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| Aller à la page : 1, 2 | Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Marché - Ruelles Jeu 9 Mai - 19:05 | |
| Rappel du premier message :
Marché - Ruelles Les ruelles du marché sont paisibles... enfin, relativement paisibles par rapport à la rue principale. Ainsi, on peut encore entendre le bourdonnement incessant provenant du marché comme bruit de fond.
Si la rue principale attire la majeur partie de la population, les rues secondaires ne sont pas moins délaissées pour autant. En effet, elles s’accaparent un autre genre de client, plus mature. Ici, les marchands d'alcool côtoient les maisons closes et autres étales spécialisés dans la vente de produits aphrodisiaques et huiles corporelles. Certains se risquent également à vendre quelques herbes hallucinogènes et drogues douces mais ce genre de commerce n'y est pas vu d'un très bon oeil.
Dernière édition par Maître du jeu le Sam 7 Sep - 19:56, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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Soujuu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Ruelles Mar 13 Aoû - 20:58 | |
| Alors que tu arpentes la ruelle sans grande conviction, tu vois un homme de grande carrure te foncer dessus comme si sa vie en dépendait ! Instinctivement tu te décales pour le laisser passer mais tu parvins à entendre un marchand crier : "au voleur, au voleur !" provenant de la ruelle d'où sortait le voleur. Sans réfléchir outre-mesure, tu lui fais goûter un croche-pied dont tu as le secret et se retrouve la tête la première dans le sol damé du marché aux fromages.
Il ne bouge plus du tout et tu peux même apercevoir un filet de sang couler sur le sol. Le marchand le plus proche retourne le voleur et tu peux apercevoir qu'il arrive encore à respirer à travers la patate qui lui sert de nez. Tu vois dans sa main une épaisse bourse que tu t'empresse de prendre, avide d'argent que tu es... qui change de main très rapidement pour se retrouver dans celle d'un autre marchand, à bout de souffle visiblement.
"Merci fillette ! Je ne sais pas comment on aurait fait pour survivre sans cet argent ! Quel enflure *donne un coup de pied dans les cottes du voleur*, il a profité d'un moment d'égarement pour me prendre ma cagnotte du jour." * donne un autre coup de pied, bien placé cette fois*
"Prends ces quelques pièces en guise de remerciement !"
Pendant que quelques marchands s'occupent à déplacer le malheureux voleur, tu ouvres ta main pour découvrir 20£. Tu es contente mais tu te souviens brusquement de ta mission actuelle ! |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Dim 18 Aoû - 15:26 | |
| _ Bon, et bien on a qu’à dire que le vent ouvert la fenêtre. Alors on va la refermer et basta, tout ira bien ! fit un Arakasi d’un ton très peu convainquant. _ Il n’y a même pas de vent, constata Hyûma. Elle est naze ton excuse… _ Tu as une autre explication peut-être ? répliqua l’aspirant. On est facile à quatre, voire cinq, mètres de haut, dit-il en passant la tête par l’ouverture et on observant la ruelle déserte. Et je ne sais pas pour toi, mais moi, je ne sais pas grimper aux murs. C’est le vent. Pas d’autres solutions. _ Ben… c’est surement un fantôme alors ! _ Bon, euh… Hyûma… Comment te dire… Les fantômes n’existent pas ! C’est une légende ! Un truc inventé pour faire peur aux enfants ! Comme le Père Nöel ou le Croquemitaine ! Tu connais le sens du mot « légende » au moins ?
Le sabreur s’apprêtait à lui répondre vertement quand les deux jeunes hommes furent interrompus par le son d’un bruissement derrière eux.
_ Tu as entendu ? _ C’est le vent j’te dis ! _ Tu viens de verrouiller la fenêtre, idiot…
Le grand genin sortit son bô et en battit l’air de quelques grands mouvements maladroits, faisant reculer son collègue.
_ Hey ! Tu fais quoi là ? T’essaie de m’éborgner ? _ Je nous protège des fantômes ! _ Avec un sabre en bois ? Tu vois, je ne te connais pas depuis longtemps, mais plus c’est le cas, plus tu m’étonnes…
Le drôle de bruit repris à nouveau et le séducteur se jeta, seul, sans aucune arme et au péril de sa vie, devant son superstitieux ami. N’hésitant pas à faire de son corps un rempart protecteur, il se plaça entre son camarade et l’inconnu. Car « Comprenez-vous mesdemoiselles, bien que n’étant pas particulièrement brave, je n’ai pu accepter qu’un ami risqua son âme pour sauver la mienne ! ».
…
Enfin, ça, c’était la version de l’histoire qu’il raconterait plus tard, si possible en bonne compagnie. Pour l’instant, il se posta surtout bien prudemment derrière son collègue armé. Quand il n’y avait pas de témoin féminin, autant se placer derrière la personne qui possède une arme. Comme dit le dicton « Prudence est mère de sureté ».
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* *
Tapi dans l’ombre d’une pile de matelas, une paire d’yeux fixaient les deux shinobis en ricanant doucement. Comme prévu, les deux aspirants n’étaient pas au niveau. L’opération serait probablement d’une facilité déconcertante. Le beau-parleur n’était qu’une grande gueule pétocharde et le guignol avec le sabre en bois avait peur des fantômes… Se débarrasser des deux bras-cassés ne prendrait qu’un instant et après… La silhouette ricana à nouveau, puis poussa un hululement.
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_ T’as entendu ? fit le shinobi-majordome en sursautant. Ce bruit… C’est un fantôme ça, obligé ! _ Ou alors, c’est un homme qui veut se faire passer pour un fantôme, nuança Arakasi. C’est plus crédible déjà. Ecoutes, j’ai une idée. Si c’est un fantôme, je m’en occupe, fit le jeune homme que le surnaturel n’effrayait pas. Par contre, si c’est un homme, tu t’en charges avec ton sabre !
Tandis que le Gouryoku hochait la tête, le séducteur baissa la voix et énonça son plan au serviteur des Hanaerobi.
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* *
Tandis qu’un autre hululement résonnait dans l’entrepôt de Tomasu, les deux shinobis s’enfoncèrent dans la semi-pénombre du labyrinthe de matelas. L’un d’un pas qu’il espérait décidé, l’autre en serrant son bô dans ses mains à s’en faire blanchir les jointures. Fantôme ou pas, celui qui s’amusait à les provoquer allait en prendre pour son grade ! Il était hors de question que cette mission échoue ! Ils étaient des ninjas, et ils allaient le prouver… |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Mer 21 Aoû - 14:22 | |
| Saitama pénétra dans le Quartier Général de Konoha et se dirigea d’un pas paisible vers le panneau d’affichage des missions. Le bourdonnement incessant de la ruche, l’activité bruissante des employés et la circulation intense des abeilles toujours pressées par le temps lui étaient plus ou moins indifférent, bien qu’il y prête attention du coin du cerveau. Aucune information n’était à négliger, et il ne pouvait prendre le risque de passer à côté d’un signe. Cela dit, il avait actuellement une mission, donc un signe en plus, bien que peu probable, serait un test divin. Toujours rester à l’affût, tel était son credo, ou en tout cas l’un d’entre eux. Cela n’avait pas changé avec sa Révélation. Il se glissa entre deux gratte-papiers qui passaient en trombe et adressa un sourire bienveillant à un jeune garçon qui lui avait marché sur le pied, et arriva enfin à son objectif.
Le panneau semblait légèrement fouilli de prime abord, mais un ordre secret semblait s’en dégager. Mais Saitama ne s’y intéressa pas. Il tendit le bras, les yeux fermés, et pointa un ordre de mission. Voilà ce qu’il devait faire. Il avait fait un rêve prophétique dans lequel son Dieu lui avait ordonné de compléter une mission du QG de Konoha, peu importait laquelle, et qu’il guiderait son choix. Sans même jeter un coup d’œil au contenu de l’ordre, Saitama alla faire enregistrer son choix. Cela ne lui posa d’ailleurs aucun problème. Le guichettier lui dit juste d’aller à l’adresse de l’ordre de mission pour 14h, qu’il y aurait droit aux informations pour la résolution. Et aussi qu’il travaillerait en coopération avec un autre shinobi. Le jeune homme haussa les épaules. Il aurait un peu de temps d’ici là.
Sortant du QG, il se dirigea droit vers la place principale de Konoha. Tout le monde courait dans tous les sens pour remplir des tâches diverses et variées, mais lui ne faisait que passer, rien n’était à sa portée ici. Financière, s’entend. Il s’engouffra d’un bon pas dans la rue principale, marchant au même tempo que la presse dans laquelle il se trouvait. De toute façon, ce n’était pas comme s’il pouvait aller plus vite, ou même pressé. A la vérité, l’heure du déjeuner approchait, et son estomac commençait à se rappeler assez fortement à lui, et Saitama n’avait rien avalé depuis la veille. Rapidement, il se sépara de la foule de la rue principale pour s’enfoncer dans une des ruelles qui en partait et s’arrêta quelques dizaines de mètres plus loin devant une échoppe. Peut-être même qu’échoppe était une exagération. C’était un comptoir donnant directement sur la rue avec trois tabourets posés devant. Et derrière se trouvait une minuscule cuisine dans laquelle se trouvait un minuscule vieil homme. « - Salutations, grand-père, comment vas-tu ? - Harr harr, jeune homme, les affaires flottent, la même chose que d’habitude ? - S’il te plaît. » Quand le bol fumant de Yakisoba fut posé devant lui, Saitama adressa une rapide prière à son dieu tutélaire pour le remercier et attaqua son déjeuner. Aussi bon que d’habitude, le plat lui rappelait subtilement l’océan par un goût iodé à peine perceptible. En quelques minutes, le bol fut récuré de fond en comble, et le jeune zélote se leva en se tapotant le ventre, qu’il avait maintenant légèrement rebondi. Une poignée de pièces posées sur la table et un au revoir plus tard, il enfilait les ruelles pour se rendre à son rendez-vous. Il arriverait en avance, mais qu’importe, il pourrait prier un peu, comme cela.
