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| Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5 | | Sujet: Mairie de Konoha Lun 16 Mai - 19:21 | |
| Rappel du premier message :
"C'est ici que vous pourrez trouver toutes les informations nécessaires en ce qui concerne Konoha."
Il s'agissait de l'un des plus vieux batiments de Konoha, en bois ancestral et depuis renforcé par des poutrelles de métal, agencées de façon à ne rien gâcher de son esthétisme naturel. Son rez-de-chaussée était une surface assez large et ne comptait qu'une seule pièce, destinée à l'accueil et à l'information. Des comptoirs accolés aux murs et placés aux extrémités des pièces étaient chacun dédiés à une fonction différente, cependant ils centralisaient tous au moins plusieurs aspects d'une même fonction administrative, afin de simplifier la tâche des employés et officiels...malgré tout, l'administration reste l'administration, et même si cette pièce ouverte évitait le dédale labyrinthique, elle était pour le reste en tout point semblable à un batiment administratif, du moins au niveau de cet étage. Ensuite, les étages se réduisaient à chaque fois légèrement en surface, bien qu'ils restent longtemps d'une superficie assez importante. Il y en avait une bonne dizaine, et le toit était bien assez large pour qu'une trentaine de personnes s'y tiennent assises en tailleur. Qui plus est, elle offrait une magnifique vue sur la falaise, comme pour rappeler l'autorité des Kage sur le village.
Le Conseil des Jounins siégeait au deuxième étage. L'escalier qui menait au premier et au troisième ne faisait que s'aplanir le temps d'un palier pour permettre de se placer devant une porte bien souvent close et gardée, comme s'il n'y avait rien d'intéressant pour le public en ce lieu. Des tentures rouges masquaient partiellement les fenêtres blindées, auxquelles aucun shinobi ne tournait jamais le dos, ni ne faisait face. Nul siège pour prendre place, la seule consigne était que jamais le doyen ni le guide ne devaient être visible immédiatement par quelqu'un ouvrant la porte. Tout était fait pour éviter lecture sur les lèvres, assassinat à la volée ou attaque surprise. Les teintes de la pièce lui donnaient une connotation assez sombre, toutefois atténuée par la lueur qui venait du dehors.
Dernière édition par le Mer 1 Juin - 12:08, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Lun 28 Aoû - 14:24 | |
| Comme je la tirais en arrière Ino se retourna et baissa les yeux vers moi, son visage s'éclaira. J'avais de la chance qu'elle passe par ici.
[Ino] Bonjour Auroe, alors ça c'est bien passé?
Je n'eu pas le temps de répondre, un brouhaha s'eleva derrière moi, Kitana "retenait" l'employé. Ma cousine releva la tête pour voir ce qui se passait, j'attrappais sa manche et la tirais vers moi pour me réaproprier son attention. C'était bien joué de la part de l'étudiante mais maintenant le temps pressait. Je m'adressais à Ino sans donner trop d'explications:
[Auroe] J'ai besoin de toi.
Ma cousine ne comprenait pas trop la situation, d'ailleur cela devenait un peu chaotique... Enfin, tout le monde se joignait à la cause de Kitana. J'admirais les talents d'actrice de l'étudiante, je trouvais tout ça ridicule mais ça marchait, ce dernier point étant le principal. Maintenant il restait à porter le coup de grace... Il fallait se depecher sinon d'autres jounins risquaient d'arriver et ils donneraient probablement raisons aux autorités de la mairie. J'expliquais à ma cousine que son devoir était de sauver Konoha d'un hiver rude, et pour ce il fallait me faire confiance... Elle fronca les sourcils, j'imitais le regard de Kitana lorsqu'elle m'avait supplié. Ma cousine hésita puis finit par s'avancer vers le centre du cercle qui s'était formé, les gens s'écartaient sur son passage et peu à peu tout le monde se tut. Je la suivais de prêt pour ne pas être entrainer dans ce flot d'humains curieux... Kitana et Yoshikumi, comme bonnes actrices, continuaient de sangloter. Ino se tourna vers l'employé de mairie qui semblait avoir retrouver un peu d'assurance à la vue de la jounin. Il allait avoir une surprise mais ça il ne le savait pas encore...
[Ino] Que ce passe t'il ici?
[Employé] Et bien je veux donner un foyer à cette jeune fille mais cette étudiante s'y oppose. Bien entendu je ne peux...
Il ne put finir sa phrase, Ino n'écoutait déjà plus, elle s'était retourné vers Kitana. L'homme resta bouche bée devant tant d'impolitesse mais il ne fit aucune remarque. Ma cousine s'adressa à l'étudiante, préferant avoir l'avis de ce partie je suppose...
[Ino] Tu es sure que tu va pouvoir t'occuper de cette petite fille en même temps que tes cours?
L'employé s'approcha tandis que Kitana donnait sa réponse, il allait tenter quelque chose c'était certain, mais tout effort était bien vain, le dénouement était déjà décidé, c'est bien dommage il mettait du coeur à l'ouvrage. J'attendais la suite des evenements, c'était comme regarder une pièce de théatre.
[Employé] Si je puis me permettre il faudrait demander à son professeur...
Ma cousine dut trouver cette remarque judicieuse car elle hésita, je maudissais la volonté qu'elle avait de tout faire dans les règles... Qui était son professeur déjà? Ha ou Armo, cela ne devrait pas poser beaucoup de problèmes alors. Je lui chuchotais ce nom à l'oreille, elle me sourit, apparement très satisfaite, elle devait le connaitre.
[Ino] Cela ne pose pas de problème comme son professeur est daccord.
L'employé prit une mine deconfite, je ne comprenais pas moi même comment elle pouvait annoncer ceci avec autant de certitude... Je froncais les sourcils, ma cousine s'adressa de nouveau à l'étudiante.
[Ino] Tu étudies la medecine? Elle attendit la réponse de la jeune femme puis repris. Alors tu dois être Kitana, je me presente, Ino, je serais ton nouveau professeur, Armo étant extrèmement prit en ce moment nous modifions un peu la répartition des élèves.
Tombé de rideau, j'eu du mal à ne pas éclater de rire en voyant la tête de l'employé. D'ailleur j'eu tellement de mal que je ne réussis pas à me retenir. L'homme me jetta un regard noir puis il passa sur le visage d'Ino, il remarquait enfin l'air de famille et comprenait exactement ce qui venait de se passer... Un peu tard malheureusement. Aucun autre jounin n'était venue, c'était une chance...
Il tourna les talons et passa derrière le guichet de l'ccueil pour disparaitre par la porte du fond. La mairie pouvait reprendre une activité normale. Et moi j'allais pouvoir prendre une douche... Cette dernière certitude c'était sans compter les prjets d'Ino... Comme le hall reprenait une allure normal et que la file d'attente se restructurait nous decidâmes de concert de sortir car l'ours gênait légèrement la circulation... Une fois devant le bâtiment je m'apprêtais à rentrer mais Ino m'attrappa, je me trouvais le dos collé contre elle.
[Ino] Je crois que vous avez quelques explications à me donner... Nous pouvons aller manger un morceau, je vous invite.
Elle indiqua d'un signe de tête le restaurant qui se tenait plus loin dans la rue. Je voulus protester et me dégager mais elle me serra un peu plus fort.
[Ino] Tu viens aussi Auroe...
Je reprimais un juron, elle me relacha, je lui jettais un regard noir. Et ou allait on mettre l'ours dans le restaurant? Ma chère cousine avait elle pensé à ce petite détail d'environs une demi tonne? Je soupirais, bon, ce serait l'occasion de poser quelques questions à Yoshikumi à propos de son frère qui avait bien faillit debarasser Konoha de deux ninjas... Et de savoir d'ou elle vient aussi, par deux fois je l'avais aidé, j'esperais bien qu'elle reponde à quelques une de mes questions. Nous devions aussi être le seul village ninja avec un ours blanc déclaré et vivant dans un appartement... Je passais devant et me dirigeait vers le restaurant en jurant d'éviter au maximum de me mêler des affaires des humains desormais...
[Je te laisse introduire dans le restaurant de Konoha] |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 30 Aoû - 10:41 | |
| Auroe: +25XP RP Akogare: +4XP RP Kitana: +7XP RP |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Dim 22 Oct - 17:51 | |
| En plein automne, on s'attendrait à être épargné par les impératifs du village. Mais il n'en est rien. Par chance, j'étais levé, tout occupé à déjeuner dans la cuisine quand quelqu'un frappa à la porte. Avant que cette personne n'éveille toute la maison, j'ai ouvert la porte. Une jeune femme blonde me dévisageait. Quoi ? Elle n'a jamais vu le torse d'un merveilleux jeune homme ? Je regarde à gauche puis à droite, des fois qu'elle ne soit pas seule, puis mes yeux retrouvent les siens.
[???] - Bonjour.
[Akogare] - Salut.
Elle est jeune, très jolie, mais je ne peux m'empêcher de me rembrunir en avisant sa tenue verte de shinobi, et sa plaque au bras. Elle attend que je l'invite à entrer, ce que je fais avec un sourire sublimement faux.
[Akogare] - Entrez, si vous voulez.
Je m'écarte et referme la porte derrière elle. Avec un mécanisme certainement inconscient, elle passe en revue la pièce rapidement, avant de se tourner vers moi.
[???] - Je me nomme Kaede Keiko, Chuunin.
[Akogare] - Enchanté, vous voulez quelque chose à boire ?
La politesse, toujours la politesse. Je m'installe sur la chaise précédemment quittée, l'invite à faire de même.
[Kaede] - Oh, non merci, je serai brève.
Je souris, patientant.
[Kaede] - On vous attend à la Mairie le plus vite possible.
Mon sourire se fige. Une mission de derrière les fagots ? Déjà, la Chunin fait mine de sortir après m'avoir salué.
[Akogare] - C'est une mission ?
[Kaede] - Je ne sais pas, mais je ne pense pas.
Elle sort. Je ne suis pas pleinement rassuré, mais je remonte m'habiller. San est sous la douche. L'idée de partir crapahuter dans la forêt plusieurs jours sans avoir pris une douche initiale m'effraie. Je dis au revoir à San, une phrase étouffée me répond, je sors.
Je ne sais même plus où elle est, la mairie. Je finis d'attacher mon bandeau, histoire que l'on me laisse passer. J'enrage de n'avoir pu me coiffer raisonnablement, mais quand quelqu'un vous dit de vous rendre quelque part au plus vite, il pense plutôt immédiatement.
