas créer plus de problèmes. Elle ne parla de nouveau qu’une fois ses habits revêtus, la veste d’Oroken par-dessus.

[Takiko] Merci… Encore désolée.

[Oroken] Ne t’excuses pas. Ca arrive, je ne vais pas te manger ou t’insulter ou une autre connerie. Tout ce que je te conseille c’est de prendre mon sac de couchage et de dormir à côté du feu pour ce soir, ça évitera que tu n’attrapes une pneumonie ou on ne sait quelle autre saloperie, simplement parce que tu voulais rentrer chez toi.

[Takiko] Tu penses toujours à tout ?

[Oroken] Non, loin de là. J’essaie juste de faire le moins de bêtises possibles.

[Takiko] On dirait pourtant que tu envisages toujours tout.

[Oroken] Si c’était le cas, je n’aurais pas cette brûlure au visage, et je n’en serai pas là à l’heure actuelle. Sans doute dans une situation plus acceptable.

[Takiko] Acceptable ?

[Oroken] Je n’aurais pas à faire tout ce que je fais puisque je l’aurais déjà fait plus rapidement et plus facilement. Je serais meilleurs que ce que je suis, ce quelque soit le domaine et pour finir, je ne ferai pas d’erreur, si j’envisageais tout.

[Takiko] C’est dur comme opinion de soi. Moi je trouve que tu es bien comme tu es. Et je ne dois pas être la seule…

[Oroken] Non… Il y a une amie aussi qui pense ça. Et puis le sensei peut-être… Quoi que non sinon il ne m’entraînerait pas.

Ne bouge pas de devant le feu, je vais chercher à manger.


Oroken se leva et laissa Takiko devant les flammes rouges de leur feu de camps. Il partit pendant quelques minutes, ses deux Fuuma Shuriken à la ceinture, dans le but de trouver quelque chose de bon à manger. Il se rappela le renard la fois où il s’était entraîné avec Kyuza et Akogare. Là, il n’aurait sans doute pas la même chance. Tout ce qu’il trouverait serait le bienvenue.

Quelques minutes plus tard, encore unefois fort de chance, il retournait au camp avec du gibier sur le dos. Il prit le soin de le laver un peu et de le dépecer et le mit à cuir à la broche. Takiko l’avait regardé faire, sans bouger, comme s’il s’agissait d’une malade dont on devait prendre soin. Elle se couvrait toujours plus avec la veste du jeune garçon qui se contentait de son t-shirt et ne semblait pas s’en plaindre.

La préparation du repas fut peu compliquée mais un peu longue, le temps d’attendre que la viande soit cuite correctement. Ils mangèrent sans dire un mot, ayant épuisé tous les sujets de conversation dans la journée. De plus, Takiko n’osait pas revenir sur l’entraînement de son camarade, par peur de le déranger. En fait, elle ressentait un peu de gêne dans tant de soins qui lui était portés. Mais elle ne voulait pas non plus se retrouver à faire de politesses qui la refuseraient. Pour dire vrai, elle aimait qu’Oroken s’occupe d’elle, tout comme elle aimait penser qu’elle était en train de se blottir dans sa veste. Quelque chose avait changé entre ce moment et celui où elle l’avait connu.

D’abord, il avait grandit et mûrit quelque part. En aussi peu de temps c’était remarquable. Il avait aussi changé physiquement, sûrement grâce à son entraînement. De plus, elle n’arrêtait pas de penser que cette blessure, qu’il semblait si peu affectionner, le rendait plus beau qu’avant, car elle avait gravé son visage dans son esprit. Elle le regardait sans se lasser d’observer ses attitudes, son calme et son, quelque part, charisme. Pourtant, il n’y avait pas grand-chose à remarquer, mais elle semblait sensible à ces petites choses qui faisaient d’Oroken ce qu’il était.

Encore une fois, Oroken s’occupait de tout, il ravivait le feu quand c’était nécessaire, il arrangeait les habits pour qu’ils sèchent plus vite et demandait occasionnellement si Takiko n’avait pas besoin de quelque chose. Ce qui ne pouvait œuvrer qu’en la faveur de ce que commençait à réellement ressentir la jeune fille. Il s’était même donné pour l’ambiance générale, sortant son ocarina et jouant un ou deux petits morceaux, les doigts toujours guidés par son chakra. Ce devait être les seuls instants où il laissait autre chose faire que son cerveau, se laissant porter par cette chose étrange qu’il sentait à chaque fois qu’il prenait l’instrument dans les mains.

L’instant où le jeune garçon saisit l’objet marqua le début du moment préféré de la soirée de Takiko. Elle mobilisa ses oreilles sur les sons. Après avoir été captivée par nombre d’images, elle se laissait porter par nombre de notes, toutes plus douces les unes que les autres. Oroken n’était pas conscient de tant d’effet, ça le rendait encore mieux. Une certaine innocence planait encore autour de ce bout de guerrier, car il n’était qu’un apprenti soldat. Le temps passa relativement vite, si bien qu’ils ne se rendirent pas compte qu’ils approchaient déjà minuit. Takiko finit par s’allonger dans le sac de couchage d’Oroken. Il arrêta de jouer.


[Takiko] Non… Non continue s’il te plait.

[Oroken] Ca ne te gène pas ?

[Takiko] Au contraire…

A la lueur dansante d’un feu encore bien vivant, ils se regardèrent pendant un moment. Quelque chose avait du se produire dans l’esprit du garçon, il semblait avoir réalisé quelque chose. Takiko l’avait remarqué, car elle n’avait jamais vu Oroken avec des yeux comme à cet instant. Il la regardait fixement et ne clignant qu’à quelques occasions. Elle était allongée, lui était assis contre le tronc d’un arbre, à côté d’une racine. Le feu luisait dans ses yeux pâles et immobiles.

Il tourna finalement la tête vers le ciel, où des étoiles ponctuaient l’énorme masse noire. Il porta son instrument à sa bouche et reprit un air doux. Se laissant entraîner par l’atmosphère qui s’était plus où moins installée. Il joua encore quelques minutes. Takiko avait finalement fermé les yeux. Le garçon cessa alors toute musique et resta assis là jusqu’à que, quelques secondes plus tard en fait, quelque chose brise le silence. Oroken tourna alors la tête.


[Takiko] Tu devrais venir te mettre au chaud aussi…

[Oroken] Tu ne dors pas encore ?

[Takiko] Je ne voulais pas perdre une note.

La jeune fille l’invita à rentrer dans le sac de couchage qui était assez grand pour deux si chacun y mettait du sien. Oroken regarda de nouveau le ciel pendant quelques secondes avant de se laisser porter par la fraîcheur. Il se leva et se glissa dans le duvet en évitant au mieux les difficultés. Une fois dedans, il resta là à regarder en haut, jusqu’à ce que la voix de Takiko résonne de nouveau et que sa main pointe les étoiles.

