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| [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre | |
| | Sujet: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Jeu 14 Avr - 23:08 | |
| Rappel du premier message :Réunion au Sommet. Takahashi Seigen était un daimyo magnanime. Du haut de ses cinquante trois printemps, il dominait le Pays de la Foudre d'une autorité incontestée et incontestable. Faibles et forts, riches et démunis, Takahashi Seigen avait pour habitude de dire que chaque habitant avait valeur de joyau à ses yeux. Mais parmis tous ses sujets, ceux qu'il considérait avec le plus de méfiance était ceux qui servaient le Village Caché des Nuages. Il ne les détestait pas ; loin de là. Il était le premier à vanter l'importance de Kumo dans le paysage diplomatique. Etre à la tête d'un pays munis d'un Village Caché de l'envergure de Kumo accordait quelques avantages ; pour ne pas dire une force de dissuasion importante. Non, ce que Takahashi Seigen redoutait plus que tout, était que la puissance de ce village se retourne un jour contre son autorité, comme cela avait été le cas bien des années plus tôt au Pays de la Terre. L'équilibre entre le pouvoir politique et militaire était fragile. Il suffisait de peu de chose pour le briser. En l'état, l'entente entre Kumo et Takahashi Seigen était cordiale. Kumo avait besoin du daimyo et de ses investissements ; ce dernier de la protection de Kumo. Tout allait bien dans le pire des mondes. La nécessité de renforcer l'assise du Pays de la Foudre dans cette partie du globe s'était imposée comme une nécessité après l'épisode survenu à Konoha. Takahashi Seigen n'était pas un militaire de carrière, encore moins d'âme, il avait néanmoins accès à certaines informations conservées par Kumo. Asahi... Kakumei... le nom de ses deux organisations n'avaient cessé de torturer ses pensées depuis que leurs ombres s'étaient manifestées au cœur du Village Caché de la Feuille. Il savait bien que c'était, avant toute chose, une affaire de shinobi, mais il n'avait pas oublié le jour où son père, alors daimyo du pays, avait reçu la visite d'un étrange individu qui n'avait ni plus ni moins que formuler une offre d'achat pour Kumo. Seigen se souvenait encore parfaitement de la lueur qui avait traversé le regard de son père, et de la manière dont il s'était redressé, fier et droit, face à son interlocuteur. " Kumo n'est pas à vendre, pas plus que ne l'est ma conscience. Aussi, permettez-moi de briser l'étiquette en vous demandant de quitter cette pièce sans plus toucher à votre thé " Un sourire anima le visage de Seigen à l'évocation de ce souvenir. Ses yeux d'un bleu électrique s'arrêtèrent sur le papier de riz qui ornait la porte de ses appartements. Un soupçon de seconde s'écoula et une voix annonça : ? – Toshikane-dono et Ujiory-san sont arrivés mon seigneur.Ashikaga Toshikane était un vieil homme à présent. Un vieil homme de son âge. Mais un vieil homme dont le nom n'avait pas disparu, au même titre que sa légende. On le disait maître d'une Caste de Kido qui avait failli disparaître avec les affres du temps. Mais Seigen savait bien que cette rumeur était infondée. Ashikaga Toshikane était un guerrier redoutable, encore aujourd'hui ; l'héritier d'une famille de samouraï qui n'avait pas à rougir de leur talent, épée à la main. La famille Ashikaga avait fournis les meilleurs gardes personnels du clan Takahashi. Toshikane n'avait pas rompu cette tradition en son temps. Son fils aîné, Ujiory, l'honorait au-delà de toute les considérations possibles et imaginables. Seigen autorisa les deux hommes à entrer. La porte coulissa sur le côté et l'imposante silhouette d'Ashikaga Toshikane apparue. Malgré son age, Toshikane n'avait pas perdu de sa carrure. Il arborait de longs cheveux grisonnants peignés vers l'arrière. Ses yeux semblaient lancer des éclairs dans toutes les directions. Au contraire de son kimono, sobre, presque trop. Toshikane se déchaussa et s'agenouilla devant son daimyo. Ujiory se présenta derrière lui. De longs cheveux noirs soigneusement attachés dans le dos, un visage d'ange, et son regard de feu suffisaient à exprimer son insolant élégance. Que dire de son haori nimbé de rouge et d'or, décoré sur la moitié droite d'une tête de tigre rugissant, symbole de la famille Ashikaga. Ujiory imita son père et s'assit à sa droite. Toshikane – Les préparatifs sont terminés mon seigneur. Mon fils conduira votre suite jusqu'au village d'Hanataba, comme nous en avons convenu. Un détachement de shinobi du Village Caché des Nuages devrait vous y attendre. Ils renforceront votre protection et vous mèneront jusqu'à leur village. Ujiory restera à vos côtés tout le long de votre séjour. L'intendant Koyama n'y voit aucun inconvénient.Seigen releva sensiblement le menton et oscilla son regard entre les deux générations d'Ashikaga qui lui faisaient face. Un doux sourire anima son visage. Il n'était pas versé dans l'art divinatoire, mais il n'avait aucun mal à deviner le malaise de son vieil ami et encore d'avantage celui de son fils. Il devinait derrière leur impassibilité le terrible effort qui leur en coûtait de remettre sa sécurité à un groupe de shinobi. La vieille déchirure entre le monde samouraï et le monde shinobi imbibait le cœur des Ashikaga. Ils considéraient cette " aide " des shinobi inutile. Sous son masque, Ujiory pensait même à un affront. Nul homme de sa famille n'avait jamais eu besoin d'un shinobi pour assurer la sécurité du daimyo. Il était le premier Ashikaga à qui une telle chose arrivait. Le déshonneur n'en était que plus grand à son échelle. Seigen – La famille Ashikaga prouve une nouvelle fois sa valeur. Pourtant, il me semble percevoir sa colère, une immense colère.Un plis se dessina sur le front d'Ujiory. Seigen – Parles.Ujiory tourna un regard interrogateur vers son père qui conserva son regard fixé droit devant lui. Ujiory – Puis-je parler librement ?Seigen – Fais.Le plis s'effaça du front d'Ujiory, remplacé par un éclair dans ses yeux. Ujiory – Aucun homme de ma famille n'a à ce jour eu besoin de l'aide des shinobi pour assurer la protection du clan Takahashi. Est-ce une façon de me punir mon seigneur ?Le sourire de Seigen s'affina. Il ressemblait désormais au sourire d'un père bienveillant. Seigen – Je n'ai aucune raison de te punir. Pas plus que je n'ai de raisons de déshonorer la famille Ashikaga. Sais-tu ce qui m'amène à voyager jusqu'à Kumo ?Ujiory – Je sais que mon seigneur doit rencontrer les daimyo d'autres nations.Seigen – Tu es bien informé Ujiory, mais tu es un samouraï, non un politicien. De nombreuses nuances t'échappent, parmi lesquelles celle qui veut qu'un sommet de cette importance soit impérativement réalisé sur un sol militarisé. Tu dois comprendre qu'aussi grandes soient les qualités de la famille Ashikaga, votre nombre ne vous permettrait pas de protéger l'intégralité des daimyo et de leur suite. Kumo le peut. C'est la seule raison qui nous pousse à nous y réunir. N'y voit aucune atteinte personnelle, mais une simple nécessité.Ujiory prit une courte inspiration et acquiesça sobrement en baissant les yeux. Il lui en coûtait, indéniablement. Malgré toute la bonne volonté qu'il pouvait y mettre, les shinobi restaient des meurtriers à ses yeux, des personnes sans foi ni loi. Le clan Takahashi n'en avait pas besoin. Mais les ordres étaient ce qu'ils étaient, et il n'était pas de son ressort de les discuter plus longuement. Seigen – Ta valeur n'est plus à prouver Ujiory. Je souhaite que tu coopères avec les shinobi qui nous seront envoyés. Ne montres aucune dissonance. Ujiory – Il sera fait selon vos désirs mon seigneur.Seigen le remercia d'un quasi imperceptible mouvement de la tête et tourna les yeux vers Toshikane, silencieux et impassible comme à sa plus grande habitude. Seigen – Des nouvelles des autres daimyo ?Toshikane – Fujita-sama et sa suite sont déjà sur place. Tôgoshi-dono est en route. Son arrivée est prévue pour demain. Fujita Kenjiro était la tête du Pays de la Neige depuis cinq années seulement. Seigen s'apprêtait à le rencontrer pour la toute première fois. Son appréhension était d'autant plus grande que les rumeurs le disaient aussi froid que la mort. Tôgoshi Masashi était une plus vieille connaissance. L'homme âgé de soixante quatre ans était même le plus proche d'être son ami. Un ami qui régnait d'une main de maître sur le Pays des Marais depuis près de quarante ans. Un homme sage qui pouvait devenir un ennemi aussi aisément qu'il était devenu un ami. L'équilibre du monde et des alliances reposaient en effet sur d'infimes