J'atteins le bâtiment. Le hall est vide. Je ne me souviens absolument pas des lieux, c'est impressionnant. J'y suis pourtant rentré... deux fois. L'accueil se dresse devant moi, deux personnes sont consignées derrière. Je souris à la première et dirige mes pas vers elle.
[Akogare] - Bonjour !
Ah, j'aime ce moment, quand on injecte plus d'énergie que d'habitude dans une phrase, et que l'autre fait les yeux ronds. Je m'accoude au comptoir, m'attendant vaguement à devoir décliner mon identité.
[Accueil] - Bonjour. Vous voulez un renseignement ?
Cela commence délicieusement. Je secoue la tête faiblement, cherchant quelque chose à répondre à cette question plate.
[Akogare] - Pas vraiment, non. On est venu me chercher ce matin.
[Accueil] - Ah, très bien. Quelle était le nom de cette personne ?
J'ouvre la bouche, mais le nom m'échappe. Je lève alors une main horizontale que je place au niveau de ma bouche.
[Akogare] - Je ne sais pas. Une petite blonde, avec de grands yeux noisettes et un petit nez retroussé. Vous voyez ? Kekiro, peut-être, dans ces eaux-là.
Les yeux de la femme s'agrandissent, mais heureusement, son compagnon intervient. Tout de suite, on reconnaît les connaisseurs.
[Accueil Homme] - Ah, vous voulez parler de Kaede ? La Chuunin ?
Ouais, essaye de faire passer la pilulle de cette façon, mon grand. On sait tous que ce n'est pas que son grade que tu as retenu.
[Akogare] - Oui, voilà.
Je me tourne alors vers lui, appréhendant ses paroles. Pas une mission. Tout seul en plus, la mort.
[Accueil Homme] - Allez dans le couloir de droite, un peu avant le fond, il y a une porte avec une enseigne pourpre dessus. Frappez à la porte.
Je le remercie et m'exécute, faisant dérouler les informations dans ma tête. Je trouve la porte, même si l'enseigne est plus rouge qu'autre chose et frappe. J'attends, patient, puis une voix s'élève m'invitant à entrer.
De nouveau, j'obéis. Un homme me fait face. Il est assis dans un fauteuil profond, luxueux. Une cigarette vient d'être éteinte, dans son cendrier. Il est puissamment bâti, une courte barbe encadrant son visage sévère. C'est le genre de type qui te pourrit une journée avec deux mots.
[Homme] - Bonjour, jeune homme. Installez vous.
Je ferme la porte et m'assois sur le siège qu'il désigne de sa main. Nous nous dévisageons, moi me demandant ce qu'il me veut, lui s'interrogeant sur l'utilité de mes cheveux colorés.
[Homme] - Hyuuga Akogare, c'est bien ça ?
Il prend en main une multitude de feuilles et fait mine de les lire. Je hoche la tête.
[Akogare] - Oui Monsieur.
Je ne sais même pas qui il est et aucune carte ne daigne me l'indiquer. Il pose les papiers, et place une main rude dessus. Je ne quitte pas ses yeux.
[Homme] - Vous êtes récemment sorti d'un long coma, non ?
[Akogare] - Depuis un an, oui.
Avouez que comme information récente, on fait mieux. L'homme s'autorise un sourire léger.
[Homme] - Les rapports décrivent des blessures importantes et des lésions au niveau de la boîte cranienne.
J'acquiese, cherchant à savoir où il veut en venir.
Et puis, soudainement, une pensée survient. Quelques mois après avoir quitté mon état comateux, j’en étais venu à me demander si l'on ne me congédierait pas. Si l'on ne me conduirait pas à la porte de sortie, en me remerciant chaleureusement des services rendus. Cette pensée m'avait attirée à l'époque. Aujourd'hui, elle m'effrayerait presque. Néanmoins, je garde un masque de neutralité, comme si j'étais à la caisse d'un magasin.
L'homme garde un moment le silence, avant de l'interrompre :
[Homme] - On vous avez donné pour mort, mais vous avez survécu. Pourtant, vous avez refusé de commenter l'incident, prétextant, je cite, que : "ce n'était pas notre foutu boulot que de savoir pourquoi vous n'aviez pas crevé". C'est juste ?
[Akogare] - Oui.
Je peine à retenir un sourire. L'homme opine plusieurs fois, son oeil brillant rencontre le mien.
[Homme] - Vous êtes prêt à témoigner aujourd'hui ?
C'est donc pour cela que je suis ici ? Je serai chez le médecin en chef, ou quelque chose comme ça ? Quelle bande de charognards, tout de même. Me déranger le matin dans cette seule optique, c'est criminel.
[Akogare] - Non. C'est une expérience personnelle.
Il approuve une nouvelle fois, peut-être légèrement déçu. Mais il le dissimule avec talent. Il poursuit tout de suite après, changeant de sujet avec une telle précipitation que je hausse les sourcils.
[Homme] - Votre situation sociale, sinon ?
Le terme de social m'interpelle. Je ne vois pas vraiment ce qu'il entend par là. Je choisis la prudence.
[Akogare] - J'habite chez San et les parents de cette dernière. Je ne revois ma famille que très rarement.
A l'évocation de San, il hoche la tête. L'image que je retiens de l'entretien est une souris qui s'enfonce dans une cage piégée. Il y a un chat qui rôde autour. Alors la souris reste dans le confort relatif de sa cage.
[Homme] - Ah, oui, San. Vous semblez confortablement installés, tous les deux.
Je me raidis insensiblement. Je souris, réussissant, je le pense, à cacher mes pensées véritables. Bien sûr, je savais que ma vie était partiellement épiée. On ne peut laisser, dans les circonstances actuelles, des ninja se disperser sans les surveiller. Je serai curieux de savoir combien de choses exactement ils savent sur nous. Beaucoup plus que je ne le suspecte, certainement.
[Akogare] - Oui, très bien.
L'homme se renfonce dans son fauteuil. Ses mains se joignent sur ses papiers, il me dévisage. Je ne sens qu'une vague, très vague panique gratter mon esprit. Mais, je la contrôle derrière un sourire serein.
[Homme] - Bien, bien. Hyuuga Akogare, j'ai une nouvelle pour vous.
Je ne fais pas un geste, de peur de trahir quoique ce soit. Je ne m'imagine pas rendre mon bandeau, rentrer chez San et lui dire que je ne suis plus ninja. Oh, ce n'est pas cela qui la dérangerait ce n'est pas pour mon corps musculeux et puissant que nous sommes ensemble - c'est un tout, ne soyons pas hypocrite, si j'étais rachitique et tremblant mon charme ne serait pas le même. Mais moi, ça me perturberait. Momentanément, sans doute, je pense que je m'en remettrais. Parce qu'après tout, je vivais très bien sans. Non, ce qui m'inquiète, c'est que si on me retire mon bandeau, je serai soumis à diverses régulations par la faute de mon Byakugan. Il deviendrait un danger potentiel pour le visage, je ne serai plus à même de le protéger. Peut-être même qu'ils m'enfermeront dans une cellule vierge, de façon à me maintenir sous contrôle.
Mais malgré toutes ses pensées pour le moins troublantes, je garde un sourire aux lèvres, comme si j'étais heureux d'être là.
[Homme] - Félicitation Hyuuga Akogare, vous êtes promu Chuunin.
Eh bien. Cela vaut le coup de prendre une tête d'enterrement. Si c'était pour me faire peur, c'est réussi. Il est fou lui. Il croit quoi. Je reste un adolescent sensible, encore tout jeune. Putain, Chuunin. La claque. Je m'imagine déjà donner des cours à des personnes de mon âge, genre je me la pète que j'en peux plus.
[Homme] - Bien sûr, les responsabilités vont avec le grades, je vous annonce que...
Je le laisse à son monologue, mon cerveau imprimant chacun de ses mots. Finalement, il me laisse repartir, après m'avoir serré la main avec vigueur et de nouvelles félicitations. Je rentre à la maison. Je pensais qu'on me filerai une nouvelle plaque un peu plus classieuse, mais non. Je ménage ma déception relative. San se tourne vers moi lorsque j'entre. Elle sourit en m'apercevant. Elle s'approche rapidement de moi pour m'embrasser, mais je tourne la tête au dernier moment.
[Akogare] - Non, ça va pas le faire.
Elle quitte mon cou et me dévisage, son étonnement se peignant sur son visage.
[San] - Hein ?
[Akogare] - Non, tu comprends, maintenant, les choses ne sont pareilles. Je ne peux me permettre de perdre mon temps en familiarités excessives avec ta personne, ou, pour être exact, tu ne peux plus le faire, toi. Car vois tu, ce matin...
Je prends un visage affligé, abattu. Je relève les yeux et croise son regard perplexe. Elle se demande si elle doit rire, pleurer, ou crier.
[Akogare] - Ce matin on m'a promu !
Elle sursaute presque au ton de ma voix et lui faut bien deux secondes pour saisir le sens de mes mots. Elle sautille sur place, je m'accorde le baiser du guerrier.
Pour la suite, vous connaissez les gens. Ils veulent tout savoir, puis, voyant que ce n'est plus aussi excitant que la prime nouvelle, s'amusent autrement.
Dernière édition par le Dim 29 Oct - 0:56, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Dim 22 Oct - 18:39 | |
| [ Akogare: +11XP RP - Promotion au grade de Chuunin. ] |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Jeu 4 Jan - 20:11 | |
| [Suite de ça] L’étudiant termina le trajet qui le menait à la mairie en courant. Lorsqu’il arriva devant le bâtiment, il s’arrêta pour le contempler. A vrai dire c’était la première fois qu’il le voyait de si près et était assez impressionné par la taille de l’édifice.
S’extirpant de son ‘’admiration’’, il tourna la tête vers la porte, s’approcha et entra. A l’intérieur, c’était tout de suite moins bien.
