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 Konomura no uchi

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Oroken

Oroken


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MessageSujet: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyMar 31 Oct - 2:07

Rappel du premier message :

Après l'inscription


Ca y était. C’en était terminé des formalités. Oroken était passé à l’accueil de l’académie pour faire part du fait qu’il avait été mis au courant pour les logements fournis par celle-ci et avait clairement décliné l’offre puisqu’il possédait déjà un habitat.

Il sortit donc de l’école sur le coup des dix heures. Il jeta un œil à l’heure avant de quitter les lieux et de dit qu’il avait le temps de faire ce qu’il voulait avant d’aller assister à un cours qu’on lui avait signalé obligatoire. Ce dernier aurait lieu dans l’après midi, en tout début. Le nouvel étudiant se dit que s’il était aménagé à cette heure-ci, c’était pour que les inscriptions soient toutes faites en matinée, et que les élèves aient le temps de travailler l’après midi. Ca lui semblait logique et tout à fait normale pour une première approche.

Oroken parcourut les rues de Konoha, marchant à allure normale, pour rejoindre son lieu de vie. Il poussa le portail d’entrée qui donnait sur une minuscule cours. Il s’avança vers la porte d’entrée et pénétra dans le bâtiment.

Il s’agissait d’une sorte de collocation, plutôt une pension. Elle était composée de six appartements différents en plus de celui du propriétaire. La vie y était tranquille, les voisins pas lourds. C’était un des avantages de ne pas donner envie au gens de se faire connaître. Au moins, Oroken était sûr qu’on n’abuserait pas de sa gentillesse, et qu’on ne lui collerait pas aux fesses tant qu’il payait son modeste loyer. En parlant de loyer, il se rendit compte qu’il aurait sans doute du mal à le régler seul, une première idée lui vint, mais il savait que les parents d’Akane ne la laisseraient pas vivre avec lui. Bref, l’heure n’était pas à l’appartement, enfin si mais sous un angle différent.

Avec tous les évènements récents, Oroken n’avait pas eu le temps de s’occuper des lieux, et certains endroits commençaient à se soumettre à la poussière et à la saleté. C’en était arrivé à un point tel, que quand il claqua un peu la porte coulissante de l’une des deux chambres, une volute poudreuse se souleva dans les airs et le fit éternuer. En guise de réaction, il ouvrit les fenêtres et courut au placard le plus proche. Il leva sa veste, s’arma non pas d’un kunai un d’un bâton, mais d’un objet qui ressemblait fort à ce dernier avec quelques poils en plus au bout : un balai !

Il entama son ménage par la salle principale aussi salle à manger. Elle mesurait environ trente mètres carré et offrait accès à tout le reste de la maison. C’était en quelque sorte le cœur. Le garçon faisait des allers et retours en tâchant de ne rien laisser sur son passage. Il montrait de la rigueur au travail et semblait assez perfectionniste sans pour autant devenir maniaque. Il était marrant de voir comment cet aspect de sa personne contrastait avec sa façon d’être en général. On n’aurait pu s’attendre à ce qu’il s’équipe d’un tablier et des accessoires de maisons qui servent à en faire un lieu propre et sain.

Le ménage allait de pièce en pièce, d’étagère en étagère, rien n’était laissé au hasard. Les deux chambres avaient été faites, bien qu’une ne serve pas à grand-chose, la salle de bains aussi y était passée, sans oublier la cuisine et le sanitaire. Une fois tout ceci fait, les bibelots remis à leur place tout comme l’immobilier, Oroken put profiter de ses effort en se récompensant d’un bon nettoyage corporel. Il traîna quelques minutes dans l’eau fraîche avant de se faire rappeler à l’ordre par son ventre.

Encore quelques minutes plus tard, il sortait habillé, frais et disponible de sa chambre et l’on sonna à sa porte. Il se demanda de qui il pouvait bien s’agir, car il n’attendait personne. Lorsqu’il se présenta à l’entrée, elle dévoila Akane. Un peu surpris, il lui demanda ce qu’elle faisait là. Elle entra sans attendre l’invitation.


[Akane] – J’avais du temps libre alors je me suis dit que je pouvais passer te voir et t’éviter un repas seul. Ce ne te dérange pas au moins hein ?

[Oroken] – Non, pas gênant. C’est même bien.

[Akane] – {Soupire} C’est fou ce que c’est plaisant d’entendre ce ton là sur de telles paroles. Mais bon, on ne te changera pas hein ? Wo… wooooow. T’as tout fait tout seul ? Ca brille partout ! J’avais rarement vu cet appartement dans cet état.

[Oroken] – J’n’avais pas le temps avant… Qu’est-ce qu’il y a dans le sac ?

[Akane] – De quoi faire le repas de midi. Au programme, des Onigiris… Désolée je n’ai pas pu apporter plus puisque sinon je me serais faite découvrir par mes parents.

[Oroken] – Ils te tueraient s’ils te savaient chez moi…

[Akane] – Ils peuvent bien dire ce que tu veux et toi aussi d’ailleurs. Je fais ce qui me plait.

La jeune fille s’avança ensuite dans la cuisine afin de commencer à préparer le repas. Elle invita simplement Oroken à s’installer en attendant mais celui-ci refusa. Il s’adossa au mur et la regarda faire pendant de longues, très longues secondes. Pendant qu’il admirait le cœur qu’elle mettait à la tâche, il se rappela son entretien avec Tsubaki le matin même. Il se rappela aussi les arguments qu’il avait avancés pour qu’on l’accepte en tant qu’étudiant. A ce propos, il remarqua qu’Elle n’avait posé aucune question depuis son arrivée. Etait-ce normal ? Elle n’était pourtant pas du genre à se gêner. Craignait-elle quelque chose ? La réaction de son ami peut-être, dans le cas où il avait abouti à un échec.

A peine avait-il commencé son raisonnement que les faits le firent mentir.


[Akane] – Sinon, c’était comment à l’Académie ? T’as vu des gens sympathiques ? D’autres élèves ? Des professeurs avec qui tu auras cours peut-être ?

[Oroken] – Tu peux me laisser parler avant de déballer toutes les questions ?

[Akane] -

[Oroken] – Pour te répondre, je n’ai vu que deux employés qui avaient l’air de se draguer, et une sorte d’instructrice. Je ne sais même pas s’il s’agissait d’une kunoichi et à vrai dire je m’en fous. Elle avait l’air compétente.

[Akane] - Et bah ! T’as du faire une sacrée première impression… Avec ta fraîcheur naturelle.

La jeune fille était vivante. Elle incarnait la joie de vivre, si bien que les quelques expressions assez sèches de son ami ne l’entamaient pas. Elle riait volontiers lorsqu’elle se prêtait à des petits jeux de mots, ou de légère blagues. Elle ne paraissait pas stupide, loin de là. Elle était juste simple et gentille. Ca suffisait à Oroken. Elle était aussi la seule à avoir eu la conscience de s’intéresser de plus près au garçon. Et visiblement elle ne le regrettait pas. Souvent, elle lui disait que son comportement impassible la tempérait dans ses élans de vivacité. Elle avait aussi émie l’hypothèse qu’en traînant avec elle, il avait quelque peu fait maigrir ce qui le séparait d’une vie sociale normale.

Les deux compères parlèrent longuement pendant le repas. Enfin, Akane parla de sa matinée. Oroken lui ne faisait qu’écouter. Il était bienveillant à l’égard de sa seule amie, d’un côté parce qu’il n’avait qu’elle, d’un autre parce qu’il savait qu’elle avait besoin de lui. Son attitude n’y changeait rien. En surface, il pouvait donner l’impression qu’elle n’était pas grand-chose. Cependant elle savait pertinemment qu’elle pouvait compter sur lui. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il allait chercher dans le nindo. Mais elle s’en fichait puisqu’il devait sûrement fouiller pour y trouver quelque chose bien, et il lui avait dit qu’elle saurait tout au moment voulu.

Les onigiris défilèrent à une vitesse impressionnante, et le temps passa tout aussi rapidement. Lorsqu’Oroken jeta un œil à l’heure, il constata qu’il était temps de se séparer, bien qu’il eût souhaité pouvoir prolonger ce moment. Il se leva de table et avant de partir il dit :


[Oroken] – Ne prends pas la peine de nettoyer, je le ferai ce soir en rentrant. Je dois partir tout de suite, j’ai une leçon dans pas longtemps. Je passerai prendre les clés chez toi.

En réponse il n’eut qu’un acquiescement. Ensuite Akane se leva, s’approcha de lui et lui déposa un baiser. Un baiser sur la joue. Il ne comprit pas pourquoi, c’était la première fois qu’elle faisait ça. Il partit en n’ajoutant qu’un bref ‘A ce soir…’, direction l’Académie pour entrer dans le vif du sujet.

AuteurMessage
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyVen 9 Fév - 21:38

Oroken : +15 XP RP/Entraînement.

[Sympa le dernier.]
Oroken

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptySam 10 Fév - 22:05

[Suite directe. Pour la continuité, il faut se reporter à l'arène. Le post avec Ookami]

Alors que dans un monde on s'endort, on se réveille dans un autre. C'est avec effroi et en poussant un cri qui retentit dans toute sa maison qu'Oroken ouvrit les yeux. Il s'était brusquement redressé jusqu'à s'asseoir dans son lit, avec cette désagréable sensation que nous laisse, à tous, un mauvais rêve où l'on sent quelque chose de vital s'en aller.

Appuyé sur un bras, l'autre par dessus la couverture repliée jusqu'à sa taille, il fixait plus ou moins le bas de son corps. Il était un peu perdu et troublé. Ses yeux glissèrent jusqu'à sa main. Il remarqua alors qu'îl pouvait clairement voir l'intérieur de sa chambre. Depuis son armoire, en passant par la table de chevet et les objets qui traînaient dessus - et qui comprenaient une photo d'Akane -, pour aller jusqu'à sa couette blanche comme la neige.

Toute la pièce, bien que plongée dans la pénombre, était baignée d'un faible voile argentée, qui mettait en valeur chaque petite particule de poussière qui y flottait. Oroken tourna la tête et leva doucement les yeux vers cette petite ouverture, seul lien entre la chambre et le monde extérieur. Par cette fenêtre, le jeune étudiant pouvait voir briller au milieu de cette forêt d'astres une magnifique pleine lune. Cette même lune qui transmettait sa teinte capable de retourner le coeur des plus lyriques.

Le jeune Konomura sentit immédiatement qu'il ne se rendormirait plus. Il se leva dans cette lumière d'argent et se dirigea vers son armoire. Il y prit quelques habits et traversa le sombre couloir qui séparait sa chambre du reste de l'appartement. Il se rendit dans la salle de bain où il s'allongea dans un bon bain chaud après s'être totalement déshabillé. Il resta là, étendu pendant de longues minutes à ressasser ces images que son subconscient avait créées et faites remonter à la surface.

L'eau vint à lui friper la peau, et cette sensation désagréable sur ses doigts lui fit prendre la décision de se laver pour de bon de toute cette sueur que la nuit et le sommeil agité lui avaient collée à la peau. Il sortit bien vite après ça, ce pour se diriger vers la cuisine où il prendrait un petit déjeuné plus que matinal.

A la montre, il était minuit. Dans la maison, tout était calme, contrairement à la journée précédente qui s'était terminée seulement quelques heures auparavant. Oroken mangea tranquillement et abondamment avant de se munir d'un casse croûte et de ses affaires d'entraînement. Il ne rentrerait surtout pas avant un moment. Après s'être assuré qu'il ne manquerait de rien, il coupa toutes les lumières, laissant ainsi l'appartement dans le noir et ferma la porte d'entrée après être sorti.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyDim 25 Fév - 11:55

[Suite du cimetière. Ca se passe chez les Ikeda]

Les trois personnes avait quitté le cimetière. Elle marchait en silence dans les rues qui se remplissaient peu à peu car des éclaircies avaient fait leur apparition dans le ciel.

Oroken qui avait du mal à tenir debout se fit rapidement supporter par Kohei qui ne tenait pas à porter un sac à patates sur son dos. De toutes façons, Oroken n'aurait jamais voulu être un aussi gros fardeau pour une personne, ce qui lui faisait continuer de poser un pied devant l'autre à peu près correctement.

Le jeune garçon leva la tête vers les cieux, où se dessinait peu à peu un arc en ciel. Il n'était pas très expressif mais il était clair que la vue d'un tel phénomène lui plaisait. Il ne lâcha pas le spectre lumineux des yeux pendant plusieurs minutes.


[Ikeda-san] Oroken? Ca va?

Il ne répondit pas. En tout cas pas en parlant. Le jeune garçon tourna simplement la tête et porta ses yeux sur le père de son amie avant d'affirmer avec le chef. Il cligna lourdement et retira son bras des épaules du chuunin.

[Kohei] Tu vas tomber si tu fais ça...

[Oroken] Ne vous inquiétez pas... Je peux encore tenir debout.

Les trois personnes marchèrent quelques rues de plus, empruntèrent un ou deux carrefours et parcoururent une dernière allée pour arriver à un portail marron. Ikeda-san s'approcha de l'entrée et sonna. L'habituel gardien ouvrit la petite trappe qui permettait de vérifier les identités des gens en restant plus ou moins à l'abri. Devant ses yeux se tenait son employeur accompagné de deux personnes. Il s'empressa d'ouvrir.

Il n'y eut aucun échange entres les hommes et Kohei, Ikeda-san et Oroken passèrent devant lui et se rendirent jusqu'à la maison. Il retirèrent leurs chaussures. A peine la porte ouverte, une voix retentit. C'était la mère d'Akane.


