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Azumi

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MessageSujet: Demeure Itô   Demeure Itô EmptyDim 8 Nov - 7:14

Chapitre 4 à [Mission de rang D] Un voleur à Konoha.Arrow

Tome 1

Chapitre 5 -1
Une visiteuse mystérieuse.

Nous avons passé beaucoup de temps dans cette maison sans que je prenne le temps de bien la présenter. C'était une demeure splendide qui faisait honneur à l'architecture japonaise. De l'extérieur, on pouvait voir un toit à pignon légèrement incliné élaboré à l'aide de tuile en céramique. Les murs étaient faits de bois qui donnaient à la maison un aspect chaleureux et accueillant. La famille vivait devant une rue que les marchands empruntaient souvent pour se rendre au centre-ville et un petit grillage séparait le jardin de la voie de circulation. Quelques années plus tôt, une porte coulissante en bois servait d'entrer à la demeure, mais elle fût remplacée par un simple bout de bois dur. La maison avait un seul étage et était très petite puisque la famille n'avait jamais eu beaucoup d'argent. De générations en générations, elle avait été léguée au plus vieux de la famille. Lorsque le père d'Oyate mourra à cause d'un accident de travail, le jeune homme hérita de la construction. De nombreuses réparations avaient dû être faites, mais la famille Itô tentait de garder l'esprit japonais et essayait de ne pas utiliser de matériaux un peu trop moderne.

L'intérieur avait un aspect plus contemporain. Le plancher était fait de bois de chêne sauf celui de la cuisine qui était fait de carrelage en pierre. Des cloisons coulissantes séparaient la plupart des pièces qui, pas très meublés, possédait un éclairage parfait. Puisqu'elle ne travaillait pas et qu'elle passait une bonne partie de son temps à la maison, Haruna avait mis beaucoup de travail et beaucoup de temps sur la décoration qu'elle tentait de faire diversifier et originale. Elle créait elle-même les petites figurines en argile représentant des personnages heureux qui envahissaient la maison.

La demeure était composée d'une cuisine, d'un salon de thé qui servait de dortoir à Azumi et au vieux Mayo, une chambre à coucher et une petite salle de bain. Ce n'était pas très grand pour quatre personnes, mais avec le temps, Azumi s'y était habituée. Elle vivait « comme une reine » depuis qu'elle avait frôlé la mort lorsqu'elle vivait dans la rue et que la nourriture manquait. La jeune fille s'était fait gronder une seule fois et c'est parce qu'elle avait passé la nuit à l'extérieur. Mais la fillette expliqua à Haruna pourquoi elle n'était pas rentrée à la maison telle que prévu. Azumi avait dû poursuivre un voleur toute la nuit et elle n'avait pût avertir la famille Itô de son absence, de peur que le voleur lui glisse entre les doigts. Par chance, un homme était venu l'aider à chopper ce vilain. Ainsi se termina sa première mission de rang D.

Mayo - Voilà ce que doit faire un vrai Ninja, Azumi ! Tu as bien fait d'être resté à l'extérieur toute la nuit. Car non seulement, le voleur t'aurait peut-être échappé et je n'ai pas eu à endurer tes petites tapes agaçantes que tu me donnes lorsque je ronfle le soir.

L'étudiante était assise sur une chaise, en plein milieu du salon. C'était la dame d'une vingtaine d'année qui l'avait obligé à s'asseoir là pour qu'elle puise la gronder devant tout le monde. Mayo et Oyate assistait à la scène avec fatigue. Les deux hommes avaient mieux à faire que de regarder une petite fille se faire sermonner par une femme qui n'était pas sa mère.

Lorsqu'elle entendit le commentaire de son père, Haruna fit volte face et se croisa les bras, un regard sévère au visage. La jeune voulait rester polie envers son paternel, mais il faut avouer que parfois, elle avait tendance à déraper.

Haruna - Voyons, père ! Faites preuve de bon jugement ! Une jeune fille comme elle ne doit pas passer la nuit seule dans le noir un jour d'hiver, c'est absurde !

Azumi était restée environ vingt-quatre heures à l'extérieur pour jouer à la chasse aux méchants. Elle n'avait ni dormit, ni manger et elle était épuisée. Recroqueviller sur elle-même, la fillette avait les bras croisés et boudait tel un enfant de cinq ans. C'était la première fois qu'elle voyait Haruna dans un tel état. De plus, elle savait pertinemment que tout cela était de sa faute. La voleur avec dérober le sac de la dame et tout ce que la jeune fille avait voulu faire c'était une bonne action pour qu'on reconnaisse enfin sa valeur. Mais visiblement, son aide n'avait pas été apprécier. La jeune épouse devait s'être fait beaucoup de soucis si elle agissait ainsi.

Le vieux fou leva sa canne et dit à sa fille d'un air plus ou moins menaçant.

Mayo - Haruna, ne me parle pas sur ce ton ! Je suis ton père et tu me dois du respect. Je sais très bien qu'Azumi aurait dû te prévenir de son absence, mais puisque son geste était bon et qu'elle a risqué sa sécurité pour ton sac, je ne vois pas pourquoi tu t'emportes aussi bêtement. Et je ne vois pas non plus pourquoi moi et Oyate devons assister à cette blague qui ne me fait pas rire.

Haruna se calma et fixa son père avec des yeux qui démontraient qu'elle était en désaccord avec l'attitude de sa jeune protégée. Après avoir expiré lentement, elle dit :

Haruna - Désoler, père, pour ce manque de respect. Mais ici il y a des règles et je tiens à ce qu'elles soient respectées. Si Azumi ne me démontre pas que je peux lui faire confiance, alors je ne lui démontrerais pas que j'ai confiance en elle.

Elle accorda la liberté à Azumi et lui prépara une courge gratinés, comme elle les aimait. La jeune femme savait que l'étudiante avec très faim, c'est pourquoi elle choisit le plus gros légume du réfrigérateur. Les hommes avaient déjà mangé, il était donc inutile de leur préparer un deuxième repas. La fillette termina son assiette avec appétit et fit la vaisselle. C'était sa punition pour ne pas avoir averti la famille de sa mission de rang D. Les yeux rougis par la fatigue, la jeune Kunoichi rangea les ustensile dans les tiroirs appropriés et alla se coucher d'un pas lourd et lent. Étrangement, elle ne fut pas réveillée par les ronflements du vieux fou. Peut-être était-ce parce que la fatigue était trop pesante.

Azumi fut victime d'une nuit sans rêve.

