Sujet: Mission de rang D - Récupération [1/2]
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TOPIC TEMPORAIRE (il sera supprimé en tant voulu). JE VAIS FAIRE UN COPIER-COLLER DANS LE POST-IT DES EMBARCADÈRES QUAND LA SITUATION DU DISCOURS SERA RÉGLÉE. CECI POUR ÉVITER LES MÉLANGES DE TEMPORALITÉS DIFFÉRENTES DANS UN SUJET IMPORTANT COMME LE DISCOURS.
Sale temps pour sortir dehors ... Heureusement que ces chiens de Kiri nous ont donné un toit pour nous abriter. Au final, ont étaient mieux installés matériellement que dans notre ancien chez nous mais vivre là n'était pas du tout la même chose qu'avant. J'avais peur que nous perdions notre savoir faire, notre culture, notre mode de vie ici. Je ne voulais pas devenir le mouton qu'ils voulaient faire de moi, je devais rester un Toshi par dessus tout. Watanari nous avait prévenu: il faut s'adapter et jouer le jeu de Kiri pour que nous ayons une chance de tous nous en sortir, de retrouver notre liberté et de perpétuer notre meute.
Cela faisait deux semaines environ que nous avions été ramené de notre camp par les shinobis et comme le désirait notre nouveau chef, nous tentions un minimum de nous intégrer au système de ce village. Dans la dizaine de survivants chez les Toshi, nous n'étions que quatre finalement à avoir des aptitudes pour le maniement du chakra. Les autres avaient été répartis selon leurs capacités dans les différents corps de métiers que le village possédait. Et dans quelques jours, tous les apprentis shinobis devaient participer à un tournoi, nous y compris. Quelle plaie ...
Avec ce temps, je ne pouvais pas m'entraîner. Je plaignais le pauvre Yasu qui se retrouvait ouvrier sur le port. Un docker en quelque sorte. Il devait charger et décharger les cargaisons des navires provenant de tous les horizons, que ce soit du continent ou d'une des nombreuses îles d'Umijitaka. Il m'avait prévenu ce matin qu'il allait en avoir pour la journée avec le bateau qui devait arriver aujourd'hui. Apparemment, sa cargaison était capitale pour le village étant donné que le navire était rempli d'armes et de matières premières. Si les Toshi n'étaient pas dans cette situation, nous aurions sûrement pu tenter une attaque sur le convoi et ainsi en récupérer la marchandise. Avec ça, nous aurions pu être tranquilles un moment en revendant le surplus et en prenant ce dont nous avions besoin pour nous défendre. Ça aurait été tellement bien ... Pauvre gars, sa gueule sous la flotte et devant bosser pour son ennemi, ça devait pas être évident du tout.
[Wei]
Qui est là ?Quelqu'un venait de taper à la porte de ma modeste habitation.
[Shinobi de Kiri]
Un messager de Mizukage-sama !J'arrive !Avant d'ouvrir, je devais m'assurer qu'aucune de mes affaires pouvant me trahir sur mes intentions ne traînaient. Après un rapide coup d'oeil pour ne pas trop faire attendre l'homme et paraître suspect, je le laissa entrer chez moi.
Bienvenue. C'est pour quoi ?Vous êtes demandés sur le port. Et pour y faire ?Du remplacement. Vous êtes priés de vous rendre sur les embarcadères pour remplacer les hommes blessés, il y aurait eu une caisse qui se serait écrasée au sol et aurait envoyé trois ouvriers à l'unité de soin. Rien de grave mais l'une de vos connaissances s'y trouvait.Yasu ? Où se trouve cette unité ? Je dois le voir ! Plus tard, votre mission vous attend. Vous devez finir de décharger le bateau avant la fin de la journée.Je lui montra le chemin de la porte. J'avais la rage pour mon frère ! Un colosse comme lui, blessé. C'était bien la première fois que Yasu devait être mal en point. C'était une force de la nature qui ne craignait pas le travail, se donnant toujours à fond pour exécuter un boulot parfait. Ca m'étonnait de lui, il n'avait pas pu faire une erreur sur le transport de la marchandise au point de faire tomber la caisse. Il fallait que je vois ça sur place et que je me renseigne.