[Mme Ikeda] Pas un pas de plus! Tu... Vous êtes tous mouillés! Et... Blessés! Attendez juste une seconde.

La femme laissa les trois personnes dans l'entrée et partit à la recherche d'une corbeille et de vêtements de rechanges et de couvertures.

[Oroken] Tu vois, si tu avais continué à me porter...

[Kohei] Bien pensé...

Elle revint rapidement avec tout le nécessaire et s'empressa de guider chacun qui ne connaissait pas la maison à une salle de bain. Akane était sortie dans le couloir pour voir ce qui faisait tout ce raffût. Elle tomba sur Kohei qu'elle salua timidement. Il lui rendit son salut et passa devant elle. Juste derrière suivait Oroken. Ce ne fut pas la même réaction d'un coup.

Il faut dire que les habits déchirés, les taches de sang et les plaies y étaient pour quelque chose. L'état de fatigue avancée aussi. La jeune fille s'approcha un peu affollée.


[Akane] Oroken! Mais qu'est-ce qu'il t'es arrivé?!

[Oroken] Akane...

[Akane] Où t'es tu fais ça?! Qui est responsable?!

[Oroken] Akane.

[Akane] T'as mal?! Tu as besoin de soins!!

[Oroken] AKANE !!

[Akane] ...

[Oroken] C'est bon... Je vais bien merci.

Juste à côté, le Chuunin explosa de rire. La situation était vraiment cocasse, digne des cartoons. La jeune fille extravertie qui s'entêtait et le jeune garçon impassible qui essayait de se faire entendre. Il avait finalement réussi, mais au prix d'une petite moquerie et d'un clin d'oeil de Kohei. Après avoir assuré de son état avec un regard, l'étudiant suivit l'homme et tout deux se rendirent dans la même salle.

[Kohei] Allez déshabille toi.. Et bouge. Après on va désinfecter ça et se changer.

[Oroken] Pourquoi vous occupez-vous de moi?

[Kohei] Parce que je suis Chuunin spécialisé dans le Taijutsu et que tu es étudiant. De plus, à partir de maintenant tu deviens mon élève.

[Oroken] Pourquoi ça?

[Kohei] Pour que tu puisses protéger Akane...

Oroken arbora une légère expression de stupéfaction mêlée à de la surprise. Il fixa longuement Kohei avec un regard lourd avant de plisser les yeux.

[Oroken] Comment savez-vous?

[Kohei] J'ai deviné d'après ce que me disait Ikeda-san et grâce à cette situation dans le couloir. Et puis, tu n'étais pas totalement en désaccord avec ce que t'a raconté le père d'Akane au cimetière. Ca se lit assez facilement chez toi, malgré que tu te confines derrière cette impassibilité.

Juste une chose. Ce que tu cherches c'est déjà noble... Mais tu risques de te faire défaut toi même si tu continues d'agir comme ça avec elle. Elle s'inquiète pour toi. Elle n'a pas les mêmes démarches intellectuelles et elle voit les choses de façons plus simples que toi. Elle ne comprendra pas que tu restes froid comme ça avec elle et que tu exiges autant de toi.


*C'est comme dans mon rêve... Il m'avait bien dit que c'était l'exemple même de la débilité humaine. Il faut que j'y fasse attention.*

[Kohei] Je serai aussi ton professeur pour ça... Car je sais que tu es capable de devenir fort, mais je sais aussi que ce genre de progression est trop lente si l'on fait tout tout seul. Donc je vais t'aider à grandir un peu. Même si tu es déjà plus avancé que certains de ton âge.

Oroken baissa la tête. Il regarda le carrelage un petit moment sans ne rien dire. C'était un début de remise en cause. Mais c'était nécessaire pour continuer sur la bonne voie. Il souffla plus longuement que d'habitude.

[Kohei] Ne t'inquiète pas... On arrivera à faire de toi un homme digne de ce nom.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyDim 25 Fév - 18:46

Oroken s'était assis sur un petit tabouret pendant que Kohei sortait du placard une petite boîte contenant de quoi soigner les petites blessures. L'homme s'approcha de l'étudiant un morceau de coton imbibé d'alcool à la main et le déposa sur l'arcade du garçon. Celui-ci fronça légèrement le sourcil à cause des picottements et se forçait à ne pas plus en montrer. C'était encore assez douloureux et l'alcool ravivait tout. Depuis la blessure jusqu'à sa cause.

*On a frôlé la catastrophe. Je me demande à quoi Doufi a pu être sujet pour prendre une crise comme celle là. Il a failli nous décalquer et en aurait été fier en plus. M'enfin l'important c'est que je sois encore là pour le penser et que ce ne soit pas chronique...

Ca m'évitera d'être dans la même situation plusieurs fois... Et s'il y a une prochaine fois, je le rends inconscient. Il me faut juste un énorme entraînement.*


[Kohei] A quoi penses-tu?

[Oroken] A mes futurs entraînements...

[Kohei] Déjà? Quelle assiduité... Mais tu devrais prendre le temps de te reposer. A force de tout enchaîner tu vas finir par réduire tes réserves avec trop de conséquence. C'est aussi le travail du guerrier que de savoir se préservé dans une condition propice au combat.

Si tu t'infliges un fatigue chronique, tu ne seras jamais assez efficace en cas de crise ou d'urgence. Et un shinobi qui n'est pas assez efficace est un fardeau. Exactement l'inverse de ce que tu veux être.


[Oroken] Vous analysez toujours les gens avec qui vous parlez?

[Kohei] La plupart du temps c'est un jeu qui me plait. Et puis au moins je sais plus vite où je vais. Ca fait partie aussi d'un entraînement. L'observation est une bonne chose.

[Oroken] Ca je le savais. Et puis j'ai déjà entendu une ou deux brèves phrases sur l'observation et le discernement...

[Kohei] Tiens donc... Et qui t'a enseigné ça?

[Oroken] C'était pas vraiment de l'enseignement... Le type qui me l'a dit voulait plus que je me rende compte des choses par moi même. Ainsi j'ai plus de facilité à considérer ça comme des acquis et surtout, j'ai mon propre avis.

[Kohei] C'est une personne qui agit avec méthode. J'avoue avoir le même type de pensée que lui sur ce point là. Donc dans la mesure du possible, je te laisserai comprendre par toi même. Tu n'en seras que plus perspicace par la suite. Maintenant, trève de bavardages, habillons nous et allons rejoindre les personnes qui nous accueillent si chaleureusement.

Oroken s'exécuta. Il plia correctement ses affaires et enfila celles qu'on avait mises à sa disposition. Une fois prêt il prit ses habits sales à la main et se préparait à sortir de la salle de bain. Il attendit juste que le chuunin finisse aussi.

[Kohei] Que compte tu faire de ça?

[Oroken] De?

[Kohei] Tes habits déchirés par le combat..

[Oroken] Déjà je vais demander un sac pour ne pas à les avoir sous le bras, ensuite je verrai bien chez moi. Ils serviront bien à quelque chose...

[Kohei] Lorsque tu rentreras je t'accompagnerai. Il sera plus facile pour moi de venir te chercher de bonheur pour nos futurs entraînements.

[Oroken] Comme vous voulez... De toutes façons ca me semble plus logique ainsi. Vous êtes prêts?

L'homme fit un signe affirmatif de la tête après avoir enfilé le dernier vêtement. Les deux personnes sortirent de la salle et parcoururent le couloir pour retourner dans la pièce principale où les parents de la jeune fille attendaient assis.

[Ikeda-san] Ah vous voilà... Les soins étaient longs!

[Kohei] Pardon d'avoir mis autant de temps. Il ne s'agissait pas que de soins à vrai dire.

[Oroken] Madame? Pourrais-je avoir un sac pour transporter mes affaires déchirées?

[Mme Ikeda] Tu repars déjà?

[Oroken] Et bien, je ne voudrais pas gêner trop longtemps. En plus la pluie s'est calmée depuis un bon moment.

[Mme Ikeda] Bien bien... Comme tu veux. Garde ces habits là pour aujourd'hui... Laisse moi une seconde s'il te plait.

[Kohei] Madame? Pourriez vous rajouter un sac pour moi?

[Mme Ikeda] Bien sûr, bien sûr.

La femme se retira et son mari invita Oroken et Kohei à manger un biscuit sec. Il ouvrit la porte qui donnait sur le porche et se planta debout dans l'ouverture. Il regardait le ciel et ne disait rien. Le jeune Konomura et son sensei ne refusèrent pas l'offre et s'approchèrent un peu d'Ikeda-san.

[Kohei] Un problème?

[Ikeda-san] Non non... Je voulais juste te dire de bien t'en occuper. Il compte beaucoup pour ma fille et il serait mal venu qu'on lui donne de quoi s'en faire.

Kohei fit signe à Oroken d'approcher. Ce dernier avait compris où il voulait en venir. Il s'exécuta et tendit ses affaires pour que l'homme les prenne. Il alla ensuite vers la chambre d'Akane.

[Kohei] Nous en avons déjà parlé. Il n'est pas stupide et sais écouter. Ne vous en faites pas trop pour lui.

[Ikeda-san] Je vois... C'est étrange de voir comme nous nous sommes si vite attaché à lui. Pourtant, ca fait très peu de temps que nous le connaissons avec ma femme.

[Kohei] Ca c'est parce que votre fille l'aime beaucoup et qu'il a su montrer ses qualités d'homme futur et ce au bon moment. Et puis il n'est pas aussi peu appréciable que son père.

[Ikeda-san] Certes... Tu as sans doute raison.

Dans le couloir, Oroken s'était arrêté à la porte de la chambre d'Akane et se préparait à taper.


Dernière édition par le Lun 23 Avr - 22:53, édité 1 fois
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 26 Fév - 13:33

[Toujours la même séquence. J'ai essayé de faire progresser Oroken (humainement parlant) j'espère que je ne suis pas allé trop vite.
Pourrait-on me donner un ou deux avis par Mp? Merci d'avance]

Le jeune garçon inspira et expira plus longuement que d'habitude. Il ne savait pas pourquoi il faisait cela, c'était bien la première fois qu'il ressentait ce genre de chose. Après tout, il avait toujours tout dit à Akane avec un naturel débordant, débordant de froideur malgré leurs liens étroits. A vrai dire, il ne savait pas trop comment s'y prendre puisque il ne voyait pas le moyen de passer outre ce naturel.

Dans le salon, il n'y avait plus de bruit. Le père d'Akane et Kohei avaient cessé de parler ou le faisaient à voix basse car rien n'était audible. Oroken tourna la tête vers le couloir et l'escalier pour regarder le chemin qu'il avait pris pour aller jusqu'à cette porte qui ressemblait plus à un mur, un peu l'image de ce que le jeune garçon avait mis devant sa propre personne. Il hésitait grandement. Ne rien dire et repartir était tentant, mais il fallait penser à son nindo. Se considèrerait-il et serait-il considéré prêt pour suivre les entraînements s'il n'agissait pas maintenant?


*Discernement... Discernement... Je fais quoi maintenant? Il faut que je prenne la bonne décision. Imaginons que le temps presse, je serais déjà mort...*

Tout d'un coup, l'étudiant tourna tourna sa tête vers la porte et frappa. Ce avant même qu'il ait pu réfléchir à quoi que ce soit. Il avait agi sans trop en être conscient mais il s'en foutait puisqu'il avait pris une décision qui lui semblait bonne.

[Akane] Oui?

[Oroken] Je peux entrer?

[Akane] Oui oui... Ne te gène pas.

La porte coulissa doucement, dans un bruit presque agréable. Oroken passa une première partie de sa tête et finit son entrée timidement, pensant à bien refermer derrière lui. Il se tenait debout les mains dans les poches, la tête basse pendant qu'Akane était à la fenêtre et regardait le début de la descente du soleil au milieu des restes de nuages.

[Oroken] Euh Akane... Ecoute, pour tout à l'heure... Désolé, je sais que tu t'inquiète pas mal depuis que j'ai intégré l'académie...

[Akane] Non bon c'est rien après tout. Je ne te vois plus beaucoup car tu t'entraînes tout le temps. Je ne passe que rarement chez toi puisque je ne sais même pas si tu y es, et lorsque tu y es il y a des personnes de l'académie. Ajoute à ça que tu arrives chez moi, avec mon père, dans un sale état avec des traces de sang sur des habits déchirés et détrempés. Sans parler de l'origine des tâche qui n'est autre qu'une ou deux plaies.

[Oroken] Je sais... Ce n'est pas beau à voir et c'est surprenant quand on ne sait pas ce qu'il s'est passé. Mais en même temps si je te le disais tu serais encore plus inquiète. Et ce n'est pas forcément mon but de te voir mourrir d'inquiétude...

*Ca ne l'est même pas du tout...*

[Akane] On dirait pas...

[Oroken] Aujourd'hui ton père m'a appris quelque chose avec Kohei-sensei. Ils m'ont parlé de ton grand-père et de sa façon d'être et de penser.

J'ai choisi de devenir un ninja, un arme de guerre certes mais un ninja peut rester humain, même si je ne montre pas les qualités nécessaires à l'heure actuelle. Je n'ai pas beaucoup de choses qui me tiennent à coeur mais leur si petit nombre est tellement important qu'il faut que je possède les capacités de les préserver. Ces capacités sont d'abord physique... Et oui je devrai être blessé à un moment ou un autre. Elles sont aussi mentales. Et le mentale se travail lorsqu'on est mis en danger.

C'est la voie du guerrier.


[Akane] Pourquoi tu me dis tout ça?

*En effet... Kohei-sensei a raison, elle ne peut pas comprendre comme je l'ai fait.*

[Oroken] Parce que parmi les choses qui me tiennent le plus à coeur ici... Tu es la première.