L’atmosphère était lourde, il faisait sombre car les rideaux étaient tirés et un silence de mort régnait. Oroken regarda les différents guichets ouverts qui s’offraient à lui et se dirigea vers ceux désignés par une pancarte Renseignements.[Homme] Bonjour que puis-je pour vous ?[Oroken] Je cherche une adresse.[Homme] Bien sûr vous avez un nom ?[Oroken] Il s’agit d’un Hyuuga… Prénommé Akogare me semble t-il.[Homme] Mmmm, je n’ai aucun domicile à ce nom...[Oroken] Alors regardez dans les fiches des ninjas du village.[Homme] Bien, une seconde je vous prie… En effet, il est Chuunin du village.L’homme sortit un crayon et prit un petit morceau de papier. Il griffonna quelques mots et tendit le tout à Oroken. Lorsque ce dernier voulut prendre le papier, l’homme le garda serré entre ses doigts.[Homme] Il me faut une identité pour obtenir ce genre d’informations.[Oroken] Konomura Oroken. Si vous ne trouvez rien sur moi, c’est qu’il se peut que les papiers de domicile n’aient pas encore été mis à jours. Cherchez juste l’adresse de Konomura Kaede, et si vous doutez toujours faites un tour à la pension Hinan’.Ne sachant trop que penser du ton sec et froid qu’employait le garçon, l’homme lâcha le morceau de papier. Oroken se retourna et partit sans même dire au revoir. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mar 9 Jan - 19:43 | |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Sam 3 Mar - 16:14 | |
| Ookami s’était levé d’un très bon pied ce matin là et pour cause ! La veille… Non, la nuit précédente, une magnifique jeune fille l’avait réveillé d’une manière particulièrement plaisante et délicate. Beaucoup auraient cru rêvé en sentant une brise fraîche venir leur caressait doucement le torse, et en découvrant dès leur réveil la présence du visage de Lys au dessus du leur, ses cheveux caressant vos joues. Lui, non. Et pour cause, ses rêves se résumaient en général à des pensées… Etrange ? Ca ne l’était pas vraiment pour lui qui était né ainsi, lorsque les autre avait l’habitude de vivre des aventures oniriques, lui avait l’impression d’être en train de méditer et se contenter de réfléchir. La nuit porte conseil, c’est un vieux dicton qui pour lui n’est pas véritablement inapplicable, bien au contraire.
La fenêtre de sa chambre avait été ouverte sans bruit, ou alors sans qu’il n’y en est assez pour le réveillé. Dormant comme à son habitude dans un simple pantalon, il avait été assez surpris de devoir paraître ainsi face à la jeune fille qui eût un petit sourire malicieux dès qu’elle le vit ouvrir les yeux. Il avait tout d’abord craint qu’elle n’ait quelque chose de délicat ou de douloureux à lui révéler, mais en voyant ce petit sourire il avait été assez rassuré. Il se souvenait bien leur discussion, encore une fois sa mémoire ne lui faisait pas défaut :
"Tu comptes me violer ?" "Non… Plutôt te donner quelque chose…" "La dernière fois que tu m’as proposé…" "Mais non, imbécile ! Cette fois c’est une mission !"
Un bruit de papier puis une petite pression sur son torse et il disposait d’une convocation pour se rendre à la mairie, là où il recevrait l’ordre de mission qui lui offrirait la possibilité d’en apprendre plus sur ses origines ! "Kodoku Ookami, vous êtes appelé à venir vous présenter à la mairie demain à six heures afin de recevoir l’autorisation de quitter le village en compagnie d’un détachement ninja, afin de pouvoir en apprendre plus sur le métier de Ninja et les conséquences de la fonction que vous exercerez dans un futur proche nous l’espérons."
Oui, il était bientôt six heures, mais il n’avait pas put faire grand-chose d’autre que de partir en retard étant donné l’attitude de Lys. Elle ne voulait pas le laisser partir, jugeant qu’aller au pays du vent était déjà dangereux sans qu’il ait pour autant à aller à Suna, un village hostile où il trouverait sans doute la mort. Il avait eût du mal à réussir à partir sans même lui avoir promit de ne pas mettre sa vie en danger, mais il avait réussi. Non, il ne comptait pas mourir durant le voyage, mais il ne comptait pas s’inquiéter pour sa santé lorsqu’il s’agissait de savoir d’où il venait… S’il faisait ça, c’était pour être certain de savoir fonder un clan. Pourquoi ? Il n’en avait strictement aucune idée, mais créer un avenir sans rien connaître du passé lui sembler impossible.
Il entra rapidement dans le bâtiment administratif avant de se diriger en direction de l’accueil où on lui indiqua où se dérouler la distribution des missions. Il se dirigea alors jusqu’au bon endroit, puis frappa avant d’entrer sous une indication positive de la part d’une des personnes présentes. Il avança alors et se tut alors qu’on lui indiquait quelle allait être la mission à laquelle il allait participer. On lui cacherait des informations, c’était une évidence, s’il était là c’était grâce au père de Lys et à personne d’autre sinon ladite jeune fille. L’étudiant voyait bien que si on ne lui avait pas donné rendez-vous après le ou les ninjas réellement chargés de la mission pour rien. Se fut l’un des Sensei de l’Académie qui lui parla :
"Kodoku-kun. Bonjour à toi."
L’homme eût l’un de ses petits sourires à la fois sympathiques et féroces, comme s’il s’apprêtait à la fois à les inviter manger un morceau ou au contraire à les mordre pour se repaitre de leurs chairs.
"Tu vas participer à une mission de rang B… Enfin, tu vas observer ! C’est un grand honneur, pas un jeu, tu dois rester attentif et avant tout, tu dois suivre les consignes du Chuunin qui t’accompagnera. Il a beau être puissant et doué, il n’aura pas besoin d’un fardeau alors taches de ne pas être un boulet pour lui. Vous devrez aller au pays du vent dans un petit village qui a décidé de préserver avec le pays du feu les vestiges d’une très ancienne alliance. C’est ce pourquoi Suna a décidé de ne plus répondre à leurs contrats, il ne paye pas beaucoup mais sont "de vieux amis"… Tu te contenteras d’observer comment ton compagnon de route se charge des présentations, du protocole, etc. Tu ne dois jamais le suivre lorsqu’il te l’interdit, sinon tu risquerais la mort, des blessures ou le renvoi… C’est bien clair ?" "Oui, Sensei." "Bien… Je vais le chercher dans ce cas !" |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Sam 3 Mar - 17:24 | |
| Il n'était pas huit heures que l'on frappait à ma porte.
Pour une fois, j'avais été mis au courant et c'est pour cela que j'étais fraîchement lavé et habillé. San avait fait l'effort de se lever également et elle dévisageait, morose, la porte close. Je me levais, lâchant ma tasse et passant une main sur les plis de ma tunique, celle qui m'avait été offerte par le chef des Hyuuga.
J'ouvris la porte, observant le ninja en face de moi. Il m'indiquait que tout était prêt.
[Akogare] - Attendez deux minutes je vous prie, je vais prendre mes affaires.
Je fermai la porte et me tournai vers San. Je lui souris et je sentis qu'elle se forçait à ne pas répondre. Je m'approchai d'elle et l'embrassait. Elle porta le vice jusqu'à ne pas me rendre mon baiser mais, devant ma chaude insistance, elle fut bien obligée de plier.
[Akogare] - Je me sens mal dans cette uniforme.
San fit une moue, sa main posée sur ma jambe.
[San] - Hum, tu le portes bien. Les couleurs sont un peu fades, ça ne te ressembles pas trop.
Je souris à nouveau. Je partirai volontiers en mission avec une veste et une chemise, mais le confort devait parfois courber l'échine devant la prudence. Et c'était dommage. Je m'étirai, bâillant une réponse.
[Akogare] - Remarque, je vais pouvoir mettre mes lunettes, et j'ai de quoi me changer.
San hocha la tête lentement, souriant au contraste que créeraient les lunettes de soleil avec mon uniforme actuel, très sobre. C'était des lunettes que j'avais soigneusement choisies, et elles faisaient, de l'avis de plusieurs jeunes filles - y compris San - très... séducteur.
Mais j'étais sûr que dans un pays aussi ensoleillé que celui du vent, ils auraient tous des lunettes pareilles. Après un nouveau baiser, je saisissai mon sac à dos et sortai, adressant un dernier clin d'oeil à San.
L'homme m'indiqua le chemin de la mairie. Il me parlait vivement, et je répondais sur le même ton, quoique je n'écoutais pas réellement ses mots. Je mis San dans un coin de mon esprit et je l'y enfermai, me refusant à laisser son spectre influer sur mes jugements à venir. J'aurai besoin de toute ma précieuse lucidité, d'autant que j'aurais un shinobi plus jeune avec moi.
Alors que nous pénétrions dans la mairie, je cherchai de l'oeil celui qui m'accompagnerai qui, d'après le ninja, était déjà arrivé. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Sam 3 Mar - 18:16 | |
| Etrangement, le jeune homme comprit qui serait son supérieur pour le voyage dès qu’il remarqua les lunettes qui empêcher de voir ses iris blancs. Un homme aussi amical que séducteur qui apparaissait bien comme tel dès son entré dans la salle qui fit soupirer l’un de ses supérieurs étant donné son manque de tenue. Une jeune fille qui devait être là en temps de stage elle aussi n’avait quant à elle pas le même œil sur le physique du bel homme qui venait d’entrer dans la salle avec autant d’élégance que peut en avoir un humain normalement constitué.
L’étudiant lui sourit alors doucement avant de lui faire un petit signe de la tête et de s’approcher tranquillement de lui pour le saluer oralement. Quelques phrases encore de la part du Sensei pour leur rappeler leur différence de statut et la discrétion qu’ils devraient conserver…. Comme si Akogare n’avait pas encore compris qu’il ne devrait pas donner les détails de la mission à un étudiant !
Voulant mettre fin aux paroles inutiles de son professeur, le jeune home soupira bientôt et leva une main comme pour lui dire au revoir avant de lancer tout en s’approchant de la sortie :
"Merci Sensei, j’agirai selon vos exigences, si vous permettez je me retire, plus tôt nous serons parti et plus vite nous reviendrons !"
Il eût un petit sourire et partagea un bref regard avec le Hyuuga, tout du moins essaya-t-il, la présence des carreaux teintés empêchant le jeune homme d’être certain qu’on l’ait comprit. La porte s’ouvrit et il passa, mais sans la refermer, invitant ainsi le Chuunin à le suivre sans attendre. Puis, une fois qu’on l’eût rejoint, l’adolescent lança d’un ton amusé :
"Alors, comment allez-vous ?"
