[Toturi] : "C'est bon, je vois à peu près ce que tu veux dire."

« Super. Bon si tu as besoin de quelque chose tu me le dis, y’a pas de soucis j’viendrais t’aider. »

Kyuza partit au bord de la petite rivière qui passait à quelques mètres d’eux. Il s’assit et posa un shuriken devant lui.

*Bon, récapitulons. Je fais les signes, en même temps je concentre mon chakra. Puis je le fais sortir en lui donnant la forme, la couleur et l’odeur voulue. Ca fait trop de chose pour un cerveau comme le mien. Faut que je m’imprègne de mon shuriken.*

Il prit l’arme posée devant lui et la regarda, la sentit, la toucha. Il examinait toues les sensations qu’il pouvait lui donner à son contacte. Il resta pas mal de temps sans bouger ni rallumer la cigarette qu’il avait dans la bouche. Des fois il posait l’objet et s’appuyait sur ses bras. Il faisait la liste de tout ce qu’il avait ressentit à son contact. Et lorsqu’il ne s’imaginait pas assez bien, il recommençait une séance de lobotomie.

Une heure plus tard.

Le jeune homme ce leva. Il ralluma sa cigarette et s’étira tout en marchant un peux, pour ce dégourdir les jambes.

*Bon, là je dois être prêt.*

Il ce remit dans la position qu’il avait adoptée quelques minutes au paravent. Il fit les signes incantatoires puis posa sa main a quelques centimètres du sol.

« Bunshin ! »

Le traditionnel nuage de fumée apparût avec le suspense habituel. Pour la première fois de sa vie, le jeune shinobi réussit à faire son bunshin. Il y avait devant lui une parfaite réplique de son arme. Il prit le shuriken-clone et le porta à son nez. Il n’y avait pas d’odeur, aucun parfum.

*Putain de merde. Je ne me suis pas concentré assez fort sur l’odeur. Mouai, bah ça ira pour le moment. Là, une pose s’impose.*

Kyuza prit une cigarette, l’alluma et s’allongea sur le tronc de l’arbre. Inutile de préciser qu’il va s’endormir quelques minutes après.

Toturi s'installa à l'écart, en dehors de la clairière, pour trouver un endroit propice à la méditation. Il savait que le corps est extrêmement malléable quand on sait le plier par la force de la volonté. Il avait déjà vu ce que les adeptes du yoga étaient capables de faire avec un entraînement rigoureux. Pour lui, le résultat était forcément dû à la maîtrise d'une énergie à l'intérieur du corps. Il adhérait donc à la croyance du chakra, ce qui était déjà un avantage lorsque l'on veut apprendre à le contrôler. Pourtant, il avait grandi dans une société urbaine en quête de modernité, ne jurant que par la rationalité scientifique et rejetant les croyances anciennes. Le chakra était donc un sujet difficile à aborder avec autrui, et même avec ses proches.
Il s'écarta donc jusqu'à ce qu'il n'entende plus Kyuza. Il s'assit en tailleur contre un arbre, ce qui lui permit d'être bien droit.

*Bon, concentres toi maintenant ! Il faut que je ressente le chakra circuler à travers tout mon corps. Ensuite seulement, je pourrais le concentrer dans mes poings et mes pieds pour augmenter la puissance de mes coups... D'abord faire le vide et ressentir l'énergie.*

Il ferma les yeux et se focalisa sur son corps. Il ne se sentait pas à l'aise ; la position du lotus ne lui était pas familière. De plus, le bruit des arbres, des animaux autour de lui, l'empéchait de trouver la concentration nécessaire pour cet exercice. Il était pourtant lessivé, mais trop motivé pour rester assis. Au bout de cinq minutes, il ouvrit les yeux et se releva.

*Fais chier ! C'est galère !*

Puis, il se mit à répéter les coups qu'il apprenait pendant l'entrainement. Pendant deux heures, il pratiqua avec une intensité surprenante pour son niveau. Au bout de ce laps de temps, sa motivation chuta ; il en avait assez fait pour aujourd'hui. Il se rassit en tailleur, contre le même arbre et cette fois ci , il ferma les yeux quasi-naturellement. Alors qu'il était essoufflé, il eut une révélation :

*La respiration ! Mais oui, j'aurai dû y penser plus tôt. Je dois me concentrer sur ma respiration !*

Toturi s'exécuta. Au bout de quelques minutes, il fit le vide dans son esprit grâce à cette méthode, et les battements de son coeur se régulèrent. Le temps passait désormais très vite pour lui, et il essayait de ressentir le chakra. D'un coup, il pensa le sentir. Par l' inspiration, il croyait que le chakra, énergie universelle, entrait dans son organisme. Il le concentrait alors dans son cerveau pour le densifier. En expirant il tentait de le faire circuler à travers son corps tout entier, soit vers l'extrémité de ses membres. Il répéta cet exercice pendant plus d'une demi-heure, après quoi, sa concentration s'éparpilla vers d'autres pensées. Il ouvrit les yeux et s'aperçut que la nuit était maintenant totalement tombée. Il en avait fini pour aujourd'hui, mais il resta assis pendant un petit moment. Il était totalement apaisé et se sentait bien. Il se délecta de l'instant présent car c'était la première qu'il ressentait ce sentiment d'appartenance à l'environnement. La Nature l'avait envahi, et d'un autre côté, son corps semblait être une des composantes de son existence.
Au bout de quelques minutes, son attention se canalisa sur une lueur provenant de la clairière.

