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| Appartement d'Ehnion Keid | |
| | Sujet: Appartement d'Ehnion Keid Dim 15 Juin - 21:27 | |
| Premier souvenir : Le souvenir oculaire, et des parents.
Je revenais de l’Académie, et après un rapide passage à l’hôpital pour que le médecin prenne quelques papiers, il me conduisit jusque ma nouvelle maison. Enfin, c’était un petit appartement, de deux pièces, une en fait selon le médecin. En effet, cet appartement bénéficiait de l’avantage deux pièces à cause d’un bout de mur d’un demi-mètre qui séparait cuisine-séjour de la chambre, composée, quant à elle, d’un simple futon. Le médecin ne prit pas la peine de me décrire l’éclairage, puisque je n’avais toujours pas retrouvé la vue. Par contre, il prit la peine de me décrire chaque parcelle de l’appartement, pour éviter que je ne me cogne contre quoi que ce soit. J’eu droit aussi à un briefing sur le quartier, avec les commerçants, et autres diverses animations. Je fus présenté à deux commerçants, qui prirent connaissance de ma cécité et promirent de me donner de l’aide dans mon intégration dans le quartier. Mais, déjà, mes quatre autre sens commençaient à se développer. J’entendais un peu mieux, mais je ressentais mieux le monde, par le regroupement des quatre sens qui me restaient. Par exemple – je n’en ai qu’un, en fait – j’avais ressenti que quelqu’un marchait plutôt vite, sans faire attention aux autres, et, d’un mouvement que j’avais préparé, j’avais réussi à esquiver la bousculade qui aurait pu s’en suivre, si la personne m’était rentré dedans. Enfin, c’était peut-être un coup de chance.
Ensuite, je suis rentré chez moi, assez lentement, sans aide, bien qu’accompagné du médecin, qui me surveillait juste. Quand je suis entré, il me dit de me reposer, et qu’il reviendrait dans trois heures environ, car nous devions avoir une discussion sur quelques points de mon état de santé et de mon passé. Mais quelque chose me pesait sur la tête.
[Ehnion] – Attendez, je voulais savoir, pourquoi m’aidez-vous ?
La réponse ne fut pas spontanée, au contraire. J’avais peur d’avoir blessé le médecin. Il n’était pas parti, j’aurais entendu le bruit de ses pas, à moins qu’il ne puisse disparaître sans bruit. Il me répondit au bout d’une minute, environ.
[Docteur] – En fait, c’est compliqué. Je t’expliquerai peut-être un jour, mais là je dois partir. Essaye de rassembler tes souvenirs.
Sur ces mots il parti, en fermant doucement la porte. Je me suis dirigé vers la partie chambre de la pièce, failli rentrer dans le bout de mur qui dépassait et trouva le futon du pied. Je me suis couché et je pensais aux derniers mots du docteur. Rassembler mes souvenirs. Le mot souvenirs m’évoquait quelque chose. Je me suis endormi
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A cette époque, j’avais encore la vue, je pu me voir, dans un miroir, avec mes cheveux bleu et mes yeux, de cette même couleur pale, qui semblait morte, dans un ensemble vivant. J’étais avec le même homme quand dans mon dernier souvenir. Qui était-il ? Etait-il important pour moi ? Il paraissait pressé et inquiet. Il n’avait aucun geste de violence, mais était brusque. Il parlait parfois en mot confus, mais une fois, s’est adressé à moi, très clairement, sans s’arrêter.
[?] – Kyô, reprenons, je suis ton père, et, comme ta mère est morte, il n’y a que moi pour s’occuper de toi. On va partir loin de ce village, sinon la famille de ta mère va te réclamer. Tu ne veux pas être séparé de moi, n’est-ce pas ?
Je ne pouvais pas réfléchir à ce qu’il venait de dire, dans ce souvenir, mais l’homme, enfin mon père se remit à ruminer quelques instants, avant de me parler de nouveau.
[?] – Kyô, oublies ce qui s’est passé, tu dois effacer ton passé de tes souvenirs. Ces souvenirs n’existent plus.
Nouvelle pause en rumination, plus longue cette fois, mais je sentais ce moment plus familier, comme un souvenir qui était déjà revenu.
[?] – Il est temps pour toi de changer de nom. Tu ne t’appelleras plus Kyô Kotodama...
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C’est à ce moment que je me suis réveillé. Ce souvenir était l’instant juste avant celui dont je m’étais souvenu à l’hôpital. Ma mère, morte, dont, je ne me souviens plus de rien, et mon père, m’enlevant de ma famille maternelle. Et que s’était-il passé ? Qui étaient mes parents ? Des ninjas ? Tant de questions gambergeaient dans ma tête. Je ne savais plus quoi en penser. J’avais peur de mes souvenirs. Je restais trois quart d’heure dans ce dur état de réflexion, quand quelqu’un toqua. Je me suis levé, lentement, précisant que j’arrivais. J’ai ouvert la porte quand une voix inconnue se fit entendre.
[??] – Bonjour, je suis un coursier, un médecin de l’hôpital m’a demandé de te déposer ça.
[Ehnion] – Et, ça, qu’est ce que c’est ?
[??] – Ah oui, le médecin m’avait prévenu que tu étais atteint de cécité. C’est un lecteur de cassettes audio, il y déjà une cassette dedans. Vers le bas du lecteur, il y a les boutons de commandes, de gauche à droite, écouter, puis pause, puis rembobiner, puis avancer et enfin enregistrer.