Kodoku s’attendait à l’une des subtiles réponses qui caractérisaient son interlocuteur, sans doute allait-il se plaindre de devoir aller dans une région où la sueur l’incommoderait chaque jour sans lui laisser de répit. Ca risquait d’être assez ennuyeux s’il se plaignait chaque jour en rejetant la faute sur son "apprenti" qui n’allait pas aussi vite que lui, mais étrangement, Ookami le croyait au dessus de ça sans pour autant trop bien le connaître. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Sam 3 Mar - 20:52 | |
| Je laissai l’instructeur donner ses ultimes recommandations, ne l’écoutant que d’une oreille et profitant de tous les avantages des lunettes. En quelques mots, voir sans être vu. Il me glissait des regards entendus, souhaitant, certainement, que je ne dise rien à l’étudiant. J’avais été prévenu qu’Ookami m’accompagnerait. On ne m’avait pas assigné cette mission, dans le sens où j’étais libre de l’accepter ou de la refuser au vu de sa composition. Quand je me suis aperçu que j’étais accompagné d’un étudiant, j’ai manqué refuser, jusqu’à ce que je lise le nom dudit étudiant. D’autant que j’avais besoin de me changer les idées, or, rien de mieux qu’une nécessité absolue de concentration pour purger son esprit.
Finalement, l’instructeur nous quitta. Je sortis, précédant Ookami.
[Ookami] – Alors, comment allez-vous ?
Je pris le temps de considérer la question, puis répondis.
[Akogare] – Excessivement bien, merci.
Je jetais un œil à ma tunique, passant une main sur le pli qui laissait apparaître une partie de mon torse.
[Akogare] – Je préférerais pouvoir m’habiller en civil, remarque.
Je haussai les épaules, puis indiquai de la tête le chemin devant nous.
[Akogare] – Enfin, peu importe, en route.
Nous n’étions pas très éloigné de la porte du village qui nous intéressait. Je ne connaissais pas bien le pays du vent, mais je savais au moins où me diriger pour m’y rendre. Ce n’était pas bien difficile, en théorie, mais ce pays avait l’avantage d’être peu accueillant. Si Konoha se noyait sous les arbres, le désert était ce qui nous attendait. Et je savais déjà que je n’aimerai pas ce climat. Mais ce n’était pas tellement le plus important.
Je glissai un regard à Ookami.
[Akogare] – Et toi ? Content de participer à ta première mission ?
A vrai dire, je n’étais pas inquiet. Même si notre quête était probablement dangereuse, et que j’avais à ma charge un étudiant, je n’étais pas angoissé. D’ailleurs, lui-même ne semblait pas victime d'une quelconque appréhension. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Sam 3 Mar - 21:51 | |
| "Et toi ? Content de participer à ta première mission ?"
Etait-il heureux de participer à cette mission ? La question venait bien de quelqu’un qui n’était pas au courant de toute l’histoire ! Ha, ça oui, il l’était ! Le jeune homme ne pouvait être plus content de participer à cette mission et ce pour différentes raisons : d’une part il allait participer à une mission, ce qui n’était pas vraiment le meilleur moyen de ne pas faire de jaloux, ensuite il allait être accompagné par Akogare, ce qui n’était pas le meilleur moyen de ne pas faire de jalouses. Et puis il allait découvrir ses origines… Soit en étant accompagné par le Chuunin, soit sans lui… Il pensait que de toute manière, son compagnon de route le laisserait faire, il n’était pas vraiment fait pour obliger les autres à faire ce qu’ils n’avaient pas envie de faire juste parce que l’éthique le refuse. Ou tout du moins, ne le paraissait pas.
"Oui, croyez-moi, j’en suis comblé ! Surtout que je pars avec vous !"
Il eût un petit rire, non pas amusé mais tout simplement joyeux. Oui, il était très heureux de pouvoir partir pour le pays du vent… Le jeune homme avait dans l’idée de partir pour le village du sable, là où il pourrait en apprendre plus sur sa mère adoptive et sans doute ses parents biologiques ! C’était vraiment merveilleux à ses yeux !
Kodoku était loin de se douter que son interlocuteur avait accepté d’être accompagné du simple fait que ça soit lui et non un autre qui vienne. Il ne pensait pas vraiment être très apprécié par son collègue, se trouvant particulièrement lourd et ignorant face à une telle personne, infiniment inférieur. Le Hyuuga n’était pas vraiment l’exemple que suivrait l’étudiant, mais il méritait au moins son respect et sa sympathie. Son amitié aussi bien sur, mais l’homme aux iris pâles ne devaient pas avoir besoin de boulets comme lui en tant qu’ami… Ils n’étaient pas de même valeur, même pour le village, ça transparaissait dans leurs grades.
* J’espère que je saurai devenir Genin avant le Chuunin Exam… Et j’espère que j’aurai assez progressé pour que bientôt nous portions le même uniforme. *
"Je trouve que ça vous vas plutôt bien…"
Oui, il sautait du coq à l’âne, en apparence tout du moins, ses pensées justifiaient qu’il s’intéresse à la tenue que portait le Taijutsuka. C’était sans doute assez déconcertant de recevoir des compliments sur son apparence de la part d’un jeune homme qu’on connaît à peine, surtout lorsqu’on était soit même un homme. Mais c’était quelque chose d’assez innocent, pas la manifestation d’attirances homosexuelles.
Les deux jeunes gens sortirent du bâtiment, puis partirent en direction d’une des portes du village. Une fois qu’ils y furent arrivés, on leur demanda leur identité avant de les autoriser à partir. Le père de Lys avait fait beaucoup pour lui, il lui faudrait lui rendre la pareille, il se le promettait, peut importe qu’il soit d’accord ou non pour recevoir une récompense ! Lys aussi, il faudrait qu’il la remercie. Le jeune homme entra une main dans sa poche et passa bientôt une chaîne autour de son propre coup, accrochant le pendentif de sa mère… Il le donnerait à Lys une fois qu’il serait de retour !
"Vous êtes déjà aller à Suna ?" |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Lun 2 Avr - 20:23 | |
| [Suite de ça] Nayami ralentit en arrivant aux abords des quartiers habités de Konoha. Il se tourna vers ceux qu'il accompagnait et dissimulait habilement son trouble. Qu'est-ce qu'il allait faire de ces deux-là ? A qui pouvait-il bien les adresser ? Si il était de son devoir qu'il ne leur arrive rien - d'ailleurs, si ils étaient ce qu'ils disaient être, il n'avait certainement pas besoin d'un Chuunin pour leur sécurité, mais le protocole a ses raisons que la raison ignore - qui détenait le devoir de s'occuper d'eux ?
Le shinobi avançait dans les ruelles, vides, ou presque. Il était resté muet pendant toute la durée du trajet et il sentait les yeux d'Isuka posé sur lui. Il sourit. Elle le déshabillait du regard, c'était évident. Elle a beau nier, c'était une coquine.
Nayami se dirigeait vers la mairie. C'était la chose la plus évidente qu'il pouvait faire. Il y aurait bien quelqu'un pour se charger d'eux. Non pas qu'ils étaient envahissant, mais tout ce beau linge, cela avait tendance à nouer le ventre du shinobi. Et le matin, aucun trouble digestif n'était toléré.
Il soupira.
En pénétrant dans la mairie, il se demanda si il ne pourrait pas tirer profit de la situation. Il se tourna, dévisagea un instant les voyageurs et se frotta pensivement le menton.[Nayami] - Vous auriez dû envoyer une missive. On aurait mis des banderoles.Et il aurait eu sa matinée. C'était cela l'avantage d'être gradé, on était toujours convié aux petites fêtes, mais personne ne nous obligé à nous y rendre. L'oreiller est infiniment plus intéressant, dans certaines circonstances, qu'un verre trop matinal.
Nayami se dirigea à l'accueil et sourit à l'homme de service. Il lui murmura quelques mots à l'oreille. L'homme hocha la tête deux fois et sortit.
Le shinobi patienta, les voyageurs un peu plus loin. Il cherchait quelque chose à dire, mais à part qu'il avait faim, rien ne lui vint. Et sommeil aussi, toutefois cela paraîtrait peut-être encore moins professionel.
La porte derrière lui se rouvrit, et l'homme lui fit un petit signe de la tête. Nayami sourit et indiqua la porte aux deux voyageurs.[Nayami] - Messieurs Dames, les banderoles vous attendent dans la salle à côté.Et sans plus attendre, Nayami quitta la mairie, pressé, sans se l'avouer, de retrouver Isuka. Il s'interrogea afin de savoir si il n'avait pas été trop insolent, dans sa dernière phrase. Mais il se rassura - bien qu'il n'était pas véritablement inquiet : rien ne prouvait qu'ils fussent bien ce qu'ils prétendaient.
Il partit et du coin de l'oeil avisa les unités ANBU sur les toits.
Et, souriant, il se souvint alors de la joie sauvage que l'on éprouvait une fois déchargé de toute responsabilité. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Jeu 12 Avr - 18:47 | |
| Le temps se passa avant qu’un homme décide de venir nous parler. Il semblait diriger ce poste de garde avec une femme. Il se présenta comme une personne assez passif et endormi. Un peu à la Shosuki. Cette dernière pensée me fit rire intérieurement.
* A croire qu’il n’y a pas qu’à Kumo où le laxisme est de rigueur.*
Bref, le jeune homme nous montra gentiment le chemin, escorté bien sûr par une troupe d’ANBU. Nous entrâmes dans le village qui paraissait aux premiers abords, assez rurale. Mais il est vrai que le temps n’était pas le même. Ici, tout semblait paisible. Les maisons avaient un certain style à s’épandre sur la hauteur contrairement à Kumo. Mais tout le reste était semblable. Après avoir analysé les structures du village mon regard se posa sur Yoruichi qui s’était un peu calmé visiblement. Comment pouvait-elle déborder d’énergie après une telle nuit…
C’est avec admiration que je continuai de la regarder. Bien sûr, elle ne détourna pas d’un centimètre son regard du chemin. Elle était concentré et rien ne pouvait la perturber. Je me retournai afin de regarder la troupe d’ANBU qui nous surveillait et continua de marcher.
*Je suis curieux de savoir ou il va nous emmener…*
Nous arrivâmes à un bâtiment qui avait un écriteau indiquant municipalité. Cela semblait si évident de nous emmener là que je n’y avais même pas songé. N’ayant plus de Kage, je me demandai bien qui nous allions avoir en face de nous. Bref, dés que nous fûmes entrés, le jeune homme se retourna et se frotta le menton, se donnant ainsi un air de penseur soudain…
¤Nayami¤ « Vous auriez dû envoyer une missive. On aurait mis des banderoles. »
L’humour… C’était la meilleure chose que pouvait dire le garde pour éviter de subir ce pesant silence. Après tout, nous étions en posture de force. Ou du moins, je possédais le grade qui pouvait le prétendre. L’homme entra, nous laissant devant le bâtiment, à quelques mètres de l’accueil. La meute d’Anbu quant à elle, semblait tendue. Le jeune garde attendit quelques minutes, accoudé au rebord du présentoir de l’accueil, sans dire parole. Un nouveau lourd silence fit sont apparition qui m’amusait de plus en plus.
