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 Daiki Detarame - Kumo

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Kabashi Senjago
Aspirant de Konoha
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Kabashi Senjago


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MessageSujet: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyDim 11 Mai - 3:34

Prénom : Daiki
Nom : Detarame
Village : Kumo
Âge : 24 ans
Affinité : Raiton

La haine


Daiki Detarame naquit dans la ville d’Amagumo. Son père était un soldat, rattaché à la sécurité de la ville, il s’occupait essentiellement des petits larcins et des bagarres de tavernes. Sa mère n’était pas du pays de la foudre, elle venait du pays de l’eau. Elle avait fui la guerre à l’âge de 15 ans et rejoignit  Amagumo par la mer.

Les immigrés subissaient les comportements outranciers des locaux. Insultes, agressions, salaires indignes étaient le lot quotidien de ses malheureux. Rares étaient ceux qui comprenaient leur souffrance.  Saiichi Detarame était l’un d’entre, même si cela lui attira les foudres de ses supérieurs et bien des regards noirs. Il se maria à  Urara, une jeune femme à la peau blanche comme la craie, un visage fin, des yeux d’un bleu profond.

Cependant Daiki ne connut jamais son père, ce dernier fut tué dans une banale rixe d’alcoolique, un coup de poignard mal placé et ce fut terminé.

Urara éleva son fils seule. Ses origines devinrent de nouveau un handicap à la mort de son mari, elle vivait des pensions versées par l’armée et des quelques pièces obtenues en travaillant comme serveuse dans les bars du coin.

Daiki fut bien éduqué malgré sa situation. Une des connaissances de son père avait accepté de lui enseigner l’écriture, les mathématiques, l’histoire du pays de la foudre… Le garçon montrait d’ailleurs de grandes aptitudes, il était naturellement doué pour apprendre. Un talent qui ne  il n’éprouvait pas de haine. Il était montré du doigt, méprisé, les autres villageois lui jetaient des regards noirs, mais à aucun moment il ne montra le moindre de signe de défi, de vengeance. D'une certaine manière il les comprenait, il était l'étranger, ce serait à lui de faire l'effort d'aller vers les autres. Mais il ne fit jamais cet effort durant sa jeunesse, ni même durant son adolescence. Au fil des années il avait finit par devenir une ombre.

A l'âge de 16 ans il intégra la milice, une petite unité assignée à la sécurité d'Amagumo. La corruption était alors très répandue, Daiki y découvrit l'un des aspects les plus méprisant des hommes. Mais c'est également là qu'il fit ses premières armes.

La milice

Les débuts de Daiki dans la milice furent difficiles. Il pensait qu'il pourrait défendre la justice, mais au final il s'était retrouvé à faire le larbin pour des supérieurs véreux. L'argent faisait loi, et c'est dans ce monde crasseux que Daiki devint un homme.

Quelques mois après son intégration, le jeune homme travaillait aux côtés d'un certain Kabashi, un ancien samouraï qui avait choisi une vie plus facile. Il passait sa journée à conclure des affaires louches, transportant de l'argent, des marchandises illégales. Daiki assimila rapidement en quoi consistaient réellement le travail des miliciens, ils devaient faire tourner le commerce, permettre le libre échange et même y participer plus ou moins légalement.

[Kabashi] « Tu vois, c'est de l'argent facile, on a juste à se pencher et ramasser. D'ailleurs j'ai un petit boulot pour toi. Un client ma filé un sac de marchandises ce matin, faut que tu l'apportes à la boutique du Dragon Branlant. Disons 50/50 une fois le boulot accompli ? »

Daiki acquiesça, que pouvait-il bien faire d'autre. Il prit le paquet des mains de Kabashi et partit en direction du Dragon Branlant. La taverne était un établissement de luxe et de perversité. Les gardes à l'entrée identifièrent son uniforme et lui dirent d'aller remettre le paquet au maître des lieux. A peine la porte passée qu'une épaisse fumée lui emplie les narines. C'était l'opium qui emplissait ce lieu de débauche. Le bâtiment se constituait de multiples salons privés, ce qui s'y déroulait était dissimulé par d'épais rideaux pourpres, mais les rires et les cris ne laissaient planer aucun doute sur ce qu'il s'y passait. Daiki croisa plusieurs prostitués avant d'arriver au bout du couloir. Là il fit face à une porte capitonnée, un garde se tenait à côtés.