grains de sable que la direction du vent pouvait déplacer sans mal. L'ami d'aujourd'hui pouvait en se transformer en pire ennemi de demain ; l'ennemi d'hier, l'allié d'aujourd'hui. Seigen avait bon espoir que Kenjiro et Masashi restent des alliés. Songeur, il porta son regard vers la grande fenêtre sculptée dans le mur. Seigen – De grandes choses sont à l'œuvre. Espérons qu'il ne leur arrive rien.Toshikane – L'intendant Koyama est un homme intelligent mon seigneur. Il a sans doute mis tous les moyens en sa possession pour garantir leur pleine sécurité.Seigen finit par acquiescer. Shigeo Koyama connaissait son sujet, c'est vrai. En réalité, il valait mieux qu'il le maitrise à la perfection. Kumo était la propriété du clan Takahashi, sa propriété. ... Mura Masashi plongea ses mains dans le seau et s'aspergea le visage d'eau douce. Lorsqu'il se redressa pour se nettoyer le visage, son regard détailla la scène qui s'offrait à lui. Au bord de la route et sur les toits avoisinants, le nombre de shinobi dépassait de loin les effectifs que le village envoyait habituellement sur une seule et même mission. Le daimyo du pays méritait au moins ça, songea le colosse. En tout et pour tout, Koyama Shigeo avait mobilisé six équipes, rien que pour assurer la protection du daimyo et de sa suite. Les rôles de chacune d'entre elles avaient été décidé à l'avance, et placées sous la responsabilité d'hommes et de femmes de talent. Masashi avait hérité de l'équipe une ; celle chargée d'assurer la protection du daimyo en tête de colonne. Suujin Noutan, enseignant en genjutsu à l'académie du village, assurerait la couverture du flanc droit avec l'équipe deux. Heiya Yaken, enseignant en taijutsu spécialisé dans l'escorte des prisonniers, assurerait la couverture du flanc gauche à la tête de l'équipe trois. Okamoto Shina, assassin de renom et enseignante à ses heures perdues, évoluerait, avec l'équipe quatre, en électron libre à l'avant des autres, comme un éclaireur. Ibaru Yoigoshi protégerait l'arrière du cortège avec l'équipe cinq, quand l'équipe six, elle aussi placée en électron libre, agirait comme soutient des flancs et des arrières en présence de Nagoshi Sho. La formation employée était l'œuvre d'Asano Masaki, la célèbre Sannin de Kumo et membre du Conclave. Si l'Intendant avait préféré l'assigner à la protection du daimyo du Pays des Marais, Masaki n'avait pas rechigné à établir les formations des trois groupes de protection lancées à la rencontre des daimyo. Celle dont Masashi était le commandant était issue d'un très ancien manuel de guerre. Elle était appelée la formation inori, car observé de haut, elle ressemblait à deux mains jointes dans une prière muette. Shina – Tu as une sale mine.Masashi plia le linge dont il s'était servi pour se nettoyer le visage et le rangea dans le sac qu'il faisait porter par le genin aux épaules les plus larges dans son équipe. Un fin sourire anima son visage lorsqu'il croisa le regard de la cadette Okamoto. Masashi – Tu as toujours été une piètre analyste en expression corporelle. Pourtant, à force de chasser les ennemis du village, tu aurais du en apprendre quelques unes bien utiles.Shina – Ne joues pas les ignorants. Tu sais bien que je ne m'attarde pas sur ces détails morbides lorsque j'offre la mort. Ça n'empêche que tu as une sale mine.Masashi – Tu as peut-être raison, mais ce n'est pas un problème. Si ?Shina détourna le regard. Shina – A moins que le daimyo ne soit sensible aux barbus, aucun. En revanche, prépares-toi, son cortège arrive.Masashi tourna la tête et remarqua en effet la colonne de serviteurs approcher des portes du village. Il remercia Shina d'un hochement de la tête et se passa une main sur le visage. Le pas lourd, il s'avança et arrivé face au daimyo courba l'échine pour le saluer. Accompagné d'Ashikaga Ujiory, légèrement en retrait, Takahashi Seigen s'arma d'un sourire sincère. Ses yeux affutés visa une à une les six équipes dépêchées par Kumo. Seigen – Kumo envoie une petite armée par m'escorter. Je suis impressionné. Qu'en penses-tu Ujiory ?L'héritier de la famille Ashikaga s'avança à la hauteur de son maître et balaya du regard les troupes en présence. Sans la moindre expression, il déclara : Ujiory – Kumo ne s'est pas moqué de vous mon seigneur. Mais j'attendrais que vous soyez en sécurité à l'intérieur de ses murs pour tirer une conclusion définitive sur son armée. Masashi croisa les bras sur son torse imposant et observa Ujiory d'un drôle de regard. Fourreau de katana richement décoré, kimono tissé de fins filaments de soie, et haori brodé aux armoiries de ce qui devait être un clan. Un sourire éclaira son visage. A ne pas en douter, cet homme devait être un homme de bonne famille. Cela expliquait sans doute en partie le dédain qu'il lui semblait deviner entre les lignes, même si ça ne le justifiait pas totalement. Masashi – Mettons-nous en route mon seigneur, plus vite nous partirons d'ici plus vite nous arriverons à Kumo.Seigen acquiesça. Masashi siffla et les six équipes se mirent en position autour du cortège. Seuls Sho et Yoigoshi quittèrent leur position pour s'approcher du commandant des opérations. Masashi – Je compte sur vous. Ménagez vos ressources de chakra.Les deux Eisei hochèrent de la tête et posèrent dans la foulée deux Yuwaeru Kunan distincts sur le daimyo. Seigen – Quelle est cette technique ?Sho sourit et laissa à Yoigoshi le soin d'expliquer à leur invité de marque ce qu'était le Yuwaeru Kunan avant de se téléporter. Yoigoshi – Ne vous inquiétez pas mon seigneur, moi et mon collègue avons posé un lien qui vous évitera toutes les blessures imaginables en cas d'attaque. Nous les essuierons à votre place. Seigen – Ce doit être l'œuvre des célèbre Eisei de Kumo. Me voila désormais entièrement rassuré. En tête de colonne, Masashi levait son poing serré en l'air. Le cortège se mettait en marche. |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Ven 2 Sep - 12:38 | |
| Combat à plusieurs à Risque (Mode Nocturne)
Situation à distance. Etsuko a l'initiative.
Masse de terre : aucune. Pélagie : 0
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Etsuko Toshiya (Niv.12) & Kitsuke Raïto (Niv.6) vs. Udame (Niv.??)
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Résolution du Tour 1 Action 1 : Etsuko reste à distance et essaye d'anticiper les actions de son adversaire, sans grand succès [Action en réserve ratée]. De son côté, Kitsuke crée un clone dans un nuage de fumée blanche [-15MP] tandis qu'Udame forme quelques taos.
Note à Etsuko : tu écris " si mon adversaire ... " et " dès que " dans la même action de réserve, ça en fait deux, pas une seule. J'ai donc considéré la première partie de l'action de réserve, en enlevant le " dès que ", qui fixait une seconde condition.
Action 2 : Etsuko réagit la première et dissipe une quantité de chakra dans l'air ambiant et Kitsuke s'élance vers son adversaire. Ce dernier les attend avec un léger sourire, et active une Sphère de Défense autour de lui [-3MP]. Note à Kitsuke : Étant à distance de ton adversaire, tu prends une action pour t'en approcher. Le Katana est de MQ, soit 25 DGT.
Action 3 : Etsuko réussit à former un gros Orage dans le ciel [-30MP]. Kitsuke dégaine son katana et frappe, mais n'arrive pas à infliger de dégâts à son adversaire. Ce dernier ne perd pas son sourire et lance deux Morsure de l'Âme [Altérations Combinées] sur Etsuko [-30MP] qui ressent aussitôt une vive douleur la gagner [-35HP].
Note à Kitsuke : dans ta malchance, tu as un peu de chance. Le fait que tu n'infliges pas de dégâts à cette attaque, te rend toujours indissociable de ton clone. Si tu avais fait, ne serait-ce qu'un 1 HP de dégât, ton clone n'aurait servi à rien dans l'histoire.
Action 4 : Etsuko subit une nouvelle vague de douleurs [-35HP] mais réussit à faire s'abattre un trait de foudre sur Udame qui lâche un cri de stupeur en se faisant électrocuter [-61HP]. Kitsuke est bien décidé à ne pas laisser son adversaire aller plus loin et le touche avec De la Vie à la Mort [-20MP]. Udame est légèrement entaillé [-10HP]. Il paye l'entretien de ses Altérations Combinées [-20MP], de sa Sphère de Défense [-3MP], et utilise Faiblesse sur Kitsuke [-5MP]. Une chance sur deux... Kitsuke ou son clone ? Udame vise malheureusement le clone qui se dissipe aussitôt.
Note à Etsuko : Pour ne pas que ton Orage ne serve à rien à cause de ton action en réserve ratée, j'ai fais tombé un trait de foudre tout de même. Considère que c'est une fleur, parce que tes actions ne prévoyaient pas de le faire tomber au-delà de ton action en réserve.
