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| [Festival du Feu] - La Grande Place | |
| | Sujet: [Festival du Feu] - La Grande Place Mar 5 Mai - 20:38 | |
| Sept heures trente, le soleil éclaire déjà les collines et la falaise qui surplombe Konoha alors que la fraîcheur n’a pas quitté les rues de la charmante petite cité ninja. Comme depuis quelques semaines, les allées ne sont plus aussi calmes qu’avant laissant résonner, entre les murs des bâtisses, le son des nombreux coups de marteaux, des chocs entre les charpentes de bois et de métal, des scies n’en finissant plus de découper la matière pour lui donner la forme d’un nouvel habitat. Le paysage n’a pas encore retrouvé toute sa beauté, et les toits désunis qui font le charme du village n’ont pas encore tous repris leur place dans le ciel, mais les choses vont bon train et l’on sent au détour de chaque carrefour que l’envie de rebâtir est là. Au milieu de toute cette effervescence, cette rigueur et application dans le travail, des ombres se baladent de ci de là, un paquet de papier dans une main et une agrafeuse dans l’autre. Elles arpentent le pavé fixant sur chaque panneau, chaque poteau, des affiches joyeuses, colorées et si gaies qu’on ne croirait pas que les temps aient pu être difficiles. A chaque endroit où une annonce est posée, les passants s’arrêtent pour jeter un œil, savoir de quoi il retourne et surtout qui en est à l’origine. Ils ne tardent pas à savoir que quelque part dans les hautes sphères sociales, des yeux sont tournés sur l’ensemble du village, car cette pancarte parle de jours glorieux à venir et de chaleur dans les cœurs à défaut d’y apporter des réjouissances. Car il n’y a sans doute pas vraiment de quoi se réjouir durant les journées sombres. Près de ce café où la foule s’amasse peu à peu, le volume des discussions hausse peu à peu. Pour dire vrai, la cause reste la même car depuis la terrasse de l’établissement où les mêmes habitués se retrouvent toujours, l’une de ces nouvelles est placardée en grand, disponible à la vue de tous. En grand titre : « Festival du feu », une célébration qui promet de toucher toute la cité, d’en faire, le temps d’une soirée, un déploiement d’énergie pour les plus grands et les plus petits. [Homme 1] C’est n’importe quoi comme si on avait le temps de s’amuser…[Homme 2] Le prends pas comme ça, va ! Je suis sûr qu’après tout, tu aimeras y mener tes enfants ! C’est plutôt pas mal comme truc non ?[Homme 3] Faut voir… Je sortirai sûrement la marmaille, ca leur fera plaisir.Des avis dispersés, mais l’intention d’y aller quand même. Les habitants ont besoin de voir un autre horizon, cette affiche est là pour ça, disant que dans une semaine, le Festival du Feu fera revivre les flammes de la joie dans les cœurs, conviant tous ses invités à sortir les tenues traditionnelles et les déguisements sommaires ou complets. ** Sur la place centrale, le champ a été dégagé. Une grande esplanade à l’allure de bûcher a été aménagée pour on ne sait quelle raison, enfin pas encore. Tout autour de ce bûcher ainsi que le long des bistrots, des magasins et des maisons du bord de rue, des guirlandes et des lanternes ont été disposées, laissant planer un air jusque dans le grand boulevard qui mène à la place. Les couleurs du pays sont portées toutes hautes, les terrasses ont reculé d’un mètre mais sont prêtes à accueillir un sacré nombre de clients qui voudraient se désaltérer. Boisson chaude ou fraîche, parfumée, alcoolisées ou simplement de l’eau, tout sera disponible pour le plus grand bien des participants et des spectateurs. Si l’on continue un peu plus loin, un pupitre mobile a été installé légèrement en hauteur, sur une scène qui surplombe les lieux d’un mètre ou deux, l’endroit idéal pour une représentation, une annonce ou toute autre chose méritant l’attention de tout le monde. Même si l’on est au milieu de l’après midi, la bonne humeur plane déjà sur la contrée et pour l’occasion, il a fallu se montrer beau comme un sous neuf, c’est ce qui a motivé l’entretien des façades environnantes. La place et la grande allée qui s’en extirpe ont finalement un petit air coquet, et, le temps passant, le soleil s’incline peu à peu dans le ciel pour laisser s’illuminer le paysage. L’espace se remplit, même s’il était déjà loin d’être désert, d’habitants et de visiteurs. Les visages étrangers et autochtones se mélangent dans un panache de couleur où les habits de soirée n’ont pas encore été sortis. Mais la nuit qui tombe vient rapidement arranger tout ceci. Les premières jeunes filles magnifiquement vêtues apparaissent, parfois seules, parfois au côté de fiers jeunes hommes affichant un air protecteur. Souvent, ils se veulent charmeurs, offrant sourires et politesses et faisant la cours quelques fois de façon tout à fait ridicule, sous la domination de la timidité et dans le tapage général de la rue en pleine activité. Tout ce tumulte s’abat soudain lorsqu’à la tribune un homme fait apparition, celui là même qui était à l’ouverture du tournoi près d’un mois avant tout ça. |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Mer 6 Mai - 22:21 | |
| Tago avait été chargé d’une nouvelle mission.
Bien, cela n’était pas tout à fait prestigieux. Keira ne le lui avait pas caché, quand elle l’avait convoqué quelques jours plus tôt. Elle avait clairement dit que le temps lui manquait pour s’occuper de cet événement. Par conséquent, comme le Conseil dans son ensemble était tourné vers d’autres résolutions de crises, il lui revenait de s’en charger personnellement. On pouvait dire ce qu’on voulait, même si cela restait moins honorifique que l’ouverture officielle du tournoi chuunin et que les raisons de sa prise de poste était un manque de temps du Conseil, cela n’en demeurait pas moins une façon de servir et son village, et ses ambitions. Petit à petit, il se faisait un nom dans les strates épaisses de l’administration. Savoir se montrer irremplaçable, c’était la clef.
Par conséquent, c’était Tago qui avait géré la venue au village de la totalité de la troupe. Ils avaient contacté Konoha peu de temps après l’attaque d’Asahi sur le village. L’idée avait paru bonne pour, à défaut d’oublier sa peine, au moins se changer les idées. De l’avis de Tago, pour peu qu’il ait à en formuler un, il s’agissait là d’une très bonne chose. Les shinobi restent pour la plupart des enfants qu’on oblige à grandir plus vite. Des âmes cyniques soulignent qu’un enfant de quatorze ans est plus facile à remplacer en expérience qu’un vétéran de quarante. Mais qu’ils s’amusent aujourd’hui, qu’ils mettent entre parenthèses leurs douleurs, leurs doutes, leur avenir incertain. Tout bon shinobi devait apprendre à se ménager des moments de plaisir pour rester capable. Tago se répétait son discours dans son esprit. C’était un exercice qu’il maîtrisait à présent parfaitement. Depuis qu’il était enfant, ce n’était plus guère une crainte. S’exprimer en public représentait à ses yeux l’accession à un certain pouvoir, plus précieux que celui de détruire un village ou de convoquer un feu immortel ; celui de persuader, de convaincre et d’utiliser autrui pour des objectifs réfléchis par d’autres.
Il saluait poliment les jeunes gens qui l’observaient tandis qu’il traversait la rue, seul. De temps à autre, il s’arrêtait quelques secondes le temps de prendre des nouvelles de tel ou tel shinobi. Son cercle social s’était confortablement étoffé après ces années de politique. Il enviait Keira et les autres, pourtant. Ils pouvaient faire plus que simplement saluer, ils ordonnaient. Cela lui était encore partiellement interdit, bien que son grade lui permette déjà énormément.
Tago jeta un coup d’œil au pupitre qui n’attendait plus que lui. La nuit tombait doucement, les derniers rayons du soleil s’étaient éteints depuis un moment. Le crépuscule représentait une espèce d’indécision désagréable. Les gens, selon les instructions distillés dans le village, s’était rassemblés sur la grande place. Tago n’eut pas de mal à se frayer un chemin jusqu’au pupitre. Il gravit rapidement les marches et prit le temps d’observer son public. Une majorité de jeunes shinobi, mais également d’autres, de grades supérieurs. C’était une bonne chose que de tels symboles participent également à la fête. Il adressa un signe de tête à la belle Sayuri Uchiha occupée à discuter avec un homme qui portait des lunettes de soleil noires. La petite Ran Kokoro venait juste de sauter dans le dos d’un colosse. Tago l’avait déjà aperçu, mais il se surprit à ne pas parvenir à retrouver son nom. Sur l’un des toits, on pouvait également remarquer deux anbu. Keira ne laissait rien au hasard. Jamais de risques inutiles.
Tago avait gagné le silence et l’attention de la foule sans manifester la moindre variation dans son attitude. Il n’avait guère répété son discours et rien sous les yeux ne lui soufflait son texte. Des idées dans sa tête s’assemblaient, se mariaient et sortaient naturellement.
Tago – Bonsoir à vous tous. Merci de prêter attention à cet événement. Konoha se reconstruit et son nouveau visage ne vous aura pas échappé dans la journée. Le village a le plaisir d’accueillir une troupe d’artiste qui s’est proposée d’égayer notre soirée et de vous faire oublier, pour un temps, vos devoirs et vos soucis.
Tago laissa un moment de silence s’échapper, mais il reprit presque aussitôt. Le silence avait quelque chose d’effrayant quand autant d’yeux étaient tournés dans une même direction, comme s’il s’agissait d’un défi en attente d’être formulé clairement.
Tago – Il est important pour votre village que vous vous accordiez des moments de détente. Je remercie à titre personnel les personnalités de l’académie qui se sont déplacées pour profiter du spectacle.
