Dark night’s there
Qu’as-tu fais ? Que fais-tu là ? Tu saignes... Aya... Ne pars pas, regarde-moi, regarde-moi, dans les yeux... Voilà reste ici... Il ne faut pas faire ce genre de choses. Comment je ferais moi ? Hein ? Comment je ferais sans toi ? Mon amour, ne recommence plus. J’ai trop besoin de toi...
Je t’aime...
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Ca n’avait pas été utile... Ce n’est pas un secret, l’amour n’est pas un remède universel...
Il fait nuit. Encore... Je ne peux plus trouver le sommeil. Ce nouvel appartement... Ca me fait bizarre, j’ai eu tellement l’habitude d’errer dans la nature, dans les forêts du pays du feu. C’est nouveau maintenant, une pièce comme un chez-moi... Je n’arrive pas à trouver le sommeil. Alors, je range mes affaires, le peu d’affaires que j’ai accumulé depuis que je... Voilà.
Je n’ai pas grand chose. Quelques vêtements, un peu d’argent et... Un pendentif. Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas vu... C’est un pendentif bleu, qui brille dans la nuit. Il est magnifique... C’est...
Je le prends dans mes mains et je le mets à mon cou... Histoire de me dire qu’elle est toujours avec moi... Je sors quelques vêtements, plus propres, plus classes, volés, si je me souviens bien. L’aube ne va pas tarder à arriver. Je vais prendre une douche, la première depuis longtemps... Une vraie douche...
Je m’habille avec les vêtements sortis, je remets mon pendentif, que je ne cache pas. La veille, on m’avait accompagné rapidement ici, avec un papier que l’on m’avait donné sur le fonctionnement de l’Académie ninja. Je l’avais lu rapidement avant d’aller me coucher.
Deux trois points avaient retenu mon attention. Je n’avais pas retenu les amphis pour le moment, trop de monde, trop de gosses. Et puis, je ne sais pas pourquoi, je tenais à montrer que je pouvais me débrouiller seul, sans la moindre partie d’aide. J’irais donc à la bibliothèque, prendre quelques ouvrages, sur les bases d’un ninja, dont ce qu’un gosse ayant vécu dans cet univers sait.
Le soleil commence enfin à se lever. Je sors de l’appartement. A moitié pressé, à moitié effrayé, d’avoir enfin mon destin en main... Aussi bateau qu’est cette expression.