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| Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes | |
| Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Sam 29 Juin - 13:58 | |
| Suite de ouverture du tournoi. Le sujets est réservés aux artistes du spectacle, observés de tous et chargés de l'animation des festivités. Les joueurs inscrits : |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Lun 1 Juil - 19:10 | |
| Cet événement se déroulera en tableau. Cela veut dire que vous aurez un thème à respecter ou une chose à mettre en place. En fonction du nombre de personnes, de votre écriture et de votre crédibilité (ou efficacité selon les interprétations), je donnerais une note à ce tableau. Celle-ci influencera le tableau suivant et le résultat final des festivités.
Le nombre de tableau prévu est de 3 mais pourra être revu à la baisse si l'event est trop long.
Le premier tableau pour le spectacle d'ouverture est : le feu protecteur. |
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| Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Dim 7 Juil - 17:13 | |
| Sanae, artiste? La seule chose vaguement artistique qu’elle savait faire, c’était la couture. Les impressionnantes tenues qui surprenaient régulièrement son majordome naissaient de la rencontre entre ses doigts habiles et son imagination colorée. Mais cela ne l’avait pas empêchée pas de se révéler utile, voire même indispensable. Pendant que les véritables artistes s’exerçaient sans relâche pour assurer un sans-faute lors du grand jour, l’Hanaerobi avait rejoint les nombreux personnages qui, dans l’ombre, effectuaient toutes les tâches ingrates et ennuyeuses nécessaires à la préparation d’un tel évènement. Toutes ces petites mains qui préparaient les installations, le matériel, l’organisation du spectacle… il avait fallu les encadrer. Tout avait commencé avec la nomination d’Omae Jiga, un chunin renommé dans la manipulation des flammes et bien placé dans les petits papiers de l’administration. Konoha avait un faible pour toute la symbolique assimilée au feu. L’instructeur, de son coté, compulsait un registre recensant le maximum de personnes capables de dompter cet élément, et gardait contact avec tous ceux qui profitaient de son enseignement. C’était naturellement vers lui que l’administration s’était tournée pour superviser les moments clés du spectacle. Il maîtrisait son art. Il connaissait bien les autres spécialistes du domaine, et pouvait facilement arranger leur participation en cas de besoin. Surtout, il avait une vision élaborée de ce que devait devenir la manipulation des flammes, qu’il pouvait très facilement transposer à ce spectacle. Sa petite obsession ferait de lui un excellent « chef d’orchestre » lors de l’évènement. Toutefois, il ne disposait pour ce faire que de moyens limités, alloués par le QG du village. Il lui faudrait également prendre contact avec une multitude de partenaires qui auraient leur propre avis sur la question. Enfin, et peut être même surtout, il lui faudrait se coltiner une multitude de corvées chronophages qui ne l’inspiraient pas le moins du monde. Qu’à cela ne tienne : parmi ses élèves se trouvait quelqu’un qui pouvait parfaitement le seconder dans ces basses besognes. Il le savait très bien. Il lui avait fait passer le même test psychologique qu’il infligeait à tous ses élèves. -En quoi consiste ce projet, exactement?, demanda Sanae. L’aspirante avait été surprise, mais surtout flattée, qu’il pense à elle. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour accepter. Et dès la première heure du lendemain, la voilà qui se trouvait dans son salon à accueillir Omae Jiga pour conduire un conseil de guerre. -Je ne sais pas encore… pas exactement. J’aurais aimé produire une image forte, quelque chose de flamboyant, qui marquerait durablement les esprits. Vous voyez bien sûr à quoi je pense, sourit Jiga. Katon. -Un instant, un instant, demanda le majordome de la maisonnée. Dix.. secondes… et… ouais, vous pouvez reprendre. -Malheureusement, il semblerait que les Uchiha aient déjà prévu ce genre de manœuvre pour le discours d’introduction des festivités. Je n’ai pas envie de faire doublon avec eux. Ca n’aurait pas le même effet. Il nous faut donc quelque chose de… - Discours d’introduction des… attendez, vous pouvez répéter?, l’interrompit Hyûma en levant sa plume. -Vous êtes censé prendre des notes, Hyûma, lui reprocha son employeuse. Par rapport à ce qu’il se dit. Pas nous interrompre. -Ouais, mais vous parlez trop vite. Tu veux que je fasse comment? Je ne prends déjà qu’un mot sur trois et… - Vous voulez. Vous devriez vous efforcer de ne prendre que l’essentiel de ce qui se dit, conseilla Sanae. Et d’abord… attendez un instant… oh non… puis-je voir vos notes? Par-dessus la table basse, l’Hanaerobi venait de jeter un coup d’œil aux écrits du majordome, chargé de retranscrire par écrit le contenu de l’entretien entre Sanae et le chunin venu la consulter. Loin de ne retenir que les idées clés, Hyûma s’était efforcé de retranscrire littéralement leur dialogue. Et ratait deux mois sur trois. L’Hanaerobi pinça les lèvres, déçue. Peut être aurait-elle du tester son acolyte avant de l’utiliser comme secrétaire. Jiga, amusé par l’interruption, eut la délicatesse de ne pas se manifester. Mais Sanae n’avait pas la moindre envie de se discréditer davantage. Hyûma était actuellement dangereux pour son image. -Je pense que ce sera… suffisant, merci. Vous pouvez disposer. -Attends, nan, je commençais à prendre le... -Il me semble que Shigemori avait quelques courses à faire. Je suis sûre que vous lui serez utile. Hyûma ne se le fit pas dire deux fois : aller sur la place du marché, c’était toujours l’occasion de pouvoir flâner librement dans les allées, et prendre l’air. Et devoir soulever une tonne de trucs lourds et volumineux. L’aspirant fit volte face à cette pensée. -Attends, je suis sûr que vous avez besoin de… Trop tard. La porte qui le séparait du salon venait de se refermer avec un cliquetis lourd de sens., et déjà le docteur apparaissait au détour du couloir. Perdu. Une fois seul avec l’aspirante, l’instructeur daigna reprendre. « Dans un premier temps, il va falloir étendre les festivités à l’ensemble du village. Une vaste scène doit être montée sur la place principale, où des artistes triés sur le volet pourront se représenter. Je préfèrerais essayer de représenter un maximum d’arts ; pour autant, tous devront être… énergiques. Le but n’est pas de faire du beau pour du beau, mais bien d’impressionner les spectateurs. Nous allons animer le village d’une flamme flamboyante dont la chaleur persistera des semaines après la fin des festivités. » « En parallèle, un maximum d’artistes sera invité à se produire dans les rues de la ville, à un maximum d’endroits. Tous les numéros qui n’auront pas étés retenus pour se produire sur la place centrale auront une chance de participer. Je pense, du moins… c’est un point qu’il faudra retravailler. » « Et enfin, pour parfaire l’atmosphère… enfin, non. Nous verrons ça plus tard. Ca, j’en fais mon affaire. » -Il y a deux points à travailler, résuma enfin Sanae. Il va falloir beaucoup de monde pour assurer une animation à l’échelle du village. Sans compter ceux qui seront programmés au cœur de la place centrale. Est-ce que vous comptez faire