Peut-être qu’il était difficile d’accorder le titre de « personnalité » à Ran qui, se sentant visée, adressa de grands signes de bras à Tago. Il l’ignora poliment.
Tago – Car du spectacle, il y en aura ! Gardez les yeux ouverts, profitez des attractions dans les quartiers populaires et tendez l’oreille. Suivez les percussions et amusez-vous.
Il ne précisa pas qu’ils seraient en sécurité. Il trouvait cela inutile et prétentieux de s’avancer ainsi. Au mieux, on l’accuserait d’être démagogue après la déconfiture de la dernière fois. Non, mieux valait ignorer complètement ce risque. Les anbu veillaient, sacrifiant leur soirée pour que chacun puisse profiter de ces instants. Tago se félicita intérieurement du nombre de participants et du sérieux avec lequel ces jeunes gens s’étaient préparés. Ils étaient bien beaux après avoir délaissé leurs lourdes armures au profit de jolies robes pour les jeunes filles et de chemises légères pour les hommes. Maintenant, c’était à eux de se laisser aller au gré de leurs envies, de voyager dans le village et de le redécouvrir à la lueur d’une soirée oisive.
Tago s’était éloigné du pupitre, mais il se rapprocha une dernière fois.
Tago – Oh! Une dernière pensée pour les éternels rabat-joie qui ne manqueront pas : oubliez un instant votre nom, votre force, votre talent et concentrez vous sur l’instant présent. Cela, aussi, est une qualité de shinobi. Excellente soirée à vous tous !
Quelques applaudissements le saluèrent tandis qu’il redescendait sur la terre ferme. Les éclairages dansaient sur les visages réjouis de ces jeunes personnes, et Tago fut heureux pour eux de voir leurs yeux briller. La foule se diluait, les uns allant aux quartiers populaires, d’autres demeurant ici pour poursuivre leur discussion. Tago espérait que chacun y trouverait son compte. |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Ven 8 Mai - 15:05 | |
| Le village s’activait. De toutes parts les habitants se mouvaient, silencieux et heureux. Un sourire magistral affichait sur leur visage faisait presque oublier tous les troubles passés. Des robes chatoyante et rayonnante précisaient les formes des belles kunoichi alors que les hommes, fiers et orgueilleux s’équipaient de leur plus belle tenue. Tout un amalgame de luxure, gaité et bonheur. Ces notions que le tout jeune Kenji ne connaissait pas.
Les agissements du village lui étaient étrangers et il n’en avait que faire. Les autres, leur bonheur, leur vie, leur intérêt tout cela était si loin de lui… Une main passa à travers sa chevelure sombre tandis qu’il traversait le centre-ville à peu feutré alors que la nuit commençait à prendre le contrôle sur le père fondateur de la chaleur.
Le quartier Uchiha se dessinait devant ses pieds alors qu’il arpentait une dernière ruelle. Il arriva rapidement dans la villa de Takeshi Uchiha. Maître et grand chef du clan. Le Domaine du Cygne lui appartenait et était à la taille de la réputation du vieil homme, grand, fort et fier.
Une porte ouverte, une odeur enivrante de viande baignant dans de la sauce conduit le jeune garçon dans la cuisine où Shiori préparait un grand repas. Des piles d’assiettes étaient empilé sur la table basse tandis que des verres remplit de baguettes siégeait tout prés. Kenji s’approcha doucement et prit une baguette dans ses mains, le bois était de bonne facture mais elle n’appartenait pas à la famille des grandes baguettes si solennel lors d’un repas. Il les remit alors en place et toussota pour faire part de sa présence à la femme du patriarche.
Elle se tourna d’un geste vif avec de se remettre rapidement au travail. Elle avait l’air pressé et n’avoir que peu de temps pour terminé tous ces repas. Mais en quel honneur faisait-elle de telle concession.
[Shiori] – Kenji !
[Kenji] – Que se passe-t-il ?
[Shiori] – C’est Takeshi, il m’a demandé de faire plein de repas pour le festival de ce soir !
[Kenji] – Festival ?
Shiori arrêta alors toutes ses activités et se tourna vers son fils adoptif avec une expression interrogative sur le visage. Sa chevelure sombre un peu transpirante lui collait au front tandis que sa main droite avait l’air de trembler sans pouvoir s’arrêter, comme prise dans un mouvement continuer sans fin. La force de l’habitude surement…
[Shiori] – Le festival du feu !
[Kenji] – …
[Shiori] – Ne me dis pas que Takeshi ne t’as rien dit ? Konoha organise une grande fête pour que l’on puisse se remettre de nos émotions du à l’attaque contre le village.
[Kenji] – Bien.
Le jeune garçon tourna la tête et commença à sortir de la cuisine. Le pas lent mais assurait il prenait la direction de sa chambre. La voix de Shiori s’éleva à nouveau et le fit se retournait pour analyser cette dernière remarque.
[Shiori] – Tu vas aller au centre-ville ? C’est là qu’il y aura le plus d’attraction.
[Kenji] – Pourquoi irais-je là-bas ? …
[Shiori] – Mais…
Shiori paraissait dépassée par la réaction désabusée de Kenji et ne savait pas quoi répondre. Elle était là, dans la cuisine, les bras ballant cherchant à retenir par une phrase pleine de bon sens le jeune garçon mais rien ne lui vint aux lèvres et elle se résigna à laisser Kenji s’en aller.
Mais alors qu’il se trouva sur le point de sortir de la cuisine, Takeshi Uchiha se présenta majestueusement dans l’encadrement de la porte. Son visage toujours fermé, sans émotion, sans âme…
[Kenji] – Takeshi-sama.
[Takeshi] – Kenji tu iras dans le centre-ville.
Kenji baissa la tête.
[Kenji] – Bien Takeshi-sama.
[Takeshi] – Dans un premier temps tu apporteras ce qu’à préparé Shiori sur les étales. Puis tu montreras que les Uchiha sont exceptionnel dans le spectacle. La pyrotechnie n’a plus de secret pour toi normalement.
Kenji acquiesça d’un signe de tête alors que Takeshi repartait seul à ses affaires. Le jeune garçon se tourna alors vers Shiori qui avait gardé le silence durant toute l’intervention de son époux. Elle semblait soulagé et beaucoup plus souriante. Elle n’avait pas trouvé les mots pour que Kenji aille au festival mais son mari, cet homme sensationnel, avait réussi en une seule phrase… Quel homme…
[Shiori] – Bien, prend moi ces plateaux et amuses toi bien.
[Kenji] – Oui…
Elle lui désigna la pile d’assiette qui était recouvert d’un léger film transparent permettant un transport sans encombre. Kenji la prit dans ses bras et sortit de la villa le pas sûr et tentant de ne pas perdre un plateau en route.
Il marcha ainsi durant de longues minutes. Il était seul mais peu à peu les habitants se densifiaient. Les ruelles se faisaient plus bondées de monde et il avait du mal à se mouvoir entre les individus sans risquer de faire tomber ses plateaux. Qui plus est il commençait sincèrement à en avoir marre de porter ce fardeau, il en avait déjà assez d’être ici. Son calme, sa sérénité n’était plus. Mais Takeshi le lui avait demandé et il avait obéi. Au bout d’un moment il trouva enfin un étalage vide où il pu déposer tous les repas qu’avait préparé Shiori pour le festival. La nuit était déjà lancé et il aperçu non loin sur sa gauche une estrade où un shinobi, qu’il reconnaissait, entamait un discours pour présenter la soirée. C’était celui qui avait ouvert le tournoi chunin, là où il avait lamentablement échoué. Il chassa ce souvenir peu reluisant d’une main dans les cheveux et concentra son attention sur l’individu.
[Tago] – Il est important pour votre village que vous vous accordiez des moments de détente. Je remercie à titre personnel les personnalités de l’académie qui se sont déplacées pour profiter du spectacle.
Kenji baissa les yeux sur la foule et vit cette fille aux cheveux roses. Elle qui s’était amusée à se jouer de lui lors de la première épreuve. Son ventre se resserra mais il devait se contenir et faire honneur au clan, comme d’habitude. Takeshi le lui avait demandé et il obéissait.
[Tago] – Car du spectacle, il y en aura ! Gardez les yeux ouverts, profitez des attractions dans les quartiers populaires et tendez l’oreille. Suivez les percussions et amusez-vous.
Tout était si dénué de règle et libre que le genin était un peu perdu. Les dernières paroles du ninja qui s’occupait de la mise en scène furent coupées par des acclamations. Tous les villageois partirent alors dans un tumulte sans précédent pour s’amuser et se détendre. Tel des petites fourmis cherchant un peu d’air le spectacle était amusant.
Ne sachant réellement que faire Kenji, se posa contre un mur et patienta tranquillement. Il rageait déjà intérieurement de s’être déplacé pour si peu alors si en plus il devait faire des efforts cela serait un comble. Lui l’enfant prodige, on l’arme et on le laisse. On ne le sort que lorsque l’on n’en a besoin, vulgaire jouet d’une machination orchestrée d’une main de maître.
Une main passa à travers ses cheveux alors que son regard était vide et sans émotion. On aurait pu croire voir Takeshi en plus jeune et il ne sortit de ses pensées que lorsqu’il reconnu une voix familière. Ses yeux se posèrent alors sur le corps de son rival dans le Domaine… Taki.
[Taki] – Toi aussi Takeshi t’as embrigadé dans cette histoire ?
[Kenji] – J’en ai bien peur…
[Taki] – Je dois effectuer des techniques basiques mais qui en mettent plein la vue plus tard pour faire « plaisir » aux habitants. Ca te dit d’être de la partie ?