De fait, comme prévu, il avait largement le temps de rendre hommage. Il posa son balluchon devant lui et farfouilla dans l’ensemble de ses possessions jusqu’à en sortir une mâlâ déjà usée par un usage intensif. Fermant les yeux, il s’immergea totalement dans ses mantras, ses doigts faisant glisser les perles de bois une par une au rythme de ces récitations, perdant toute perception du monde extérieur. A quelques mètres de là, une jeune femme vêtue d’un imposant kimono d’une rare élégance, que ce soit au niveau de la coupe ou du motif, regardait la rue avec intérêt. Par conséquent, forcément, elle remarqua la personne qui s’arrêta sur un bord de la route et se mit à prier. Quelques instants plus tard, elle détournait son regard, en ayant le sentiment d’avoir vu tout ce qu’il y avait à voir de la situation, et tourna son attention vers un jeune garçon qui venait de bousculer un artisan, renversant toute sa production par terre. D’abord désolé, le garçon s’énerva petit à petit face à la colère de l’adulte, esquivant prestement une taloche avant de s’enfuir sur une ultime grimace. L’artisan, lui, le visage rendu rougeaud par la colère (et peut-être aussi la honte), ramassa puis épousseta le lé de tissu tombé au sol en grommelant puis reprit sa route.
Enfin, les coups de 14 heures allaient sonner, donc Saitama sortit de sa transe et marcha droit vers l’adresse qu’on lui avait donnée tout en accrochant son mâlâ autour de son poignet gauche. Du coin de l’œil, il aperçut une jeune femme qui lui emboîtait le pas, mais déjà il toquait à la porte. Une fraction de seconde après avoir annoncé sa présence, alors que sa main n’était pas encore retombée à son côté, la porte s’ouvrait sur une femme que les statistiques décrivent comme une ménagère de plus de cinquante ans. Peut-être que ménopausée correspondrait d’ailleurs mieux. Saitama enregistra rapidement divers détails comme des rides qui commençaient à apparaître, une taille légèrement alourdie, des cheveux noirs attachés en un chignon lâche et une bouche dont les commissures tombantes donnaient une impression de mauvaise humeur. Pour finir, des yeux qui le scrutèrent de haut en bas, puis de bas en haut, avant de faire subir le même sort à la personne derrière lui. « - Vous êtes les shinobis ? - Oui, répondit Saitama. - Tout à fait, madame, ajouta la jeune femme. - Bon, entrez. » Ainsi donc, il savait maintenant avec qui il allait devoir coopérer. Quelle importance, Dieu le guiderait.
L’intérieur de la maison ressemblait terriblement à sa propriétaire. Du papier-peint à fleur, des napperons et des dessus de nappes un peu partout, sans compter une bonne dizaine de pots en terre cuite plus ou moins ornementée, tous avec leurs fleurs dedans. L’odeur du pollen prenait même un peu à la gorge, et Saitama dut retenir un éternuement. « - Bon, j’espère que vous ferez l’affaire. Je vais vous expliquer rapidement la situation, puis on verra si vous avez des question. Je suis Madame Kame, présidente de l’association ‘’Des Fleurs et des Hommes’’. Depuis quelques temps, les pots de fleur de la marque Hanaonarau des membres du cercle disparaissent mystérieusement petit à petit, pendant la nuit. Nous avons essayé de surveiller les pots, mais ils disparaissent quand même. Nous n’avons aucune piste sur l’identité potentielle du voleur, ou les raisons qui le poussent à agir ainsi. La raison pour laquelle nous avons demandé l’aide du QG est que nous suspectons un vol dans les trois jours, si le schéma du voleur se répète, chez une de nos membres, actuellement en visite chez ses petits enfants. Nous voulons donc que vous surveilliez cette maison, pendant que nous nous occuperons des autres. Des questions ? - L’adresse ? demanda Saitama. - Evidemment que je vais vous donner l’adresse, ne soyez pas stupides. Des questions à propos de l’affaire ? - Non, Madame, vous avez été très claire, répondit la jeune femme. - Bien sûr que c’était clair. Bon, voilà l’adresse, allez-y et faites en sorte qu’on ne se fasse pas voler, cette fois. J’ai du travail maintenant. »
Après avoir été adroitement expulsés, les deux ninjas échangèrent un regard sur le pas de la porte… |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Mer 21 Aoû - 19:24 | |
| L'excitation emplissait lentement le majordome. Ouais ! Y'allait avoir de la baston ! Ça lui ferait un bon entraînement en vu du tournoi. Ce qu tombait bien vu qu'il était impatient d'étrenner son sabre en bois. Nyahahahaha ! Le resquilleur n'avait qu'à bien se tenir, il allait en prendre plein la gueule et pis c'est tout !
Ouais !
Plus il y pensait, plus Hyûma en était persuadé : un fantôme ? Baliverne ! Les fantômes n'ont pas besoin d'ouvrir les fenêtres pour rentrer, cqfd. Donc c'était juste un sale type qui voulait lui flanquer les pétoches et ça, ç'allait se payer. Et puis...
Là, un mouvement !
Ni une, ni deux, le sabre vola, un claquement sonore retentit, aussitôt suivit des piaillement douloureux d'Arakasi.
« Nan mais t'es dingue, abruti ! Se révolta Arakasi. Fais gaffe un peu avant de taper ! _ Ben... T'étais pas derrière moi ? _ On couvrira plus d'espace en se séparant, triple andouille. _ Ben alors pourquoi t'es revenu à côté de moi ? _ Mais parce que c'est toi qui a obliqué au lieu d'aller tout droit ! Pfff... T'es vraiment un boulet quand tu t'y mets. Bon, j'espère au moins que je vais garder une cicatrice. _ Tu espères une cicatrice ?? _ Evidemment : les filles raffolent des cicatrices, c'est bien connu. Et puis, si la nièce de Tomasu apprend que j'ai été grièvement blessé pendant cette mission, elle s'en voudra terriblement et m'invitera sûrement au restaurant pour se faire pardonner. Alors je lui narrerai par le menu le détail de mes exploits et la façon dont j'ai protégé l'entrepôt de son oncle au péril de ma vie, et... Hé ! Où tu vas ? _ J'ai pas le temps d'écouter tes divagations, répliqua Hyûma. _ Mes divagations ? Tsss... Alors ça c'est bien la seule réaction qu'on peut attendre d'un gros macho qui n'a aucun succès auprès des filles. Ça t'arracherait la langue de reconnaître que c'est un plan génial ? _ Trouve plutôt un plan génial pour qu'on chope l'intrus. _ Pourquoi, tu penses que c'est une fille ? Elle ressemble à quoi ? _ J'ai compris, je vais le chercher tout seul, alors... »
Hyûma repartit entre les piles de matelas, l'oreille à l'affût du moindre bruit bizarre – en dehors des soliloques du tombeur qui imaginait sa discussion romantique dans ce qui allait être un repas aux chandelles avec la nièce de Tomasu – et l’œil aux aguets. L'intrus pouvait se cacher n'importe où !
« Flûte, peu de chances de le trouver comme ça, grommela le majordome. Réfléchissons : pourquoi un type viendrait cambrioler un entrepôt de matelas secret ? … … Mais bon sang, mais c'est bien sûr ! Il est venu pour dormir ! Bwahahaha ! Ça va être trop facile de le trouver ! »
C'était bien connu : à part les somnambules, les gens ne bougent pas pendant qu'ils dorment. L'intrus devait se trouver dans l'une des piles de matelas, caché sous une bâche. Ne restait plus qu'à tout vérifier et....
« Hyûma ! Au secou... Hum, j'veux dire : Par ici, vite, j'ai besoin de renfort, beugla Arakasi. _ Dépêche-toi, vite, je le tiens ! Hurla Arakasi. _ Quoi ? Hé, je ne te permet pas de copier mon auguste allure ! _ Essaye pas de brouiller les cartes : mon style inimitable n'appartient qu'à moi, vil copieur ! _ Peuh, c'est vraiment minable d'adopter mon apparence pour essayer de tromper les filles ! _ Ton apparence ? Ça va pas la tête : ce corps d'Apollon est le mien, je te signale ! »
Alarmé par cet étrange monologue sans queue ni tête, Hyûma accéléra, tourna entre deux piles de matelas et... tomba nez-à-nez face à Arakasi et Arakasi qui se tenait le bras l'un l'autre tout en s'invectivant (mais avec classe, on est un tombeur ou on ne l'est pas). Le majordome cligna des yeux un instant, puis leva son sabre.
