Sujet: Hyûma Gouryoku Ven 10 Mai - 11:40 Aide de jeu
Hyûma
Description Physique Grand et large d’épaule, Hyûma dispose d’une forte carrure qu’atténue son visage franc et rieur, hautement expressif. Il a les cheveux blonds et courts, de petits yeux gris acier et lorsqu’il est de bonne humeur – c’est-à-dire presque toujours – un grand sourire un peu niais barre son visage. Il est habituellement vêtu d’un ample kimono brun de facture grossière et chausse des sandales tressées.
Description Psychologique Aux innocents les mains pleines... Hyûma est un individu déplorablement simpliste et un tantinet irrationnel. Une façon comme une autre de dire qu'il n'est pas particulièrement futé et intelligent. Pour lui, le monde fonctionne toujours de façon très simple (et pas forcément logique) et la complexité des choses lui passe allègrement au-dessus. En découle que Hyûma est un individu des plus insouciants, qui ne se soucie guère du passé et absolument pas du futur. Il va majoritairement au jour le jour, sans s'inquiéter de quoi que ce soit, et encore moins de l'avenir : comme il le dit lui même "c'qu'on s'en fiche, c'est loin, ça..." Par ailleurs, il croit fermement en sa bonne étoile : après tout, le symbole de sa famille est la tortue et tout le monde sait que la tortue porte bonheur... Hyûma est donc d'une nature simple et agréable, qui n'aime rien tant que rigoler et se dépenser. Il fait toujours montre d'un optimisme sans borne, étant plutôt du genre à considérer le verre presque plein plutôt qu'à moitié vide. Aidé par son côté inconscient, Hyûma s'efforce de toujours faire preuve de courage, ou au moins de donner le change quand il a la trouille. Rigolard, ripailleur et pas rancunier pour deux sous, Hyûma est un compagnon facile à vivre bien que turbulent. Bien qu'il ne soit pas du genre agressif, Hyûma n'est jamais en reste quand il s'agit de se marbrer joyeusement la gueule. Même pas peur !PNJ récurrents
Shigemori Shigemori est un vieux médecin installé depuis quelques années à Konoha. Rangé d'une jeunesse tumultueuse l'ayant amené à voyager un peu partout sur le continent, il conserve de son passé de beaux restes physiques, ainsi que des connaissances éclectiques et une liste d'amis à rallonge. Bien que Shigemori ne soit plus qu'un simple médecin civil et qu'il ne comprenne goutte au chakra, il reste une figure paternaliste pleine de sagesse, toujours prête à donner un petit coup de pouce aux jeunes. Éminemment rusé (voire même retors), Shigemori est un quelqu'un de foncièrement bon et amical, doté d'une grande patience.
Oboro Ashikaga Jeune femme de dix-neuf ans, Oboro est l'une des propriétaires de ce lieu. Comme Sanae, c'est une bourgeoise de la capitale débarquée à Konoha pour devenir ninja, on ne sait trop pourquoi. Sympathique, elle est un brin paresseuse et délurée, avec une certaine tendance à ne faire que ce qu'elle veut comme elle l'entend. A prendre en garde, ses sautes d'humeur faciles à provoquer, qui peuvent aussi bien donner lieu à un concert de jurons exotiques qu'à une virulente empoignade. A son allure, les gens devinent qu'elle passe des heures à choisir ses tenues et bichonner ses cheveux. Et ne voient pas trop comment elle pourrait supporter le rude quotidien d'un ninja. Contrairement à sa partenaire, elle parvient tout de même à laisser une bonne impression à ceux qui évaluent leurs capacités physiques et leur esprit combatif. Malgré ses petits travers, elle a quand même bon fond, et aime bien le contact des autres. Évitez simplement de vous moquer de sa taille inhabituelle, de l'ordre du mètre quatre-vingt dix, ça pourrait laisser des traces.