Le lendemain matin, elle remarqua avec plus ou moins d'étonnement que tout le monde était déjà debout. Haruna était en train de ranger les livres que la fillette avait lus quelques jours plus tôt en ordre alphabétique. Ensuite, elle prit un ballais et nettoya tous les recoins du petit salon de thé. La couverture de Mayo avait été soigneusement plié et déposé dans une armoire. Intrigué par ce ménage inhabituelle, la jeune fille se leva et frotta ses yeux encore endormit. Pendant quelques instants, la lumière du soleil qui pénétrait sans mal dans la maison l'aveugla. Lorsqu'elle s'habitua, elle regarda Haruna d'un air interrogatif.

Cette dernière rigola un peu tout en continuant d'épousseter chaque petite figurine en argile de la pièce. Elle semblait beaucoup plus heureuse qu'hier soir.

Haruna - Tu dois te demander ce qu'il me prend de faire le ménage si tôt lors d'un matin aussi splendide alors que tu n'es même pas encore réveillé... Attention, je te demanderais de te lever pour que je puise passer le ballais sous toi... Alors... Qu'est-ce que je disais. Ha oui ! La soeur d'Oyate vient nous rendre visite aujourd'hui. Je te demanderais d'aller te laver, puisque tu as passé toute la journée dehors hier. Et tout de suite, puisqu'elle ne devrait pas tarder.

Azumi - D'a.. D'accord.

Elle hocha vivement la tête et marcha rapidement vers la salle de bain. Elle enleva son pyjama et tourna le robinet de la douche. Le premier jet fût très froid, mais lorsque la température de l'eau devint suffisamment chaude, Azumi pût enfin se détendre. À l'aveuglette, la fillette chercha le shampoing en tapotant le contour de la douche. Lorsqu'elle sentit la forme habituelle qu'avait la bouteille de savon, elle tira dessus pour l'emporter avec elle sous l'eau. Généreusement, l'étudiante laissa couler la substance douce et parfumer dans sa main droite et l'étendit dans ses cheveux courts et lisses. La Kunoichi massa son cuire chevelu jusqu'à ce que la savon agisse et fasse de la grosse mousse blanche. Amusé par les bulles, la fillette joua quelques instants en chantant un air qu'elle avait entendu à la radio quelques jours plus tôt. Remarquant que cela faisait bientôt dix minutes qu'elle était sous l'eau chaude, Azumi ferma rapidement le jet. Elle s'habilla rapidement sans oublier sa précieuse cravate verte et se brossa les dents en se regardant dans le miroir. La fillette se demandait toujours pourquoi la vie ne lui avait pas offert un joli visage comme celui de Ying ou d'Haruna. Sans un mot, elle se rendit au salon, là où la dame l'attendait.

Haruna - Bien, voilà une splendide petite jeune fille. Oyate est déjà parti travailler, donc c'est nous qui devrons faire de notre mieux pour que cette dame se sente à l'aise. Je la connais depuis longtemps, elle est très gentille. J'ai hâte que tu fasses sa connaissance.

Azumi - Je vais être la fillette la plus sage du monde aujourd'hui, je te le promets.

Haruna - Je ne doute pas de toi, Azumi.

Les préparatifs pour la visiteuse inconnue se faisait de plus en plus rapidement. Haruna continuait de faire le ménage dans le salon tendis qu'Azumi préparer le thé. Elle déposa, sur la petite table du salon de thé, un petit pot de cubes de sucre, du lait et de la crème. La fillette déposa deux tasses en porcelaine sur une nappe qu'elle étala sur la table. Pour finir, elle ajouta un vase où elle plaça une marguerite fraîchement cueillie du jardin. L'étudiante admira le résultat en souriant.

La pièce était plus propre que jamais et un long silence planait dans la maison. Où était donc Mayo ? Ce n'était pas dans ses habitudes de quitter la demeure. L'ambiance apaisante fut rompu par quelqu'un qui cognait à la porte. Haruna s'empressa d'aller répondre et accueillit une charmante dame qui, en moins musclé, ressemblait beaucoup au grand Oyate. Elle avait des cheveux bruns qui lui arrivaient aux épaules. Ses yeux étaient marrons et elle était légèrement grassouillette. Une vraie tante gâteau !

La jeune femme salua l'inviter en lui donnant de gros baisers généreux sur ses deux joues. L'épouse prit la main d'Azumi et l'avança vers la grosse femme.

Haruna - Je vous présente Azumi, elle habite chez nous depuis quelque temps.

...


Dernière édition par Azumi Itô le Dim 2 Mai - 20:29, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Demeure Itô   Demeure Itô EmptyDim 15 Nov - 6:36

Tome 1

Chapitre 5 – 2
Une visiteuse mystérieuse.

Tout s'était déroulé à merveille depuis l'arrivée de la mystérieuse visiteuse. Elle s'était présentée et Azumi pût comprendre qu'elle se nommait Akisa Itô. C'était une simple paysanne qui achetait des demeures pour les revendes à des familles riches. Dans son jeune temps, elle avait parcouru le pays du feu en entier et avait tenté de se faire du profit, mais ses efforts fût vint. C'est pourquoi elle décida de s'installer définitivement à Konoha. Tout était beaucoup plus facile là-bas, même si les revenues n'étaient pas aussi géants qu'elle aurait aimé. Depuis ce temps, elle habite près du quartier nord et s'est elle-même créé un petit magasin de babioles inutiles qui l'aidait grandement à subvenir à ses besoins. Akisa était célibataire et préférait les relations familiales. Oyate et elle était très proche lorsqu'ils étaient enfants, mais tout changea lorsque le père de ces-derniers mourra lors d'un accident de travail sur le chantier. Les deux orphelins décidèrent de vivre leur vie chacun de leur côté. L'un tenta de fonder une famille et l'autre essaya désespérément de se faire un peu de profit. Chacun fût incapable de réaliser leur rêve à cause du problème qu'avait Haruna au niveau de l'utérus et à cause des acheteurs qui se faisaient rares à Konoha.

Ils gardaient tout de même contacte et se rendaient visite une fois de temps en temps, histoire de se raconter leurs bonnes et mauvaises heures passées dans ce monde où la guerre règne. Et aujourd'hui était le jour où ils devaient se voir. Sachant que le bûcheron était au travail, Akisa décida tout de même de se rendre à la demeure Itô pour papoter entre femme avec Haruna. Ces deux-là s'aimaient beaucoup et se respectaient autant. La dame corpulente fût la première à applaudir les fiançailles des deux époux puisque ce fût la première avertit. Le jeune couple éprouvait une grande confiance envers elle, même si son caractère était parfois très déplaisant.