« Hééééé ! Protesta un Arakasi, attends, attends, attends, qu'est-ce que tu comptes faire, là ? _ Ben l'un de vous deux est l'intrus, donc je vais le neutraliser. _ Heu... Attends, tu peux reconnaître ? S'inquiéta l'autre Arakasi. _ Ben non, donc je vais vous taper tout les deux, comme ça, je suis sûr de ne pas me tromper. _ Quoi !? ça ne t'as pas suffit de m'en coller une tout à l'heure ?! Se révolta Arakasi. _ N'importe quoi, c'est moi qui ait déjà souffert ! Nia aussitôt Arakasi. _ Oh l'autre hé, comment qu'il raconte n'importe quoi ! _ ça te va bien de dire ça, dis donc ! _ Bon, ben quand faut y aller, fit Hyûma en s'avançant d'un pas. _ Nananananan ! Stop ! _ Tu peux pas agresser un allié comme ça, voyons ! _ Pourquoi tu t'inquiètes ? Répliqua le majordome. Ça te fera une cicatrice supplémentaire, c'est tout. _ Nan ! Une, c'est largement suffisant ! _ En plus, tu tapes comme une brute. _ Qu'est-ce t'en sais, tu l'as pas senti, toi. _ Bien essayé, monsieur-j'imite-les-cicatrices-des-autres-pour-pavoiser-devant-les-filles. _ Ben tout ça, ça ne me concerne pas, répliqua Hyûma. _ Stop ! Si tu m’assommes, je porte plainte au QG ! _ Ouais, moi aussi ! _ Mais t'arrêtes de me copier ! _ Ok, quand t'auras repris ta véritable apparence. _ Mais c'est ma véritable apparence. _ Silence ou j'en prends un pour taper sur l'autre ! Beugla Hyûma. _ C'est lui qu'a commencé. _ T'as pas un peu fini de piquer mes répliques ? _ Grmmblmbmbl, réfléchis sombrement le majordome. Comment faire pour savoir qui est le bon Arakasi. Enfin "bon"... J'me comprends. _ Je sais ! Affirma Arakasi. Tu n'as qu'à nous interroger pour discerner qui est le vrai ! _ Mais comment tu veux que je fasse ça ? _ C'est facile, répondit l'autre Arakasi. Tu nous poses des questions que seul le vrai Arakasi pourrait répondre et le tout est joué ! _ Ouais, trop facile, s'enthousiasma Hyûma. Alooors... Qu'elle est ta couleur préférée ? _ Brune ! _ Blonde ! _ D'accord, acquiesça le majordome. Et la bonne réponse, c'était quoi ? _ Brune, évidemment. _ Blonde, naturellement. _ … _ Mais ne pose pas de questions dont tu ignores la réponse, crétin ! _ Bon sang, pourquoi faut-il que je fasse équipe avec un imbécile pareil ? _ Hé ! C'est moi qui fait équipe avec lui ! _ Hé ben on est pas sorti de l'auberge... » |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Ven 23 Aoû - 19:19 | |
| Juste avant...Après avoir été adroitement expulsés, les deux ninjas échangèrent un regard sur le pas de la porte... ... qui fut rompu par le gargouillement soudain du ventre de l'Hanaerobi. A cet instant, la jeune femme ne savait plus où se mettre. -Ah, je suis désolée, se précipita l'aspirante. Je n'ai pas pu manger, mon majordome est absent, et... et... -Haha. Ne t'en fais pas. Il n'y a aucune honte à avoir faim. Ni à le faire savoir, déclara Saitama en adressant un clin d'oeil à la ceinture de Sanae. Puisque c'est comme ça, que dirais-tu d'un bon bol de Soba bien assaisonné? Je connais un très bon endroit, pour ça. Soba? Des pâtes? Une soupe de nouilles? Oh. C'était un plat populaire qu'elle ne mangeait jamais, ça. Que ce soit chez elle, à Boya, où un trio de domestiques s'occupaient de la maison. Ou ici, à Konoha, où Hyuma lui préparait systématiquement de bons petits plats. Alors, de simples nouilles, pour elle... D'un autre coté... elle se souvenait en avoir déjà mangé, étant petite. Toute petite. Huit, peut être neuf ans. Et n'en gardait pas du tout un mauvais souvenir, bien au contraire. Elle s'était beaucoup amusée, à l'époque. Et en avait mis partout, accessoirement. Alors, en fin de compte... pourquoi pas. Saitama le lui proposait si gentiment que, même si elle n'était pas très partante, son allure avenante incitait la jeune femme à accepter. Lorsqu'ils approchèrent de l'échoppe, elle se mit pourtant à hésiter. Plutôt qu'une échoppe, d'ailleurs... c'était davantage un... stand à ciel ouvert. Un pauvre comptoir avec trois malheureux tabourets posés devant. En pleine rue. Avec la poussière terreuse soulevée par les passants qui risquait de se déposer dans leur nourriture, pensa-t-elle. -Excusez moi, mais... sans vouloir vous... mmmh... non, ce que je veux dire, c'est... êtes-vous sûr que manger ici est très... hygiénique? -Hygiénique? Haha! Mais bien sûr, que ça l'est. J'ai l'habitude de manger ici régulièrement, voyons. Cette échoppe est aussi respectable que son propriétaire, tu peux me faire confiance. Mon Dieu veille sur lui comme sur toi et moi: tu peux manger sans crainte. -Votre Dieu... vous voulez dire que... A cet instant, Sanae considéra Saitama d'un nouvel oeil. A vrai dire, elle s'en était immédiatement rendue compte, même si elle n'avait pas réagit plus que ça. Mais maintenant que l'on parlait d'hygiène, eh bien... il fallait signaler que Saitama se promenait torse nu, mine de rien. Et surtout, pieds nus. Dans la rue. Et qu'il était très avantageusement charpenté, accessoirement. Un véritable régal pour les yeux de la demoiselle, qui ne savait plus où donner de la tête. Avec discrétion, bien sûr. Mais, et ce qui ressortait tout d'abord de Saitama, c'était pourtant cette impression de sympathie et d'empathie qu'il dégageait, malgré son cache-oeil, son accoutrement, et sa musculature. C'était un homme qui cherchait la paix intérieure, comme le vrai religieux qu'il était. Et la multitude de chapelets qu'il portait avait peut-être à voir avec cette impression. C'était aussi dans son ton, dans ses paroles, dans son regard pointé vers un autre plan d'existence que l'on sentait cela. C'était comme ça qu'il se présentait, en tout cas. L'homme qui lui faisait face se voulait un bienfaiteur. Il tendait à devenir un ascète, renonçant à beaucoup de choses dans la vie, pour ne plus se concentrer que sur l'essentiel. Probablement quelqu'un de respectable, si tout cela s'avérait exact. Mais cette impression était tout à fait suffisante pour qu'elle lui fasse confiance, et prenne place à ses cotés face au restaurateur de fortune. -Je me présente, Sanae Hanaerobi. Je viens d'une famille commerçante de la capitale. -Saitama Kochiya. Mes circonstances sont... un peu particulières. Je suis à Konoha depuis un moment. -Un moment?, demanda-t-elle, curieuse. -Depuis la création du village, pratiquement, précisa-t-il. -Oh, fit-elle. Vous devez donc très bien connaître les lieux. Je ne suis arrivée que quelques semaines plus tôt. Un peu plus d'un mois. Le vieux gérant fut un peu surpris de voir Saitama revenir seulement une heure après son premier bol, mais ne lâcha pas un mot. Il leur demanda amicalement de prendre commande, ce que la demoiselle fit en prenant tout son temps, de bonne humeur. Les bras musculeux de Saitama détaillaient les variantes de bouillon avec précision, ce que l'Hanaerobi appréciait un peu plus que de raison. Finalement, le jeune homme passa leur commande. Un seul bol. -Vous ne mangez pas?, comprit-elle. -Eh bien... j'ai déjà dépensé plus que de raison, aujourd'hui. Ca ne serait pas raisonnable. - Déjà dépensé... pas raisonnable?, marmonna la jeune femme. -N'hésite pas à manger. J'ai déjà eu ma pitance pour aujourd'hui. Elle ne comprenait pas. Surprise, elle jeta un coup d'oeil au semblant de carte qui lui faisait face, et... comprenait encore moins. Un bol, ça ne coutait rien. Instantanément, elle réalisa (partiellement) la vérité. Les ascètes vivaient dans la pauvreté. Et le dénommé Kochiya ne faisait pas exception. -Eh bien... ma foi... excusez-moi, mais... hum... ce que je veux dire, c'est... accepteriez-vous que je vous invite à ma table, dans ce cas? -Ca n'est pas nécessaire. -Ca me ferait plaisir, hésita Sanae. Un bon geste entre... deux coéquipiers. Qu'en dîtes vous? -Haha! Si tu me prends par les sentiments, je ne peux pas refuser. Mais je veillerais à te récompenser. -Me... récompenser? -Mon Dieu récompense toutes les bonnes actions, asséna Saitama d'un air sage. Et en tant que Hérault, je me dois de participer à ce grand cycle. Messager divin. Grand cycle. Son Dieu, et avec une majuscule qu'on entendait très bien lorsqu'il en parlait. Tant de mots qui n'avaient pas grand sens, et pouvaient tout à fait sortir de l'imagination débordante d'un fou délirant. En l'occurence, pourtant, ils étaient prononcés par Saitama. Un homme qui lui avait fait une excellente impression, suffisamment pour lui laisser le bénéfice du doute. Sans prendre tout ce qu'il disait pour argent comptant, Sanae décida de questionner son coéquipier avec intérêt, en attendant leurs plats de nouilles. Et de son discours... il apparut qu'il était encore en quête de certaines vérités. Sommairement, il lui expliqua avoir longtemps voyagé sur le continent. C'était avant de s'être installé à Konoha. Et avant d'avoir eut la Révélation. Un beau jour, la parole divine l'avait touché. Ce jour là avait été une métamorphose, pour l'ascète. Il en parlait avec une telle conviction que Sanae se sentait envieuse. Elle n'avait jamais eu ce genre d'attitude. Ni aucun rêve ou projet particulier. C'était simplement une fille ennuyeuse, et qui s'ennuyait. Alors, forcément, la confronter à un énergumène dans la tranche de Saitama lui faisait de l'effet. Et on ne parlait pas uniquement de ses muscles qui paradaient joyeusement sous ses chapelets. Le Kochiya s'efforçait de faire réfléchir ceux qui étaient réceptifs à son discours. Il communiquait bien, quand on lui facilitait les choses en lui laissant sa chance. -Et donc... vous ignorez qui est votre dieu?, s'amusa honnêtement l'aspirante avec un sourire en coin. -Eh oui. Il n'a pas encore voulu me révéler son nom. Il ou elle, d'ailleurs. Mais en fait... ça n'a pas d'importance. Ca, je le saurais en temps voulu, déclara le jeune homme en relativisant. Pour le moment, je dois me concentrer sur des choses plus importantes. -Par exemple? -Me préparer, déjà. Je ne suis pas encore prêt. -Prêt à quoi? -Beaucoup de choses, déclara l'ascète. Beaucoup de choses. A cet instant, le cuisinier leur déposa deux bols. Son bouillon n'avait pas l'air particulièrement fourni (et celui de Saitama, encore moins), mais l'odeur qui s'en dégageait la fit saliver d'un coup. Amusé, Saitama déclara d'une voix douce: -Et voilà. Mange tant que c'est chaud, et assure-toi de prendre des forces. La mission nous attend, et nous en aurons bien besoin. Fais aussi attention à ne pas te tâcher, parce que c'est très très facile.[/quote] |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Jeu 29 Aoû - 17:55 | |
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Magnifique. Superbe. Splendide ! Je réalise ma première mission avec un imbécile heureux ! Voilà qui est génial n’est ce pas ? Et bien pour couronner le tout, sachez que l’intrus a pris mon apparence ! J’ai décroché le pompon…
« Alors, tu le neutralise ou pas ? Je le tiens je te dis ! »
Et allez, il recommence avec son charabia l’autre Moi… Il est plutôt doué pour la comédie. Faut dire qu’il a vraiment bien choisi son modèle. Franchement, quel autre personne aurait autant la classe que moi dans cette situation là ? Mais personne voyons ! En attendant, il ne faudrait pas que mon « brave » coéquipier ne m’assomme en croyant ce que dit l’autre.
