Description :Physiquement, Arakasi est un beau garçon. Grand, 1m80 « et quelques », svelte, il s’entretient physiquement et s’habille avec un soin et une négligence recherchée. Il a une légère (euphémisme…) tendance à prendre des poses cool/décontractées/classes… même sans s’en apercevoir, ce qui lui vaux parfois la réputation de poseur ou de vaniteux. Quand on connait mieux le jeune homme, cette fausse-idée disparait.
A cause (grâce ?) à une bonne éducation, Arakasi est en effet bien élevé, sociable, souriant, galant, et plutôt intelligent quand il s'en donne la peine. Le gendre idéal, s’il songeait au mariage. Mais le garçon est beaucoup trop charmeur pour se contenter d’une seule demoiselle, si mignonne soit-elle. Léger mélange d'arrogance, de bluff et de charme il va flatter, complimenter, plaisanter gentiment (ou pas d’ailleurs) avec chacune des demoiselles quand il sera en galante compagnie. Ce qui va bien sur causer des ennuis… Avec ses coéquipiers des deux sexes d’ailleurs !
Aimant plus que tout avoir le beau rôle, il n'hésites pas à modifier la réalité des faits quand ça l'arrange. N'étant pas belliciste et convaincu que son sourire est sa meilleure arme, il n'hésite pas à s'en servir pour sortir et éviter les embrouilles du quotidien.
Histoire :Tout commence par une nuit d’été. L’air est lourd et le ciel est à l’orage, tandis que gronde le tonnerre au loin un enfant voit le jour. Le nouveau-né ne prend pas la peine de pleurer, il …
En fait, j’aurai bien aimé que ma vie commence comme ça. Ça aurait eu la classe. Dans la réalité, j’ai été un gamin –presque– comme les autres. Dans une famille normale implantée à Konoha depuis la création du village, avec une vie normale quoi. Et non, ma famille ne fait pas partie d'un clan avec des jutsus secrets ou des pouvoirs surpuissants. A moins qu'acheter des légumes en gros ne nécessite un type de chakra particulier...
La banalité même. Rien de bien passionnant donc. Je pourrai vous parler en long en large et en travers des dimanches après-midi chez mamie Hirondawa ou des repas de famille où ça discute sur la politique du kage, mais bon… Je pense que ça n’intéresse personne, je me trompe ? Bon…
J’ai eu une enfance tout ce qu’il y a eu de plus "normale" -guère interrompu par notre installation à Konoha- avec des résultats scolaires bon, cependant toujours accompagnés de « Mais… ». Au niveau de mes connaissances et de mes pratiques, c’est simple : les copains d’abord, les filles à l’adolescence, le tout parsemé d’activités sportives et culturelles diverses, ainsi que d’un mauvais paquet de lectures romantiques.
Je suppose que c’est de là que me viens mon gout pour le flamboyant, la frime, la pose, le théâtre, l’esbroufe,… Appelez ça comme vous voulez, mais c’est ce que j’aime. Avoir la classe. J’aime que ça pète, que ça en jette, que ça claque ! Plus que tout, j’aime avoir le beau rôle, normal pour un bel homme. J’aime séduire aussi, conquérir les cœurs, faire chavirer les âmes à l’aide de fleurs ! Considérez ça comme mon péché mignon si vous voulez…
J’aurai pu devenir acteur, j’ai choisi de devenir ninja. Pourquoi ? Facile… La reconnaissance, la classe, le style de vie, la possibilité de devenir un héros. Pouvoir enflammer le monde d’un seul geste, c’est la classe !
Me voilà.
Konoha, prend garde à toi !