[Kenji] – J’n’ai rien d’autre à faire.
[Taki] – Je viendrais te chercher tout à l’heure.
Le jeune genin partit dans la direction de l’estrade où le shinobi avait fait une allocution quelques minutes plutôt. Il laissait Kenji à nouveau seul… |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Jeu 14 Mai - 14:07 | |
| Saké… Robe légère… Jeunesse dépravée… Les hommes, bouteille d’une main, l’autre baladeuse sur les jeunes filles en Kimono, en public… 1…2…3 ! [Séraphine] « Ayiiii ! »Que… que se passe-t-il ici ?! La jeunesse dans la rue, les parents aussi qui les laissent faire ! Pas possible… La jeune employée de banque sortait assez tard de son travail cette fois-ci. La nuit était déjà tombée quand elle traversa le centre ville pour rejoindre son appartement. Seulement elle retrouvait un Konoha dévergondé, dépravé, abonné à la luxure à chaque coin de ruelle, à l’ivresse dans toutes les rues, le chaos venait de s’en emparer ! Tous ses efforts pour maintenir l’ordre dans son quartier, toutes les soirées où elle a patrouillé pour faire disparaître drogue, alcool, indiscipline, tout n’avait servi à rien ! Un homme dont l’haleine aurait pu faire tomber n’importe qui dans un coma éthylique l’aborda. En tout cas il essaya ! Séraphine ne lui laissa pas une seconde pour ouvrir la bouche qu’il reçut un bon coup de genou divinement bien placé. Même l’alcool ne pourrait anesthésier ça ! [Séraphine] « Mon dieu, voilà qu’on essaie de me violer maintenant ! Mais qu’est-ce que c’est que ce regroupement ? Les livres cochons de la bibliothèque leur sont tous montés à la tête. »Elle serra des poings. Oui, il n’y avait plus qu’elle qui n’avait pas été touché par cette monstrueuse tendance à l’alcool, la drogue, et des choses dont elle ne voulait même pas prononcer le nom. Il n’y avait plus qu’elle pour sauver cette ville ! Ni une, ni deux, elle se mit à courir droit devant elle. Heureusement elle avait toujours son gigaphone dans son sac, son fidèle instrument de pureté, il l’aiderait à sauver le monde ! Elle repéra un homme devant elle, accompagné d’une fille bien plus jeune que lui, ses mains commençaient à descendre dangereusement. [Séraphine] « Pervers ! »Le gigaphone dans les oreilles, l’homme serait sourd d’une oreille pendant au moins quelques heures. [Homme] « Quoi ? Mais non je… »[Séraphine] « Bouuuh ! » dit-elle en montrant du doigt l’homme qui ne put que se décaler de la jeune fille sans se sentir gêné. « Regardez, cet homme est un pervers ! Pervers, pervers, pervers, pervers… »La foule commençait à se retourner, et les yeux passaient d’abord de Séraphine, vers l’homme en question, puis de sa compagne qui, malencontreusement, avait une épaule dénudée à ce moment là. Les visages se durcirent quelque peu. [Homme] « Mais non ! C’est ma femme et… »[Séraphine] « Bouuuh ! Pervers, pervers, pervers, pervers … »Des enfants et des femmes commençaient à reprendre le refrain avec elle. Le couple, vrai ou faux d’ailleurs personne ne le savait, ne put que prendre leurs jambes à leurs cous, suivis de près par une demi-douzaine de femmes bien décidées à ne pas les laisser choquer l’opinion publique. Le gigaphone sur l’épaule, Séraphine arborait un énorme sourire. Les dépravés, les drogués et les délinquants sexuels étaient de sorties. Mais elle ne pouvait espérer mieux pour véhiculer ses idées à un plus grand nombre de personnes possibles. Oui, c’était décidé, ce soir, elle nettoierait les rues à l’aide de la populace ! La révolution est en marche. |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Dim 17 Mai - 14:27 | |
| Iki épongea doucement les quelques gouttes d’eau qui coulaient encore du bout de ses mèches jusque dans sa nuque. Une nuque forte, une nuque comme taillée dans la roche, le marbre rose, le marbre résistant qui ne plie pas sous le vent. Au pire, il se fissure. Au mieux, il s’effondre sur son adversaire comme une pluie qu’on ne peut stopper. Aucune tuile, aucune tôle, rien. L’humidité se propage partout, condensé, elle se meut en de fin nuages de vapeur et s’écrase contre les surfaces solides et froides qui l’entourent. Le jeune homme arrêta le jet d’eau, cascade d’ivresse, et sourit pleinement. Il entrouvrit doucement les deux portes coulissantes de la douche et passa une main dans ses cheveux, que l’eau avait écrasée, rameuté, éparpillé puis lavé, comme un homme qu’on jetterait dans une immense cascade, tourbillon des enfers. Une véritable machine à lavé ; cascade d’eau savonneuses. Parfois il regrettait la présence d’une véritable baignoire et d’un séchoir sur qui ses serviettes reposeraient dont ils pourraient se saisir d’une main, les pieds encore immergés dans l’eau chaude où quelques bulles éclatent, çà et là. [Hizu] - Chou, tu auras une baignoire un jour, dis ?Il avait haussé les sourcils, cligné légèrement des yeux et avait reposé le rasoir qu’il avait en main de sorte à ne pas signer son visage d’une cocasse éraflure. [Iki] - Une baignoire ? Pourquoi faire ?[Hizu] - J’adore les bains !Le chuunin posa le pied sur le réceptacle de bois et s’ébouriffa doucement en descendant sur le tapis de moquette, d’un bleu prononcé vers l’infligeant extrême. Un bon bleu féminin, un bleu façon Hizu. Il avait cette discussion en tête, encore et encore, à chaque fois qu’il sortait de sa petite douche d’un bon mètre carré et qu’avec un sourire amusé et rassuré, il se voyait seul dans la salle de bain. Seul, nu, tranquille. Il finit de sécher légèrement ses cheveux et passa fièrement la serviette brune autour de sa taille. Dans un nuage de vapeur épais et intense il repoussa les gouttelettes d’eau qui perlaient le miroir du revers la main et sourit un peu plus encore. Doucement sa main caressa la peau de son visage, tiraillée par des rasages réguliers dont il avait fait pause depuis quelques jours déjà, affichant une barbe peu fournie mais bien présente. La mousse fleurit dans la paume de sa main. Douceur blanche. [Hizu] - J’adore sortir avec toi. [Iki] - C’est censé vouloir dire quoi ? Elle haussa un sourcil amusé et se retourna pour lancer son regard de chimère sur le jeune chuunin qui sortait à peine de la salle de bain, torse nu, d’une pudeur inexistante. Iki ne faisait jamais vraiment attention à elle. Hizu était là, devant lui, mais elle n’existait pas plus. Sinon comme une bouche qui n’arrête jamais de s’ouvrir puis de se fermer, lâchant des sons ignobles par-ci et par-là, quelques syllabes agaçantes et agressives. Une bouche avec deux seins magnifiques, certes. Il passa une chemise et enfila une cigarette entre ses deux lèvres pour l’allumer. [Hizu] - Eh bien… je ne sais pas. Qu’est-ce tu y comprends ? Il pouffa un rire moqueur, quelques vagues de fumées s’extirpant de sa bouche, puis se tourna enfin vers elle. [Iki] - Voyons voir. Tu ne sais pas la signification de tes propres phrases ? Ou tu veux simplement que j’y vois ce que tu as envie de m’y montrer ? [Hizu] - Hmmm… Tu réfléchies trop mon chou. Certes. Mais cela ne changeait en rien le caractère énervant de la juunin. [Hizu] - Bon, on y va oui ou.. Et ils y allèrent. Le Namikaze ferma rapidement les boutons de sa chemise, laissant tout de même le col à même de dévoiler sa peau rose et dénuée de poil puis passa un tour de clé dans la porte avant de s’enfuir, bras dessus bras dessous avec la formidable donzelle à la langue bien pendue. Parfois le chuunin se demandait comment Hizu pouvait avoir une telle emprise sur lui. Souvent il se rappelait les paroles de Jisuga et s’interrogeait sur le peu de vérité qu’elles portaient en elles. Il ne pouvait l’admettre, certes, mais Iki savait parfaitement que s’il ne ressentait rien pour Hizu, il l’aurait déjà viré, purement et simplement. Ou il l’aurait tué. Purement et simplement donc. Quelques ronds d’une fumée opaque sortirent de sa bouche et le jeune couple dévalait déjà les étroites ruelles du quartier populaire pour se rendre en plein Konoha, là où ce que le village appelait le Festival du Feu se déroulait, comme tous les ans. Iki se laissait guider par un vent chaud qui le poussait par derrière et par le bras tendu d’Hizu qui l’amenait à marcher toujours un peu plus vite. Bientôt il crut courir, mais il n’en n’était rien. Plus la juunin passait de temps à ses côtés, mieux elle se portait. Alors pourquoi presser la nature ? Peut-être était-ce pour cela que jamais elle n’avait essayé réellement de l’embrasser, ou qu’elle ne s’était déshabillée subitement devant lui et où, dans une situation désagréable et plutôt ambigu, les hormones feraient le reste. Le tout se terminant entre un matelas et une grosse couette. A combien d’autres hommes avait-elle fait ça ? A combien d’autres le ferait-elle encore ? Et là, jamais elle ne s’était aventurée sur les dangereuses plaines de l’érotisme avec lui. Peut-être parce qu’elle le savait trop fébrile pour cela. Peut-être parce que sa réaction ne serait légèrement pas proportionné et que, connaissant la force de destruction du chuunin, elle ne tenterait pas quelque chose qui lui apporterait plus de mal que de