« Non mais c’est moi qui le tient ! Hyûma bon sang !!! »
Cette situation est absurde. Totalement absurde. Je suis accroché à moi-même dans un entrepôt plein de matelas, menacé par mon coéquipier qui ne sait pas qui je suis et qui ne pose plus les questions qui m’auraient permis de m’en sortir…
_ Stoooppppp !!! Ne fais rien ! Hyûma, ne bouges pas du tout ! Plus un geste ! J’ai une idée ! » _ Hein ? De quoi ? Je cherchais une question a poser là… Ahah ! A voir sa tête, l’autre Moi n’est pas rassuré ! J’ai vraiment cette tronche là quand je suis inquiet ? Oulà… Lui, je lui en garde une… On ne m’imite pas sans en payer les conséquences ! _ Ne l’écoutes pas ! Il va chercher à nous escroquer ! _ Hein ? Mais tais-toi-toi ! Laisse-moi parler ! _ Mais vous allez la fermez tous les deux ! Arakasi, laisse parler Arakasi !
Beugle mon coéquipier en agitant son sabre, ce qui me fait hésiter un instant avant de parler, on ne sait jamais… Mais pour le coup, l’autre cesse de parler et me laisse –enfin– m’exprimer.
« J’ai une idée ! Repris-je. Vu que je sais que je suis le bon Arakasi, mais que toi, tu ne le sais pas. Et comme tu n’es pas doté d’un esprit des plus clairvoyant et lucide… Je dois te convaincre que je suis le seul, l’unique et l’inimitable Arakasi Hirondawa. Exact ? » « Exact ! » fit mon coéquipier. « C’est juste, sauf que JE suis le seul, l’unique et inimitable Arakasi ! Et que cet imposteur de bas-étage n’est là que pour m’empêcher d’exécuter ma mission ! »
Et voilà… Forcément, il faut qu’il surenchérisse. Le pauvre. S’il s’avait a quel point il est ridicule a toujours en faire trop. Franchement… Ce clown est en pathétique. Je ne m’exprime pas du tout comme ça !
«_ Toi, laisse-moi finir ! Comme l’un de nous est un faux, tu vas nous attacher l’un à l’autre. _ Hein ? Mais pourquoi faire ? _ Le chakra, tu connais ou t’es devenu shinobi sur un coup de tête ? Imiter mon apparence coûte du chakra à ce type. Et quand il ne va plus avoir de chakra, il va cesser d’usurper mon allure ! » Fis-je en souriant à pleine dents. Je vous le demande, ne suis-je pas génial ?
… Bien sur que si !
_ Ah… Ouai, pas bête. Et je vous attache avec quoi au juste ?
« J’en sais rien moi ! Trouve un truc ! J’ai les idées, à toi de les mettre a exécution ! fis-je pendant que l’Autre-Moi balbutiait un « Mais tu ne vas pas me laisser attacher avec ce criminel ! Assomme-le vite pendant que je le tiens ! » Mon brave coéquipier se rangea heureusement –et une fois n’est pas coutume– a mon avis plein de bon sens et s’éloigna farfouiller à la recherche de quelque chose pour nous lier l’un a l’autre. Ce qui visiblement ne plaisait pas plus à l’Autre-Moi qu’a moi-même, au vu des injures dont il m’abreuvait. Quel personnage antipathique ! Impossible qu’il soit moi. Mon grand sourire n’arrangeait pas forcément les choses, mais vu que ça le faisait enrager, je décidais de continuer de plus belle en songeant à la façon dont j’allais raconter tout ça dans mes mémoires…
« Ca y est ! J’ai trouvé un truc ! Ne bougez pas ! »
Comme si je pouvais bouger… Enfin, si je ne peux pas me défaire de l’étreinte de mon collant, ennuyant et si peu classieux double, lui non plus ne peux pas. Non ?
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Ven 30 Aoû - 12:54 | |
| Les deux héros étaient tapis dans l’ombre, chacun dans cachette. Le clair de lune passant par la fenêtre fournissait le seul éclairage de la pièce, mais leurs yeux avaient amplement eu le temps de s’accoutumer à la pénombre. Le bruit lointain de la rue se faisait vaguement entendre mais le calme prédominait, et l’ouïe des deux shinobis était tendue. La pièce était un grand salon avec un grand buffet, deux tables basses, deux canapés et des fauteuils. Des guéridons étaient placés un peu partout dans la place, chacun d’entre eux recouvert d’une petite nappe à motifs variés et supportant un pot de fleur ornementé contenant des plantes relativement exotiques. Les yeux des deux ninjas fouillaient les ombres tout autour d’eux, et leurs oreilles fouillaient les bruits à la recherche du moindre élément qui détonnerait dans ce paysage qui leur devenait familièrement monotone. Saitama contracta tour à tour tous ses muscles pour éviter les crampes, un petit truc qu’il avait appris durant sa précédente vie. Sa concentration vacillait à heure fixe, dès que l’heure de la prière arrivait. Il n’avait pas réussi à obtenir de son dieu le droit d’interrompre ses offices si le voleur se montrait. Le zélé jeune homme jeta un nouveau coup d’œil à l’objet de sa surveillance, s’assurant que tout allait bien, puis récapitula mentalement ce qu’ils avaient fait en arrivant dans la maison.