* Quel accueil… Je me demande ce qui se passerait si je lâchais un pet…*
Evidemment, ce n’était pas à mon habitude mais la tension était telle, que le moindre pet pourrait rendre la situation beaucoup plus cocasse… Et je passerai aussi pour le plus idiot des Kages qui ait vécu...
Soudain, une porte s’ouvrit m’enlevant l’idée de mon plan plus qu’idiot. On nous invita une fois de plus à avancer.
¤Nayami¤ « Messieurs Dames, les banderoles vous attendent dans la salle à côté. »
La dernière phrase se passa de commentaire mais la jeune Anbu qui était à mes côtés n’avaient pas le même sens de l’humour que moi. Elle était prête à le décapiter et par la même occasion tous nous tuer. Il fallait vraiment qu’elle maîtrise ses émotions. Un jour cela nous causerait des ennuis.
Bref nous entrâmes enfin dans la pièce où quelqu’un devait sûrement nous attendre… Et bien non… Il n’y avait personne. Juste deux sièges vides. Je supposai donc qu’ils étaient pour nous et que nous devions attendre l’arrivée de notre inquisiteur… |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Dim 22 Avr - 16:58 | |
| L'homme masqué hocha la tête puis d'un bond, il sortit par la fenêtre. Baiko se gratta la barbe, les yeux dans le vague. Il n'en savait que trop peu sur les événements qui avaient agité le village caché de Kumo, mais les dernières nouvelles qu'il avait eu, leur Kage n'était plus en fonction. Cela remontait toutefois à plusieurs mois et les informations s'effritaient avec le temps.
Baiko détestait être dans l'ignorance et c'était cette haine, si louable, qui l'avait propulsé à la place qu'il occupait aujourd'hui. Il pouvait, s'il le désirait, faire dresser les faits et gestes de chacun des habitants de Konoha et de ses environs directs. Cela le passionnait et c'était avec plaisir qu'il s'occupait de gérer les affaires du village avec, bien sûr, un conseil compétent. Mais c'était là que toute l'importance du Kage transparaissait : le conseil est lent là où le Kage peut agir immédiatement, sans recours extérieurs.
C'était un grand pouvoir, mais Baiko ne l'enviait pas. Il n'était, de fait, pas suffisamment puissant pour prétendre à une telle place et les années avaient prélevées leur dû. Oui, le temps effritait tout ce qu'il touchait.
Le vieil homme avait toujours gardé son maintien droit de guerrier et c'était d'un oeil critique qu'il observait son reflet dans la glace. Il était toujours aussi richement habillé, mais avec la sobriété qu'exigeait sa position. Avec un soupir las, il poussa la porte.
Le prétendu Kage était assis, une femme à ses côtés. Ils levèrent les yeux vers Baiko qui, le visage fermé, les considérait tous deux.
Il sentait qu'ils étaient tous les deux raisonnablement puissants, le vieil homme savait reconnaître les guerriers lorsqu'il en voyait. Mais Kage ? Avec seulement un garde ? Sans doute qu'ils souhaitaient être le plus discrets possible. Mais c'était bien imprudent, Baiko n'aurait pas laissé son Kage opérer une telle chose.
Cependant de Kage il était dépourvu.
[Baiko] - Salutations.
Il se dressa devant la grande fenêtre qui éclairait la pièce, les bras dans son dos. Il dévisageait l'homme en face de lui.
[Baiko] - Je suppose qu'il serait délicat de vérifier vos allégations, aussi, nous admettrons que vous dites vrai sur votre identité.
Pourquoi mentir, en effet ? Mais surtout, Baiko voulait éviter de devoir s'étendre sur l'incapacité de Konoha à se renseigner sur les autres villages.
[Baiko] - Je vous souhaite la bienvenue.
Son visage conserva la même expression sévère, Baiko ne voyait pas bien ce qui pourrait le faire sourire dans cette situation.
[Baiko] - Et vous demanderais d'exposer les raisons de votre visite à Konoha.
Raisons qu'il connaissait, mais il préférait voir son interlocuteur. Il ne faisait pas confiance aux autres pour repérer les menteurs. Et c'était grâce à cela aussi qu'il était à cette place aujourd'hui. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Lun 30 Avr - 13:11 | |
| Un vieil homme entra finalement dans l’étroite pièce. La seule chose que l’on ne pouvait dénier, est qu’il avait de l’expérience et beaucoup de sagesse. Il avait bien vécu et cela ne m’étonnait pas qu’un tel homme soit responsable du village. Toutefois, ses habits ne montraient en rien qu’il avait le statut de Kage. Il devait certainement être l’intendant de ce village. Nos renseignements étaient donc correct. Il n’y avait pas de Kage à Konoha.
* Comment un village de cette importance peut se débrouiller sans Kage… C’est inimaginable… Qui dirige les forces armées alors ? *
Beaucoup de chose différé de Kumo et c’était dans un sens, bien, qu’il y ait des différences. On pouvait ainsi apprendre l’un de l’autre et partager nos méthodes. Mais pour l’instant, il y avait plus urgent. Le vieil homme nous salua puis se dirigea vers une fenêtre l’air tranquille. On pouvait aisément comprendre qu’il devait avoir beaucoup d’interrogations sur nous mais chaque chose en son temps. Il me fixa longuement, cherchant à dénicher une âme de réponse à travers mes yeux. Mais quelle réponse je pouvais ne pas lui avoir déjà donner. A travers mes yeux, il lirait peut être ma franchise et mon honnêteté en guise de respect mais j’en doute qu’il soit extralucide à ce point.
¤Vieil homme¤ « Je suppose qu'il serait délicat de vérifier vos allégations, aussi, nous admettrons que vous dites vrai sur votre identité. »
Ainsi il n’était pas extralucide. J’étais content et en même temps déçu de sa réponse. Bien sûr il n’en était pour rien mais j’aurais espéré que mon nom soit reconnu comme celui du nouveau Raikage. Mais il semblait que non…
¤Vieil homme¤ « Je vous souhaite la bienvenue et vous demanderais d'exposer les raisons de votre visite à Konoha. »
Le temps était venu de jouer carte sur table.
« Je vous remercie pour votre accueil et vous prie de nous excuser de cette manière d’agir, mais vous devez sûrement comprendre que c’est la meilleure solution que nous avons pu trouver. Contre l’Asahi, la discrétion est la meilleure des armes… Quoiqu’il en soit, nous sommes ici pour commencer quelque chose que personne avant n’a fait… »
Je compris toute la difficulté de la diplomatie en cet instant. Je devais soit gérer le nombre d’information et passer pour quelqu’un de suspicieux soit donner le maximum d’information et passer pour quelqu’un en pleine déperdition.
« Il y a quelque temps, nous avons perdu notre Kage. J’ai assisté, accompagné par les meilleurs de nos Jounins, au combat contre un membre de l’Asahi. Un seul membre… Il nous a tous balayé… »
« A partir de là, j’ai compris que tous isolés comme nous le sommes actuellement, l’Asahi régnera en maître sur ce monde et continuera d’attaquer et de terroriser. C’est pour cela que je m’engage ainsi que mon village, Kumo, à accueillir chaque grand village de ce monde pour un tournoi Chunnin. Nous pourrions alors commencer à instaurer une alliance entre nos peuples pour combattre l’Asahi et ne plus souffrir isolément de nos nombreuses pertes… »
« Je ne vous demande pas de me croire mais de croire ce qui se passe aujourd’hui. Tout le monde a subi les affronts de l’Asahi, tout le monde a subi des pertes. Si vous vous pensez actuellement capable de les repousser, je vous en félicite, mais permettait moi d’en douter… »
Ma mission venait de toucher à son terme. Nous avions plus qu’à attendre le verdict de ce vieil homme… |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Sam 12 Mai - 23:00 | |
| Baiko opina du chef gravement, tout en prenant soin de ne laisser aucun trait barrer son visage. Il avait pris le temps de réfléchir sur la question, mais le Raikage venait de donner quelques informations intéressantes. Bien que Konoha ait été directement confrontée à un membre de cette fameuse organisation, et effectivement, il aurait été risible de nier sa puissance. A chaque nouvelle rencontre il paraissait plus puissant, difficile d’imaginer de quoi ces congénères étaient capables.
Les informations éparses que Konoha était parvenue à recueillir dénonçaient toutes la dangerosité de l’Asahi. Peut-être qu’une politique commune pouvait permettre d’être efficace, quoique Baiko avait quelque mal à voir les différents chefs se serrer la main.
C’était, au fond, toujours le même problème sempiternel : où se placer ? Généralement les états les plus faibles se laissaient transporter par le courant et les plus forts ne prenaient pas position, persuadés qu’ils étaient d’avoir la main mise sur le gouvernail de leur destinée. Mais c’était d’erreurs semblables que naissaient les plus sombres périodes humaines. D’une façon comme d’une autre, Konoha ne pouvait ni se taire ni choisir son statut : tout était déjà écrit, l’accord n’était plus qu’une façon d’officialiser un processus depuis longtemps amorcé.
L’Asahi n’était qu’une organisation qui mettait à mal l’ordre des choses et qui avait les moyens de leur ambition. Elle était un mal pour eux, pour les villages, car elle niait leur rôle universel. Qui avait la légitimité, dans pareil cas ?
[Baiko] – Votre analyse manque de profondeur. Il est trop simple de se cantonner à ce que nous percevons dans l’immédiat des agissements de l’Asahi. Une fois son objectif atteint, objectif que l’on pourrait limiter à la quête de la puissance, et nous détruit, elle n’aura plus de raison de terroriser comme vous dites.
Baiko s’interrompit un instant, sans laisser son interlocuteur argumenter.
[Baiko] – Qui craint l’Asahi ? Nous, les villages cachés, ceux qui contrôlent officieusement ce pays. Nous ne nous battons pas pour la liberté, cela n’a jamais été notre rôle. En quoi notre règne est-il plus légitime que celui de n’importe qui d’autre ? Somme nous un bien pour les pays que nous dirigeons, ou la cause de leurs maux ?
Il posa ses deux mains sur la table devant lui et se pencha vers le Raikage.
[Baiko] – N’essayez pas de me faire miroiter une prétendue noblesse dans nos actes, nous ne sommes en rien l’avenir des peuples. La seule chose qui nous pousse à nous battre, c’est notre survie. Nous sommes de vulgaires bêtes.
L’homme se redressa et malgré le poids des ans, il conservait les traits durs du guerrier qu’il était toujours.