[Garde] « Tu veux quoi ? »
[Daiki] - C'est Kabashi qui m'envoie, c'est pour une livraison. »

Le garde grommela, il frappa deux coups à la porte. La porte s'ouvrit lentement, un homme à la carrure impressionnante apparu dans l'encablure de la porte. Il laissa passer Daiki. La pièce comme tout le reste du bâtiment était rouge, un immense bureau se trouvait en son centre. L'homme qui se tenait derrière lui adressa alors la parole.

[Homme] « Kabashi t'envoies c'est ça ?
- Oui, il m'a demandé de vous livrer ça. »

L'homme demanda à son garde du corps de lui apporter le sac. Il en inspecta le contenu.

« T'es pas du pays de la foudre mon gars. Tu viens d'où ? »

Daiki ne répondit pas.

« Pas bavard, hein. Tiens voici l’argent de Kabashi, tu peux y aller. »


* * *


Daiki était maintenu sur sa chaise par l’un des gardes du corps de Ryuku. Non loin de lui Kabashi se faisait tabasser. Son visage était en sang et couvert de plaies, ses yeux étaient fermés.

[Ryuku] « Tu vois ce qui arrive quand on me manque de respect petit. »

Kabashi était dans la milice depuis maintenant trois ans, il était devenu le coéquipier de Kabashi et par la force des choses son complice. Il gagnait le double de sa solde avec les activités illégales, il pouvait aider sa mère à payer les factures, et augmenter son niveau de vie. Mais cela n’était pas sans risque, il fallait travailler avec les contrebandiers, et livrer les marchandises à temps.
Daiki ne portait pas beaucoup d’estime pour son camarade, si bien qu’il observait la scène avec un désintérêt certain.  Ils traitaient régulièrement avec le vieux Ryuku, son bureau n’avait pas changé depuis sa première visite.

« Balancez-moi cette merde hors de mon établissement. »

Daiki s’apprêtait à quitter les lieux lui aussi.

« Attends, j’ai à te parler. Rassies-toi. Daiki s’exécuta. J’aimerai que tu reprennes le travail de Kabashi, cet idiot n’a que trop profité de ces affaires. Tu connais le travail.
[Daiki] - Tout dépend de ce que vous me proposez en échange.
- Ton salaire sera augmenté, disons 500 ryos par semaine.
- Dans ce cas j’accepte. »

Daiki quitta le bureau sans un mot. Alors qu’il traversait le couloir central, une jeune femme lui glissa discrètement un morceau de papier dans la main. Il attendit de s’être éloigné suffisamment du bâtiment avant de l’ouvrir.

Ayuka:

Cela faisait maintenant près de trois mois que Daiki côtoyait la jeune femme. Elle avait 27 ans et lui 19, il était milicien et elle prostituée. Personne n’était au courant, et Daiki faisait tout son possible pour l’éviter. Il l’avait rencontré lors d’une patrouille de nuit. Les hommes de Ryuku l’avaient jeté dehors avec force car elle était trop ivre pour travailler. Il décida de s’occuper d’elle.  Leur relation était particulière, parfois il avait l’impression d’être son jouet, pourtant il s’était pris d’affection pour elle, notamment quand elle était sobre. C’est là qu’elle se montrait sous son meilleur jour.

Les deux amants se retrouvèrent dans une ruelle à l’abri des regards, puis se dirigèrent vers la demeure de Daiki. Le jeune homme vivait dans un petit appartement, des dizaines et des dizaines de livres s’entassaient un peu partout, et le ménage ne semblait pas avoir été fait depuis un bon moment.

Ayuka se débarrassa de son sugegasa et de son manteau. Ils commencèrent par s’embrasser langoureusement, leurs langues et leurs cheveux s’entremêlant.

[Ayuka] « Attends, j’ai quelque chose pour toi. »

Elle sortit alors un petit paquet de son manteau. Elle ouvrit le paquet qu’elle présenta à Daiki.

« Je me disais qu’un peu d’opium pourrait être amusant. Un sourire coquin parcourra ses lèvres.
- Tu es folle. Où as-tu trouvé cet opium ? Tu m’avais promis d’arrêter avec les drogues et l’alcool.
- Rooh, mon petit Daiki, rien qu’une petite fois. Tu n’y as jamais goûté pas vrai ? »

La jeune femme se trouvait derrière Daiki et l’enserra dans ses bras, l’embrassant délicatement dans le cou. Elle était magnifique, de longs cheveux noirs, les yeux verts, la peau claire, de jolis seins.