passer des auditions? -Je pense que les Uchiha se connaissent assez bien pour ça… vous savez… ils s’exercent et répètent quotidiennement… ils sont déjà en point, en fait. Ils sont toujours au point. -Je ne pense pas que réserver la place centrale à un clan du village soit… très correct, objecta l’aspirante. Tout le monde devrait avoir une chance de participer. C’est en tout cas ce qui pourrait se dire. -J’y ai aussi pensé, mais… je ne sais pas. Je n’ai pas le temps de m’occuper de ça. Et l’administration a refusé. Qu’est ce que vous me conseilleriez? L’aspirante se fit longuement silencieuse. D’après ce que lui avait dit le chunin, les festivités étaient l’occasion de faire rentrer de l’argent dans les caisses du village, pas d’en dépenser. D’une manière ou d’une autre, il fallait s’arranger pour que Konoha en fasse le moins possible. C’était d’ailleurs ça qui avait porté le chunin à approcher Sanae. Si ça n’avait pas été le cas, il aurait pu faire tout ce qu’il voulait, et le village lui aurait fourni toutes les assistantes qu’il pouvait rêver d’avoir. Mais là, non. C’est bien pour ça qu’ils avaient choisi de se creuser les méninges dans le salon de la demoiselle, et pas dans l’une de rares salles de réunion de l’administration naissante. -Vous pouvez déléguer cette tâche aux Uchiha, proposa-t-elle finalement. Qu’ils apprécient ou non la marque de confiance, ils ne pourront pas se permettre de refuser. Ni de protester, rajouta la jeune femme d’un air pensif. Pour s’assurer qu’ils jouent le jeu, vous pouvez placer quelqu’un de confiance dans leur jury, ou ce qui fera office de décisionnel… leur demander de retenir un nombre minimal d’artistes extérieurs... exiger que le spectacle respecte un cahier des charges global pour orienter leurs représentations… entre autres. Faîtes-en leur responsabilité, donnez leur de la reconnaissance, et en plus de le faire gratuitement, ils le feront bien. D’après ce que vous dîtes… c’est leur spécialité, non? Le chunin la regarda d’un air curieux. Non seulement son « assistante » partait du principe que leurs partenaires seraient des contraintes, mais elle prenait les devant en verrouillant leur degré de liberté. Il n’était pas sûr d’entièrement apprécier son choix, en fin de compte. D’un autre coté, elle allait jusqu’au fond des choses. -L’autre problème, et probablement le plus important, sera d’assurer des animations dans le reste du village. Compte tenu de ce que j’ai déjà vu, la place centrale attire très facilement la population. Mais on y est à l’étroit. Il faudrait essayer d’aménager tout ça intelligemment. -Ca n’est pas le principal souci que j’avais en tête, corrigea le chunin. La place centrale offre le maximum de visibilité aux artistes. Tous veulent y passer. Surtout, ils ont l’impression que ceux qui n’y seront pas seront des artistes de seconde zone. J’ai commencé à prendre la température de plusieurs bons éléments, et il y a déjà eu des contestations. Ca ne sera pas facile. Il va falloir trouver des volontaires qui accepteraient de se représenter en dehors du centre de l’attention. Les deux associés réfléchirent longuement au problème, sans véritablement trouver de solutions. Ils envisagèrent d’abord de forcer des rotations, en obligeant les artistes de la place à se produire également dans le reste du village à certains créneaux horaires. C’était toutefois la porte ouverte à un désordre monstrueux qu’ils auraient du mal à suivre. A l’inverse, il leur faudrait s’assurer que tout ce qui ne se produisait pas au cœur du village restait de qualité. Tant pis, finirent-ils par se dire. Les Uchiha, qui allaient visiblement être usés jusqu’à la moelle, auraient sûrement une solution. Procéder par étape. Il leur fallait des hommes et du contenu, ainsi que du matériel à bas coût. Ils savaient globalement comment se procurer les premiers, et ruseraient pour obtenir les derniers. Encore que, par « ils »… c’était précisément ça, les corvées que l’instructeur souhaitait esquiver. * * * -Et les Aburame?, demanda une voix rauque. -Vous devrez les rencontrer cet après-midi, répondit Sanae. Voici les conditions qu’ils nous ont fait parvenir hier soir. Le chunin s’était très vite désengagé de tout ce qui ne relevait du contenu, remarqua l’aspirante. Il ne lui avait fallu que quelques jours pour être transférée, et servir d’assistante à un gros bonnet administratif que le QG avait finalement envoyé pour superviser l’évènement. Heureusement, elle n’était pas là pour faire potiche. Le grabataire avait très vite remarqué qu’il pouvait compter sur elle. Peut-être même qu’il l’aimait bien, la petite. -Pas terrible, grommela l’homme en se souvenant du dossier. Votre avis? -Négocier. -J’y pensais, aussi. Mais franchement… ces binoclards me donnent toujours l’impression de me faire entuber. Le pire, c’est qu’ils font du bon boulot. Au final, ça se justifie. Et ils sont toujours appréciés là haut. Pourtant, me font froid dans le dos, avec leurs cafards. Ce que le responsable ne se permit pas de dire, c’est qu’il soupçonnait fortement les contacts et l’influence du clan d’être pour quelque chose dans ces conditions avantageuses qui leur étaient toujours accordées. Pourtant, leurs affaires étaient déjà bien juteuses. Pas besoin de les subventionner davantage avec les sous du village, à son sens. -M’enfin, l’est pas dit qu’on ne les aura pas un jour. Bien envie d’essayer de les tacler, continua-t-il en ricanant seul. Concernant nos petits arrangements, qu’est ce que vous avez trouvé? -Les alternatives devraient faire l’affaire, j’ai vérifié. Vous pourrez leur faire savoir que d’autres marchands ont eux aussi de bons antécédents dans le village... et ailleurs. Ils ont reconnus eux-mêmes que la qualité ne serait pas la même que du bois soigné au chakra, mais ont accepté de prendre en charge l’installation en compensation. En tout cas, ils ont vraiment apprécié que l’on s’adresse à eux. -Vous m’avez prit rendez-vous? -Ca peut se faire pour le déjeuner. Ils voulaient vous inviter. -Allez-y. Ca va me changer de ces repas à la con avec les fourmilières ambulantes. Vous avez déjà vu un Aburame partager son assiette avec ses petits amis? Et le bruit que ça fait? Franchement, c’est dégueulasse. Bon. Peut être pourrait-il enfin doubler les éleveurs d’insectes, se dit-il. Au pire, il aurait au moins quelques arguments à leur caler entre les dents pour réussir à faire baisser les prix. D’un autre coté… si ça se trouve, ils étaient déjà au courant de tout. Ils avaient souvent trois temps d’avance. Les mauvaises langues racontaient que leurs insectes espions n’étaient pas uniquement employés dans le cadre des missions officielles. Ca, ça ne le surprendrait pas. Il avait prit l’habitude d’écraser toutes les bestioles qui s’aventuraient dans son bureau. Les pires rumeurs concernant la compagnie du bois allaient jusqu’à avancer que tout gros chantier qui leur échappait recevait la visite nocturne d’une colonie de termites particulièrement affamées. Personne n’osait parler de ça en public, et encore moins en la présence d’un Aburame. A son sens, c’était des conneries. Mais il n’y mettrait pas pour autant sa main au feu. Avec ces fourmilières, on ne savait jamais à quoi s’attendre, ni ce qu’ils pouvaient penser. De toute manière, ils auraient besoin des Aburame. Pour le clou du spectacle, il