Un grand silence s'imposa dans la chambre. Oroken regardait Akane qui regardait dehors. Elle ne faisait aucun bruit ni aucun geste. Elle était simplemet appuyée au rebord de la fenêtre et fixait le ciel avec insistance malgré que son étendue soit un facteur défavorable. Ses yeux émeraude, qui noyaient tout le bleu de l'extérieur, se mirent à briller. Peu à peu, un amas de petites larmes se forma à chaque coin.

[Oroken] Laisse moi juste un peu de temps... Et je serai enfin cette personne que je souhaite tant incarner...

Toujours dos à la porte, Oroken attrapa la poignée et fit coulisser le bois. La jeune fille ne réagit pas. Elle laissa juste couler ses deux larmes qui n'attendaient que ça. Son ami retira un premier pied puis un second et s'extirpa de la chambre. Il referma soigneusement et pris le couloir qui le menait aux escaliers.

*Merci... Oroken...*
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyMar 27 Fév - 14:24

Silencieusement, Oroken revint vers le salon où se trouvait désormais la mère d'Akane, en plus de Kohei et Ikeda-san. Tout trois regardèrent le jeune homme arriver en l'imitant, sans dire mot. A ce moment, l'étudiant semblait être ce qu'il avait toujours été. L'instant qu'il venait de passer avec son amie n'avait pas eu de répercussions de longue durée sur son expression et son physique.

Kohei termina de ranger les habits dans les deux sacs que lui tendait la femme et les prit à la main. Il fit signe de la tête à Oroken pour que ce dernier ramasse son sac. Il ne se fit pas prier et agit sur l'instant. Les deux personnes se dirigèrent vers l'entrée, où Ikeda-san était resté, et se retournèrent vers le couple qu'il saluèrent.


[Kohei] Merci de nous avoir permi de nous réfugier temporairement chez vous. Et merci pour ces habits. Nous vous les ramènerons sûrement demain dans la matinée, sinon dans la soirée.

[Mme Ikeda] Ce n'est pas un problème, remettez les au gardien il nous les transmettra.

Les deux jeunes gens saluèrent une seconde fois avant de se faire raccompagner au portail par le maître de la maison qui prit la parole en souriant, pendant que le gardien ouvrait le portail.

[Ikeda-san] Nous nous reverrons bientôt. Bonne fin de journée à tout les deux.

Oroken ne répondit pas, Kohei se contenta d'un signe de tête. Une fois l'entrée passée, ils partirent en direction du domicile du jeune garçon. Le chuunin eut un petit regard pour la fenêtre du premier à laquelle une jeune fille assistait à leur départ. Il donna un discret coup de coude à son élève qui ne réagit pas.

[Oroken] Je sais qu'elle est là haut. ca ne servirait à rien de regarder.

[Kohei] C'est le genre de chose qu'elle ne comprendrait pas. Il aurait mieux valu que tu lui jette un petit coup d'oeil.

[Oroken] Je ne vais pas tout le temps faire comme il lui plaît. Et puis elle y arrivera un jour où l'autre.

[Kohei] Tu es vraiment un garçon étrange... Bon maintenant dis moi... Tu lui as parlé ou non?

[Oroken] Oui. C'était bizarre comme conversation, mais je lui ai parlé.

[Kohei] Tu verras tu prendras l'habitude d'expliquer les choses qui sont les plus évidentes.

[Oroken] C'est ça que je trouve stupide. Si elles sont évidentes, ça ne sert à rien de les expliquer à part si l'on veut perdre du temps.

[Kohei] - Rire - Tu as bien raison sur ce point là!

*Ce garçon... Il y a trop de décalage entre lui et les autres. Il n'est pas plus intelligent, ni plus malin mais a acquis des choses qui ne sont pas forcément de son âge. Ce sera plaisant de voir ce qu'il donne comme résultats dans son apprentissage.*

[Oroken] A quoi pensez vous?

[Kohei] - Sourit - A toi... Je regardais ce que je peux voir et j'imaginais ce qui pourrait être d'ici peu. Il y a deux personnes, celle que tu es et celle que tu devrais être. Un jour, les deux se rencontreront et ça risque de faire un mélange explosif.

[Oroken] Ca veut dire quoi ça? Celle que je devrais être?

[Kohei] C'est simple à comprendre. Je ne te vais pas te l'expliquer sinon...

[Oroken] Ca serait une perte de temps. Juste une question... Celui que je devrais être n'est pas forcément celui que je souhaite être n'est-ce pas?

[Kohei] Tu vois juste. Mais rappelle toi que tu as dit pas forcément.

Le chuunin et l'étudiant parcouraient les rues désormais pleines de monde. Des enfants jouaient dans les flaques d'eau, d'autres aidaient leurs parents à diverses tâches, les derniers marchaient simplement en riant. La ville s'animait tardivement mais elle s'animait. C'est ce qui avait manqué à cette journée. Oroken prit plaisir à voir les gens s'agiter, Kohei l'observait.

Il constata qu'il fallait bien peu à l'étudiant pour qu'une journée soit complète. Il se satisfaisait de rien et ne se plaignait pas de sa condition. C'était naturel chez lui et il disposait des caractères nécessaires pour adopter la voie du guerrier.


*Bushido... A croire que ça ne disparaîtra jamais. Les jeunes générations font toujours plus preuve de leur prédisposition que leurs ancêtres.*
Oroken

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyMar 27 Fév - 19:53

Le chuunin et son nouvel élève marchèrent encore quelques rues pour arriver jusqu'à la pension Hinan', refuge et domicile d'Oroken depuis qu'il était tout petit. Il invita Kohei à entrer avec lui et ils empruntèrent l'escalier qui menait à l'appartement du jeune homme. Le chuunin se posta devant la porte pendant qu'Oroken ouvrait. Il laissa passer son compagnon et entra à son tour.

[Kohei] Et bien c'est bien propre ici. La maîtresse de maison doit figurer parmi les meilleures.

[Oroken] Elle est morte. Ne restons pas à l'entrée il fait plus frais que dans le reste de la maison.

[Kohei] ... Je ne savais pas...

[Oroken] Pas grave, de toutes façons personne ne sait ce qu'il est advenu d'elle. Enfin si, il y avait bien deux personnes à part moi mais l'une ne vit plus ici et l'autre n'est plus des notres.

[Kohei] Et bien... Les parents d'Akane sont-ils au courant?

[Oroken] Je ne sais pas. Je n'en suis pas vraiment sûr et puis ça m'est égal que eux sachent ou pas. De toutes façons ils se mettraient à penser la même chose que Keiichi.

[Kohei] Keiichi?

[Oroken] Ouais... Celui qui a eu la chance d'avoir un enfant mais qui n'a jamais saisi celle d'être un père.

[Kohei] Je vois... C'est pas joli joli dans ta vie, même s'il y a pire ailleurs. Il ne doit pas avoir grand chose à envier chez toi.

[Oroken] Si... Il y a Akane. Vous voulez boire quelque chose?

L'étudiant avait foncé vers la cuisine et avait directement biffurqué sur le réfrigérateur. Après avoir posé son sac sur la table il avait ouvert la porte de l'appareil et avait interrogé son invité qui avait suivi de près. Kohei avait lui aussi déposé les sacs qu'il tenait sur la table.

[Kohei] Pourquoi pas... Tu me proposes quoi?

[Oroken] Des boissons d'enfant... Du jus, du sirop de l'eau ou du soda. A moins que vous aimiez le saké à toute heure de la journée.

[Kohei] Du sake? Tu bois ça toi?

[Oroken] Non... c'est celui de ma grand mère. Elle avait beau être malade il lui fallait toujours un peu de saké.

[Kohei] Je vois... Un jus de fruit sera parfait.

Oroken s'exécuta et sortit le nécessaire. Il s'assit à une chaise et s'avachit totalement avant de poser la tête sur la table. Kohei s'était assit sur celle-ci et regardait l'étudiant soupirer de fatigue. Entre deux gorgées il prit la parole.

[Kohei] Tu vis avec qui maintenant que ta grand-mère et ton père ne sont plus là?

[Oroken] Personne. Tout cet espace est pour moi.

[Kohei] Pardon? Et tu fais tout?

[Oroken] Comment ça tout?

[Kohei] Tout ce qui concerne le travail de maison...

[Oroken] Je ne salis pas beaucoup et le lieu n'est pas très poussiéreux. Je n'ai pas à faire le ménage souvent. Le seul endroit qui soit vraiment à garder en ordre est ma chambre. Le reste du temps je ne me sers de rien à part la salle de bain puisque je passe mon temps dehors pour l'entraînement.

[Kohei] Je vois. Bon ce n'est pas plus mal. Au moins personne ne s'inquiètera si tu ne rentres pas tôt...

[Oroken] Comment ça?

[Kohei] Tu comprendras si ça arrive un jour. Bien, maintenant je te laisse. Tu dois te reposer. Petite consigne pour ce soir : Tu mange un grand plat de nouilles et beaucoup de légumes. Tu dors tôt, quitte à prendre une légère dose de somnifère. Demain nous apprendrons une ou plusieurs techniques qui permettront de t'éviter ce genre de choses à l'avenir. Tout dépendra de ton avancement.

Kohei montra les blessures qui marquaient Oroken. Il lui fit un sourire accompagné d'un bref clin d'oeil après avoir fini de boire son jus. Sans attendre plus, il se leva et attrapa son sac d'affaires avant de se diriger vers l'entrée, talonné par l'étudiant.

[Kohei] Je te préviens tout de suite. Six heures pétantes je viens frapper à ta porte. Si tu ne sors pas en cinq minutes, soit je défonce l'entrée, soit on oublie tout ce que je t'ai dit en ce qui concerne nos rapports.

[Oroken] Six heures? Bien, je ferai avec. A demain.

Oroken ouvrit la porte et laissa sortir le ninja qui partit sans se retourner. L'étudiant ferma et verrouilla derrière lui avant de ramasser ses affaires et de les mettre à leur place. Il alla ensuite dans sa chambre et amassa de quoi se changer avant d'aller prendre un bon bain pour se détendre. Il y passa d'ailleurs de longues minutes, près d'une heure même.

Après cet épisode plutôt agréable, il sortit et se rendit dans la cuisine où il se prépara un copieux bol de nouilles associés à de bons plats esseniellement à base de légumes comme on lui avait dit de faire. Il sentait bien qu'il n'aurais pas besoin de prendre des somnifère car ses paupières se faisaient rapidement lourdes pendant qu'il mangeait. Aussi, une fois son repas terminé il se dirigea tout droit vers sa chambre. Il régla son réveil, s'allongea, et avant même de se rendre compte de ce qu'il se passait, il ferma les yeux et fut hapé par le sommeil. Il était à peine six heures....


[Fin de cette journée]


Dernière édition par le Lun 23 Avr - 23:07, édité 1 fois
Oroken

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyVen 2 Mar - 20:21

Aide et Volonté, les composantes pour avancer


Dans le silence et le noir absolus, un petit son transperça l'espace. Il n'y eut d'abord pas de réaction visible pourtant, on avait immédiatement ouvert les yeux.

Oroken avait posé son regard sur son réveil qui indiquait cinq heures et demie. Il lanç son bras en avant et frappa sur le petit appareil bien bruyant dès le matin. Se sentant parfaitement bien, fait plutôt rare si tôt dans la journée, il sauta de son lit et fonça vers l'armoire puis la salle de bain. Il avait passé près de douze heures à dormir et se sentait d'attaque pour une nouvelle journée.

Il sortit relativement vite de la salle de bain comparé à son habitude. De toutes façons il n'avait pas de temps à perdre et sans doute une seule chance à sa disposition. Il ne voulait pas la gaspiller. En tout cas pas sans avoir eu le temps de faire quoi que ce soit. Le jeune garçon s'empressa d'avaler un ou deux bols de céréales et de boire le contenu du petit récipient avant de rassembler ses affaires dans un petit sac. Il se munit aussi d'économies et attendit là, sagement, dans la cuisine.

Quelques minutes passèrent dans le calme avant qu'une ombre passe devant la fenêtre de la cuisine. Elle fit un ou deux pas de plus avant de disparaître derrière le mur. Moins d'une seconde après on frappa à la porte. Oroken se leva et attrapa son sac. Il ouvrit l'entrée et s'arrêta net. Ce n'était pas exactement ce à quoi il s'attendait. Face à lui se tenait bel et bien la bonne personne, mais sûrement pas en l'état espéré. Oroken pris une expression effrayée et laissa tomber ses affaires sur le sol avant de prendre la parole avec une voix appeurée.


[Oroken] Ko... Hei-sensei... Vous maîtrisez le Henge?

Face à l'étudiant, le Chuunin qui avait promis de passer à une heure si matinale était couvert de sang et de blessures. Il regardait le jeune Konomura avec un visage couvert et des yeux vides. Un petit silence plana et il finit par éclater de rire. Un nuage de fumée apparut et il revint à un état normal.

[Kohei] Bonjour Oroken! Tu as l'oeil dis moi...

[Oroken] Vous êtes tellement disposé à ce genre de blagues... En fait ça ne m'étonne pas.

[Kohei] En tout cas... Bon acteur, c'est la première fois que je vois une aussi grosse émotion sur ton visage. Bien, maintenant il faut ramener les affaires que l'on nous a prêtées et filer à l'entraînement.

Oroken eut un signe négatif de la tête et rentra dans son appartement en courant. Il fonça vers le fond de la maison et revint une seconde après avec un autre sac. Il sortit et ferma derrière lui avant de jeter un oeil à Kohei qui lui aussi s'était muni d'un peu d'équipement. Ils se mirent ensuite en route, direction la maison des Ikeda afin de remettre les vêtements qu'on leur avait prêtés au gardien, comme l'avait convenu de faire la femme de la maison.