Dernière édition par Hyûma le Sam 29 Juin - 19:47, édité 4 fois
Sujet: Re: Hyûma Gouryoku Ven 10 Mai - 11:43 Moi Je m’appelle Hyûma Gouryoku. Je suis un jeune homme de 17 ans. Je suis devenu ce que je suis au gré de mes rencontres et de mes envies. J'ai la ferme intention de devenir un puissant shinobi afin de prendre ma revanche sur Yeonhwa.
Il était une fois… Les deux bâtons s’entrechoquèrent brièvement. Pied à pied, les deux adolescents "ferraillaient" furieusement, sans qu’aucun des deux ne cède, ne fut-ce que d’un centimètre de terrain. L’un des coups ripa trop près et la douleur fusa dans les doigts de Hyûma. Ce qui n’égratigna pas le moins du monde le sourire radieux qui barrait son visage. Des coups, il en avait déjà pris et il en prendrait bien d’autres. Ce n’était pas un ou deux petits bobos qui allait l’arrêter, comme en témoignant les quelques bleus qui fleurissaient sur ses avant-bras, vestiges d’autres jeux turbulents. Soudainement, Hyûla, son frère rompit le combat, reculant d’un pas. Hyûma s’engouffra aussitôt à sa poursuite, pour se retrouver nez-à-nez avec un brusque revers. D’une ruade désespéré, il parvînt à dévier l’attaque in extremis et, profitant de la vue imprenable qu’il avait sur le flanc de son frère, lança une estocade sur sa cuisse. Le genou de Hyûla céda brièvement sous la crispation de douleur, et il se retrouva à terre. Hyûma jeta son propre bâton en l’air, exultant de sa énième victoire. « Aïaïaïe, maugréa Hyûla en se massant la cuisse. T’aurais pu y aller un peu plus mollo, je te rappelle que c’est mon anniversaire ! _ Chochotte, va ! Mais j’y suis allé mollo ! S’insurgea Hyûma en l’aidant à se relever. Est-ce que j’ai essayé de te frapper à la tête ? _ Encore heureux, manquerait plus que je me présente à la fête avec un œil au beurre noir ou une bosse grosse comme un œuf ! _ Exactement, approuva Hyûma. Ahlàlàlà, qu’est-ce que tu ferais sans un petit frère aussi gentil et attentionné que moi, hein ? _ Je perdrai pas au bâton, pour commencer… _ C’est pas beau d’être rancunier ! » Hyûla considéra un instant son "petit" frère. Né à un an d’écart, ils étaient tous les deux aussi dissemblables que la nuit et le jour. Hyûma était grand pour son âge, et large d’épaules avec ça, ce qui laissait présager du marmule qu’il deviendrait en grandissant. Doté des cheveux blonds et des mêmes yeux gris que leur mère, l’adolescent affichant à l’instant un sourire radieux au regard de sa récente victoire et du flot d’adrénaline qui l’avait précédé. Hyûma faisait parti de ces gens en qui ont peut lire comme en un livre ouvert, leurs émotions constamment imprimées sur le visage. D’un naturel gai et ripailleur, Hyûma n’aimait rien d’autre que s’amuser à longueur de journée, bien loin de son studieux grand frère. Il était aussi bien plus physique, et durant leur enfance, ç’avait été souvent le turbulent petit frère qui était venu prendre la défense de son frère durant les bagarres. Tout cela, bien plus encore que l’ordre de naissance, ne faisait qu’étayer la décision de leur père. Mais ce n’était pas pour autant que Hyûla l’acceptait de gaité de cœur. « Tu sais ce qui va se passer ce soir ? demanda tout doucement l’ainé. _ Bien sûr ! S’exclama Hyûma. On fête tes seize ans, ça va être la fête, on va pouvoir se bâfrer à s’en rendre malade ! _ C’est