[Takiko] Tu regardes beaucoup là bas.

[Oroken] C’est parce qu’il y a beaucoup de choses à cet endroit. Beaucoup d’âmes…

Il tourna doucement la tête, sentant le regard de Takiko qui se posait sur lui. Il était curieux de savoir quel genre de regard c’était. Le jeune garçon caressa des yeux le visage de la kunoichi qui avait plongé les siens dans ceux qui lui faisaient face. Ils finirent d’ailleurs par se croiser. Oroken sentit une main remonter le long de son torse et aller jusqu’à son visage. Takiko passa doucement sur la brûlure sans en tenir compte et s’approcha doucement. Elle alla si près qu’Oroken pouvait sentir son souffle chaud, tout droit sorti de son corps. Elle finit par l’embrasser et il se laissa faire.

Dans un cadre peu banal, ils se laissèrent emporter lentement. Alors qu’ils échangeaient un tendre baiser, Takiko passa la main sous le haut d’Oroken et le lui retira avant de faire de même avec le sien. Il ne sut trop comment réagir, il ne fit rien car il se sentait un peu tiraillé. Finalement, il embrassa de nouveau la jeune fille et l’aida dans son entreprise. Rapidement, il n’y eut plus besoin du feu pour que chacun n’ait plus froid. Ils se suffisaient amplement. Les deux jeunes gens laissèrent libre cours à leurs envies avant de s’endormir l’un contre l’autre devant un feu mourrant et un sous un ciel clair, dégagé et étoilé.
Syo Tainoka

Syo Tainoka


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 1 Oct - 15:10

Oroken: +30 XP technique / RP
Apprentissage du Chidori acquis...
Quel dragueur ! Smile]
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyLun 14 Avr - 20:51

[Suite de l'amphi]

Le repas fut aussi léger que bref. Oroken savait ce qui l'attendait après celui-ci, si toutefois ce Ikki avait suffisamment de cran et de stupidité pour poursuivre sur la voie qu'il avait empruntée le matin même. Ce n'étaient pas les carrefours qui manquaient, il suffisait simplement de faire le bon pas au bon moment.

Se levant de sa table, Oroken laissa la somme qui paierait ce qu'il avait dévoré puis il emprunta la sortie avant de suivre l'allée principale du village. Il parcourut ensuite quelques rues jusqu'à ce qu'il traverse le parc pour arriver devant la lisière de la forêt. Visiblement, l'autre abruti ne semblait pas démordre. Oroken s'arrêta un instant pour le regarder de loin. L'autre sourit pensant qu'il s'agissait de peur. Finalement, le jeune Konomura soupira et avança de sa démarche habituelle, les mains dans les poches.

- Décidément...

- Je pensais que tu ne viendrais pas, demi portion.

Certes, le type en face de lui semblait faire une demi-tête de plus que lui pour une corpulence bien plus imposante. Il semblait aussi faire confiance à ses muscles comme un chien ferait confiance à son flair. Oroken le regarda sans démordre.

- Et maintenant?

L'autre fit craquer ses doigts puis entama.

- On va là bas et celui qui reste debout gagnera.

Le gros bourrin montra le coeur de la forêt où visiblement un combat allait avoir lieu. Oroken réfléchit un instant se demandant s'il ne valait pas mieux abandonner maintenant et se livrer à son entraînement avec Kohei qui ne tarderait pas. Il se rappela soudain la dernière fois qu'il abandonnait.
- Et il gagnera quoi? Blesser un autre Chuunin du même village?

- Non il gagnera la priorité sur l'autre par rapport à Asana.

- Tu te fous de moi? Tu dois avoir quoi... Dix neuf-ans c'est ça? T'es un Chuunin qui assiste à ses cours tu crois vraiment qu'elle n'a que ça à faire de s'intéresser à toi?

- Parce qu'elle a des raisons de te préférer à moi sans doute?

- Sûrement pas. C'est du pareil au même. Et la différence, c'est que moi j'en ai rien à carrer. Je suis pas là, à baver sur mon professeur, aussi charmante soit-elle.

- Tu mérites ta claque... De toutes façons je te sais perdant, microbe.

- T'as plus qu'à le prouver.

Sur cet échange à tendance chauffante, les deux ninjas se dirigèrent tout droit au milieu de la forêt. Après quelques secondes, sans doute deux minutes, de trajet il s'arrêtèrent dans ce même endroit qu'Oroken avait côtoyé précédemment. Celui de son dernier entraînement avec Kohei et Takiko. Chacun sur une rive, les deux ninjas se regardèrent un petit moment, procédant à des pseudo-échauffements en vue du combat à suivre.

*C'est le moment de savoir se servir de son chakra...*

Une seule pensée suffit à faire se répandre ce flux énergétique dans tout le corps d'Oroken. Il se sentait soudain plein d'une puissance hallucinante et la nourissait de l'envie de faire taire la stupidité d'Ikki, de celle de ne pas abandonner plus celle de se venger pour s'être fait traiter de perdant. Un peu comme s'il s'agissait d'une maladie insurmontable. es deux protagonistes se regardèrent une dernière fois, puis comme si quelqu'un avait allumé une flamme quelque part, Ikki se jeta sur Oroken s'appuyant sur une technique bien connue des deux.

Oroken enflamma ses poings en un clin d'oeil et attendit de pied ferme le contact. Ce dernier se résuma à un éclair. Les deux se rentrèrent dedans au sens propre du terme, s'infligeant mutuellement de lourds dégats. Ikki fut stoppé sur place, Oroken projeté en arrière directement contre un arbre. Ils ne démordirent pas pour autant, se regardant toujours dans les yeux avec un brasier implacable. Le molosse, friant de bagarre, fonça de nouveau sur le jeune Konomura qui ne tenta pas de contrer immédiatement. Au lieu de ça, il esquiva et se concentra du mieux qu'il pu pour exécuter à bien ce qu'il souhaitait faire.

En un très court laps de temps, Oroken malaxa, comprima et expulsa du chakra à très forte pression tout en donnant un coup de poing bien placé dans le dos de son adversaire qui ne put rien faire d'autre que s'étaler contre l'écorce, s'ouvrant le visage. Oroken recula ensuite, faisant le bilan de ce qu'il venait de faire.