[Oroken] Comment va se dérouler la journée?

[Kohei] Tu es impatient... Mais bon, je reconnais qu'un petit briefing peut faire du bien. De toutes façons il n'y a rien de bien compliqué.

Ce matin nous allons t'entraîner au ninjutsu, t'apprendre à éviter certaines attaques qui pourraient s'avérer des actions trop défavorisantes pour toi. Selon ton progrès, nous enchaîneront sur la technique suivante, même s'il ne s'agit pas vraiment d'une technique, avant le déjeuner.

A ce propos, j'ai tout ce qu'il faut pour le repas. Nous n'aurons pas besoin d'aller dépenser quoi que ce soit, à moins que tu aies aussi prévu quelque chose sur toi.


[Oroken] Non non... Je n'ai pas eu le temps de préparer quoi que ce soit.

[Kohei] Bien... Alors les bentô que j'ai dans le sac serviront. Ce sera mieux.
Les deux personnes marchèrent un petit moment pour arriver jusqu'à la demeure désirée. Il frappèrent au petit portail, où la traditionnelle trappe coulissa.

[Gardien] Que puis-je?

[Kohei] Nous venons ramener deux ou trois effets que votre employeur nous a si aimablement prêtés hier.

[Gardien] Ah oui... On m'a touché deux mots à ce sujet.

Sans plus de cérémonie, la porte s'ouvrit et le gardien apparut entièrement. Il sourit brièvement pendant qu'il tendait les mains pour récupérer ce qui il avait à prendre. Le chuunin donna ce qu'il possédait mais Oroken ne réagit pas.

[Kohei] Ouhou! Oroken! Donne lui les affaires.

Le jeune garçon revint sur terre et baissa les yeux qu'il avait levés vers la fenêtre du premier étage. Il s'approcha du gardien et donna le sac qui renfermait ce qu'on lui avait attribué la veille. Le chuunin fit un signe de tête pour dire au revoir et emmena l'étudiant avec lui.

[Kohei] Au fait, prends ce livre et ouvre le à la page douze. Lis la description qui s'y trouve, ça nous fera gagner du temps.

Oroken prit l'ouvrage sans discuter et l'ouvrit comme on lui avait dit de faire. Il tourna une ou deux pages avant d'arriver à celle désirée où le titre était : Kawarimi no Jutsu. Il plissa les yeux et regarda la couverture du bouquin.

[Oroken] Nindo volume un... Pour les nouveaux étudiants...

[Kohei] Un problème?

[Oroken] Je ne savais pas qu'on publiait de tels manuels.

[Kohei] Pourtant ce n'est pas nouveau. Bon, je ne pense pas que l'on puisse grandement avancer en lisant simplement ce genre de livre et en s'entraînant seul, mais j dois avouer qu'il peut s'avérer utile si l'on s'en sert comme ça.

[Oroken] Comme ça... En faisant lire la technique à l'avance et laissant réfléchir l'élève avant de lui donner de plus amples explications?

[Kohei] Certaines choses ne s'aquièrent que seul... Et puis tu connais déjà mon point de vue sur la question. Maintenant lis et comprends.

Kohei et Oroken marchèrent jusqu'à la forêt interne du village. Pendant tout ce temps, l'étudiant essayait de comprendre au mieux le fonctionnement de ce qu'il allait apprendre. Il ne trouvait, à vrai dire, pas très claires les explications du manuel mais tant pis, il fallait saisir.
Akogare Hyuuga

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyDim 1 Avr - 11:56

Oroken : +19 XP RP.
Oroken

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptySam 21 Juil - 1:15

[Suite de l'armurerie]

Plus ou moins satisfait de ses achats, Oroken ne perdit pour une fois pas de temps dans les rues. Il fonça directement vers la Pension Hinan', où il vivait depuis presque quatorze ans. Comme souvent, la rue qui voyait l'humble domicile du garçon était déjà sombre. C'était l'un des premiers endroits de Konoha à subir la dureté du soir et de la nuit.

Le jeune Konomura arriva devant le portail en bois qu'il ouvrit avec le plus de précaution possible. Les remarques allaient bon train dans le voisinage, généralement car on voyait chez le garçon de nombreux traits de caractères qui avaient appartenus à son père. Encore que dernièrement, les paroles du genre se faisaient de plus en plus discrète. Etait-ce grâce à sa nouvelle vocation? Il l'espérait. C'était aussi pour faire taire les autres et ne plus le comparer à son géniteur qu'il avait choisit cette voie.

L'adolescent arriva sur le porche de bois qui longeait tout le bâtiment. Il put à peine faire quelques pas là que déjà il entendit quelqu'un le rejoindre derrière lui. Les pas lourds qu'ils percevaient, une démarche dandinante reconnaissable les yeux fermés et surtout une forte odeur de naphtaline lui indiquèrent qu'il s'agissait de la vieille propriétaire des lieux. Il laissa tomber son sac de ses épaules et se retourna. Elle se trouvait déjà à deux pas.


[Vieille propriétaire] Bonsoir mon garçon.

[Oroken] Bonsoir.

[Vieille propriétaire] Sais-tu quel jour nous sommes?

[Oroken] Mmmm... Pour que vous ayez cette mine satisfaite et et cette boîte de fer à la main... Je suppose que vous venez collecter les loyers.

[Vieille propriétaire] Ha ha ha! Tout juste! Et il me manque celui des Konomura...

[Oroken] DU Konomura. Suivez moi.

Oroken, à moitié dégouté par le personnage et surtout épuisé, monta les marches qui menaient au deuxième étage. Il parcourut l'allée qui menait jusqu'à sa porte, la vieille sur les talons, et s'arrêta devant la porte. Il ouvrit son sac sortir un trousseau de clés et en enfonça une dans la cerrure. La porte cliqueta et il poussa.

[Oroken] Attendez ici j'arrive.

La femme prit plutôt mal l'exigence du jeune garçon qui estimait, malgré qu'il ne soit que locataire, qu'elle n'avait aucune raison de rentrer chez lui. De plus elle pouvait très bien repérer l'endroit où tout l'argent des futurs loyers était dissimulés et ça c'était hors de question. Oroken accordait peu de confiance aux autres et à ce croûton encore moins qu'à n'importe qui. Elle semblait gripsou et donnait l'impression d'une grande escroc. En plus elle aurait empesté toute l'entrée avec son odeur à dormir dehors.

L'étudiant revint une enveloppe à la main. Il resta dans son appartement et tendit le tout dehors. La femme arracha l'objet de sa main et partit sans même dire au revoir ou bonne nuit ou quelque chose d'autre. Oroken n'en tint pas vraiment compte, il s'en foutait royalement, tant qu'il restait un locataire honnête. Il ferma la porte et jeta son sac dans la cuisine. Sans calculer quoi que ce soit d'autre, il monta dans sa chambre prendre un pyjama et des sous vêtement et fonça dans la salle de bain.

Là, il fit couler un bon bain plus chaud que tiède et s'y plongea tranquillement. Il se lava avec autant de soin que possible et changea l'eau afin de rester plongé plus longtemps dans un milieu sain. Sans qu'il ne s'en rende compte, il s'endormit jusqu'au matin la tête sur le rebord, sans avoir mangé.


---------------------------


Au petit matin, ce furent les quelques rayons de soleil qui passaient par la lucarne qui réveillèrent le jeune garçon. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il fut surpris de voir que son corps plongeait dans une masse d'eau à température ambiante. Il n'avait même pas froid, il se sentait juste bien.

Oroken leva la tête pour s'assurer qu'il se trouvait bien chez lui dans sa propre salle de bain. Une légère douleur le prit à la nuque qu'il massa quelques secondes. Il regarda autour de lui se disant qu'il avait gagné du temps. Il sortit de l'eau fit sa toilette imméditament et sortit de la pièce pour se rendre dans sa chambre uniquement habillé en caleçon. Là, il se vêtit d'un habit léger avant de se rendre à la cuisine.

Une fois dans la nouvelle pièce, il se servit un bon petit déjeuner qui le calerait bien. Il prit le temps de manger tout en pensant à jeter quelques coups d'oeil à la pendule accrochée. Son prochain rendez vous était à huit heures à l'armurerie pour retirer son équipement. Ca allait, il était sept heures et demie quand il quitta son domicile avec son sac et de quoi se restaurer le midi.


[Suite à l'arène Oroken et Yosuke vs Syo]
Akogare Hyuuga

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptySam 21 Juil - 23:09

Oroken : +4 XP RP.
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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 17:51

[Ca faisait longtemps que j'avais plus fait ça... Bon voilà la suite de la forêt avec Kyria. J'ai pas fini je pense, c'est toujours en construction de toutes façons ^^. Enjoy]

Sac et veste en main, Oroken se mit en marche tranquillement. Il s’arrêta après trois pas, vérifiant qu’il n’oubliait rien, et après une inspection rondement menée, il reprit son chemin. Ses habits étaient encore trempés, ses cheveux longs ne séchaient pas facilement. Sa peau n’était même plus un peu humide, mis à part son visage qui récoltait les quelques gouttes en trop dans sa chevelure. Sur les petits sentiers de la forêt interne, personne ne circulait. Le jeune garçon avait l’impression d’être seul au monde.

Ce n’était pas plus mal ceci dit. Au moins il appréciait pleinement la grandeur du calme et de la nature qui l’entourait. Et oui, malgré son attitude peu expressive et l’impression de presque vide qu’il donnait, Oroken cachait un naturel un peu rêveur qui se perdait souvent dans les choses simples qui l’entouraient. Peut-être plus particulièrement ce jour là. Pendant son trajet, il avait l’impression de voir Kyria un peu partout. Il s’attendait chaque instant à lui tomber dessus. Ou l’espérait-il ? Il ne savait pas trop et ne se posait pas plus de question là-dessus.

De temps à autre, la brise légère qui berçait souvent Konoha, perforait ses habits détrempés. Agressant la peau avec une froideur certaine qui faisait frissonner instantanément le jeune garçon.. Sous cet angle, il dépréciait grandement le vent qu’il laissait pourtant, habituellement, caresser son visage et faire voleter ses mèches claires. Pourtant, Oroken ne se pressait pas plus que ça pour rentrer. Non pas qu’il aimait avoir froid, mais plutôt qu’une certaine tiédeur, dont l’origine était inconnue, rendait le tout un peu plus supportable.

Il parcourut toute la forêt qui le séparait du village même. Se jouant encore un peu des éléments, il repassa par le parc largement plus fréquenté à l’approche du repas de midi. Nombreux étaient les jeunes couples, ou même les plus vieux, qui venaient passer un peu de leu temps libre dans le coin. Marchant seul, avec le sac et la veste sur son épaule, il les regardait, se demandant comment était-il possible de pouvoir profiter de tels moments alors que quatre ou six autres personnes étaient là aussi. Il ne trouva de réponse, se disant que lui aurait personnellement préféré un petit coin tranquille, quitte à ce qu’il soit retiré dans la forêt. De toutes façons, il n’y avait que rarement d’incidents dans Konoha… A part celui de Doufi qui pétait un plomb et celui précédent le trajet qu’Oroken parcourait. Aurait-il la poisse ?


*Mouarf… Je pense n’importe quoi. Je peux pas avoir la poisse si je suis encore en vie.*

Il quitta le parc tout aussi tranquillement qu’il y était entré. Rapidement il rattrapa l’artère principale du village, par le biais de nombreuses petites ruelles, plus ou moins accueillantes mais tranquilles. Il le savait par expérience car il ne lui était jamais rien arrivé, depuis tout petit qu’il empruntait ces chemins. Une fois dans l’allée principale, il regarda autour de lui. Les petits vendeurs de râmen et autres plats voyaient déjà venir une clientèle en grand nombre, sans doute les plus pressés, ceux qui travaillaient et n’avait pas le temps de le prendre. Certains restaurants voyaient eux aussi quelques personnes franchir le seuil de l’entrée, en moins grand nombre certes car pour la majorité des gens, c’était une activité du soir.

Konoha était vivant, peut être pas au mieux de sa forme, mais il était vivant comme village. Ca plaisait à Oroken qui y était chez lui. Et même s’il ne débordait pas d’énergie comme certains – il tourna son esprit vers cette serveuse surexcitée ou encre vers Akane qui avait bien sa dose de bougeotte – il s’y sentait vivre pleinement. D’ailleurs, puisqu’il pensait à Akane, qui restait sa meilleure, enfin sa seule, amie, pourquoi n’irait-il pas lui rendre visite. Il embraya de nouveau pour se rendre au domicile de la jeune fille le plus vite possible mais s’arrêta soudain après seulement une dizaine de mètres. Ca allait chauffer pour lui. D’autant plus qu’il portait des marques bien visibles.


*Tsss… Tant pis, il faudra bien qu’elle le sache un jour. De toutes façons, attendre et repousser l’échéance n’entraînera qu’une croissance de la crise qu’elle me fera. Il va falloir que je trouve un moyen de la calmer immédiatement.*

Le jeune garçon reprit sa route, n’accélérant pas le pas, ne le ralentissant pas. Forcément, il y avait moins de raison de se perdre dans des rêves plus ou moins futiles, et surtout moins le temps. Il fallait éviter de cogner quelqu’un à chaque instant, et si l’on frôlait avec des vêtements mouillés, les gens se retournaient immédiatement en râlant ou en criant pour les moins indulgents. Oroken avait déjà donné en bagarre dans la matinée et ne se voyait que très mal en train de frapper sur un villageois, ninja ou non. Il alla pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’il atteigne enfin le portail de la grande, pour lui, maison de son amie. Il s’approcha du portail et frappa comme d’habitude. Le gardien tira la petite plaque coulissante et glissa ses yeux dans l’ouverture. Avant qu’il ne dise quoi que ce soit, Oroken prit la parole.