*Kyuza a dû allumer un feu. J'espère qu'il a fait la popote et que ça va être bon... car je crève de faim !*

Alors qu'il se levait pour rejoindre son compagnon, son estomac lui confirma la carence par un bruit monstrueux. Il sourit et se dirigea vers le campement. Effectivement, Kyuza y était affairé à préparer le repas.

« Alors bobonne, qu'est-ce que tu nous as préparer de bon ? »

Le regard noir de son ami vint perturber sa bonne humeur.

*Oups... il a pas l'air dans son assiette.*

"Toi, t'as toujours pas réussi à faire apparaitre un bunshin !?"

Il s'assit à côté de lui et posa la main sur son épaule en signe de compassion. Puis, il réfléchit.

"D'ailleurs, c'est quoi un bunshin ?"

Kyuza avait été énervé de sa journée. Les autres techniques qu’il avait apprises étaient beaucoup moins pénibles à apprendre. Peut-être y avait-il en lui une lueur de découragement. Pour luter contre la morosité qui l’habitait en ce moment, il fit un brin de cuisine. L’emplacement pour le feu était déjà prêt de la dernière fois ainsi que le petit tas de bois qui était à coté. Il était assit sur une jambe avec la tête qui reposait sur son genou et il fumait sa cigarette.
Il entendit Toturi arriver. C’était soulagent pour lui. Enfin un vrai break. Depuis qu’il avait arrêté de s’entraîner, il ne pouvait s’empêcher de penser à ses bunshin foireux.

[Toturi] : « Alors bobonne, qu'est-ce que tu nous as préparer de bon ? »

A la fin de cette phrase le jeune shinobi eu comme une pulsion meurtrière. Il eu envie de ce lever et de décoller une droite à la première personne qu’il voyait. Mais il réussit à contrôler ses pulsions, il s’agissait quant même de son ami. Il n’aimait gère cette état. La violence inutile le répugnait.

[Toturi] :"Toi, t'as toujours pas réussi à faire apparaître un bunshin !?"

Son aîné fut très perspicace et avait vu juste. Ce fut pour Kyuza encore une journée inutile. Quoi que ; il était assez proche du but. Mais c’était l’impression qu’il avait eu. Il lui répondit d’un ton…Non il n’y avait plus de ton, il avait été tellement dégoûté de sa journée.

« Bonne remarque. Les « trucs » que je fait ressemble à un bunshin, mais ce ne son que des pauvres répliques de la réalité. Franchement. Une pause s’imposait vraiment, j’ai bien crus que j’allais détruire tout sur mon passage. »

Il ce remit à sa petite tambouille. Si on lui avait demandé ce qu’il était entrain de cuisiner, il n’aurait pas sus répondre quoi. Il avait prit une boîte au hasard en partant, en espérant que le hasard ferait bien les choses.

[Toturi] : "D'ailleurs, c'est quoi un bunshin ?"

Kyuza eu un petit sourire.

*Si j’était un vrai pote……je te laisserais dans l'ignorance.*

Mais en le regardant il vit qu’il voulait vraiment savoir et que ce n’était pas une question pour engager la conversation. Il aurait choisit un autre sujet si il était si perspicace.

« Je crois bien que c’est la technique qui pète le plus les couilles. En fait pour faire simple, c’est une copie de quelque chose, que tu fabriques avec ton chakra. Mais le problème, c’est que ce que je fais a la forme, la texture ect. Mais il manque l’odeur. Par la suite avec cette technique je mourais créé d’autres moi et de cette façon tromper l’ennemi. Si ce n’était pas aussi utile je ne me casserais pas le cul à l’apprendre. Bon allez, le repas est prêt. »

Il sortit de son sac ceux assiettes avec des couverts. Avec la cuillère il mit deux parts égales de……on ne le sera jamais.

C’était le lendemain. Kyuza ce leva doucement. L’humidité matinale était présente, ainsi que les nombreux bruits de la forêt qui apparaissaient en même temps que le soleil. Il sortit de son duvet, l’air n’était pas si froid qui eu parut. Le jeune shinobi fit chauffer de l’eau sur le feu, pour ensuite y introduire du café (je ne sais pas si dans le manga ils en boivent beaucoup). Une fois le petit déjeuné des champions prit, il fit un brin de toilette à la rivière. Contrairement à l’air qui paraissait froid au début, l’eau était réellement froide. D’un coup de t-shirt sur son visage, il retira toute l’eau. Depuis le début le jeune homme n’avait fait aucun bruit, pour ne pas réveiller Toturi, qui dormait comme une masse. Avant de commencer son petit footing il fuma une cigarette tout en ce posant sur un arbre. C’était la première fois que quelqu’un dormait sur son havre de paie. Peu de choses changeait de d’habitude, sauf le tas qui était près du feu. Son compagnon faisait partie intégrante du paysage.

*Bon allez. C’est partit.*

Pour ce lever Kyuza ce munit d’un grand bol de courage. Il partit sans faire un bruit. Pour bien courir il faut que les chocs des pieds contre le sol n’émettent quasiment aucun son. C’était le cas pour lui. L’étudiant aimait le vent qui frottait contre ces oreilles, ainsi que le décor qui défile à toutes vitesse. Au bout de d’une heure, il s’arrêta et fit quelques séries de pompes et d’abdos pour repartir au camps. L’exercice physique était beaucoup plus intéressant pour Kyuza que tout ce qui touchait au chakra. Il ne rentra pas vraiment au camps il ce stoppa quelques mètres avant. Il ne voulait surtout pas réveiller son aîné.
Pendant qu’il courait, le garçon avait pensé à plusieurs possibilités pour mieux contrôler son chakra. Sont utilisation devait être un réflexe, inscrit dans son mode de vie. Pour cela il avait décidé de ne pas quitter son cul de l’eau durant toutes la séance d’entraînement. Il ce leva et alla sur la rivière, pour si assoire. Pour mieux s’habituer il fit une pose durant laquelle il fuma une autre cigarette.