*Frappe précise, à très forte puissance. Mais je n'ai pas eu l'effet que je voulais. Je maîtrise encore mal mon chakra. Il faut que je le dirige mieux et que je le relâche pile au moment du contact entre mon poing et son corps... Moins dur que le Chidori.*

Un peu sonné, Ikki reprit place puis fonça de nouveau. Il eut cette fois-ci le temps de saisir le Chuunin Intsructeur et de lui envoyer une série monstrueuse de frappes dans le ventre et sur la poitrine. Oroken, accusant le coup, recula de plusieurs pas. Visiblement, son adversaire maîtrisait encore moins bien son chakra, il l'avait senti car des vagues de douleurs irrégulières avait parcouru son corps malgré une origine sûrement commune. Reprenant son souffle, il reprit aussi position. Ca s'annonçait mal. Un duel entre deux spécialistes du Taijutsu était toujours très éprouvant et très long car leurs résistances et leurs puissances s'anihilaient mutuellement.

Analysant brièvement son espace, Oroken enflamma de nouveau des poings, prêt à en découdre. Ikki le regarda tout sourire avant de rire légèrement.

- Tu ne vaux rien, larve..

Les mots utilisaient de l'air et de la ressource utile au combat. Le jeune Konomura s'en dispensa, répondant plutôt par une magnifique offensive. Il avait bougé plus vite que ce que son adversaire pouvait voir. Se retrouvant rapidement dans une position favorable, il concentra son chakra dans ses membres déjà enflammés puis envoya une batterie de coups renfermant chacun un nombre incalculable de chakra.

Plus les frappes s'enchaînaient, plus il sentait que son chakra et lui ne faisaient qu'un. Mouvement et flux entraient en résonnance donnant à chaque fois un mélange plus explosif dont le principale expérimentateur était en fait un souffre douleur. Oroken ne cessa pas, sûr que s'il se faisait attraper il resterait au sol. Quand la fatigue le tint de trop, il se retira rapidement à distance. Ikki tituba puis tomba avant de se relever quelques secondes plus tard. Des secondes de silence pendant lesquels on entendit que la respiration d'Oroken.

*Il ne me manque plus que le timing. La décharge est bonne, il ne manque vraiment que le timing...*

- Tu vas regretter ça... Enflure!

Ikki chargeait déjà. Il attrapa Oroken à la gorge et commença à serrer de toutes ses forces. Le jeune homme, en fort mauvaise posture, devait absolument quitter cette étreinte sous peine d'y laisser la vie. Malgré son cerveau qui s'embrumait sous le manque d'oxygène, il put se dégager sans même que son adversaire ne s'en rende compte. Ikki pensait tenir Oroken, mais en fait, il surgissait déjà de derrière pour lui asséner une nouvelle batterie de frappes. Sans flammes, uniquement avec du chakra, il porta trois premiers coups dans le dos, des coups qui se virent très efficaces car très bien exécutés.

*C'est bon! Je dois relâcher juste avant la frappe pour que ce soit optimal!*

Un bout de bois apparut dans les mains d'Ikki qui fut surpris. Moins d'une demi seconde plus tard, la tête d'Oroken venait s'ajouter à cette branche, puis une déferlente de poings. C'était devenu très douloureux. Oroken s'immobilisa à distance pendant que son adversaire chancelant reculait. Il le regarda faire sans ne rien dire.

Ikki, dans une dernière vague de colère, non de rage, perdit les pédales. Il jeta la branche et dégaina des shuriken de petite taille qu'il envoya vers l'opposant. Oroken entama une série d'esquives et permutations qui l'empêchèrent à chaque instant de voir l'une des petites étoiles toucher ses points vitaux. Cependant, Ikki n'arrêtait plus, comme si la quantité qu'il possédait était infinie. En fait non, il clonait régulièrement ses projtectiles. Oroken esquiva à maintes reprises, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'attaques. Son adversaire trouva alors alternative en invoquant carrément des projectiles tels des bunshin.

*C'est mieux comme ça, j'ai une ouverture à chaque création.... MAINTENANT!*

Il chargea ses mains de chakra et fonça directement sur son opposant. Une fois à portée, profitant de la surprise que provoquait sa hardiesse, il porta la main à celle d'Ikki qui dans un mouvement du bras se dégagea d'une soudaine prise. Oroken fut propulsé sur le côté, sans avoir réussi à retirer le shuriken de la main de l'autre Chuunin et surtout avec une coupure béante sur la paume. Ne prêtant trop garde à la douleur, il s'empressa d'esquiver les projectiles et fonça de nouveau au corps à corps. Il réitéra plusieurs fois ses tentatives qui se soldaient une fois sur cinq par un échec.

*Il faut que je sois plus vif!*

S'ouvrant de nouveau une belle opportunité, le jeune Konomura décida de désarmer rapidement Ikki et de le foutre au tapis. Il fonça les dix doigts chargés de chakra. Une fois à portée, il feinta une première prise puis enchaîna sur une clé de bras. Une fois dans cette position, il força Ikki à lâcher ses armes sous peine de perdre une articulation. C'était plus sage, mais le colosse n'avait pas fini son cirque. Il abattit un grand coup de tête sur Oroken qui s'ouvrit l'arcade sous le choc. Le sang commença à couler abondamment et le temps qu'il le retire de sa vue, Ikki avait dégainé un kunai.

*Il faut en finir.*

- Je vais t'abattre...

Ne se laissant pas démonter et prendre de surprise, Oroken fonça en premier, il réitéra son processus de désarmement avec succès, il semblait qu'il ait déjà acquis une certaine pratique. Il se recula du corps à corps, fonçant directement en hauteur sur un tronc et se positionna de façon étrange après avoir fait trois signes incantatoires.

- Tu ne m'auras pas!!!

Ikki dégaina un autre Kunai et sans réfléchir il fonça. Oroken le regardait arriver à toute allure, courant sur le tronc, la mort dans les yeux. Il fronça les sourcils, se concentrant au maximum. Soudain, alors qu'Ikki se trouvait à seulement dix mètres, une lueur bleue qui répandait un bruit assourdissant dans tout l'environnement apparut dans les mains d'Oroken. C'était une flamme vive.

- Tu m'y obliges...

Sa voix devenu froide interpella Ikki qui s'arrêta soudain, conscient de la folie dont les deux Chuunins faisaient preuve. Il s'arrêta pris d'une frayeur incroyable, comme si la faucheuse était devant lui.

- Attends! Ne fais pas ça! Je t'en suplie!!!

Oroken fonça à toute vitesse vers son adversaire, la main armée et remplie de ce chakra. Il bondit quand le moment vint. C'est aussi à ce moment là que la raison le frappa.

*NON! NE LE TUE PAS!*

Le coup s'écrasa avec une violence indescriptible. Pendant un millième de seconde, Oroken crut voir défiler des milliers d'heures. Le cours du temps reprit sa norme et Ikki alla s'écraser au pied de l'arbre. Le Chuunin Instructeur regarda la poussière que le choc avait provoqué. Il se redressa et jeta un oeil au corps inerte d'Ikki. Puis, livide comme un linceul, il s'approcha en marchant. La poussière se dissipa...