A ces mots, il me prit le bras gauche et me mit dans la main le petit objet dans la main. Je le remerciai d’un signe de tête, puis il parti. Je fermi la porte, puis avec ma main droite, je cherchai les boutons, je les trouvai, j’appuyai sur le bouton de gauche. La voix du docteur sorti de l’objet.
[Docteur] – Salut, Ehnion, je suis désolé de ne pas pouvoir venir, mais on est débordé de travail à l’hôpital, j’espère pouvoir venir demain. En attendant, repose-toi et pense à ça. A l’hôpital on m’a précisé que ta cécité était due à une substance que quelqu’un a introduit dans ton corps, sûrement par cachet, je suis désolé, mais l’effet est irréversible. Enfin, il faudra sérieusement qu’on parle de ce Kyô Kotodama. Il y a une histoire bizarre dessus. Le nom des Keid me dit quelque chose, mais je vais chercher ça. En tout cas les Kotodama ont un rapport avec toi. Donc, pour résumer, concentre-toi sur l’histoire de ta cécité et plus généralement sur tes souvenirs. C’est l’important.
A la suite de ces paroles, je me sentais mal, une sensation bizarre, j’étais toujours un peu fatigué, et sous le choc. Je pris la décision de retourner me coucher pour réfléchir à la suite. Comme on dit, la nuit porte conseil.
[La partie n'est pas finie, normalement, encore un ou deux posts, je n'en sais rien. Elle posera les bases de la suite] |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Lun 16 Juin - 23:34 | |
| [Suite et fin de la première partie. Elle débouchera sur une partie plus longue, qui dépendra un peu autant, ou plus de la partie présentation évo. de mon PJ]
Ca fait déjà deux jours que le médecin m’a promis de repasser, mais il n’est toujours pas revenu, bien que j’aie de nouveau reçu par coursier une horloge tactile, très utile. Il me faudrait plein d’autres choses comme un plan de Konoha, qui réagit au Chakra pour m’indiquer ma position, et encore, j’ai plein d’autres exemples qui pourraient servir. En parlant de chakra, fait bizarre, je ne suis souvenu, en entendant ce mot dans la rue, ce qu’était le Chakra, ça doit être une connaissance acquise depuis longtemps, qui avait disparu en même temps que le reste de ma mémoire mais qui est revenu quand j’ai entendu le mot Chakra. D’ailleurs, ça me fait penser que mon nom m’est revenu car le docteur avait prononcé le mot nom, et je ne connais même pas le sien, il faudra que je le lui demande, quand je le verrai. Contre toute attente, je ne perds pas espoir à recevoir sa visite. Il m’avait prévenu qu’il avait beaucoup de travail à l’hôpital. Personnellement, je n’ai plus aucun trouble physique qui pourrait entraîner ma mort, alors je ne suis pas prioritaire. Ce n’est pas juste compréhensible, c’est logique.
En tout cas, l’horloge indique qu’il est dix heures du soir, il est temps que j’aille me coucher. Ca fait deux jours que je me concentre sur mes souvenirs sans pour autant réussir à les retrouver. Je me suis concentré sur l’histoire des yeux, mais sans succès, puis sur une relation Keid-Kotodama, surtout entre mes parents. Sans succès aussi. Mais je réessaye encore une fois pour cette nuit. Je me concentre cinq minutes sur chaque sujet, puis je m’endors. J’ai commencé par me concentrer sur les yeux. Je fis un rêve, qui était un souvenir.
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Dans ce souvenir, il faisait nuit, mais je n’avais pas encore perdu ma vue. Je pouvais voir la lune briller par la fenêtre de la salle ou j’étais. J’étais assis, en face d’une table sur laquelle était posée une assiette. Mon repas, sûrement. En tout cas je ne mangeais pas. Peut-être n’avais-je pas faim ? Mais cette explication ne me convenait pas. Mon père commençait sérieusement à s’énerver. Il ruminait encore, et d’un coup il me prit le bras, et me donne l’ordre laconique : Mange ! sur un ton déplaisant et extrêmement dur et autoritaire. Mais je ne me sentais pas défaillir.
[Ehnion] – Il est hors de question que je mange ça.
[Père] – Et pourquoi ? Il ne fat pas que tu meures de faim.
[Ehnion] – Comme si ça t’intéressait, je sais que tu mets je ne sais quoi dans ma bouffe. Ma vue se trouble de plus en plus après chaque repas. C’est ta faute hein ?
[Père] – Quoi ?! Tu oses m’accuser ! Moi ! Sur quelles bases tu m’accuses ?
J’étais resté silencieux, et mon père, qui s’énervait de plus en plus, prit l’assiette et m’ouvrit de force la bouche. Je me suis débattu et enfui. Il me courait après. Il me rattrapa rapidement et m’emmena dans la même pièce, où je mangeais. Il me bloqua mains et pieds sans que je ne sache comment et me força à manger. Ma vue se troubla peu à peu avant de disparaître. C’était la dernière fois que je pouvais voir.
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Je me suis réveillé, il était tard dans la nuit, trois heures du matin. Je ne savais quoi penser de ce que je venais de voir. J’avais remarqué que dans l’ensemble, je ne savais quoi pensez de mes souvenirs. Alors j’ai fait le vide, et j’ai réfléchi. Si mon père voulait que je devienne aveugle il y avait une raison, mais le fait que le médicament soit intégré à de la nourriture, peut-être ai-je une chance de retrouver la vue. Enfin je l’espère, vu que le médecin m’a dit que je ne pourrai la retrouver.
Mais il était trois heures du matin, il fallait que je me rendorme. J’aurai les idées plus claires. Je me suis rendormi.