« Tu es tout à moi pour deux jours, tu ne crois pas qu’on devrait en profiter ? Ryuku ne me donnera pas souvent des congés comme celui-là.
- Je m’inquiète pour ta santé. C’est dangereux d’en prendre trop souvent.
- J’ai arrêté l’opium depuis qu’on est ensemble, et je bois moins qu’avant. On peut bien faire un écart rien qu’une petite fois ? »

Daiki accepta malgré ses premières réticences. Ils partagèrent alcool et opium, s’enivrant au point d’en perdre la notion du temps. Ils firent l’amour plusieurs fois au cours de cette longue nuit, Ayuki connaissait bien son métier et elle aimait le corps de Daiki. Ils s’endormirent collés l’un à l’autre.

Daiki ouvrit péniblement les yeux, la soirée d’hier avait été forte en sensation, mais déjà il sentait quelque chose d’étrange. En relevant la tête il vit Ayuka, ses lèvres entourant son pénis. Il ne put s’empêcher de retenir un râle de plaisir.

« Doucement. Tu es bien matinale. »

Elle lui lança un regard coquin sans s’arrêter dans sa tâche. Daiki était aux anges. Les deux jours suivants étaient similaires. Jamais Daiki n’aurait pensé vivre une telle expérience avec une femme. Il aimait sincèrement Ayuki, mais il se posait toujours des questions sur son propre statut. N’était-il pas finalement qu’un objet de plaisir ?

« On se revoit bientôt. J’aimerai que tu ne retournes pas dans ce bordel, mais pour le moment je n’ai pas les moyens pour t’en faire sortir.
- Tu aimerais m’avoir pour toi tout seul, je suis une femme très demandée tu sais. Elle sourit et lui donna un baiser. Tu es mon petit ange. »

Un terrible mal de tête lui enserrait le cerveau depuis qu’il s’était réveillé. Un des effets secondaires de la drogue et de l’alcool. Mais Daiki devait se préparer, une nouvelle journée dans les rangs de la milice commençait.


Dernière édition par Daiki Detarame le Lun 19 Mai - 4:18, édité 1 fois
Kabashi Senjago
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Kabashi Senjago


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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyLun 19 Mai - 4:18

Cette semaine Daiki était assigné à la surveillance de l'une des plus grandes rues commerçantes de la ville. Il n’aurait donc pas vraiment le temps de s’occuper de ses autres affaires, les vols étaient courants. Le jeune homme repensait à ces derniers jours, son rêve était de sortir Ayuka de sa situation, mais personne ne le laisserai faire. Il n’avait ni argent, ni suffisamment de talents au combat pour espérer s’en sortir. Il avait besoin d’un plan. Cinq jours furent nécessaires pour mettre en place son idée, il allait faire sortir Ayuka de ce lieu de débauche.

Du sang sur les mains

Le jeune milicien se servit de ses visites récurrentes chez Ryuku pour préparer sa fuite. Ayuka ne fut pas facile à convaincre, elle ne voulait pas prendre de risques, et ne considérait pas sa situation comme problématique pour leur relation.

[Daiki] « Je t’aime. C’est peut-être égoïste, mais je ne supporte pas de te voir avec ces hommes.
- Mes sentiments sont les mêmes, mais j’ai peur Daiki. Pour toi, pour nous.
- Mon plan marchera. Ne t’inquiètes pas. »

Deux jours plus tard, Daiki mit à exécution son plan. Il était simple, mais semblait efficace. Il attendrait la nuit, et à l’aide de quelques clochards qu’il aurait recruté plus tôt, il comptait simuler un enlèvement.

L’idée était de faire entrer ces hommes encagoulés dans le bâtiment, et de semer suffisamment de confusion pour pouvoir s’enfuir avec Ayuka et faire passer ça pour un enlèvement et gagner du temps. A la nuit tombée, entièrement vêtu de noir et le visage caché, Daiki s’approcha d’un groupe de vagabonds jusque là occupés à boire. Il leur présenta alors une grande poignée de ryos. Ces hommes étaient faciles à convaincre, un peu d’argent suffisait à leur donner tout le courage du monde.