Elle fût surprise lorsqu'elle remarqua qu'une charmante petite jeune fille habitait maintenant dans la demeure de son défunt père. Akisa comptait demander plus d'information à ce propos lorsque la fillette partira jouer avec ses jouets. Le couple avait-il adopté un enfant ? C'est ce qu'elle allait savoir sous peu. Pendant ce temps, elle ne pouvait qu'espérer qu'ils n'avaient pas fait la pire bêtise de leur vie.

Les deux femmes s'assirent sur les deux petites chaises du salon de thé et sirotèrent leur boisson avec une grimace causée par la chaleur du liquide. La petite Azumi assista à la scène d'un regard curieux. Elle désirait écouter la conversation des dames pour savoir ce que deux femmes pouvaient bien se raconter, mais Haruna l'invita à aller rejoindre le vieux Mayo qui devait se reposer sur la terrasse. Ne voulant pas montrer sa tristesse d'être ainsi rejeté, elle montra à ses amies de sexe féminin un beau sourire et hocha la tête lentement en signe de soumission. D'un pas lent, la jeune fille se rendit dans le jardin, là où elle ne pourrait rien entendre de leur conversation. Satisfaite, Akisa déposa sa tasse de thé et sourit à la jeune femme qui était légèrement plus jeune qu'elle.

Akisa - Voilà une charmante petite fille. Elle est très gentille et semble très facile à vivre.

Haruna savait que la période de questions arrivait à grand pas. Akisa faisait preuve d'une introduction bien courte comparé à tous les questionnements qui trottaient dans sa tête. Mais puisque la jeune épouse s'y était préparée depuis longtemps, elle porta sa tasse de café à sa bouche et leva son regard sur la femme corpulente. En souriante elle ajouta :

Haruna - En effet. Azumi n'est pas très compliquée. Elle fait ce qu'on lui demande et ne demande rien de très dispendieux. Je l'aime beaucoup cette petite. Des biscuits ?

En déclinant l'offre de la main, la soeur d'Oyate ajouta :

Akisa - Je vois. Alors, vous n'avez plus de difficultés financières toi et mon frère ? Il faut tout de même avoir un bon budget pour adopter un enfant. C'est étrange qu'ils aient accepté de vous la confier. Ah, mais je ne veux pas te vexer, Haruna. Je sais que vous feriez de très bons parents. Mais vous n'en avez pas les moyens. Du moins, pour le moment.

Sachant que la famille n'avait pas beaucoup d'argent, Akisa se permit de faire cette remarque. Elle serait très fâchée si Haruna lui annonçait qu'elle avait jeté son argent par les fenêtres pour une petite fille.

Haruna - Mais non, Akisa, nous n'avons pas adopté cette petite fille. Nous l'hébergeons jusqu'à ce que nous retrouvions son père. En fait, elle était perdue et je l'ai invité chez moi. Disons... Pour quelques temps.

Akisa - D'accord. J'avoue que tu me rassures. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si tu m'avais dit que toi et Oyate vous étiez engagé dans une telle histoire. Mais si c'est temporaire, il n'y a pas de mal. Par contre, Mayo est un homme que l'on convainc difficilement. Était-il d'accord ?

La réaction de Mayo avait été très étonnante. La jeune femme n'aurait jamais cru qu'il accepterait qu'Azumi vienne dormir dans leur demeure. Par chance, son époux eut la brillante idée de proposer au vieux fou de faire un marché avec la fillette. Ce marché consistait à apprendre la métamorphose en trois jours et ainsi devenir Shinobi. La jeune fille avait remplit ces conditions sans difficulté.

Haruna - Lorsque je lui ai proposé, il a immédiatement refusé et m'a fait un sermon sur ma situation financière. Je lui ai dit qu'elle pouvait aider pour subvenir aux besoins de la famille, mais il décida qu'elle restait seulement si elle devenait Shinobi.

Akisa - Pauvre enfant.

Haruna - Enfin, cette voie semble lui plaire, alors pourquoi pas ?

Akisa soupira longuement avant de porter la petite tasse en porcelaine à sa bouche. La liquide avait légèrement refroidit et elle pût profiter de la saveur exquise du thé d'Haruna. La soeur d'Oyate était plus ou moins d'accord avec le fait qu'Azumi habite dans cette maison en plus du fait qu'elle soit obligée d'exercer l'art des ninja. Depuis son enfance, elle avait vécu dans un monde de guerre et de souffrance. Et tout cela à cause des Shinobis et de leurs jutsus dévastateurs. La dame ressentait une certaine haine envers eux à cause de cela. Akisa redoutait la destruction de son village d'enfance. L'Asashi avait suffisamment fait de dégâts pour cette décennie.

Akisa - Parce que c'est une voie dangereuse, Haruna. Toi tu ne sais pas, car tu n'as perdu aucun des tiens. Ton père a toujours rêvé d'être shinobi, mais il n'a pas pût à cause de sa maladie. Mon frère n'y a même jamais pensé parce qu'il croit que, pour toi, c'est la meilleure solution.

Haruna - Ma chère, tu sais très bien qu'empêcher quelqu'un de devenir Shinobi est la pire erreur qu'un être puisse faire. Je te redonne l'exemple de mon père qui est malheureux depuis son enfance. Depuis ce jour, il a toujours voulu cesser de vivre. Son rêve a été anéantit à cause d'une maladie et je crois que si ma mère n'aurait pas été là, il y a longtemps qu'il se serait enlevé la vie. Je te donne l'exemple de ton fils, que tu as sans cesse tenté de cacher l'existence des Shinobi pour qu'il ne puise pas rêver de devenir comme eux. Il l'a découvert lui-même et il a longtemps souffert de ton refus. Ça ne l'a pas empêché de devenir Genin. Mais il a tout de même souffert.

Akisa - Il est vrai que je n'ai pas toujours bien agit. J'aurais dû montrer à mon fils ce qu'il voulait réellement voir. Ça n'empêche tout de même pas à ce chemin d'être dangereux. Si un jour Azumi aimerait rencontrer mon fils, tu n'as qu'à me le dire. Il pourrait peut-être l'aider à devenir grande et forte.

Haruna trempa un petit biscuit sec dans son thé et le mit dans sa bouche. Elle avait elle-même fait ces pâtisseries et elle était assez satisfaite du résultat. Mais ne nous éloignons pas du sujet. Après ces mots, Haruna dit à la grosse femme :

Haruna - Je lui ferais part de ta proposition. Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais quelque chose d'important à nous dire. Qu'est-ce ?

Akisa - Si ça ne te dérange pas, je préfère attendre Oyate. Il est autant concerné que toi, donc je voudrais vous le dire en même temps.