Un long silence plana, en fait un silence d'une seconde ou deux.

*Quand je disais qu'il est con...*

- Tu viens d'échaper à la mort. Que ça te serve de leçon.

Ikki releva la tête pour regarder son torse. Une vive douleur le lançait partout dans le corps. Mais s'il avait mal, c'est qu'il vivait. Il n'y avait pas de sang. Enfin pas là où le Chidori s'était écrasé. Oroken le regarda souffler, rassuré, puis s'en alla le laissant là. Il fallait se reposer après tant d'épreuves.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyMar 15 Avr - 17:42

Oroken : +32 XP RP
Uchiha Taka

Uchiha Taka


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyMar 14 Avr - 23:47

Tant que le feu brûle, les feuilles volent


La nuit était claire, le ciel dégagé et la pleine lune régnait sur toutes les environs. Exceptionnellement, Taka n’avait pas tiré les rideaux. En fait, c’était comme ça trois nuits par mois, quand elle pouvait s’octroyer la chance d’observer la course de l’orbe d’argent dont la prédominance dans le ciel rendait ce dernier presque dépourvu d’étoiles. De ci de là, des nuages venaient feutrer l’ambiance, octroyant à cette majesté nocturne le doux habillage d’un halo flou, propageant un peu plus la luminosité directement en son contact.

Depuis le lit de la jeune fille, il était facile d’être le témoin de ce spectacle aussi simple que magnifique. Le tout rendu à l’état de chef d’œuvre par la pénombre que les lumières éteintes du village calme rendaient.

Allongée, Taka n’arrivait à dormir, cela faisait quelques minutes, sans doute une demi-heure. Elle avait subi la loi d’un sommeil agité et avait soudain ouvert les yeux, animée d’un ineffable mal de tête. De part et d’autre du visage, des gouttelettes de sueur perlaient, témoignant du malaise présent. Les pupilles actives de la jeune ninja parcoururent la salle pour aller se déposer sur la fenêtre. L’effet de la faible portion de firmament visible fut quasi instantané, bien que la douleur ne disparaisse pas. Elle se calma rapidement, reprit son souffle puis sortit de sous sa couverture. Elle marcha dans un silence majestueux jusqu’à la lucarne, en ouvrit la vitre et s’accouda sur le rebord. L’air de dehors était doux, toujours plus que la veille et encore moins que le lendemain. C’était le symbole du bon vivre de Konoha.

La jeune Uchiha prit le temps d’inspirer profondément, s’imprégnant de cet air tant apprécié. Puis elle rouvrit les yeux pour les jeter au loin, le plus loin qu’elle pouvait, là où se perdre était une activité à la porté du premier idiot, là où s’évader était une option offerte à tous. Elle s’égara si loin dans les cieux à observer le temps dans son écoulement qu’elle n’en vit pas le cours. Elle s’attarda ensuite sur un papillon de nuit qui passait par là, voletant au bon vouloir du destin, à la volonté de son instinct animal.

*Le destin…*

Elle se tourna vers l’intérieur, contemplant l’éventail qui surplombait son bureau puis le papier qui gisait au milieu de tout cet ordre presque maniaque. Elle quitta la fenêtre, la refermant derrière elle, pour s’en aller le saisir et le relire. Sur ce morceau de papier, les quelques mots figurants indiquaient un emplacement, une résidence plus précisément. Elle avait presque dû faire des pieds et des mains pour se les approprier, mais le fait était qu’elle avait finalement réussi. Elle sourit légèrement, non pas par satisfaction ni bienveillance… A cet instant, c’était un sourire à la limite de l’excitation, comme si quelque chose de spécial se préparait. Elle déposa le petit document puis saisit elle même une feuille d’une belle qualité. Elle attrapa ensuite son nécessaire à écriture puis entama la rédaction d’un petit mot. Ce fait, elle le roula et l’attacha avec un petit ruban rouge.

Taka quitta son bureau pour gagner son armoire. Elle en tira une ou deux affaires puis ouvrit doucement la porte de sa chambre. Le couloir adjacent était vide, dans la chambre du fond, le léger ronflement indiquait que ses parents étaient encore loin dans leur sommeil, et juste à côté, la chambre de Suzu était silencieuse. Pour s’assurer de sa manœuvre, Taka s’approcha et entrouvrit la porte de la pièce afin de vérifier que la route était libre. Bingo ! Devant elle, un spectacle des plus séduisants était en plein cours. La petite de dix ans dormait paisiblement dans un rayon de lune. Elle semblait partager ce même simple plaisir avec son aînée qui souriait devant tout ça. Tout aussi précautionneusement, elle ferma la porte puis atteint la salle de bain sans encombre. Après quoi, elle entreprit une toilette inaudible de tout le reste de la demeure.

Une fois prête, Taka regagna sa chambre qu’elle rangea rapidement en vérifiant à chaque instant que le temps ne prenait pas l’avantage sur elle. Puis elle ramassa ce qu’elle voulait prendre avec elle, la lettre en premier et le morceau de papier en second, avant de se retrouver dans la cuisine. Sur le plan de travail, les deux boites qu’elle avait préparées la veille étaient restées inchangées. Elle s’en munit puis quitta le domicile familial, sans laisse la moindre trace d’un éventuel passage, sans doute mis à part ces deux bentôs manquants.

Les rues étaient vides et s’offraient à elle tout autant que le ciel le faisait. Taka emprunta les multiples allées qui séparaient son domaine de celui de son ami. Lorsqu’elle arriva à cette espèce de frontière entre les deux lieux, elle s’arrêta encore hésitante. Quelques secondes passèrent, des instants pendant lesquels elle restait là à regarder droit devant elle sans bouger, avec pour seule compagnie son mal de tête qui ne passait pas.

*Puisqu’on y est…*

Elle reprit sa course en direction de son objectif, cet endroit marqué sur cette petite pièce de feuille.

Elle fut surprise de voir demeure si imposante. En effet, la sienne était déjà remarquable mais celle qui lui faisait face était tout à fait prodigieuse. Elle sourit un peu. Finalement c’étais logique, il fallait le meilleur cadre pour le meilleur combattant. C’était très élitiste mais il n’était plus à prouver que le Cygne fonctionnait de la sorte. La jeune fille rangea sa feuille et s’approcha de la bâtisse. Ses yeux vifs scrutaient un peu partout, cherchant l’endroit le plus probable pour l’emplacement d’une chambre d’adolescent. Elle fit le tour de la maison et s’arrêta soudain après avoir parcouru la moitié du chemin. Un frisson la parcourut aussi rapidement qu’une once d’envie et de jalousie. Devant elle s’étendait un magnifique lac brillant sous les nuances de la fin de la nuit. Taka était bouche bée… Ainsi, il avait la chance de vivre ici.