ça, bonjour le lendemain de fête aussi… _ C’qu’on s’en fiche, c’est loin, ça ! _ On parle de demain, crétin !! Papa va officiellement m’introniser comme son successeur, tu sais ? _ Ouais, ‘man me l’a dit. C’est cool, non ? Affirma Hyûma avec un grand sourire. _ Pardon ? _ Ben oui : deux fois plus de raison de faire la fête ! On va pouvoir manger deux fois plus, CQFD ! _ C’est quoi cette logique ?! Tu te rends bien compte de ce que ça signifie ? S’exclama Hyûla. Ça veut dire que père a renoncé à diviser son commerce en deux : tu n’auras rien. _ Ça ne m’empêchera pas de manger, assura Hyûma. _ Tête de mule ! C’est comme si père te déshéritait ! Tu n’auras pas d’avenir auprès de lui, qu’est-ce que tu crois que tu vas devenir !? _ Mais pourquoi tu t’énerves comme ça ? S’étonna Hyûma. _ Mais parce que c’est injuste ! Et que je m’inquiète pour toi ! Mais ouvre un peu les yeux, quoi : c’est grave, ce qui se passe ! Explosa Hyûla en attrapant le bras de son fère. _ … _ ’faut que je te secoue comme un poirier pour espérer une réaction ? _ Ben franchement… rétorqua Hyûma en haussant les épaules. Tu me vois tenir une boutique ? Gérer les commandes, supporter les clients chiants, remplir les livres de compte, tout ça ? _ Heu… Je ne suis pas certain d’avoir assez d’imagination, là, en fait. _ Moi je te laisse ça volontiers. Grave ? Tu rigoles : j’avais jamais osé espérer autant ! Assura Hyûma d’un air triomphant. Pis avoue que t’es soulagé de ne pas m’avoir pour associé ! _ Peut-être, mais qu’est-ce que tu vas faire ? _ Des ricochets ! Assura Hyûma. _ Gné ? _ J’te parie que je te mets aussi la misère aux ricochets. Ch’uis en vaine, aujourd’hui, rien ne peut m’arrêter ! _ Je parlais de ton avenir, triple buse ! Gronda Hyûla. _ Oh ? S’étonna son cadet. C’qu’on s’en fiche, c’est loin, ça. Allez, viens ! » Et Hyûma fila en courant vers la rivière, sous le regard blasé de son grand frère. Il y a des gens comme ça, si insouciant qu’ils en sont exaspérants. Et attachants. * * *
Deux ans plus tard... « Peuh ! Et pourquoi c’est à moi d’aller faire le ravitaillement, d’abord ? » Comme tous les mardis soirs depuis quelques mois, Hyûma, en bon petit commis qu’il était, revenait avec la liste des emplettes pour la semaine. Shigemori, le médecin Konohate chez qui sa mère l’avait placé en apprentissage avait beau être sympathique, les corvées restaient toujours des corvées. Dont Hyûma s’acquittait diligemment, quand bien même il considérait qu’il avait bien mieux à faire. Tandis qu’il remontait de son pas vif et démesuré l’allée qui conduisait jusqu’au cabinet de Shigemori, il entendit son nom crié derrière lui. Se retournant, il aperçut Matsui, un de ses camarades dans cette ville, qui déboulait à toute vitesse, visiblement paniqué. « Hyûma ! Dépêche-toi, c’est horrible ! lui lançant Matsui, visiblement hors d’haleine. _ Qu’est-ce qui se passe ? Le "Dragon dorée" a fermé !? S’alarma le jeune homme. _ … _ … _ Je peux savoir ce que ce resto vient faire dans la conversation ? _ Ben t’as dit : "c’est horrible". _ ça t’arrive de penser avec autre chose que ton estomac, crétin !? C’est Keigo ! Il a des ennuis ! _ Qu’est-ce que… _ Pas le temps, suis-moi ! » Intima Matsui en détalant aussi sec. Incapable de répondre non – d’une certaine façon, il était toujours ce même gamin qui se lançait