Ils étaient entrés par la porte d’entrée en utilisant la clef qui leur avait été fournie, pour trouver un appartement qui commençait à devenir poussiéreux. La décoration restait dans le même genre, taillée sur mesure pour petite vieille, avec babioles d’origine trainant dans tous les coins, et ses incroyables napperons à motifs floraux posés sur chaque surface un tant soit peu plate. Le vestibule était central et donnait vers toutes les autres pièces de la maison. Mais l’objet qu’il leur fallait protéger trônait fièrement dans le salon, un vase en terre cuite un peu crasseuse avec un genre de fresque un peu moche dessus. Et une orchidée blanche du plus bel effet dedans. « - C’est ça qu’on doit surveiller ? demanda Saitama. - A la description, on dirait, mais il faudrait vérifier le poinçon de l’artiste, pour être sûrs. - D’accord. Je soulève, tu regardes. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Le vase était plus lourd que prévu. Saitama laissa échapper de l’air entre ses lèvres entrouvertes. « - Ahah, fit Sanae en se baissant. C’est de l’argile fixée sur une armature en métal, on dirait. C’est un petit peu usé par endroits, probablement là où la terre cuite était la moins épaisse. Et c’est rempli de petits cailloux pour l’orchidée. - Et, le, poinçon ? - Attendez, je regarde. - Inutile, de, me, vouvoyer… - C’est que nous ne connaissons pas encore assez pour que je vous tutoie. Alors, ce poinçon… - Ce, poinçon ? - Il fait trop sombre, je n’arrive pas à le distinguer clairement. Je vais chercher une bougie, il y en avait une dans l’entrée. Restez comme ça juste une seconde. - Oui, bien, sûr. » Saitama appuya le vase sur sa cuisse en reprenant longuement son soufle. Le voleur avait intérêt à avoir fait de la musculation, et un paquet avec ça, pour s’enfuir avec ce vase. Il tortilla son nez puis tourna la tête de côté pour ne pas toucher directement la plante. Elle avait un aspect un peu gluant, il ne voulait pas s’en mettre plein le visage. « - Voilà, voilà, j’ai une bougie. Soulevez un peu, s’il vous plaît ? Saitama exécuta docilement, en inspirant profondément. - Alors ? - Ca a l’air d’être celui-là, c’est bon. »
Le jeune homme reposa délicatement le vase puis laissa échapper un soupir de soulagement qui n’échappa pas, lui, à sa coéquipière. « - Un problème ? - Euh, je suis soulagé qu’on ait trouvé le bon vase directement. - Reste maintenant à mettre en place le piège. » Les deux shinobis inspectèrent la pièce de fond en comble, histoire de voir s’il n’y avait pas un passage secret en plus des deux portes et de la fenêtre. Sans surprise, rien à signaler. Ou alors c’était vraiment bien caché. « - Maintenant, reste à mettre le piège en place et à se cacher, dit Sanae. - Tout à fait. - Avez-vous du fil ? - Non, désolé. - Bon, faisons ça à l’ancienne, alors. Nous allons nous cacher dans la pièce, et quand le voleur viendra, nous l’attraperons ! - Que Dieu nous vienne en aide, en plus c’est l’heure de la prière. » Saitama ferma les yeux et se mit à réciter des mantras, en faisant défiler les perles de son mâlâ. Sanae farfouilla un moment autour d’elle puis, quand elle eut trouvé deux cachettes valables, entreprit de faire signe à Saitama, qui secoua la tête sans s’interrompre. Dehors, le jour baissait, et toutes les données indiquaient que les vols n’avait pas eu lieu exactement à la même heure. En effet, même si, systématiquement, c’était la nuit, ça pouvait aussi bien être au crépuscule qu’à minuit ou même à l’aube. La jeune femme tassa délicatement la vaisselle dans le buffet puis entreprit d’y tasser aussi Saitama, le guidant, ses mains appuyant à des endroits stratégiques pour faire entrer le prêtre priant. Enfin, elle laissa la porte entrebaillée et alla se cacher sous un canapé. Maintenant ne restait que l’attente.
Et de l’attente, ils en avaient eu. Saitama avait eu le temps de faire moult prières, et Sanae devait probablement pester car son kimono serait tout froissé, et sale aussi à cause de la poussière. En l’absence d’Hyuma pour le nettoyer et le repasser, elle en prendrait simplement un autre. Tout d’un coup, un léger rai de lumière tremblottante vint de l’entrée. Quelqu’un venait d’allumer une bougie. On avait vu plus discret comme voleur, à passer par la porte d’entrée avec de la lumière, mais comme la maison était censée être inoccupée, à la limite, pourquoi pas. Dans son buffet, Saitama se raidit, prêt à bondir sur le malandrin, tandis que Sanae se préparait à sortir de sous le canapé. La lumière se rapprochait à petit pas, puis quelqu’un poussa la porte du salon et s’avança vers le milieu de la pièce. Sans attendre, les deux diables jaillirent de leurs boîtes et immobilisèrent l’intrus en lui faisant une clef de bras. Intrus qui se révéla être une intruse. Intruse qui se mit à crier : « - Au voleur, à l’assassin ! d’une petite voix fluette de grand-mère. Effectivement, à deuxième vue, il s’agissait d’une dame âgée portant un sac à main et une petite valise, avec un kimono uni. Seul l’obi était un peu ornementé - Calmez-vous, nous sommes les shinobis de Konoha ! - Au meurtre, à l’aide ! - Lâchez-la, Saitama ! - Mon Dieu m’indique qu’elle n’est pas leur voleur ! - Ah, vraiment ? Voilà, Madame, tout va bien, nous allons tout vous expliquer… »
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Dim 1 Sep - 13:23 | |
| -Donc vous voulez dire que… Les deux aspirants avaient tout expliqué à la vieille dame. Leur mission, qui était d’appréhender un mystérieux voleur de pots de fleurs. Les informations que leur avait donné la commanditrice, comme quoi les victimes étaient toutes membres de la même association « Des Fleurs et des Hommes », et que le prochain vol aurait lieu ici. Et Sanae crut bon d’insister sur la parfaite légalité avec laquelle ils avaient obtenu les clés de sa maison et s’étaient introduits chez elle pour tendre une embuscade au voleur. -Donc vous voulez dire que…, répéta la vieille. -Le voleur voulait profiter de votre visite chez vos petits-enfants pour dérober votre bien, compléta Saitama. On ne s’attendait pas à ce que vous reveniez aujourd’hui, par contre… désolé pour le dérangement. -Hyahaha… c’est gentil de la part de Chichimimi de s’inquiéter pour moi… je la remercierai. Toujours aussi adorable… -Le but est davantage d’arrêter le voleur, rectifia Sanae. Et puis… ce ne sont que des pots de fleurs.-Mais tout ça ne justifie pas du tout du tout du tout ce que vous faîtes chez moi, gronda la vielle en toisant sombrement les deux jeunes. -Pardon? Mais nous venons de vous dire que… -Hyahaha, c’est ça, oui! Vous me prenez pour une idiote? On commence à jouer à ça avec les vieux, mais oui, bonjour Madame, nous sommes les charmants shinobi-scouts venus accomplir notre BA quotidienne! Voilà, on a attrapé votre voleur! Ca vous fera juste 50 ryos pour le dédommagement! -Notre rémunération est uniquement de la responsabilité de l’administra…, commença Sanae. -Taisez-vous, idiote!, siffla la vieille. Elle s’avança brutalement en direction de Sanae, qui recula d’un pas. Saitama lança un regard qui se voulait apaisant à sa coéquipière ; ils avaient sûrement affaire à une bonne femme un peu dérangée, il ne fallait pas lui en vouloir. Respecter les ancêtres était aussi l’un des enseignements de son Dieu, et cela s’appliquait également aux vivants. De son coté, la vieille n’en démordait pas… et redoublait d’ardeur. - Vous-croyez-quoi, -que-je-suis-née-de-la-dernière-pluie? -Je-sais-très-bien-comment-ça-se-passe! -Vous-n’avez-pas-idée-du-nombre-d’abrutis-essaient-de-m’extorquer-du-fric-quotidiennement! -Rien-que-hier, -j’ai-croisé trois-boulets-qui-ont-voulu-me-vendre-des-trucs-a-la-con! Donc-votre-voleur-vous-pouvez-vous-le-carrer-là-où-je-pense, -parce-que-je-suis-sûre-que-vous-êtes-ses-complices! C’estcommelesmédecins, tousdescharlatansquiveulentvousvendrentdesmédocsbidons quinemarcherontjamaismaisfonttournerlebusiness! Vousm’avezprispouruneconne? MOIJEVOUSDISNON, VOLEURS, VOUSN’AUREZRIENDEMOIALORSSORTEZILLICODE CHEZMOIOUJ’APPELLELAPOLICE! Saitama s’approcha doucement de la vieille, qui donnait surtout l’impression qu’elle n‘allait pas tarder à s’étouffer si elle oubliait trop souvent de respirer. Un sort que lui souhaitait de plus en plus sa coéquipière, même si elle se contentait d’observer la vieille d’un air réprobateur. Et, avec tout ça, ils avaient complètement oublié le pot de fleur. Pot de fleur qu’ils devaient surveiller. Le genre d'erreur qui pouvait être fatal, en plus. Un mauvais pressentiment leur parcouru l’échine. Vaguement inquiets, les deux aspirants ignorèrent la vieille –toujours bouillante et blablatante- et jetèrent un regard dans sa direction. Oui, il était toujours là. Aucun problème. A part peut être le fait qu’une quatrième personne se trouvait dans la pièce, juste à coté dudit pot de fleur, vêtue d’une panoplie de ninja furtif dernier cri (avec combinaison pyjama