Elle en oublia instantanément ce qu’elle était venue faire. Doucement, elle s’approcha un peu plus de la rive, observant avec admiration les reflets se dessinant à la surface de l’eau. Puis elle se pencha un peu, découvrant sa propre image miroir. Sur le premier coup d’œil, elle se trouva presque terrifiante, peu habituée à voir ce que les autres pouvaient distinguer lorsqu’elle affichait ces deux disques rouges au fond des yeux.

*C’est donc à ça que tu ressembles… ?*

*Et oui petite ! Voilà ce que craignent les gens. Voilà ce qui fait de toi, de moi… De nous des êtres doués de capacités auxquelles seuls quelques un peuvent prétendre.*

*Voilà surtout la raison du mépris grandissant entre nous et le reste du monde.*

*Hé ! Ne nous dédaigne pas !*

*Sinon, quoi ? Nous avons peut-être ça, mais à agir comme ça, nous perdons trop d’autres choses. Et même si tu n’aimes pas ça, tu t’y plieras.*

*J’y crois pas… Une entité faite pour le combat qui doit subir les niaiseries d’une enfant qui parle d’avoir du cœur.*

*Va te faire foutre… Nous verrons plus tard qui avait raison.*

*Tss ! Tu pues l’âme de Kuzako…*

*Tant mieux… Pour moi, elle a presque tout réussi.*

La jeune fille se baissa pour plonger la main dans l’eau. Un bain… Ce serait bien un jour de se baigner avec… Elle revint soudainement à la réalité. La kunoichi se redressa et reprit le tour de la maison qu’elle avait commencé. Depuis le lac, une grande baie vitrée apparaissait sur la façade arrière, l’occasion de voir un peu plus la façon dont était agencé l’intérieur. Elle avança jusqu’au balconnet de bois, veillant à n’en fait craquer aucune planche pour ne pas trahir sa présence. Elle s’approcha de la vitre et y colla presque le front. De l’autre côté, une pièce d’une sobriété peu surprenante se présentait. Il y avait le strict nécessaire pour une pièce comme celle-ci. Un bureau contre le mur, une commode… Et une couchette. Une couchette ? Taka regarda plus attentivement avant d’afficher un grand sourire. Elle touchait rapidement au but. Allongé paisiblement dans son lit, Kenji était là tout en parcourant le pays des rêves. Ses cheveux n’étaient pas coiffés et il ne prenait pas le soin de les remettre en place quand il dormait. Point positif, ce tic récurrent n’allait pas l’atteindre dans le sommeil.

Elle se recula avec pour but de trouver à quel endroit ouvrir la baie vitrée. Elle se rendit compte à ce moment que le travail était déjà fait. Elle ricana doucement puis passa par l’accès qui s’offrait à elle. Elle marcha doucement jusqu’au bureau pour y poser délicatement le papier roulé. Puis elle se tourna vers le Genin et lui déposa un baiser sur le front avant de s’éclipser en direction du lieu de rendez vous… Elle jeta tout de même un dernier coup d’œil au message.

Je suis passé quand tu dormais encore… J’aimerais que nous soyons ensemble aujourd’hui, ce sera l’occasion de "s’amuser" un peu. Rejoins-moi dès que possible à la forêt, si tu en as envie.

Taka


Dernière édition par Uchiha Taka le Jeu 4 Juin - 14:27, édité 1 fois
Uchiha Kenji

Uchiha Kenji


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyVen 17 Avr - 0:10

Une journée si particulière et si quotidienne à la fois. Une nouvelle technique dans son panel mais pas n’importe laquelle. Des heures d’entrainements à recevoir la foudre au plus profond de son être, des heures à écouter les réprimandes de Takeshi pour viser plus haut, toujours plus haut. Mais enfin, comme d’habitude, il était parvenu à ses espérances tout en entrainant celle de son maître. Les semaines fut longue et riche en connaissance, mais la pression constante sur ses épaules commençait le faire fléchir. Son dos se vouterait peu à peu sous le poids des ces pensées d’un autre âge. Mais il n’avait pas le droit à de telle réflexion !

Kenji, Kenji Uchiha, un prénom sans équivoque, un nom à chérir. La simplicité d’un prénom courant face à un nom connu et reconnu. Montrer sa foie en cette arme qu’était le mépris, l’orgueil, il y était obligé. Même si au final il n’y avait que de la haine qui ressortait. Les individus ne comprenant pas cette façon de vivre s’arrêtaient à de simple préjugé fade et sans goût.

Enfin. Enfin, la semaine était finie et il allait pouvoir se refaire durant une petite nuit de sommeil. La fatigue trahissait ses mouvements et le força à ne pas faire de détour pour trouver les bras de Morphée. Ses jambes glissèrent dans sa couche de couleur nuit alors que son corps à demi-nue sentait la fraîcheur des draps lui recouvrir les membres.

Il ferma les yeux et se laissa porter dans ce doux monde où rien n’était important. Une petite brise traversa la pièce par sa baie vitrée ouverte et vint lui caresser tendrement le visage comme la main d’une mère l’aurait fait. Un bref soupire puis il parti.

Noir. Le feu de son cœur brûlait comme une énergie nouvelle, lentement mais avec assurance. Rouge. L’éventail, dieu du vent, Uchiha, voguait à travers son être pour ne plus être que poussière face. Bleu, couleur de l’espoir, de la liberté mais aussi du rêve. Gris. La confusion le tient, l’enlace et pourtant il est sûr de lui.

Cela faisait bien longtemps qu’il ne faisait plus de rêve. Ses « parents » morts, non, ce n’était pas ses parents. Il n’avait pas de parent, il n’avait aucun lien avec personne. Il était né seul, la naissance d’une mort. Mort né.

Et pourtant, une image… Un reflet… Une fille, les cheveux sombres et le regard noir. Luisant de la même pensée que lui mais libre. Elle pouvait voguer, mais elle n’était pas seule. Contrairement à son penchant masculin. Un léger spasme saisi le corps du jeune garçon avant qu’il somme à nouveau dans un rêve son couleur, sans espoir…


Une chaleur, un touché sur le haut de son visage lui donna le signal d’alarme. Il était l’heure. Doucement il entreprit d’ouvrir les yeux et sentit la chaleur matinal et le bain que lui offrait le soleil enivrait son être. Ses yeux clignèrent plusieurs fois avant qu’il comprenne où il était et pourquoi il était ici.

Ses couvertures tombèrent sur le côté alors qu’il se redressait. Toujours torse nue il s’avança en direction du balcon où il fit quelques étirements sous un dieu soleil bien faisant. Il le regardait s’épanouir, Il le sentait grandir et Il gérait sa croissance. Kenji l’observa un long moment d’un air rêveur, mais son regard était déterminé.