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Etsuko -70HP ... -30MP est à distance de Kitsuke et Udame sous le joug de deux Morsure de l'Âme (Altérations Combinées) de Puissance 6 Orage de nouveau utilisable dans 8 actions
Kitsuke -0HP ... -35MP est à distance d'Etsuko et au corps à corps avec Udame
Udame -71HP ... -58MP est à distance d'Etsuko et au corps à corps avec Kitsuke Sphère de défense activée, +4DEF
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Me [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] si problème.
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Ven 9 Sep - 12:54 | |
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Résolution du Tour 2 Action 1 : Etsuko subit une troisième vague de douleurs [-35HP] mais réussit à activer Amplification [-5MP]. Kitsuke continue sur sa lancée et touche son adversaire avec De la Vie à la Mort [-20MP]. Udame est de nouveau entaillé [-10HP]. Udame paye ses entretiens [-20MP] et relâche Incertitudes sur Kitsuke [-20MP].
Action 2 : Etsuko subit une quatrième vague de douleurs [-35HP] mais lâche un Raiton sur son adversaire [-48MP]. Udame reçoit un assaut foudroyant [-50HP]. Kitsuke s’acharne et relâche de nouveau De la Vie à la Mort [-30MP]. Udame est de nouveau entaillé [-10HP]. Udame paye ses entretiens [-20MP] et lance Ostracisme sur Etsuko [-20MP]. Etsuko oublie Raiton. Note Udame : désactive la sphère de défense.
Action 3 : Etsuko paye ses entretiens [-5MP] subit une cinquième vague de douleurs [-35HP] et ne peut utiliser Raiton qu'elle a oublié. Elle exécute une action par défaut et récupère de l'énergie [+10MP]. Kitsuke n'en démord pas et continue d'attaquer son adversaire avec De la Vie à la Mort [-30MP]. Udame est de nouveau entaillé [-10HP]. Udame paye ses entretiens [-25MP] et lance une nouvelle Morsure de l'Âme sur Etsuko [-15MP]. Etsuko voit sa douleur amplifier [-17HP].
Action 4 : Etsuko subit une septième vague de douleurs [-52HP] mais réussit malgré tout à relâcher un Éclair au chocolat Fendu [-18MP]. Udame subit quelques dégâts [-17HP]. Kitsuke n'a plus assez de chakra pour utiliser sa technique. Il exécute une action par défaut et récupère de l'énergie [+5MP] Udame paye ses entretiens [-30MP] et relâche un Fuuton sur Etsuko [-20MP]. Etsuko est légèrement touché [-11HP].
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Etsuko -255HP ... -96MP est à distance de Kitsuke et Udame sous le joug de deux Morsure de l'Âme (Altérations Combinées) de Puissance 6 sous le joug d'une Morsure de l'Âme de Puissance 3 Orage de nouveau utilisable dans 4 actions
Kitsuke -0HP ... -110MP est à distance d'Etsuko et au corps à corps avec Udame sous le joug d'Incertitudes de Puissance 1
Udame -168HP ... -228MP est à distance d'Etsuko et au corps à corps avec Kitsuke
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Me [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] si problème.
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Sam 10 Sep - 14:11 | |
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Résolution du Tour 3 Action 1 : Kitsuke attaque avec un Katana son adversaire. Udame est à peine effleuré [-1HP] Udame paye ses entretiens [-30MP] et porte la main à sa poche pour saisir une pilule Seiryuku III et l'amener à ses lèvres. Mais une Flèche Crénelée sortie de nul part pulvérise littéralement la pilule dans la main d'Udame. Udame subit des dommages importants [-42HP]. Etsuko subit sa huitième vague de douleurs [-52HP] et se trouve aux portes de l'inconscience. Elle paye ses entretiens [-5MP], fait preuve d'une ultime goutte de courage et relâche un Éclair Fendu [-18MP]. Udame s'écroule, inconscient.
Note Udame : désactive incertitudes.
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Etsuko -307HP ... -119MP
Kitsuke -0HP ... -110MP
Udame [INCONSCIENT] -228HP ... -258MP
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Etsuko +88 XP
Kitsuke +88 XP
Sho ( Arbitre ) +12 XP
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Sam 10 Sep - 16:54 | |
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La nuit avait beau être fraîche, cela n'avait pas empêché Etsuko de s'endormir bien vite. Ses sceaux émotionnels, qui la reliait à son Cygne à l'autre bout du monde, étaient complètement ouverts, et elle partageait ainsi des sentiments qui la berçaient autant qu'ils l'apaisaient. Elle faisait des rêves teintés de bleu, fantasmagoriques, complètement ahurissants, qui l'étonnaient, l'interpellaient, la faisaient rire, puis soudainement s'inquiéter, et puis ploc. Un souffle de vent frais vint de soulever sa couverture et la caresse glaciale du vent sur sa peau dénudée la réveilla aussitôt. Elle s'assit en tailleur, l'esprit déjà alerte, et aperçut Nagoshi-san en pleine discussion avec une drôle de dame, aux cheveux verts, et habillée d'un patchwork de couleurs à vous faire croire que vous avez avalé un champignon hallucinogène. La Toshiya se rappela l'avoir déjà croisée très rapidement pendant les préparatifs, elle se souvenait d'une femme énergique, un peu grande gueule et très sure d'elle. Elle s'était dit qu'elle aimerait bien lui ressembler si d'aventure elle arrivait un jour à des responsabilités pareilles. Mais son esprit n'eut pas le temps de vagabonder davantage qu'elle s'aperçut que les deux officiers s'étaient volatilisé en urgence. Etsuko arqua un sourcil. Quelque chose ne tournait pas rond, elle en avait le sentiment. Elle coupa l'ouverture de ses sceaux, Jin' attendrait, puis décida de réveiller Kitsuke en le secouant énergiquement.
"Kitsuke !"
"Mmm... quoi ?"
"Il se passe quelque chose"
Le duo fut prêt en quelques secondes, même s'ils ne savaient trop pourquoi. Depuis les hauteurs de leur point d'observation, la nuit ne leur permettait pas de distinguer grand chose.
"Alors ?"
Alors, la bataille avait déjà commencé...
Dans son dos, Etsuko mit un certain temps à remarquer la présence de deux silhouettes cachées dans la pénombre. La voix de son cousin la rappela à l'ordre.
" Dans ton dos, fillette !"
A peine les deux shinobis eurent-ils le temps de se retourner que Yamada-san avait déjà attaqué l'un des deux ennemis. Le second se dirigeait vers eux, un étrange sourire aux lèvres. Alors que Kitsuke réalisait déjà ses premiers taôs, suivis de ceux de son adversaire, Etsuko se surprit à rester figée, incapable d'entamer le combat, le souffle presque coupé. Pour la seconde fois de sa vie, elle sentait qu'elle risquait sa vie. Et la première fois qu'elle avait vécu une telle situation, son premier compagnon avait péri. De son côté, son partenaire avait déjà lancé un clone et s'élançait vers l'ennemi.
"Qu'est-ce que tu fais ?!?"
"Je..."
"C'est pas le moment, vas-y !"
Il avait raison, le temps des doutes était révolu. Elle avait de nouvelles armes à son panel, un ami à protéger, et une mission à mener à bien. Elle dissipa son hésitation, et leva des bras chargés de chakra au ciel. Une multitude de particules chargées d'électricité s'envolèrent dans le ciel en un nuage qui prit bientôt forme. Intérieurement elle remercia Hoshi-san, son sensei qui lui avait enseigné cette nouvelle technique. Un orage apparut dans les cieux, à l'endroit précis où ils se trouvaient. Etsuko baissa soudainement les bras au sol, visant très précisément sa cible qu'elle avait perdu des yeux quelques secondes.
"Raiu !"
Un trait de foudre s'abattit en plein sur lui, furtif, inesquivable. Etsuko entendit son adversaire pousser un cri de douleur, dans une satisfaction certaine. Mais à ses cris de douleur à lui se mêlèrent sa souffrance à elle. Elle ne comprit pas ce qui lui arriva. Des vagues imperceptibles soufflaient dans sa tête, entraînant un premier choc, puis un second, qui lui laissaient le cerveau en bouillie. Une sensation d'entrave qu'elle n'avait jamais vécu avant s'emparait d'elle, elle tomba à genoux presque aussitôt. Elle scruta son corps, mais rien n'y fit. Elle ne portait en elle aucune blessure visible. Son mal attaquait son âme, pas son corps.
Du genjutsu.