[Oroken] Bonjour. Akane est là ?

Le gardien en question ne répondit pas. Il reconnut le jeune garçon malgré sa nouvelle cicatrice. A vrai dire, il n’appréciait pas vraiment l’adolescent et c’était plus que réciproque. Ce depuis quelques semaines, le soir où le jeune Konomura avait été traité de vaurien. Oroken entendit les pas de l’homme s’éloigner de l’entrée. Ils s’évanouirent et revinrent quelques secondes plus tard, peut-être une minute. Juste après, il entendit quelqu’un courir. Des pas bien plus légers et caractéristiques de la démarche de son amie. Le loquet du petit portail tinta et la porte s’ouvrit à la volée. Juste avant, Konomura s’avança d’un pas, persuadé qu’elle lui sauterait dessus. La demoiselle, fidèle à son comportement habituel, arriva comme un boulet de canon. Les yeux fermés sans doute car elle ne fit aucune remarque. Quant à lui, le jeune garçon recula un pied pour prendre un appui solide et s’aida de chakra pour compenser la vitesse de son amie et la force du choc.

[Akane] Oroken !! Ca fait trop longtemps ! Tu m’as manqué ! Pourquoi tu n’es pas venu me voir ? Hein ! Dis ! Et dis moi comment ça se…

Alors qu’elle se trouvait complètement enfoncée dans son torse et qu’elle le serrait bien fort contre elle, elle se rendit compte qu’il était détrempé. Elle se recula un instant et le regarda de bas en haut. Sa phrase allait de paire avec son mouvement. Elle s’immobilisa et se tut lorsqu’elle arriva sur son visage. Doucement, elle leva sa main droite et ma déposa sur le haut de sa joue. Avec deux doigts emplis de délicatesse et de douceur, elle descendit jusqu’au cou, à peine recouvert par le col moulant du t-shirt, du jeune garçon. Elle leva les yeux sur les siens et ne put s’empêcher de les remplir de larmes brillantes, pas encore prêtes à tomber.

Oroken regardait ces larmes. Il en était sûr. Elle allait être abattue par la nouvelle, elle l’était et lui ne disait rien. L’instant d’après, il ne regardait plus en face mais sur sa gauche. Sa tête s’était tournée malgré lui et le bruit avait été puissant, audible depuis l’autre côté de la rue malgré les passants. Le coup aussi avait été puissant. Il ne savait pas qu’Akane pouvait développer autant de puissance et faire un tel effet en seulement une gifle. Sans ne rien dire, il tourna la tête pour la remettre face à Akane. Il regardait ce visage se déchirer. Akane porta la main à sa bouche, comme si ce qu’elle venait de faire ne dépendait pas d’elle, elle ne s’excusa cependant pas.


[Akane] Pourquoi tu n’es pas venu … ? Ca fait plus de deux semaines que je ne t’ai pas vu… Et maintenant que tu réapparais comme un mort sorti de sa tombe, tu reviens avec un visage usé.

Elle ne cessait de cligner des yeux. Les larmes qu’elle portait s’étaient mises à tracer leur chemin sur chacune de ses joues. Oroken ne disait toujours rien. Il se battait contre lui-même pour ne pas rendre la pareille à son amie. Il ne se doutait pas qu’elle irait jusque là, énervée ou non, triste ou déçue, peu lui importait. A cet instant, Oroken se demandait s’il ne regrettait pas les quelques pas qui l’avaient mené jusque là. Il faillit tourner les talons mais se ravisa, s’expliquant qu’elle était sensible, émotive et plein d’autres choses qu’il ne comprenait pas forcément ou qu’il compensait par une utilisation forcée de son cerveau.

[Akane] Je me demande si je ne te déteste pas…

[Oroken] Mais non tu ne me détestes pas. Tu es déçue de mon comportement. Après tout, ça fait plus de deux semaines que je ne t’ai pas vue, comme si tu n’étais pas une partie de ma vie. On aurait dit que j’avais disparu en mer et qu’on ne me retrouverait jamais. Pourtant, les secours se sont bien débrouillés non ? Et puis je suis revenu… Bon j’ai une ou deux balafres. Pas le choix je dois les accepter, comme tous ceux qui risquent un peu leur santé dans leur métier.

L’entraînement n’est pas toujours tout rose. J’en bave et je ne me plains pas. En plus, je ne fais pas ça que pour moi. J'ai choisi de devenir un ninja, un arme de guerre certes mais un ninja peut rester humain, même si je ne montre pas les qualités nécessaires à l'heure actuelle. Je n'ai pas beaucoup de choses qui me tiennent à coeur mais leur si petit nombre est tellement important qu'il faut que je possède les capacités de les préserver. Ces capacités sont d'abord physiques... Et oui je devrai être blessé à un moment ou un autre. Elles sont aussi mentales. Et le mentale se travail lorsqu'on est mis en danger.


[Akane] … Tu m’as déjà dit ça…

[Oroken] Alors ce n’est pas comme si je t’avais trahie. Certes, je n’avais pas imaginé que certaines périodes sans que tu me voies soient si longues. Mais je t’avais bien dit que je devrais être blessé. Cette marque n’est pas la première… Et ce ne sera pas la dernière.

Akane se retourna pendant que son ami lui parlait. Elle commença à marcher pour entrer dans sa propriété. Oroken la suivit. Elle ne disait rien, il pensait avoir dit ce qu’il fallait pour qu’elle comprenne. Il se rappelait que Kohei lui avait appris qu’il fallait expliquer les choses les plus évidentes à certaines personnes. Il pensait avoir bien fait à ce moment là. Les deux adolescents arrivèrent au porche en bois qui précédait l’entrée. Akane fit signe à Oroken de s’arrêter et entra dans la maison. Elle ne revint qu’une ou deux minutes lus tard, avec un kimono propre et une bassine à linge. Elle passa devant son ami et l’emmena derrière la maison où personne ne pouvait le voir se changer.

La jeune fille semblait mal digérer ce qui arrivait. Cependant elle restait toujours aussi attentionnée à l’égard d’Oroken. Elle l’aida à se débarrasser des affaires qu’il tenait et les déposa derrière. Au moment de poser le sac, elle sentit un effluve remonter jusqu’à son nez. Elle renifla discrètement et se tourna vivement vers Oroken qui était en train de retirer son t-shirt. Sa musculature n’eut aucun effet inhibant. Akane, depuis son dos prit la parole.


[Akane] Oroken ?

[Oroken] Mm ?

[Akane] A qui est ce sac ?

[Oroken]

[Akane] A qui… est ce sac ?

Oroken ne savait pas trop comment répondre. Il se demandait déjà ce qu’il se passait. Elle avait l’air… Contrariée ? Oui, l’espace de dix secondes, ça allait être le mot qui convenait. Oroken afficha un faux sourire, pas très fier et pas très grand.

[Oroken] Etrangement… Ta voix vibre Akane. Et euh… Tu as l’air en… Colère ?

[Akane] Oroken ? …

[Oroken] Il est à une fille que j’ai effrayée ce matin. Ca devait être à cause de la cicatrice… En plus je suis tombé dessus en plein milieu de son entraînement.

[Akane] Et naturellement tu as décidé de prendre son sac…

[Oroken] Je n’allais pas le laisser en pleine forêt… Si ça se trouve elle n’y repassera pas de si tôt alors si quelqu’un le vole.

[Akane] Et tu comptes la retrouver comment ?

[Oroken] Je ne sais pas trop… dans les fiches de l’académie sans doute… Il y a les photos avec les noms et les adresses.

L’excuse semblait crédible. Malgré ça, Akane avait un léger doute. Un léger doute qui emplissait les trois quarts de son esprit. Elle regarda d’un œil sévère son ami, qui soutint le regard de celle-ci. C’était quoi son problème ? Ils n’étaient pas mariés après tout. Ils n’étaient même pas ensembles, et d’ailleurs, du point de vue du garçon aucun d’eux ne voulait que l’autre devienne son petit ami ou sa petite amie. Il se demandait ce qui pouvait bien passer par la tête de la jeune Ikeda.

[Akane] Tu fréquentes plus de filles que ce que je pensais… D’abord Takiko et main..

[Oroken] Tu nous fais quoi là ? D’abord, Takiko tu semblais bien l’aimer quand nous étions à la maison. Ensuite, comment tu peux dire que je fréquente des gens que j’ai vus deux fois au maximum ?

Son ton était froid. Il redevenait comme d’habitude. Tout le travail de Kyria était en train de s’échapper. Oroken avait le visage de plus en plus sombre. Akane comprenait bien qu’elle commençait à toucher les limites. Elles étaient arrivées bien vites les limites. Elle ne l’avait jamais vu comme ça. Il lui faisait peur, comme en aucun cas il ne l’avait fait. La jeune fille recula d’un pas.

[Akane] Oroken… Arrête de me regarder comme ça s’il te plait.

Reprenant son activité, Oroken se retourna et enfila le kimono. Avant de le fermer, il retira son pantalon et le jeta dans l’herbe. Soigneusement, il peaufina son habit, d’abord en attachant la ceinture, ensuite en retirant tous les plis superflus. Il se tourna de nouveau vers Akane qui s’approchait de lui.

*Je ne le reconnais pas… Qu’est-ce qu’il se passe ?*
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 17:52

[Suite directe]

Elle s’approcha encore, bassine en main et ramassa le pantalon du jeune homme. Elle se tourna vers lui et le regarda dans les yeux. Il fit de même et pivota sur ses pieds pour se retrouver en face à face. Elle posa la bassine sur le sol et s’approcha tout près de lui. Enfin, elle posa sa tête sur son épaule et le prit sans ses bras.

[Akane] Tu m’as manqué…

[Oroken] Je le sais... Ne t’inquiète pas je le sais.

Oroken répondit à cette étreinte en la prenant dans ses bras à son tour. Quelque chose avait vraiment changé chez lui elle le sentait. C’était infime, mais elle le connaissait si bien qu’elle le percevait. Restant dans cette position, ne voulant absolument pas en sortit, elle lui demanda.

[Akane] Oroken… Tu as quelque chose à me dire non ?

[Oroken] Tu veux que je te parle de mes entraînements ?

[Akane] Non, autre chose… Quelque chose qui a pu influer sur toi.

[Oroken] Alors tu veux que je te parle de mes rencontres. D’accord. Parmi les gens que j’ai fréquenté dernièrement il y a deux gars de l’académie… Kyuza-san je crois, et Ookami. Je n’ai pas grand-chose à dire sur eux, mis à part qu'Ookami al'air d'un type bien et intéressant. Pour Kyua je l'ai juste aidé dans son entraînement. Il y a Akogare-san et Eiko-san, deux Chuunins du village. Ils sont sympathiques et c’est intéressant de parler avec eux. Il y a Kyria… La fille à qui appartient ce sac…

[Akane] Pardon ? Une fille que tu fais fuir et dont tu connais le nom ?

[Oroken] Et alors… Ca arrive. Et sinon c’est tout.

[Akane] Je vois…

[Oroken] Dis moi… tu ne serais pas un peu jalouse ?

[Akane] Moi ? Non, je ne crois pas…

[Oroken] Tu mens mal.

Oroken s’écarta d’Akane. Il ramassa la bassine, sa veste sèche et le sac de Kyria. Il s’approcha de nouveau de son amie et lui fit signe d’avancer avec la tête. Tout deux allèrent jusqu’à l’étendage où la jeune fille exposa précautionneusement les vêtements mouillés. Après ce, ils entrèrent dans la maison et montèrent dans la chambre d’Akane. Une fois entrés, elle referma la porte et s’approcha de la fenêtre pour regarder le ciel. Oroken arriva derrière elle et regarda aussi.

[Oroken] Qu’est-ce qui te plait dans le ciel ?

[Akane] Le bleu… Même s’il est un peu plus clair, il me rappelle tes yeux. Kohei-san m’a dit que tu aimais te perdre dans le ciel, que tu étais rêveur. C’est vrai ?

[Oroken] Je ne sais pas. Il me l’a dit aussi.

[Akane] Tu regardes souvent là haut ?

[Oroken] Presque tout le temps. On dit que le ciel rassemble tout le monde… Alors j’aime me perdre dans la foule. Que ce soit celle des gens qui regardent au même moment, ou celle de mes pensées.

[Akane] Et tu penses à quoi quand tu t’y perds ?

[Oroken] Plein de choses. Une fleur de cerisier, un ninja, toi, moi, là ou je me trouve quand je le fais et qui le fait à quel endroit.

Un silence plana dans la pièce. La brise qui emplissait le village se leva de nouveau. Quelques cheveux d’Akane s’élevèrent. Ceux d’Oroken se dandinaient calmement sur sa tête. La jeune fille baissa les yeux sur le visage de son ami. Elle contempla longtemps la brûlure qui l’ornait. Elle voulait lui poser une question, mais estimait moyennement ce qu’elle allait dire. Elle sentait que malgré qu’il ait tenu un discours neutre sur la banalité des blessures pour un ninja, il n’acceptait que difficilement cette cicatrice. Elle ne voulait pas retourner le couteau dans la plaie mais ne put se retenir.

[Akane] C’est arrivé comment ?

[Oroken] Je savais que tu ne tiendrais pas… C’est le résultat d’un combat, et d’une grande erreur de ma part. Je l’ai payée, je fais avec maintenant.

[Akane] Ah… Elle te rend beau… Différent d’avant mais beau. Il suffit juste de quelques minutes pour s’y faire.