*Putain, c’est trop bien de faire une pose le cul dans l’eau. Je recommencerait…en plus c’est bénéfique pour mon entraînent.*

Il posa un shiriken sur le rebord et essaya de faire de bunshin. Toute la matinée fut synonyme d’échec.

Quelques heures plus tard.

Toturi était présent en train de faire la cuisine (à ton tour^^), surment avait-il passé sa matinée à s’entraîner comme Kyuza. Il ce cacha derrière un arbre et lança un shiruken devant le nez de son ami, qui eu un spasme. Puis il sortit tout content de lui, avec sur son visage un large sourire.

« Tu me demandais ce qu’était un bunshin. En voila un devant tes yeux. »

Il s’assit à côté de son aîné et lui tendit une cigarette.

« Premier bunshin……ça ce fête. Bon alors ton entraînement ça c’est bien passé ? Moi en tout cas super bien, m’a technique à super bien marcher. Je vais tailleurs la perfectionner, en dormant toute l’après midi sur l’eau. »

C'était la nuit et Toturi festoyait avec sa famille et ses amis à l'orée d'une forêt. L'ambiance était à son comble. Son père faisait son numéro de clown du côté des adultes et tous riaient aux éclats. Toturi souriait en l'observant de loin. A côté de lui étaient assis ses amis. Tetsuo, comme à son habitude quand il était ivre, dansait frénétiquement de manière tout à fait ridicule et tournait autour des jeunes filles qui ondulaient élégament leur corps sur la musique traditionelle. Cela attisait les rires des autres, grandement encouragé par les moqueries de Shinjo, ce qui était l'un de ses passes temps favori. Un autre petit groupe riait de la situation, et plus largement de la débauche qui se présentait à leur yeux. C'était le petit frère de Toturi, Isaru, et ses amis qui semblaient étonnés de participer à une telle soirée. Ils étaient plus jeunes et peu habitués à ce genre de réunion. Ils découvraient le monde de la nuit, celui des adultes, celui qui décrédibilise les leçons de morale faites par les parents. Amusé de voir les « petits » dans une soirée, un autre ami de Toturi, Ko, se leva et attira l'attention du petit groupe. Il chambra les cadets de la soirée, et fut surpris de voir qu'il était désormais la victime de leurs railleries. Vexé de se faire rembarer ainsi, il attrapa « mini-Toturi » par le cou et lui asséna des cocos. Par solidarité, les « petits » se jetèrent sur le grand Ko, et une bataille amicale s'engagea sur l'herbe de la prairie.

Toturi était le spectateur de son bonheur et de celui de ses proches. Il adorait ce genre de situation. Tous, le temps d'une soirée, mettaient leurs soucis de côté et profitaient pleinement de la vie. Il réalisait que cette grande famille était ce qu'il aimait de plus sur cette planète, plus encore que les paysages qu'il contemplait lors de ses ballades hors de sa ville natale. C'était sa réalité, et des moments tels que celui lui rappelaient à quel point il y tenait. Enchanté, il quitta ses proches pour aller se soulager du surplus d'alcool qu'il avait ingurgité. Il s'enfonça dans la forêt pour trouver un endroit intime. Et, alors qu'il urinait la tête levée, et que ses yeux fixaient la beauté et l'immensité de la voûte céleste, une bourrasque de vent projetta des feuilles dans les airs. Une de ces feuilles vint se poser sur son front. Du revers de la main, il tenta en vain de la balayer. Elle était collée et il ne parvint pas à s'en débarasser. Enervé, il décida d'aller demander de l'aide auprès des siens. Mais, la forêt s'était métamorphosé, et elle lui barrait maintenant le chemin du retour. La seule issue dans cette végétation subitement dense se trouvait à l'opposé de l'endroit où festoyait ses proches. Résigné, il s'aventura sur cette route parsemée de ronces et avanca pendant de longues heures. Il était paniqué, mais il était seul à pouvoir assurer son salut, et personne ne viendrait l'aider.

C'est alors qu'il apercut une lueur dans la nuit, juste devant lui. Cela lui redonna courage et il pressa donc le pas. Soudain, alors qu'il se rapprochait, il distingua une petite clairière. Quelques maisons enflammées se dressaient là, et entouraient une petite place d'où s'élevaient de terribles cris d'effroi. C'est alors qu'une vision apocalyptique le figea de la tête aux pieds ; des hommes vétus de noir et cagoulés saccageaient le petit village, tuant et violant en toute liberté. Des cadavres jonchaient le sol et le sang coulait à flots sur le sol nu de la clairière. Une petite silhouette s'approcha de lui dans l'ombre de la nuit. C'était Momoku, son jeune compagnon d'arme. Il tomba à genou devant son ainé. Son corps était tranpersé de kunai et de shuriken, et son sang jaillisait de son corps brisé. Toturi se précipita, et l'allongea afin qu'il puisse récupérer. Mais l'enfant commenca à convulser.