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Je me retrouvais de nouveau dans un souvenir. Visiblement, j’espionnai à travers une entrouverture de porte. C’était encore mon père, avec une femme, elle avait les yeux bleus, comme les miens. Mais bizarrement, mon père n’était pas le même homme il semblait heureux. Il ne ruminait pas. Les deux adultes semblaient discuter de choses sérieuses, mais posément et très tendrement, jusqu’à que deux hommes entrent. L’atmosphère se tendit. Que se passait-il ?
Visiblement un combat semblait s’être engagé entre mon père et les deux hommes qui étaient rentrés. Une lumière vive apparu et la seconde d’après je vis ma mère se jeter devant mon père. J’en étais sûr à présent, c’était ma mère, mais elle était en train de mourir. Son ventre devenait rouge. Elle mourrait. Mon père était sur elle, puis il se leva. Il criait.
[Père] – Que nous voulez-vous ?
[?] – A elle, rien, mais toi, on doit te tuer. Tu en veux au Kotodama.
[Mère] – N’importe quoi ! Partez ! A cause de vous...je... Fuis, mon chéri, fuis avec Kyô.
A ces simples mots, mon père se dirigea vers la porte, l’ouvrit, me vit, me prit et nous partîmes. Il se mettait à ruminer.
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J’en n’en croyais pas mes yeux, enfin, mes yeux. Je pleurais. J’avais un sentiment de tristesse et de haine profonde. Je pleurais. Le soleil s’était levé, mais je restais au lit, choqué par mes souvenirs. |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Jeu 19 Juin - 12:56 | |
| [Se passe après le RP en cours avec Riku]
Interlude : Raisonnement, et retrouvaille avec une ancienne amie.
Je me levais vers onze heures après une dure nuit de sommeil, quelques jours après celle qui révéla des souvenirs durs et tristes. Mais, fait bizarre, alors que ma cécité semblait être faite pour durer, j’arrivais à ‘voir’ une espèce de lumière à travers la fenêtre, comme si ma rétine commençait à pouvoir percevoir les différences de lumière très forte. Je fis par la suite un brin de toilette, ne m’intéressant plus à ce que je venais de remarquer. J’avais appris ces derniers jours qu’il y avait très peu d’espoirs. Il était sur les environs de midi quand à la porte, j’entendis quelqu’un toquer. C’était le médecin. Je lui dis d’entrer sans attendre. Il me salua puis s’excusa de ne pas être venu plus tôt, mais je comprenais, s’il avait beaucoup de travail. Il me dit de lui parler de mes souvenirs.
Je lui dis donc que je commençais enfin à retrouver des souvenirs, qui étaient réapparus la nuit dernière. Je lui les ai décrit rapidement, les deux souvenirs aussi importants l’un que l’autre. Il décida de commencer sur le deuxième souvenir.
[Docteur] – Bon, pour tout te dire, si je ne suis venu que maintenant, c’est parce que je faisais quelques recherches sur les histoires Kotodama. Il y a une branche dans la famille, plutôt bizarre, qui possède le même savoir faire des livres, mais qui, contrairement à la plupart des Kotodama se marient entre eux pour que le savoir-faire reste entre leurs mains. Seulement, voilà, il y a quelques années, une des filles Kotodama de cette branche s’est mariée sans le consentement de sa famille. Son mari était un Keid. Voilà ta famille. Tu connais la suite.
Je ne savais quoi dire. Je ne connaissais pas le savoir faire Kotodama, et je ne savais pas du tout ce que je devais faire maintenant, me renseigner sur les Keid ou plutôt aller vers les Kotodama. M’accepteraient-ils malgré le fait que mon père ne soit pas un Kotodama. J’avais des doutes, mais j’avais envie de venger ma mère. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’avais ni envie d’aller du côté de la famille de mon père, mais ni de celle de ma mère, par contre, je voulais savoir ce que c’était que le savoir faire Kotodama. C’était ce qui m’intéressait le plus.
[Ehnion] – Je voudrais juste savoir, qu’est-ce que c’est que le savoir-faire Kotodama ?
[Docteur] – Je m’en doutais, j’ai aussi fait quelques recherches là-dessus, mais c’est très vague. Ce sont des ninjas qui se servent de livres pour appeler des pouvoirs. Par contre, on ne peut pas lire leurs livres à moins d’être un Kotodama, tu pourrais donc pouvoir les lire, si tu es un vrai Kotodama.
J’acquiesçai, mais il fallait dès à présent parler du premier souvenir, sur ma cécité. Qu’est-ce que le médecin allait-il en dire. Est-ce que le fait que je ne l’ai pas avalé directement pourrait m’aider à retrouver la vue. Enfin, j’espère, je n’arrive pas à me faire à la cécité. Mon ouïe et mon odorat se sont un peu amélioré mais je n’arrive pas à me faire à l’absence de la vue. J’arrive à manger et à voir, mais c’est trop dur dans la vie de tous les jours.
[Docteur] – Pour le second souvenir, c’est là que j’interviens. Je veux dire, le fait que tu ais avalé le médicament avec de la nourriture me donne bon espoir. J’ai un ami qui travaille sur les remèdes et il m’a précisé que ce que tu as pris, pour être optimal, doit être avalé directement. S’il est mélangé il perd de son efficacité. Je pense donc que si on ne fait rien, dans quelques années tu retrouveras la vue, petit à petit, avec des efforts.
[Ehnion] – Mais dans ce cas, n’y a-t-il aucun espoir pour qu’un remède soit découvert ?