Dès lors, l'état d'urgence avait sonné. Elle se rappelait du discours de Hoshi-san qui lui avait enseigné le maniement du Kaï. " Le genjutsu ne peut se combattre, à ton degré de maîtrise, que par le Kaï que je viens de t'enseigner. Mais tu as besoin de pratique. A ton niveau, tu ne pourrais rien faire avec un Kaï aussi ridicule, il faudra qu'on se revoie et que je t'entraîne." Mais l'entraînement n'avait jamais eu lieu. Et vu la force de ce qu'elle venait de subir, rien de ce qu'elle ferait ne pourrait contrer les jutsus de son ennemi. Elle jouait donc un contre la montre, il devenait primordial d'éliminer dès que possible l'auteur de ces agressions psychiques.
"Aaaaaaaah !"
Ce second cri qu'elle poussa n'était plus de douleur, mais de rage. Elle se releva d'un bond, et concentra son énergie afin d'amplifier ses jutsus futurs. Puis, mains en avant, après quelques taôs rapides, une petite bille violette incandescente rayonna du bout de ses doigts recroquevillés en un même point.
"Raiton !"
Elle ne s'occupait même plus de ce qui se passait entre Kitsuke et l'ennemi. Elle ne s'attachait plus qu'à le cibler et à le pulvériser, tout en espérant que son compagnon s'en sorte dans son duel au corps à corps. La bille suivit la ligne tracée par le chakra de la demoiselle, et toucha l'inconnu en plein torse. Elle prépara aussitôt une deuxième salve, mais alors que la bille allait bientôt s'abattre et rejoindre sa grande soeur, elle disparut soudainement. Etsuko ressentit une sensation similaire aux morsures qu'elle avait subies, mais au lieu d'attaquer son âme, elle assaillit sa mémoire. C'est là qu'elle ressentit à nouveau les vagues successives qui l'avaient touchées jusqu'alors. La Genin s'essouffla, garder ses esprits lui demandait un effort considérable. Les mains sur les genoux, elle fixa le sol, puis le ciel, puis considéra enfin le combat qui continuait toujours en face d'elle, à une dizaine de mètres. Kitsuke ne s'arrêtait pas, attaquait, esquivait, dans un flux perpétuel de mouvements grossiers, mais qui faisaient preuve d'une détermination sans faille. Elle puisa dans cette vision la force nécessaire pour reprendre ses esprits. Alors qu'une énième vague de douleurs lui brûlait le crâne, elle décida de changer de jutsu, et se rabattit sur la dernière technique capable d'infliger des dommages raisonnables à son ennemi. Quelques taôs à nouveau, dont la rapidité rassura la Toshiya sur ses capacités restantes. Elle était de nouveau capable de faire mal, et elle n'allait pas se gêner. Mains jointes en une prière qu'elle leva au ciel, puis rabattit aussitôt dès l'aura violette réalisée. Comme une épée invisible, ses bras tracèrent une ligne de haut en bas, et la foudre qui s'échappa prit la forme d'un fouet qui alla cingler l'agresseur.
Mais il ne tomba pas, et Etsuko n'était plus très loin de la fin. La nouvelle vague psychique la fit chanceler. Un rapide coup d'oeil à Kitsuke ne la rassura guère. Il semblait impuissant, vidé de ses ressources, ne sachant comment faire pour atteindre cet homme qu'ils avaient face à eux. Les coups de katana de Kitsuke effleuraient à peine sa combinaison qui encaissait presque tout le choc. La Kuméenne tomba à genoux, épuisée, et n'aperçut qu'un sourire carnassier s'approcher d'elle, une main attraper une pilule et la porter à sa bouche. Il allait se soigner, elle n'avait aucun moyen de s'échapper. La seule échappatoire était une mort rapide, ou un miracle.
Ce miracle s'appelait Yamada.
Une flèche sortie de nulle part vint percer le bras qui tenait la pilule. L'ennemi posa un genoux à terre, et Etsuko trouva un ultime souffle de vie pour enclencher une nouvelle salve d'éclair fendu, sortie de ses tripes, qui finit de terrasser le genjutsuiste.
L'étreinte suffocante se brisa, Etsuko posa les mains à terre, la nuque trempée d'une sueur froide, effet secondaire des techniques qu'elle avait subies. Si elle n'avait plus la force de se lever, elle réussit néanmoins à lever la tête vers son sauveur. En haut d'un toit, il semblait s'être débarrassé de son vis-à-vis sans aucune difficulté. Elle se demanda s'il avait attendu avant d'apporter son aide, s'il l'avait regardée dans sa déchéance mentale avant d'utiliser son arc qu'il tenait fièrement, cet arc salvateur à qui elle devait peut être la vie. Et puis ses pensées néfastes s'évanouirent. Il était intervenu, c'était tout ce qui comptait. Il hocha la tête vers leur direction, elle répondit de même malgré la douleur qui ne s'était pas encore évanouie et qui la relançait au moindre mouvement, dans une révérence signe de gratitude. Puis il se téléporta, laissant à leur sort les deux Genins. Elle vit Kitsuke se rapprocher d'elle, chancelant lui aussi, comme s'il avait couru pendant des heures jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout, mais il ne semblait pas blessé, ce qui la soulagea.
"On l'a fait Kitsuke. On est vivants."
Ravagés, mais vivants.
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Mer 14 Sep - 18:29 | |
| La journée avait était épuisante pour le jeune genin. C'était sa première mission d'importance et il en accusait maintenant le contre-coup. Durant des heures, Kitsuke avait dû maintenir tous ses sens en alerte pour prévenir du moindre danger, surveiller les abords de la voie qu'empruntait le convoi du Daimyo, guettant parmi les ombres une menace invisible. Cette exercice avait été éprouvant pour l'eisei-nin, et la fatigue l'avait emporté rapidement alors qu'ils établissaient un campement dans le petit village de Saruha. Il s'était enfoncé dans les ténèbres alors que le silence régnait autour du feu de camp. Pourtant, une étrange sensation le tenaillait, un cri au plus profond de son être.
[Etsuko] – Kitsuke !!
Elle le secouait énergiquement pour le faire émerger de son sommeil. De ses yeux embués, il distingua Sho disparaître dans un nuage de fumée, à la suite d'une autre personne dont il ignorait le nom mais qu'il avait vu dans l'entourage du chef d'escorte, Masashi Mura.
[Etsuko] – Il se passe quelque chose.
Le genin ne se le fit pas dire deux fois. Il sauta sur ses pieds en secouant vivement la tête de droite à gauche pour s'éclaircir les idées. Il regarda vers le ciel. La nuit était tombé depuis plusieurs heures et la menace crainte jusqu'ici donnait maintenant la pleine mesure de la crainte qu'elle suscitait. Partout à travers le village résonnait des cris, des explosions et le fracas de l'acier sur l'acier. L'ennemi était là.
[Yamada Toshiya] – Dans ton dos fillette !!
Deux silhouettes s'étaient matérialisées dans le dos des jeunes kuméens et le cri d'alarme du Toshiya à sa cousine leur avait sûrement sauvé la vie. Ils se retournèrent pour faire face, tandis que Yamada les dépassait pour se jeter sur l'une des deux personnes encapuchonnée, un sourire carnassier sur les lèvres. Le second intrus ne sembla pas s'émouvoir une seconde d'être séparé de son acolyte. Il se contenta de regarder ses jeunes opposants, dans un silence de mort.
Kitsuke fut le premier à réagir. Alors que leur adversaire avançait dans leur direction, il se jeta en avant tout en réalisant ses premiers mudras. Il ne savait pas de quoi était capable son vis-à-vis, mais à voir l'inquiétant sourire peint sur son visage, il le savait plus expérimenté que lui. Un clone se forma à ses côtés dans une volute de fumée blanche. Il risqua un coup d'oeil derrière lui tandis le ninja commençait son attaque. Il découvrit une Etsuko tétanisée, le souffle court.
[Kitsuke] – Qu'est ce que tu fous ?
Ces mots semblèrent la faire sortir de sa torpeur.
[Etsuko] – Je...
[Kitsuke] – C'est pas le moment. Vas-y !!!
La jeune Toshiya reprit aussitôt ses esprits. Elle incanta rapidement un jutsu en levant les bras au ciel, sûrement un Raïton à voir comment l'atmosphère se charger d'électricité. Les cheveux sur la nuque de Kitsuke s'était hérissés sous l'impulsion élémentaire. Une sombre masse nuageuse naquit au-dessus de leur tête. Voilà une attaque qui s'annonçait pour le moins...violente.