leur faudrait quelques matériaux très spéciaux qu’eux seuls étaient capables de fournir. * * * La petite surprise d’Omae Jiga. Avec l’aide de ses meilleurs élèves, d'une poignée de bons contacts de sa connaissance, des matériaux commandés à la compagnie des Aburame, et de quelques artificiers empruntés aux Senjago, il avait pu achever le cadeau qu’il comptait offrir à Konoha pour ces festivités. Aux quatre coins du village, au cœur de la place centrale, et tout du long de la grande artère marchande, furent préparés de larges vasques aux couleurs irréelles. A mi-chemin entre des torches et des chaudrons, c'étaient des bassins entiers qui avaient été aménagés pour contenir les flammes spéciales du chunin. Des flammes irréelles qui, semblables à des fontaines, émergeaient en gerbes coordonnées à intervalles réguliers. Des flammes qui ne s’éteindraient pas avant plusieurs jours, quand bien même les éléments chercheraient à prouver le contraire. Et peut être même bien plus longtemps, songea l’instructeur. S’il pouvait convaincre l’administration d’entretenir ces torches, il serait bien possible que ses créations, dopées au chakra, ne s’éteignent jamais. Cela demanderait probablement trop d’entretien. Mais il apprécierait vraiment qu’au moins une de ces torches soit conservée. Depuis la nuit des temps, ces vasques avaient la réputation de tenir les bêtes féroces et les mauvais esprits à l'écart. Pour ceux qui abordaient la chose d'un autre point de vue, c'étaient autant d'autels dédiés à Amaterasu et susceptible d'attirer ses faveurs à Konoha. Dans tous les cas, c'était sous les meilleurs auspices qu'allaient pouvoir se dérouler les festivités. |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Lun 8 Juil - 18:44 | |
| Le deuxième et dernier tableau pour le spectacle d'ouverture est : le feu purificateur. |
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Ibuki SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Dim 14 Juil - 23:50 | |
| Concert de Rebelles
Ren Uchiha était sur la scène, le regard hautain. Une main à son pied de micro et il jugeait, fébrile et excité à la fois. Il n'avait pas beaucoup de temps. Il devait faire vite. Il avait enfreint les règles une fois de plus, il avait fait à sa tête. Dans la foule, il reconnut des visages qui les avaient auditionnés, lui et son groupe. Ses lèvres s'étirèrent en un large sourire, impétueux. Le Hotaru's Band n'aurait pas dû se retrouver ici, ils n'avaient pas été choisis pour se représenter sur la scène principale. Aux yeux du jury, les quatre Uchiha avaient encore à travailler leur style, à peaufiner leur musique... et d'autres conneries du genre. Ren n'en avait rien à foutre, du travail et de la répétition. C'étaient des excuses, rien de plus, assez bonnes pour les décevoir... Décevoir sur ce que le village pensait réellement d'eux, les rebelles, les téméraires, les non-conformistes. L'aspirant en avait les jointures blanches de rage, tant cet esprit le rebutait. Il ne s'était jamais amusé à prendre au sérieux ce qu'on avait bien put lui inculquer, toujours à apprendre par lui-même. Un doigt d'honneur, tout simplement, à l'éducation parfaite et la vie sans rebondissement.
Aussi, avec cette petite cérémonie, Ren comptait bien changer des mentalités. Il rassemblait déjà quelques jeunes, comme Sora sa copine où les jumelles, ses amantes. Mais il voulait faire un gros coup, se montrer au village, montrer ce que valait son band et sa musique, sa passion. Et pour ce faire, il s'était faufiler en coulisse, avait manipuler un peu et fausser la liste des participants. Sa technique, le henge, lui fut bien utile. Voilà maintenant qu'il se retrouvait sur scène et seuls quelques esprits commençaient à s'éveiller, à se demander ce que ces jeunes pouvaient bien préparer. On ne le délogerait pas de suite, bien que l'aspirant savait que ça viendrait s'il ne commençait avec un gros coup.
Les instruments s'accordaient tandis que le leader de la bande regardait sans cesse la première coulisse, craignant de voir surgir quelques costauds techniciens... Puis finalement, non.
Rien ne les arrêterait. Pas aujourd'hui.
Les amplis cracha la musique dans une explosion sonore fulgurante. Empoignant son micro à deux mains, Ren sautillait, gueulait, se déplaçait de long en large de la scène. Teruki, près de lui, à gratter sa basse comme un génie, était torse nu. Koshi était déchaîné, tandis que son frère, Uchiki, se défoulait sur ses cymbales et tambours. Les quatre garçons portaient leur uniforme de scène, soit une veste légère aux manches courts ébène, avec dans le dos l'éventail des Uchiha ; sur un gilet de filet. Et Ren ne cessait de montrer fièrement son éventail, tournoyant sur la scène, s'entortillant dans son fil de micro. Le Hotaru's Band donnait un show unique. Et si la foule ne semblait pas de suite apprécier, l'aspirant pensait toujours que son style brutal parviendrait à toucher les coeurs de ceux qui l'observaient. Aussi, il redoubla d'ardeur jusqu'à la fin du morceau, devenant rouge et s'époumonant.
Lorsque le dernier accord de Teruki tomba, Ren tremblait. « YES! Nous sommes le Hotaru's Band, heureux de vous rencontrer ! À la guitare, le fabuleux Koshi ! À la batterie, son sublime frère Uchiki. Et l'unique Teruki, notre bassiste ! — Bien sûr, veuillez applaudir le chanteur, Hotaru ! s'avança à son propre micro, Teruki. — Si nous sommes ici ce soir, it's cause I'll fucking make you dance ! Le soir est à la fête, veuillez encourager les combattants de demain avec vos cris et votre sueur ! Le temps est venu à la célébration ! Yes, we are ! » Ren se tourna, laissant la place à Koshi. L'aspirant passa une main dans sa crinière sombre et poussa un soupir. Uchiki eut un faible sourire, tandis que Teruki hochait de la tête. La soirée avait comme thème le feu. Autant purificateur que protecteur, le feu était impressionnant. Pourtant, alors que les autres numéros avaient été portés sur des acrobaties pyrotechniques, le Hotaru's Band n'avait rien à offrir d'extraordinairement flamboyant. Non, le feu, il serait dans leurs corps, à ces nigauds. Une volonté de changement, telle était la flamme aux yeux de Ren. Et à jamais, le garçon changerait les esprits des villageois. Koshi s'élança. Hotaru sentit son corps bondir vers l'avant de la scène, sans qu'il ne puisse y commander quoi que ce soit.
Oui, à jamais, Ren purifierait les coeurs. |
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| Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Mar 16 Juil - 21:31 | |
| -Ils ont fait quoi?
Sanae avait l’impression d’halluciner. Jusque-là, les spectacles étaient tous de qualité au minimum "satisfaisante", souvent bien mieux. Même les plus faibles avaient réussi à s’offrir les faveurs d’une partie du public. Les plus incroyables avaient su garder la foule en haleine, et imposé quelques « encore » à la programmation désormais retardée.
L'aspirante observait la scène depuis une loge improvisée dans l'un des hotels de la place. Ces balcons étaient réservés aux notables et dignitaires du village, et ceux en provenance de la capitale et de la cour du daimyo. Certaines places avaient également été réservées aux organisateurs de l’évènement, et Sanae en faisait bel et bien partie. Elle profitait du spectacle autant qu’elle en surveillait le déroulement: ni plus, ni moins.