[Docteur] – C’est pour ça que je suis là. Un remède a été découvert, il y a plusieurs années, mais il y avait trop d’effets secondaires non maîtrisés. Il y a un mois, un nouveau médicament a été mis au point. Il est aussi efficace, mais il subsiste toujours des effets secondaires. C’est un gros coup de fatigue de plusieurs jours. Mais la vue revient petit à petit en une heure.
[Ehnion] – Mais alors allons-y. Je veux dire, si je dors pendant longtemps, il ya des chances pour des souvenirs me reviennent. Il n’y a pas à hésiter. Où est le médicament ?. Je veux le prendre.
Le ton de ma voix était joyeux. A vrai dire, j’étais tellement content. J’avais un espoir pour retrouver la vue.
[Docteur] – Je l’ai sur moi. Prends le, mais réfléchis un peu avant. Avale-le directement, sans eau.
Je ne pris pas le temps de réfléchir. Je pris le remède dans ma main et je l’avalais.
[Docteur] – Tu es pressé dis donc. Bon, je vais y aller, travail oblige. Reste éveillé pendant une heure. Normalement, tu auras retrouvé la vue. Ce médicament marche dans 90% des cas. Bonne chance. Ah aussi, tu auras retrouvé toute ta vue dans deux jours, après t’être reposé. C’est le système nerveux qui se remet en place.
Le docteur sorti et je fis ce qu’il m’avait dit de faire. Au bout de cinq minutes, je voyais déjà mieux les lumières. Dix minutes plus tard, j’entrapercevais des formes. Au bout d’une demi-heure, je voyais flou. A la fin de l’heure, ma vue était redevenue normale, enfin, pas parfaite, mais c’était normal selon le médecin. Je suis donc allé me coucher.
[La phase de repos correspondra à ma deuxième partie de souvenir.] |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Sam 21 Juin - 0:15 | |
| Second souvenir : Les Keid selon mon père, et de l’arrivée à Konoha.
C’était un souvenir, un indescriptible souvenir. Il faisait noir. Ca devait être la nuit. Ou alors j’avais déjà perdu la vue. Je pense que je le saurais bientôt de toute façon. J’ai ouvert les yeux, je voyais la lune. Je me suis levé, en titubant. Je descendais des escaliers, assez courts, dix marches, grand maximum. Je voyais de nouveau la lune dans une fenêtre. Elle était soit sur une phase ascendante ou descendante, le début ou la fin de la nuit donc. Mais comme je venais de me réveiller j’optais plutôt pour la fin de la nuit.
Il y avait une lumière dans la pièce à ma gauche, à gauche de l’escalier. J’ouvrais la porte. Il y avait mon père dans la pièce. Il semblait pensif, il consultait des ouvrages, visiblement anciens. Il ne m’avait pas remarqué avancer vers lui. Il était concentré, j’ai continué à m’approcher, je me suis servi un verre d’eau. C’est là qu’il ma remarqué.
[Père] – Ah, tu es là. Il est tôt non ?
[Ehnion] – Je ne sais pas, je viens de me réveiller. Tu fais quoi ?
Visiblement, à cette époque, je gardais de bons rapports avec mon père. Il me regarda et tira une chaise à côté de lui, pour me demander de m’asseoir à côté de lui. J’ai posé mon verre sur une commode. Je me suis assis sur la chaise.
[Père] – Tu veux connaître le passé des Keid.
[Ehnion] – C’est-à-dire ?
[Père] – En fait, est-ce que tu veux savoir d’où on vient ?
J’acquiesçai de la tête, il commençait son récit :
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– Il y a bien longtemps, à vrai dire personne ne sait quand. Le clan Keid a été crée par trois frères. Kyô, Kinsuke et Tarô. Leur but était d’assembler toutes les connaissances du Monde, connaissances ninja ou pas. Mais ils ont échoué. Ils avaient déjà assemblé la majorité des connaissances de trois pays, celui du Feu, celui de la Rivière et celui du Thé. Cependant, Kinsuke était vil. Il souhaitait acquérir les connaissances pour plus de puissance. C’est ce qui perdit la famille Keid.
Une nuit, alors que le clan pouvait se féliciter de trois nouveaux ouvrages sur le Monde, Kinsuke s’éclipsa dans la bibliothèque. Il cherchait dans la partie du pays du feu des techniques secrètes à apprendre. La légende dit qu’il en apprit une ou deux. Mais, ses deux frères le surprirent. Un combat d’une grande intensité s’engagea. Les trois frères étaient tous trois aussi doués, mais Kinsuke ayant appris des techniques secrètes, il était supérieur.
Les trois quarts de la bibliothèque furent réduits en cendres en quelques secondes seulement. Kinsuke s’enfuit, comprenant que contre tout le clan allait arriver. Kyô se vit en chef déchu, ayant raté sa mission de bibliothécaire, de conservateur des connaissances, des plus communes au plus secrètes, se suicida. Tarô, voyant le désespoir de son frère et l’incompréhension du reste de sa famille, fit le serment de retrouver Kinsuke, de le tuer et de détruire les connaissances. Il leur dit : « Nous avons échoué, excusez-nous »
Sur ces mots, il détruit ce qui restait de la bibliothèque, et en signe de rédemption, il se creva les yeux. Ce furent des jours noirs. Kinsuke avait décidé de s’attaquer à Konoha, mais il n’était pas discret et avait sous-estimé la puissance de ses shinobi. A vrai dire, il ne pu en tuer un seul, parmi les ninjas que avaient été déplacés. Alors qu’il utilisait une technique interdite, son frère vint derrière lui, et d’un coup de couteau, dans le dos, le tua. Il fit disparaître le corps en un feu, ainsi que les livres qu’il avait sur lui. Il s’excusa des dégâts fait à Konoha, et à son tour, après avoir accompli sa mission, il se tua, et tombait dans les flammes, disparaissant en cendres.