Passage RP:Arakasi Hirondawa accéléra. Pas de doute, il était suivi. Par trois personnes, au moins… Arrivé à une intersection, il hésita, puis pris à gauche. Totalement au hasard. Il ne connaissait pas vraiment ce quartier-ci de Konoha, n’y étant jamais allé. Un bref coup d’œil au soleil le convainquit d’accélérer. L’après-midi touchait à sa fin et la perspective de rentrer chez lui à la nuit tombée n’emballait guère le jeune homme. Surtout en étant suivi par trois personnes. Apercevant une étroite ruelle pleine de fouillis, l’Hirondawa s’y engouffra et décida d’y attendre ses poursuivants. S’ils n’étaient que trois, pas plus de deux ne pourraient venir de front. Si c’était des civils, il avait sa chance. Sinon…
Les trois hommes arrivèrent peu de temps après. Enfin, hommes… c’était un bien grand mot. Des adolescents ou de très jeunes adultes, plus probablement.
« Bonjour. »
Les garçons, qui avançaient jusqu’à présent avec l’envie d’en découdre, parurent vaguement déconcerté par l’attitude du jeune homme.
« Bonjour », répéta-t-il. « Vous désirez ? »
Le plus avancé, un petit brun costaud avec un début de barbe, pris la parole en premier.
« On va te démolir, espèce d’enfoiré ! Et comme tu le mérites ! »
Le meneur. A éliminer en premier et le plus rapidement possible, pensa le jeune homme.
«- Et, bien sur, je suppose qu’il y a une bonne raison. Non… ?
-Ca t’apprendra à tourner autour de ma sœur. On s’est renseignés sur toi Arakasi ! Et mes cousins et moi, on se demande si tu seras toujours aussi mignon avec des dents en moins et un nez pété.
-Voyons, ta sœur… Laquelle est-ce déjà ? Plaisanta l’aspirant. Voyons… On se calme gamin, reprit-il en voyant le barbu serrer les poings. Tu dois être Mishama, c’est ça ?
-Mishima ! Et si…
-Très bien Mishima, le coupa Arakasi. Tu vois ça ? fit-il en sortant brièvement de sa poche sa carte. Tu sais ce que ça prouve ? Que je suis un shinobi, un assassin en puissance rémunéré pour tuer… Alors dis-moi Mishima, qui pense-tu qui va avoir le nez cassé ici ? Moi ou… ? »
Le barbu allait répondre, mais il n’en eu pas le temps. Un coup au plexus lui coupa la respiration et une bouteille d’alcool vide fracassée sur le crâne l’envoya au sol.
« Bon vous deux, soulevez-le et on le ramène chez lui, fit le shinobi. A moins que vous ne souhaitiez le laisser au milieu des ordures… »
Les deux autres, plus jeune que leurs cousins, obéirent sans discuter, impressionnés. L’un d’eux ouvrit bien la bouche pour protester, mais un regard sévère de l’Hirondawa la lui fit refermer.
*
* *
« C’est bon, laissez-nous. Je connais le chemin. » Fit le shinobi une fois arrivé devant la porte.
Avant de sonner, il remit d’un coup d’épaule le barbu en place. L’Hirondawa avait fait porter Mishima par les deux cousins sur la plus grande partie du chemin, avant de s’en charger lui-même pour la dernière rue et de congédier les deux gamins.
Après une vague grimace –il pesait son poids l’imbécile–, Arakasi reprit son plus beau sourire et attendit.
« Bonjour Soraya, je te ramène ton petit frère. Il va bien, mais je crois qu’il s’est fait agresser par des voyous… » Mentit effrontément le jeune homme à sa dernière conquête en date qui le regardait, ébahis.
« Je… Merci. Mais… Euh… Rentre, je t’en prie. »
Après être monté à l’étage et avoir déchargé son paquet sur un lit, le jeune homme redescendit et sourit à son « amie ».
« Je suis désolé Soraya. Tu sais que j’aime passer du temps avec toi, mais… ce ne sera pas possible ce soir. Je dois filer ! », fit Arakasi en s’esquivant rapidement.
Sur le pas de la porte, le shinobi se retourna brusquement et, comme un sur un coup de tête, déposa un baiser sur les lèvres de la jeune femme… Avant de filer sans lui laisser le temps de réagir.
Tout compte fait, la journée se terminait plutôt bien…