Ils enfilèrent les cagoules que Daiki leur donna, puis, à son signal, ils se jetèrent sur les gardes de l’entrée, l’un fut assommé à l’aide d’une bouteille, et l’autre fut abattu à l’aide d’une pierre.  Les hommes pénétrèrent dans le bâtiment. Daiki les suivait de près. Profitant de la diversion, il se dirigea vers Ayuka. On pouvait entendre les cris des gardes appelant du renfort, mais également des bruits de combats. Il avait peu de temps pour agir, les hommes qu’il avait engagé ne tarderaient pas à prendre leurs jambes à leur cou. Après quelques minutes, il traversa la porte principale, Ayuka lui tenait la main, Daiki s’empressa de se diriger vers une ruelle hors du champ de vision des gardes. La milice venait également d’arriver sur les lieux, la situation fut rapidement maîtrisée et les agresseurs mis en déroute.

Daiki et Ayuka quittèrent la ville avec le minimum nécessaire, quelques provisions et des vêtements de rechange. Leur objectif était un petit village situé à quelques kilomètres d’Amagumo. Le lendemain matin ils se réveillèrent dans la grange d’un fermier.

[Ayuka] « Tu penses que c’était une bonne idée ?
- Je ne sais pas. Pour l’instant il semble que mon plan ait fonctionné.
- Personne n’est au courant de notre destination ?
- Non, je n’ai prévenu personne. Même pas ma mère. Je pense que nous devrions disparaître pendant quelques temps. Loin de la milice et des hommes de Ryuku. »

Les semaines s’écoulèrent, le couple s’était installé dans une petite bourgade de fermiers. Ils habitaient une petite maison, Daiki gagnait de l’argent en servant de garde pour les fermes alentours. Eloignant les loups et quelques fois les voleurs. C’était une vie paisible, loin de la ville et de son tumulte incessant.
Cependant cette vie manquait à Ayuka, et leur relation commença à se détériorer.

[Daiki] « Je comprends ce que tu ressens. Mais c’est ça ou alors le risque de se retrouver de nouveau face à Ryuku.
- Peut-être que nous aurions dû continuer notre relation discrètement. Mes amies me manquent, et puis cet endroit est trop ennuyeux.
- Je sais, mais c’est tout ce que j’ai à t’offrir pour l’instant.
- Nous pourrions peut-être retourner en ville, Ryuku a surement laissé tomber l’affaire depuis.
- J’en doute. Non, pour l’instant nous devons rester cacher. »

Quelques jours plus tard, Daiki se retrouva seul. Ayuka était parti, il ne savait pas si elle reviendrait où si elle avait décidé de partir pour de bon. Mais elle revint, quelques jours plus tard, avec des vêtements, et de la nourriture venant d’Amagumo.

[Daiki] « Je suis content que tu sois revenue. J’imagine que tu n’as vu personne te suivre ?
- Je suis plus maligne que j’en ai l’air tu sais. Je t’aime Daiki, rien ne me pourra m’empêcher de vivre avec toi. Mais rester caché ce n’est pas une vie. »

Le jeune homme jaugea la situation. C’était loin d’être terminé, les hommes de Ryuku devaient surement avoir un œil sur Ayuka. Daiki le sentait, et il se prépara à les recevoir. Il ressortit son sabre de milicien, l’arme était encore en parfait état. Durant son adolescence il avait appris les rudiments, et la milice lui avait permis de s’exercer un peu. Un peu d’entraînement ne lui ferait donc pas de mal, en espérant que les hommes de Ryuku ne soit pas des as du combat.

Il ne fallu pas longtemps, dès le lendemain les hommes de main du vieux se montrèrent. Daiki se tenait debout au milieu de la cour de la petite maison, sa main posée sur la poignée de son sabre.