La jeune épouse haussa les épaules en se demandant bien ce que pouvait être cette nouvelle étrange qu'Akisa voulait faire part à la famille Itô. Ce n'était pas dans ses habitudes de faire des surprises. Ce qu'elle annoncerait bientôt sera sûrement très important. Elles burent tout en discutant de tout et de rien. Les deux femmes rigolèrent sur une blague idiote que le marchand de poisson avait compté à Haruna hier matin. Finalement, l'invité accepta de manger les biscuits secs de la jeune épouse. Elle les trouva délicieux et vida le pot en quelque temps. Satisfaite, la jeune femme débarrassa la belle petite table qu'Azumi avait décorée et mit le tout dans l'évier. Oyata allait sans doute bientôt arriver et enfin elle pourrait savoir ce que voulait réellement sa belle-sœur.

Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre. D'un regard indiscret, elle examina la petite Azumi qui semblait captiver par le récit de son père. Que pouvait-il bien lui raconter si ce n'est que des salades sur la vie qu'il n'a jamais vécue ? Elle fût tout de même heureuse de constater qu'ils ne s'insultaient pas. Il serait dommage qu'une mauvaise relation se crée entre les deux protagonistes. Pendant un moment, Haruna se demanda si c'était une bonne chose qu'Azumi entreprenne une vie de ninjas. Était-ce vraiment ce que le père de la jeune fille voulait ? Puisqu'il l'avait lâchement abandonné, il devait s'en foutre. Mais alors, était-ce vraiment ce qu'Haruna voulait ? Elle se ferait énormément de soucis si la fillette devait partir en mission. De plus, quelque chose était sûre, c'était que l'avenir de sa nouvelle protégé était assuré. Elle se rendrait bien plus loin que le grade d'étudiant.

La jeune femme abandonna son poste d'observation pour tenir compagnie à son invité. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit et le grand Oyate pénétra dans la pièce. Après avoir embrassé sa soeur, il enleva sa veste de travail et se frotta les mains pour les réchauffer. Il se dirigea vers son épouse et déposa ses lèvres sur les siennes en lui susurrant quelques mots doux. Haruna rigola en le traitant d'imbécile et l'invita à s'asseoir avec eux.

Haruna - Tu vois, ta soeur n'est pas seulement venue nous donner de ses nouvelles, elle est aussi venue pour nous annoncer quelque chose qui, selon elle, est très important.

Le regard de l'homme se tourna vers sa petite soeur et attendit qu'elle poursuive.

Akisa - Oui, c'est bien cela. J'aurais aimé discuter un peu avec mon frère, mais puisque le sujet est déjà lancé...

Haruna s'excusa en sortant comme prétexte qu'elle était impatiente d'entendre les vraies raisons de sa venue.

Akisa - vous savez tous que, dans le cadre de mon travail, je dois discuter avec des gens riches ou plus ou moins riches qui pourraient éventuellement faire affaire avec moi. J'ai rencontré une de ces familles. L'homme du foyer m'a dit qu'il recherchait un endroit pour construire une sorte de resto bar ou un salon de thé, il est plutôt indécis. Il recherche surtout un endroit typiquement japonais et...

Oyate - Serais-tu en train de nous dire que notre demeure t'intéresse ?

Dit-il vivement en lui coupant la parole.

Akisa - Ce que j'aimerais c'est que vous me laissiez terminer. Mais puisque tu le proposes, cette maison me semble parfaite et...

Oyate - il n'est pas question que tu vendes ma maison à ton espèce de famille riche ou peu importe ce que c'est...

Akisa - Tu sais très bien que cette maison ne t'est pas entièrement revenue, Oyate. La moitié est à moi, même si tu dis le contraire. Je t'ai laissé habiter ici puisque toi et ta femme en aviez de besoin. Mais, bien entendu, je ne croyais pas que vous en feriez une famille d'accueil pour enfants perdus et un foyer de personnes âgés !

Dit-elle en faisant référence à Azumi et à Mayo, le vieux fou.

Oyate - Ce que nous faisons de cette maison ne te regardes pas et...

Haruna - Attend, Oyate. Tu m'as bien dit que cette demeure était à toi ? Tu m'as dit que ton père t'avait légué cette maison parce que tu étais le plus vieux de la famille.

Akisa - Écoutez, je ne suis pas là pour mettre la merde dans votre couple, j'espère être claire sur ce point. Si nous pouvions parler en adulte et que vous oubliez vos petits problèmes de mensonges, peut-être que je pourrais vous expliquer mon concept. Car il est certain que je ne laisserais pas mon frère dans la rue seulement pour du blé.

D'un regard dur, Oyate lui fit signe de continuer. Il savait que sa soeur devait avoir fait son possible pour rendre cette cause juste et favorable pour tout le monde. Voilà pourquoi il la laissait parler. Il lui faisait entièrement confiance et c'était quelque chose qui était très difficile pour lui. Faire confiance à quelqu'un était rare, dans son cas.

À la fois frustré du mensonge que son époux lui avait fait et inquiète de la suite des évènements, Haruna vivait le moment péniblement. Elle écoutait chaque échange entre les deux êtres, ne savant pas pour quel partie prendre. La jeune femme serra la main de son époux fermement et fixa la femme grassouillette.

Akisa - Je lui ai montré les plans de votre demeure et l'homme s'est montré très intéressé par celle-ci. Il trouve que ça lui sauverait beaucoup d'argent s'il s'installerait là, puisqu'il n'aurait pas à tout construire avec des matériaux plutôt rares. Je ne suis pas certaine s'il a raison, mais peu importe. L'essentielle c'est nous. Puisque cette demeure est à nous deux, les profits seront séparés. Donc tu auras ta part et moi la mienne. Mais ce n'est pas terminé. Je lui ai parlé de vous et, puisque votre terrain est vaste, il pourrait vous construire une petite demeure à côté. Il y aura une chambre supplémentaire. Comme cela Mayo ou Azumi aura sa propre chambre. Bien entendu, ce n'est pas gratuit. Vous devrez travailler pour lui, comme cela il n'aura pas à payer les employés. Vous serez logé et nourrit. Si ce n'est pas beau, dites-moi ce que c'est, car je trouve que c'est une bonne offre.

Haruna et Oyate se regardaient, surpris de ce que Akisa avait fait pour eux. Elle avait sans doute pensé à elle d'abord, mais la famille n'était pas désavantagée et cette offre était plutôt intéressante. Seulement, ils avaient besoin de temps pour en parler. Ils ne voulaient pas faire tout de travers et se rendre compte qu'ils n'avaient plus rien. Cette maison était toute leur vie, s'ils la perdaient, ils n'auraient rien d'autre. C'est pour cela qu'Oyate demanda à sa soeur de revenir plus tard pour que le couple puise en discuter tranquillement.

Akisa - D'accord, je reviendrai la semaine prochaine. D'ici là je dois avoir une réponse, car tout tombera à l'eau. Merci d'avoir pris le temps de m'écouter.

