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 Konomura no uchi

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Oroken

Oroken


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MessageSujet: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 4 EmptyMar 31 Oct - 2:07

Rappel du premier message :

Après l'inscription


Ca y était. C’en était terminé des formalités. Oroken était passé à l’accueil de l’académie pour faire part du fait qu’il avait été mis au courant pour les logements fournis par celle-ci et avait clairement décliné l’offre puisqu’il possédait déjà un habitat.

Il sortit donc de l’école sur le coup des dix heures. Il jeta un œil à l’heure avant de quitter les lieux et de dit qu’il avait le temps de faire ce qu’il voulait avant d’aller assister à un cours qu’on lui avait signalé obligatoire. Ce dernier aurait lieu dans l’après midi, en tout début. Le nouvel étudiant se dit que s’il était aménagé à cette heure-ci, c’était pour que les inscriptions soient toutes faites en matinée, et que les élèves aient le temps de travailler l’après midi. Ca lui semblait logique et tout à fait normale pour une première approche.

Oroken parcourut les rues de Konoha, marchant à allure normale, pour rejoindre son lieu de vie. Il poussa le portail d’entrée qui donnait sur une minuscule cours. Il s’avança vers la porte d’entrée et pénétra dans le bâtiment.

Il s’agissait d’une sorte de collocation, plutôt une pension. Elle était composée de six appartements différents en plus de celui du propriétaire. La vie y était tranquille, les voisins pas lourds. C’était un des avantages de ne pas donner envie au gens de se faire connaître. Au moins, Oroken était sûr qu’on n’abuserait pas de sa gentillesse, et qu’on ne lui collerait pas aux fesses tant qu’il payait son modeste loyer. En parlant de loyer, il se rendit compte qu’il aurait sans doute du mal à le régler seul, une première idée lui vint, mais il savait que les parents d’Akane ne la laisseraient pas vivre avec lui. Bref, l’heure n’était pas à l’appartement, enfin si mais sous un angle différent.

Avec tous les évènements récents, Oroken n’avait pas eu le temps de s’occuper des lieux, et certains endroits commençaient à se soumettre à la poussière et à la saleté. C’en était arrivé à un point tel, que quand il claqua un peu la porte coulissante de l’une des deux chambres, une volute poudreuse se souleva dans les airs et le fit éternuer. En guise de réaction, il ouvrit les fenêtres et courut au placard le plus proche. Il leva sa veste, s’arma non pas d’un kunai un d’un bâton, mais d’un objet qui ressemblait fort à ce dernier avec quelques poils en plus au bout : un balai !

Il entama son ménage par la salle principale aussi salle à manger. Elle mesurait environ trente mètres carré et offrait accès à tout le reste de la maison. C’était en quelque sorte le cœur. Le garçon faisait des allers et retours en tâchant de ne rien laisser sur son passage. Il montrait de la rigueur au travail et semblait assez perfectionniste sans pour autant devenir maniaque. Il était marrant de voir comment cet aspect de sa personne contrastait avec sa façon d’être en général. On n’aurait pu s’attendre à ce qu’il s’équipe d’un tablier et des accessoires de maisons qui servent à en faire un lieu propre et sain.

Le ménage allait de pièce en pièce, d’étagère en étagère, rien n’était laissé au hasard. Les deux chambres avaient été faites, bien qu’une ne serve pas à grand-chose, la salle de bains aussi y était passée, sans oublier la cuisine et le sanitaire. Une fois tout ceci fait, les bibelots remis à leur place tout comme l’immobilier, Oroken put profiter de ses effort en se récompensant d’un bon nettoyage corporel. Il traîna quelques minutes dans l’eau fraîche avant de se faire rappeler à l’ordre par son ventre.

Encore quelques minutes plus tard, il sortait habillé, frais et disponible de sa chambre et l’on sonna à sa porte. Il se demanda de qui il pouvait bien s’agir, car il n’attendait personne. Lorsqu’il se présenta à l’entrée, elle dévoila Akane. Un peu surpris, il lui demanda ce qu’elle faisait là. Elle entra sans attendre l’invitation.