[Baiko] – C’est bien de notre survie qu’il s’agit. Et c’est uniquement en tant que chef que nous devons nous efforcer de préserver la vie des nôtres. Néanmoins, je ne comprends pas vos intentions. Provocation ? Vous voulez montrer que nous sommes capables de nous entendre dans la tourmente ? Plus les événements sont importants, plus ils sont incontrôlables. L’Asahi a l’avantage du secret et du petit nombre. Comment comptez vous contrer ces deux avantages ? Je doute que cette rencontre se fasse dans le plus grand secret, en dépit de vos mesures de sécurité, et assembler toutes les têtes pensantes des grands villages serait livrer ces derniers sur un plateau. Ou les affaiblir suffisamment pour qu’ils soient détruits.
Baiko sentait que la solution proposée par le Raikage était profondément lacunaire. Comme une faux au tranchant double. S’ils sont si forts – et le vieil homme ne doutait pas qu’ils l’étaient – les membres de l’Asahi aurait l’embarras du choix pour mener à bien leur projet : soit exécuter les principales têtes de chaque villages pendant le rassemblement, laissant ceux-ci désemparés. Ou bien encore s’attaquer directement aux villages, privées d’une partie de leurs forces. Bien sûr, cette solution était moins pratique pour l’Asahi qui devait compter sur ses avantages, à savoir la compétence extrême malgré l’élitisme. S’ils n’avaient pas beaucoup de membres, attaquer un village était problématique. Mais s’infiltrer dans un village et tuer les dirigeants devenait très simple.
[Baiko] – Konoha se joindra néanmoins à cet événement. Je crains que nous ne puissions prendre les devants sans supporter les risques qu’ils comportent.
Il n'avait pas tellement besoin des avis du Conseil. Pour la simple et bonne raison que les dés étaient déjà jetés et que se retirer du jeu à présent serait planter une dague dans le coeur de Konoha. S'il y avait mouvement, il fallait s'efforcer de le suivre pour pouvoir toujous observer et agir à bon escient. Sans oublier de prendre un avantage lorsqu'il s'en présentait un. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Lun 14 Mai - 19:13 | |
| Le vieille homme attendit patiemment que je termine avant de lancer son jugement. Il semblait rester de marbre ce qui me semblait étrange pour un homme qui supporte un tel village. Tout semblait glisser sur lui. Avait-il perdu toute humanité pour ce sang froid plus que glaciale ? Après tout ce comportement ne m’intéressait guère, seul sa réponse était importante. Mais cela en disait long sur notre prétendu allié…
¤Baiko¤ « Votre analyse manque de profondeur. Il est trop simple de se cantonner à ce que nous percevons dans l’immédiat des agissements de l’Asahi. Une fois son objectif atteint, objectif que l’on pourrait limiter à la quête de la puissance, et nous détruit, elle n’aura plus de raison de terroriser comme vous dites. »
Le vieillard partait dans un discours plus que funèbre. Au ton ou il parlait, la fin était déjà là. Il était évident que plus personne ne serait terrorisé si nous sommes tous détruits. Pourquoi partit-il dans un tel discours. Sans aucune possibilité de victoire, sans courage de se lancer. Il semblait attendre la mort, blasé par une vie malmenée.
* Mon analyse manquait de profondeur, c’est sûr… Je n’ai pas 80 ans de combat derrière moi…Mais lui semble manquait de volonté et de courage…*
Pensais-je offusqué par sa remarque. Mais dans le fond, il avait totalement raison. Excepté sur sa motivation qui frôlait le morbide…
¤Baiko¤ « Qui craint l’Asahi ? Nous, les villages cachés, ceux qui contrôlent officieusement ce pays. Nous ne nous battons pas pour la liberté, cela n’a jamais été notre rôle. En quoi notre règne est-il plus légitime que celui de n’importe qui d’autre ? Somme nous un bien pour les pays que nous dirigeons, ou la cause de leurs maux ? »
Je n’arrivais pas à croire les paroles du vieil homme ! Il était d’un négatif à s’y méprendre. Le faisait-il seulement exprès pour me tester ? On ne dirait pas. Comment pouvait-il penser que l’Asahi régnerai mieux que tous les pays de ce monde. A l’entendre, on pouvait croire à un adepte… Il imposa sa parole en posant ses deux mains sur la table et se pencha sur moi.
¤Baiko¤ « N’essayez pas de me faire miroiter une prétendue noblesse dans nos actes, nous ne sommes en rien l’avenir des peuples. La seule chose qui nous pousse à nous battre, c’est notre survie. Nous sommes de vulgaires bêtes. »
Il semblait avoir perdu son honneur et son courage en même temps que son Kage. La perte de confiance, en la démocratie et en la liberté d’agir, était flagrante. Bien sûr qu’il s’agissait de notre survie ! Nous sommes le bras droit du peuple, élue par lui, se battant pour lui, pour le protéger ! En rien nous sommes des tyrans, avide de pouvoir, tel un despote tyrannisant son peuple ! Et si nous avions le choix, personne ne se battrai, moi le premier ! Je vivrais tranquillement sur une terre lointaine avec Yoruichi, profitant paisiblement de la vie. Sauf que la vie en a décidé autrement. La violence contre laquelle je me bats aujourd’hui m’a volé mon père et ma mère. Aujourd’hui je suis là pour que cela ne se reproduise plus jamais pour quiconque.
En y repensant ce vieil homme ressemblait de plus en plus à notre barbare Kuméen, ne pensant qu’au sang et à la violence mais avec encore moins de volonté qu’un paresseux… Etait-ce cet homme qui dirigeait Konoha ?!
¤Baiko¤ « C’est bien de notre survie qu’il s’agit. Et c’est uniquement en tant que chef que nous devons nous efforcer de préserver la vie des nôtres. Néanmoins, je ne comprends pas vos intentions. Provocation ? Vous voulez montrer que nous sommes capables de nous entendre dans la tourmente ? Plus les événements sont importants, plus ils sont incontrôlables. L’Asahi a l’avantage du secret et du petit nombre. Comment comptez vous contrer ces deux avantages ? Je doute que cette rencontre se fasse dans le plus grand secret, en dépit de vos mesures de sécurité, et assembler toutes les têtes pensantes des grands villages serait livrer ces derniers sur un plateau. Ou les affaiblir suffisamment pour qu’ils soient détruits. »
Provocation ? Mais pourquoi d’on, essayerions nous de provoquer quelqu’un. N’avons pas t’on assez souffert ?! Je ne comprenais pas du tout cet homme, à bout de se battre semble t-il…
¤Baiko¤ « Konoha se joindra néanmoins à cet événement. Je crains que nous ne puissions prendre les devants sans supporter les risques qu’ils comportent. »
A ces derniers mots, je me leva, regarda longuement le vieillard. Il semblait tout comme ce village amoindri, fatigué et inutile si ce n’est, ennuyer…
« Konoha n’est plus ce qu’il était… »
Dis-je t’un ton las… Après un tel discours je me foutais royalement des conséquences que cela pouvait enclencher…
« Restez chez vous… » Dis-je t’un ton compatissant.
« Ne vous donnez pas de mal pour venir mourir voyons… Vous êtes déjà mourrant… »
Mes paroles étaient celles que j’aurais employé devant un froussard…
« Vous n’avez même pas besoin de l’Asahi pour cela… Votre courage est si affligeant que je me demande même pourquoi je suis venu. Je pensais trouver dans Konoha, un grand village, autrefois victorieux, et je trouve un vieillard las des batailles… Je comprends pourquoi ce village n’a plus de Kage maintenant… »
Ma négation en pouvait pas être plus catégorique. A quoi ce village pouvait nous servir ! A s’y méprendre, la sournoiserie était plus leur style à présent et je ne voulais pas de serpent dans mon village… A peine ces mots terminés que nous nous volatilisâmes Yoruichi et moi, ne laissant que ce vieil homme et sa faiblesse…
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Lun 14 Mai - 19:16 | |
| [Kempachi, Akogare: + 10 EXP] |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 7 Nov - 11:36 | |
| Un peu délaissée soudainement à la va-vite, Orochi remarqua le soudain changement dans la façon de se comporter du nommé Keo. Elle ne savait plus trop quoi pensait, mais elle ne cherchait pas, elle avait une mission de « camouflage » a mener à bien si elle voulait rester en vie à présent, et la, le challenge n’en était que plus dur à cause de Mugen… Il n’y avait plus grand-chose à faire maintenant… Être comédienne d’un personnage durant le temps qu’il faudra pour retrouver son ancienne aptitude à combattre, et puis qui sait, fuir encore. La kunoichi n’avait aucune attache dans n’importe qu’elle village. Elle devait presque les avoir tous fais pour survivre, et se baladait encore… Elle voulait retrouver l’organisation qui lui avait tout retiré, afin de leur montrer qu’elle n’était pas du bétail, mais pour cela, il lui faudrait de quoi survivre, et ça risquait d’être long, très long. Pour le moment, il fallait se cantonner aux tâches les plus simples, celles qu’elle connaissait, mais que pourtant, elle ne maîtrisait que partiellement, d’où son appréhension qui lui faisait réfléchir à l’éventuelle façon dont tous ces plans se déroulerait… Première action en tant que jeune étudiante retardée, la mairie.