dans la bagarre sans réfléchir quand son frère avait un pépin – Hyûma, ses sacs de courses toujours dans les bras, fonça à la suite de son compagnon. Celui-ci le guida jusqu’à l’arrière-cour d’un tripot qui s'était improvisée petite salle de jeu d'un soir et où Keigo, à terre, se faisait proprement piétiner par un petit blondinet vêtu d’un kimono gris qui avait visiblement connu des jours meilleurs. Ni une, ni deux, Hyûma réagît au quart de tour et fourra d’autorité ses sacs dans les bras de Matsui, avant de s’avancer d’un pas décidé vers le blondinet. « Dit donc, toi ! » Lâcha Hyûma en posant sa main sur l’épaule de l’agresseur… … et de se retrouver étaler contre le mur, une douleur cuisante à la mâchoire et une grosse bosse sur le front, là où il avait percuté la façade. « Oooh ! Pardon, je suis désolée, c’était un reflexe incontrôlé. » Se répandit en excuse le… Rectification. Keigo se faisait rosser par une fille. « La loose, Keigo. Nan, c’est pas grave, j’ai la tête dure, assura Hyûma. Par contre, ce n’est pas le cas de mon ami, alors il va falloir arrêter de s’en servir comme paillasson, hein… _ Que… Oh ? Lui ? Nan, pas avant qu’il ne me rende mon argent. Il a triché, alors il paye ou je lui fais sa fête, expliqua la jeune femme. _ N’importe quoi ! Si Keigo trichait, je m’en serais aperçu, depuis le temps que je joue contre lui, affirma le jeune homme. _ Heureux les innocents… Hé bien, ce n’est pas parce tu as de la merde dans les yeux que c’est le cas de tout le monde. Il m’a volé mon argent, je vais le reprendre ! _ Arrête ça ou sinon… Commença Hyûma. _ Sinon quoi ? Tu veux te battre, peut-être ? Aboya la demoiselle avec morgue. _ Ben… Non, je ne me bat pas contre les filles, avoua le jeune homme. _ Pardon ? _ C’est la honte, j’aurais l’air de quoi après ? Tenta de se justifier Hyûma. _ Nan mais c’est quoi ce discours machistes à deux balles ! Explosa la demoiselle. Depuis quand on devrait avoir honte d’être battu par une fille ! _ Battu !? Tu veux rire, t’as pas la moindre chance ! Signala le jeune homme. _ Viens-y donc vérifier, tocard ! Abruti ! Tartignolle ! _ Peuh, je ne céderai pas à… _ Dégonflé ! _ Quoooooàà ! Ok, tu vas voir ! » Sans même y réfléchir, Hyûma fonça directement sur la jeune fille, lançant un fulgurant direct du droit. Une brève sensation de contact sur le poignet et le monde se mit à tournoyer comme par magie tandis qu’il était bien incapable de distinguer le haut du bas. Une intense douleur lui matraqua le dos et en un éclair, une grosse semelle de cuir taille 32 obscurcît son champs de vision. Et quelqu’un éteignit la lumière. * * *
La porte s’ouvrit et Hyûma sauta sur ses pieds. « Aha ! L’heure de la revanche a sonné ! Fanfaronna le jeune homme. Tu m’as peut-être eu par surprise auparavant, mais aujourd’hui, ça sera différent ! » Les yeux ensommeillées de son agresseuse de la veille papillonnèrent inutilement, tandis qu’elle observait incrédule le surexcité qui lui faisait face dans la rue, un bandage encore frais lui ceignant le front. « Tu sais quelle heure il est ? Maugréa la demoiselle. _ Trop tard pour te défiler ! Maintenant que tu es sortie, on va se battre ! _ Comment t’as eu mon adresse ? Je pourrait porter plainte pour harcèlement, tu sais… _ C’est Matsui qui t’as suivie, hier ! Expliqua joyeusement Hyûma. Oooups. Il