A sa gauche se trouvait le représentant des Uchiha, qui avait siégé au jury et servit d’intermédiaire entre le clan et l’administration. Le chunin aux yeux d’ébènes avait pris grand soin de détailler aux invités le contenu de chaque représentation, peu avant qu’elle n’ait lieu. Il n'hésitait pas à leurs fournir de nombreux détails, préciser quel était le parcours et le pedigree de chaque artiste participant aux festivités.
Lorsque le Hotaru’s Band fut annoncé, le spécialiste se fit pourtant bien silencieux. Oui, il se souvenait les avoir auditionné. Mais sûrement pas les avoir retenu. Pourtant, ils étaient bel et bien présents au programme. Il venait de vérifier. Comment cela pouvait-il être possible?
D’autant plus qu’ils n’étaient pas mauvais. Techniquement, en tout cas. Les jeunes du groupe étaient simplement engagés dans une mauvaise direction artistique.
Ce qui était très subjectif. Mais vu la réaction épidermique d’une bonne partie de la loge ainsi que d’un quart du public en contrebas, l’avis était largement partagé. Lorsque les premiers sursauts acoustiques déchirèrent l’atmosphère, le premier rang sursauta d’un même mouvement. Ceux qui avaient amenés leur progéniture en bas âge rebroussaient chemin. Rien que le look des jeunes artistes hérissait le cuir des parents surprotecteurs, et les "paroles" de leurs chansons ne véhiculaient rien de bon pour de jeunes esprits.
D'autres trouvaient la musique, pour peu qu'on puisse appeler ainsi le vacarme strident qui déchiquetait l'air, tout bonnement insuportable.
Enfin, ils y avaient ceux qui trouvait ça pas mal du tout. Pas orthodoxe, mais intéréssant. Peut être même... vachement bien.
Manque de chance, les membres de la loge où le Uchiha du jury se trouvait étaient tout sauf de cet avis.
-Le Hotaru's Band, indiqua l'Hanaerobi, sceptique. Eux aussi ont passé les auditions?
S’il n’avait pas été dans sa position, le chunin aurait probablement éclaté de rire. La tête que tirait Sanae valait le détour. Incrédule, l’aspirante contemplait le massacre en remuant les lèvres, prononçant des imprécations qu’elle seule pouvait entendre.
A coté d’elle, le Uchiha avait l’impression de rétrécir à vue d’œil. C’était délicat. Il était responsable de ce qui se produisait. Elle, c'était l'intermédiaire du village. Sa politesse et ses bonnes manières ne cachaient absolument pas son ton désaprobateur.
-Est-ce que vous pourriez expliquer ce que signifie ceci? -Si je vous dis la vérité, vous aurez du mal à me croire... -Allez-y, l'y encouragea-t-elle.
Il s'expliqua posément, en indiquant que lui même ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. Au moins, la jeune femme lui faisait entièrement confiance, ce qu'elle signala bien vite.
-Pensez-vous qu'une erreur de votre part, peut être..? -C'est toujours possible, admit le Uchiha d'un ton qui signifiait le contraire. -Je vois. Nous tirerons ça au clair en temps voulu, essaya de le rassurer Sanae. En attendant... bon. Au moins, ils ne font rien de mal. Et ne sont pas si mauvais que ça. J'imagine...
Et pourtant... aucun spectacle avant eux n'avait autant animé le public. Pas en bien, de son point de vue. Ceux qui appréciaient le show le faisaient savoir de plus en plus énergiquement. Ceux qui ne le comprenaient pas étaient heureusement assez disciplinés pour ne pas trop le communiquer. Pourtant, certains signaux étaient perceptibles, ici et là. Le problème venait surtout du mouvement de foule qui s'intensifiait, entre les danseurs frénétiques qui prenaient de l'ampleur et ceux qui cherchaient juste à mettre le plus de distance entre eux et l'accoustique agressive des quatre Uchiha.
Pire encore, leur show n’avait pas l’air de vouloir se terminer. A peine une chanson terminée qu’après quelques braillements au micro, le groupe en relançait une autre.
La place qu’ils venaient de dérober, ils ne la céderaient pas de sitôt, comprirent les organisateurs.
-« Faîtes intervenir la sécurité », déclara Sanae. Quel est votre avis, si je propose ça? -Mauvaise idée, l’interpela un autre gradé. Un incident ne ferait pas une bonne publicité aux spectacles du village. -Eux-mêmes sont une très mauvaise publicité pour l’évènement, objecta l’Hanaerobi. -Ils ne sont pas si mauvais… moi j’aime bien, intervint un troisième administratif, s’attirant par là même les regards des autres. -Bon, qu’est-ce que l’on fait alors? -Si on ne peut pas utiliser la garde... il va tout de même falloir que quelqu'un y aille, indiqua le Uchiha. Profiter de la fin d'une de leurs chansons, s'intercaller sur scène et annoncer la suite en leur forçant la main.
Le chunin aux yeux d'ébènes joignit le geste à la parole et se leva. Ce faisant, il se tourna en direction de Sanae.
-Peut être vaudrait-il mieux être deux, pour ça. Vous me suivez? -Bien sûr, indiqua-t-elle en se levant. |
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Ibuki SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Mer 17 Juil - 20:52 | |
| Hanabachi [Ou comment piéger ceux qui croyaient piéger] « Merci Konoha ! dit Ren, épuisé, suspendu à son micro. » Les quatre Uchiha étaient en sueur, haletant. Ils avaient tout donner. Et comme il ne voulait pas abuser, pour ne pas avoir trop d'ennuis, Ren Uchiha et sa bande pensèrent à partir. Or, alors qu'Hotaru faisait dos à la foule, ramenant sa crinière en couette haute derrière sa tête, il vit que sa bougeait dans les coulisses, qu'il n'y avait sûrement plus moins sûr que sur la scène, à la vue de tous... et à la portée de tous. Ren réalisa qu'on venait les faire descendre et sourcilla d'amusement. Les autres lui jetèrent des regards intrigués, alors qu'ils s'apprêtaient à plier bagage... Ren sauta sur l'avant scène, exulté. « Comme vous êtes un public de feu, nous vous en jouerons une dernière ! Elle est pour une personne très chère à mon coeur, que j'aime beaucoup, dit Ren, le regard franc et au dessus du public, vers l'horizon noir de la place centrale. — Qu'est-ce... Tu fous quoi, Hot' ? lui glissa Teruki, visiblement énervé. — Tais-toi et joues, fit mine de se gratter l'aspirant, pour ne pas que le public s'aperçoive du désaccord. » Ren tapa trois fois du pied avant de commencer d'une voix différente, plus profonde, plus sensuelle, plus travaillée. Alors que précédemment, il avait juste gueulé, laissé parler ses tripes avec une présumée justesse, cette fois, tout son talent naturel ressortait. Et vraiment, Ren avait une belle voix... Malheureusement, il ne la travaillait pas assez pour se prétendre chanteur de ce style nouveau.
Les quatre autres embarquèrent, sans qu'ils n'aillent vraiment le choix.