*Un jour je te contrôlerais…*

Phrase philosophique du début de journée qui ne voulait pas dire grand-chose. Mais elle avait pour effet de motiver le jeune garçon qui regagna sa chambre et chercha dans sa commode de quoi se vêtir. Une veste bleu assortit à un petit bas blanc lui suffirait.

Il alla alors sur son bureau pour ramassa ses affaires de la vieil quand un petit truc lui tourmenta l’esprit. Quelques choses avait bougé, ou plutôt avait fait son apparition. Une lettre d’un blanc éclatant sans signature sur le dessus. Mais elle devait être pour lui, elle était tout de même sur son bureau. Il l’a prit dans ses mains et son cœur s’accéléra lorsqu’il ouvrit le papier dans un doux bruissement. L’écriture était fine, légèrement en italique. Elle donnait envie de laisser aller son esprit à une certaine mélancolie d’usage critique et poétique.
Citation :

Je suis passé quand tu dormais encore… J’aimerais que nous soyons ensemble aujourd’hui, ce sera l’occasion de "s’amuser" un peu. Rejoins-moi dès que possible à la forêt, si tu en as envie.

Taka

Kenji parut tout d’abord stupéfait puis ravit. Mais il cacha cette dernière émotion. Un Uchiha ne devait pas compter sur les autres et ne pouvait se permettre de tel jeu. Mais au fond de son être, une petite voix lui torture le ventre pour qu’il cour vers la forêt à la rencontre de Taka.

La jeune fille voulait qu’ils s’amusent. Jolie paradoxe qui pouvait être interprété de bien des façons mais ce n’était pas dans le caractère de Kenji que de déformer les propos. Il remit la lettre dans son enveloppe et la rangea dans sa poche. C’était la première fois qu’on lui écrivait pour autre chose qu’une réunion avec l’équipe ou un entrainement. Sa main traversa sa douce chevelure sombre et il osa un sourire. Puis de sa chambre il éleva la voix, une fois les modalités de politesse échangées il en vint à l’essentiel avec Shiori.

[Kenji] – Takeshi-Sama n’a rien de prévu pour moi aujourd’hui ?

[Shiori] – Non. C’est repos pour le moment.

*Bien.*

D’une petite foulée il passa en coup de vent dans la cuisine où il aperçut Shiori. Elle lui souriait comme si elle devinait ses pensées. C’était l’une des rares femmes du clan qui comprenait réellement la jeunesse et son état d’esprit.

[Kenji] – Je sors.

Pas besoin de prévenir que Shiori avait bien comprit. Il fit claquer la porte et partit en courant vers la forêt interne de Konoha…

Le vent fouettait son visage mais il ne s’en souciât guère, dans une course interminable il arriva enfin au abord de la forêt. Il rompit sa course pour prendre une démarche normal et hautaine comme le lui avait apprit Takeshi. Toisant la plus part des individus qu’il croisait en ville, son éventail dans le dos était le symbole de toute sa fierté. Sa respiration à nouveau normal il continua sa route sans trop d’effort.

La lisière de la forêt interne de Konoha apparut devant lui. Les gardiens de la nature lui faisaient face, impressionnant et respectueux. Mais rien n’était plus beau que l’image qui se profilait juste à leurs pieds. Non loin des premiers troncs, la jeune fille qui tourmentait le jeune garçon. Elle était là, bien installée sur une branche, croquant de temps à autre dans une pomme aussi rouge que ses vêtements.

Kenji s’approcha doucement de l’arbre pour ne pas être vu. Le pas souple il resta debout sous la branche où trônait la jeune fille. Il l’a regardait songeur puis il rompit le silence.

[Kenji] – Les arbres sont peuplés de bien étrange créature.

Il sourit à la jeune fille qui tourna la tête pour le regarder. Elle descendit tranquillement de sa branche et se posta face au jeune garçon qui ne fit aucun geste pour la saluer. C’était ça la froideur du Cygne, grand et majestueux il n’avait jamais à faire de ses futilités une obligation. Même si Kenji aurait souhaité avoir un geste de bienvenue envers Taka, il ne pouvait pas, car il ne savait pas qu’il devait le faire et ce qu’il devait faire.

[Kenji] – J’ai toute la journée de libre. Tu as une envie précise ?

Il avança alors vers le tronc d’arbre et s’assit tranquillement contre ce dernier. Le dos bien callait il se remettait doucement de la matinée si courte et riche en émotion qu’il venait de vivre. Taka… Taka Uchiha… Tant de question traversaient l’esprit de Kenji, mais au côté d’elle il en pensait plus à rien qu’au bien être. Une chose si rare si impossible pour le jeune garçon…
Uchiha Taka

Uchiha Taka


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyVen 17 Avr - 18:56

Même si la finalité de la manœuvre était d’atteindre la lisière de la forêt, Taka savait pertinemment qu’elle avait une grande partie de la matinée devant elle. Après tout, l’horizon orange faisant pâlir le bleu profond du ciel nocturne n’en était qu’à ses prémices lorsqu’elle quitta la maison de Kenji et même si elle en avait la conviction, rien n’annonçait que Kenji était un lève tôt, encore moins qu’il se présenterait. Mais Taka éprouvait un sentiment étrange, une sorte de confiance aveugle, non pas en Kenji mais dans le fait qu’elle pensait avoir marqué son passage dans sa vie, quelque jours auparavant. Ainsi, forte de ces impressions, elle quitta le quartier Uchiha laissant ses pas la guider au hasard des rues et ruelles du village encore endormi.

L’ambiance était propice à la rêverie. Les nuances de la nuit laissaient progressivement place aux lueurs du jour, les toits sombres reprenaient comme chaque matin leurs couleurs vives et désunies, toute la faute de goût des habitants qui ne savaient pas donner une homogénéité charmante à leur territoire, mais une faute qui en faisait en lieu si atypique et si agréable. Taka avait beau se le cacher la plupart du temps, ne serait-ce que pour se sentir plus proche de son clan que de son village, mais il était indéniable qu’elle aimait sa ville. Et si aimer tous les habitants était une chose à laquelle elle ne croyait pas, elle en appréciait la plupart et en aimait une infime part.

A cette idée, une envie la traversa brusquement. Elle s’arrêta, seule au milieu de la rue déserte, avec son sac en bandoulière bien posé sur son épaule gauche, pendant derrière elle. Elle gardait ses mains fourrées dans ses poches, l’une d’elles contenant un petit objet de pierre qu’elle ne cessait de caresser. Cet objet là venait de Kenji, celui qu’elle portait au cou était de la part d’Oroken. Oroken… Les jours passaient si vite. Cela faisait déjà presque un mois qu’il n’était plus, presque un mois qu’elle avait pleuré son ami… Dans les bras d’un autre. La culpabilité la saisit soudain, elle ne savait pas pourquoi. Elle se mit à courir, le cœur et l’esprit plein de tristesse, les yeux se gonflant de larmes même si ces larmes n’allaient pas avec le rouge de ses iris.