noire et cagoule intégrée) qui cachait tout de ses traits. Il y avait presque écrit voleur, sur son front. Et cette quatrième personne les regardait avec le même air surpris qu’ils lui adressaient. … … L’espace de trois longues secondes, personne ne bougea. L’instant suivant, tout le monde se précipitait vers le pot de fleur. Le voleur l’attrapa le premier, et poussa une petite exclamation victorieuse en commençant à reculer. Mais les trois autres étaient quasiment sur lui… Par pur réflexe, qui tenait bien du coup de génie, le malfaiteur fit glisser un shuriken de son étui jusqu’à sa main, et le lança en direction de ses trois poursuivants. Sa précision était excellente : il parvint à faucher net la bougie que tenait la petite vieille, qui était la seule source de lumière dans la maisonnée. S’ensuivit un chaos terrible, bruyant et confus, où chacun lutta dans l’obscurité pour venir à ses fins. Et après vingt secondes de bataille, finalement… -HYAHAHA, JE LE TIENS, CELUI LA!!, scanda la grand-mère. JE L’AI EU, JE L’AI EU! -Moi aussi!, s’écria Saitama. Sanae poussa un petit cri de douleur. Elle qui s’était tenue à l’écart de tout, quelqu’un l’avait pourtant empoignée par le col, et s’escrimait maintenant à lui enfoncer les doigts dans le nez. Des doigts maigrelets, secs et calleux, mais étonnamment forts. Devinant qu’ils appartenaient à la vieille, l’aspirante s’énerva d’un coup : -Hein? Mais lâchez-moi, vous me faîtes mal! -Oh? Pardon, s’excusa Saitama en relâchant sa prise. -Quoi? Non, pas vous! Elle! Trop tard, le mal était déjà fait : tandis que la petite bonne femme bataillait avec Sanae, le voleur profita de la confusion pour se dégager de Saitama. Il le balança avec force contre un portemanteau, bouscula les deux autres, et fila par la porte sans demander son reste. -AU SEEEECCCCOOOOUUUUUURRRRSSSS!!!, hurla la vieille. ON ATTENTE A MA VIE! -A votre pot de fleur, corrigea Sanae d’un ton sévère. Lâchez-moi maintenant, s’il vous plait! -Oh. Excusez-moi, jeune femme, d’avoir voulu vous défendre, se biffa l’autre. -En me crevant les yeux? -Ca n’était pas moi, c’était… cet homme! Il était sombre, avec un regard mauvais et noir comme la nuit. Et un cache-œil, à la manière d’un pirate… c’était le mal! Vous auriez du le voir… torse nu, et doté d’une musculature entraînée à commettre ses méfaits. Et les chapelets qu’il portait à son cou… jamais je n’oublierais leur tintement abominable…! - Vous êtes en train de décrire mon coéquipier, espèce de vieille folle!, tempêta l’Hanaerobi. Lâchez moi, immédiatement!La jeune femme se releva, un peu plus brusquement que nécessaire vis-à-vis de la vieille. De son coté, Saitama n’avait pas perdu un seul instant. Lorsqu’il comprit ce qui était arrivé dans la confusion et l’obscurité, il s’était lancé à la suite du voleur. De là où elle était, Sanae pouvait les entendre descendre en trombe les escaliers de la maison, et atterrir lourdement sur le parquet craquant du rez-de-chaussée. Et le vacarme qui retentissait là-dessous indiquait clairement que tout ne se passait pas sans encombre. Saitama avait probablement mis le grappin sur le voleur. -Ninjutsu… -Oh…, fit la voix de Saitama. -DOTON ! DEGAGE DE LA! Donc, ils avaient affaire à un shinobi, comprit la jeune femme. Ca n’arrangeait pas leurs affaires. Et son coéquipier venait de le découvrir au prix fort. -Zut. Qu’est-ce que je pourrais… vite! Contrairement à la majorité des ninjas dignes de ce nom, Sanae ne s’élança pas à la suite du voleur. Ca n’était pas non plus comme si elle allait courir, non mais. Tout au plus se précipita-t-elle vers la fenêtre, qui donnait à peu près au dessus de la porte d’entrée. Elle du se pencher dangereusement pour apercevoir le voleur passer juste en dessous d’elle… parmi quelques passants encore actifs à cette heure tardive. Konoha était toujours animée, après tout. -Arrêtez cet homme!, ordonna l’aspirante. Arrêtez le voleur! Si elle croyait que ça serait aussi simple… Sanae regarda d’un air noir les passants ignorer paisiblement la silhouette cagoulée du voleur. Personne n’avait envie de s’interposer, de risquer quoi que ce soit pour intervenir. Ils étaient simplement là, inutiles, à se tenir passivement comme obstacles que le voleur contournait prudemment. -Non… A ce train là, il allait s’enfuir! -Non, tonna l’aspirante. Non, non, non, non, non… pas comme ça! Elle enrageait sur place. Avec les heures d’embuscade et de préparation qu’ils avaient faîtes… leur mission aurait du se passer tellement mieux… qu’elle ne pouvait pas finir ainsi! Et, comme si sa colère était suffisante, ce fut exactement à cet instant que le voleur s’effondra dans sa course, hurlant à la mort, comme terrassé par une douleur surnaturelle. Sa course à pleine vitesse se transforma en un carambolage brutal, dont il ne sortit sûrement pas indemne. Tant mieux, songea Sanae. Des bleus, des écorchures, de la caillasse plein les yeux… qu’il souffre! Ca lui apprendrait. Elle n’y était pas pour rien, dans cette chute. Penchée par-dessus la rambarde de la fenêtre, main droite tendue en direction du voleur, la jeune femme irradiait maintenant d’une légère lueur bleutée, davantage concentrée autour de ses doigts. L’Hanaerobi venait de recourir à un de ses « sortilèges ». Crampes. Une illusion plutôt radicale sur une cible en pleine course, visiblement. Tandis qu’elle épiait sa victime d’un air mauvais, Sanae pu voir son coéquipier apparaître en contrebas. Saitama, fraîchement couvert de terre, avait l’air en bon état. Il aperçu facilement sa partenaire de mission, et surtout sa main bleue fluo qui pointait forcément dans la bonne direction. Il s’y rendit à grands pas, en prenant quand même garde d’éviter une potentielle deuxième attaque. Ils allaient l’avoir. Sanae sentait sa cible se débattre pour se sortir de ce mauvais pas ; son genjutsu s’affaiblissait, probablement du fait d’une technique de dissipation. Mais ça ne l’empêchait pas de raffermir sa prise en réappliquant le jutsu. Et Saitama était pratiquement dessus. Ils allaient l’avoir… encore un peu et…
Ils allaient l’avoir!!!
A moins que…
!!! C H E C K P O I N T !!!
♪ ♫ Dun~Dun~Duuuuun, Tara~ta~tam !!! ♪ ♥ EDIT MJ : évite les mots trop long, ça déforme le sujet. Edit Super-Sanae: Vu et déjà corrigé, yup. En gérénal, j'édite pendant une bonne vingtaine de minutes après avoir posté un truc. Re Edit Sanae: aaaaarrrrrrgh, du coup y'a certains de mes changements qui ont sauté avec ton edit par dessus le mien xD Déception T_T |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Ruelles Mer 4 Sep - 11:17 | |
| Mission Sanae - Saitama 1er checkpoint Sanae : il y a un indice laissé par le voleur. Si tu le cherches dans la pièce, tu découvriras - Spoiler:
Son bandeau ninja!!
Saitama : le voleur fait tomber une étale derrière son passage, barrant la route. Si tu décides de poursuivre la course poursuite, trois choix s'offrent à toi, classé du plus difficile au plus facile. 1. Passer dans les décombres (plus difficile) 2. Emprunter la ruelle de droite (moyen) 3. Emprunter la ruelle de gauche (facile) |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Mer 4 Sep - 18:46 | |
| « Mmmmh mmmhmmhmhmm mhmhm ! _ Mmmh mhmhmhmm mhmhm !! _ Mh mh ! »
Hyûma n'accorda même pas un seul regard aux Arakasi, tout en se félicitant de les avoir ligoté et bâillonné : comme ça, au moins, il avait la paix. Y'a pas à dire, il était vraiment un génie quand il le voulait : maintenant, il avait la paix. L'Aspirant repartit donc explorer l'entrepôt, des fois que le faux Arakasi ne soit pas venu seul. Une exploration minutieuse ne lui indiqua aucune trace de présence étrangère, et les différents accès étaient toujours verrouillés. Bien.
L'Aspirant remonta voir les prisonniers à l'étage et eut la bonne surprise de constater qu'il n'y avait plus qu'un seul Arakasi. À côté de lui se tenait...
« Le Rouquin !? Mais qu'est-ce tu fiches ici ? _ Mmmh mhmhm mmhm ! _ Roooh, allez, fais pas ta tête de mule. On est pote, quoi, tu peux bien me le dire. _ MMMH MHMMM MHMHMM !! _ Pff, t'es vraiment pas cool. C'est pas beau d'être rancunier. _ Mmmmm mhmhmmm mmmhmhm intervint Arakasi. _ Gné ? »
Arakasi roula des yeux, exaspéré, avant d'essayer de mâchouiller son bâillon pour faire comprendre à son demeuré de partenaire qu'il ne pouvait pas parler. Le majordome comprit enfin ce qu'on attendait de lui et enleva les bâillons de ses prisonniers.
« Les mains aussi, fit sèchement remarquer Arakasi qui n'aimait pas du tout être entravé. Par contre, tu ne libères pas l'autre andouille, hein... »
Une fois l'Hirondawa complètement libéré, celui-ci ne manqua pas de se pavaner de son super plan qui les avait sorti de l'impasse, ce qui prouvait qu'il était aussi intelligent que beau et qu'il comptait sur le majordome pour relater ce point à ses douces compagnes.
Ledit majordome n'en avait strictement rien à cirer, trop occupé à interroger le Rouquin.