Elle salua la petite famille en leur donnant des bises et n'oublia pas d'aller pincer les joue de la petite Azumi avant de serrer la main de Mayo, sur la terrasse. C'est avec un grand plaisir qu'Oyate lui ouvrit la porte pour qu'ils puissent enfin être en paix et parler de cela en toute intimité.

Une nouvelle vie leur était offerte. Allaient-ils prendre le risque de tout perdre pour tout gagner ou de tout gagner pour tout perdre ?

...


Dernière édition par Azumi Itô le Dim 2 Mai - 20:33, édité 2 fois
Azumi

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MessageSujet: Re: Demeure Itô   Demeure Itô EmptySam 21 Nov - 20:09

Tome 1

Chapitre 5 – 3
Une visiteuse mystérieuse.
 
Quelques minutes plus tôt.


Après avoir été rejeté par les dames, Azumi dû rejoindre son nouveau grand-père. Elle n'avait pas l'intention d'engager une conversation, car elle savait qu'il ne l'aimait pas et qu'il ne l'écouterait pas. Cela faisait quelque temps déjà qu'elle habitait ici et jamais il n'avait jugé bon d'entretenir une bonne relation avec la fillette. L'étudiante n'osait pas lui avouer le malaise qu'elle ressentait lorsque le vieux fou était près d'elle, car elle était persuadée que c'était à lui de venir lui parler. Les adultes avaient une certaine responsabilité et un certain devoir envers les enfants. C'est ce qu'elle croyait.

En sachant très bien que le silence planerait dans le jardin, la Kunoichi décida de prendre son livre ninja qu'elle avait déposé dans la cuisine. Elle frotta vivement la couverture du document pour enlever les petites saletés qui s'étaient déposés lorsqu'Haruna avait préparé le souper. D'un pas décidé, elle ouvrit la petite porte et prit place près de Mayo. Ce dernier avait les yeux fermés, mais ne ronflait pas. Ce qui signifiait qu'il ne dormait pas. Le vieux fou donna quelques coups sur le sol pour faire bouger sa chaise et pour être bercé comme un bambin. Ce qui signifiait qu'il était toujours de ce monde. Azumi l'observa quelques instants et, certaine de ne pas s'être fait remarquer, elle ouvrit son livre et tourna les pages rapidement pour se rendre au chapitre du Genjutsu. Dans l'introduction, elle avait pu comprendre que cette voie consistait à utiliser des illusions pour tromper ou vaincre l'adversaire. C'était quelque chose qui lui plaisait beaucoup, car non seulement elle n'aura pas à utiliser ses maigres muscles en combat et n'aura pas à utiliser des jutsu très dévastateurs comme le ninjutsu. Il ne fallait pas oublier, bien sûr, que le Ninjutsu était quelque chose qui lui plaisait aussi. Mais pas autant que le Genjutsu. Enfin, elle choisira une fois sa lecture terminée.
 
Après avoir parcouru les quelques lignes de ce chapitre magnifique, elle comprit immédiatement que cette voie était faite pour elle. Sans trop s'approcher de l'adversaire, elle pourrait lui occasionner de sérieux dégâts et tout cela à l'aide de ses yeux. Mais pour la fillette, tout cela avait été impossible avant aujourd'hui. Dans son enfance, jamais elle n'aurait crue possible un tel prodige. Montrer sa force aux autres en utilisant seulement ses iris était quelque chose d'impossible à réaliser. Mais puisque c'était marqué dans le livre, la jeune fille devrait y croire malgré tout.

Un dernier chapitre lui était offert. Ce dernier concernait la médecine. Azumi n'avait jamais apprécié le sang et devoir guérir les blessures d'un autre homme la dégoûtait. L'étudiante était donc certaine que cette voie n'était pas faite pour elle. La fillette tenait tout de même à lire le livre en entier pour être certaine de faire le bon choix et de ne pas le regretter plus tard. Elle avait seulement neuf ans et il lui restait encore une longue route à vivre. La Kunoichi ne voulait pas maîtriser un style de combat qu'elle appréciait à peine.

C'est avec attention qu'elle lue les phrases écrites à l'encre noire, ne voulant rien manquer des explications qui lui étaient dédiées. La jeune orpheline constata avec étonnement que la médecine exigeait une très grande forte physique. Azumi croyait que les médecins étaient seulement là pour soigner et non pour combattre. Mais le problème était toujours là. L'étudiante n'avait pas la force requise pour exercer dans ce domaine. Tant pis, elle allait choisir le domaine qui lui était le plus favorable et qui l'intriguait le plus : Le Genjutsu.

L'air fût attaqué par la poussière lorsque la jeune fille referma le livre. Prise dans ses pensées, elle fixait un petit arbre qui avait complètement perdu ses feuilles. Azumi fût très étonnée lorsqu'elle entendit le vieux fou lui adresser la parole. Étrangement, il avait un ton neutre.
 
Mayo - que lis-tu, jeune fille ?

Elle revint de la lune aussi vite qu'elle avait quitté la terre. Encore un peu sous le choque, elle tourna son regard vers le vieillard et le regarda, intrigué. La fillette repoussa une mèche folle qui lui tombait dans les yeux et lui répondit en lui montra la couverture du livre :

Azumi - Cha ch'appelle « les voies du Shinobi. » Je croyais que cha allait m'aider à choisir dans quoi j'allais m'entraîner...

Le vieux ne lui laissa pas le temps de terminer. C'est en se redressant qu'il dit ces mots :

Mayo - Si tu avais des questions sur les Shinobi, tu n'avais qu'à me les poser. Ce n'est pas un livre de la sorte qui va te faire avancer, mais plutôt quelqu'un qui s'y connait.

Azumi - J'avais besoin de savoir où me diriger. Che livre m'a été très utile. De plus, j'ai trouvé celui-ci dans votre étagère. C'est donc votre livre et non le miens. Et puis vous... Vous dites que vous vous y connaissez, mais vous n'avez jamais été étudiant.

Étonnement, Mayo ne semblait pas vexé par ce que la jeune fille venait de lui dire. Devenir Shinobi avait toujours été son rêve lors de sa jeunesse et il aurait dû réagir plus subitement aux propos de la fillette.

Le vieux fou avait été privée de son désir à cause de la maladie qui rongeait ses jambes. L'académie l'aurait refusé à cause de son mal croyant qu'il était inutile d'instruire un homme qui ne pourra, sans doute, jamais défendre son village. Et cela n'était pas bête. Il serait étrange de leur part d'envoyer un homme que la mort guette sans cesse au combat sachant pertinemment qu'il ne ferait pas deux mètres sans tomber par terre. Voilà pourquoi la haine de Mayo était ridicule.