Oroken n’ajouta rien. Il n’y avait rien à ajouter. Il ne savait pas ce qui faisait dire ça à Akane, ni si elle le faisait juste pour le consoler d’un mal qu’elle ne pouvait guérir ou si elle était sincère. Elle tourna la tête de nouveau vers l’extérieur et regarda l’horizon vert qu’offrait l’épaisse forêt de Konoha. Il y avait une légère couche opaque au bout d’un moment, comme s’il s’agissait d’une brume faible. Elle tenta d’aller au plus loin. Après un peu de concentration, elle fut sortie de son passe temps par le portail qui s’ouvrait.

[Akane] Ah ! Ma mère est rentrée ! Ca va lui faire plaisir de te voir… Je vais lui dire que tu restes manger à la maison ce midi, en attendant que tes affaires ne sèchent.


Dernière édition par le Lun 30 Juil - 19:31, édité 2 fois
Oroken

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 17:53

[Suite directe]

Le repas passa tranquillement. Oroken, malgré que ce ne soit que la deuxième fois qu’il mange chez les Ikeda, appréciait les moments à table avec cette famille. Parce qu’il s’agissait d’une famille solide, quelque chose qui avait réellement manqué quelque part. Oroken, malgré qu’il n’ai rien à redire sur sa grand-mère, aurait bien aimé essayer de vivre avec un père correcte et une mère vivante. Il aurait sans doute évité pas mal de choses, mais ne serait sûrement pas devenu un ninja.

Lorsque cette idée lui vint, il se dit que son existence était bien finalement. Au départ, il avait choisit cette voie par nécessité et utilité. Depuis qu’il commençait à découvrir ce que c’était réellement, ce bien qu’il ne soit pas rentré dans le vif du sujet, il y avait quelque chose de plus qui le motivait : il aimait ce qu’il faisait. Fréquenter d’autres personnes, si peu nombreuses soient-elles, qui avait des avis différents sur une question qui les concernait tous, voir des caractères opposés réagir dans une situation où ils son censés être alliés, c’était un aspect expérimental de la vie qu’il n’avait pas connu auparavant du fait de sa sociabilité restreinte.

Il avait fait un pas en avant et s’en rendait pleinement compte. C’était ça qu’Akane avait souligné dans la matinée. Oroken avait changé. Il était attiré par une fille… Hein ? Mais… Raah ! Pourquoi il pensait à elle d’un coup ? Il était chez les Ikeda, il n’y avait pas de place pour Kyra là bas. Secouant légèrement la tête il reprit ses esprit. Akane le regarda étrangement, sa mère aussi.


[Mme Ikeda] Quelque chose ne va pas ? Tu n’aimes pas ?

[Oroken] ?? Si si, c’est très bon, merci.

Akane plissa légèrement les yeux, soupçonnant une ou deux choses qui ne lui plaisaient pas dans l’esprit du jeune garçon. Elle continua de manger en silence et ce fut le cas de chacun autour de la table. Mis à part le père de la jeune fille, tout le monde était présent. Les rares conversations tournaient autour de l’académie, de Kohei, de l’entraînement de l’adolescent. Il n’y avait de plus pas grand-chose à dire et Oroken avait encore des progrès à faire sur le temps de parole. C’était un trait qui lui collait à la peau, parler pour dire le nécessaire, sachant qeu ce nécessaire pouvait varier d’une personne à une autre et selon le contexte.

Le repas toucha à sa fin, Oroken remercia poliment d’avoir été accepté et suivit Akane jusque dans sa chambre. Une fois dans la nouvelle pièce, elle s’allongea sur son futon et s’étira. Son ami retourna se poster à la fenêtre et regarda dans le ciel comme il le faisait si souvent, comme ils l’avaient fait avant de manger. La jeune fille le fixait du regard, observant sa façon d’agir lorsqu’il commençait à se perdre de la sorte.


[Akane] A quoi tu pensais quand on était à table ?

[Oroken]

[Akane] Bah vas-y, dis moi. T’attends quoi ?

[Oroken] Ca ne te plaira pas de l’entendre.

[Akane] Te fatigue pas… Je sais à qui tu pensais. Tu pourrais tout me raconter peut-être, non ?

[Oroken] Si tu y tiens. Je pensais à Kyria. Sais-tu pourquoi ? Parce qu’elle est comme toi mis à part qu’elle a des cicatrices bien plus grandes que les miennes. En l’espace d’une ou deux heures, elle s’est inscrite comme sûrement l’une de mes plus proches connaissances. En soi ce n’est pas dur à faire…

[Akane] Et ? Tu l’aimes c’est ça ? En une ou deux heures t’en es la ?

[Oroken] Tu ne saisis pas ce que tu racontes. Je ne peux pas l’aimer, je ne la connais pas, ou à peine. Tout ce que je sais, c’est une ou deux causes de ses maux et la chaleur qu’elle dégage lorsqu’elle prend quelqu’un dans ses bras.

[Akane] Dans ses bras ?! Elle t’a pris dan ses bras ?!

[Oroken] Oui… et moi aussi je l’ai prise dans mes bras. Je ne contrôlais que très peu mes gestes en fait.

[Akane] Oroken devient un sensible ! J’hallucine ! Il n’y avait que moi que tu prenais dans tes bras !

[Oroken] Il n’y avait que toi que je fréquentais. Et que toi qui étais digne de telles choses. Et je vais te montrer autre chose. Si tu viens me voir, je te montrerai ce qu’il s’est passé juste avant qu’elle ne s’enfuie.

Akane s’était levée d’un bon lorsqu’elle avait commencé à élever la voix. Elle s’était un peu reculée, un peu plus près de la porte. Au moment où Oroken prononça sa dernière phrase elle se tut et ne bougea plus. Pendant quelques secondes, elle resta plantée au même endroit, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire, ce qu’elle devait faire. Malgré qu’elle veuille énormément savoir, elle n’arrivait pas à bouger de sa place. Son corps était tout raide. Oroken quitta le ciel des yeux et tourna la tête légèrement sur sa gauche.

[Oroken] Pourquoi faire tout un flanc alors que tu ne veux même pas savoir ?

Akane sursauta. Elle avança doucement son pied gauche. Fit de même avec son pied droit et alla jusqu’au jeune garçon en regardant le sol. Celui-ci se tourna vers l’extérieur, se tenant dos face à son amie. Il laissa couler le temps, durant une trentaine de secondes. Soudain il se retourna vivement, le kimono se froissa dans l’air donnant l’impression qu’il avait été très rapide, et se mit à deux centimètres d’Akane. Il lui leva le visage avec un doigt et la regarda dans les yeux, pendant quelques secondes. Enfin il s’avança et déposa un baiser sur les lèvres de la jeune fille.

Elle fut un peu surprise au début mais se laissa finalement entraîner par le mouvement. Elle répondit au baiser en en donnant un à son tour. Contrairement au moment passé avec Kyria, ça dura un peu plus longtemps. Oroken ne se serait jamais douté que son ami puisse avoir des lèvres douces comme ça. Il compara les deux sensations et n’arriva qu’à une seule conclusion : c’était trop différent pour être comparé, mais si agréable dans les deux cas. Les deux adolescents rompirent le contact et Akane regarda son ami dans les yeux.


[Oroken] A la différence près qu’elle n’a pas répondu elle…

[Akane] Alors, tu as embrassé une autre fille…

La jeune Ikeda, comme pour se l’approprier, resta collée à son ami. Elle le serra dans une longue et puissante étreinte. Oroken sentit qu’elle avait été blessée quelque part. Il se rendit compte à ce moment là, qu’Akane avait pu espérer autre chose qu’une amitié comme lui la concevait. Il ne savait pas quand ni comment se décalage s’était créé, mais à ce moment là, il espérait juste que tout ça ne prenne pas trop d’ampleur et ne devienne une gêne dans les relations qui existaient entre les deux personnages.

Une ou deux heures passèrent sans que les deux ami ne se disent grand-chose. Akane terminait sa crise, Oroken s’était allongé et même endormi pendant quelques minutes. La jeune fille était restée allongée à côté du shinobi, faisant valser ses pensées dans des directions totalement opposées. Elle essayait de se raisonner, se disant qu’ils n’étaient pas ensemble, qu’il ne s’agissait pas d’un couple, que ça devait bien arriver et que de toutes façon elle voulait qu’il change un peu, qu’il soit un peu plus ouvert. La petite cogitait sérieusement. Elle oscillait entre l’égoïsme et la raison. C’était la première fois depuis la mort de Kaede qu’elle se retrouvait ainsi.

Lorsqu’il se réveilla, la première chose que le garçon entendit ce fut la voix d’Akane. Il était fatigué et ne comprenait pas trop ce qu’elle disait. Il ne répondit pas à la question qu’il avait du mal à percevoir. La jeune fille le regarda avec un air drôle d’air puis reposa la question.


[Akane] Tu as bien dormi ?

[Oroken] Hum… Oui il me semble.

[Akane] Tu avais l’air fatigué.

[Oroken] Un peu… Je ne suis pas censé m’entraîner mais je l’ai quand même fait.

[Akane] Quand penseras-tu à prendre soin de toi ?

[Oroken] Quand j’en aurai le temps…

[Akane] Tu es têtu… Au fait. J’ai pensé à une chose pendant que tu dormais.

[Oroken] ?

[Akane] Joyeux anniversaire…

[Oroken] Pardon ?

[Akane] Joyeux anniversaire, répéta t-elle en souriant.

Oroken réalisa ce qu’elle avait dit pour la seconde fois. Il avait totalement oublié. A vrai dire, l’anniversaire était un jour comme un autre pour lui. Il s’en fichait un peu de savoir si c’était le bon jour ou non, tant qu’il avait approximativement la date, il savait approximativement quel âge il avait. La jeune fille courut vers son armoire et y chercha quelque chose pendant quelques secondes. En l’espace d’un clignement d’œil, on aurait dit qu’elle avait retourné la chambre tellement il y avait d’affaires qui traînaient. Elle sortit une petite boite avant de se tourner vers son ami et de la lui tendre. Ce dernier la pris avec hésitation se demandant ce qu’il pouvait bien y avoir dedans.

[Akane] Allez dépêche toi ! Ouvre le !

L’adolescent souleva doucement le couvercle. Dans la boite, il y avait du papier qui recouvrait un objet de couleur blanche, s’après ce que pouvait distinguer le jeune garçon. Un objet un peu pesant mais rien de bien méchant. Oroken plongea la main dans la boite, saisit l’item et l’extirpa et le regarda attentivement. C’était un petit morceau de bois, volumineux, creux à l’intérieur et qui arborait plusieurs petits trous sur son flanc. Il avait une forme générale ovale et d’un côté dépassait une sorte de bec. Akane, toute contente de voir qu’au moins l’objet attirait l’attention du garçon reprit la parole.

[Akane] Je l’ai trouvé dans un magasin bizarre mais très marrant. L’homme a dit que c’est un ocarina. Ca fonctionne comme une flûte. Il en a joué un peu devant moi les sons son très beaux. J’ai essayé aussi ce n’est pas très difficile.

[Oroken] Je suppose que je dois souffler dans ce bec…

[Akane] Oui, mais attention, pas trop fort sinon il ne sort aucun son.

Oroken, pris d’une certaine curiosité posa la boîte de côté. Il porta l’instrument à sa bouche et regarda Akane qui souriait de plus belle. Elle avait trouvé quelque chose qui excitait l’intérêt de son ami. Doucement, et sous le regard attentif de l’adolescente, le jeune garçon souffla en bouchant tous les trous. Il y avait huit paires d’orifices. Ils étaient disposés de façon à ce qu’on joue de façon instinctive, restait à savoir si Oroken avait un instinct musicien. Il continua de souffler afin d’essayer le plus de sons possibles. Une fois ceci fait, il essaya d’aligner quelques notes. Elles ne s’accordaient pas toutes bien mais il avait montré une certaine facilité à sortir tous les sons aisément.

Il ferma les yeux, se concentrant un moment. Il sentit quelque chose chauffer légèrement au niveau de ses oreilles. Quelque chose de très familier qu’il avait lui-même commandé. Il rejoua quelques notes. Il y avait une nette amélioration dans les sons. Akane le regarda surprise.


[Akane] Tu as déjà joué d’un instrument ?

[Oroken] Non, jamais…

[Akane] Alors comment tu fais pour jouer ça ?

[Oroken] Ma grand-mère fredonnait souvent cet air. Malgré que je ne sois pas musicien j’arrive à le rejouer, en m’aidant d’un peu de chakra pour guider mes oreilles.

[Akane] T’as de la chance… Tu es doué…

Akane fit une petite moue. Oroken la regarda et remonta toutes les notes de l’ocarina. Il réfléchit un instant et commença à jouer doucement. C’était un air simple, une douzaine de notes tout au plus. Un air doux, juste de quoi entraîner l’oreille lentement comme une berceuse calme les ardeurs des enfants avant de se coucher. Akane le regarda avec stupéfaction. Il avait vraiment quelque chose de particulier. Même pas cinq minutes et il alignait déjà des notes qu’il disposait lui-même, à sa propre guise. Etait-ce de la magie ? Non, la magie n’existait pas…

La jeune Ikeda se laissa porter par les sons de l’instrument qui, maintenant le gamin s’en rendait compte, réagissait à son chakra. C’était assez étrange, comme si l’instrument l’avait adopté. Oroken ne se détachait plus du petit objet, il joua pendant plus de deux heures des morceaux différents qui lui venaient comme ça. Il reconnut l’un de ceux que Syo jouait quand il se battait contre le danseur. Un morceau rapide et techniquement difficile pour les novices. Mais l’objet guidait le joueur et non l’inverse, c’était un rapport assez étrange. Oroken ne se serait jamais douté que de telles choses existent entre les choses et les hommes. Etait-ce donc si vrai que ça ? Le Ki existait partout… Sa grand-mère ne mentait pas. Elle l’avait aidé pour son entraînement, elle lui donnait un nouveau passe temps.