Couvrant rapidement la distance qui les séparait, l'eisei-nin ne lâchait pas son adversaire des yeux, comme celui-ci conservait son regard sur les deux jeunes gens. Il ne leva même pas la tête pour voir ce qui se préparer au-dessus d'eux, prouvant par là encore une expérience du combat que Kitsuke n'avait pas. Il composa alors une nouvelle série de mudras tandis que le jeune homme fondait sur lui dans un élan furieux. Ramassé sur lui-même, il tenait dans ses mains le précieux katana de Sho Nagoshi, Akikaze. Sa main gauche enserrait fermement le manche du sabre, tandis que l'autre serrait le fourreau, quelques centimètres à peine sous la garde. De son pouce, il laissa apparaître l'acier dans un léger crissement. A cet instant, il n'avait aucun doute, aucune peur. Ce geste, il l'avait répété des milliers de fois depuis son enfance au Dojo du maître Kaoru Kusanagi, et maintenant il allait l'exécuter au dépens de son ennemi. Il pénétra le ma-aï de son adversaire et laissa jaillir avec fulgurance la lame affamée. Un coup de taille, accéléré par la course de l'acier à l'intérieur de son carcan, propre à le couper en deux, mais c'était sans compter cet étrange sourire dont il ne se détachait pas. La lame heurta une surface invisible qui miroita faiblement lors de l'impact. Merde, une sphère de protection. L'homme de gris vêtu fit un pas de côté et attaqua à son tour. Dans son dos, Kitsuke entendit Etsuko gémir de douleur par deux fois. Pourtant il n'avait pas vu de jutsus et à cette distance, la Toshiya n'aurait eu aucun mal à éviter des armes de jet. Alors cela ne laissait plus qu'une possibilité...le genjutsu. La riposte fut cinglante et immédiate. Surmontant la douleur que lui causait le genjutsu, elle fit s'abattre un trait de foudre sur l'origine de ses maux.
[Etsuko] – Raïu !
Descendu des cieux, l'arc électrique frappa sa cible dans une formidable explosion de lumière, aveuglant l'espace d'une seconde un Kitsuke quelque peu ébahi. Mais alors que se dissipait la luminosité accrue et le voile de fumée provoquée, le jeune homme distingua leur adversaire toujours debout, marqué certes, mais loin de leur concéder une victoire facile.
Kitsuke chargea de nouveau, escorté par son clone, alors que l'homme semblait retrouvé un peu de son aplomb et le fixait du regard. Celui tendit un doigt dans sa direction alors même que l'eisei-nin en finissait avec ses mudras, les mains chargées d'une énergie mortelle. Pouf!! Son clone disparut sans même qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit. Encore du genjutsu... Encore une fois, il pénétra la garde du ninja au manteau gris et blanc. Ses bras devenus des lames d'énergie dessinait des arabesques au rythme des enchaînements sauvages qu'il exécutait dans l'espoir de terrasser son ennemi. Mais cet espoir s'envola bien vite tandis qu'il sentait son chakra se consumer au fur et à mesure qu'il portait ses attaques avec son jutsu, le Jinsei Noshi. Son adversaire était loin d'être maladroit et parvenait à esquiver de justesse chacun de ses coups tout en en diminuant les effets grâce à sa sphère de protection. Pour seule trace de la frénésie du jeune kuméen, l'assaillant n'avait récolté qu'une série de blessures superficielles.
Haletant, Kitsuke recula de quelques pas. Le halo autour de ses mains avait disparu, et avec lui l'ultime goutte de son chakra. Il regarda avec une étrange sensation de détachement sa coéquipière lancer ses dernières forces dans la bataille afin de porter le coup décisif à l'utilisateur de genjutsu qui, de son côté, lui lacérait l'esprit de son art. De ses doigts gourds, il dégaina à nouveau le katana qu'il portait à la ceinture, et repartit à l'assaut, ses jambes lui paraissant peser un peu plus encore à chaque pas. Une nouvelle fois Etsuko laissa échapper un cri de souffrance comme son adversaire la tourmentait, et la lame d'Akikaze vola pour ne causer qu'une coupure insignifiante à l'homme qui semblait de plus en plus avoir la main mise sur ce combat.
De ses yeux voilés, Kitsuke le vit fouiller dans l'une des poches de son manteau avant de porter la main vers sa bouche. Plus expérimenté, plus endurci et plus équipé, le jeune homme ne voyait pas quel miracle pouvait bien les sortir, lui et sa camarade, des griffes de cet obscur inconnu. Et pourtant le miracle se produit.
Quelque chose traversa l'air, trop rapidement pour qu'il puisse en appréhender la nature, suivi d'une grande effusion de sang provenant de la main de l'homme face à lui. Dans un grand cri de rage, il chercha des yeux qui avait pu lui porter une telle attaque. Etsuko profita de cette ouverture pour lui adresser un nouveau jutsu. Cette fois ci, il s'écroula.
Plus loin, sur un autre toit, Kitsuke distingua la silhouette de Yamada. D'un léger signe de tête, il exprima toute sa gratitude à leur sauveur qui disparut alors. Il tomba à genoux, aux côtés d'Etsuko, vidé de toute ses forces même s'il n'avait accusé aucune blessure physique pendant ce combat.
[Etsuko] – On l'a fait Kitsuke ! On est vivants.
Il hocha faiblement la tête pour confirmer, mais au fond de lui, il ne pouvait s'empêcher de penser que l'intervention du Toshiya leur avait sauvé la vie, à tout les deux. Tu es faible. |
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Jeu 29 Sep - 20:53 | |
| Prévenu de la situation par Yamada, Sho abandonna sa proie sanguinolente aux bons soins de Noutan ; qui ne manquerait pour rien au monde de lui dévorer l’esprit avec ses illusions. D’un hochement de tête entendu l’eisei-nin et l’assassin Toshiya se téléportèrent dans la ruelle où l’autre bataille s’était tenue. Sho demanda à Yamada de s’occuper du corps inanimé puis s’agenouilla près des deux genin. Physiquement, Etsuko était dans un état critique. Kitsuke semblait s’en être mieux tiré. [Sho] – Vous pouvez être fiers de vous..Sho chercha un ruban dans ses poches pour attacher ses cheveux. [Sho] – Moi je le suis.Il sourit et fouilla dans la petite sacoche attachée à sa ceinture. [Sho] – Avale ça Kitsuke, ça ne compensera pas l’état dans lequel tu t’es mis mais il y a assez de chakra là-dedans pour t’empêcher de t’écrouler au prochain pas que tu feras.Sho lui tendit une capsule blanche et bleue. Un court instant, il loucha sur le fil de son katana. Il était décoré par quelques traînées rouge rubis, signe que la lame avait sévi sans toutefois causer des blessures irréversibles à l’adversaire. [Sho] – Aide-moi à l’allonger sur le dos.Saisissant les épaules d’Etsuko, Sho laissa Kitsuke se charger de ses jambes tandis qu’il aidait la Toshiya à s’allonger sur le sol. [Sho] – Viens ici et soutiens sa nuque, elle doit rester parfaitement immobile pendant l’opération.Les consignes de l’eisei-nin allait toujours à Kitsuke. Doucement, Sho retroussa ses manches puis rapprocha ses mains de sorte à former un triangle pouces joints et index tendus. Avec la lenteur du chimiste qui ajuste ses dosages, il fit influer son chakra dans ses doigts. Une aura aussi blanche que neige se matérialisa autour d’eux, tournant au blanc le plus brut dans le triangle dessiné par ses pouces et ses index. Son regard croisa un instant celui de la Toshiya et il comprit à la lueur inquiète dans ses yeux qu’il s’en était fallu de peu. L’eisei-nin ne pouvait imaginer à quel point. Il lui sourit pour lui faire comprendre qu’il n’y avait plus à s’inquiéter, qu’il était là maintenant. Ses techniques poussées lui permirent de refermer toutes les blessures et d’en guérir certaines. Tout ce qu’il fallait à la Toshiya c’était du repos. S’épongeant le front – ses mains s’étant débarrassées de leur aura curative – Sho observa à tour de rôle les deux genin et voulut leur dire un mot quand une silhouette en tout point identique à la sienne, et pour cause il s’agissait d’un kage bunshin à son effigie, apparu dans son champ de vision. Sho leva la tête et releva l’entaille qui se régénérait à vu d’œil sur le visage de son double. [Sho] – Est-ce que le daimyo a été touché ?[Sho II] – Non, ils n’ont pas réussi à l’atteindre et le lien de vie est toujours intacte.S’entendre parler à soi-même avait toujours ce quelque chose de très étrange qui laissait sans voix même au milieu d’une situation aussi critique. Sho finit néanmoins par se reprendre et ordonna à son double de retrouver son poste et de ménager sa réserve de chakra. La silhouette presque entièrement vêtue de violet et de pourpre acquiesça et disparut au pas de course au coin de la rue. Sho resta songeur un bon moment, se demandant encore à quoi pouvait bien rimer cette sortie de l’ombre pour Shirogaito. En ramenant son regard sur ses deux protégés, il se permit un sourire forcé, presque grave. [Sho] – Désolé de vous avoir fait endurer ça. | Ellipse de deux jours | Le cortège avançait en silence le long de la route principale qui serpentait au cœur des montagnes verdoyantes. Nombre d’hommes de la garde du daimyo affichaient des visages graves ou soucieux. Leur corps avait conservé quelques stigmates de l’affrontement et ne devaient, pour la plupart, de tenir encore debout qu’aux soins des quatre eisei-nin présents dans les effectifs kuméens. Ces derniers étaient plus songeurs encore. En tête du cortège, Masashi Mura avançait la tête haute, un cigare aux lèvres. Arrivée au grand carrefour désigné comme le point de contact avec l’équipe d’accueil, le colosse leva le poing en l’air pour faire s’arrêter tout le monde. Posant ensuite un genou à terre, il scruta le bosquet proche, les yeux plissés. Ils devaient déjà être là. Masashi délaissa son cigare et siffla. Trois silhouettes surgirent de la pénombre. Masashi se redressa en appuyant ses mains sur ses hanches, tout sourire. [Masashi] – Oahyooo !Kumo n’était plus très loin. |