Par la suite, le clan Keid se dispatcha entre tous les pays du monde. Ils ne se développaient pas, et ne créèrent aucune technique spéciale. Peu sont ceux qui se souviennent encore de ce clan, toi, moi, feu ta mère, mais elle n’est plus là, ainsi que quelques érudits. Si je peux te raconter cette histoire, c’est grâce à certains ninja de Konoha présent lors du combat de Kinsuke et qui ont cherché à savoir ce qui c’est passé. Maintenant, seul notre nom de famille montre notre appartenance à ce défunt clan.
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[Ehnion] – Je n’ai strictement rien compris. Pourquoi tu me dis ça ? A quoi ça va me servir.
Surtout, que, je ne sais pas, cette histoire est bizarre, si cette histoire est vraie. Pourquoi me raconter cette histoire inutile et invraisemblable. C’est vrai, c’est quoi cette histoire de clan séparé. C’est franchement n’importe quoi, enfin, moi, j’ai vu mon père m’empoisonner et me forcer à devenir aveugle, alors je n’accorde aucun crédit.
[Père] – Enfin. Il s’agit de notre patrimoine, de notre passé commun. Il faut que tu comprennes.
Non, décidemment, je n’y comprenais rien.
[A propos de ca passage : vrai ou non, il jouera un grand rôle dans la suite du RP perso. La suite de la seconde partie le plus tôt possible, avant d’aller faire un tour à l’Académie] |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Sam 21 Juin - 16:04 | |
| Je me suis réveillé en sursaut, pourquoi le souvenir avait-il été coupé comme ça d’un coup. Il n’avait rien eu de violent, à moins que ça allait arriver et que mon cerveau, connaissant ce souvenir ait préféré le couper avant que je ne vois la suite. Bizarre, tout de même. Les souvenirs qui me revenaient, que voulaient-ils dire ? Etaient-ils vraiment importants ? Ce n’était pas mon principal problème, pour l’instant. Je me sentais encore fatigué par le traitement pour redonner la vue, mais celle-ci était de plus en plus claire. Je voyais de mieux en mieux, j’avais très bon espoir pour la disparition de cette cécité, mais durant mon repos, je n’avais réussi qu’à retrouvé qu’un seul de mes souvenirs. Et ça m’énervait. Je pensais que cette phase de fatigue ne permettrait vraiment de me souvenir de beaucoup de choses en fait non. Je fus coupé dans mes pensées par la fatigue, qui me fit tomber dans mon lit et me rendormir. Combien de temps se passa t-il avant d’avoir un autre souvenir. Je n’en sais rien, mais un souvenir vint. --------------- Ma vue se troublait, mais je pouvais encore voir une assiette vide, mon père était énervé Je me souvenais de ce moment c’était la fois où il avait réussi à me faire manger son espèce de médicament horrible qui fait perdre la vue. Son regard était vide de sentiments, si ce n’est la colère, et peut-être la fierté, la fierté d’avoir réussi à me faire manger ce truc, ce... Je ne peux pas le décrire, je ne veux pas. On entendit un grand bruit dehors, qui fit voler un mur de la maison, comment était-ce possible ? Quelle puissance. Un éclat de bois se planta dans ma jambe gauche. Ma blessure quand je suis venue à Konoha, voilà d’où elle vient. Pitié que je ne me réveille pas. C’était un éclat de bois pointu, est-ce que ça venait vraiment de notre bicoque en bois, je ne crois pas, il n’y avait pas de traces indiquant que c’était une planche anciennement. Quelqu’un nous avait délibérément attaqués. Je ne savais pas quoi faire, je pouvais me lever, mais j’avais du mal à marcher et encore plus à courir. J’entendais mon père que me disait de fuir. Partir à tout prix. Mais avec mon entaille, je ne pouvais plus vraiment me déplacer. J’arrivais juste en face de la salle de bain, où il y avait des bandages. Je pris le temps de désinfecter et de me faire un bandage sur la plaie de la jambe pour avoir moins mal. Pendant ce temps j’entendais une conversation. [?] – Enfin, on te retrouve. Ne t’inquiète pas, tu ne souffriras pas, si tu nous dis où est ton fils.[Père] – Il est mort. Il s’est suicidé après la mort de sa mère.C’est faux, mais il me protégeait, il n’était peut-être pas si mauvais que ça en fait. Mais il avait tenté de me prendre la vue. [?] – Et l’autre, à qui tu a dis de fuir. N'avait-il pas les cheveux bleus ?[Père] – Non, vous faites une fixation. C’est un gosse que j’ai trouvé, il avait tout perdu. Son nom est Ehnion, il n’a rien à voir avec vous.[?] – Mais toi, tu as à voir avec nous, et il a à voir avec toi. Il a donc avoir avec nous.[Père] – Tuez-moi, allez-y, partez, laissez-le tranquille.