Vers quatre heures de l’après midi, le père d’Akane rentra. Il appela sa femme et sa fille afin qu’elles se préparent. Oroken descendit l’escalier avec son amie.


[M. Ikeda] Ah ! Bonjour Oroken ! Je ne savais pas que tu étais là.

[Oroken] A vrai dire, ce n’était pas prévu.

L’homme remarqua immédiatement la cicatrice béante qui marquait le visage du jeune garçon. Il ne releva pas le fait ouvertement, se disant qu’il avait déjà du l’entendre et le réentendre maintes et maintes fois. Au lieu de ça ils parlèrent brièvement avant que le chef de famille annonce ce qu’il voulait dire.

[M. Ikeda] Vous vous rappelez que nous allons chez Yukiko ?

[Akane] Hein ? C’est aujourd’hui ?

[M. Ikeda] Oui alors, monte dans ta chambre et file de changer. En vitesse petite !

Akane, se tourna déçue vers son ami. Elle n’avait pas le choix, il lui fallait congédier Oroken. Celui-ci ne le prit pas mal du tout. De toutes façons il avait à faire. Non, pas s’entraîner à jouer. Il devait encore rapporter son équipement à Kyria, ou au moins aller chercher son adresse à l’académie. L’adolescent se changea, prenant soin de replier le Kimono qu’il avait emprunté durant la journée. Il attrapa le sac à dos et sa veste, attacha sa nouvelle possession à sa ceinture et quitta la demeure en remerciant son amie et se mit en route vers l’académie.
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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 18:35

Kyria marchait dans les rues, cella faisait une journée qu'elle avait été embrassée par Oroken, elle savait qu'il essayerait de l'éviter, marchant dans les rues la tête baisser vers le sol, bien qu'elle ne l'avait pas sentie une petite larme couler sur ça joue.

Elle marchait droit devant elle sans voir où elle allait, elle percuta quelqu'un se demandant qui s'était, elle releva la tête, elle reconnue Oroken, elle avait la bouche ouverte, elle plongeait ses yeux dans ceux de Oroken.


[Kyria] - Je ...

Non c'est pas possible je dois rêver...

Elle recula un peu et regardait la fille et l'adulte à côté de lui, sa soeur et sa mère, ça... Petite amie... Elle commença à imaginer plein de choses dans sa tête, elle avait vraiment beaucoup d'imagination, elle avait toujours cette petite larme sur ça joue.

[Kyria] - Qu'est-ce que je fais... Aider moi ...
Oroken

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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 19:00

Oroken était déjà dans la rue, tourné face au portail ouvert de la maison d'Akane. Elle se tenait juste en face de lui. Derrière, on entendait son père qui ne cessait de l'appeler pour qu'elle s'active un peu, cependant les adolescents ne voulaient pas se quitter. Enfin, Akane ne voulait pas laisser partir son ami. Lui, ça lui étai égal parce qu'il la reverrait forcément et que tout simplement, la journée avait été déjà bien garnie en compagnie de la jeune fille qui le regardait dans les yeux.

[M.Ikeda] Akane!! Dépêche toi! Nous allons êtres en retards chez ta tante!

[Akane] Oui oui j'arrive!!

[Oroken] Je te laisse. Mer...

[Akane] Non, attends! Ne pars pas tout de suite... Je n'ai pas vraiment envie d'y aller ça me fait gagner du temps.

[Oroken] Tu vas te faire tuer. On se verra une autre fois. Ce n'est pas comme si...

Alors qu'il parlait tranquillement, Oroken fut percuté par quelque chose. Quelque chose de petit, enfin plus petit que lui. Il se tourna sur sa droite pour voir ce qu'il s'était passé exactement et de quoi il s'agissait. Lorsqu'il baissa les yeux, il eut la grande surprise de tomber sur... Sur Kyria?! Le jeune garçon jeta un coup d'oeil éclair à son amie juste à côté.

*Merde, c'était le pire truc qui pouvait arriver. J'ai vraiment la poisse en fait.*

[Kyria] Je..

La jeune fille n'en revenait pas. Elle avait le garçon qui l'avait embrassée juste devant elle. Visiblement, il n'avait pas l'air content, ou alors c'était son impassibilité naturelle qui était au devant. A vrai dire, il se forçait comme il ne l'avait plus fait depuis bien longtemps.

[Akane] Et bah, ne vous excusez pas surtout.

Oroken se tourna vers Akane, lui faisant signe de moins la ramener. Il retourna la tête vers Kyria et remarqua une larme qui coulait sur sa joue. Une larme qu'elle même n'avait pas sentie. Il tenait son échapatoire. Il déposa les affaires qu'il avait en main et s'approcha de la jeune fille.

[Oroken] Excuse moi, je ne t'ai pas fait mal?

Profitant de la plus ou moins fausse attention qu'il portait à Kyria, il essuya cette petite larme comme il l'avait fait le matin même. Peut-être avec moins de douceur sinon Akane se serait doutée de quelque chose. Il pouvait se permettre de tutoyer la demoiselle car elle faisait son âge, autant en apparence que réellement.

[Akane] Pourquoi tu t'excuses?

[Oroken] Akane... Je ne sais pas ce que tu as aujourd'hui mais tu démarres au quart de tour. Tu ferais mieux d'aller te préparer maintenant sinon ton père va t'étriper.

[Akane] Tu me dis même pas au revoir?

[Oroken] J'étais en train mais tu m'as coupé. Merci pour le cadeau.

Oroken restait proche de Kyria car c'était la principale concernée par l'incident. Voyant qu'Oroken ne bougeait pas, son amie s'approcha elle même et vint lui déposer un baiser sur les lèvres. Le jeune garçon tourna légèrement la tête et la bouche d'Akane termina au coin de celle d'Oroken.

[Oroken] Va te préparer...

Oroken porta son attention sur Kyria de nouveau. Akane, au lieu de bouger resta plantée là, à la limite de s'accrocher à son ami.

*J'halucine... Elle a flairé le coup ou quoi?*
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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 20:07

Kyria regardait Oroken dans les yeux, se demandait s'il allait partir ou rester avec elle, posent son regard sur les gens à côté de lui elle se demandait qui s'était, elle s'imagina plein de choses, mais ses pensées furent arrêter par les paroles d'une jeune fille.

[Akane] Tu ne me dis même pas au revoir?

[Oroken] J'étais en train, mais tu m'as coupé. Merci pour le cadeau.

Kyria ouvrit grand les yeux, cette fille venait d'embrasser Oroken, elle n'avait pas bien vue, mais elle sans doutait fortement, elle fit un petit pas en arrière et baissa la tête.

Elle avait les larmes aux yeux, mais cela ne se voyait que par Oroken qui était proche d'elle, elle serait les poings et la chaleur commençait à monter autour d'elle.

[Kyria] - J'ai été conne...

- Désolé...

Elle commença à reculer, ses mains devenaient rouge, mais elle essayait de le cacher, elle se tourna et commença à courir, mais elle tomba et ses mains devenaient toutes les deux enflammés, elle se redressa et lança un regard vraiment énerver en arrière puis elle se retourna et marcha vite, mais elle fut stopper par une femme plus grande qu'elle.

[Mikoto] - Hop hop hop, Kyria tu vas ou, on ne dit même pas bonjour à son son Senseï ?

Kyria leva la tête et lui sourit.
Ookami Kodoku

Ookami Kodoku


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 20:12

Lys rattrapa rapidement le jeune homme après que celui-ci se soit enfuit en riant légèrement. Bien qu’il ait étrangement changé d’attitude et d’apparence, l’adolescent avait toujours à ses yeux un charme captivant qui l’obligeait à le suivre du regard dans chacun de ses mouvements. Elle était amoureuse de lui, malgré tous ces changements, comme si c’était de son essence même… Ses sentiments n’avaient pas changé un seul instant lors de son absence et à vrai dire, elle avait parfois eu du mal à se souvenir de cet amour devant les prétendants qu’elle avait put côtoyer. Certains, plutôt beaux et charmants, avaient failli avoir raison de son cœur, d’autant plus que son frère avait largement appuyé sur le fait qu’ils étaient plus puissants et bien plus populaires que celui qu’elle s’acharnait à aimer alors qu’il était peut-être mort.

Oui, elle s’était demandé parfois si son cœur n’était pas tombé entre les mains d’un homme mort… Mort à la recherche de son passé. Une semaine avant son retour, elle avait même été jusqu’à craindre que Mokusoku l’ait retrouvé pour s’assuré qu’il était mort. Elle avait même voulu sortir du village pour aller le retrouver, et seul son respect pour sa famille l’avait empêché d’agir ainsi. Les lois n’étaient pas importantes à ses yeux, elle n’était qu’une adolescente, mais le fait qu’elles le soient à ceux de sa famille l’obligeait à prendre en considération ces règles qui dirigeaient le village militaire.

Maintenant il était revenu et elle ne comptait pas vraiment le lâcher. Ils s’étaient disputés à cause de son silence sur ce qu’il avait put faire lors de son absence longue de plusieurs semaines. Mais elle avait fini par abandonné officiellement cette idée – tout en gardant cet objectif en vue de manière officieuse. Maintenant, elle courrait après lui dans les rues, oubliant un instant la période pendant laquelle il l’avait… Abandonnée.

Ookami s’arrêta bientôt alors qu’il voyait Oroken toujours aussi impassible qu’à son habitude en compagnie de deux jeunes filles. Son sourire s’élargit doucement et il s’arrêta, remarquant du coin de l’œil que sa camarade l’imitée afin d’éviter de lui foncer dedans. Il avança alors d’un pas d’un air confiant mais s’arrêta bien vite, ressentant dans l’air la pression qui venait de se propager soudainement devant les actions de l’une et l’autre demoiselle… Il reconnut d’ailleurs Kyria, jeune fille qui semblait toujours aussi apte à pleurer. Il regarda un court instant Lys, puis s’avança dans leur direction sans encore leur adresser la parole.

Puis il vit la jeune fille en train de fuir en pleures, les mains enflammés… Un manque de sang froid dont il aurait été capable auparavant mais qui aujourd’hui lui semblait presque impardonnable, c’était un manque d’expérience en soit. Il soupira doucement puis la regarda avant de se tourner de nouveau vers Oroken sans pour autant croiser le regard de celui-ci… Il allait s’adresser à la jeune fille lorsqu’une femme un peu plus grande apparut. Laissant le jeune homme dans le rôle de simple spectateur.
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 20:34

Oroken avait à peine eu le temps de penser aux instincts d'Akane que déjà les actes de la jeune fille avaient fait comme un détonateur. Malgré que Kyria veuille le cacher, Oroken sentit immédiatement cette chaleur qu'il avait cotôyée dans la matinée. La chaleur significative d'une colère ou d'une tristesse certaine. Kyria tenta de cacher ses mains tant bien que mal, mais lorsqu'elle se mit à fuir, elle trébucha et s'enflamma dans un même temps.

Elle jeta un regard derrière elle, un regard qui faisait froid dans le dos malgré toute la chaleur qu'elle possédait en elle. Il était hors de question que la journée se finisse comme ça, surtout à cause des gamineries d'Akane. Elle était bien gentille et il avait beau l'aimer de tout son coeur, en tant que très bonne amie, peut-être même une soeur, mais sur ce coup, sa jalousie et ses enfantillages allaient bien trop loin.

La jeune Ikeda était littéralement accrochée à Oroken qui sentait monter une pression conséquente en lui. A cet instant, il failli bénir son caractère qui lui avait fait choisir le Taijutsu, car cette discipline apprenait aussi à se dégager de prises de toutes sortes. Bien sûr, le but n'était pas de blesser Akane. Le garçon aurait préféré se tailler les veines plutôt que de porter la main sur son amie. D'un simple geste d'épaule, et en abaissant légèrement son corps, il sortit des bras de la jeune fille qui dans l'élan fit deux pas en avant pour se retrouver hors trajectoire. Oroken ne lui accorda pas un regard.


*Petite sotte...*

[Oroken] Kyria! Attends!

*Kyria?*

Il n'avait pas le choix, elle avait pris trop d'avance. Le jeune homme concentra du chakra dans ses jambes en un temps record et se propulsa à toutes vitesses. Dans la pécpitation, il entama légèrement le pavé de la rue à cause d'une surdose d'énergie. Il acquit cependant une très haute vitesse qui l'amena jusqu'à Kyria en un rien de temps, laquelle venait de percuter une dame. Oroken arriva à côté, comme il l'avait fait le matin lorsque la jeune fille avait eu l'impression qu'il s'était téléporté, à pleine vitesse. Il s'immobilisa à temps.

Derrière lui, à quelques mètres de là, Akane se mettait en mouvement. Elle courait pour rejoindre les trois autres personnes avant que tout le monde ne se disperse. A ce moment elle avait totalement oublié son père qui continuait, encore et toujours, de l'appeler.


[Oroken] Ne bouge pas je t'explique...

[Mikoto] Hop hop hop, Kyria tu vas où? On ne dit même pas bonjour à son Senseï ?

Kyria préféra lever la tête vers la dame dans un premier temps. Elle lui sourit. Oroken fit de même, il jaugea Mikoto de haut en bas, une femme à peine plus petite que lui, sans doute trois ou quatre centimètres, relativement mignonne avec des cheveux d'une couleur plutôt atypique et sans doute plus âgée que lui. Il détailla rapidement sa façon de se tenir et remarqua l'arme qu'elle portait dans son dos. C'est là qu'il réalisa qu'elle avait dit "Sensei".