[Akane] – J’avais du temps libre alors je me suis dit que je pouvais passer te voir et t’éviter un repas seul. Ce ne te dérange pas au moins hein ?

[Oroken] – Non, pas gênant. C’est même bien.

[Akane] – {Soupire} C’est fou ce que c’est plaisant d’entendre ce ton là sur de telles paroles. Mais bon, on ne te changera pas hein ? Wo… wooooow. T’as tout fait tout seul ? Ca brille partout ! J’avais rarement vu cet appartement dans cet état.

[Oroken] – J’n’avais pas le temps avant… Qu’est-ce qu’il y a dans le sac ?

[Akane] – De quoi faire le repas de midi. Au programme, des Onigiris… Désolée je n’ai pas pu apporter plus puisque sinon je me serais faite découvrir par mes parents.

[Oroken] – Ils te tueraient s’ils te savaient chez moi…

[Akane] – Ils peuvent bien dire ce que tu veux et toi aussi d’ailleurs. Je fais ce qui me plait.

La jeune fille s’avança ensuite dans la cuisine afin de commencer à préparer le repas. Elle invita simplement Oroken à s’installer en attendant mais celui-ci refusa. Il s’adossa au mur et la regarda faire pendant de longues, très longues secondes. Pendant qu’il admirait le cœur qu’elle mettait à la tâche, il se rappela son entretien avec Tsubaki le matin même. Il se rappela aussi les arguments qu’il avait avancés pour qu’on l’accepte en tant qu’étudiant. A ce propos, il remarqua qu’Elle n’avait posé aucune question depuis son arrivée. Etait-ce normal ? Elle n’était pourtant pas du genre à se gêner. Craignait-elle quelque chose ? La réaction de son ami peut-être, dans le cas où il avait abouti à un échec.

A peine avait-il commencé son raisonnement que les faits le firent mentir.


[Akane] – Sinon, c’était comment à l’Académie ? T’as vu des gens sympathiques ? D’autres élèves ? Des professeurs avec qui tu auras cours peut-être ?

[Oroken] – Tu peux me laisser parler avant de déballer toutes les questions ?

[Akane] -

[Oroken] – Pour te répondre, je n’ai vu que deux employés qui avaient l’air de se draguer, et une sorte d’instructrice. Je ne sais même pas s’il s’agissait d’une kunoichi et à vrai dire je m’en fous. Elle avait l’air compétente.

[Akane] - Et bah ! T’as du faire une sacrée première impression… Avec ta fraîcheur naturelle.

La jeune fille était vivante. Elle incarnait la joie de vivre, si bien que les quelques expressions assez sèches de son ami ne l’entamaient pas. Elle riait volontiers lorsqu’elle se prêtait à des petits jeux de mots, ou de légère blagues. Elle ne paraissait pas stupide, loin de là. Elle était juste simple et gentille. Ca suffisait à Oroken. Elle était aussi la seule à avoir eu la conscience de s’intéresser de plus près au garçon. Et visiblement elle ne le regrettait pas. Souvent, elle lui disait que son comportement impassible la tempérait dans ses élans de vivacité. Elle avait aussi émie l’hypothèse qu’en traînant avec elle, il avait quelque peu fait maigrir ce qui le séparait d’une vie sociale normale.

Les deux compères parlèrent longuement pendant le repas. Enfin, Akane parla de sa matinée. Oroken lui ne faisait qu’écouter. Il était bienveillant à l’égard de sa seule amie, d’un côté parce qu’il n’avait qu’elle, d’un autre parce qu’il savait qu’elle avait besoin de lui. Son attitude n’y changeait rien. En surface, il pouvait donner l’impression qu’elle n’était pas grand-chose. Cependant elle savait pertinemment qu’elle pouvait compter sur lui. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il allait chercher dans le nindo. Mais elle s’en fichait puisqu’il devait sûrement fouiller pour y trouver quelque chose bien, et il lui avait dit qu’elle saurait tout au moment voulu.