bien. Même si tout entreprise est, par définition, vouée à faire mal. En pensant faire bien. Mais non, Hizu savait pertinemment qu’Iki était différent de tous les autres hommes qu’elle avait pu conquérir en quelques minutes, deux ou trois verres de saké entre chaque jeu de jambe. Elle désirait plus que tout poussait l’aventure plus loin encore qu’elle ne l’avait jamais fait. Alors elle avait décidé d’attendre. De laisser l’avis d’Iki à son sujet apparaitre, prendre un peu plus d’importance puis éclore. Déjà elle imaginait ce jour où il la prendrait finalement dans ses bras et où il l’embrasserait. Ce jour-là serait sûrement le plus beau de toute sa petite vie de jeune femme excentrique. Elle aurait gagnée. [Hizu] - Noooon ! [Iki] - ? …La jeune femme s’arrêta net. Les deux couples derrière également. Et puis les trois autres devant se retournèrent, étonnés et curieux de savoir d’où provenait ce cri strident et quelle en était la cause. Iki raffermit la pause de son bob sur sa tête et le colla un peu plus contre son front, de sorte que ses yeux soient partiellement cachés du reste du monde. La fumée coulait de ses narines comme un buffle reniflant l’air du combat, de la violence. Et de la vengeance. Tu me le paieras.. [Hizu] - Je *veux* de ces petits trucs en chocolats ! Ils sont trooooop mignons. Regarde, y’en a un même qui suce son pousse. On dirait un tout petit enfant, tout beau tout petit. Tout enfant. J’en veux ! Iki arrêta de respirer, quelques rapides secondes. [Iki] - Tu veux quoi ? Un ours ? [Hizu] - Bien sûr, qu’est-ce que je pourrais vouloir d’autre ? Non, rien, fit-il d’un mouvement de la tête on ne peut plus soulager. Il mit quelques pièces d’argent dans la main de la jeune femme au caractère encore d’enfant gâté par la nature et reprit sa respiration là où il l’avait laissée. [Iki] - Retrouve-moi quand tu auras terminé. Ok ? Elle ne l’écoutait déjà plus. Iki lâcha un sourire moqueur et s’enfuit vers le centre-ville du village, évitant chaque passant qui s’adonnait à une marche paisible dans sous un soleil qui, il y a quelques heures encore rayonnait de toute sa haute splendeur. Et qui ce soir, devait être imité par des imbéciles heureux se pensant utiles à la société une fois qu’ils avaient appris à cracher du feu. D’une main le chuunin alluma la flamme de son briquet et sourit. Une nouvelle clope s’embrasa doucement dans sa bouche. Il marchait doucement dans les rues bondées de Konoha. Ne sachant pas vraiment où ses pas le mènerait, il devinait cependant qu’il tenait la meilleure stratégie possible pour qu’Hizu mette deux ou trois bonnes heures pour le retrouver. Sur l’estrade il reconnut facilement le visage tendu de Tago qu’il avait quelques fois croisé dans les bureaux de l’administration du village et pour qui il n’avait aucun respect. Pas même une once de faux sourire hypocrite. Tago ne l’intéressait pas et Iki n’était pas intéressant. Protégé par un dossier confidentiel caché dans un tiroir mal fermé sous le bureau d’Okugane. Voila sa porte de secours, bien fragile en vérité. Un son agressa rapidement et violemment ses oreilles alors que devant, à quelques mètres à peine, un cercle se formait autour de deux ou trois personnes. Le chuunin continuait sa route comme si de rien n’était, se fichant bien des quelconques attractions qui peuplaient les ruelles du village. Lorsqu’il rencontra enfin l’espèce de tornade aux seins plats et aux fesses rabougries par une bonne journée de travail le cul sur une chaise, il sourit amèrement. Lorsqu’enfin le gigaphone qu’elle avait entre les mains et qu’elle léchait allègrement lui cloua à coup de marteau vocal le mot « pervers » dans le cerveau, Iki s’arrêta finalement. Il tira sur sa clope tenue entre deux doigts fermes qui pressaient le filtre avec un peu plus de force. Il inspira longuement, canalisant le peu de colère qui berçait encore ses deux yeux mais la tempête au féminin n’arrêtait pas de coller son micro à l’oreille de sa pauvre victime. Et à toutes celles et ceux qui l’entouraient. La main ferme du Namikaze s’abattit sur le large micro qui vomissait ses décibels continuellement et d’un joyeux coup de poignet le retourna vers lui, sa jolie bureaucrate avec. [Iki] - Excusez-moi de vous déranger en plein acte sexuel avec votre mégaphone mais il y a des enfants autour. Alors la prochaine que vous sortez votre engin, évitez de le faire en public. L’idée de provoquer un orgasme à mes oreilles était, en soit, louable, mais je vous assure, la masturbation auditive est un acte tout à fait étonnant. Le chuunin tira sur sa clope et envoya la fumée sur le visage de la belle qui lui faisait face. Ses deux doigts lâchèrent le filtre et son pied vint rageusement écraser le mégot sur le sol. [Iki] - Vous devriez vraiment essayer. Merci pour eux. Il indiqua son oreille du bout du doigt. Et pour elles. Un fin sourire vint meubler son visage alors qu’une légère brise venait secouer les quelques mèches qui dépassaient du bob déposé sur sa tête. *** Hizu affichait un sourire radieux. De temps à autres elle plongeait sa main dans la grande poche de papier cartonné qui renfermait une bonne vingtaine d’oursons de toute forme en chocolat. Oui, Hizu était temporairement heureuse. Elle se rapprochait peu à peu de l’estrade sur la place principale, celle qui bordait la mairie, espérant ne pas faire de rencontre… ennuyeuse. Non, la jeune femme n’avait vraiment pas la tête à faire l’amour cette nuit. Elle préfèrerait se bourrer aux ours au chocolat et enfiler les verres de saké que des âmes généreuses lui offriraient. C’est alors que contre un mur elle trouvait enfin le premier visage pâle et tristounet qui la faisait tant craquer. Ces petits hommes qui ne semblent pas satisfaits de la situation actuelle, qu’une femme vient de jeter pour une raison inconnue - Hizu savait tout à fait comment l’esprit féminin pouvait inventer tout sorte de raison farfelu pour laisser un homme tout seul au pieu - ou qui vient de se ruiner dans un mauvais jeu d’argent. Bref, ces esprits qui s’imaginent déjà demain. Remarquant le bandeau que le jeune adolescent portait et le torse gonflé qu’il arborait, elle décida de l’aborder dans le plus traditionnelle des tournures. Elle chercha, en vain, le bandeau qui faisait d’elle une juunin de Konoha avant de se rappeler qu’elle l’avait laissé sur le canapé, dans son appartement des quartiers populaires. Ces soirées n’étaient pas faites pour la reconnaissance ou les hauts faits. Mais pour plein d’autres choses bien plus agréables. [Hizu] - Eh, pourquoi tu boudes comme ça ? Tu veux un ours en chocolat ? J’en ai plein, je peux t’en donner si tu veux ? |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Mar 19 Mai - 13:42 | |
| [Iki] - Excusez-moi de vous déranger...
Quelqu'un posa une main sur son gigaphone, peut-être qu'un discipline venait chercher son maître et qu'ensemble ils construiraient cette révolution rose bonbon qui contribuerait à la construction d'un monde meilleur.
Elle se retourna, le sourire toujours aux lèvres. L'homme au bob, grand et élancé, lui fit rougir un peu le visage. C'est vrai qu'il était plutôt pas mal. Se laisserait-elle tenter par un roman photo à l'eau de rose comme elle adorait en lire ? Elle, vaillante guerrière, chevalier de la piété, rencontrerait un homme fort et fidèle. Il lui tendrait la main et ensemble ils détruiraient le mal de son monde impur.
[Iki] - ...en plein acte sexuel avec votre mégaphone mais il y a des enfants autour. Alors la prochaine que vous sortez votre engin, évitez de le faire en public. L’idée de provoquer un orgasme à mes oreilles était, en soit, louable, mais je vous assure, la masturbation auditive est un acte tout à fait étonnant.
Le rouge devint cramoisie, la moutarde monta au nez. Elle transpirait. L'expression de son visage changea. En réalité, elle était en passe d'un vrai choc psychologique. Son romain photo brulait et ses cendres lui piquaient aux yeux. Bientôt elle s'imagina, elle et son gigaphone, dans des accoutrements différents. Son objet se transformait, prenant d'autres formes dont elle n'aurait pu dire à quoi elles servaient. Les enfants, autour d'elle, criaient, pleuraient et l'appelaient "pervers !". Elle commençait à trembler, fixant droit devant elle. Elle était presque prise d'un spasme.
Son ex prince charmant lui lança une bouffée de fumée de cigarette dans la figure. Le rond la toucha, l'odeur l'exorbita et lui hérissa le poil... Elle lâcha son gigaphone qui toucha le sol bruyamment. Son corps tremblait un plus et elle était prise d'une émotion qu'elle ne pouvait plus contrôler.
[Séraphine] " Ayiiii ! "
Clac.
C'est le bruit qui se détacha légèrement de la foule compacte. La jeune fille venait presque de se fouler le poignée en giflant cet interlocuteur importun. Il en avait trop fait, beaucoup trop, autant d'insanités dans la même phrase, ça ne pouvait être pardonné. Bientôt elle se l'imagina avec des cornes, portant une fourche à bout de bras. Oui, il incarnait tout ce contre quoi elle se battait.