*Tu pleures ? Tsss … !*

Elle ne tint même pas compte de la réflexion de son fort intérieur. Si cette entité vivante en elle avait été une autre personne, elle l’aurait explosée sur place, brûlée vive, avec autant d’intensité que celle que la mélancolie pouvait exprimer dans les moments de cafard. La jeune fille dévala dans Konocha pour aller jusque devant la Pension Hinan’. Là, après avoir pris l’escalier de droite, au premier étage, il y avait un petit appartement. De quoi vivre à deux avec un enfant. Mais tout ça, c’était avant. Elle n’avait revu Akane depuis l’enterrement. Elle n’avait même pas revu Kyo… Quelle marraine faisait-elle ? Dans les papiers du village, elle était la tutrice légale en cas d’événement aussi indésirable qu’impromptu… Et malgré tout ce qu’elle était proche des Konomura, elle n’avait jamais pris le temps de passer les voir.

Une larme coula sur sa joue quand le portail pivota devant elle. Un vieil homme qu’elle connaissait bien sortit de l’endroit.

[Vieil homme] – Hééé ! C’est la jeune Uchiha ! Que nous vaut ta visite petite… ?

Elle lui sourit en reniflant discrètment.

[Taka] – Ce n’est pas une visite… mais bientôt…

[Vieil homme] – Aah ! Je vois, je vois… Il faut le voir le petit, il pousse à vue d’œil, hé hé ! Je vous laisse jeunesse… Bonne journée !

Taka sourit au vieillard qui partait pour sa marche de chaque matin. Elle savait qu’il aimait voir le village s’éveiller, tout le monde le savait et tout le monde le connaissait dans le coin. Séchant ses larmes, elle se tourna et repartit plus calmement, avalant ses remords et regrets, se promettant presque de ne plus jamais faillir. Presque, car se répéter une promesse déjà faite était un gage qui montrait la faiblesse ou le manque de conviction.

*Pardonne-moi… Oroken.*

Quelques minutes plus tard, elle était à la lisière de la forêt. Ici encore plus qu’ailleurs, il n’y avait personne. Un brin d’air vint caresser sa peau pendant qu’elle regardait les majestueux arbres constituant l’endroit, à la recherche d’un coin confortable pour se poser et attendre. Le bonheur n’était pas loin quand elle trouva un grand tronc avec d’épaisses branches non loin du sol. C’était parfait. La kunoichi s’approcha de l’arbre, posa son sac après en avoir sorti une pomme rouge puis elle se mit à marcher le long du tronc pour gagner sa ramification. Elle s’installa ensuite confortablement et tourna la tête vers le ciel bleuissant. Le charme du village ne s’estompait jamais, ni sous l’influence de la nuit, ni sous celle du jour pas même sous la reconstruction.

La jeune fille frotta la pomme qu’elle tenait en main puis croqua à pleines dents comme certains croquaient dans la vie. Mais à cet instant, elle ne faisait rien à part manger et ressasser quelques souvenirs.

Une pomme bien entamée, un air songeur, presque rêveur, la ligne fine étendue sur cette branche avec un pan de sa jupe qui pendait dans l’air et puis des yeux qui se perdaient encore une fois dans le ciel. C’est l’image que Kenji pouvait voir d’en bas. Il était là mais elle était tellement ailleurs qu’elle ne l’avait ni vu ni entendu arriver. Le garçon resta là un instant à la regarder quand soudain il rompit le silence. Elle fut un peu surprise sur le coup mais rapidement ses yeux rubis tombèrent sur le garçon. Elle répondit à son sourire en le lui rendant puis gagna le sol tranquillement. Une fois en face, il n’esquissa pas l’ombre d’un mouvement, il n’énonça pas même un bonjour… Si bien qu’une petite moue vint contraster avec ces yeux qui se voulaient souvent assassins. Mais elle sourit de nouveau.

[Taka] – Bonjour Kenji !

Elle se hissa sur la pointe des pieds pour aller déposer un amical bisou sur sa joue avant de sourire de plus belle.

[Kenji] – J’ai toute la journée de libre. Tu as une envie précise ?

Elle le regarda dans les yeux en se mordillant la lèvre inférieure.

[Taka] – Une ? Pas qu’une… Mais je ne sais pas si tu auras l’endurance qu’il faut.

Elle pencha la tête légèrement sur le côté en lui adressant un sourire taquin et un clin d’œil. Puis lorsqu’elle redressa le tout, elle prit soudain un air un peu plus sérieux. Elle baissa légèrement la tête et continua.

[Taka] – Je me doute que ton entrainement doit te prendre du temps et t’épuiser parfois… Mais…

A la façon d’une petite fille qui annonçait à son ami qu’elle était en fait amoureuse de lui, elle croisa ses bras dans son dos et commença à tapoter le sol avec le bout de son pied. Puis laissant un silence léger elle décida de reprendre.

[Taka] – Pour dire vrai… J’aimerais te voir à l’œuvre. Mais si tu ne veux pas, ou si tu veux te reposer, je comprends que tu veuilles oublier toutes ces histoires de ninja…

Sur ces derniers mots, son corps retomba dans un normal effrayant. Elle releva ses yeux activés depuis la veille vers Kenji avec une étrange détermination qui brillait dedans. Que cherchait-elle exactement, elle n’en était même pas sûre. Elle écoutait juste ses envies.
Uchiha Kenji

Uchiha Kenji


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MessageSujet: Re: Aire d'entrainement   Aire d'entrainement - Page 5 EmptyDim 19 Avr - 1:36

Des frissons parcoururent le corps du jeune garçon lorsqu’il sentit la chaleur des lèvres de Taka sur sa joue. Il ne comprenait pas, il ne savait pas. Tant de familiarité aurait pu être mal interprété, mal prise, vue comme de l’impolitesse. Mais, bizarrement, tout un autre enchainement de pensée traversa l’esprit de l’Uchiha. Elle était elle-même, si fraîche, si vivante. Comment pouvait-elle réussir à comprendre Kenji, à rester à ses côté-là où d’autres préféraient déblatérer des insultes. La réponse était simple, elle était une Uchiha intelligente et connaissait son mode de vie. Ses pensées n’avait plus de grand secret pour elle mais cela ne gênait pas pour autant le jeune garçon, car il le savait tout était entre de bonne main.

Ne sachant que faire pour répondre au sourire emplit de gentillesse de Taka, il ne put qu’exécuter une petite crispation de la lèvre se voulant amicale. C’était si ridicule. Lui, L’Uchiha, avec si peu de moyen face à une des siens. La situation était presque risible, mais le jeune garçon ne se laisserait pas démonter si facilement.