« Momoku ! Momoku !... accroches toi je t'en supplie ! »

Puis, il cessa de vivre. Des larmes s'échappèrent et coulèrent le long du visage de Toturi. Horrifié, il s'aperçut tout de même que quelqu'un requiérait son aide :

« Au secours ! Toturi ! »

Il leva la tête. C'était Kyuza. Il était acculé par cinq adversaires et déjà gravement blessé. Mais, Toturi ne bougea pas ; l'horreur qu'il vivait le paralisait, et impuissant, il assista à la mort de son compagnon. Sa tête ensanglantée roula auprès de lui. Les yeux dans les yeux, elle répéta péniblement le nom du jeune homme avant de s'immobiliser à jamais. Toturi explosa ; il ferma les yeux et cria d'angoisse jusqu'à s'en briser les tympans.

Puis, tout redevint calme. Il réouvrit les yeux et constata que tous les hommes en noir gisaient à terre. Une silhouette fluette s'approcha du seul survivant et les flammes révélèrent son beau mais terrible visage. Tsubaki le fusilla du regard.

« Sale lâche ! Tu as laissé tes compagnons mourirent sans même lever le petit doigt. Tu es faible et idéaliste, mais vois ce que le destin réserve à bien des ninja. Si tu n'étais pas aller voir ta famille, ils seraient peut-être encore en vie à présent. Car saches que Momoku a été désigné pour te remplacer dans cette mission. Tu n'es qu'un idiot, un trouillard. Ta vie ne vaut rien, et tu ne mérites plus de porter ceci ! »

D'un geste rapide, elle arracha la feuille et la peau du front de Toturi. Il cria de douleur et le sang afflua dans ses yeux. Alors qu'il ne voyait plus rien, son juge lui annonca sa sentence.

« Pour avoir failli à ton devoir, tu erras tout seul dans la forêt. Ta tristesse et ta honte te rongeras l'âme jusqu'à que tu meurs de faim et de soif. Tu ne reverras plus jamais ta famille et personne ne pleureras le bon à rien que tu es ! Tu es ridicule, et je maudis le jour où je t'ai permis d'intégrer les rangs de Konoha. »

Elle se retira, et le jeune homme se retrouva seul. Le bois crépitait encore sous l'action des flammes, et le vent soufflait violement. Rongé par les tourments, il tomba à terre. Sa peine était trop forte, et il n'avait plus aucunes larmes à verser pour l'atténuer. Il cria pour évacuer sa souffrance et maudire son sombre destin.



Toturi se réveilla en sursaut. De grosses gouttes de sueurs perlèrent tout le long de son corps tremblant, et il était essoufflé. Il mit quelques secondes pour réaliser qu'il avait fait un cauchemar et qu'il était de retour parmi les vivants. Puis, il se calma. Le soleil brillait dans le ciel et semblait avoir quasiment atteint son zénith.

*Il est presque midi... j'ai dormi comme un loir... et pourtant quel cauchemar horrible.*

Il se leva et se dirigea mécaniquement vers un petit ruisseau pour aller faire un brin de toilette. Il était frappé de mélancolie. Pour la première fois, il se réveilla en ressentant un manque. Il voulait voir sa grande famille. Il savait que ce sentiment le frapperait, mais il ne pensait pas que ça viendrait si vite. De retour au campement, il réanima le feu pour réchauffer le café et préparer à manger. Après tout, Kyuza ne tarderait pas à revenir. C'est alors qu'il eut une frayeur ; un shuriken lui frôla le visage et alla se figer dans le tronc d'un arbre. Puis, il s'évapora.

« Tu me demandais ce qu'était un bunshin. En voilà un devant tes yeux. »

Il s'assit à côté de son ainé et lui tendit une cigarette.

« Merci, je pense que celle là va me faire du bien... »

« Premier bunshin..... ça se fête. Bon alors, ton entrainement, ça s'est bien passé ? Moi en tout cas super bien !... ma technique a super bien marché. Je vais d'ailleurs la perfectionner, en dormant toute l'après-midi sur l'eau. »

Toturi sourit en allumant sa cigarette ; l'enthousiasme et la fraîcheur de son ami le réconforta brièvement. Mais le souci marquait son visage et cela devait se voir. Comme il n'aimait pas qu'on s'inquiète pour lui, il mit cela sur le compte de la fatigue :

« Je viens juste de me réveiller, et pourtant j'ai encore la tête dans le cul. Je crois que j'ai un peu trop forcé mon entrainement hier... Ah ! Félicitations pour ta technique, mais tu m'as quand même foutu les boules. »

Il s'efforça de sourire, mais le coeur n'y était pas. Alors, il évita le regard de son compagnon et se servit un café. Puis, il posa sur le feu la marmite contenant le repas du midi.

[Beau RP .]

Pour Kyuza cette journée était magnifique. Il était en présence de son ami et avait réussi à faire une technique sur laquelle il butait depuis longtemps. Mais lorsqu’il vit le faut sourire de Toturi ; il ressentit un malaise. Dans ce genre de situation le jeune homme n’était bon à rein. Que faire ? Il n’allait pas ce mettre à être morose lui aussi. Ce n’aurait qu’aggravé la situation. Il ne pouvait pas non plus rire avec lui. Car son rire manquant de toute joie était tout à fait explicite. Le seul moyen était de parler. Quel pouvoir formidable la parole. Elle est capable de beaucoup de chose, détruire, guérir etc…
Le shinobi ce souvint que, si son grand-père n’avait pas été présent pour parler de ces problèmes, notre jeune ami ne serait pas là. Il serait sans doute en train de vouloir tuer quiconque ce mettra entre lui et la vengeance.
Il sentit que c’était son devoir de lui parler. Comment ? Il ne le savait pas. Mais il savait une chose : En improvisant il sera plus frac et ce sera sans doute mieux pour son aîné.
Il regarda son visage et ressentit comme une peine et une rage profonde. La tristesse était une chose qu’il devait éradiquer de son entourage.
Il fuma sur sa cigarette et recracha la fumée. Tout en regardant le feu il prit la parole.