Seulement l'émotion était trop forte pour elle. Ces mots impropres raisonnaient encore dans sa tête. Il y avait des enfants à côté, ils avaient tout entendu. Elle se sentait partir, elle ne voulait pas être accusée.
[Séraphine] " Au viol ! ", cria-t-elle avait de tomber au sol. Car oui, pour elle cet homme venait de violer sa pureté immaculée, sa douceur et ses blanches ambitions. Comme un crapaud dont le bave était aussi puante que ses mégots de cigarette, elle, la blanche colombe, n'avait pas pu supporter autant de choses immondes réunies en une même personne. Ce genre de personne ne devrait pas exister...
Elle était là, à terre, inconsciente ou presque, portant ces accusations assez fort pour que ces mêmes femmes et enfants qui avaient aidée soient là à la regarder, à constater les faits et, bientôt, à plaider sa cause.
On appela la police, certaines femmes criaient au meurtre. Mais une chose est sûre, il ne pourrait pas passer inaperçu avec ce bob affreux. |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Lun 8 Juin - 0:24 | |
| Kenji était tranquillement accoudé à la petite rambarde d’un stand. Il patientait car bientôt Taki viendrait le chercher pour qu’eux deux face des tours de pyromanie pour faire s’extasier le public. Mais en attendant il fallait que le temps passe et c’était long, très long. Il n’aimait pas ces attroupements où les gens festoyaient grossièrement. Il n’y avait plus aucune tenue ni retenue, c’était un mélange des bas font d’un village qui voulait oublier l’espace d’un instant des soucis passés.
Les filles crapahutées à ne pas savoir quoi faire alors que les garçons se sentaient l’âme d’apollon au grand cœur. Mais leur intention était commune… Voir ces donzelles se déhancher sous des robes souvent bien trop légères. Une poussée d’hormones communes à tous les animaux ne laissant place plus qu’à de vulgaire bête. Et c’était cela les respectueux shinobi de Konoha ?
Navrant…
Une d’elle le fit même sourire intérieurement. Un petit paquet de bonbon dans les mains elle semblait errer sans but précis. Elle s’émerveillait de ce qu’elle voyait mais fit une chose qu’elle allait surement regretter. Un simple regard, un coup d’œil dans la direction de l’enfant prodige. Une petite attention qui se voulait positive mais dont aller ressortir de nombreux maux.
D’un pas feutré elle s’approcha. Elle avait la posture d’une gamine avec son paquet de sucrerie. Et au vu de son approche il était certain qu’elle ne connaissait pas le caractère de l’Uchiha. Ses petites oreilles et son nez assez fins lui donnait des airs de pureté. La coquetterie qui sait. Elle était tout de même bien habillée car sa robe laissait paraître de longue jambe tout aussi fine et douce.
Kenji lui jeta un regard neutre alors qu’elle se postait devant lui et lançait une conversation inutile.
[???] - Eh, pourquoi tu boudes comme ça ? Tu veux un ours en chocolat ? J’en ai plein, je peux t’en donner si tu veux ?
Kenji la regarda toujours avec insistance. Il ne savait pas quoi faire. La rejeter ? Mais elle avait l’air si frêle et cassable. Un simple aurait pu la tuer il fallait s’y prendre avec tact. Comment lui faire comprendre qu’il n’en avait que faire d’elle et voulait rentrer chez lui. Toutes ces festivités n’était pas pour lui, il n’était pas comme cela.
Sa main se leva alors doucement, ses doigts coupèrent l’air avec une souplesse inconnue. Ils s’engouffrèrent dans ses cheveux sombres dans un tic devenu évident.
Il continua à observer la jeune fille durant une longue seconde, hésitant entre de multiple solution qui s’offraient à lui. Mais, Kenji était un gentleman avec les filles, sauf bien sur quand elles étaient des Hyûuga. Là, les choses se différenciaient et il ne pouvait se comporter comme à son habitude.
[Kenji] – Non merci.
Il laissa le temps de la réflexion s’installait tout en se demandant si elle allait le laissait tranquille ou continuer à le harceler avec ses sucreries. Mais alors qu’il réfléchissait à toute vitesse pour élucider la question Taki arrivait d’un pas assez pressé aux côtés de Kenji. Fier Uchiha il bombait le torse mais affichait toujours un sourire étrange et simpliste. Comme un sauveur le jeune garçon le vit arriver avec soulagement.
[Taki] – Ken…
Il s’aperçut de la présence de la jeune demoiselle et s’interrompit un instant. Beaucoup plus social que Kenji, Taki baissa la tête et se présenta.
[Taki] – Taki Uchiha.
Il tourna la tête vers son confrère avec un sourire complice.
[Taki] – Je te dérange ?
[Kenji] – Non.
Kenji eu quand à lui un regard froid. Il voulait ôter toutes les idées que pouvait bien posséder à cet instant son jeune acolyte. Les folies de la jeunesse pouvait faire espérer bien des choses et il fallait que tout reste clair.
Taki comprit alors la situation et reprit une expression plus sérieuse. Sa voix fut plus grave car ce qu'il annonçait été important. Une nouvelle étape pour cette soirée de fête.
[Taki] – C’est à notre tour.
Kenji Hocha la tête et se redressa. Doucement son dos se déplia et laissa place à son grand gabarit de ninja. Il inspira profondément et se prépara à suivre Taki laissant la jeune fille derrière lui et s’allégeant ainsi de nombreux soucis.
Mais il y eu un problème.
Taki devait peut être, être devenu fou ? Avait-il bu du saké en trop forte quantité ? Mais il se tourna à nouveaux vers la jeune fille et prononça des mots que Kenji regretta amèrement.
[Taki] – Tu veux venir voir le spectacle que nous allons donner ?
*…*
Kenji était blaze mais ne laissa rien transparaitre. D’habitude lui qui était le chef, le fer de lance de tout une lignée il se résigna à faire le mouton et suivre le troupeau. Il avait promit à de nombreuses personnes de faire certaine tâche durant la soirée. Mais cette fille toute proche le dérangeait. Il devait faire avec, malheureusement.
Ils partirent en direction de l’estrade où l’homme avait tenu son discours il y a peu. Cette dernière avait été aménagée et ressemblait plus à une scène de théâtre qu’à un véritable promontoire politique.
Les deux Uchiha allaient s’affronter dans un spectacle de lumière passionnante et renversante qui ferait rêver les plus petits. La noirceur de la scène serait bien illuminé d’une lueur rouge vive ou le Katon Uchiharien ferait des folies. Takeshi serait fier d’eux… Sinon Kenji ne l’aurait pas fait…
[Désolé c’est cour et médiocre mais je n’avais vraiment pas d’inspi.] |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Mar 9 Juin - 12:35 | |
| Ils pouvaient se moquer et dire ce qu’ils voulaient : être devin était définitivement un travail difficile.
Quand sa mère est morte, écrasée par son propre chariot il est bon de le rappeler, Konami savait que cette voie s’offrait à elle. C’était un signe. Les cieux lui disaient : ta mère est morte écrasée par le poids de son métier, élève-le ! Alors forcément, comme elle n’avait rien de mieux à faire, qu’il fallait se nourrir et que sa mère avait déjà tout un attirail, Konami s’était lancée bravement.
De longs mois d’échecs répétés se succédèrent. Sa mère avait toujours était relativement pitoyable dans ses prédictions et Konami avait rapidement compris qu’elle se faisait de l’argent sur la crédulité des gens. Mais le soir, elle racontait souvent que sa grand-mère avait eu de réels talents de divination. C’était presque un savoir familial, une sorte de don, mais bon les dons aussi, ça s’éteint. Alors on avait fait ce qu’on avait pu avec la légende de la grand-mère mais l’incompétence des descendants avait fini par se savoir. Par dépit, Konami était même allée à dans le Pays de la Foudre où, disait-on, il y avait la rumeur non vérifiée de talents divinatoires. Ouais, ben pas dans les tavernes où s’était endormie Konami, l’esprit abruti par le mauvais alcool.
Mais là, elle était à Konoha. Et mieux, beaucoup mieux : elle avait fait une prédiction qui s’était vérifiée en quelques secondes. Cela lui avait redonné une confiance folle en ses capacités même si un esprit négatif pourrait dire que c’était une prédiction sans intérêt. Il y a avait ce type, attablé avec elle, et Konami lui avait dit fort à propos :
Konami – Vous bavez.
Alors l’homme, parce que malgré ses paupières closes il était encore conscient, porta la main à son menton et Konami ajouta :
Konami – Ben, vous allez faire tomber votre bol.
Et le bol était tombé ! Ah ! …
Mais Konami était prête à montrer ses talents à ces soi-disant ninjas, de personnes vraiment obtuses.
Ni une ni deux, avec quelques grammes d’alcool dans le sang pour se donner bonne conscience, elle s’enfonça dans les ruelles de konoha, telle la chasseresse qui traque… ben, sa proie. Elle cherchait des yeux l’inspiration. On lui avait raconté le processus, parfois, on a un éclair lumineux et on sait quelque chose. Une vision, ben, c’est comme ça qu’on les appelle. Et il parait que c’est impressionnant mais la jeune fille n’en avait jamais vécu. Cela ne saurait tarder. Elle s’était plusieurs fois injectées des substances non recommandées pour favoriser ces apparitions mais force est de constater que… c’était vraiment nul. A part un mal de crâne juste phénoménal, elle n’en avait rien tiré de plus et même si elle avait eu une vision à ce moment, ben, elle aurait eu trop mal pour s’en soucier.
Konami était désormais dans la place principale du village. Elle posa ses mains sur ses hanches, renifla crânement et contempla la masse de travail qui l’attendait. Autant de vies qui n’attendaient que sa vision fulgurante pour s’accomplir, des destins en formation qui macéraient dans une médiocrité pesante car la Vérité devait les illuminer.