Les onigiris défilèrent à une vitesse impressionnante, et le temps passa tout aussi rapidement. Lorsqu’Oroken jeta un œil à l’heure, il constata qu’il était temps de se séparer, bien qu’il eût souhaité pouvoir prolonger ce moment. Il se leva de table et avant de partir il dit :


[Oroken] – Ne prends pas la peine de nettoyer, je le ferai ce soir en rentrant. Je dois partir tout de suite, j’ai une leçon dans pas longtemps. Je passerai prendre les clés chez toi.

En réponse il n’eut qu’un acquiescement. Ensuite Akane se leva, s’approcha de lui et lui déposa un baiser. Un baiser sur la joue. Il ne comprit pas pourquoi, c’était la première fois qu’elle faisait ça. Il partit en n’ajoutant qu’un bref ‘A ce soir…’, direction l’Académie pour entrer dans le vif du sujet.

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Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 4 EmptySam 24 Mai - 16:35

En quelques pas, Oroken regagna la cuisine. Il avait prit au passage son repas acheté au snack puis avait fini par s’asseoir face à Akane. Il s’installa sans un mot et posa le paquet sur la table pour le pousser du milieu. Pour dire vrai, il n’avait plus vraiment faim. Même s’il ne l’avait montré, enfin pas plus que ça, il était tout retourné. Un petit silence se glissa dans la pièce et Oroken ne le laissa pas s’installer de trop.

- Que pourrions nous faire ?

Akane le regarda, toujours pâle, avec un grain de surprise sur le visage. La façon d’entamer la chose était plutôt brute. Il était toujours peu doué pour certaines interventions, mais ce n’était que mieux. Au moins chacun savait où il allait. Elle continua de le regarder sans ne rien dire. Il était clair qu’elle était perdue, de trop. Oroken devrait donc prendre la décision lui même où tout faire pour assister sa compagne dans une remontée fulgurante.

- Faisons autrement… Qu’est-ce que nous dictent nos pensées ?

Sa voix était douce. C’en était presque étonnant, comme s’il n’avait jamais été capable d’autant de tendresse, et pourtant… Ce n’était plus chose à prouver, la tendresse qu’il pouvait porter. Akane le fixait encore. Puis elle ouvrit la bouche, mais rien n’en sortit. Pas un son, pas une parole, même pas une petite vibration d’air. Elle était plus que tiraillée… Le mot était faible, c’était un dilemme. Oroken la regardait en souriant légèrement, faisant comprendre qu’il saisissait la détresse de la jeune fille, mais intimant aussi le fait qu’il fallait se reprendre vite.

- Tu veux le garder ?

Le sourire qu’elle afficha répondait plus que clairement. Oroken sourit aussi, jusqu’à ce que les lèvres de la jeune fille retombent. Il comprit alors ce qui la gênait. Mais il attendait juste qu’elle le formule ouvertement. Il sentait qu’il n’y aurait pas long à attendre. En patientant, il se leva et apporta un verre d’eau et un comprimé qu’il avait toujours eu l’habitude d’ingérer quand il se sentait mal. Une sorte de remède magique de grand mère qu’il avait hérité de, justement, sa propre grand mère. Lorsqu’elle le déglutit, il eut du mal à passer, comme si tout son corps était noué autour d’un axe et qu’il se resserrait d’instant en instant. Oroken, assis à côté d’elle, posa une main sur sa cuisse et une autre sur son ventre. Il ne dit rien, laissant le temps à Akane de se sentir mieux. Elle finit par prendre la parole.

- Nous avons dix sept ans… Même si nous avons trouvé des situations confortables, imagine ce que ça représente. Imagine ce que diraient mes parents.

Oroken tourna les yeux vers la fenêtre. Tout ceci était vrai. Ils étaient encore enfants, il leur restait du temps pour grandir encore et toujours jusqu’à un âge de maturité. Ils avaient, presque, toute une vie devant eux, alors pourquoi un enfant ? Que pourraient dire des adultes ? De vrais adultes…

- Tu vas être père…

Akane tourna rapidement la tête vers Oroken et le dévisagea comme s’il venait d’une autre planète. Elle ne le comprenait pas, elle ne saisissait pas ce qu’il voulait dire. Elle voulut regarder ce qui l’intéressait au dehors mais elle ne put. Au lieu de ça elle prit la parole.