[Homme de main] « Tu ferais mieux de lâcher ça. On pourrait régler ça calmement.
- Pas un pas de plus, ou je te tranche en deux. »

Daiki n’est pas un combattant, mais il n’a pas peur de se battre. Ils jaugent ses cinq adversaires alors que ces derniers se mettent en position tout autour de lui. Il dégaine son sabre. Deux hommes se jettent sur lui. Il bloque le coup du premier, esquive le second et en profite pour lui ouvrir la cuisse. Le sang se déverse de la plaie, alors qu’il se tord de douleur au sol. Un coup venant de l’arrière déséquilibre Daiki, une épée lui entaille le mollet, mais il reste debout. Le plus gros d’entre eux le charge, déversant tout son poids vers l’avant, le sabre pointé vers le ciel. Daiki pivote, et tranche la main de son agresseur, qui gît maintenant sur le sol. Un nouveau coup le heurte cette fois de plein fouet dans le dos, l’entaille un importante, Daiki vacille et pose un genou à terre. Dans un dernier effort désespéré, le jeune homme bloque un dernier coup, avant de recevoir un coup de sabre dans l’abdomen. Daiki s’effondre, le sol est couvert de sang, les deux blessés hurlent leur douleur. Daiki finit par sombrer, et s’évanouit.


Décadence

Daiki ouvrit péniblement les yeux. Un bandage l’entourait de part en part, il ne pouvait pas bouger. Il regarda par la fenêtre, il faisait jour.

[Ruiko] « Vous avez de la chance d’être encore en vie. J’ai rarement vu quelqu’un revenir de telles blessures.
- Ayuka est-elle vivante ?
- Je suis désolé, je n’aurai rien pu faire vous savez. Ils l’ont violé, puis battue à mort. Je ne suis qu’un pauvre paysan, ils m’auraient massacré.
- Ne vous excusez pas. C’est ma faute.
- Vous savez, je n’ai jamais vu quelqu’un se battre comme vous. »

La convalescence de Daiki fut longue, mais il se remit sur pieds. Cependant il n’avait plus rien à voir avec celui qu’il était à la milice. Daiki avait tout perdu, il sombra petit à petit dans l’alcool. Ses habitudes changèrent, devenant celles d’un vagabond. Pendant ces années d’errance, il entendit parler de diverses rumeurs concernant un pouvoir inconnu faisant surface un peu partout dans le monde. Mais presque personne n’avait pu l’observer au Pays de la Foudre, jusqu'à ce que la guerre éclate.

Des hommes venus de territoires extérieurs entamèrent l’invasion du pays, mais ils n’allèrent pas bien loin. Daiki avait entendu des voyageurs en parler dans une auberge. Il était assis seul sur une petite table au fond de la salle principale. Ses occupations se résumaient à boire et à fumer, pour s’en sortir il accomplissait parfois des missions de protections pour quelques ryos. Plus tard, des hommes venant d’un village tout juste formé, appelé Kumo, passèrent à l’auberge pour recruter des hommes, notamment ceux ayant des prédispositions pour la nouvelle magie. Daiki manquait d’argent, et cela semblait être une bonne opportunité.

[Shinobi de Kumo] « Tu plaisantes, on ne prend pas les soulards du coin. C’est de guerriers dont on a besoin »

Daiki se leva et replaça son sabre, il lança un regard de défi à l’homme qui se tenait maintenant devant lui.

[Daiki] « Je n’ai rien à perdre. Approches, viens donc tester tes talents sur un ivrogne. »

L’homme face à lui semblait se battre sans arme, Daiki ne sortit pas son sabre, trouvant cela un peu injuste pour son adversaire. Le shinobi fondit sur lui comme la foudre, lui assénant un coup de poing fulgurant en plein milieu du visage. Daiki vacilla légèrement, mais tint bon. Il se lança lui aussi à l’attaque, son adversaire semblait soudain plus lent, Daiki lui infligea une droite en plein dans la machoire, il enchaîna quasi instantanément avec un coup de pied au corps. Son adversaire tomba sur ses genoux, l’air complètement surpris.

[L’autre shinobi] « Hé ! Mais tu utilises le chakra tout comme nous. Pourquoi tu n’as rien dis ?
- Hum ? Le quoi ?
- Tu n’es pas conscient que tu utilises la nouvelle magie ?
- Je pensais juste être un meilleur combattant, même bourré.

Les deux hommes quittèrent les lieux peu après, ils indiquèrent à Daiki le chemin de Kumo, et que s’il daignait dessoûler un de ces jours, il ferait bien d’y aller. C’est ainsi que Daiki prit la route de Kumo.