*Allons donc choquer les esprits de ce village pour commencer, après on fera en sorte de monter dans les considérations, et tout ira bien de mon côté. Mais ce Anbu, hm, il va vraiment falloir que je me renseigne une fois que la confiance aura été établie entre ce village et moi-même, du moins, le moi que je vais mimer…*
Il n’y avait plus personne dans la salle, Orochi profita pour ouvrir sa sacoche et dissimuler ses autres anciens bandeaux qui lui avait tant servit pour les infiltrations, et une fois les avoir bien cachés, elle se releva, frottant son kimono de sa main, avec douceur, pour retirer la poussière et les quelconques plis du tissu soyeux. Elle fit en sorte d’être présentable. Elle sortit un petit rouleau de bandage et enroula la morsure du serpent dedans, car, les soins avait du lui ouvrir cette partie pour que le sang et le venin puissent couler. C’était un peu barbare comme technique, mais c’était si efficace. Une fois cette chose accomplie, elle passa ses cheveux dans sa chevelure si noire aux reflets améthyste, les remettant en ordre, puis elle se releva, craignant de ne tomber. Elle était résiste mais le poison n’était pas vraiment une preuve de force physique ou mentale… Mais une fois debout, plus aucun vertige, plus rien, la fatigue semblait s’être estompée ce qui fit sourire la charmante demoiselle et lui donna envie de prendre le chemin. Elle avança jusqu’à la porte, et en tourna la poignée, ouvrant avec légèreté la porte qui l’enfermait entre quatre murs d’une couleur bien trop pure pour elle… Elle fit un premier pas, et là, drôle de surprise, la kunoichi Anbu était la, adossée au mur, bras croisés. Elle voulait connaître le fin mot de l’histoire et savoir pourquoi son coéquipier avait souhaité rester avec cette femme plutôt qu’elle. Elle n’était ni plus jolie qu’elle, ni plus forte, alors pourquoi ? Ce pourquoi, elle voulait y trouver réponse. Voyant Orochi, elle se décolla du mur, et, alors qu’elle allait parler…
[Infirmier] « Femme inconsciente ! Retournée au lit, ne voyez-vous pas que vous êtes en piteux état ! On vous a sortit de la mort, ce n’est pas possible de retourner gambader avec les serpents aussitôt après une opération de cette ampleur ! »
Un médecin coupa la parole à l’anbu, ce qui ne semblait pas vraiment la vexer, juste beaucoup l’ennuyer dans son investigation, de plus, le visage d’Orochi était devenu lumineux découvrant une façon d’échapper à la kunoichi qui semblait en vouloir trop. La jeune femme prit un air désolé, navré même, et s’inclinant avec une politesse sans égale, elle retourna dans sa chambre et ferma bien la porte. Elle se situa par rapport au bâtiment, elle n’était qu’au premier étage, donc son idée lui était possible sans le besoin de maîtriser son chakra. Elle savait que cette action lui ferait du tort envers l’Anbu mais, elle ne la recroiserait sans doute plus jamais. Elle ouvrit sa fenêtre et sortit. Se préparant à sauter, elle revoyait les fondamentales. Elle se jeta à l’eau, si on puit dire, et sauta, pour retomber sur un sol meuble, jambes fléchies. Elle leva la tête et regarda sa chambre, la fenêtre ouverte, et se mit à compter le temps qu’il faudrait pour que quelqu’un le sache… Elle se cacha dans un coin de rue et compta jusqu'à 3… A trois, une infirmière entra et alertée, se mise à chercher partout. C’était donc le moment de partir. Toutes les rues se ressemblaient, plus qu’ailleurs, c’était une idée, à moins qu’on comble de sa chance, elle était toujours ans le lit d’hôpital, sous l’emprise d’un genjutsu qui avait révélé tous ses secrets. Non, elle aurait appris à le reconnaître, elle n’était plus la jeune Hebi qui haïssait ça et n’avait pas su reconnaître une vieille connaissance dissimulée par un Henge. La jolie femme hocha la tête dubitative, et reprit sa marche avec un air tout à fait commun, sans presse, sans gêne… La jeune femme cherchait donc la fameuse mairie, elle y allait à l’intuition, cherchant un quelconque quartier administratif. Le village était grand malgré tout, mais à en voir le comportement des gens, ils n’étaient pas très tolérants, et Orochi se préparait alors à affronter l’administration, qui est un des pire poison de la vie quotidienne, pour prouver que l’âge n’était pas un critère. Elle préféra ne demander à personne afin d’éviter d’être reconnue, ou même, simplement éviter les critiques. Elle était censée être de Konoha de toute façon, ne l’oublions pas. Au loin, vers l’horizon se dessinait un local très imposant de par sa taille et son style, elle eut un soupçon et alla voir. C’était bien la mairie, elle l’avait trouvé, et pour cela, pas besoin de quelqu’un. Elle entra alors, sans attendre, et tomba dans une sorte de salle d’attente immense… Les guichets étaient en face d’elle, et elle s’y dirigea, prenant un air gêné.
« Bonjour, je souhaiterais savoir où je peux m’inscrire pour aller à Kumo afin d’admirer les brillants combats que vont mener nos effectifs. »
Le banquier d’un air désagréable regarda la jeune femme.
[Homme] « Et vous avez besoin de l’administration pour ça ? »
La jeune femme hocha la tête, et de nature à être prête à tout, elle rétorqua, sachant que l’intolérance des gens d’ici allait se manifester.
« Tout étudiant à besoin d’une autorisation de sortie de territoire et sûrement d’un ninja gradé responsable de les amener à bon port. Donc, si vous ne voulez pas me donner un bout de papier, je risque de ne pas pouvoir m’y rendre, et je promets que l’administration aura de mes nouvelles. En effet je ne suis pas une enfant, et justement, je connais un minimum sur le déroulement des affaires d’un village, donc n’essayez pas de placer votre mauvaise humeur lorsque quelqu’un tente sans prétention de vous faire signer un papier ! »
Le banquier la regarda, l’air mauvais et commença à rechercher dans une tonne de papier, le registre des effectifs de Konoha. La jeune femme voyant cela ajouta aussitôt.
« Et je n’ai pas encore consulté une banque pour mon compte, ne regardait pas les effectifs financiers, je viens d’être acceptée à l’académie. »
D’un air presque dégoûté et mauvais, le banquier sortit alors un dossier de feuille et l’autorisation de sortie, puis, commença à parler de son air vil.
[Homme] « Vous allez me remplir tout ça « Charmante » demoiselle et pendant ce temps je fais passer votre requête à la jounin du village. »
L’homme partit laissant Orochi avoir affaire à la paperasse, dur tâche et désagréablement longue surtout. Mais de sa plus belle plume, elle faussa les caractères, et puis, loin des yeux de l’intolérant, elle avait carte blanche… Page après page, elle rédigeait ses motivations d’inscription, le pourquoi et le comment, attendant sans trop de gentillesse non plus, l’homme qui l’avait si tendrement renseigné jusque là afin d’avoir la réponse à toute cette histoire
* Quel charmant village vu ainsi... Mais aller à Kumo m'offre plusieurs avantages, retourner voir le village et sûrement croiser des connaissances, savoir ce que représente les forces de Konoha et si je dois y rester pour mener à bien mon apprentissage vite, voir si ces ninja sont doué, ou si j'ai affaire à une équipe de bras cassées...* |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 7 Nov - 12:52 | |
| Bien sûr, Tsubaki n'était pas là. Cette gourdasse avait encore trouvé le moyen de ne pas se réveiller. Oh oui, ils lui disaient qu'elle était à Kumo pour accompagner les Genin, mais on ne la lui faisait pas à lui.
Elle était dans son lit, un point c'est tout.
L'homme continua de remonter le long couloir. Les gradés en postes ici étaient rares en ce moment. Non, ce n'était pas à cause de Kumo : ils étaient tous dans leurs lits, à se reposer d'un travail qu'ils ne faisaient jamais.
Il finit par frapper puissamment à une porte, certain de n'entendre aucune réponse. Et pourtant, une petite voix claire résonna.
Il ouvrit la porte, écarquilla les yeux, et hésita entre fermer la porte et partir en courant ou bien s'excuser platement et essayer de disparaître sous terre.
[Homme] - A... A... Ake...
[Akemi] -Mi !
Elle rit et frappa dans ses mains.
[Akemi] - C'est mon nom !
Il aurait dû regarder la porte. Il aurait dû regarder le numéro. Quatorze. Ne pas rentrer dans la salle quatorze. C'était un précepte de survie ici. Il y avait même des proverbes qui s'étaient crées : "si tu rentres dans la quatorze, ne pense plus à l'avenir" ou encore "une fois dans la quatorze, on peut le dire, tu es grave dans la merde".
Akemi souriait toujours, rayonnante, ses petites mains posées sur la table. Elle avait à peine plus de onze ans et elle était Chuunin. Il serait plus exact d'ailleurs de dire qu'elle n'était que Chuunin, car avec sa puissance elle aurait pu prétendre à plus. Mais, elle avait ses petits défauts, et sa jeunesse lui jouait parfois des tours - comme lorsqu'elle torturait les employés qui la dérangeaient le matin très tôt, à grands coups de crayons s'il le fallait. Pourtant avec son beau visage poupon, ses grands yeux noirs et ses mèches roses dans les cheveux, elle était vraiment mignonne.
Ce n'était même pas elle la pire.
[???] - Akemi. Qui c'est ?
Une porte s'ouvrit, Akemi sauta sur ses pieds et pointa du doigt le pauvre homme qui essayait vainement de s'infiltrer entre les planches du parquet. Le géant posa un regard sur lui, grogna, et se détourna presque aussitôt.
[???] - Qu'est-ce tu veux ?
[Homme] - Et bi... bien... il y a une... fe... fe...
[Akemi] - Fenouil !
[Homme] - Femme ! Une fe... femme qui vou... voudrait u... une... in... in... in...
[Akemi] - Inflammation ! Oh ! Hide ! C'est géant !
[Hide] -Akemi.
Au son de sa voix les personnes saines d'esprits se seraient liquéfiées, mais Akemi gloussa et lui bondit dessus - après avoir fait tomber les papiers administratifs qui pullulaient sur sa table.
[Homme] - Inscription-pour-aller-à-Kumo !
Il prit une grande inspiration et se dit que tant qu'à mourir, autant le faire après avoir accompli sa mission. Il y eu un grand silence, seulement interrompue par Akemi qui chantonnait une chanson - paillarde, d'après ce qu'entendait l'homme, mais il se concentrait pour éviter le regard de Hide, Jounin de son état, et craint même par ses collègues les plus puissants. Il souriait, ce n'était pas bon signe. L'homme allait finir sur une broche au mur d'enceinte, il en était sûr.
[Hide] - Intéressant. Qu'est-ce que j'en ai à foutre ?
[Akemi] - Oh on y va Hidy ! S'te plaît ! Si le fenouil t'ennuie, je le mangerais, on fait comme ça ? S'te plaît !
Le regard du géant rencontra les yeux grands ouverts de la petite fille. Hide sourit, menaçant.
[Hide] - Entendu. Allons voir le fe-fe-fe-fe-fenouil !
Akemi sauta prestement dans le dos du géant, lequel poussa sans ménagement le pauvre homme toujours planté là. Il était seul désormais, et c'était la plus belle chose qui lui soit arrivé dans sa vie.
Les rares personnes qu'ils croisaient se poussaient devant eux. Ils murmuraient un autre proverbe : "quand la quatorze vient à toi, cours pauvre fou !" Akemi, postée sur l'épaule de son compagnon, fixait de ses yeux avides l'horizon à la recherche de sa petite proie consentante. Elle avait intérêt à être drôle.
Ils ne tardèrent pas à la trouver. Hide s'arrêta juste devant elle, ses yeux s'étrécirent.