- Pardon ?

Oroken revint sur son amie et lui sourit. Un sourire d’apparence candide mais qui cachait toutes les réflexions du monde. Il ne cessa pas, ne laissant rien comprendre de son attitude, si bien qu’Akane en était presque choquée. Puis il regarda de nouveau par la fenêtre où la seule chose intéressante était la pluie. La pluie… Elle n’avait pas fait le lien.

- Soyez le… Mais soyez le bien. Voilà ce qu’elle nous aurait dit. C’est la seule chose que je retiens. Si le moment n’est pas venu, alors il ne faut pas vouloir porter ce qui se dessine. Si par contre on s’en sent capable, on peut saisir cette chance. Bien qu’elle se présente aussi plus tard.

Akane regarda à son tour par la fenêtre. Elle comprenait finalement de quoi il parlait. Il semblait avoir l’esprit empli de plein d’images futures, d’images passées, d’une multitude de choses qu’il recoupaient entre elles pour déterminer le meilleur présent possible. Il essayait de prévoir dans tous les domaines, mais essayait seulement. Car on ne pouvait pas tout prévoir, bien qu’on puisse envisager une grande majorité de ce qui pouvait arriver.

- Il faudra trouver comment s’en occuper. Il faudra en avoir le temps…

- Je peux toujours l’emmener avec moi au travail. Mon père ne serait que plus content de pouvoir pouponner son petit fils, ou sa petite fille.

Un temps de latence s’imprima dans le cours des choses. Puis Oroken reprit toujours calmement.

- Et puis… En cas d’urgence, ta mère est toujours chez toi. Sans qu’on en vienne à se défausser sur elle, elle aimerait sans doute garder le bébé de temps en temps.

Akane sourit. Mais ce ne fut que bref, car elle réalisa bien vite qu’il y avait quelque chose qui tourmentait désormais Oroken. Elle posa, à son tour, la main sur la cuisse du jeune homme et n’eut pas besoin de demander quoi que ce soit tant le geste parlait de lui même.

- Cependant… La charge du travail empêchera cet enfant de profiter de son père.

Le sujet le plus pointu venait d’être abordé. Il était hors de question de laisser les choses sur cette simple affirmation car il n’en résulterait que des problèmes. Aussi, Oroken tira bien vite au clair ce qu’il entendait par là.

- Comme je t’ai dit, Yosuke fait partie de mon équipe. Et tu sais comme moi que… Qui dit équipe, dit missions. Je suis chef de la mienne... Et il semble avoir été décidé que l’on partira bientôt. Je suppose que ce sera souvent comme ça.

- Et tu ne veux pas me laisser ici avec l’enfant.

- Pas dans une angoisse totale… Je n’ai certainement pas l’intention d’y rester, encore moins maintenant, mais je n’ai en aucun cas la certitude de ne jamais avoir à jouer ma vie réellement.

- C’est le risque… Ca fait deux ans que je vis comme ça. Je saurai le faire après aussi.

Cette phrase ne nécessitait pas que l’on parle une seconde de plus. Au lieu de ça, Oroken regarda Akane l’air grave, puis il finit par sourire. La même idée avait mûri dans leur esprit. Les soirs de grande inquiétude, il n’y aurait qu’à passer la nuit chez ses parents et il ne restait plus qu’à espérer qu’aucun des Chuunin du village ne passe pour annoncer de funestes nouvelles.

C’était le quotidien des familles des shinobis.

*Dans ce cas… Nous partirons dès que possible. Je vivrai comme j’aime déjà ma famille.*

Dans la tête du jeune Chuunin naissait une image. Une forme circulaire, un idée de grande valeur, sans doute plus au sens moral et sentimental que matériel. Sa vie semblait tracée.

[Fin de la session. C'était vraiment bien encore une fois. Merci à toi Yosuke ^^]


Dernière édition par Oroken le Sam 24 Mai - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 4 EmptySam 24 Mai - 16:44

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