C’est ce que disaient les bouquins, en tout cas.
Konami pointa brusquement un doigt vers un shinobi (elle savait que s’en était un parce que, quand même, elle était devin !) et s’exclama (terrorisant les passants qui l’entouraient, d’ailleurs) :
Konami – Toi ! Hep ! Hep j’te cause ! Oui, avec le bob vissé sur la tête.
Elle s’approcha à très grande vitesse et s’arrêta à quelques pas de lui. Théâtralement, elle posa une main sur son front, comme si elle allait s’évanouir.
Konami – Ben. Tu veux connaître ton avenir ? Dis-oui, dis-oui, dis-oui, dis-oui. S’te plait.
Elle n’écouta pas la réponse et étouffa la voix de son interlocuteur (ou presque) et claironna à qui voulait l’entendre :
Konami – Ben tu vas mourir jeune, si. Mais tu vas être heureux, un jour dans ta vie. Oui ! Tu auras un moment de joie que tu ne voudras pas avouer et tu le chériras même dans les pires moments, parce que ta vie, ben elle te plait pas.
Konami se gratta la joue. Non elle n’avait eu aucune vision cette fois non plus et le jeune homme ne paraissait pas convaincu par ses étonnants pouvoirs. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle avisa la fille par terre et l’assistance tout à l’heure enthousiaste à présent médusée. Konami sentait qu’elle avait fait son petit effet. Elle pointa son Doigt Accusateur sur la fille par terre.
Konami – Et toi tu… euh… cherche quelque chose par terre ? … Hum… Je vois… Je vois que tu ne le trouveras pas ! Ca t’épate hein…
La jeune fille se gratta la tête. C’était décidé, elle arrêtait la divination. C’était vraiment un boulot de glandeur.
Konami – Je vois aussi que vous vous demandez si l’odeur d’alcool contenue dans mon haleine est un indice de fiabilité. Ben non, je tiens très bien l’alcool et je prends n’importe lequel d’entre vous en concours de boisson !
Pour donner un peu plus de poids à ses paroles, elle croisa les bras sur sa poitrine et releva la tête, hautaine et fière. Cela lui permettait également de ne pas tanguer, mais ça, c’était vraiment les mauvaises langues qui disaient ça.
Ou les vrais devins… |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Mer 10 Juin - 13:21 | |
| Non. Merci. Hizu resta de marbre. Comment… Comment l’avait-il vraiment dit ? Etait-ce un nom couvert par un merci ? Un merci accentué d’un non ? Un non merci postiche, assez banal, assez vieillot ? Oui oui, dans l’esprit farfelu de la juunin en tenue de civile, tout cela avait énormément d’importance. Parce qu’on ne disait pas non, à un canon. Non, canon, pas possible, impensable, totalement irréel. Surnaturel même. On ne lui avait jamais vraiment refusé. On ne lui avait jamais refusé ce qu’elle désirait plus que tout. Le reste, c’était du menu-fretin, c’étaient les décombres d’un bâtiment en ruine, qu’elle laissait volontiers à une fille vulgaire de grand chemin. Quelques miettes, par-ci, par-là. Hizu n’aimait pas miette. Mieux. Elle les haïssait et dans son éternelle indifférence pour toutes ces choses qu’elle n’avait pas envie de voir, elle les méprisait. Oh oui ! Mépriser ! Elle aurait aimé éliminer le refus, mais à la bouille totalement décomposée du gamin qu’elle avait en face d’elle - ce n’en était pas vraiment un, mais Hizu avait vingt deux ans et c’était une femme. Comme toutes les femmes excentriques de cette âge-là, même un adolescent de seize ans paraissait n’être qu’un petit bout de chou qui pourrait être son enfant. Oui ! Les chérir, devenir mère, donner le sain en public et insulter les passants de « gros dégueulasses » ! Voila ce à quoi elle aspirait réellement. Iki serait le père de ses enfants, et comme tout père se doit le faire - Iki plus que tous les autres - il casserait la gueule à tous ces beaux connards qui materaient du coin de l’œil son téton rosé et son sein encore plus gros qu’à la normal. Alors si le petit bonhomme avait agrémenté son refus d’un merci décisif, c’était par pure politesse ? C’était pour ne pas la blesse dans son égo intérieur ? C’était mignon. Mais pas assez que son incapacité à esquisser un premier et décisif « non ». Dans le cas où le bonhomme la remerciait d’engager la conversation et de noter que dans ce petit monde fantastique et superbement dingue, qu’il existait, alors là, là, ça changeait toute la donne. C’était un merci, puis un non. Un non poli, ne voulait profiter de sa gentillesse. Et un peu de sa naïveté, aussi. Ses parents lui avait toujours crié dessus, expliquant après coup que sa candide de nature lui attirerait des ennuis. Hizu n’avait jamais vraiment vu les choses de cette façon, et cette niaiserie qui affligeait tant les gens en général, elle la considérait comme une qualité primordiale à tout être humain. S’il fallait toujours réfléchir au pour et au contre de ce que nous allons faire, on n’arriverait à rien. Parfois il faut savoir faire confiance, fermer les yeux, et donner, se rappelait-elle souvent, pour elle-même. Hizu était bien assez naïve pour deux. Ou alors c’était un vague « non merci » banal. Une formule de politesse qui n’avait vraiment qu’une signification : « casse-toi, salope, tu m’ennuies là ». Et… c’était peut-être la pire des interprétations. Heureusement, le susnommé Taki Uchiha arriva et mit un terme à cette intense réflexion, assistée par une quantité astronomique de petits ours en chocolat. Hizu avala doucement celui qui jouait d’une sorte de flûte assez bizarre et sourit. Elle répondit à l’Uchiha d’un vif hochement de la tête - qui eut le mérite de chambouler ce qu’il lui restait de coiffure. [Hizu] - Ohayo, Taki-kun ! Moi c’est Hizu. Hizu Katake.Future Hizu Namikaze, s’empressa-t-elle de penser. La jeune femme ne savait pas bien de quoi les deux… les deux Uchiha - elle venait de se rendre compte qu’elle avait fait la rencontre de deux gus d’un clan reconnu de Konoha et dont elle ne… elle ne savait rien - parlaient mais ça avait l’air vraiment, vraiment intéressant. [Taki] - Tu veux venir voir le spectacle que nous allons donner ?Deux yeux écarquillés. [Hizu] - Ho wiiii ! Un spectacle ? C’est super ? C’est vous ? Non ! Mon Dieu ! Tient, prend un petit ours en chocolat, c’est mérité. Si, si, j’insiste. Alleeeeeez ! Fait pas la tronche comme ton ami. On dirait qu’il a mangé un sac d’embrouilles ce matin. Eh, c’est quoi son problème exactement ? Il aime pas la vie ? Il est amoureux ? Non… Il est amoureux ?! Pourquoi il boude alors ? Ah… je sais. Elle veut pas, c’est ça ? C’est pas grave. Je pourrais lui présenter plein de copines s’il veut. Elles seraient folles de rencontre un Uchi… un Uchika. Ba. Na. Da. Enfin un bonhomme qu’a du sang dans les yeux. Non, non, j’te jure.Elle s’arrêta un instant et… et souffla. Alors que Taki et son copain inconnu et un peu sombre allaient partir, elle retint le premier par le bras, et laissa l’autre partir, loin. Loin. Très loin. [Hizu] - Non, vraiment. Il a un problème ton ami Uriha ?*** Iki se demandait s’il n’y avait pas des jours, comme ça, où il ne valait pas mieux rester au lit et dormir. Dormir à point fermé. Ces jours pluvieux où personne ne sort et chacun reste chez soi, attirés par la chaleur de leur cheminé, par la peau de soie de leur chère et tendre ou simplement repoussé par le temps maussade qui subsiste, dehors. Mais voila, Konoha était un village chaud, un village de soleil et de hautes températures. Et rester dans son coin, c’était étouffer. Pourtant, le Namikaze n’avait aucune envie d’assumer tout ce qui pouvait se passer aujourd’hui. Son regard se posa sur cette… sur cette dingue qui se roulait sur les sales pavés des ruelles de Konoha, ne sachant plus comment réagir. A vrai dire, il avait vraiment craint que la police du village n’arrive. Il n’avait pas son bandeau et même s’il était en sa possession, le viol n’était pas considéré comme un acte très sain, côté civile comme militaire. On le mettrait aux arrêts, on lui interdirait de faire son métier et on l’enfermerait, peut-être. Peut-être oui. Okugane s’empresserait de le libérer, de le sermonner et de lui demander de prendre ses pilules. Il les prenait, bordel ! Iki posa une cigarette dans sa bouche et ne chercha même plus à persuader et combattre ce qui n’était, ni un adversaire, ni une sorte de conscience… Il repositionna son bob sur sa tête puis se tourna vers la jeune femme qui venait, enfin, de proposer quelque chose de plutôt intéressant. [Iki] - Je crois que je n’ai rien entendu de plus intelligent depuis ces deux dernières minutes… |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Mar 23 Juin - 23:29 | |