« Tu sais Toturi. Je te considère comme un ami. Et en tant que tel, je ne peux me permettre de te voir souffrir. Alors si tu as un problème quelconque…je voudrais que tu saches que je ferais tous ce qui est en mon pouvoir pour te venir en aide. C’est ma façon de penser et d’agir. Après j’ai bien remarqué que dans t’as façon d’agir tu n’aime pas que l’on « t’assistes ». Mais je te jure sur tout ce que j’ai de plus chère que ça ne me dérange pas du tout de t’aidés. Au contraire. Ensuite si tu refuse mon aide. Libre à toi, je ne suis pas ton père. »

Après ces paroles il le regarda et lui adressa un petit sourire remplit d’amitié.

Kyuza n’était pas le genre de personne qui insistait pour venir en aide. Il respectait le choix de autres. Même si ce choix lui faisait de la peine dans certains cas.
Quand il vit son compagnon sortir les ustensiles pour faire la fête, il redevint joyeux. Toturi ne voulait surment pas l’ennuyer avec ses problèmes.

« Ah, voilà une bonne décision, tout comme celle qui te pose tant de soucis. »

Ils ce servirent chacun un bol de saké. Il y eu un petit blanc avant que le jeune homme reprenne la parole.

« Comme ça tu veux savoir comme je suis venu à bout de cette technique. Tu vas te foutre de ma gueule quand tu vas savoir comment. En fait il fallait que je sache parfaitement contrôler mes sorties de chakra par les différents tenketsu. Et donc de quelle est le meilleure façon pour ceci. Hé bien en fait je me suis dis que si je me couchais sur l’eau, je serais forcé de contrôler beaucoup de sorties. J’ai donc fais ça, et ça a porté ces fruits. J’pense que je vais faire ça demain et par la suite je vais essayer de fait un bunshin de moi-même. Ca va être chaud. »

Le shinobi fuma un peut sur sa cigarette. Son visage était pensif. Il faudrait bien qu’un de ces quarte il ce mette à faire plus de taijutsu. Pourquoi pas dès demain et avec Toturi. Il prit une gorgée et le regarda.

« J’viens de penser, ça ne te dirais pas de faire un bout d’entraînement demain avec moi. J’te parle pas d’un entraînement de tarlouse ou il ne ce passe rien. Non. J’te parle d’un entraînement ou l’on ce bat pendent des heures. Bon je te l’accorde, ça ne sera pas une partie de plaisir. »

Kyuza était très enthousiaste rien que de penser à la journée qui l’attendait demain.

« Mais bon après t’es pas obliger d’accepter. »

Il but une gorgée de saké ; qui n’était pas dégelasse.

« Tu veux te battre ? »

*Il est complétement taré.*

Toturi savait que la souffrance physique est une partie importante de l'apprentissage. Mais de là à se foutre sur la tronche avec un compagnon, cela lui paraissait étrange. Il marqua une longue pause pour réfléchir. Il en conclut qu'après tout, il fallait bien commencer par là pour se forger une expérience au combat.

« Je t'énerve à ce point ? Ou alors tu tiens pas à ta gueule de glan ? »

Il eut un sourire en coin devant la réaction de Kyuza, et, avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, il enchaina.

« Non, j'rigole... t'aurais vu ta tête. Ok, c'est bon. Mais on fera ça demain. Il faut que j'avance cet après midi dans la maîtrise du chakra. Hier, je crois que je l'ai ressenti circuler dans mon corps. C'était agréable et après je me sentais trop bien. Le vide total apporte la séreinité et la sagesse, et le chakra peut faire des miracles du point de vue de la souplesse et de la force. Franchement, je crois que la méditation est un des meilleurs exercices. Bien sûr, il me reste beaucoup de travail avant que je puisse concentrer le chakra dans mes membres afin d'augmenter la puissance de mes coups, mais je crois que j'ai déjà compris l'essentiel. Le reste viendra avec la pratique. »

Il s'arréta, fier de son analyse. Mais quelque chose le tracassait. Curieux de nature, il ne put s'empécher de poser la question.

«Y'a bien un truc que j'arrive pas à capter. Comment tu fais pour expulser le chakra hors de ton corps. Tu m'a déjà expliqué la théorie, les tenketsu, ça j'ai compris. Mais concrétement, comment tu peux savoir que t'as réussi un truc pareil ? »

A peine eut il fini sa phrase que la réponse lui traversa l'esprit.

*Mais oui ! Tout à l'heure il m'a dit qu'il pouvait dormir sur l'eau. J'étais tellement soucieux que ceci est passé comme une lettre à la poste. Quel con !*

« Te sens pas obligé de répondre, je viens de comprendre. Comme quoi, le dialogue est parfois nécessaire pour se perfectionner. »

Il lui sourit de nouveau, posa son bol de saké, et touilla le semblant de nourriture qui bouillonait dans la marmite.

« Approches ta gamelle, je crois que c'est prêt. »

Il servit le repas et commenca à l'engloutir.

*En fait, c'est peut être la cuisine de maman qui me manque le plus !*

Il s'amusa de sa réflexion.

[ Kyuza: +10XP RP/Entraînement - BUNSHIN Appris ]
[ Toturi: +12XP RP/Entraînement - Allez courage ]

[Me revoilà^^.]