m’avait fait juré de rien dire Heuuu… Bien entendu, j’utilise pas son vrai nom pour pas qu’on la reconnaisse. _ Ben voyons… Et t’attends là depuis combien de temps ? _ Ben deux heures, environ… _ Mais t’as dormi quand ? _ J’avais la pèche rien qu’à l’idée de ma revanche ! _ Et bien, t’es gentils, mais le soleil est à peine levé, j’ai du boulot, t’es convalescent, t’as sûrement mieux à faire, alors on remettra ça à une autre fois, hein, décida la jeune femme. _ Aha ! Alors t’admets ta défaite ! _ T’as fini de réinterpréter à ta sauce ? Si ça t’amuse. Allez, à plus. _ … _ "à plus ", ça veut dire ouste, du balais ! Allez, zou ! _ Nan, ça ne me va pas ! Décida Hyûma. J’veux une victoire claire et nette ! _ Pas intéressée ! _ En garde ! » N’écoutant que son inconscience, Hyûma chargea tête baissé la jeune femme, bien décidé à lui faire payer l’humiliation de la veille. Ladite jeune femme leva les yeux au ciel d’un air blasé, puis para-repoussa le crochet de son adversaire d’un bras et lui enfonça son poing dans le ventre de l’autre. Dans un concert de borborygmes douloureux, Hyûma s’effondra à terre. « M’attaquer aussi stupidement après le dénouement d’hier, se désola la demoiselle. Franchement, qu’est-ce que tu peux bien avoir dans le crâne ? Que ça te serve de leçon, et n’y reviens plus. » La demoiselle se retourna, mais un faible écho lui parvint. « Attend ! C’est pas fini ! Articula laborieusement Hyûma en se relevant. _ Bigre, marmonna son adversaire en fronçant les sourcils. J’ai eu la main trop légère, visiblement. Ahlàlà, ma gentillesse me perdra. _ Allez, approche ! Intima le jeune homme, les jambes flageolantes. Tu vas voir ! _ Et tu compte faire quoi à part me postillonner dessus ? Tu tiens à peine debout ! » En trois enjambées, elle fut sur lui. Hyûma frappa derechef, mais son poing ne brassa que de l’air, tandis que son adversaire se redressait promptement, lui assenant un uppercut d’un coup sec. Les jambes molles, le jeune homme s’effondra, sans plus d’espoir de se relever dans l’immédiat. « Là ! T’as ton compte, se félicita la demoiselle. _ Arggh ! J’peux plus bouger ! Traîtresse ! Ronchonna Hyûma. Bon sang ! Le vieux Shigemori me retape et tu vas voir demain : j’aurai ma revanche ! _ Ça m’étonnerait : demain je ne serai pas là, je pars en mission. Sans compter qu’il faudrait que tu gagnes pour avoir ta revanche, soit dit en passant… _ En mission ? _ Evidemment, crétin : tu crois que je sors aux aurores juste pour le plaisir ? Je suis une shinobi, je bosse moi, signala la demoiselle. Pas le temps de m’amuser avec les crétins dans ton genre : un simple civil ne pourra jamais gagner en duel contre moi. _ Une quoi ? _ Parce que t’es sourd en plus d’avoir la caboche dure ? _ Dis voir : et les shinobis, ils ont une chance de gagner contre toi ? Voulut savoir Hyûma. _ Ben oui, forcém… Oh non, ne me dit pas que… _ Très bien ! Ben à ton retour de mission, je serai devenu un shinobi et je te mettrai la pâtée! _ Comme le monde doit paraître facile aux simples d’esprit comme toi… C’est ça, c’est ça. C’est noté. Amuse-toi bien, lâcha la demoiselle en faisant demi-tour pour reprendre sa route. _ Attends ! _ Nan, je suis déjà en retard ! _ C’est quoi ton nom ? _ Yeonhwa. Yeonhwa Aisegawa. _ Yeonhwa ! J’te promet que je vais devenir un shinobi et j’aurai ma revanche ! » Yeonhwa ne se retourna même pas. Mais Hyûma s’en fichait : il avait promis. Il allait devenir un shinobi, et ç’allait barder ! Ouais ! Dès que ses jambes lui obéiraient.* * *