| Taki Uchiha [Hizu] - Ohayo, Taki-kun ! Moi c’est Hizu. Hizu Katake.Taki observa la jeune fille de la tête au pied. Il ne la connaissait pas du tout et l’a trouvait extrêmement extravertie. Cela contrasté avec le caractère des Uchiha, avec le caractère de Kenji… Taki savait qu’aujourd’hui était un jour de fête et il essayait de s’amuser même si en compagnie de Kenji s’était assez difficile. Mais il était persuadé que son ami devait avoir une bonne raison pour se comporter ainsi, cela ne pouvait être naturel. Plus les jours avançaient, plus il ressemblait à Takeshi, la notion de manipulation en moins. Il était froid, ne souhaitait pas se mêler aux autres et vivait pour lui sans être complètement fermé aux autres. Une vie si triste et si mélancolique. Taki était l’inverse, enjoué, railleur mais sûr des valeurs du clan et fier d’y appartenir. [Hizu] - Ho wiiii ! Un spectacle ? C’est super ? C’est vous ? Non ! Mon Dieu ! Tient, prend un petit ours en chocolat, c’est mérité. Si, si, j’insiste. Alleeeeeez ! Fait pas la tronche comme ton ami. On dirait qu’il a mangé un sac d’embrouilles ce matin. Eh, c’est quoi son problème exactement ? Il aime pas la vie ? Il est amoureux ? Non… Il est amoureux ?! Pourquoi il boude alors ? Ah… je sais. Elle veut pas, c’est ça ? C’est pas grave. Je pourrais lui présenter plein de copines s’il veut. Elles seraient folles de rencontre un Uchi… un Uchika. Ba. Na. Da. Enfin un bonhomme qu’a du sang dans les yeux. Non, non, j’te jure.Taki esquissa un petit sourire amusé. Cette jeune fille était bien étrange. Elle semblait pouvoir passer d’une humeur à une autre sans grande peine, comme c’est petit enfant riant et pleurant après avoir trop rit. Elle cachait surement un petit air malicieux qui devait faire tout son charme. Malgré le fait qu’elle était plus âgée que lui il avait l’impression de se trouver face à une petite enfant qui avait besoin d’être protégé. * UchiHA…* Il continua à l’observait puis fut surpris par les paroles de Kenji. Il était temps d’aller faire s’extasier la foule devant leur spectacle. Une estrade parfaite se dressait devant eux. Sombre et robuste à la fois elle permettait à tous de voir les deux protagonistes le moment venu. Les Uchiha, et surtout ceux du Cygne, aimaient à se vanter de leur pouvoir et il y aurait surement de nombreux curieux ce soir. Il sentit un étrange poids sur son épaule. Son corps était déséquilibré et ne pouvait plus avancer comme à son habitude. Il tourna son visage vers la source du dérangement et aperçu une main dans la peau aussi douce de celle d’un enfant venait agripper son haut. [Hizu] - Non, vraiment. Il a un problème ton ami Uriha ?Taki ouvrit grand les yeux et se tourna face à la jeune fille alors que Kenji était parti au loin sur la scène pour se mettre en place. [Taki] – Tu ne connais pas Kenji Uchiha ?Il marqua une petite pause et continua son allocution. [Taki] – Son enfance n’a pas été facile et aujourd’hui cela n’a que peu évolué. Il est l’un des meilleurs membres du Cygne. Plus tard, j’en suis certain, tout le monde connaîtra son nom. C’est quelqu’un de bien quand on apprend à le connaître. Mais lors de soirée comme ça c’est assez difficile.Il posa une main sur son épaule. [Taki] – C’est Uchiha.Il lui fit un clin d’œil et partit en direction de l’estrade rejoindre son compère déjà prêt à faire le spectacle. *** Kenji attendait depuis de longues secondes, il voyait au loin Taki discuter avec la jeune fille complètement inutile et qui ressemblait à une gamine. Il n’aimait pas ce genre de personne trop fluette et extravertie, mais comme disaient la plus part des sages : il fallait de tout pour faire un monde. Son partenaire se présenta afin face à lui. [Kenji] – Tu t’occupes trop des autres.[Taki] – Peut être que c’est toi qui es trop renfermé.Son ton était un peu mesquin. Une petite attaque que le tempérament d’Uchiha qui coulait en lui obligea à relever. [Kenji] – Je ne suis pas ici pour te faire des leçons. Je m’arrêterais donc là.Kenji se passa une main dans les cheveux et patienta quelques secondes le temps qu’une partie de la foule se rassemble. Une fois que tout fut en place les débats furent lancés. Un individu d’une étrange stature commença à crier. Sa voix était grisante mais s’harmonisait avec l’ambiance de la soirée. On ne pouvait plus distinguer le sol tants d’habitants s’étaient maintenant stoppé par curiosité. Plus un seul carré d’herbe n’était visible et la pression montait avec sa disparition. Un gong retentit et Kenji s’élança face à Taki. Ils sortirent tous deux leur arme de prédilection. Un Bô de bonne facture pour Kenji, tandis que Taki sortait son nunchaku. Le bois percuta de plein fouet la chaine de métal. Celle-ci s’enroula autour et glissa tout du long alors que Kenji reculait. Telle une danse parfaitement orchestré ils continuèrent sous les commentaires d’étonnement du publique à échanger des parades avec leur arme sans jamais vraiment s’attaquer. Kenji rangea finalement son bâton dans son dos alors que Taki repliait son arme de ninja. Ils firent face et alors qu’ils étaient tout justement entrain d’exécuter les taos d’une technique l’atmosphère commençaient déjà à gagner en degré. Les flammes déferlèrent les unes contre les autres dans un face à face d’une intensité contrôlé. Certain peureux reculèrent de plusieurs pas dans le publique alors que le feu redoublait d’intensité alors que les protagonistes expiraient encore plus d’air. La rougeur de cette chaleur suprême éclaira la place du centre-ville avec de vive lumière. Des « hô » admiratifs sortirent de la bouche des plus jeunes tandis que certaine demoiselle observait cela d’un œil amusé. Ils continuèrent durant de longues minutes à s’échanger ces jets de flamme en accompagnant le tout de petit salto de temps à autre pour en mettre plein les yeux. Ils s’arrêtèrent sur un final splendide où leurs boules de feu explosèrent d’un commun accord au centre de la scène dans un artifice de couleur rouge orangé exceptionnel. Taki vint au centre de la scène et salua la foule en faisant une révérence alors que Kenji l’imitait. Les habitants requinqués par le spectacle partirent dans des directions opposés le sourire aux lèvres et des rêves plein les yeux pour les plus jeunes. Kenji se tourna vers Taki et sortit sa voix neutre habituelle. [Kenji] – Je dois y aller.Inconsciemment, il espérait trouver Taka au milieu de la foule. Mais pour cela il devait prendre la direction des quartiers populaires. Ses pas seraient mené par la destiné et adviendrait ce qui devait advenir. Et qui sait, cela pourrait être fort intéressant. [Taki] – A plus tard Kenji-kun.*** Taki observa son ami partir d’un regard inquiet. Avait-il quelque chose d’important de prévu ? Etait-il malade ? Tout cela était bien étrange. Mais ses yeux se posèrent sur la jeune Hizu et il fut prit d’une envie de sourire étrange. Il descendit tranquille de l’estrade avec l’assurance des Uchiha. Il approcha de la jeune fille et lui sourit encore. [Taki] – Tu as apprécié ?Il se rapprocha. [Taki] – J’aimerais bien en savoir un peu plus sur toi.Il plongea son regard d’ombre dans ceux de la jeune fille tenta de percer toutes ses défenses. Il n’attendait plus que sa réponse pour que leur relation évolue et qu’ils avancent. [ Je n’ais que peu décrit le combat, tout individu dans le centre-ville peu le décrire comme il l’entend en respectant juste l’ordre, arme au début puis jutsu de feu (uniquement). Cela fini sur deux boules de feu suprêmes. Iki, Kenji part mais Taki reste.] |
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| Sujet: Re: [Festival du Feu] - La Grande Place Mer 12 Aoû - 19:44 | |
| Il y a dans le regard des femmes cette perle de sensibilité qu’on aime tant. Parfois heureuses, radieuses, parfois tristes, détruites, elles étaient plus souvent des énigmes, des incompréhensions que le monde lâchait sur sa propre couverture comme un cadeau - ou un fardeau. Qu’importe ce qu’étaient les femmes, Iki ne les comprenait pas, et avec une attention toute particulière, il s’attelait chaque jour à éviter tout raisonnement là-dessus. Il ne les comprenait pas, et ne les comprendrait jamais. Il valait peut-être mieux ainsi, que l’homme se détache purement et simplement de son affect pour les femmes. Comme une clé, qui ouvre une porte. La porte d’une salle vide mais infinie. Hizu avait cette univers au plus profond de son regard.
Le bleu scintillant de ses yeux se posa sur Taki. Des yeux ronds, pétillants de naïveté. D’une fausse naïveté, comme les jeunes femmes de son âge savent si bien le faire. Elle hochait de la tête, vulgairement, avec une teinte d’hypocrisie qu’elle ne contrôlait pas, et suivait le discours de l’homme qui s’opposait à elle. D’une humeur moribonde, elle l’épiait, plongé dans des explications. Hizu n’avait que faire des explications, ce qui l’intéressait c’était l’homme, sa déchéance, son désamour. Sa désillusion. Lui, si fort, si puissant, qui montre jusqu’à ses propres techniques, celles que son clan et sa famille lui ont légué au fil des siècles, qui exhibe son opulence comme il remonterait ses parties génitales, fier. Une fluette saveur de dégout s’empara d’Hizu. Peut-être l’image de Kenji, nu sur scène, acclamé par tout un public l’offusquait-elle plus qu’elle n’avait pu le prévoir. Ou peut-être ne voyait-elle en lui qu’un pauvre gamin qu’on huait pour son sexe. Il n’a que douze ans, pensa-t-elle, esquissant une étrange grimace.