Quand Kyuza ce leva, il faisait déjà nuit. Décidément il devait vraiment ce mettre au travail pour mieux utiliser son chakra. Lorsqu’il l’utilisait, il faisait trop de gâchis et donc il ce fatiguait plut tôt.
Sur le chemin en rentrant il s’alluma une cigarette. La nuit était calme, seule la légère brise émettait du bruit quand elle fricotait avec les branches d’arbres.
Une fois au camps il vit Toturi affalé dans sa couverture. Lui aussi avait dû avoir un entraînement difficile.

*Je vois que tu t’es vachement inquiété pour moi^^.*

Il fit réchauffer ce qu’il avait dans la gamelle. Un espèce de ragoût. Ensuit il alla ce coucher.

Il était déjà très tard dans la matinée. Kyuza avait raté une bonne partie de la journée à dormir.
Il fit son petit train train quotidien pour enfin ce retrouver un peu plus loin pour s’entraîner. Aujourd’hui, objectif Kage bunshin. Maintenant qu’il maîtrisait le bunshin, il devait s’attaquer à plus gros. Il sortit son petit calpin pour voir ce qu’il y avait d’intéressant concernant la technique.

*Mouai, y’a rien d’intéressant. Si ce n’est qu’il a l’air plus solide. Putain y servent à rien leurs cours, je dois me demerder tout seul. Bon……le kage bunshin doit juste être plus concentré en chakra. Bof, j’vais essayer et puis je verrais bien après.*

Il fit les signes incantatoires et cria…

« KAGE BUNSHIN ! »

Dans sa tête, il devait injecter plus de chakra. Chose plus facile à dire qu’à faire. Etant donné qu’il y avait plus de chakra à injecter, il devait en contrôler plus…et ce n’est pas facile pour lui si on prend en compte ses « capacités » à maîtriser son énergie.
Le jeune shinobi prit conscience au bout d’une demie heure qu’il ne contrôlait pas assez bien son chakra. Donc pour ce faire, il décida que la prochaine étape de son entraînement consisterait à faire beaucoup de bushin à la suite. Comme ça il répartira mieux son chakra dans ces bunshin.

Après son entraînement qui était basé sur le perfectionnement du bunshin et la maîtrise de son chakra, il réessaya de faire un kage bunshin. Le jeune shinobi ce concentra et fit le signe. Un nuage de fumé apparue comme à chaque fois ou il fit la technique. Un autre « lui »apparut, il était moins pâle et ressemblait plus à Kyuza, mais le résultat était qu’il n’y était toujours pas arrivé. L’étudiant commençait à saturer, le ninjutsu était la chose qu’il aimait le moins dans son parcours pour atteindre le titre de ninja. Mais il le devait ; il allait le faire.
La séance « de massacre de bunshin intensif » reprit. Il n’avait presque plus d’énergie. Au bout d’une demi-heure sa vision devint floue, ses muscles lâchèrent un à un. Il tombât dans les pommes…

[…] : « Kyuza, Kyuza. Hé ho, réveille toi. »

Le jeune homme ouvrit les yeux, sa vision n’était pas encore revenue, mais il pu distinguer une silhouette d’ « homme ». Au fur et à mesure de sa reprise de conscience, il pu reconnaître la personne qui était là. C’était…Kysuke, le ninja qu’il avait rencontré lors d’un de ses entraînements. Il lui tendit la main pour que Kyuza puisse ce relever. Tout en ce frottant le t-shirt il lui demanda comment il allait.

[Kysuke] : « Bof ouai. Tu faisais quoi par terre ? Nan parce que là t’as plutôt mauvaise mine. »

Le shinobi ce remémora ce qu’il avait vécu quelques minutes avant.

« Si tu savais. En tout cas, merci de m’avoir réveillé, si tu n’était pas intervenus, je n’aurais pas pu continué mon entraînement. Je suis en train d’apprendre le Kage bunshin, c’est galère. »

Kisuke eu un petit sourire narquois, quant à Kyuza, il s’alluma une cigarette.

[Kysuke] : « Moi, j’y suis arrivé en un jour. C’était vraiment facile. »

« Mouai, bah au lieu de te moquer de moi, laisse moi donc m’entraîner, monsieur le spécialiste ne ninjutsu. »

L’intrus rigola encore une fois.

[Kysuke] : « Ok, t’as gagné, bon à plus alors. »

« Salut, au plaisir. Et tu verras la prochaine fois que l’on ce reverra, je maîtriserais le kage bunshin. »

Il vit son jeune ami partir dans les bois. Kyuza ne pouvait ce remettre de ce qu’il lui était arrivé d’un coup, il fit donc pause. Sa tête lui faisait mal et ses muscles ne s’étaient pas remis. Mais sa technique portait peux à peux ses fruits. Le jeune shinobi ce leva et s’alluma une cigarette. Il marcha un peu pour que ses muscles ce remettent du choc occasionné par sa chute. Au bout de quelques minutes il put reprendre son entraînement. Kyuza ne commença pas directement à fond de peur que son corps lâche.
Quelques instants plus tard le jeune homme c’était remit et dégommait du bunshin à tout va.

*Bon, là je pense que je maîtrise suffisamment le bunshin pour tenter de faire un kage bunshin.*

Il inspira fortement pour ce concentrer puis ce lança.

