Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Sécurité) - 0.1 - Milice Ven 5 Juil - 12:45 | |
| Prélude d'une soirée animée
Comme on pouvait s'y attendre, la sécurité durant les festivités était tenue par le clan Uchiha. Cependant, Toshiro n'avait pas fait l'erreur de ne réserver ce rôle qu'aux siens, et un appel avait été discrètement passé pour demander à d'autres shinobis de les épauler. Il y allait avoir beaucoup d'animations, beaucoup d'évènements, et donc beaucoup de chahut et de rixes à éviter. Kakouko avait répondu à l'appel. Il était venu avec Aïdan. Autour d'eux, dans une maison qui devait visiblement servir de salle de rassemblement pour le clan Uchiha, il n'y en avait pas beaucoup, comme le Senjago, qui avait répondu à l'appel. Le clan de Toshiro était facilement reconnaissable : cheveux foncés, mines joyeuses, et leur éventail sur chacun d'eux. Il était ici le seul à aborder le soleil noir Senjago. Un Aburame avait également répondu à l'appel, ce qui faisait une équipe de sécurité composée d'un représentant au moins de chaque clan de Konoha. Toshiro – Ce soir, notre tâche n'est pas de nous montrer, ou de faire du zèle. Non, je souhaite que nous restions discrets et évitions subtilement tout incident. Cependant, il va de soit qu'il va falloir que nous évitions les débordements. Nous ne souhaitons pas que ce qu'il s'est passé après l'enlèvement d'un des shinobis de Konoha se reproduisent. C'est à vous de juger la situation, et je vous fais entièrement confiance. Si vous jugez que la force est nécessaire, utilisez là.Il désigna un endroit derrière lui. Cette partie de la maison était en pierres, avec des barreaux. La prison visiblement. Toshiro – Il se peut que vous rencontriez des fauteurs de troubles. Ce lieu a été aménagé pour qu'ils puissent se calmer. Je ne serais pas présent ce soir, aussi vous vous adresserez au responsable de la sécurité que j'ai nommé : Kojimaru.Sur ce, il salua l'assemblée composée d'une trentaine de shinobis et sortit de la pièce. Dès lors, un autre Uchiha se présenta à sa place. Il avait l'air plus autoritaire que son chef de clan, et beaucoup plus sérieux que l'air rêveur qu'aborde généralement ses frères. Peut-être un nouveau produit du village, une façon de s'adapter. Était-ce cela, l'avenir Uchiha? Un clan dur, austère, autoritaire, qui renierait ses origines burlesques? Kojimaru – Très bien. Je suis Kojimaru, vous me rendrez compte toutes les deux heures. S'il y a un incident, je veux un rapport immédiat. Voici les règles qui sont applicables pour tout le monde : confisquez les armes pour les non shinobis. Je veux limiter les dégâts qu'elles pourraient provoquer. Pour les gardes rapprochées qui viennent de Boya, ils n'ont cas les laisser à l'entrée.
Nous allons maintenant faire l'appel et distribuer les tâches.
- Hiatsu et Fen, vous êtes assignés à l'entrée Nord de Konoha.
- Akiko, Tana, Chiiro et Takedan, vous serez de garde à l'entrée Ouest. C'est l'entrée qu'emprunteront tous les visiteurs de Boya. Comme les seigneurs n'auront plus de garde rapprochée, le groupe de Ting vous accompagnera, son rôle sera d'escorter les grosses pointes.
- Kakken et Noma? Norman? Norme? Bref, vous occuperez la porte Est.
- Talim, tu seras charger de la porte Nord. Il y a déjà quelqu'un en place, et une relève arrivera si tu trouves quelqu'un.
- Kakouko et Aïdan, vous serez nos intendants. Vous règlerez les problèmes mineurs tout en surveillant chacun des postes. Si nous avons besoin de renforts, nous comptons sur vous.
- Le groupe de Kirua, vous êtes chargés de le sécurité interne. Kirua organisera les patrouilles et les rondes, nous en avons déjà parlé.
- Kukuma, toi et tes deux frères, vous êtes chargés de la communication.