[Taka] – Une ? Pas qu’une… Mais je ne sais pas si tu auras l’endurance qu’il faut. Je me doute que ton entrainement doit te prendre du temps et t’épuiser parfois… Mais…

Elle semblait timide, ou tout du moins c’était l’impression qu’elle faisait passer à travers le regard de Kenji. Les jambes légèrement replié comme si elle était impressionnée. Ses mots étaient hésitants mais choisis avec pertinence. Elle ne voulait pas se tromper dans ses dires. Peut-être cherchait-elle à ne pas vexer Kenji. Mais cela devait être plus que cela, elle voulait plutôt le convaincre en démontrant « l’importance de sa demande ».

En suspense, en haleine, le genin écoutait, buvait ses paroles tout en étant subjugué par sa beauté que le soleil matinal faisait refléter comme une fleure sous la rosée. Un petit silence gêné s’installa entre eux, Kenji ne le coupa pas. C’était à elle de faire sa demande, à elle de prendre l’initiative, elle possédait les cartes d’un jeu qui lui souriait. Sa voix cachait une véritable attente et le jeune garçon aurait fondu s’il n’avait pas été capable de contrôler ses émotions.

[Taka] – Pour dire vrai… J’aimerais te voir à l’œuvre. Mais si tu ne veux pas, ou si tu veux te reposer, je comprends que tu veuilles oublier toutes ces histoires de ninja…

Cela faisait un mois, un mois qu’il n’avait cessé de suer, de s’érinter à la tâche pour devenir plus fort physiquement et mentalement. Tout d’abord, il y avait eu Shiba, dont les exercices avaient été d’une difficulté extrême qu’il avait cru ne jamais finir la session. Des journées passée à apprendre à manipuler, contrôler et dresser son chakra pour le moindre de ses désirs, en faire un serviteur sans faille avait été une rude épreuve.

Puis était venue Takeshi… Takeshi et son envie de faire de son élève l’arme la plus puissante du Domaine du Cygne, Takeshi et ses magnifiques discours… Takeshi le grand… Il avait passé de longue heure à par faire un nouveau jutsu pour Kenji. Un qui valoriserait ses capacités physique par du chakra. Une nouvelle forme des milles oiseaux était à lui mais cela ne l’avait pas laissé indemne. Ses doigts étaient bandés par endroit pour caché des marques de brûlure du à une mauvaise manipulation de l’électricité. Jamais il n’oublierait cet entrainement qu’il crut le dernier…

Mais Taka était là, devant lui, avec ses yeux, ses rubis. Une rougeur étonnante, qui rappelait au jeune garçon pourquoi il faisait tout cela et dans quel but. Qui il était et ce pour qui il le faisait. Le sharingan brillait de milles feux à lieu et place de ses anciennes pupilles sombres. Elle semblait le garder activé pour une raison inconnue qui ne dérangea pas le jeune garçon. Après tout, le sharingan était le dojutsu que chérissaient tous les Uchiha et chacun pouvait honorer ce pouvoir divin de tant de façon.

Kenji en connaissait la source, il en était sur. Ses pupilles, ses yeux n’étaient autres que ceux des dieux. Le regard divin s’offrait sur le monde lorsqu’il prenait possession de son corps. Non pas qu’il se jugeait lui-même comme une divinité, il n’avait pas cette prétention. Mais il était plus un messager, l’Elu. Celui que les dieux avaient choisis pour transmettre un peu de leur savoir, de leur puissance et de leur sagesse.

[Kenji] – Il est vrai que je sors d’une période pleine mais un je ne me défile jamais devant la tâche. Et…

*Je serais heureux de le faire pour toi…*

[Kenji] – Et je serais heureux de m’entrainer avec toi.

Il monta alors doucement sa main droite vers son cou. Délivrant peu à peu son torse de sa veste couleur nuit. Les boutons s’échappaient de leur encoche un à un en même temps que Kenji fixait Taka d’un regard qui se voulait joueur.

Sa veste tomba alors entre ses mains découvrant un petit haut toujours couleur nuit. Il la fit s’envoler d’un geste souple à côté du sac à dos de sa partenaire et se concentra. Le monde perdit se sa netteté durant quelques secondes, tout paru distordue et sans couleur. Il n’arrivait plus à cerner les objets ou les individus. Mais cela ne dura pas plus de deux secondes avant que tout redevienne mieux qu’à la normal.

*Encore une fois… Aujourd’hui j’ai besoin de vous…*

Ses yeux se teintèrent de rouge, acre et légèrement foncé le rubis était prononcé. Trois larmes… Non. Non, aujourd’hui ce n’étaient pas des larmes, à cet instant il possédait le véritable sharingan. L’évolution la plus puissante qu’il pouvait maîtriser à son jeune âge. A quatorze ans trois virgules lui donnaient les possibilités infinies des divins.

Doucement, sans précipitation une main passa dans ses cheveux alors que son regard était toujours directement lié à celui de Taka. Il n’y avait pas cette lueur d’orgueil habituelle, ni cette envie de ridiculiser l’adversaire comme il l’avait fait avec Hakai il y a peu. Sa voix devint taquine et il jouait du regard avec la jeune fille.

[Kenji] – Cela sera peut être toi qui n’arrivera pas à suivre mon rythme.

Il avança à pas feutré vers la jeune fille avec une allure décontracté.

[Kenji] – Tu vises quelques choses en particulier ?

Ils étaient alors partie pour une journée palpitante pour apprendre de nouvelles techniques. Kenji parlait beaucoup, il était dans son environnement. On le faisait vivre pour devenir puissant, sa force était son seul bien.

Un petit murmure alors flotta jusqu’aux oreilles de la jeune fille. Une voix sans provocation et sans grande expression. Juste un son qui voulait en dire beaucoup et ne rien en même temps.

[Kenji] – Je suis content de m’entrainer avec toi… Taka…

Il tourna la tête comme gêné de ce qu’il venait d’avouer. Takeshi l’avait pourtant prévenu : l’émotion est la dictatrice des humains qui les obligent à en être esclave… Que de pessimisme. Mais telle était la pensée des Uchiha du Cygne et jamais Kenji ne pourrait aller à l’encontre de cela. Il avait prêté serment. Aujourd’hui c’était différent, des circonstances lui permettaient cette infraction… Tout du moins il l’espérait de plus profond de son cœur.

La solitude forgeait l’esprit et le caractère du shinobi qui l’obligeait à se combattre lui-même pour sa progression. Une méthode datant des cavernes mais qui faisait encore la gloire de nombreux ninjas. Sans attache, sans remord, sans échec…
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