Taki vantait les mérites de son ami. Immédiatement, Hizu le replaça dans la hiérarchie des mâles : il se pliait à Kenji, il se soumettait à lui. Certaine, il en avait une plus petite. Elle pouffa de rire, silencieusement. Non, évidemment, elle ne se sentait pas si sotte, mais les effluves des alcools lui montaient très vite à la tête, et lorsque la juunin retirait son bandeau, elle ne portait plus aucune responsabilité sur ses épaules. Et cela se savait très vite. Taki était certainement un chouette garçon, un homme moyennement intéressant, mais assez tout de même pour être d’une présence agréable. Mais son discours le dévalorisait plus qu’il ne se valorisait lui-même. On ne peut rattraper la force des mots par celle d’un visage. Gueule d’ange, cœur de démon, la différence ? Celui à la langue acerbe gagnera, le monde était vicieux à ce point.
D’un signe de la main, Hizu laissa les deux jeunes garçons monté sur scène. Absente, elle détourna le regard et chercha un autre moyen de lui faire oublier la dureté de sa petite vie. Lorsqu’elle s’assit sur la petite chaise qui bordait le trottoir de la grande place, elle soupira vainement et patienta que l’homme qui tenait la boutique lui rapporte son verre de saké. On la trouverait certainement vulgaire, mais elle n’en avait cure. D’un large mouvement du bras, elle posa la petite tasse sur ses lèvres et avala tout d’un coup. Etrangement, elle pensa à Iki. Trop d’années qu’elle regardait discrètement sa petite bouille de la fenêtre de sa chambre. Trop longtemps qu’elle s’était mis dans la tête le défi de sortir avec lui et de vivre une intense relation, passionnelle. Elle sera courte, mais d’une hauteur inimaginable, répétait-elle souvent. Malgré ses ardeurs de petite fille capricieuse, Hizu avait très vite compris que le défi qu’elle s’était lancé ne se réaliserait pas de sitôt. Logiquement, elle avait pris la décision de renoncer, mais jamais elle ne put. Elle l’aimait, bien sûr. Elle l’aimait comme elle n’avait jamais aimé personne. Parfois elle se demandait comment le chuunin réagirait à l’annonce d’un « Je t’aime », lancé comme une flèche dans le cœur d’un homme, au détour d’une conversation. Trois mots fatidiques qu’elle n’avait pas eu le courage de prononcer. Elle ne penserait pas l’avoir encore. Alors elle attendait, patientait tendrement dans le creux de son bras et jouant un jeu dont elle était l’actrice principale, elle lui faisait comprendre qu’elle ne partirait pas.
Non, elle ne partirait jamais.
[Iki] - Tu fais une drôle de tête.
Elle leva les yeux et se figea devant le visage détendu du Namikaze. Iki lui adressa un sourire poli et réservé, comme il avait l’habitude de faire, de crainte qu’elle ne lui saute au cou s’il dévoilait de trop ne serait-ce qu’un peu d’attachement, et s’assit à ses côtés.
[Hizu] - Tu bois quelque chose ?
Il grinça des dents et gloussa de rire une rapide seconde.
[Iki] - Non, merci. L’autre m’a déjà assez saoulée comme ça…
[Hizu] - L’autre ?
[Iki] - Rien, c’est compliqué.
D’une main il s’empara de la bouteille et chercha de l’œil le ménisque qui indiquerait son niveau de consommation. Une petite moitié. Il lui adressa un sourire moqueur, mais n’insista pas lorsqu’elle commença à rougir. Etonné, il reposa la bouteille et s’étira longuement.
[Iki] - Je vais rentrer. Ces deux imbéciles sur leur plateau vont me cramer s’ils continuent comme ça. On n’a pas idée de jouer avec le feu à cette heure-là de la journée…
Il les fusilla du regard, bien qu’invisible à leurs yeux. Trop de monde s’était assis, trop de monde se délectait de ce qu’Iki considérait comme une vieille mascarade militaire. Oui, ils auraient leurs arguments pensait-il, mais il ne vaudrait finalement pas grand-chose. Une certaine fierté, sûrement, ce sont des Uchiha. Ou la simple ambition de connue et reconnue. D’être adulé, aimé, adoré. D’être avalé tout cru comme une légende, un héros qu’on n’est pas vraiment. On se donne facilement une image, entre deux boules de feu qui tourbillonnent au milieu de la scène sous une nuit étoilée et échaudée par les flammes qui crépitent dans les yeux des enfants. Iki n’aimait pas Konoha. Il détestait encore plus cette façon de mettre en avant le progrès ; on n’utilise pas des armes pour s’amuser. On tue avec, gamin, dit-il tout bas.
Hizu se leva tendrement et passa devant Iki. Ses deux grandes jambes brunies par le soleil s’entouraient d’un léger parfum vanille, qui eut pour mérite de faire hausser les sourcils du chuunin. Il soupira, et se dirigea vers le comptoir, ne lâchant pas sa partenaire du regard. Les lèvres pulpeuses de la jeune femme caricaturèrent vaguement quelques mots de sorte qu’Iki comprit rapidement qu’elle le rejoindrait. Bien, il partirait sans elle, et il ne l’attendrait pas. Ils avaient toujours fonctionné ainsi.
Le spectacle se termina, Hizu zigzaguait entre les passants afin de se rapprocher du bord de la petite scène. Iki la suivait, à quelques mètres, l’air étourdi et fatigué, les traits tirés. La tête vers les étoiles, le regard transperçant l’univers, il marchait simplement. Hizu retrouva finalement Taki. Elle jeta un bref coup d’œil à Kenji qui semblait ne pas vouloir entamer la conversation - ni avec elle, ni avec personne, mais après tout elle s’en fichait, Taki avait déjà dédramatisé le bonhomme ; elle ne voyait en lui plus qu’un légume qu’on aurait vidé de chacune de ses fibres, il n’en resterait que la peau souple et creuse - et se reporta sur son cousin.
[Hizu] - Oui, Impressionnant. Je ne sais pas si je pourrais faire ça moi…
Iki haussa un sourcil, puis dans un soupir désespéré, il préféra continuer sa route. Mais lorsque Taki émit le souhait d’en apprendre un peu plus sur la jeune femme, il s’arrêta net et dessina un rictus étonné et blasé.
[Hizu] - Eh, tu me dragues là non ?
Elle pouffa de rire. Iki recula d’un pas et pénétra enfin dans la conversation.
[Iki] - Non bien sûr, il t’apprend à jouer aux cartes… Il posa sa main autour du bras de la juunin et la tira doucement derrière lui. Viens, on y va, ajouta-t-il avec un regard un mauvais regard à l’homme qu’il ne connaissait pas.
Il écouta Hizu partir un peu plus loin, ne cessant de rire de la situation qu’elle avait elle-même crée puis plongea son regard dans celui de Taki, juste une dernière fois, pour voir ce que cela fait. Il ne sourit pas mais ne prit pas la peine de se mettre en colère. D’ailleurs, Hizu n’était que sa voisine et sa partenaire, rien de plus. Pourtant il y avait cette main qui le poussait vers le devant de la scène, et cette petite voix qui lui susurrait dans l’oreille qu’il devait intervenir. Il intervint, sans vraiment comprendre pourquoi.
[Iki] - Bien essayé l’intermittent. Mais ne joue pas trop avec le feu, tu risquerais de te brûler.
Les pupilles noires d’Iki grondèrent. Il ne l’aimait pas, c’était certain, et arbitraire à la fois. Beaucoup d’éléments avaient fait de cette journée de repos quelque chose d’agaçant et de pesant. Les flammes n’avaient qu’énerver un peu plus le Namikaze qui supportait avec impatience la chaleur qui régnait dans le village. Et puis, quoi qu’il en dise, il tenait énormément à Hizu. Ses relations avec elle ne l’intéressait pas, mais il ne voudrait pas la perdre. Un homme dans la vie de la blondinette, se serait comme un échec. Elle partirait et ne reviendrait sûrement pas. Durant quelques courts instants, Iki crut que les rois se réveillèrent. Il sentait le contact froid du cuivre qui pénétrait ses deux yeux, qui transperçait ses deux pupilles et qui se décomposait dans le brun noirci de ses prunelles. Il soupira et se retourna. Son imposante carrure disparut finalement dans une petite ruelle qui montait vers les quartiers populaires de Konoha. Il ne se retournerait pas.
[Hizu] - Tu connais un Kenji Uchiha toi ?
Il réfléchit quelques secondes mais d’un hochement horizontal de la tête, il lui affirma que non.
[Iki] - Pourquoi, je devrais ?
[Hizu] - Je sais pas. Parait que c’était quelqu’un de connu, parce qu’il était né dans un cygne mais qu’on peut pas le connaître en soirée, parce qu’il est difficile… J’ai pas tout compris.
Ils s’arrêtèrent, puis entrèrent dans un rire nerveux qui leur fit un bien fou. Iki sécha du revers de la main quelques larmes qui perlaient au bord de ses paupières puis alluma une clope. Il leva les yeux vers les étoiles qu’il pouvait enfin voir, dans la pénombre de la nuit, et tira généreusement sur sa cigarette. Son bras musculeux passa le long des épaules d’Hizu, et ils rentrèrent ainsi, sa tête posée contre bras chaud et rassurant.
[Hop, comme ça c’est fait ! Désolé pour le retard, hein. Je donne l’xp à tout le monde et me retire du topic en tout bien tout honneur donc. Si Kenji (ou quelqu’un d’autre) tu veux me répondre (ou répondre à quelqu’un d’autre), j’éditerais mon post. Bon jeu à tous !
Kenji : +30 XP Taka : +8 XP Tago (as Iba) : +10 XP Yosuke : +6 XP Iki : +48 XP Konami (as Haya) : +10 XP] |
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