Des questions?Personne ne répondit, et chacun leur tour, les différents protagonistes vinrent prendre leur ordre d'assignation. Intendant hein? Quelque chose lui disait qu'on ne l'avait pas mis là par hasard. Kojimaru se dirigea vers Kakouko et Aïdan. Kojimaru – Kakouko. Je connais également l'appétit des tiens pour la fête, et leur capacité à se chahuter pour un oui ou pour un non. Tu seras également, à titre personnel, de les contenir.Kakouko n'eut même pas le temps de répliquer une méchanceté que Kojimaru avait déjà disparu, dictant ses consignes privées à un Aburame. Visiblement, tout avait été organisé au millimètre près. Il allait donc passer la nuit à s'occuper de problèmes mineurs pendant que ses frères s'amuseraient à boire, à chanter et à forniquer dans la tumulte générale. Super soirée. Qu'est-ce qu'il ne allait pas sacrifier pour grappiller quelques échelons dans la politique interne du village. Il avait encore en tête les paroles de Toshiro lorsqu'on l'avait dégagé du Concile : « Fais tes preuves ». Il était là pour ça, et il n'allait pas se défiler. Aïdan – Tu fais chier, pour une fois qu'il se passait un truc.Kakouko – C'est un investissement à long terme Aïdan... si nous montons, d'autres choses devraient se passer. Et ainsi de suite. Je provoque les opportunités.Les festivités auraient lieu dans deux jours, il fallait, en attendant, s'organiser pour que les choses aillent au bon endroit, au bon moment, et concilier les envies et les besoins de chacun. Chacun prit son poste, et Kakouko et Aïdan commencèrent à tourner après avoir remis un plan de leur à Kukuma, pour qu'il sache où les trouver en cas de besoin. La première étape, logique, était la porte Nord. C'est d'ailleurs ici qu'ils allaient passer la majeure de leur temps, pensait Kakouko. En effet, les problèmes mineurs risquaient d'être surtout liés au mécontentement des gens vis à vis du port d'armes. Un tableau pour les Dieux Kakouko – Quel est le problème, Kukuma m'a dit que je devais venir.La dénommée Akiko était derrière un bureau très long dont elle occupait le centre, et se chargeait de faire le tri des arrivants. Une longue file d'attente s'était formée, et le mécontentement dû à cette même attente commençait à se faire sentir. Au moins, ils avaient l'air de gérer les récalcitrant à l'interdit de port d'arme. Mais pour l'organisation des choses, deux s'occupaient de surveiller la foule tandis qu'Akiko notait les gens dans une sorte de registre. Akiko – On a un soucis, allez voir Ting.Il rentra plus à l'intérieur du poste de garde, dans une salle ou patientait les shinobis qui était chargés de remplacer les escortes personnelles. Ting – Ah, Kakouko. On a un soucis. Un gars nous a annoncé des fauteurs de troubles. Une bande de brigands qui voudrait détrousser pendant les festivités.Kakouko – Et alors?Ting – Qu'est-ce qu'on fait? Je veux dire, on ne peut pas passer en revue tous ceux qui viennent.Kakouko réfléchit un petit moment – Très bien. Donnes trois de tes hommes, je veux qu'ils soient observatoire. Physionomistes, même? Bref, tu vois le genre.Ting appela ses hommes. Kakouko les répartit sur l'énorme bureau où Akiko était en train de noter des noms, de rassembler des invitations, ou quoi que ce soit. Kakouko – Très bien. Bon, pour chaque personne entrant à Konoha, je veux son nom, son prénom, une personne responsable au dessus d'elle, qui les connaît, ainsi que des objets à déclarer (pour les marchands). Si vous avez le temps de noter une description physique, je vous le conseille. Aïdan, va prévenir les autres entrée de faire de même.Ting – C'est un travail énorme.Kakouko – Je sais, mais nous pourrons toujours utiliser ses informations s'il y a un problème. Ton homme le plus rapide est disponible?Ting – Oui. Teguro!Teguro – Oui?Kakouko – Parmi les gens qui vont défiler, il est probable que certains seront suspects. Tu devras t'assurer que leurs informations sont vraies. Le plus simple, c'est de vérifier si la personne qu'ils ont désigné les connaît vraiment, et surtout, si elle est crédible.Le dénommé Teguro, après avoir écouté avec attention, acquiesça, et commença à rôder autour de ses camarades qui avaient déjà commencé à prendre en charge les arrivants. Ils posaient les questions, et notaient avidement tout ce qui pouvait être noté. Cela allait faire beaucoup de paperasse, mais ce serait un bon point de départ si jamais on se retrouvait dans une situation comme celle de Natsu. Kakouko s'adressa encore une fois à Ting. Kakouko – Tu as du fil de chakra?Ting – Oui. Que