« KAGE BUNSHIN ! »

Un clone apparut suite à un nuage de fumé. Il n’y avait qu’un seul petit problème dans sa technique : Son kage bunshin n’était pas assez remplit en chakra, ce qui lui donnait une couleur un peut pâle. Mais il était beaucoup mieux que le premier qu’il avait fait et ainsi que tout les précédents.
Kyuza recommença cette opération une bonne partie de la journée. Le résultat fut, une nette amélioration, mais le but n’était toujours pas atteint.
Tout d’un coup un personnage arriva.

[ ???] : « Alors toujours en galère ?]

Le shinobi ce retourna et vit « son » visage. C’était Kysuke, il ce tenait penché contre un arbre et le regardait avec un petit sourire au lèvres.

*Petit enfoiré…*

« Bah figure toi que pour le moment je suis en voix de faire comme toi…réussir à maîtriser cette putain de technique en un jour. Tout ce qu’il y avait avant ne comptait pas. C’était du perfectionnement de bunshin. »

[Kusuke] : « Mh, je te crois sur parole. Mais si tu veux je peu très bien t’aider. »

« On t’as aider ? »

[Kusuke] : «Non, mais ça n’empêche rien. »

Kyuza le regarda et lui rendit son sourire, il venait de réaliser quelque chose : Comment pouvait-il protéger les gens si il ne savait pas faire mieux qu’eux ?

« Pour moi oui. Je te remercie de ton aide. »

Et il retourna à son entraînement. Kysuke le regarda quelques instants et partit.

*Sacré Kyuza… tu crois vraiment que j’ai réussit à maîtriser le kage bunshin en un jour…*

Kyuza : + 6 XP RP/Entraînement.

Kyuza : Validation du Kage Bunshin : +3 XP.

« ??? »

Kyuza ne comprenait pas ce qu’il était entrain de ce passer. Il y avait à peine deux seconde il était entrain de ce battre contre un homme inconnu pour sauver ses convictions. Et maintenant, cette personne en question voulait faire un break. Le plus étonnant c’était qu’il connaissait sa voie.

« T’es qui ? Et d’abord comment tu connais mon nom ? »

L’ennemi rigola, puis le regarda droit dans les yeux, tout en retirant son masque.

[ ???] : « Tu es vraiment naïf, tu n’arrive pas à me reconnaître ?...Et si je te dis qu’il n’y à pas longtemps je t’ais lancé un défit. »

Dans la tête du shinobi il y eu un petit tilt.

« Kysuke… ? Pourquoi m’as-tu attaqué comme ça ? »

[Kysuke] : « Hé oui c’est bien moi. Je t’es attaqué pour voir ce que tu valais au combat réel et puis ça m’énerve de te voir dormir à longueur de journée. »

Kyuza eu un temps de latence.

« Nan mais ho, je dors si je veux, t’as pas à me lancer un kunai en pleine poire pendant que je suis en plein sommeil. »

[Kysuke] : «C’est vrai…pour me faire pardonner je vais t’entraîner aujourd’hui.»

« …Va chier, je préfère dormir.»

Et il partit en lui tournant le dos et ramassa ses shuriken.

« Mais c’est super gentil de penser à moi. A plus, je pen… »

Une nouvelle fois un kunai lui passa au ras de la tête. Il sentis la colère monter en lui, c’était surment dû à un manque de sommeil.

*Putain, là, ça va chier grave pour lui.*

Le jeune shinobi ce retourna et jeta un shuriken dans la direction où ce situait Kysuke. Mais il n’y avait déjà plus personne. Il ce demanda où il pouvait bien être. La seule réponse qu’il trouva et qu’il l’arrangeait le plus était…

*Cool, c’est bon il est partit.*

Quand il ce retourna son ami était devant lui.

[Kysuke] : « Tu ne croyais quant même pas que j’allais te lâcher si rapidement ? »

« Bah ça aurait été cool ouai… »

Un coup de pied arriva par sa droite, il ce baissa et fit un coup de pied rotatif au ras du sol. Il s’avait très bien que c’était celui de Kysuke. Mais son adversaire était agile, il sauta sur un arbre et décocha deux kunai, dans la même action il lui sauta dessus avec un autre kunai à la main.

*T’es mort mon p’ti.*

Kyuza lança son grappin en l’air où il alla s’accrocher à une branche, il pu donc se soulever et esquiver le coup, dans le même geste il lui asséna un violent coup de pied sur l’arrière de la tête. Son adversaire tombât alors par terre, mais il ce redressa tout en essayant de lui porter un coup.
Les deux shinobi ce retrouvèrent face à face et au corps à corps. Ils étaient tout deux exténués par les deux combats, l’enchaînement qui allait suivre allait surment être le dernier.

[Kysuke] : « Alors tu es près ? »

« …Je suis surtout près à dormir toute la journée, du moins ce qu’il m’en reste. »

[Edit:] [J'ai retiré le passage de la fin ou il y a un type qui s'interpose entre eux. Je ne savais pas trop quoi en faire... ]

Les deux ninja ce regardèrent dans les yeux, cherchant la moindre petite faille. Hélas pour Kyuza mais il n’y avait aucune faille dans la garde de son adversaire.

[Kysuke] : « Bien…si tu ne veux pas commencer les festivités, je le ferrais à ta place. »

Une fois sa phrase finit, Kisuke ce lança sur le jeune shinobi qui ne savait quoi faire face à tant de violence.

[Kysuke] : « KONOHA SEMPU ! »

Le shinobi reçut un terrible coup de pied en pleine figure et alla s’éclater sur un arbre. Une germe de sang coulait sur le tronc et sur sa tempe. Il mit plusieurs secondes à prendre conscience qu’il fallait qu’il ce relève, et vite. Kyuza ce releva avec un petit sourire. Il leva son bras et s’essuya le visage qui était maculé de sang.