« Ben alors, qu'est-ce tu fiches ici ? C'est pour te venger de la mission Mistigri ? _ Mais ça va pas la tête, ch'uis un ninja, pas un gamin, rétorqua le genin. _ Quoi !? Tu voulais juste pourrir ma mission !? Mais t'es vraiment un salaud ! _ Mais qu'est-ce que tu vas encore t'imaginer, toi ? Je suis en mission, moi, môssieur. _ Et nous aussi, rappela Arakasi. Sauf que nous, on est en train de réussir. Aaaaah, la nièce de Tomasu va être folle de joie quand elle saura que j'ai réussi au péril de ma vie. _ Que nous avons réussi, rectifia Hyûma. _ Toi, c'était pas au péril de ta vie : t'étais du bon côté du sabre. _ Pfff... Chochotte, va. Bon, et c'est quoi, ta mission, cette fois-ci, demanda le majordome au Rouquin. T'as encore tiré la même que la mienne ? _ Pas du tout ! Je travaille pour un éminent vendeur de futon qui travaille sur un gros coup et ne souhaite pas se faire doubler par son concurrent. _ Un vendeur de jutsu ?? _ De matelas traditionnels, crétin ! _ ça ne nous dit toujours pas ce que tu fais là, objecta avec classe l'Arakasi. Aussi intelligent que beau, si, si ! _ Ben mon employeur sait que le sous-traitant de son concurrent direct loue cet entrepôt, donc il voulait savoir s'il avait fait des stocks ou pas. _ J'ai rien compris, lâcha Hyûma, déboussolé. _ Mais si, c'est super simple, affirma Arakasi. À Boya ou Mushi, y'a sûrement une grosse entité qui a lancé une appel d'offre pour des lits ! Ce qui fait que le vendeur de futon doit être en concurrence direct avec le vendeur de lit. Et qui dit lit, dit matelas. Donc si Tomasu possède un gros stock de matelas, qui plus est qu'il veut tenir secret, c'est que le vendeur de lit compte bien s'aligner sur l'appel d'offre. Fort de ce savoir, le vendeur de futon a donc tout intérêt à accorder une ristourne un peu plus généreuse que prévu pour empocher l'appel d'offre et faire un max de bénéfice, conclut l'Hirondawa avec son sourire colgate. _ J'ai toujours pas compris. _ … C'est pas grave, je t'expliquerai plus tard. Disons, demain soir, avec Sanae, autour d'un verre ? Ce que tu dois juste retenir, c'est qu'on a gagné. _ Ouais, cool ! S'enthousiasma le majordome. _ Peuh, j'm'en fiche, assura le Rouquin. Il est pas con, mon patron : si je ne reviens pas, c'est qu'il y a eu un pépin, donc des gardes, donc qu'il y a quelque chose dans l'entrepôt. Il saura ce que ça veut dire, j'ai gagné quand même. _ Mauvais joueur, ça vaut pas ! _ Sauf que t'auras quand même raté ta mission, signala Arakasi enjoué, et que tu ne toucheras pas ta récompense. Donc tu as perdu. _ Ah merde, j'avais pas pensé à ça... _ Bon, y'a plus qu'à attendre le retour de Tomasu et on lui livre l'intrus, se félicita Hyûma. _ Attends, flûte, on peut pas ! S'affola Arakasi. _ Ben pourquoi ? _ L'ordre de mission était clair : personne ne doit voir ce que contient l'entrepôt. Si on lui livre le Rouquin, on aura failli à notre mission ! _ Sûr ? _ Certain ! _ Maieuuuh ! J'veux pas perdre, moi ! »
Les trois shinobis cogitèrent à toute force pour tenter de se dépatouiller de cette situation. Finalement, le Rouquin intervint.
« Hé, dites : et si vous me laissiez repartir ? _ Nan mais ça va pas la tête ?! S'insurgea le majordome. _ C'est qui le gars rancunier, là ? Nan mais sérieusement, reprit le Rouquin en se tournant vers Arakasi – qui semblait le cerveau du duo. Si vous me libérez, je peux faire mon rapport à mon patron et je gagne mes sous. Et comme je ne serais plus là, pas vu, pas pris : vous pourrez dire à votre patron que personne n'est venu et hop, vous touchez aussi votre récompense. Et tout le monde est content. _ Mais, il va se douter de quelque chose, notre patron, s'il se fait flouer pour l'appel d'offre, objecta Arakasi. _ Oui, mais impossible de savoir d'où vient la fuite : si ça se trouve, c'est le vendeur de sommier qui a été le maillon faible. _ Hé, pas con ! _ J'ai rien compris, soupira une fois de plus Hyûma. _ On va mentir pour que tout le monde réussisse la mission, expliqua Arakasi. _ Hein ? Mais c'est malhonnête, ça ! _ Pas du tout, relativisa le Rouquin. Comment tu pars tout de suite sur tes grands chevaux ! Ecoute, en tant que membres du même village, tu ne crois pas que notre devoir est plutôt de nous entraider en cas de coup dur plutôt que de nous mettre des bâtons dans les roues ? Ne sommes nous pas des camarades, que dis-je, des frères, dont l'unité fait la force, ainsi que l'a dit la Kage aux cheveux roses ? C'est ensemble que nous vaincrons l'adversité ! Rien ne peut nous arrêter lorsque nous sommes unis ! _ Waaah, ce que tu parles pas bien, approuva le majordome. _ C'est normal, c'est l'expérience, se rengorgea le genin. N'hésite surtout pas à m'appeler Sempaï. _ Pourquoi, c'est ton nom ? Alors, on fait comme il a dit ? Demanda Hyûma à son acolyte. _ Un peu, ouais ! Affirma Arakasi. La nièce de Tomasu compte sur moi, il est hors de question qu'on échoue ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait : les deux aspirants délivrèrent le genin qui s'éclipsa le plus furtivement possible avec leur bénédiction. Le lendemain matin, les aspirants mentirent avec aplomb au propriétaire, assurant que tout s'était bien passé et qu'il n'y avait rien eu de notable durant la nuit. |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Lun 9 Sep - 14:27 | |
| Saitama vit le vil voleur renversé un étal, la liste de ses forfaits s’allongeant encore. Cela ne resterait pas impuni, son Dieu de justice et d’équité ne laisserait pas une chose pareille arriver ! N’hésitant pas une seconde, le prêtre sans domicile fixe, si ce n’était le monde, fonça dare-dare à travers l’étal, essayant de ne pas abîmer ou piétiner les marchandises tombées par terre. En même temps, un étal, comme ça, au milieu de la rue, en pleine nuit… S’il avait été soupçonneux, il aurait dit que c’était des biens tombés de la charrette, ou de contrefaçon, qu’un vendeur, sans doute un immigré clandestin, tentait de refourguer à des touristes crédules. Mais comme il n’y avait pas vraiment de touristes, ni d’immigrés clandestins, et que Saitama n’était pas vraiment soupçonneux de nature, il se dit juste qu’un pauvre homme travaillant jour et nuit pour nourrir sa famille et survivre venait de se faire partiellement détruire son gagne-pain par un voleur inconséquent. Sans même parler des déprédations subies par la voie publique lors du Doton. D’ailleurs, il n’avait pas trop apprécié ça, quand une vague de terre s’était abattue sur lui. Il avait même dû laisser son sac de marin derrière lui. Il espérait que Sanae le prendrait. En parlant de Sanae, son jutsu était plutôt super, ils avaient failli attraper le shinobi avec. Failli. Mais il ne faillirait pas à la tâche, et le rattraperait coûte que coûte ! Saitama se concentra sur sa respiration. C’était bientôt l’heure de la prière, il valait mieux qu’il attrape le voleur avant, pour pouvoir s’y consacrer pleinement, sinon il avait le sentiment qu’il n’avancerait jamais. Bondissant par-dessus les derniers décombres de l’étal, il sentit vaguement quelque chose s’accrocher à son pantalon, sans y prêter vraiment attention. Ce n’est que lorsqu’un horrible tintement métallique retentit sans interruption à chacune de ses enjambées qu’il jeta un rapide coup d’œil vers le bas. Une petite théière en étain dont le couvercle faisait un boucan d’enfer ne le lâchait pas. Un autre coup d’œil droit devant lui appris que le voleur commençait à le distancer, slalomant entre les rares passants qui profitaient de la chaleur nocturne pour se promener au milieu des quelques boutiques encore ouvertes signalées par un lampion, pour la plupart rouges. Saitama n’y avait pas trop fait attention en venant en fin d’après-midi, mais maintenant, il avait une très bonne idée de l’endroit où il se trouvait. Et les nombreux hommes de tous âges au regard fuyant aussi. Baste pour la théière, pensa Saitama. Il la rapporterait plus tard. Surtout que les piétons, après avoir vu le voleur passer en zigzagant au milieu d’eux, s’écartaient au plus vite de son chemin. Au bout d’un moment, il se dit que ça venait peut-être du bruit qu’il faisait. Ca devait les effrayer, et Saitama sourit en les voyant tous se rencogner à l’ombre des murs. Il sourit encore quand il entendit un ‘’Au voleur !’’ derrière lui. Ces braves gens allaient l’aider à traquer le voleur de vase et lui mettre le grappin dessus. Son souffle commençait à se raccourcir fortement quand il vit la silhouette le fuyant percuter violemment une patrouille de shinobis. Ceux-ci s’empressèrent de le maîtriser, ne lui laissant rien à faire quand il arriva. « - Bien le bonsoir, chers confrères ! Je suis Saitama, un aspirant du village, et je pourchassais cet odieux criminel que vous venez d’attraper. - Dites-nous tout, fit le chef de la patrouille. - Alors que ma coéquipière, qui devrait arriver incessamment sous peu, et moi-même étions en mission de protection d’un vase, cet individu dont la vilenie est inqualifiable a dépouillé une pauvre vieille dame d’un de ses objets les plus précieux ! Une course-poursuite s’est alors engagée, jusqu’à ce que vous l’attrapiez ! Le sagouin a même utilisé du Doton, causant ainsi d’importants dommages à la voie publique. - Je vois. - Il faut donc le mettre derrière les barreaux au plus vite ! - Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ? - Déjà, il porte un vase qui ne lui appartient pas, car c’est le vase d’une membre de l’association Des Hommes et des Fleurs. Ensuite, ses vêtements le rendent immédiatement suspect. - Hého, là, arrêtez d’accuser sans preuve, intervint le malandrin. En parlant de vêtements, ou plutôt de leur absence, ce prétendument nommé Saitama est bien plus suspect que moi, y’a qu’à le regarder pour le voir ! - C’est faux, il a le regard fuyant du coupable ! - Ah ouais, mon regard il est fuyant ? Et mon poing dans ta gueule, il est fuyant ? - Nulle attaque ne saurait navrer l’envoyé de Dieu. - Regardez ce fou ! En prison direct, si vous me demandez ! - Mais justement, on vous demande pas, alors bouclez-la, tous les deux, coupa le capitaine. Et vous, là, c’est pour quoi ? demanda-t-il à un homme d’âge moyen qui venait d’arriver, en se tenant le côté et en ahanant bruyamment. - Alors… voilà… je poursuivais l’individu qui m’a volé une magnifique théière en étain d’origine. - En plus d’un vase, il a volé une théière ? Il voulait jouer à la dinette ou quoi ?