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Ven 30 Sep - 4:44 | |
| [Quelques heures plus tôt] Deux petites pinces usées, sombres, jumelles, tenues entre ses doigts aux boursouflures disgracieuses, reflétaient par instants la lumière des néons froids et clignotants. En face d’un miroir abîmé par la haine et fendu par l’amertume, il se tenait droit et pensif, deux petites pinces se baladant entre ses doigts agiles. Le bruit alentour ne l’atteignait pas, seul son reflet était présent. Un reflet difforme, un reflet réel, tel qu’il représentait la réalité aux yeux de ceux qui osaient l’observer. Son regard parcouru, une fois de plus, l’affreux réseau de plis, de creux, de tâches, en un seul mot de brûlures, dont son visage était parcouru, mais également une partie entière de son torse, son bras gauche et la main qui le terminait. Ses yeux semblaient en retracer le dessin, reconnaissant par là son existence. Non, aujourd’hui non plus n’était pas un rêve. Une fois arrivé au bout de ses doigts, il fixa un instant les jumelles, les fit s’arrêter et, attrapant de son autre main les quelques mèches de cheveux qui retombaient devant son visage, les accrocha sur des dernières, libérant alors à la vue de tous son apparence dérangeante. Ses cheveux en place, il serra le point, le plus fort qu’il le pu, jusqu’à ce que les déformations cutanées sur sa main s’agitent faiblement. Non, aujourd’hui non plus n’était pas un rêve. Un picotement violent lui gifla la joue, cela le sortit de ses pensées, et il se mit à grommeler, suffisamment fort pour que l’odieuse auteur de cet acte l’entende, sans daigner lui accorder un regard même à travers ce miroir qu’il avait perdu de vue. Il s’habilla rapidement, le temps n’était plus à la réflexion, ajusta ses équipements un à un, et termina par enfiler son shin’kan qu’il avait récemment fait modifier, afin de le personnaliser quelque peu. Il en activa le mécanisme pour vérifier que tout fonctionnait. Un simple geste de son annulaire droit, entouré alors d’un anneau serpentin relié aux fins rouages du gantelet par une ficelle sensible et fine, fit sortir en une fraction de seconde deux crocs de métal, semblables à deux senbons, longs d’une vingtaine de centimètres chacun. Cette double piqure lui convenait mieux, au fond, c’était simplement une question de style. Mais il envisageait déjà d’en faire encore quelque chose d’autre. Non pas différent, juste amélioré… Un nouveau geste et les deux frères rentrèrent à leur place. Arai ouvrit alors le sac se trouvant dans le casier à ses côtés, jeta un regard entre les tâches du miroir, et ne voyant que celles-ci, il plongea sa main dans le sac. Presque aussitôt, cette sensation froide l’envahit, toujours étrange, et tellement familière. Le corps long et glacé de son ami parcourait lentement son avant-bras, sa langue fourchue sortant par frénétisme presque convulsant. Le serpent fit le tour de son cou tandis qu’il se métamorphosait peu à peu en longue étoffe de tissu épais. Le chuunin en attrapa le bout et le rabattît sur son épaule opposée, fermant alors le nœud de l’écharpe illusoire. Il était seul, le néon clignota si fort qu’il finit par se briser, un discret nuage de fumée s’en échappa, comme coupable d’un acte involontaire. Alors plongé dans le noir des vestiaires déjà lugubres, Arai ferma la porte de son casier et prit le pas de la sortie. Izawa l’attendait dehors. Sa grande chevelure afro cachait le soleil ardent, et semblait alors brûler tandis qu’Arai admirait la silhouette de son équipière. Fière, forte, pas suffisamment féminine à son goût, mais fidèle et sarcastiquement aimante. Une amie, en somme. Les deux katanas qui dormaient tranquillement dans leur fourreau respectif créaient deux lignes horizontales brisant l’harmonie des formes déjà peu sensuelles de la kunoichi. Enfin, tout n’était qu’une question de goût. Il parait. Sans se retourner, elle leva la main droite et claqua des doigts, Arai fit un rapide mouvement de la tête et esquiva l’étincelle soudainement apparu près de sa joue. Arai – Une fois…Izawa – Si tu me dis encore que j’ai un gros cul, c’est un Rairyuu que tu recevras. Le chuunin sourit. Ils avaient toujours été taquins l’un envers l’autre. Un esprit compétitif, doublé d’une enfance commune, il n’en fallait pas plus. Un peu plus loin entre les câbles électriques, sur le toit d’un bâtiment aux tuiles brillantes d’or solaire, les attendait leur unique et dernier équipier, impatient. Il se tenait debout, fixant leur position, les poings serrés et la carrure musclée parfaitement dessinée en contre-jour. Il était tendu. Ils ne le connaissaient pas bien. Cela faisait seulement deux ou trois fois qu’ils se voyaient, tout ça parce que leur précédent compagnon et ami avait décidé de quitter l’équipe pour faire chemin seul, sur des voies peu fréquentables. Et lorsque l’illusionniste avait été remplacé par la testostérone, beaucoup de détails avaient volé en éclat. Le stratège avait laissé place au pion, et l’équipe torturée, la n°11, n’en était devenue que moins stable. Enfin, c’est ce qu’ils en pensaient, tous les deux. Arai – Tu sais très bien que je ne crains pas les serpents, alors ton Rairyuu tu peux le ranger. Et puis… c’est pas de ma faute si tu es moche. D’un bond il s’éclipsa, rejoignant leur camarade en sautant de toit en toit. Izawa resta quelques instants en arrière, et murmura : C’est un dragon, connard. Pas un de tes foutus serpents… et…Comme blessée, elle posa son regard sur son compagnon qui s’éloignait peu à peu d’elle. Blessée ou touchée ? Reniant ce sentiment, quel qu’il soit, elle cracha au sol de sa virilité non assumée et se téléporta directement à leurs côtés. Et vas te faire foutre ! – lança-t-elle à Arai tout en apparaissant à sa droite. Hideto – Bon ça suffit maintenant. Vous la fermez et –Izawa – Ta gueule. C’est pas parce que t’as des muscles autour de ton cerveau que tu peux te sentir supérieur. Hideto – … Et on rejoint les autres fissa. On est en retard. Izawa grimaça, imitant puérilement son interlocuteur et tous deux disparurent dans un léger souffle magnétique, laissant Arai seul dans ses sandales noires. A peine eut-il le temps de lever les yeux au ciel, qu’une étincelle lui gifla de nouveau la joue. Izawa – Il serait temps que t’apprennes la téléportation toi. Elle posa sa main sur son épaule et le soleil n’eut plus rien à brûler sur ce toit doré. Non, aujourd’hui non plus n’était pas un rêve. Les trois chuunins arrivèrent sur le lieu de rendez-vous, Hideto ne les attendit pas et partit se fondre dans le groupe composés d’autres chuunins de kumo. Une poignée d’Anbus se tenaient devant eux, ils rassemblaient les équipes et expliquaient une fois de plus la marche à suivre. Izawa et Arai observèrent leur équipier tout en s’avançant eux même à leur tour. Izawa – Mais pourquoi bordel ? Pourquoi ils nous ont foutu cet espère de tas de muscles mou du cerveau et arrogant. Nan parce qu’il est arrogant, tu trouves pas ? Avec ses grands airs là, à faire le chef. Arai – Peut-être parce qu’en tapant plus fort que toi, cela te forcera à te la jouer plus stratégique et arrêter de tout défoncer inutilement à coup d’orage et de « foudre divine » – finit-il par dire en jouant des guillemets avec ses doigts. Izawa – Ha parce que pour toi ramper à plat ventre et onduler au sol comme un débile c’est stratégique ? Arai – Tsss…Izawa – Ouais c’est exactement ça, fais tout ce que tu sais faire et va bouffer des œufs d’oiseau au lieu de m’emmerder. Arai – Bon, ça y est, t’as fini ? On