"…Je vois que tu es bien meilleur que moi en taijutsu…et aussi dans le reste. Mais je voudrais que tu sache une chose…C’est que si je ne suis pas capable de battre ce que je connais, je ne pourrais pas leur venir en aide si ils sont en danger. Donc je te préviens ; Je vais t’exploser la face et comme ça je pourrais vous protéger."

Le shinobi fit les signes pour ce cloner.

"KAGE BUNSHIN !"

Deux autres « lui » apparurent. Kusuke rigola en ce mettant la main devant la bouche.

[Kysuke] : « Tu ne crois quand même pas pouvoir me vaincre ou même me protéger avec une technique aussi banale. »

« On fait avec les moyens du bord…^^ »

Deux kage bunshin sautèrent sur l’adversaire, qui ne ce laissa pas faire et sauta tout en décochant deux shuriken sur chacun des deux clones, qui partirent en fumer.
Kyuza accrocha sont grappin à la cheville de son aîné pendant qu’il était dans les air. Il ne pouvait plus rien faire, son adversaire était enclin à ce prendre un violent coup.
L’étudiant tira sur la corde et lui asséna un coup de genou direct dans les cotes. Kysuke crachait du sang.
Une fois retournés sur la terre ferme, le jeune homme ce remit en place et attendit quelques instant avant de revenir à la charge. Kyuza sentit un coup de pied venant de derrière lui taper la nuque. Il ne pu résister davantage et tomba dans les pommes.

[Kysuke] : « …Ne t’inquiet pas, je vais t’apprendre à combattre. Mais pour le moment il faut que tu te reposes et que tu rentres chez toi. Dormir dehors pendant je ne sais pas combien de temps, ça fatigue le corps, mais ça le solidifie. »

Il prit Kyuza sur ses épaules et disparut dans la forêt pour le ramener au village.

Kyuza : +8 XP RP/Entraînement.

[Suite de l'entraînement à l'esquive]

Après une brève rêverie qui l'avait une fois de plus emmené au plus haut dans le ciel, Oroken décida de se lever. Ses jambes était lourdes et tremblantes, tellement qu'il du s'appuyer contre l'arbre qui était derrière lui pour pouvoir se mettre sur deux pieds. Une fois cette tâche ardue effectuée, il fallait penser à rentrer. Il mit difficilement un pied devant l'autre mais y arrive tout de même.

Au début un peu hagard, Oroken finit par se déplacer normalement et entama le plutôt long trajet qui le séparait de son domicile. En vérité il n’y avait guère de distance, cependant il ne savait pas s’il supporterait grand-chose. Au fil des secondes, et surtout à force de se déplacer, les douleurs s’atténuaient. Les muscles à nouveau en mouvements étaient moins gênants. La mobilité du jeune garçon s’en retrouva presque normale, presque car certains petits coincements subsistaient.

L’étudiant marcha quelques minutes au milieu de la forêt, s’attardant en chemin à sentir le bon air frais ainsi que quelques parfums de fleurs sauvages qu’il avait côtoyées en compagnie de sa grand-mère. Au milieu de toutes ces bonnes senteurs, enfin qu’il trouvait agréables, un intrus se glissa. Le nez du jeune garçon fut immédiatement alerté par l’odeur de bois brûlé, mieux que ça, en train de brûler. Oroken tourna la tête en sentant un peu de chaque côté, comme s’il était un chien à la recherche d’endroit où marquer son territoire, jusqu’à ce que ces yeux se pose sur une légère fumée provenant d’un lieu à proximité.

Oubliant totalement ses membres encore boiteux, Oroken pivota sur ses deux pieds et se lança en direction du feu qui provoquait tout ça. Lorsqu’il arriva tout près, il ralentit la cadence et se camoufla dans les feuillages d’un arbre qui surplombait la zone. En dessous de lui un jeune garçon assez fin, ayant l’apparence d’un adolescent proche de la vingtaine était en train de se préparer tranquillement un déjeuner… Où plutôt un goûter.

*Un jeune comme ça dans le coin ? Ca ne peut être qu’un shinobi qui s’entraîne ou un sauvage qui vit à l’écart des autres.*

Oroken jeta un œil aux alentour à la recherche d’indices qui pouvaient le renseigner sur les raisons de la présence du jeune homme dans la forêt. Il tomba rapidement sur des troncs marqués par de nombreux coups. Le sol juste en face, à peu près à un mètre, était densément piétiné, signe qu’une personne avait pendant longtemps bougé à cet endroit. La relation était logique mais pas forcément juste.

Conjecturant ainsi, Oroken se dit qu’il n’avait rien à craindre s’il décidait de débarquer en plein milieu de la collation du jeune homme. Et puis avec un peu de chance, il s’agirait peut-être d’un partenaire d’entraînement par la suite. L’adolescent se laissa glisser et atterrit, sur ses deux jambes, à moins d’un mètre du brasier, juste en face de l’autre garçon. Il se releva après sa réception plutôt correcte malgré l’état de son corps et tourna son regard naturellement froid vers son homologue.

[Oroken] Bonjour.

Au moment de parler, l’étudiant prit conscience de son apparence physique. Ses habits sales, couverts de poussière ainsi que son visage où la transpiration avait séché en faisait presque un clochard. Seule sa façon d’arriver pouvait indiquer qu’il s’agissait d’un apprenti ninja, et encore…

[Oroken] Que fais-tu ici ?