Dernière édition par Daiki Detarame le Mar 20 Mai - 4:01, édité 1 fois
Kabashi Senjago
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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyLun 19 Mai - 4:20

Description Physique : Derrière ses mèches rebelles d’un noir de geai se cache des yeux d’un bleu profond. Son regard est affûté (quand il est sobre), son nez et sa bouche sont fins. Daiki est un homme plutôt mince, mais il est doté d’une grande agilité, ses pérégrinations à la milice lui ont permis de garder une bonne forme physique. Ses vêtements se résument principalement à une chemise et un pantalon noir, partiellement couvert de poussière, et d’une cravate, chose assez rare au Pays de la Foudre.

Description Mentale : Daiki est malin, il sait trouver les bonnes affaires et il choisit toujours soigneusement ses alliés. La mort de Ayuka l’a profondément marqué, le rendant accro à l’alcool et au tabac, et quand il en a les moyens à l’opium. Il aime se cultiver, écouter les histoires de voyageurs, cependant il reste solitaire, ne faisant jamais rien d’autre que d’écouter. L’alcool possède le don de le sortir de sa carapace, mais rares sont ceux à pouvoir atteindre sa limite et à s’en souvenir. Il n’aime pas particulièrement les combats, mais il ne baissera jamais la tête dans un duel.
Kabashi Senjago
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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyMar 20 Mai - 4:19

Voilà, j'ai enfin terminé. Bonne lecture.
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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyMar 20 Mai - 11:31

Bon retour sur Ryoma ^^

Spoiler:

Ce passage m’embête. Le pays de l’eau est enclavé, et en règle générale voyager est très difficile.  J’aimerai éviter autant que possible les joueurs postulant dans un pays mais étant originaire d’un autre. C’est un moyen d’éviter la possibilité d’incarner un membre d’un clan d’un autre pays. Mais ce qui m’embête le plus à vrai dire, c’est que tu dises que les immigrés sont mal traités à Amagumo. Ce n’est pas crédible car, en réalité, il n’y a pas eu d’immigrés depuis la fondation d’Amagumo, et qu’en plus les habitants du pays de la foudre ont beaucoup de vices mais pas celui de mal accueillir les inconnus. Ils ont un passé profond d’entraide pour la survie. Il va donc falloir que tu modifies cette partie de ton histoire d’une manière ou d’une autre.

[spoiler]Urara éleva son fils seule. Ses origines devinrent de nouveau un handicap à la mort de son mari, elle vivait des pensions versées par l’armée et des quelques pièces obtenues en travaillant comme serveuse dans les bars du coin./spoiler]

Il n’y a pas de véritables armées à Amagumo car il n’y a jamais eu de samourai. Il faut comprendre qu’Amagumo est le subtil mélange de compromis et de libertés. Chacun est libre de gérer son commerce et de choisir son type de commencer comme il l’entend (à savoir la drogue, la protestitution, etc..), la Daimyo n’a aucun regard dessus. Et quand il y a un problème quelconque ou une querelle de gang (on peut les appeler comme ça), on fait appel à des hommes de mains ou des assassins (Les Toshiya étant le luxe de ce service). La seule chose qui peut ressembler à une armée est la population présente à Hayashi dans la forêt Kinoko, mais ils ne sont donc pas dans la capitale.

Spoiler:

Encore une fois par de véritables milices, tu peux néanmoins travailler pour l’un des gangs et faire office de milice. Pour te donner des idées, je vais introduire les gangs qui ont main basse sur les jeux d’argent, la drogue et la prostitution très bientôt. Ça peut te donner des idées.

Spoiler:

Pas de samourai dans le pays de la foudre…

Enfin je vais m’arrêter là, tu auras compris qu’il y a de gros problèmes de contexte. Et rien qu’avec ce que je viens de te dire, ça remet en cause pas mal de choses sur ton personnage. Je te laisse donc modifier tout ça.

Si tu as la moindre question ou la moindre incompréhension sur le BG du pays de la foudre, n’hésite pas à m’envoyer un MP. Je suis disponible assez rapidement.

Bon courage.
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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyJeu 19 Juin - 18:54

Nous n'avons plus de nouvelles depuis le 20 mai. J'espère que je ne t'ai pas découragé. J'archiverais ta présentation le 1er juillet.

Bon courage.
Kabashi Senjago
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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo EmptyJeu 19 Juin - 19:00

Ne t'en fais pas, j'ai pas mal de projets à terminer, je devrais pouvoir m'y remettre d'ici peu si tout se passe bien.
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MessageSujet: Re: Daiki Detarame - Kumo   Daiki Detarame - Kumo Empty

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