Le vieux Shigemori bougonnait dans sa barbe – une immense chose velue, poivre et sel, qui lui mangeait la moitié du visage – tout en refaisant le pansement de Hyûma. « Non mais quelle histoire, j’te jure, grommela le vieux médecin. Je t’envoie faire les courses, tes amis te ramènent à une heure indue avec la caboche fracassée, tu disparais dans la nuit et tu reviens au petit matin avec encore la caboche fracassée. _ C’est à cause de cette fille, grommela Hyûma. _ Comme toujours quand un garçon se met à faire des trucs complètement stupides. _ Gné ? _ Rien, laisse tomber. _ Ecoute papy : je ne vais pas pouvoir continuer ma formation ! Signala de but en blanc le jeune homme. _ Sottise, mon garçon, balaya Shigemori. J’ai promis à ta mère de m’occuper de toi, tu deviendras médecin. _ Impossible ! Je dois devenir shinobi et lui mettre la pâtée ! à Yeonhwa, hein, pas à maman… _ Qu’est-ce que je disais sur les garçons, à l’instant ? _ De laisser tomber. _ Mémoire de poisson rouge ! Et pourquoi tu veux devenir subitement un shinobi ? _ Parce que je veux la vaincre ! Pas question de rester sur une défaite, bon sang ! Se récrimina Hyûma. _ Et tu feras quoi, après l’avoir battue ? Demanda le vieil homme. _ C’qu’on s’en fiche, c’est loin, ça. _ … _ Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu crois que je ne peux pas devenir un shinobi ? S’inquiéta le jeune homme. _ Peut-être que si, qui sait, répondit Shigemori. Et puis, c’est vrai que j’ai du mal à t’imaginer avec une blouse. Je me demande toujours ce qui a pris à ta mère de vouloir faire de toi un médecin. _ C’est vrai ?! Je peux !? Tu vas voir papy ! Je vais pas te décevoir ! Je serai encore meilleur shinobi que médecin ! _ Oh ça, ça risque de ne pas être bien difficile, crois-moi… _ Ben pourquoi ? »
Dernière édition par Hyûma le Dim 2 Juin - 17:30, édité 1 fois
Maître du jeu Administrateur
Sujet: Re: Hyûma Gouryoku Ven 10 Mai - 13:53 De même que pour Sanae, ta validation s'est faite il y a peu et a donc déjà subi la contrainte du nouveau contexte. Est-ce que tu as réalisé des modifications depuis ? Et quel est ce symbole dans ta carte en forme de tortue ? Il est très joli.
Sujet: Re: Hyûma Gouryoku Ven 10 Mai - 15:00 Non, aucune modification depuis. Normalement, il n'y a rien qui ait été remis en cause par la MàJ. Mais sinon, je modifierai. Ce qu'est le symbole en lui-même, je ne saurai pas le dire : j'ai tapé "tortue stylisée" sous google image et c'est l'une des réponses sorties, j'ai juste adapté le fond ensuite. Je n'ai pas du tout fait gaffe au site d'origine, par contre. Et puisque l'emblème de la famille Gouryoku, c'est la tortue, je l'ai fait figurer. Pas de raison qu'il n'y ait que les clans majeurs qui se la pètent visuellement sur leur carte.
Maître du jeu Administrateur
Sujet: Re: Hyûma Gouryoku Ven 10 Mai - 16:34 Très bien, ta présentation est validée. Welcome home.
Ibuki Senjago Aspirant de Konoha
Sujet: Re: Hyûma Gouryoku Jeu 8 Aoû - 2:58 Ren a écrit: Bonjour Hyûma, Pour cette présentation, tu te mérites 36 xp's. Cordialement,
Moi
Sujet: Re: Hyûma Gouryoku
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