Uchiki donna le tempo, Koshi la mélodie. Et Teruki engloba l'ensemble, accompagnant de temps à autre l'aspirant au micro, comme back vocals. Le bassiste avait cependant cette moue que Ren ne savait si elle était de désarroi ou de frustration. La portion des spectateurs qui n'avait pas appréciée les premiers instants du concert improvisé de Ren Uchiha arrêtèrent soudainement d'être hostile et se détendirent, comme absorbé par ce nouveau style. Au même moment, les deux trouble-fêtes qu'avait prévus Ren apparurent. Aussitôt, le garçon remarqua la jeune femme, bien habillée, propre et les sourcils froncés. Ren poussa un peu sur sa chansonnette, la gardant dans sa mire. Puis, lorsque la mélodie embarqua pour laisser le temps à Ren de souffler, il se dirigea d'un pas gracile vers la demoiselle, l'empoigna par le bras et la tira au micro avec elle. Il planta également là l'autre chuunin. Son sourire était éclatant lorsqu'il présenta la nouvelle et belle arrivée. « Veuillez applaudir mon amie, qui m'a promis de vous chanter un morceau ! Hanabachi, mesdames et messieurs ! Mais appelez-la Hana ! » Et avant qu'elle ne puisse répliquer, Ren la fit tournoyer et improvisa quelques pas de danse hasardeux. En même temps, sa joue contre celle de Sanae, de sorte à masquer son profil, et sa bouche à quelques centimètres de son oreille, de sorte à l'humer sans pudeur, il lui glissa : « Hana pour fleur. Bachi pour abeille. Flower-bee, rit d'abord Ren, en concept avec son propre surnom ; Hotaru, la Luciole. Une p'tite abeille enquiquineuse. » Il se décolla, tout sourire, mais plongeant un regard sévère dans les quenelles de la belle. Puis il reprit le micro, reprit la chanson, reprit sa dû place de starlette. Il oublia jusqu'à la fin Sanae, se fichant totalement si elle était figée sur scène ou encore si elle bouillonnait de rage. Après tout, c'était elle qui se tapait la honte de sa vie... Ne jamais sous-estimer la Luciole.
Les derniers accords se jouèrent et Ren se passa un dos de paume sur son front, content d'avoir sauver la mise et d'avoir piéger les inopportuns. La belle avait une dette envers le public, tandis que le chuunin, bouche béante et pantois, attendait un quelconque signe de sa partenaire. Ren lui fit un clin d'oeil avant de nouveau se coller à Sanae, pour lui souffler : « Je t'attends à la sortie pour prendre un verre. » Il lui bécota les deux joues. Cependant, au second bécot, il s'approcha affreusement de la commissure de ses lèvres, impudent. Puis il se retourna et la laissa jongler avec les attentes de la foule.
Teruki lui en voudrait. Ren le connaissait assez pour savoir que le laisser avec la fille au micro, à tenter de l'accompagner, n'était pas le plus beau cadeau que l'aspirant pouvait faire à son ami de toujours. Mais le garçon s'en fichait comme il se fichait du temps qu'il faisait à Kiri. Son seul but étant de s'amuser et de se sortir des beaux-draps dans lesquels il s'était mis. D'ailleurs, l'avait rejoint à sa sortie le chuunin ébène, l'air menaçant... Bien que le chanteur Hotaru ne s'inquiétait guère pour ses fesses. « Mouais. C'est ça. Pas obligé d'parler, hein, j'connais la routine du parfait p'tit merdeux... fit Ren d'un ton insignifiant. »
Après tout, il avait un verre à prendre avec une jolie fille. |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Jeu 18 Juil - 11:55 | |
| Evénement à prendre en compte ici. |
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| Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Jeu 18 Juil - 12:28 | |
| -Votre chanteur. Où est-il ?
Sanae fulminait. Malgré toute sa contenance, Teruki, le bassiste du Hotaru’s Band, voyait bien qu’elle tremblait littéralement de rage. Se retrouver coincée sur scène sans en avoir ni l’intention, ni la préparation n’était pas une expérience agréable pour la jeune femme. Loin de là.
-Je vous demande où se cache Ren Uchiha, articula-t-elle sans respirer. -Juste derrière toi, ma p’tite Flower-Bee. -Vous..!
Plusieurs phrases se noyèrent simultanément dans la gorge de la jeune femme, qui resta muette quelques instants. L’autre en profita aussitôt. Esquissant quelques pas dans sa direction, il la prit par le bras et l’éloigna de la scène. Elle ne résistait qu’à moitié, étrangement.
-Alors, ce verre, tu viens oui ou non ? -Donnez-moi une seule bonne raison de ne pas vous faire retenir par la sécurité. -C’est moi qui invite, glissa Ren en tournant la tête vers elle, sourire charmeur dangereusement rapproché de son visage.
Un tel aplomb après ce qu’il venait de faire. Et c’était sans compter le fait qu’il s’était retrouvé au programme sans avoir été accepté aux auditions. Ils avaient décidé de l’éloigner en douceur, et le voilà qui s’amusait à ses dépens. Mais en plus…
Il voulait la faire boire ? Pauvre imbécile, bouillonnait-elle intérieurement. Comme si cela pouvait marcher.
Si la sécurité avait été présente, si la public n’était pas agglutiné auprès d’eux, elle n’aurait pas perdu une seconde. Le chanteur juvénile ne pouvait même pas s’enfuir, puisqu’ils savaient qui il était. Mais lorsqu’elle balaya les alentours à la recherche d’agents, ce fut en vain. Le chunin lui-même avait disparu. Il était désormais sur l’estrade, à fluidifier la reprise du spectacle face au public.
En pareilles circonstances… Sanae ne réagit pas exactement comme elle l’aurait fait normalement.
-Boire un verre. Ma foi… pourquoi pas. Je connais un endroit parfait pour ça, déclara-t-elle en se dirigeant vers son lieu, sans lâcher le chanteur du coin de l’oeil.
Elle ne souriait pas, mais elle se sentait fortement vindicative. L’adolescent n’avait pas la moindre idée de ce vers quoi il s’engageait. Ca n’était pas du sadisme, mais de la revanche.
Rapidement, dans une ruelle peu éloignée de la place centrale, se trouvait leur destination. Le coin était calme, à l’abri de la foule, malgré le brouhaha incessant qui faisait écho jusqu’ici.
Sanae avança sans un mot. Il n’avait guère fallu plus d’un mois à la citadine pour repérer dans le village un endroit où s’approvisionner en alcools raffinés. Hotaru, pour sa part, marqua une pause. Il détailla rapidement les lieux. Entre les prix proposés et la décoration trop élaborée, c’était sans aucun doute un endroit que sa clique n’irait pas fréquenter. Ils n’en verraient même pas l’intérêt. Le mobilier confortable, l’ambiance vieillotte, l’espacement des tables, tout s’adressait à une clientèle d’habitués, généralement soutenue par les amateurs de passage. Un endroit pour des clients au goût étrange qui ne recherchaient pas l’ivresse dans l’alcool fort, mais en appréciaient la saveur lorsqu’il atteignait une certaine qualité. Des clients qui savouraient paisiblement la brulure qu’ils infligeaient à leur palais.
Ca n’était pas une question d’argent. Les revenus modestes constituaient l’essentiel de la clientèle, même en ce jour de fête. Ils venaient simplement se faire plaisir.
Indépendamment du fait que l’ébriété revenait assez chère, même si elle restait abordable, la majorité des consommateurs prenaient difficilement du plomb dans l’aile.