[Contremaître]
Tiens ! Mais qui voilà ! Ne serait-ce pas l'un de ces chiens que j'ai ramené il y a quelques semaines ?Putain, pas lui. Qu'est-ce qu'il foutait là ce connard ? J'étais sûr et certain qu'il nous espionnait en douce mais de là à ce qu'il nous fasse travailler avec lui ... L'enflure. Je ne devais pas lui répondre si je tenais à la vie, la loi de Kiri m'aurait pendu sur place pour insubordination envers un supérieur.
Vas-y chien ! Rejoins Makise et Taka là-bas. Ils te diront quoi faire pour remplacer cet abruti qui s'est pété la jambe.Je me retournais un instant pour croiser son regard, remplit de sadisme et de perfidie. Plus de doute, il était impliqué dans l'accident. Qui plus est, le "rien de grave" du messager était erroné étant donné que si Yasu avait une fracture à la jambe, il en aurait pour un moment avant de se remettre totalement. S'il se remettait ... Nous ne pouvions pas faire confiance à Kiri, surtout à ceux bossant pour cette enflure.
Salut.[Makise]
Hey mon gamin ! On vient faire jouer dans la cour des grands ? Si t'es pas un vrai mec, pense même pas à bosser avec nous. [Taka]
Êt' sur l'port, ça d'mande des capacités qu'visiblement t'as pas. Mouais ! T'fais pas le poids j'suis sûr. Ton pote c'tait un gringalet tout juste bon à donner aux clebs ! Rester calme. A tout prix. Ne pas tout gâcher. Ne pas mettre Yosu encore plus en danger.
On commence les amis ? Mouais ... Tiens toi là va ... Ça faisait environ une heure que je me démenais pour montrer à ces deux cons que j'étais aussi capable qu'un autre voire plus. J'avais beau me faire tailler verbalement depuis le début, je restais calme pour éviter les ennuis. J'enchaînais les allers-retours avec le matériel pour le transférer à d'autres hommes chargés d'emmener le tout aux entrepôts.
A l'aide d'une grue dirigée par Taka, les caisses de plusieurs centaines de kilos étaient transportées du bateau sur la terre ferme. Tout se passait bien sauf à cet instant même. Sans crier gare, un bruit inhabituel me fit comprendre que la machine géante avait lâchée la prochaine cargaison bien trop tôt, trop loin du sol. D'instinct et étant donné que j'étais sur la défensive sur le chantier par rapport au contremaître, j'avais réussi à me jeter sur le côté et à éviter de me faire réduire en bouillie. Au sol, tout était sans dessus-dessous. Brisées, tordues, les armes jonchant les embarcadères étaient devenues inutiles pour la plupart.
Qu'est-ce qu'il se passe encore là-bas ? Encore un accident ? Tu n'as rien j'espère mon petit ?Le contremaître nous avait rejoint le sourire aux lèvres mais le fait de me voir sain et sauf lui fit rapidement changer de visage. Il était plus grave tout en restant ironique. Taka et Makise se regardaient l'air étonné au lieu de s'inquiéter pour moi, ou tout du moins pour la perte du chargement.
Non ça va, je peux reprendre le boulot.Très bien ... Ramasse moi tout ça alors et jette le sur ce tas là-bas ! Ça partira à la forge.Pas un mot sur la chute. Pas une remontrance sur la perte de la cargaison. Aucune aide de ces trois personnes. Et tous cette mine effarée, comme si le fait que je sois encore en vie ou en un seul morceau était étonnant. Le doute n'était plus permis: quelque chose se tramait sur ce chantier et Yasu n'avait pas été choisit au hasard pour travailler avec ces deux là, moi non plus pour la même occasion. Pour le contremaître, il n'était pas difficile de jouer sur ses relations suite à son grade et de demander à ce que je sois le remplaçant. Bande de salauds.
Le regard remplit de haine envers le petit groupe, je prenais le chariot pour transporter les armes perdues vers le forgeron le plus proche pour qu'il fasse fondre les métaux.
Tetsuya ...Monsieur Ronoa.Euh oui, monsieur Ronoa. On est désolé pour le gamin. Pas grave, ce n'est qu'une question de temps ...J'avais beau être assez loin, je n'étais pas non plus sourd. Ils paieraient tous pour ça mais pas maintenant. J'avais un travail à terminer. Sous la pluie battante et sous les regards assassins qu'on me lançait.
Tetsuya Ronoa, un nom que je n'allais pas oublier de si tôt.