peut enfin essayer d’entendre les instructions ? …La kunoichi amorça un début de son mais s’arrêta aussitôt, presque vexée. Finalement, elle n’avait pas tant de couilles que ça. L’anbu qui parlait portait un masque d’oiseau, probablement une grue, à en juger la forme du bec, quelque peu plus allongée et pointue de ce qu’on avait l’habitude de voir. De carrure relativement banale, ses gestes accompagnaient parfaitement ses mots, la dextérité ne semblait pas lui manquer. Il était planté devant une large table de bois massif, sur laquelle reposait une grande carte des environs de Kumo no Kuni. De petits pions à l’effigie d’animaux attendaient sur le côté tandis que la majorité était déjà répartie sur la carte, en divers endroits. A ses côtés, légèrement en retrait, quatre autres anbus bras croisés et bien droits, un renard, un épervier, un lynx et un ours attendaient la fin des explications. C’était bien des membres de l’unité spéciale, Arai en était encore fasciné. Une telle prestance, et ces masques… Il n’entendait que des bribes de mots, malheureusement trop déconcentré par l’image de ses supérieurs. Et Izawa ne manqua pas cette occasion pour lui lancer son coude dans les côtes. Anbu Grue – … périmètre de sécurité autour du village. Les équipes 9, 14, 16 et 17, vous serez réparties pour former une barrière supplémentaire en compagnie de respectivement Epervier, Ours, Renard et Lynx. Chaque fois qu’il citait l’animal de l’anbu responsable correspondant il plaçait le pion adéquat sur différentes zones de la carte. Je vous invite à entrer en contact avec votre Anbu affilié pour les détails éventuels. Départ dans une heure. Et pour finir, l’équipe Modaeru, vous serez envoyés pour entrer en contact avec le cortège du Daimyo à ce carrefour, aujourd’hui à 16h. – Il déposa alors un nouveau pion à l’endroit indiqué, il représentait un chien, comme l’on en trouve dans les montagnes, qui servent à rameuter le troupeau, le guider et l’encadrer. - Vous attendrez près du bosquet comme il a été indiqué à nos équipes au sein du cortège. Bien entendu à vous de surveiller l’horizon, que cela soit pour eux ou pour toute autre approche. Masashi Mura arrêtera le cortège, et sifflera, de cette façon. – Il prit une légère inspiration et siffla très subtilement. Non pas trop discrètement, mais le son portait un marquage très délicat, identifiable parfaitement entre plusieurs autres. – A ce moment, vous pourrez sortir et les accueillir. Des questions ?Izawa, Hideto et Arai firent non d’un léger signe de tête. Le reste des chuunins avait déjà commencé à se répartir selon les Anbus et chaque groupe discutait des quelques détails de la mission. Alors que l’équipe 11, Modaeru, s’écartait pour faire les derniers préparatifs, Grue les rattrapa. Anbu Grue – Attendez un instant. Je vais vous inscrire un sceau de communication. Nous pourrons échanger librement par la pensée les informations importantes et comptes rendus. La distance étant grande il faudra prendre le temps de bien vous exprimer et d’y attribuer un minimum de chakra, et la communication sera stable et suffisamment claire pour tout le monde. Je serais votre relai. Tsumetai-san, approche et présente moi ton épaule. Arai eu une hésitation soutenue. La télépathie, non, ce n’était pas une bonne chose. Il jeta un regard à son amie, discret, inquiet, et s’avança lentement. Arai – Juste pour information, faudra-t-il parler distinctement ? Je veux dire, oralement ? Anbu Grue – Non, c’est un échange télépathique. Il suffira de penser avec insistance et je recevrais les informations automatiquement. Ton épaule, la droite sera suffisante. Izawa bouscula le chuunin et se présenta fièrement devant l’anbu. Izawa – C’est moi le chef d’équipe. Je porterais le sceau. Lui il risquerait de brûler la marque sans même s’en rendre compte. Anbu Grue – … Soit. Peu importe. Donne-moi ton épaule. Le porteur du masque exécuta quelques simples taos et traça dans l’air, au dessus de l’épaule d’ébène de la chuunin, un symbole circulaire du bout du doigt. Deux à trois gracieux et petits gestes plus loin, il appliqua sa paume entière sur la peau de la kunoichi et glissa légèrement sur le côté, comme s’il en essuyant la surface. Une fois retirée, le signe auparavant dessiné en suspension était apparu à cet endroit précis, encore lumineux d’un chakra grisâtre. Il s’éteignit peu à peu, laissant visible une discrète marque grise sur le deltoïde si peu féminin de la ninja. Anbu Grue – Bien. Partez dès que vous êtes prêts. Sur ces mots il se retourna et alla vérifier que les autres groupes avaient terminé leurs préparatifs. Izawa fit également volte face et rejoignit ses équipiers alors en train de boucler leurs affaires et vérifier leur équipement. Arai tenta de capter son regard et de glisser un sincère ‘Merci’ à son encontre, mais à peine s’était-il tourné vers elle qu’elle le rembarra d’un ‘La ferme’ bien incisif. Oui, c’était peu malin de discuter de ceci maintenant qu’elle avait ce sceau. Si elle avait eu le reflexe intelligent de l’en protéger, ce n’était pas maintenant qu’il fallait tout faire foirer. Quoiqu’il en soit, il était soulagé. Porter ce sigle aurait été bien trop contraignant. Lui-même ne contrôlait pas tout le temps ses pensées, et il y en avait qu’il valait mieux garder silencieuses pour le moment. Hideto exécuta une courte série de signes et un grand parchemin apparu debout face à lui. Arai – Qu’est-ce que c’est encore ? …Izawa le regarda d’un air pantois puis répondit exaspérée – Quand est-ce que tu apprendras toi ? On est censé y être pour avant 16h coco, comment crois-tu qu’on va se rendre si loin aussi rapidement ? En tapis volant ? Quoique ça ne serait même pas utile. C’est un parchemin de téléportation longue distance, Arai. Sors de ton nid et grandis, fais-moi plaisir. Arai déglutit et se renferma sur lui-même. C’était pas forcément évident de ‘sortir’ dans sa condition. Et elle le savait très bien. Il se contenta de prendre sur lui, une nouvelle fois et se rapprocha des deux autres. Hideto attrapa le rouleau et l’élança face à lui, lequel se mit à tournoyer autour d’eux, se déroulant complètement en formant un cercle parfait en suspension, comme un paravent les encadrant tous les trois. Il rassembla une quantité précise de chakra, et après quelques tours de mains ils disparurent ensemble des lieux.[/justify] ---- Cela faisait maintenant deux heures qu’ils attendaient, dissimulés dans le bosquet d’arbres près du carrefour, comme prévu. Ils avaient fait une ronde préalable et avaient passé le temps restant à observer l’horizon, chacun surveillant un tiers du champ de vision total. Izawa donnait régulièrement des informations à l’anbu par télépathie, quand enfin ils aperçurent un groupement conséquent en approche. Pas de précipitation, il fallait attendre le signe. Ils n’étaient pas à l’abri d’un subterfuge.
Un homme qui s’apparentait bel et bien à Masashi Mura fit arrêter le cortège, posa un genou au sol et scruta dans leur direction. Un instant d’attente et il siffla. Ce son, parfaitement reconnaissable oui. Izawa donna l’ordre à son équipe de décoller, et tous trois sortir de l’ombre.
La kunoichi prit les devants et s’adressa au ninja de Kumo les ayant rejoints.
Izawa – Equipe Modaeru, Mura-sama. Bienvenu près de Kumo no Kuni.
Arai ne put s’empêcher de porter un regard au cortège. Que leur était-il arrivé ? Leurs mines étaient sombres, épuisées, et certains semblaient d’ailleurs même blessés. Ce n’était pas bon. Arai n’aimait pas les missions pour ça, les imprévus étaient quelque chose qui le bloquait lourdement et, un peu, l’effrayait. Heureusement, Izawa avait toujours été là, et encore aujourd’hui elle assurait. Mais serait-elle toujours présente ? Le chuunin dévisagea plus précisément les têtes qui se dessinaient face à lui, et comme il s’y attendait, peu de ses connaissances y figuraient. Il fallait de toute façon dire qu’il ne connaissait pas grand monde de manière générale, mais une grande chevelure colorée attira son attention. Lui, il le connaissait. Sho Nagoshi était non loin de là. Et si son regard vis-à-vis du village avait évolué et qu’il n’était pas des plus sensibles quant au sort de chacun, en revanche, celui qu’il portait aux personnes plus proches de lui que la moyenne grandissante était bien plus concerné. Et de savoir et constater que celles-ci ne semblaient pas au plus haut de leur forme, dans une situation pareille, cela ne lui plaisait pas franchement. Il serra le poing et lança un regard en direction d’Izawa et Masashi Mura, en quête de réponses.
Non, aujourd’hui non plus n’était pas un rêve.