- Non, pas lui, l’autre, celui qui est à moitié nu. Elle est même toujours accrochée à sa ceinture, là, v’voyez. » Saitama jeta un regard surpris vers le bas, puis se prépara à répondre : « - Est-ce vrai ? le coupa le capitaine. - C’était un accident, je poursuivais l’autre voleur et… - Il s’est enfui avec ma théière ! - J’allais la rapporter, une fois le voleur attrapé ! - Bon, mais de toute façon, on a pas de preuve, pour le moment. Je vais vous mettre tous les deux dans les geôles, on verra demain matin si cette prétendue coéquipière viendra avec la personne volée. Pour ce que est du vol de la théière, on verra aussi demain. » C’est ainsi que Saitama se retrouva dans la même cellule que le voleur qu’il pourchassait. Au moins, il l’avait rattrapé, c’était sûr. Après avoir effectué sa prière sous la moqueries et divers quolibets de son camarade de prison, il chercha à lui tirer les vers du nez, mais l’autre jeune l’ignora ostensiblement. Il abandonna alors, se rencogna dans un coin pas trop insalubre et s’endormit. C’était que la course l’avait fatiguée. Une poignée d’heures plus tard, il fut réveillé par un tintement métallique qui s’avéra être un garde qui tapait sa lance contre la grille de la porte. « - Debout, là-dedans ! On a trois témoins, on va vous faire passer en jugement rapide. » Ils furent rapidement introduits dans une salle comportant une longue table en bois et largement trop de chaises. Une fois assis, le garde fit entrer la vieille dame du pot de fleur, Sanae, et le marchand de quincaillerie. De là, tout se déroula sans anicroche, et Saitama fut libéré. Ne lui restait alors qu’à aller chercher son balluchon chez Sanae puis il pourrait repartir vers de nouvelles prières et aventures ! |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Dim 15 Sep - 17:44 | |
| ExpérienceSaitama Kochiya: 33 points pour le RP Sanae Hanaerobi: 28 points pour le RP Messages concernés:- Saitama Kochiya:
- Sanae Hanaerobi:
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles Mar 17 Sep - 13:32 | |
| (Suite de ce message . Sanae 29 juillet, si ça s'affiche pas correctement. ) « Un rouleau de parchemin ? Ah pour apprendre une technique. Oui pourquoi pas. » Balbutiais-je en détachant les yeux du livre que je lisais. J’avais découvert que je n’étais largement pas au niveau du Docteur Shigemori en ce qui concernait la médecine. Chimie, anatomie, physique, on n’apprenait pas tout çà aux infirmiers. Je connaissais les bases, ça c’était sûr, en anat’ externe, les médicaments ça aussi. Enfin si je m’en souvenais évidemment.
Du coup, c’était cours intensif, pratique avec le Docteur et théorique avec ses bouquins. Concernant le chakra malheureusement, il fallait voir avec les rares instructeurs du village et je n’avais pas encore eu le temps de les trouver. Du coup j’étais agréablement surpris de voir que Shigemori nous avait dégoté une rencontre pour possiblement acquérir un parchemin : l’autre moyen d’apprendre une technique si je me souvenais bien.
Seul petit problème, on n’a rien pour rien. Et apparemment le propriétaire du parchemin souhaitait qu’on l’aide en échange. N’ayant pas grand chose à offrir, je me doutais bien que ce serait un peu bizarre voire dangereux. S’il voulait un médecin, il aurait fait appel au Docteur. Mais il y avait une chose que le docteur n’avait pas et moi si : du chakra.
Au vu de l’état des connaissances actuelles sur le chakra, de nombreux chercheurs continuaient d’expérimenter dessus. Et si certains le faisaient dans des villages et des universités naissantes, d’autres testaient en free-lance et sans garantie. Parfois ça tournait mal, d’ailleurs, il fallait que je sois prudent.
Mais dans ce monde naissant des Shinobis il fallait prendre des risques pour devenir plus puissant. C’était une évidence, surtout dans mon domaine. Si Hyuma pouvait s’entrainer sans parchemin ou presque, ce n’était pas mon cas. Acquérir une nouvelle technique par soi même ou avec un professeur prenait énormément de temps.
C’est ainsi que je me motivais peu à peu pour y aller. Car ce n’était pas très rassurant après tout. Et j’avais beau me convaincre de l’utilité de la démarche, au fond de moi j’avais quand même sacrément les chocottes.
Et c’est pour cette raison que je me suis présenté une heure en avance. Pour me familiariser avec les lieus et aussi pour souffler un peu, laisser la pression retomber. Du coup notre, disons, partenaire avait l’air un peu perplexe, la coupe afro se balançant d’avant en arrière pendant qu’il cherchait ce qu’il allait bien pouvoir faire de moi. Finalement, il m’avait remplir des seaux d’eau et les entreposer dans un coin de l’arrière salle. « Au cas où. » Qu’il m’a dit. Autant pour ma tranquillité d’esprit. Enfin c’était peut être pour le mieux. Il fallait être réaliste, cela pourrait être dangereux donc autant être attentif et consciencieux.
C’est donc légèrement surprise que Sanae me découvrit assis dans l’arrière salle, légèrement fourbu et appréhendant la suite.
Sakega entra avec un panier de bouteilles et nous fis faire plusieurs allers-retours. Puis on a dégagé la pièce en poussant les tables dans le fond et en les recouvrant d’une bâche en jute humide. Puis on a fait de même sur le sol. Puis on a disposé des mannequins, dont certains de même recouverts de cette toile humide ainsi que des bassines pleines d’eau et d’autres substances, des seaux d’eau remplis dans un coin et donc un assortiment de bouteilles.
Puis il se plaça au centre de la salle, au milieu de l’assemblement hétéroclite de matériel. « Bon les enfants, voilà ce que nous allons faire… -Minute, où est le parchemin ? Je vous préviens on fait pas ça pour rien. Le coupa Sanae, qui, décidément, était beaucoup plus alerte des enjeux que moi. Je commençais à croire que ça allait bien se passer. -Pas dans cette pièce évidemment, ce serait dommage d’y mettre le feu n’est-ce pas, déclara sarcastiquement Sakego. Puis il continua après l’acquiescement de la kunoichi aspirante. Bon les jeunes, j’ai de l’alcool de feu, mais je suppose que vous êtes pas des spécialistes en Katon même si vous vous débrouillez en Ninjutsu (et en Chimie). Donc on va utiliser ça. » Conclut-il en montrant une grande torchère en métal reposant sur un trépied. On pouvait allumer une petite torche dessus qui se trouvait du coup à hauteur d’homme.
Il nous l’installa sur une bâche humide et nous tendit une bouteille de pétrole. « On va commencer doucement, je veux voir si vous y arrivez. -Attendez, attendez. Réfléchit Sanae. C’est légèrement dangereux. Et puis on va se brûler la bouche non. Vous êtes sûr que voys voulez qu’on fasse ça ? -Justement, j’aimerais bien savoir si vous êtes capables de vous protéger. -Mais vous savez, nous, notre spécialité à Konoha, c’est plus le soin que la protection. Interviens-je. Et encore en soin, on est débutant. Par contre si vous nous laissez lire ce parchemin… -Chaque chose en son temps me coupa Sakega. Bon vous ne pouvez vraiment pas ? -Ben si on renforce nos lêvres avec une fine particule de chakra, ça devrait être possible. Ou alors il suffit d’expulser tout le comburant d’un coup, et du coup la flamme ne nous touche pas. Avec un justsu de vent, ça devrait se faire facile. Tabla Sanae. -Enfin, c’est pas comme si on savait faire ça. Remarquai-je, ce qui eut l’air d’énerver Sageka qui se tourna vers la demoiselle. -Hum zut, y avait un type qui faisait ça parfaitement pourtant du temps où j’étais apprenti. Mademoiselle, qu’est ce que vous en pensez ? -Personnellement, je ne pense pas du tout que ce soit une bonne idée. C’est hautement aléatoire. Je veux bien en discuter de manière théorique avec vous, mais le mettre en pratique est hors de question. Les cracheurs de feu ont une technique bien spéciale, ce n’est vraiment pas prudent de tenter de les imiter. -Ok, très bien, donc vous pouvez commencer s’il vous plait mademoiselle ? S’enquéra Sageko. Doucement, on y va avec le combustible de base et la flamme. J’aimerais savoir si vous pouvez l’améliorer un peu au chakra. »
Sur ce Sanae s’approcha de moi et nous conversâmes un moment sur la meilleure manière de procéder. Parce que malaxer du chakra c’était bien joli, mais je n’avais aucune idée de comment m’y prendre. Nous avons fini par conclure que le chakra pouvait être utilisé pour propager les flammes dans une direction donnée, ou alors pour augmenter la puissance du combustible, mais cela reviendrait sans doute à lancer un kâton. Du coup il faudrait probablement plusieurs essais pour embraser du chakra, même en servant de la flamme comme étincelle géante.
Sanae réussit à me convaincre cependant d’expérimenter seul « pour l’instant ». Sans alcool de feu pour l’instant. |
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| Sujet: Re: Marché - Ruelles | |
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