dois-je en faire?Kakouko – Cela nous ferait gagner du temps si tu pouvais en imbiber ton chakra, et poser des bouts de fil sur des étrangers suspects.Ting – Ah... c'est... oui, c'est évident, je n'y avais pas pensé. Ingénieux, pratique... je vais faire ça.Kakouko – Une dernière chose. Tu sais où a été affilié l'Aburame?Ting, en sortant un parchemin, visiblement les assignations du jour – La sécurité interne.Kakouko – Bien, merci. N'hésites pas à me rappeler en cas de problème.Il partit de suite en direction du centre ville à la recherche de l'Aburame. Il en avait besoin, car du point de vue du Senjago, il était possible que le maître des insectes puisse reconnaître le chakra de Ting sur les personnes. Une façon de surveiller tous les suspects d'un coup. Ce qui était assez pratique. Oui, dans ces cas là, un Aburame était très pratique. Encore un talent à ne pas sous estimer. Il trouva vite des membres de la sécurité interne du village. En fait, ils aident beaucoup les marchands, les artificiers et les artistes à s'installer. Visiblement, chacun avait sa place et Konoha s'assurait qu'ils la respectent bien. Il trouva l'homme qu'il cherchait, emmitouflé, comme tout bon Aburame. Il passa derrière lui, sautant du toit d'un épicier, et lui mis la main sur l'épaule. Le Aburame se retourna, visiblement sur ses gardes. Les relations entre leurs deux clans n'étaient pas prêtes de s'améliorer. Aburame – Qu'est-ce qu'il y a?!Kakouko – Tu connais Ting?Aburame – ...Kakouko – Il va mettre de son chakra, au moyen de fil de chakra, sur les individus qu'il trouve suspects. Serais-tu en mesure de les repérer?Aburame – ...Kakouko – Tu es prévenu. Hésites pas à me contacter si tu as besoin d'aide.Un vacarme se fit entendre, puis le ton monta entre des civils, ce qui attira l'attention des deux shinobis. Kakouko se fraya un passage dans la foule, entre deux hommes en train de se crier dessus. Marchand 1 – Regardez! Vous pouviez pas vous poussez?!Marchand 2 – C'est moi qui marchait, et à vous de faire attention avec votre chariot.Marchand 1 – Oui, bien justement mon chariot! Pour éviter son altesse, j'ai casser ma roue? On fait quoi maintenant?! Et bien je pense que son Altesse va me rembourser, et plutôt vite et bien!Marchand 2 – Ah Ah! Mas bien sure! Genre je vais payer pour ton incompétence.Marchand 1 – Pardon? Tu veux mon poing dans la gueule connard?!Kakouko – On se calme!! Toi, tu dégages. Et si je te reprends à bloquer le passage, je te sors moi même du village. Vous, pour la roue, on va arrangez ça.Marchand 2 – Pardon? Je...Kakouko – Oui, je t'ai dit de partir. À moins qu'on porte l'affaire de façon équitable, auquel cas chaque marchand paie la moitié des dommages causés, non seulement pour le chariot, mais aussi pour la rue bloquée, le retard de l'organisation, et les honoraires de tous ceux à qui vous faîtes perdre du temps.Bien entendu, dès qu'il s'agissait de payer, les marchands tiraient la tête. L'indigné ne demanda pas son reste et partit vite, des fois qu'on lui demande de rembourser la dette de Konoha. Avec l'aide d'autres gens (civils et ninjas), ils réussirent à porter le chariot jusqu'à l'emplacement dudit marchand. De là, Kakouko y fit venir un charpentier, qui lui même demanda de l'aide à un menuisier, qui s'entendit avec le marchand pour une roue au rabais, puisque c'était une faveur du charpentier... bref, les choses reprirent leur train normal. Aïdan – C'est la cohue, ici.Kakouko – Déjà de retour?Aïdan – Oui. J'ai transmis ton message. |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Sécurité) - 0.1 - Milice Jeu 18 Juil - 11:55 | |
| Le spectacle battait son plein. La musique et la pyromancie attira les foules. Même un peu trop… De plus en plus de monde s’agglutina sur la place, poussant et tassant tout ce petit monde. Les gens finirent par avancer, et avancer encore vers la scène jusqu’à ce que les premiers soient littéralement en face du chanteur.
Puis des cris stridents et des kunai plantés dans le bois, tout indiquait qu’on avait tenté d’attaquer les nobles. La panique les gagna, elle se transmit au public et le chaos organisé se désorganisa aussitôt. Bien sûr, les ninja sur place tentèrent ce qu’ils purent, mais le mal était fait : une tentative d’assassinat venait d’avoir lieu.
Les personnes se ruèrent vers les différentes sorties de la ville, répandant le chaos comme une trainée de poudre. Ils se souviendraient longtemps du final de la cérémonie et de la sécurité légendaire de Konoha…
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