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Ven 30 Sep - 18:55 | |
| [Sho] – Vous pouvez être fiers de vous.. *Tu parles*
A quatre pattes, les mains posées au sol, elle n'avait plus la force de répliquer quoi que ce soit, mais son cerveau tournait toujours à mille kilomètres à l'heure. Et pour sûr, il lui faisait un mal de chien, un horrible mal de chien pour peu qu'elle essayât de bouger le moindre muscle ou la plus petite parcelle de son corps. Aussi s'était-elle contenté de s'immobiliser, tête presque au sol, le front frôlant les graviers de la terrasse qui surplombait Sahura. La sueur froide continuait de couler depuis sa nuque, comme si tout le mal qu'elle avait subi s'évacuait de la sorte, goutte à goutte, par les pores de sa peau. Elle n'était plus essoufflée, mais n'osait malgré tout pas respirer, de peur de décupler la douleur. Nagoshi-san marmonna autre chose qu'elle n'entendit pas, trop concentrée à évacuer la douleur, ainsi qu'à ruminer le long cheminement des évènements précédents, qui pourtant n'avaient duré qu'une minute à peine. Lorsqu'il attrapa ses épaules, et Kitsuke ses pieds, elle sentit sa conscience vasciller. La Toshiya avait soudainement l'impression d'être assailli en son être intérieur par des milliards d'aiguilles brûlantes. Jamais elle n'avait subi de pareille douleur, jamais n'avait-t-elle été réduite dans un tel état de faiblesse. Elle vit un visage familier la scruter, puis elle s'effondra dans un inconscient plus paisible, libération extatique, souffle de volupté, ultime rempart d'un esprit calciné par les assauts foudroyants d'un manipulateur d'illusion. Puis petit à petit, la quiétude, l'insouciance, une inextricable marée de douceur et de plaisirs qui façonnait à nouveau l'architecture de son for intérieur.
Elle était sauvée. *** Deux jours plus tard *** La fin du chemin, Etsuko ne l'avait vu qu'à moitié. Le premier jour de voyage s'était résumé en une longue période de sommeil tourmenté, en position presque foetale, accrochée au dos de son cousin. Puis vint la période du nouveau né, celle où la conscience s'éveille mais rien n'est encore possible. Celle où la honte est la plus forte, celle de se sentir fardeau, ainsi branlebâlée par des mains qui avaient certainement mieux à faire que de s'occuper de son sort. Enfin, le moment du bambin, celui où l'on apprend à marcher, puis à vivre, à se débrouiller seule. Par petites sessions, Etsuko reprenait possession d'elle-même, aidée par le travail de rééducation conseillé par Nagoshi-san, et le zèle immodéré de son coéquipier Kitsuke qui avait repris du poil de la bête bien vite et s'occupait d'elle comme un grand frère s'occupe de ses cadets. En l'espace d'une journée et demi, Etsuko avait l'impression d'avoir vécu une nouvelle naissance, et du coup goûtait avec une certaine saveur aux instants simples de la vie. Son mal de crâne avait disparu, elle était de nouveau capable de se débrouiller d'elle même, et bientôt son équilibre ainsi que ses capacités athlétiques furent de retour, aussi solides qu'avant. Elle n'avait jamais remarqué auparavant à quel point le simple fait de marcher, courir, vivre simplement pouvait rendre heureux. Elle comprenait également beaucoup mieux son oncle Kanza, amputé d'une jambe, qui tentait continuellement de compenser sa perte par son exubérance et sa joie de vivre apparente. Que de masques, dans ce monde. Que se passerait-il si soudainement tout le monde avait le devoir de le tomber ? Que découvrirait-on derrière ces façades bienséantes et minutieusement travaillées, poudrées, vernies, ornées de mille et un atours ? Etsuko profita ainsi de cette dernière demi journée de voyage pour goûter à la joie d'être en vie, tout simplement. Et nom d'un chien, que c'était bon.
La Toshiya s'accorda également une autre tâche, d'une toute autre ampleur. Un par un, elle se devait de remercier ceux qui l'avaient préservé de la déchéance, ravaler sa fierté et accepter humblement le regard peut être sévère de ceux qu'elle avait dérangé par son incompétence. Elle appréhendait énormément, en ce sens, la réaction de Yamada-san. L'un des enseignements primordiaux du clan consiste au refus de la médiocrité et de l'incompétence. Il n'y avait à sa connaissance pas de pire insulte pour un Toshiya que celui de l'aveu de son impuissance. Comment son cousin la voyait-elle en ce moment ? Yamada avait repris son poste en arrière-garde depuis le réveil de la kunoichi, aussi ne le voyait-elle presque pas. Peut-être évitait-il aussi la confrontation, ce moment inexorable où il devrait faire face aux paroles de la jeune femme. Vint le moment, à l'ombre d'un peuplier, lors d'une pause où les différentes équipes en profitaient pour faire une sieste ou bien se restaurer. Par un hasard bienheureux, ou malheureux selon la façon dont le prendre, Etsuko le croisa adossé à l'arbre centenaire, une pomme à la main. Leurs regards se croisèrent, il lui fit un petit signe de la tête, auquel elle obéit. Il croqua un bon morceau de son fruit quand elle brisa le silence gênant qui s'installait peu à peu.Etsuko - Tu en veux un peu ? Elle lui présenta un petit plateau de noix décrochées d'un arbre un peu plus loin. Grosses et d'une couleur beige alléchante, elles ressemblaient à des oeufs ridés qui avaient bronzé et oublié de mettre de la crème solaire. Il refusa dans une politesse approximative, et se contenta de croquer derechef.Etsuko - Je voulais te dire...Yamada - Il n'y a rien à dire. Ma mission est de défendre les intérêts de Kumo. Tu es une partie de Kumo.Il détourna la tête vers la droite, plongeant son regard dans les prairies verdoyantes éclairées d'une lumière vive et dynamisante. Ainsi n'était-elle que le résultat d'une relation de causalité ? Etsuko resta un petit moment sans bouger, dans une perplexité mêlée d'amusement. Quel mauvais menteur faisait-il... Elle le comprenait de mieux en mieux, petit à petit, et son excuse rationnelle et sans sentiment n'était pas crédible pour un sou aux yeux de la demoiselle. Seulement, elle appréhendait également pas à pas sa pudeur extrême. Car il avait beau se cacher derrière tous les masques impassibles qu'il arborait en permanence, il n'en éprouvait pas moins les mêmes émotions que quiconque. Seulement, cette pudeur maladive l'obligeait à jouer ce rôle d'homme bourru et obstiné. Derrière la coquille toutefois se cachait un homme aimant, et profondément humain. On dit que c'est souvent dans les forteresses les plus imprenables que se cachent les plus fabuleux des trésors. Yamada Toshiya semblait l'exemple parfait de ce proverbe au combien véridique. Aussi, elle se contenta de sourire doucement, et sans prévenir, sans mot dire, embrassa Yamada sur la joue. Il ne la repoussa pas, mais ponctua le geste d'un petit grognement. Elle n'avait pas trouvé meilleure façon de montrer sa gratitude, et espérait qu'il l'avait compris de son côté. C'était le cas, mais il ne le montra guère, du moins pas tant qu'elle voyait encore la silhouette de sa cousine s'éloigner pour retrouver son coéquipier. Lorsqu'il fût sûr que plus personne ne pourrait le voir, un petit sourire serein s'ouvra sur son visage. Assurément, Yamada était humain. Il avait simplement oublié comment faire...
Le chemin se poursuivit sans encombres, jusqu'à un croisement où une équipe apparemment attendait le cortège pour se charger de la suite du voyage. Etsuko avait profité du voyage pour lier connaissance avec quelques Genins d'autres équipes, dont les membres aussi avaient subi d'importantes blessures pour certains. Elle s'estima heureux finalement de n'avoir quasiment aucune trace physique et que ses capacités psychiques n'aient pas été altérées après coup. La vision de quelques touchés plus graves lui donnaient la chair de poule, comme ce jeune homme de son âge, tellement sonné qu'il ressemblait maintenant à un légume sur pattes et ne pouvait vraisemblablement plus formuler la moindre pensée cohérente. Voilà ce à quoi elle avait failli ressembler. Voilà ce pourquoi elle devait régler au plus tôt sa faiblesse sur les genjutsuistes et leurs pouvoirs effrayants. La fin du voyage lui avait permis également de se rapprocher un peu plus de Kitsuke, qu'elle ne connaissait décidément pas assez. Il faudrait vraiment qu'elle fasse quelque chose contre ça dès que possible, mais pas dans le cadre d'une mission. Pour le moment, elle se contenta, au détour d'un chemin quelconque, sorti de nulle part, d'un petit mot qu'elle lui rendit, en souvenir du soir où ils avaient combattu ensemble.Etsuko - Merci à toi aussi. Depuis leurs positions respectives, les deux shinobis de l'équipe 8 ne parvenaient pas vraiment à comprendre ce qui se passait au devant, aussi le mieux semblait-il d'attendre patiemment la suite du voyage, tout en espérant que rien de fâcheux ne se passe par la suite... |
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Daiisu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre Ven 3 Fév - 18:39 | |
| Etsuko Toshiya (Niveau 14) : + 20% Bonus inclus + 24XP
Pour la réputation, on va en discuter avant, je te reviens avec cela le plus tôt possible
Kitsuke Raito (Niveau 9) + 0% Bonus Inclus + 10XP
Arai Tsumetai (Niveau 21) + 40% Bonus Inclus + 28XP |
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| Sujet: Re: [SU] - Le Daimyo du Pays de la Foudre | |
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