Sanae incluse. Et elle connaissait bien le gérant : c’était un client du docteur Shigemori, mais également un shinobi porté sur l’Eisei, avec qui elle avait déjà négocié le prêt d’un rouleau de technique. Toutefois, rien de tout ça n’avait d’importance pour le moment. Cela fera l’objet d’un autre récit.
A cet instant, la demoiselle se demandait combien de temps Ren parviendrait à la persuader de ne pas ordonner à la sécurité de lui débouler dessus. Elle pouvait tout aussi bien l’y conduire derechef. Quoi qu’il en soit, un verre lui ferait du bien. L’aspirante avait besoin de se calmer, peu importe le sort qu’elle réserverait au jeune homme.
Elle prit place à une table sans cesser de le surveiller, même lorsqu’il s’installa. A côté d’elle, plutôt qu’en face, et désagréablement près.
Un simple verre ne suffirait pas, visiblement.
Sentant que la jeune femme n’était pas dans ses dispositions habituelles, le propriétaire se contenta de prendre commande, sans chercher à bavarder. Il n’avait jamais vu le jeune homme qui l’accompagnait, et ce dernier tranchait largement dans le paysage. Mais il ne pipa pas un mot à son sujet.
-Un verre de whisky, merci. Quant à vous… vous prendrez ?
Elle ne chercherait même pas à le rendre ivre bien avant elle. Simplement à lui faire vomir ses tripes.
’Ccessoirement, si quelqu’un voire tout le monde veut nous rejoindre, ou que Ren veut rééquilibrer la bataille, on doit pouvoir atterrir dans un bar plus accessible, d’une manière ou d’une autre.
Edit : Aaaaargh ! Hijacked par le Maître (cf au dessus de mon RP)! Bon, normalement j’aurais envoyé ça par mp à Ren pour lui demander confirmation, mais comme j’ai trop peur d’avoir rédigé tout ça pour rien, je poste de suite et on enchaîne sur une réaction. Ren, si tu veux que je modif’ un truc, 100% invité à me le demander. J’aurais bien ajouté plus de dialogue, mais je n’ai pas encore la maîtrise de ton personnage et pas encore le temps de redécortiquer tes textes, désolé. Si tu as deux trois suggestions à me glisser pour meubler tout ça, ça m’arrangerait bien.
N’empêche que j’aurais eu le temps et la bonne idée de remarquer que la sécurité était MIA, j’aurais bien posté un truc à leur place ~~ |
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Ibuki SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Jeu 18 Juil - 21:37 | |
| Vivent l'alcool et les femmes. Ils sont imprévisibles. Ils sont fourbes. Ils sont enivrants. Il faut apprendre à les dompter, et en parfait autodidacte, Hotaru n'avait plus que ça à faire de sa soirée, maintenant que la jolie noble pensait avoir repris le dessus.
Ren était, à l'instar du Serpent, flexible. Flexible dans les situations, avec son esprit acéré. Flexible dans les conversations, avec sa langue fourchue. Ren Uchiha n'avait pas peur de se retrouver entre deux murs, ni même se coincer dans la tête dans de complexes problèmes. Ren Uchiha était un garçon malin... Pourtant, il devait s'avouer biaisé, avec l'attitude de Sanae. Il ne connaissait pas encore son nom, et elle était du type farouche, à ne pas se laisser facilement amadouer. Déjà, elle le vouvoieyait, ce qui établissait une certaine distance et pouvait faire passer Ren aux yeux du serveur et des autres attablés, au mieux, comme une connaissance. Et le garçon détestait lorsqu'il n'avait pas toutes les cartes en main... C'était plus dur de tricher au jeu. « La même chose qu'elle... Et quelques olives noires. fit Ren sans plus de formalité ; le patron ne se questionna pas sur l'âge réel du garçon. » Il y avait donc un avantage à se faire ainsi mené dans les premières secondes de cette partie qui s'avèrerait prenante.
Ren contrastait atrocement avec le paysage. Loin d'être sur le terrain où il avait habitude de chasser, ce n'était cependant qu'un point secondaire. Et tandis que le propriétaire, un brave homme à la moustache foisonnante et aux tempes grisonnantes, préparait la commande, Hotaru se tourna d'avantage vers la belle, à son grand dam. « Alors ma jolie. T'as tout un caractère. T'es sûrement pas de Konoha... Tous les foutus pigeons qui sont dans ce bar ne doivent pas d'être de Konoha en fait... Plus des types avec qui les grosses affaires se brassent ; les grosses pompes du commerce local quoi. (Le patron arriva avec les deux whiskys et les olives ; Ren paya, d'une moue amère, filant la monnaie juste et sans pourboire ; nonobstant sa conversation pour si peu.) Des types qui sont loin de me plaire, tu dois t'en douter, avala-t-il d'un trait sa consommation, son faciès se fronçant au passage de l'alcool brûlant. Moi... Tu vois, j'suis plus du mec free-lance, qui vit sa vie comme il l'entend... — Je croyais l'avoir remarqué, dit Sanae, dégustant son verre poliment, toujours aussi froide quant aux approches de Ren. — Mouais. Comme tu dis poulette, fit Ren visiblement irrité ; elle avait une fois de plus fait mouche. Excuses-moi, je dois aller aux toilettes. » Ren se leva, contourna Sanae de sorte à bien entrer dans sa bulle, laissa sa main un peu trop sur son épaule et disparut. Il avait besoin d'une pause.
Lorsqu'il revint au bout d'une demi-minute, il avait le visage et les cheveux humidifiés, après s'être aspergé. Il avait également reprit le contrôle de ses émotions et était plus confiant quant à la soirée qu'il passerait au côté de la chic jeune femme. Il s'écrasa bruyamment contre son dossier, faisant tourner des têtes sans s'en soucier. Puisqu'il ne venait pas de cette classe sociale, qu'il plus du genre à traîner dans les pubs crasses où la musique envahissait tes tympans, où papoter signifiait gueuler ou frencher, où boire signifiait dégueuler son dernier repas, et où on se foutait pas mal de tous et chacun... Dans des coins si sombres que même sa bande hésitait avant de s'y engouffrer, qu'y trouver un coup d'un soir coïncidait à se chopper des saloperies. Bref, des places peu recommandables, en marge de la société et de l'éthique moderne. Un endroit ou le fun était présent, bien plus dans l'un de ces coins coincés dans lequel les avait mené l'aspirante. Aussi, comme il voulait finir sa soirée dans le lit de la belle, il ne pensait pas venir à bout de son plan en restant coincé dans ce lieu à son désavantage. Il se devait de renverser la vapeur, et c'était ce qu'il s'était planifié, aux chiottes. « Dis chérie, ça ne te dit pas d'aller voir ailleurs pour une meilleure ambiance ? — Ici c'est très bien, répondit-elle du tac-au-tac, sans même sourciller. — Oui, je sais... Mais merde quoi, on est la soirée d'la cérémonie ! Faut bien s'amuser un peu ! Vous, les riches, avez réellement un vocabulaire différent du nôtre... Faut pas être frigide, ma jolie, fit-il en tirant un peu plus sa chaise vers Sanae, de sorte à ce qu'il puisse lui enfermer ses jambes dans les siennes, de sorte à être assez près pour échanger leurs vapeurs de whisky. Un dernier verre et je t'amène loin de ce coin miteux, te dévergonder un peu. T'as déjà fumé ? Tu veux essayer ? J'connais un petit coin tranquille pour nous tricoter un p'tit nid d'amour, Flower-bee, dit Ren, gobant une olive de façon érotique ; puis un clin d'oeil. »
Il ne savait pas quoi, mais cette gonzesse lui plaisait. Sûrement à la façon qu'elle semblait bêtement mépriser Ren. La frigidité, ça l'avait toujours excité. Et il voulait en découvrir encore et encore. L'ouvrir comme une huître, pour y trouver sa perle... Bref, que des pensées pleines de sous-entendus...........