Mayo - Je vois. Et tu as trouvé ta voie ?

Azumi - Je songe à me tourner vers le Genjutsu.

Mayo - C'est un bon choix.
 
Le silence revint rapidement. Les deux protagonistes n'osaient pas se regarder dans les yeux. Ils le faisaient, mais pas trop. Histoire que l'autre ne se fasse pas d'idée sur leurs intentions. Azumi joua nerveuse avec ses doigts et les fit glisser sur le siège où elle était positionnée. Ce n'était pas tous les jours que ces ceux-là se parlaient et il faut avouer que tout cela était très étrange.

Mayo - Je sais ce que tu crois. Tu crois sans doute que la vie que j'ai vécue était seulement synonyme de souffrance et de haine ? Tu te trompes sur tous les points. J'ai rencontré ma femme Benihime et je lui ai donné un enfant extraordinaire. Il est vrai que mes choix n'ont pas toujours été les bons, mais j'ai fais mon possible pour rendre ma famille heureuse. Même si nous étions pauvres et que ma femme devait travailler pour subvenir à nos besoins, j'ai fais de mon mieux pour l'aider. Si seulement cet incident ne serait pas arrivé.

Azumi - Cet incident ?

Le vieux fou hocha la tête et prit le verre d'eau qu'Haruna lui avait donné. Il bu le liquide et grimaça de douleur. Ses jambes étaient souffrantes et il avait ressentit ce mal toute sa vie. C'est pourquoi Azumi ne s'alarma pas. Mayo laissait planer le suspense et cela l'agaçait. C'était sans doute la première fois qu'ils s'assoyaient ensemble et qu'ils parlaient de choses sérieuses. La fillette allait sans doute en connaître un peu plus sur le passé de ce vieux fou. Il l'avait longtemps intrigué et aujourd'hui était peut-être le jour où elle connaîtrait l'histoire de l'homme qui la détestait pour une raison encore inconnue.

Une fois la douleur passée et qu'il pût enfin retrouver la voix, il continua son récit.

Mayo - Oui. Cet incident. Celle qui m'a coûté les jambes. Tu sais, Azumi. Les gens croient qu'une maladie me ronge les os, mais c'est faux. Je peux te faire confiance à toi, n'est-ce pas ?
 
Elle hocha la tête en signe d'affirmation.

Mayo - Alors... Je vais te raconter ce qu'il s'est réellement passé. Ça c'est produit il y a plusieurs années. Lors de mon enfance. Je devais avoir neuf ans, comme toi et j'avais plein d'ambition, comme toi. J'étais jeune et innocent. Je ne savais pas ce que me réservait l'avenir. Je voyais les choses comme toi tu les vois. Je croyais que tout me tomberais dans les mains et que tout ce qui se produirait serait décidé par moi et seulement par moi. J'étais jeunes et naïf et il ne fallait pas s'opposer à mes décisions. Bien sûr, si quelqu'un s'y risquait, je lui disais ma manière de penser. Tu me connais ! Je n'ai pas changé.

Je vais dès maintenant t'avouer quelque chose que j'ai rarement dit à quelqu'un. Avant que l'incident se produise, j'avais été accepté à l'académie et j'étais très prometteur. Comme toi ! Haruna le sait, mais ne le dit à personne, car elle sait très bien que cela pourrait m'affecter. J'ai longtemps caché mon acceptation, car j'étais certain que les gens me jugeraient et se moqueraient de moi.

Ceci dit, je n'étais pas quelqu'un de très apprécié. Les autres élèves voyaient bien qu'une carrière longue et prometteuse devant moi. Ils étaient jaloux, voilà tout. Ou peut-être que le souffre douleur de l'académie n'avait pas encore été choisi et la malchance a fait que c'est moi qui ait supporté ce fardeau... Enfin, passons. Il y en avait un en particulier qui m'énervait constamment. C'était un mec... Un mec de riche. Tout le monde le respectait pour une raison que je n'ai jamais comprise. Je ne te dirais pas son nom, ça ne servirait à rien. Pourquoi ? Parce qu'il n'est plus là pour te parler aujourd'hui. Il est mort.

Enfin, ce n'est pas le but de mon histoire, Azumi. C'est à cause de lui que j'ai perdu mes jambes. Lui et ses copains m'ont attendu après les cours et ils m'ont coincés dans une ruelle. Aucune échappatoire à l'horizon. Soit je leur faisais face, soit je jetais les armes et me prosternais devant eux. C'est ce qu'ils auraient voulu, mais je n'ai pas flanché. Sans perdre de temps, j'ai frappé cet enfant de riche sans hésiter. Ce n'était pas une blague et on voyait bien dans ses yeux qu'il ne trouvait pas ça drôle. C'est sans doute pour cela qu'il a demandé à ses copains de me tenir les mains pour que je cesse de bouger. Ils me serraient tellement fort que j'avais l'impression que mes os allaient se broyé. L'enfant de riche a sorti un Kunai et m'en a planté un dans le genou. En plein où ça fait mal. Après avoir rigolé, ils partirent sans se retourner. Ils me laissèrent dans un coin isolé, agonisant et blesser. J'ai retiré le Kunai lentement. Ce que je n'aurais pas dû faire. J'ai ensuite déchiré un bout de mon t-shirt et je l'ai enroulé autour de mon membre pour arrêter les saignements. J'ai fais des efforts surhumains pour retourner chez-moi, faisant attention bien sûr à ne pas me faire repérer. J'avais honte de ce qu'il m'était arrivé. J'avais laissé ces garnements faire entrer en moi une arme qui ne devait pas y être. Je ne voulais dire à personne ce qu'ils m'avaient fait et c'est ce que je fis.

J'ai passé quelques jours avec cette blessure. Je me cachais pour que mes parents ne s'en rendent pas compte et je fuyais les cours de l'académie pour que l'enfant de riche ne puise me voir dans cet état. Ma blessure s'est aggravée et me faisait de plus en plus souffrir. Dans ce temps, je n'avais pas vraiment de base en médecine et j'étais trop orgueilleux pour dire à quelqu'un que j'avais besoin d'aide. À cause de cela, la maladie est entrée en moi. À cause de cela, je suis obligé de marcher avec une canne aujourd'hui. À cause de cela, ma carrière de Shinibi est terminée depuis longtemps. Seulement... À cause de cela.

Finalement, mes parents m'ont emmenés chez le docteur et il nous a annoncé que je ne pourrais plus marcher comme avant et qu'une maladie me rongeait les os. J'ai essayé de poursuivre mes études, mais la douleur était trop vive pour que je puise le faire. J'ai quitté l'académie avec regret, maudissant les gamins qui m'avaient blessé.