[?] – Rêve pour ça, et...j’ai quelque chose à te dire.Je pouvais voir ce qui se passait de ma cachette. L’un des deux hommes, les mêmes que dans la maison qui avaient tué maman, se pencha et chuchota à l’oreille de mon père quelque chose. Mon père poussa un grand cri de désespoir, de malheur et l’homme sorti de son vêtement, une lame bizarre. A l’aide de cet objet, il trancha la gorge de mon père. Ils se parlèrent, à un volume très bas et montrèrent du doigt ma direction. Je partis en courant. Il y avait une fenêtre ouverte, et même au premier étage, je sautais. Je savais que c’était la seule option pour que je puisse survivre. Je ressentis une douleur vive dans ma jambe gauche, et dans mes poignets aussi qui m’avaient servis à atterrir. Je courais, loin, loin, mais je savais que les deux hommes retrouveraient forcément ma trace, et il fallait que je trouve dans gens pour m’aider. Vite. Je criais, je criais fort pour que l’on puisse m’entendre. Au bout de quelques minutes de course, j’atteignais une route. Ma vue se troublais de plus en plus. Je me sentais vraiment très mal. J’entendais des pas de chevaux. Je regardais derrière moi. Je ne voyais quasiment plus, mais je pus apercevoir une charrette approcher. Je fis des grands signes. La charrette s’arrêta. Ma vue se dégradait de plus en plus. [Marchand] – Qui est tu ? Que t’est t-il arrivé ?[Ehnion] – Je me suis blessé à la jambe, j’ai été attaqué. Je ne vois quasiment plus rien. Aidez-moi, je vous en prie.[Marchand] – Monte, on va à Konoha. Des médecins t’aideront là-bas.On m’aida à monter dans la charrette. Je ne voyais plus rien. J’avais tellement mal à la cuisse. Je sombrais, je sombrais dans le coma. --------------- Tandis que dans mon souvenir, je m’endormais, dans la vraie vie, je me réveillé. Comme par miracle, mes yeux fonctionnaient à nouveau, quelle chance, enfin quel bonheur. Je n’étais plus fatigué. Et je savais comment j’étais arrivé à Konoha. Finalement, mon père n’était pas si mauvais, il avait cherché à me protéger. Peut-être devrais-je accorder du crédit à ce qu’il disait sur les Keid. Non, il m’a empoisonné. Je ne peux pas faire confiance à ce qu’il disait. Mais maintenant deux questions trottaient de plus en plus en ma tête : qui étaient ces deux hommes, et pourquoi mon père voulait-il m’empoisonner ? Avec ces nouveaux yeux, je pouvais voir mon appartement, ne plus me cogner contre les meubles. Et dans la rue, je ne bousculerais plus personne. Je pourrais me repérer avec moins de problèmes. Quelle joie, quel bonheur. J’étais heureux et je me préparais à sortir, une bonne douche après un bon et long sommeil, pour vraiment bien se réveiller. J’ouvrais la porte quand je vue une lettre par terre. Je l’ouvrais. Il y a avait écrit : - Lettre a écrit:
- Pense à faire un tour à l’Académie. Bonne chance, j’espère que tu as retrouvé tes yeux.
Ce fut donc vers l’Académie que j’allais aujourd’hui. Il n’y avait aucune doute pour moi, c’était une lettre du docteur. Mais que pourrais-je bien faire à l’Académie. [ Voilà la fin de la présentation évolutive. Il est possible que des souvenirs reviennent, mais pour le moment, à part si je suis obligé, non. Merci de me dire si c'est assez ou non.] |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Dim 22 Juin - 13:56 | |
| Ehnion: + 45 XP RP
Franchement comme présentation, c'est nickel ^^ |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Jeu 26 Juin - 19:52 | |
| Nous marchions depuis la forêt interne vers chez moi. La pause dans l’entraînement de la maîtrise du Henge était bienvenue, mais le problème était que Taya menait un monologue sur l’apparence des gens. Un sujet qui m’intéressait beaucoup, c’est sûr, comparé à la maîtrise des techniques ninjas, mais j’étais obligé de l’écouter, puisqu’elle surveillait mon attention et que j’avais reçu la menace d’un Genjutsu au cas où je n’écouterais. Ce n’est pas que j’ai peur de ses Genjutsu, mais c’est que subir un Genjutsu crée une sensation très désagréable à laquelle je ne voulais pas goûter de nouveau.
Durant son monologue, Taya s’est principalement appuyé sur les cheveux. Je crois que j’avais compris, mon problème était ma coupe de cheveux, bien que je ne voie pas pourquoi, j’aimais bien mes cheveux, même s’ils n’étaient pas coiffés toujours comme il faut. De toute façon, je n’aurais sûrement pas mon mot à dire sur la suite des évènements, même s’il s’agissait de moi. On aurait dit que Taya défendait une cause d’intérêt général tellement elle y mettait d’entrain. Enfin, depuis que je suis arrivé, j’avais bien d’autres occupations que de m’occuper de ma coupe de cheveux.
Nous sommes arrivés dans mon quartier, et je suis allé déposer mes affaires pendant que Taya cherchait un salon de coiffure. Je ne me sentais à l’aise à l’idée d’un changement de coupe. Si ça devenait pire qu’avant, qu’est-ce que ça ferait. Je crois que je serais vraiment mécontent et horriblement vexé. Mais bon, pour le moment, je pouvais toujours essayer, puisque selon Taya, on peut pas faire pire que maintenant.
A peine étais-je revenu dans la rue que Taya m’attendait. Elle avait déjà trouvé un salon de coiffure, comme quoi on trouve de tout, même dans un village ninja. Plus étonnant encore, je n’avais jamais remarqué le salon de coiffure. Peut-être étais-ce du au fait que je venais de retrouver la rue. Pas tant que ça, je l’avais retrouvé il y a quelques jours déjà. Nous sommes entrés dans le salon, elle, active, moi, sans aucune conviction.