Hrp : j'espère que cela sied mieux. Je te laisse fermer son 'tain d'clapet, à c'trou duc' ! Et amusons-nous ! Et encore désolé pour plus tôt, je ferai plus attention. J'ai parfois la mauvaise habitude de vouloir trop diriger à ma sauce... ALFREDO ! |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Mer 7 Aoû - 19:16 | |
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| Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Dim 11 Aoû - 21:14 | |
| Frigide ?
La droguer ?
Un coin miteux ?
Monsieur voulait la dévergonder ?
Alors celle-là, on ne la lui avait jamais faîte !
A défaut de l’embrasser dans un petit nid d’amour qu’ils se seraient tricotés, la citadine se sentait bien de lui coudre les lèvres avec ses aiguilles pour que plus personne n’ait jamais à entendre des absurdités pareilles. Là, il aurait l'air beau, le Uchiha. S’il y allait aussi sûrement, ça voulait en plus dire qu’il avait déjà eu affaire à des personnes qui buvaient ses paroles comme du petit lait. Pas étonnant que des adolescentes se retrouvent poules pondeuses avant l’heure : Ren lui donnait l’air du parfait géniteur d’un soir, apte à se libérer de toute responsabilité une fois qu’il avait eu ce qu’il voulait.
La miss joua un instant avec son verre, encore furieuse. Elle perdait son temps. Elle avait simplement envie de… quoi, le frapper ? Pas exactement, même si l’image était plaisante. Lui hurler dessus ? Non, ça elle n'en avait pas envie.
-Donc, pour résumer, répondit-elle enfin. Vous sabotez le spectacle, vous m’envoyez sur scène… -Mais tu t’es pas si mal débrouillée, faut dire… -… je vous donne une chance de vous défendre et vous vous lancez dans du racolage? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous, exactement? -Depuis que je t'ai vue, pas grand chose, belle abeille, répondit Ren du tac-au-tac. -Dîtes moi si ça pique, répliqua-t-elle en tendant la main sur le coté.
Ni une, ni deux, la donzelle s'empara d'une carafe d'eau qu'elle déversa sur le visage du jeune homme. Elle ne lui arracha qu’un léger recul, surpris par la sensation désagréable du liquide froid dans ses yeux noirs. Tous les regards se tournèrent vers eux, dont celui amusé du gérant, qui la connaissait bien. Mais pas sous ce nouveau jour. Le trentenaire attrapa négligement un torchon en guise d'éponge, sans pour autant rater une miette de la scène.
Déjà, Sanae fulminait.
-Si cela ne vous a pas remis les idées en place, on peut tout de même espérer que la sécurité saura se charger de vous. Encore qu'ils ont probablement bien mieux à faire pour le moment. Vous n'êtes qu'un gamin. Je ne sais pas ce qui vous est passé par la tête pour vouloir faire l'imbécile sur scène... ni même pour croire que je pourrais m'intéresser à vous... ha ha... mais j'adorerais en toucher un mot à vos parents une fois tout ça fini. Et vous avez de la chance que personne ne m’accompagne. Dans le cas contraire, mes proches se seraient assuré que votre visage serve à éponger le sol. Maintenant, venez avec moi.
Ce faisant, la miss lui attrapa le poignet. Un recoin de l’esprit d’Hotaru apprécia l’idée, mais le geste était un peu plus brutal que ce qu’il avait envisagé jusque là. Ca n’était pas nécessairement pour lui déplaire, ceci dit. Malgré cela, il tenta de se dégager… sans succès, étrangement. Même en insistant, il découvrit que la poigne de la jeune femme était plus ferme que ce à quoi il s’attendait. Déjà, elle se leva, le tirant à sa suite. D’un signe de la tête, elle signala au gérant de laisser ça sur son ardoise -payée d’avance pour encore plusieurs dizaines de ryos- et le salua. Malgré la tournure que prenaient les évènements, Ren ne put s’empêcher de remarquer que la demoiselle venait de lui payer son second verre : ils étaient quittes.
Dans la rue, Sanae s’efforçait de se frayer un chemin parmi la foule. C’était une tâche de plus en plus difficile. Elle n’était pas petite, mais elle n’était guère épaisse, et c’était elle qui se retrouvait le plus souvent bousculée par les autres. Encore docile pour le moment, Ren la regardait se glisser laborieusement entre les passants, affichant un sourire moqueur qu’elle ne vit pas.
-Hey, tout doux, ma jolie. Je comprends que tu veuilles qu’on se… -Silence, l’assécha Sanae. Plus un mot d’ici à ce que nous trouvions un membre de la sécurité. Vous m’avez fait perdre assez de temps comme ça. -Flower-Bee, t’as vraiment mauvais goût. Je ne suis pas trop fan de ces gars là. Par contre, si tu veux, je peux te trouver de chouettes… -Ca suffira. Si vous ne voulez pas que je développe mon récit sur les idioties que vous m’avez servi au bar, vous feriez mieux de vous taire. Je suis sûre qu’une plainte pour harcèlement ne vous servira pas.
Ren allait répondre. C’est pourtant à cet instant qu’un mouvement de foule, un peu plus important que les autres, leur rentra dedans à la manière d’une vague sur un récif isolé. Les aspirants ignoraient tout de l’incident qui avaient touché la place centrale, et de l’attentat raté qui y avait eu lieu. C’était néanmoins la raison pour laquelle Sanae ne parvenait pas à trouver d’agent, malgré toute l’énergie qu’elle y employait. Ils étaient tout simplement trop occupés à rétablir l’ordre.
Il y avait un, et peut être même plusieurs assassins dans la foule. C’était une raison parfaitement suffisante pour vouloir s’en éloigner le plus vite possible. Animé par cette peur, et inquiet pour la sécurité de ses deux enfants qu’il avait emmené au spectacle, un père de famille leur rentra dedans sans même s’en rendre compte. C’en était assez pour renverser l’Hanaerobi, déjà déséquilibrée par l’Uchiha qu’elle tractait inlassablement et les divers remous de foule qui les assaillaient périodiquement.
A genoux parmi les passants, l’aspirante vit un mur de jambes lui rentrer dedans sans s’arrêter. En se relevant rapidement, elle dérapa sur sa propre robe. Avec sa geôlière en jupon long désormais aplatie dans le sable terreux de l’allée, Hotaru était libre de s’envoler dans la nuit, comme la luciole qu’il était. Il lui aurait même adressé une remarque acerbe avant de se dérober, si elle avait été en mesure de l’écouter. Mais face à la petite quarantaine de personnes surexcitées qui empruntaient la ruelle dans leur direction, la miss avait fort à faire pour ne pas se faire piétiner.