Accoudée sur la petite table où le verre d'eau de Mayo avait été posé, Azumi écouta le récit du vieux fou très attentivement. Elle comprenait mieux pourquoi il agissait de cette manière lorsqu'il était question de ninja. Il souhaitait donner à la fillette la vie qu'il n'avait jamais eu. C'était égoïste, mais la jeune fille comprenait. Si elle était à la place de son nouveau grand-père, comment réagirait-elle ? Sûrement de la même façon. Si son avenir était brisé d'un seul coup à cause de deux ou trois gamins qui voulaient se venger, elle ne se serait pas laissée faire.

Azumi - Et que s'est-il passer avec l'enfant de riche ? Vous l'avez laissé faire ?

Mayo - Bien sûr que non, Azumi. Mais je te raconterai tout cela un autre jour. On dirait bien qu'on a de la visite.

Dans l'encadrement de la porte, la grosse Akisa les attendait avec un grand sourire. Elle s'avança vers eux et se pencha vers le vieux fou pour lui dire au revoir. Ce fut le tour d'Azumi de se faire envahir de baiser mouillés. La fillette essaya sa joue avec sa main et se leva pour ranger le livre qu'elle avait dévoré en entier. C'était la première fois qu'elle lisait un livre du début jusqu'à la fin. Pour elle, c'était un exploit. Une fois la dame partie et le dîner servie, Azumi alla se laver et les mains pour être certaine de ne pas attraper de microbes.

Ils mangèrent comme une vraie famille réunit. Mais pour combien de temps ?

Fin du chapitre.
Fin de la session.

Chapitre 6 à la Salle B-16 Arrow


Dernière édition par Azumi Itô le Dim 2 Mai - 20:35, édité 1 fois
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Chapitre 16 Shinobi-Man Arrow

Tome 1

Chapitre 17
Courge condamnée pour meurtre sans libération conditionelle.

Elle revint chez elle en sautillant de joie. C'était plutôt normal comme réaction, puisque la fillette venait tout juste de rencontrer l'homme de sa vie. Celui avec qui elle avait promis de partager ses peines et ses soucis. Celui à qui elle avait promis de rester avec lui toute la vie. C'était un homme, un Uchiha : son nom était Hakai. Il n'était pas gras, loin de là. Plutôt bien musclé, avec de petit cheveux bruns pour compenser, il était grand et elle avait l'impression qu'il observait le monde et tous ses habitants depuis l'espace, comme s'il avait la tête dans le ciel. Elle ne cessait de penser à lui. Du moins, jusqu'à ce qu'une mouche attire son attention.

Azumi était sur le chemin du retour et le moucheron qui passa sous son nez la captiva à un point tel qu'elle le suivit jusqu'au quartier marchant. Elle riait, jouait et sautait comme une gamine. C'est fou comme elle s'amusait. La fillette fit semblant d'avoir des ailes, attirant les regards amusés des passants ou une moue agacée des commerçants qui tentaient de vendre en paix. « Tant d'escrocs dans un monde si petit » se dit-elle en les voyant, le visage crispé dans un rictus d'agacement.

Marchant - Va jouer ailleurs, dit l'un d'entre un, y'a le parc Seibutsu pour ce genre de connerie.

Elle tira la langue tendis que l'homme s'arma d'un balai en lui criant des sottises lorsqu'elle s'enfuit, laissant derrière elle le moucheron avec qui elle s'était amusée plus de dix minutes. Elle continua son chemin, un air jovial régnant sur sa petite bouille. Celle d'un enfant qui avait encore tout à découvrir de la vie, mais qui la prenait comme elle passait et qui profitait des moments les plus anodins comme si c'étaient les moments les plus cruciaux de toute son existence. Elle tourna à un coin de rue et elle aboutit au marché. C'est alors qu'une idée lui traversa l'esprit. Et si elle faisait un dîner pour la famille Itô ? Azumi avait longuement observé Haruna préparer les repas et elle croyait être capable d'un tel exploit. De plus, cette charmante dame était partie chez Akisa, la soeur de Oyate, pour papoter entre femme. La jeune femme devait donc se dépêcher de rentrer pour faire à dîner, puisque son époux arrivait bientôt du travail. Mais si le dîner était déjà préparer, elle serait, sans aucun doute, très contente de constater les efforts de la fillette. Depuis le temps qu'elle voulait être utile dans cette maison !

Azumi s'approcha du marché et décida qu'elle allait préparer son menu préféré : courge gratinée légèrement assaisonné au gingembre. Mayo n'aimait pas cela, mais il n'aurait qu'à jeter le légume, comme il le fait à chaque repas. Elle prit trois courges, puis les mit dans un petit sac qu'elle réussit à boucler après de nombreuses tentatives. La fillette poursuivit ses achats en sautillant de comptoir comptoir. Elle prit le gingembre et ensuite le fromage qu'elle allait râper, mais se souvint qu'il restait un gros morceaux à la maison. Elle remit la brique de fromage à sa place et se tourna vers la caisse. Une jeune femme au nez légèrement retroussé se tenait derrière. Elle portait de jolies boucles d'oreille qu'Azumi enviait. Un jour, elle demanderait à Haruna de se faire percer sur les lobes d'oreilles. Mais elle était sans doute bien trop jeune pour cela.

Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa délicatement ses articles sur le petit comptoir. La petite femme la salua et, timide, Azumi lui répondit par un signe de main. Ça ne lui revint pas très cher. Elle sortit l'argent qu'elle avait économisé et paya son épicerie. Ensuite, elle prit ses sacs et les tira avec difficulté jusque dans la rue, où elle prit une pause pour se rafraîchir. En effet, il y avait une petite fontaine, près d'un restaurant. Elle s'assit sur le bord et prit de l'eau dans ses mains, puis se dépêcha de se la mettre dans la figure. Il faisait chaud, mais le ciel commençait à devenir nuageux. Au loin, le gris devenait de plus en plus sombre et Azumi craignait de ne pas pouvoir se rendre à destination avant que la pluie ne s'abatte sur Konoha. L'orpheline reprit sa marche, ses sacs au bout des doigts, avançant péniblement jusqu'à la demeure Itô.

Là-bas, elle ouvrit la porte dans un grincement sinistre. Il n'y avait personne à l'intérieur, mais Oyate ne devrait pas tarder en rentrer, puisque le temps allait se gâter et que, la plupart du temps, lorsqu'il pleuvait, il rentrait plus tôt que prévu. Il était bûcheron et il était très ardu de couper des arbres sous la pluie. Elle oublia rapidement Mayo qui dormait au grenier. Elle avait l'habitude de ne pas lui adresser la parole, donc il ne comptait pas dans les personnes présentes à l'intérieur. C'était un lâche, il ne cessait de dormir.