Elle expliqua au coiffeur ce qu’il fallait me faire dans des mots que je ne comprenais pas comme ‘redonner des lignes.’ Enfin, je n’y comprenais rien, mais je n’avais pas tellement le choix. Et si je faisais un peu confiance au coiffeur et à Taya. Rapidement, après un simple shampooing, j’entendais le ‘clac-clac’ des ciseaux du coiffeur. Ma coupe était terminée. Je pu me regarder dans un miroir. Ma coupe était moins expansive d’avant, elle était mieux.
[Je vous prie d’excuser ce court message qui justifie le changement d’avatar, mais qui coupe l’entraînement du Henge. En fait, l’autre avatar ne me plaisait pas beaucoup, le nouveau est moins flash.]
Dernière édition par Ehnion Keid le Lun 30 Juin - 0:14, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Dim 29 Juin - 18:08 | |
| Ehnion : + 4 XP RP Inutile de t'excuser pour la longueur |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Mar 1 Juil - 17:03 | |
| Voilà, j’avais ma nouvelle coupe, je ne savais pas dire si c’était une bonne chose, mais je l’aimais bien. Au pire, les cheveux repoussent, et si ça ne va pas, dans quelques mois, je peux changer de coupe de cheveux. Nous sommes sortis du salon de coiffure et nous sommes allées chez moi. Il était temps de continuer l’entraînement du Henge. Et ce serait donc chez moi, au chaud. La forêt interne du village n’est pas très accueillante, en fait. Pas agréable de s’y entraîner, pour tout dire, mais très enrichissant, en fait.
Nous sommes entrés chez moi. S’en est suivi une petite discussion sur les miroirs dans mon appartement, j’en avais un dans la salle de bain, ni grand, ni petit, suffisant. Pas pour elle, mais bon, ce n’était pas le plus important en ce moment. Je me trompais.
[Taya] – Bon, je vais devoir y aller, tu vas continuer à t’entraîner au Henge, en face de ton miroir, dans la mesure du possible. Ton but sera de te transformer en ce que tu veux. Prends des photos, des magazines, et transforme en toi en la personne que tu as choisi. Ce ne sera jamais parfait au début mais au bout de quelques entraînements au fil des missions, tu maîtriseras mieux le Henge, qui par ailleurs est une technique de base. Il est fortement conseillé de le maîtriser avant de passer au Bunshin.
En disant cela, elle sortit, me laissant travailler, alors qu’il me fallu quelques secondes de réflexions pour comprendre tout ce qu’elle avait dit. En gros, seul le début était important pour le Henge, problème du jour. Il fallait que je prenne photos ou magazines, je n’avais pas de photo, par contre, j’avais un magazine traitant des ninjas étudiants plus vieux que la moyenne – comme moi, par exemple, 14 ans, alors que la plupart ont environ 10 ans – il y avait dans ce magazine quelques photos de ninjas qui ont réussi après avoir commencé leurs études tardivement. J’ai pris le magazine.
Je suis allé dans la salle de bain, me suis mis face au miroir et ai ouvert le magazine sur un page au hasard. Le premier ninja que je verrais serait le premier sur lequel je m’entraînerais. Mon but était de m’entraîner ninja après ninja en essayant de réduite le nombre d’essais avant de pouvoir lui ressembler du premier coup. Le but était d’y arriver du premier coup à la fin.
Le magazine était à présent ouvert, le premier ninja avait dans les vingt-cinq ans, il était Jounnin Spécialisé. En quoi, ce n’était pas écrit, information secrète sûrement. Je me suis évertué à contrôler mon chakra autour de mon corps. Ce n’était décidément pas facile. J’ai lancé le Henge. Ce n’était pas très réussi, mais je pense mieux que l’imitation de Taya dans la forêt. J’ai repris l’entraînement, et au bout de dix, non environ quinze essais, j’ai réussi à avoir un bon résultat.
Je de nouveau tourné les pages dans le magazine pour tomber au hasard sur un autre ninja. Je n’ai pas lu sa description, j’ai repris le Henge. A ma grande surprise, j’avais fait de gros progrès puisque cette fois, en cinq essais j’avais un bon résultat. Ensuite, pour les essais suivant, mes progrès étaient moins édifiants. Il me fallu plusieurs dizaines d’essais avant de réduire le nombre de Henge nécessaire à deux. Et il enf allu trente de plus pour que je sois satisfait du résultat du premier coup.