Pendant une dizaine de secondes, il la regarda, songeur…
Ren, le karma est en toi. Aidera, aidera pas :) ?
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Ibuki SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Dim 11 Aoû - 23:41 | |
| Un instant, Ren perdit de vue Sanae. Bousculé, la foule l'entraîna avec elle sur plusieurs mètres, et le garçon dû faire des efforts monstres pour ne pas s'y noyer à son tour. D'un savant jeu de coudes, il se faufila en-dehors, s'écrasant contre un mur de ruelles. À sa grande surprise, il prit une grande goulée d'air, comme lorsqu'il sortait sa tête de l'eau après un temps non-négligeable à retenir son souffle. Son premier réflexe fut de s'assurer qu'il n'avait rien perdu ; comme il portait habituellement peu sur lui, celui fut chose rapide.
Ren Uchiha n'était pas de ces types vaillants et héroïques, ne portant donc pas assurément l'altruisme dans son coeur. Plutôt dévoré par ses envies et sa jalousie, qu'il aille perdu Sanae avait du bon. Enfin libre, il pouvait fuir. De plus, l'excitation de la foule l'empêchait de bien réfléchir et de trop y penser, aussi ne fut-ce t'il pas étonnant de le voir se volatiliser. Or, le garçon avait tout de même une forte ambition, et il se disait que garder une saine relation — ou du moins une relation tout court, vu comment ils s'entendaient, Flower-Bee et lui — pourrait un jour lui apporter quelques avantages profitables à sa situation d'alors. Après tout, une bourgeoise dans sa vie ne pouvait que lui apporter du bon, non ? Ren s'écrasa de nouveau sur le mur, pour ne pas se faire emporter par la marée humaine. D'un regard acerbe, il tenta de retrouver la trace de la jeune femme. Ce ne fut pas chose aisée, avec toutes ces têtes en mouvement. Elle semblait être tombée, et bien que la logique voulant que ceux qui l'enjambaient pouvaient à leur tour tomber, trouver une brèche à la surface de ce fleuve grondant n'était en rien facile. Et même si Ren se penchait, les nombreuses paires de jambes faisaient en sorte que la pauvre aspirante était complètement occulté. Ainsi, Ren décida de se fier à son oreille, qu'il jugeait naturellement plus juste que sa vue, et toujours acculé contre son mur, ferma les yeux et tendit son sens à l'extrême.
Dans le brouhaha monumental, il parvint tout de même à capter un signal, faible, mais signal tout de même. Il s'élança alors, tel le capitaine d'une arche perdue sur les torrents du déluge apocalyptique. Ren progressait lentement, bondissant plus sur place qu'autre chose. Il tentait, s'appuyant sur les épaules des gens, de voir plus loin, de voir mieux. Il donnait des coups d'épaules qu'on lui rendait. Ren vacillait, n'ayant visiblement pas la corpulence nécessaire pour parvenir à ses fins... Il fut tout simplement rabroué vers l'arrière, distançant encore plus la jeune femme.
Il tomba sur le dos et se fit mal, son coude frappant solidement le sol pavé et lui envoyant une décharge de douleur monumentale. Il avait après tout frappé le nerf, ce qui le paralysa un moment. Il oublia tout. Au passage, un fuyard lui fendit l'arcade gauche et le garçon se vautra au sol, impuissant. Au diable cette petite garce ! Au diable la prouesse d'un secours ! C'était maintenant chacun pour soit ! Et lorsqu'on lui demanderait où elle était passée, il répondrait : au pieux avec un cochon aristo'. Hotaru battit un peu des ailes et s'envola, meurtri et écoeuré par la tournure des événements.
* * *
Le chuunin aux yeux ébènes arpentait la foule, écartant les gens. Il ne pouvait toutefois rien changer quant à la direction qu'il empruntait, seul dans cette foule affolée. De ses bras puissants, il écartait ceux qui étaient devant lui, gueulant des ordres assourdis par la cohue. La foule s'engouffra dans une ruelle, et le chuunin perdit des yeux les deus malfrats qu'il suivait alors.
À un moment donné, il vit que le flot de personnes devant lui sembla se calmer. Après tout, la panique n'était qu'éphémère. Aussi, il put remarquer Sanae, au sol, et la reconnut aussitôt. Sans même se poser la question, il plongea à sa rescousse, lui agrippa le col et le bras sans ménagement — après tout, elle ne s'en plaindrait pas — et la remonta. Un instant, il s'arrêta. Son corps puissant fit barrage au fleuve, et ceux derrière n'eurent d'autres choix que de s'écarter. Le chuunin aux yeux ébènes ne les laisseraient pas passer. « Miss Hanaerobi, que faîtes-vous ici ? demanda-t-il tout de même, légèrement abrutie par la situation. — Vous ! Je vous renvoies la question ! Où étiez vous alors que nous devions arrêter Ren Uchiha ?! fit Sanae, furieuse de voir ce grand nigaud pointer son nez à un moment pareil, et sans même le remercier. — Désolé mademoiselle, la sécurité avant tout. » Le chuunin tenait la jeune femme solidement par le bras, et plus grand qu'elle, elle était drôlement suspendue à lui. Sanae, d'un mouvement brusque, se dégagea. Le chuunin remarqua qu'elle avait un peu de sang à la tempe et de bien vilaines déchirures marquaient son kimono traditionnel. Sûrement serait-elle tout courbaturée le lendemain. L'aspirant lui jeta un regard courroucé. « Cessez de faire l'idiot et amenez moi au quartier général. J'ai mal et je veux rentrer chez moi... j'ai assez perdu de temps ce soir. — Bi... bien mademoiselle, ne put s'empêcher de bégayer le chuunin, face au ton impératif de Sanae. Par ici. »
Le chuunin aux yeux ébènes mena la petite barque, et une fois possible, bifurqua. La foule se calmerait par elle-même, après tout, c'était ce qu'il se disait. Et ses deux suspects avaient complètement disparues. Autant dire que le tournoi avait pris une bien vilaine tournure.
* * *
Ren s'était trouvé une place ou fermer un peu les yeux. Le fou-rire le prit lorsqu'il remarqua Sanae et le grand homme derrière passer à quelques mètres seulement de lui, sans le remarquer néanmoins. D'un oeil pervers, il reluqua encore un petit moment celle qui l'avait échauffée, regardant sa démarche frigide et autoritaire. Il n'aimait décidément pas ce type de femme. En fait, Ren n'aimait pas les femmes. Pas de façon complémentaire. Il les utilisait, les désirait, mais ne les aimait pas. C'étaient des objets de plaisir autant sexuel qu'utilitaire. Oui, c'était bel et bien ainsi qu'il voyait la femme.
Plus farouche elles étaient, plus son appétit se creusait. À lui résister, Sanae n'avait fait que confirmer son soupçon : elle était devenue son nouveau jouet.
Et comme toutes poupées, le garçon finirait par la briser et s'en trouver une autre...
Hotaru éclata de rire. Le chaos était si bon !Hrp : non :p |
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| Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes Lun 12 Aoû - 0:28 | |
| ExpérienceSanae - 11 XP Ren - 11 XP - Citation :
- Je me permet un commentaire pour dire j'ai adoré votre RP. J'me suis éclaté du début à la fin !
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| Sujet: Re: Marché - Place du Marché (Spectacle) - 0.1 - Artistes | |
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