[Hide] - Besoin d'une signature ?
Il aurait pu dire "prépare-toi à mourir minette" qu'il n'aurait pas changé d'intonation de voix. Les employés se cachèrent derrière leurs guichets. Il allait encore casser le mur, c'était certain. Il ne quittait jamais son bureau sans casser le mur. C'était une espèce de rituel. Et oui, il y avait aussi un proverbe pour ça "le jour où la quatorze ne cassera pas le mur, pense à te réveiller tu es en retard au boulot". |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 7 Nov - 13:46 | |
| Orochi patientait au guichet, la main droite posée sur le rebord de celui-ci, et la main gauche sur sa hanche, attendant posément l’arrivée d’un éventuel sauveur. Il n’arriva pas tout de suite, même pas de suite du tout ! L’attente fut longue, si seulement elle avait su que l’homme si ronchon se faisait torturé mentalement en ce moment, elle aurait tout fait pour remercier les bourreaux ! Mais elle était ignorante à ce sujet. Beaucoup de gens la regardaient bizarrement, la grande qui semblait n’être qu’étudiante, et les bruits et critiques plurent. Elle les aurait bien mis devant le fait accompli, mais… Non ! Et puis, quelqu’un arrivait vers elle de toute façon.
[Hide] - Besoin d'une signature ?
Orochi lui fit son plus beau sourire voyant l’homme tenant le papier d’autorisation de sortie, et n’apercevant plus l’autre personne désagréable. La main qui tenait le guichet vint se mettre dans ses cheveux, et les balaya d’un mouvement léger.
« Oui en effet, ce serait vraiment aimable de votre part. Vous êtes bien plus agréable que l’homme de tout à l’heure »
Elle tourna la tête vers les guichets, tout le monde se cachait, et suite à ses paroles une des personnes cachées se mit à agiter les bras en signe de détresse, comme voulant dire à Orochi de se taire. La jeune femme semblait amusée, mais ne fit pas attention, elle se retourna vers Hide, qui était sûrement avec la chunin si jeune, et elle s’inclina poliment.
« J’en oubliais la politesse, Orochi Tsuki »
La jeune femme, pas si jeune que ça par rapports autres étudiants se sentait étrangement épié, jusqu’à ce qu’elle aperçoive une petite ninja d’une dizaine d’années approcher. Ironie du sort, la plus âgée des étudiants était en présence de la plus jeune des ninja gradé. Le regard des deux demoiselles se croisa. Orochi lui sourit, puis fut soudain surprise, lorsqu’elle vit le doigt de la chunin se pointer sur elle
[Akemi] « Tu es sûre que c’est elle le fenouil ?! Elle n’a pas l’air d’avoir besoin nous ! »
Orochi, toujours souriante ferma les yeux, mimant un air gêné. Le mot fenouil résonnait à ses oreilles comme un bourdonnement.
*Alors c’est ainsi que l’autre ingrat m’a présenté, attendez que je revienne et que je lui colle mon poing sur le museau moi… Fenouil… Vraiment pitoyable !*
La jeune femme se mit à la hauteur d’Akemi, lui souriant avec chaleur et dit.
« Je fais si peur ? Je ne suis pourtant pas bien méchante, et visiblement très peu douée puisque je ne suis qu’une étudiante »
Les yeux d’Akemi semblaient luire d’une lueur de sadisme, comme si elle était heureuse de pouvoir commander quelqu’un de deux fois son âge, mais, son air d’enfant lui retirait vraiment beaucoup d’autorité. Orochi revint à hauteur d’homme et se mit à regarder Hide avec un sourire, aussi chaleureux qu’à l’intention de l’enfant.
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 7 Nov - 14:22 | |
| [Akemi] - Peur ?
La petite fille gloussa et sauta sur l'épaule droite du Juunin. Elle sourit largement.
[Akemi] - Dis, Hide, elle te fait peur toi ?
Le puissant homme secoua la tête.
[Hide] - Non.
Hide faisait deux têtes de plus qu'un homme normal. Il n'avait pas réellement le profil des ninja qui s'infiltrent partout, agiles et prudents. Non, non. Il laissait ça aux glandeurs. Un début de cicatrice était visible sous sa veste entrouverte.
[Akemi] - C'est un beau fenouil en tout cas. Un peu trop grand, mais j'aime bien.
Elle se retrouva sur l'épaule de l'étudiante sans trahir le moindre mouvement. Le temps d'un gloussement elle retourna sur Hide. Elle ne pesait pas lourd, même pour son âge.
Hide lui retourna son sourire, quoique celui-ci était dépourvu de chaleur. Cette petite l'amusait beaucoup. Elle était étudiante ? Bien, bien. C'était vraiment très amusant.
[Hide] - Konoha recrute des greluches maintenant ? C'est bien, c'est très bien.
Son sourire s'élargit.
[Hide] - J'en oubliais la politesse, Hide Masao.
Il n'y avait pas grand chose de charmant dans ses mots une fois placé dans sa bouche. Akemi applaudit.
[Akemi] - Tadam ! J'en oubliais la politesse, Akemi Masao.
Elle rit.
[Akemi] - Qu'est-ce qu'elle est rigolote Hidy ! On la garde, hein, oh s'te plaît !
Elle tira sur les cheveux de son compagnon, lequel continuait de fixer Orochi, mauvais.
[Hide] - Orochi, hein ? On verra bien si tu as quelque chose de divin.
Il saisit les papiers que tenait la jeune femme et attrapa l'un des crayons d'Akemi. Il n'en lu aucun mais posa le dernier sur l'épaule d'Orochi, avant de si appuyer pour signer rapidement.
[Hide] - Allez dégage. Ça suffira.
Sans un mot de plus il se détourna. Il leva la main à l'adresse des employés et déclara.
[Hide] - Réveillez-vous bandes de moules ! Vous êtes en retard au boulot !
Akemi, toujours perchée sur l'épaule du géant regarda Orochi et lui fit de grands signes de main.
[Akemi] - Au revoir fenouil ! Oups. J'en oubliais la politesse. Huhu.
Elle rit et ajouta.
[Akemi] - Tu as des questions ? Viens nous voir à la salle quatorze, un endroit où il fait bon vivre ! ♥
Dernière édition par le Mer 7 Nov - 21:04, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 7 Nov - 15:23 | |
| Orochi, bien que la face souriante, maudissait les deux personnages qu’elle trouvait dépourvu de charme et d’intelligence… Elle grognait intérieurement, et semblait d’une douceur folle à l’extérieur. Tout le monde la regardait en ce demandant de quelle manière elle s’y prenait pour sourire devant de pareils monstres. Elle se le demandait aussi… Elle attendit qu’ils disparaissent et prit son bout de papier, ses dossiers comme une furie et sortie. Heureusement pour elle qu’elle savait être calme, il n’aurait pas fallut que son côté « Hebi » se mêle de tout ça… Elle poussa les portes de la mairie quand une jeune femme l’interpella.
[Femme] « Surtout, n’allez jamais dans la salle 14 ! Jamais malheureuse ! »
Elle repartit au boulot, alertée par un coup de poing contre un mur. Orochi trouvait cette scène pathétique, qu’avait-elle fait pour tomber ici ? La ruelle était pleine de monde, et du haut des trois marches qui montent une once le bâtiment, la jeune femme aperçu de loin la Anbu. *C’est ma veine… Manquerait plus qu’elle soit prévenue par l’autre Anbu et qu’elle aille chercher les deux zozo…*
Elle descendit vite les marche, baissant la tête et se mêlant à la foule, pour se perdre dans les ruelles du village parmis toutce monde….
[=> Direction les ruelles] |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Mer 7 Nov - 15:36 | |
| Orochi : +8 XP RP. Akogare : +6 XP RP. |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha Dim 4 Mai - 20:13 | |
| Il faisait beau, ça faisait longtemps que le soleil n'avait pas tant brillé sur Konoha, ça aller être une bonne journée pour le Genin, il pouvait le sentir. Il entra dans la bâtiment où se trouve la mairie et monta un étage, là il s'approcha d'un bureau ou une jeune femme était en train de remplir des papiers.
[Doufi] " Salut, le bureau des ninjas s'il vous plait ? "
Eh oui le gamin, du haut de ses dix-sept printemps et demi faisait son malin...
[Jeune femme] " Euh, au bout du couloir a votre droite. "
[Doufi] " Ok, merci... Bye "
Le médecin adressa un signe de main a la secrétaire, fourra ses mains dans ses poches et se dirigea vers le lieu indiqué.
Il frappa à la porte et sans attendre de réponse ouvrit. Un homme leva les yeux vers lui et se leva pour s'approcher du Genin.
[Doufi] " Salut, je viens pour connaitre les résultats du tournoi Chuunin ? "
[Homme] " Tu es en retard d'une année gamin... Mais bon, que veut tu savoir ? "
[Doufi] " Ben si je suis devenus Chuunin... ??? "
[Homme] " Quoi, c'est maintenant que tu te préoccupe de ça ? Bon passons, ton nom ? "
L'homme prit un dossier sur son bureau et l'ouvrit attendant la réponse du médecin...
[Doufi] " Kajimo, Doufi Kajimo j'ai combattu contre Suna... "
L'homme tourna quelques pages de son dossier pour trouver la bonne page. Enfin il trouva et regarda Doufi.
[Homme] " Oui félicitation tu es devenus Chuunin, il est aussi marquer que tu avait vaincu un spécialiste du Genjutsu de Suna ! Tu as fais fort bravo. "
[Doufi] " Oui, merci, c'est cool que je sois devenus Chuunin... "
Le médecin était heureux mais sans plus, il aurait appris ceci quelques mois auparavant il aurait sauter de joie mais là il n'était pas plus heureux que ça, son grade voudrait dire, entrainement de petit nouveau et missions !
[Doufi] " Je voudrais aussi savoir si j'ai étais assignez a une équipe ? "
L'homme fouilla de nouveau dans ses dossiers pour trouver celui sur les équipes.
[Homme] " Oui vous êtes avec les Chuunin Yosuke Hiromida et Oroken Konomura, ce dernier vous dirigera. "
Le nouveau Chuunin sursauta a la l'entente du nom d'Oroken et faillis tomber quand il aprit qu'en plus il serait diriger par lui...
Il fallait qu'il aille à l'académie vérifier ça. Il sortit ses mains de ses poches et partit en courant...
[Homme] " Ahlala quel manque de politesse les jeunes aujourd'hui... " |
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| Sujet: Re: Mairie de Konoha | |
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