Cependant, j’étais fatigué. Il fallait que je pense à retourner à l’Académie pour voir avec Tsubaki si je maîtrisais bien le Henge et pour apprendre d’autres techniques. |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Mer 2 Juil - 12:40 | |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Dim 27 Juil - 21:39 | |
| [Venant du Cimetière] Je n’avais plus la force de regarder le chemin entre le cimetière et mon appartement. Même si je ne pleurais plus, je me sentais mal. Je n’en savais pas la raison et je ne la trouvais pas. Peut-être était-ce d’avoir trouvé la tombe de ma mère qui m’avait fait ce choc. Peut-être était-ce l’inscription dessus. Je ne sais pas, mais j’ai passé le chemin à gamberger. Je ne m’étais pas rendu compte que j’étais déjà devant chez moi. Je suis entré. Je n’étais pas fatigué, mais j’ai quand même essayé de m’endormir pendant quelques minutes, peut-être que ce qui s’était passé au cimetière empêchait la fatigue de venir. Je me suis relevé, pour commencer l’entraînement au Bunshin. J’avais économisé un peu de chakra durant cette journée, j’en aurais peut-être assez pour réussir un Bunshin. Je me suis assis en tailleur et j’ai fermé les yeux, faisant le vide en moi. J’ai commencé à faire en sorte que mon corps se recouvre d’une très fine pellicule de chakra. J’ai transposé cette pellicule, comme ce matin dans l’Amphi. J’ai augmenté la dose de chakra. Le clone a tout de suite explosé. C’était bien un coup de chance dans l’Amphi ce matin. Il me fallu quelques essais de plus pour être satisfait de mon clone et en plus de mettre la bonne dose de chakra, pour éviter soit qu’il soit trop flou, soit qu’il explose avant même d’être crée. J’avais un clone bien, pour une fois – la troisième en fait, je voulais être sûr que ce n’était pas encore des coups de chance. Maintenant, il serait plus difficile de le contrôler, à l’aide du chakra. J’ai essayé de lui faire faire des mouvements simples, comme lever le bras, s’asseoir mais sans succès. J’ai arrêté un peu, et comme pour le Suimen, j’ai fait une courte pause dans l’entraînement. Puis j’ai repris, bizarrement, c’était plus simple. Comme si laisser le chakra au repos aidait ensuite à le contrôler. J’arrivais à faire des mouvements grossiers, mais au fil du temps de plus en plus fins et précis. J’entendis quelqu’un toquer à ma porte. C’était parfait pour un test avec le Bunshin. Je contrôlais mon chakra pour que le Bunshin aille ouvrir la porte. Premier essai. Raté. Second essai. Réussi. C’était Taya derrière la porte. Elle semblait avoir pleuré, plus que quand on était au cimetière. Je sentais qu’il n’y avait que ça à faire, je me suis levé, et sans que je m’en rende compte le Bunshin avais disparu. Je l’ai prise dans mes bras et l’ai fait entrer, puis asseoir. Je ne savais pas trop quoi dire. Je n’allais pas lui demander si ça allait bien, car c’était évident que non. Et si je lui demandais, il y avait deux possibilités, soit elle mentirait, soit elle s’énerverait contre moi de lui rappeler que ça ne va pas fort. Je lui ai demandé si elle voulait quelque chose à manger ou à boire, bien que je sache que je n’avais pas grand-chose. Elle ne voulait rien. [Taya] – Je... En fait, je ne sais pas où aller, j’ai... je me suis disputée avec mes parents, je suis partie de chez moi. Je peux rester dormir là ?[Ehnion] – Oui, mais...Je n’ai pas eu le temps de répondre, elle s’est levé et est venue à moi pour m’embrasser, lentement et longuement. Je n’avais ni la force ni l’envie de me défaire d’elle. La sensation était agréable, dans cette journée qui, finalement, était en partie pourrie. Nous nous sommes embrassés suffisamment longtemps pour que j’oublie ce que je voulais lui dire avant qu’elle ne m’embrasse. Il était tard, et temps de se coucher. Je commençais enfin à ressentir les effets de la fatigue. J’ai gardé mon haut de la journée comme d’habitude quand je me couchais ainsi que mes sous-vêtements. Je me suis couché, attendant ce qu’elle allait faire. Elle m’a demandé de tourner le regard, puis a sorti quelque chose de son sac, dont je n’avais pas remarqué la présence. Elle a commencé à se déshabiller. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne pouvais détourner mon regard d’elle. Jusqu’à que je me rende compte que ça faisait un peu voyeur. Quelques secondes plus tard, elle s’est glissée sous la couverture qui recouvrait le futon. Elle était dans une nuisette noire. Elle s’est blottie contre moi. Une tête en-dessous de moi. J’ai dépose un baiser sur son front. [Ehnion] – Au fait, tu manges quoi le matin ?[Taya] – A part le café obligatoire, tu peux tout me donner. Je dors.Et elle s’est endormie. Je n’ai pas tardé non plus. Du café, à vrai dire, je ne buvais rien de spécial le matin à part un jus d’orange. ---------------- Je me suis réveillé tôt, Taya dormait toujours à côté de moi. J’ai crée un clone, et j’y arrivais sans trop de difficulté. En fait, c’était très simple, le repos aide donc beaucoup à s’améliorer et à maîtriser les techniques. Je l’ai fait s’occuper du petit déjeuner. Je n’avais jamais remarqué la machine à café et le café dans un des placards de la cuisine jusqu’à aujourd’hui et il me fallu quelque minutes pour comprendre son fonctionnement. Puis, je suis allé me doucher. Quand je suis sorti de la douche, Taya venait de se réveillé et le petit-déjeuner venait d’être fini de préparé. J’ai donc rompu l’invocation de moi-même. Elle s’est levée, a pris quelques affaires dans son sac, a déposé un baiser discret sur ma joue et est allé se doucher. J’ai commencé mon déjeuner, un jus d’orange simple et deux tranches de pains beurrés. Je me finissais mon déjeuner en même temps qu’elle sa douche. Elle est venue boire son café, qui commençait à refroidir et je suis allé préparer mes affaires pour l’entraînement du jour. Puis elle aussi. Nous discutions un peu, surtout de l’entraînement du jour. Elle devait finir à contrôler la lame d’énergie, Taitou Suiryoku et moi le Kawarimi, pour lequel elle m’aiderait. On discutait de sa venue en larmes hier, et je ne voulais pas lui confier que j’avais découvert la tombe de ma mère. Quand nous étions tous deux prêts, nous sommes allés vers la forêt interne, en espérant que la journée d’aujourd’hui serait meilleure que celle d’avant. |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid Mar 29 Juil - 10:43 | |
| Ehnion : +7 XP
Bon plan pour dormir chez les autres. |
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| Sujet: Re: Appartement d'Ehnion Keid | |
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