La fillette déposa la sac dans la cuisine et les déballa presque aussitôt, anxieuse de préparer le repas. C'était la première fois qu'elle rendait un aussi gros service. Donc, elle savoura ce moment. Elle mit les trois courges sur une grille à pâtisserie, râpa le fromage qui traînait dans le réfrigérateur et saupoudra le tout de poudre de gingembre. Elle mit le tout dans le four et alluma celui-ci à puissance élevé. Contente, Azumi se frotta les mains et alla observer les nuages s'approcher dangereusement du village caché sur le balcon. Elle s'endormit...

***


C'est une odeur de brûler qui la réveilla. Devant elle se dressait l'obscurité inquiétante de la cours et derrière il y avait une vive lueur rougeâtre. Lorsqu'elle constata avec effroi que le feu envahissait le trois quarts de la cuisine, elle sursauta et rentra à l'intérieur de la maisonnée, complètement affolée. Une odeur de cendre régnait et une fumée épaisse avançait paresseusement dans la pièce. La porte claqua derrière elle et le coup de vent que cela occasionna ne fit que raviver les flammes déjà très hautes. Elle resta figé un moment avant d'avoir une réaction

Azumi - NONN !

Hurla-t-elle à plein poumon jusqu'à s'en étouffer. Elle toussa un peu et s'approcha de l'immense dégât qu'elle avait créé. Elle souffla dessus du mieux qu'elle le pouvait, mais les flammes ne firent que lécher son visage, lui arrachant un autre cri de douleur et de peur. Le feu se répandit maintenant sur le toit et sur les poutres qui soutenaient la construction, faisant tomber de gigantesques morceaux de bois sur le sol. Azumi n'avait aucun contrôle sur l'incendie et décida de quitter les lieux. Elle trébucha dans sa course sur le sol brûlant du salon qui noircissait à vu d'œil. Sa main tomba dans la braise et une brûlure se dessina rapidement sur son poignet. Elle cria et se releva avec empressement. La fillette poussa la porte aussi vite que possible et ce n'est qu'une fois dehors qu'elle constata les dégâts. Le feu se levait maintenant à trois mètres au-dessus de la maison. Le ciel fut envahit rapidement par des milliers de tisons et de cendre. Une odeus épouvantable envahissait la rue et les gens commençaient déjà à évacuer leur domicile. Quelqu'un s'approcha rapidement de la demeure en flamme, alors qu'Azumi restait figer, trop effrayer pour avoir une réaction quelconque.

Haruna - AZUMI !

On la secouait de tous les côtés. Lorsque la fillette retrouva enfin ses esprits, elle constata avec peur cette fois qu'Haruna était maintenant devant elle. On ne lisait pas sur son visage de la colère, mais bien de la peur et du désespoir.

Haruna - Que s'est-il passé !? Azumi !? Répond moi ! Qu'as-tu fais !?

Azumi - Je... Je...

Bégaya-t-elle, incapable de dire le moindre mot. Lorsqu'elle vit le regard insistant d'Haruna, elle réussit à articuler :

Azumi - J'ai... Oublier de f-fermer le four...

Haruna - QUOI !? MAIS QU'EST-CE QUE T'AS FAIS ! Aidez-moi ! Cria-t-elle dans la rue. Avertissez les autorités ! Je vous en supplie, dépêchez-vous avant qu'il ne soit trop tard !

Ces simples mots suffirent pour que les poutres de la maison cèdent. Tout tomba par terre dans un fracas effroyable. Azumi se protégea la figure en voyant la vague de tisons se diriger tout droit vers elle et qui vint lécher son visage dans une chaleur presque inconcevable. Un hurlement de désespoir se fit entendre, peut-être même à des kilomètres à la ronde. Haruna pleurait telle une folle, comme si on venait de lui enlever ce qu'elle avait de plus cher. Elle s'agenouilla sur le sol en murmurant des mots incompréhensibles. L'orpheline resta pétrifié sur place de longues minutes durant.

Après quelques secondes, Haruna tourna la tête dans tous les sens, comme si elle cherchait quelqu'un. Elle jeta un regard terrible sur Azumi qui la fixait, découragée. Et c'est là qu'elle constata enfin la gravité de la situation.

Haruna - Mayo est-il sortit avec toi ?

Dit-elle avec le plus de calme possible. Puis, voyant qu'Azumi ne répondait pas, elle hurla encore une fois

Haruna - JE T'AI DEMANDÉ SI MON PÈRE ÉTAIT SORTIT ! OUI OU NON !? RÉPOND-MOI ESPÈCE DE CONNE !

Elle donna une gifle à la fillette, ce qui eut pour effet de la projeter au sol. Elle avala une bonne bouffé de poussière et s'étala de tout son long. Elle se releva et frotta sa brûlure douloureuse, les yeux remplit de larmes. Elle regarda la femme qui l'avait si gentiment accueillit, qui l'avait toujours aimer et chéri malgré les différences. Aujourd'hui, elle la traitait comme elle aurait toujours dû la traiter. C'est à dire, comme une vermine qu'on doit écraser le plus rapidement possible.

Haruna - Non...

Haruna hocha la tête négativement plusieurs fois en répétant ce même mot « non... non... non... »

Elle pointa les ténèbres dans un geste brusque et hurla sur la pauvre Azumi.

Haruna -Va-t-en ! Fuis ! Ne revient jamais ! Je veux plus te voir ici !

Elle la prit par le bras et la jeta dans la rue une seconde fois, sous les regards inquiets des voisins. La fillette se releva difficilement et fixa pour la dernière fois sa mère adoptive qui la poussa par terre.

Haruna - JE T'AI DIS DE PARTIR !

La jeune femme s'essuya les yeux et retourna pleurer auprès de son défunt père qu'Azumi avait tuer. Elle ne se souvenait même pas des derniers mots qu'il lui avait dit. Son grand-père adoptif... Celui qui avait tant voulu que cette orpheline n'entre pas dans sa maison. Celui qui l'avait traiter comme un vulgaire insecte... Celui qui avait prévenu les Itô du danger potentiel que cette fillette pouvait apporter. Haruna et Oyate n'avait pas voulu l'écouter et s'était lui qui en avait payer le prix. Maintenant, il n'était que cendre et débris.

Azumi s'enfuit dans la nuit. L'orage au loin éclata enfin pour éteindre la carcasse inanimé de Mayo et caché les pleures d'Haruna qui hurlait à son chevet.

Fin du tome 1

Chapitre 1 Tome 2 à Orage Arrow
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