Oroken regarda les deux filles san ne rien dire. La situation devenait vraiment étrange. Il avait un mauvais pressentiment. Il savait qu'Akane n'allait pas tarder, il ne connaissait pas cette femme qui de toute évidence, en bon sensei prendrait part pour Kyria. De plus, il n'avait même pas encore remarqué Ookami qui se tenait à quelque mètre de là.

Sérieusement, Oroken avait de gros doutes quant à la bonne continuité des choses. Il fallait qu'il fasse, encore plus que d'habitude, attention à ce qu'il allait dire.
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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 21:38

Kyria regardait Mikoto en sourient, elle venait de se calmer d'un coup devant Mikoto, c'était vraiment comme si Mikoto rien quand la regardant avait le dont de la soigner. Elle venait d'être surprise part un cri venant de derrière elle.

[Oroken] Ne bouge pas je t'explique...

Kyria regardait Oroken avec un regard froid, elle n'avait pas pas vraiment envie de lui parler pour l'instant.

[Kyria] Il n'y a rien à dire j'ai tout compris !

Mikoto regardait les deux enfants, un garçon qui venait d'arriver lui semblait louche surtout avec la cicatrice qu'il avait sur le visage, elle commença à se mettre devant Kyria, elle tendit une main vers lui pour le stopper dans sa course avec son Chakra.

[Mikoto] Minute papillon, si Kyria ne veut pas te parler alors du vent.

Elle le tenait avec son Chakra, une seule mauvaise parole de Oroken et il aurait été propulsé aussi loin qu'elle pourrait l'envoyer.

[Kyria] Mikoto arrête cela ne sert à rien d'envenimer les choses, elles sont ce qu'elles sont un point c'est tout.

Mikoto relâcha Oroken et croisa les bras son sabre toujours près à sortir d'un coup.

[Kyria] Je me suis fait de faux espoir ne tant fait pas Oroken je ne t'en veux pas, après tout... L'importent c'est que tu souris...

Elle avait dit sa en regardant quelque part d'autre, elle n'avait pas vraiment envie de croiser son regard.
Ookami Kodoku

Ookami Kodoku


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 22:00

Ookami échangea rapidement un coup d’œil avec Lys alors que la Sensei se mettait à avoir une attitude hostile. Aussitôt le jeune homme put voir dans l’esprit de son amie une puissante déduction se faire quant à l’énergie qu’il fallait employer pour arriver à un tel résultat. Il était possible que les deux femmes se soient déjà croisées. Oui, après tout la jeune fille était passée Chuunin depuis un certain temps maintenant, pendant qu’il était absent. Le jeune homme s’approcha alors, son amie arriverait à ralentir cette femme avant qu’elle n’aille blesser qui que ce soit. Même si elle était protectrice, mieux valait éviter qu’elle n’agisse de manière hâtive et irréfléchie dans le seul but de mettre en avant sa force.

Non, il n’allait pas vraiment s’interposer… Il s’approcha tout simplement jusqu’à eux et regarda tour à tour Oroken et Kyria. Puis avec un petit sourire se plaça de manière à apparaître entre eux deux dans le champ de vision de Mikoto. Ses mains se joignirent alors doucement puis s’écartèrent pour que bientôt il vienne taper dans le dos du Taijutsuka, profitant de sa position pour bloquer l’avancée d’Akane dont il soupçonnait un peu le rôle dans cette histoire. Un grand sourire aux lèvres, il serra tranquillement l’épaule du garçon.


"Alors, Oroken, tu viens ?"

Le jeune homme ne connaissait que trop bien la constitution de son ami, aussi utilisa-t-il un peu de son Chakra pour serrait assez fort l’épaule, sachant très bien que celui-ci ne ressentirait pas grande douleur à ça. Il comprendrait sans doute cependant dans ce geste l’importance des paroles qu’il était en train de prononcer… Il fallait qu’il s’écarte de la jeune fille pour le moment. Il ne s’agissait pas vraiment d’une condition stratégique mais plutôt d’une évidence. Il était peu probable que Kyria ait envie de parler avec lui devant son professeur. Espérons qu’il suive le mouvement sans broncher.

Le sourire toujours aux lèvres pour laisser une assez bonne ambiance s’évadait de sa personne, le jeune homme jeta un petit coup d’œil par-dessus son épaule pour observer la jeune fille qui était en train de venir par là… Il espérait que son regard serait assez froid pour faire comprendre à celle-ci qu’elle devait pour le moment attendre un peu. Il était comme une promesse dans les yeux du jeune homme qu’elle pourrait bientôt parler au jeune Konomura même si pour le moment c’était impossible. Il se retourna ensuite vers les trois autres personnes présentes.

"Heureux de t’avoir revu, Kyria."

Il avait assez insisté sur le mot "revu", il s’agissait bien d’une action finie qui appartiendrait d’ici peu au passé. Car il allait partir avec Oroken, c’était là le véritable but de sa phrase. Il employa alors la main qui était libre pour faire un petit signe à la jeune femme ainsi qu’à sa supérieure à qui il laissa une petite formule de politesse avant de faire un pas en arrière, gardant sa main sur l’épaule de son ami pour lui demander silencieusement de le suivre. Le message était assez clair : "viens avec moi sans faire d’histoire, tu lui parleras plus tard".
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 22:52

[Kyria] Il n'y a rien à dire j'ai tout compris !

La phrase était claire. La tension avait grimpé en flèche en l'espace de quelques secondes. Un Chuunin, dont Oroken ignorait le grade s'était interposée entre Kyria, son élève, et Oroken, usant de sa maîtrise du chakra pour emprisonner Oroken. Il sentit immédiatement l'action étrangère qui le maintenait en place. Il pose les yeux sur la Chuunin.

[Mikoto] Minute papillon, si Kyria ne veut pas te parler alors du vent.

Derrière toute la scène, Ookami se tenait debout. Il était clair qu'il avait senti que ça risquait de mal tourner. Oroken était instable mentalement. Non pas qu'il soit devenu fou, mais l'abus de Genjutsu sur son cerveau le rendait momentanément moins efficace. Il se contrôlait moins et était un peu plus normal. L'albinos s'approcha dans le dos d'Oroken et posa la main sur l'épaule de ce dernier.

[Ookami] Alors, Oroken, tu viens ?

Sans dire un moat, Oroken fit signe à Ookami de ne pas en rajouter. Il jaugeait la Chuunin avec qui, visiblement, une joute mental s'était engagée. Il n'en avait rien à cirer de sensei ou pas sensei. Il était prêt à aller jusqu'au contact car de toutes façon, la base était un acte irresponsable de gradé, lui ne faisait que se défendre.

[Kyria] Mikoto arrête cela ne sert à rien d'envenimer les choses, elles sont ce qu'elles sont un point c'est tout.

Au moment où Kuria prononça ces mots, Oroken déchargea son corps de chakra, juste là où celui de Mikoto venait l'immobiliser. Faisant mine de rester calme dans un premier temps, il s'était en fait concentré tout le temps où son impassibilité le protégeait des intuitions indiscrètes. Il avait de fait repéré les endroits où le chakra adverse le ciblé et en avait découvert les point faibles.

A l'encontre des deux flux, une petite détonation se fit entendre. Un refoulement se créa, faisant reculer Mikoto et laissant cependant Oroken sur place qui s'était solidement accroché, une fois encore grâce au chakra, sur le sol.


[Oroken] Tss.. Si l'on ne veut pas parler, c'est tant mieux. Je n'aime pas trop la conversation non plus. Et puis, c'est barbant d'expliquer les choses les plus évidentes.

[Kyria] Je me suis fait de faux espoirs ne t'en fait pas Oroken je ne t'en veux pas, après tout... L'important c'est que tu souries...

Pire, il y avait pire que l'impassibilité que Kyria avait connue chez Oroken. Lorsqu'il devenait froid, ses yeux d'un bleu pâle rappelaient la glace, intimant la sensation que l'on allait être prisonnier d'un désert froid. Le jeune garçon regarda Mikoto, Kyria et Akane, qu'Ookami ffixait aussi et qui semblait encore une fois effrayée par son ami. Elle allait jusqu'à baisser la tête et presque cacher son regard.

[Akane] S'il te plait Oroken... Ne me regarde plus comme ça, s'il te plait...

Il leva sa main jusqu'à celle d'Ookami qui le tirait pour que tout ça prenne fin et là encore, utilisant du chakra et une technique de dégagement simple, il sortit de la prise. Il commença à marcher en direction de son sac et de sa veste restés au portail et au moment de passer à côté de son amie il lança toujours aussi froidement.

[Oroken] Je plains ton petit ami... Quand je vois comment tu te comportes avec moi.

Il marcha doucement jusqu'au petit tas d'affaires qu'il ramassa. M. Ikeda se tenait là debout au portail. Apparemment, il avait été témoin de la scène. Le regard qu'il portait sur Oroken était remontrant, pas sévère mais remontrant. Sans doute repprochait-il au garçon 'être trop dur avec les gens de son âge. Non ce n'était pas sans doute, c'était certain. Son regard voulait tout dire.

Oroken ne réagit pas. Il revint vers le petit groupe sur le trottoir. Akane avait toujours la tête baissée mais il savait qu'elle pleurait. Il la connaissait par coeur. Elle pleurait à cause de la pression qu'il lui avait mise en la regardant comme ça et aussi parce qu'il se montrait sec et très tranchant. Il passa devant Ookami en lui faisant un signe de tête affirmatif. Quelque chose qui voulait dire de bien vouloir attendre une seconde avant qu'ils ne partent.

Enfin, Oroken arriva devant Mikoto et Kyria. Il les regarda avec une certaine prestance, un peu de haut peut-être. De quoi énerver la Chuunin qui penserait sûrement avoir affaire à un sal novice qui se la racontait, de quoi montrer le mépris qu'il avait pour Kyria à cet instant. Un mépris qui prenait naissance dans un manque de reflexion flagrant, sans doute aussi un manque d'observation, mais son métier de ninja arrangerait bientôt ce deuxième point.


[Oroken] J'allais à l'académie prendre ton adresse... Je n'en ai plus besoin apparemment.

Il jeta le sac au pied des deux femmes et se tourna vers Ookami. Il enfila a veste en marchant et s'approcha du shinobi. Il balaya une dernière fois l'assemblée et se tourna pour partir.

[Oroken] Akane? Je passerai te voir dès que je peux. Tu devrais y aller maintenant, ton père t'a assez attendu.

La jeune fille releva la tête. Elle renifla une ou deux fois en regardant Oroken. Il était resté très distant mais elle savait que c'était sa façon à lui de lui montrer qu'il ne lui en voulait pas. Ou en tout cas qu'il comprenait. Le fait qu'il dise aussi qu'il passerait, signifiait qu'il avait des choses à éclaircir, dans le calme et la bonne humeur relative.

Konomura embraya. Il commença à marcher qu'Ookami le suive ou non. Akane aussi. Il lui fit discrètement un signe. Il venait de secouer l'ocarina et avait timidement levé le pouce. A la vue de ces gestes, elle sourit de plus belle et rentra, presque heureuse chez elle où son père l'attendait. Ce dernier échagea un regard avec l'adolescent et lui sourit. Le jeune homme marquait un point de plus auprès de l'homme.
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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 23:41

Kyria écoutait ce que lui disait Oroken, elle restait la planter sans bouger la bouche légèrement ouverte, elle ne le reconnaissait pas, elle ne reconnaissait pas le Oroken qu'elle avait rencontré dans la forêt.

[Oroken] J'allais à l'académie prendre ton adresse... Je n'en ai plus besoin apparemment.

Elle le regardait, elle n'avait plus une seul larme dans les yeux, elle regardait son sac atterire à ses pieds avec violence, Oroken ne se maîtriser plus, c'était comme s'il avait changé, elle avait les yeux fixer sur son sac, les petits m'ayons en métal qui tenait les sangles de son sac commençait à fondre faisant des trous dans le sac.

Elle leva les yeux vers Oroken, ses mains étaient maintenant en feu, mais le feu ne s'arrêta pas, il commençait à monter sur les bras de Kyria et il commençait à se faire vois sur les pieds de celle-ci, la chaleur grimpait en flèche, Mikoto regardait Kyria et essayait de la raisonner, elle posa sa main sur l'épaule de Kyria.

[Mikoto] - Calme toi Kyria !! Qu'est-ce que tu nous fais !! Tu ...

Elle n'avait pas eu le temps de finir qu'elle se prit une baffe part Kyria a revers, Mikoto vola contre un banc, elle cassa ce banc en deux et arrêta sa course un peu plus loin derrière, Kyria était complètement enflammer.

[Kyria] - Comment peut-on être aussi con que toi !! Tu n'as vraiment rien compris à ce que je t'ai dit dans la forêt hier !! quand tu ma embrasser ça ne voulait rien dire pour toi !!!

Autour d'elle tout était en train de fondre, un poto en métal fondait sur lui-même comme une glace au soleil, la chaleur était de plus en plus élever, elle continua de parler.

- J'ai perdu toute ma famille !! Tous mes amis !! Je pensais que tu avais compris a qu'elle point j'ai souffert !! Mais tu ne penses qu'à toi !! Tu mérites de rester seul !! Je t'aime moi !!!

Elle le regardait furieuse, mais après tout elle compris qu'elle ne pouvait rien y faire, alors elle commença à ce tourner sur elle-même et elle dit en regardant le ciel.

- Je me suis toujours dit ce qu'il y avait dans le ciel ... Je vais très vite le savoir ... Adieu Oroken

Elle partie en courent, grâce à ses flammes elle courait très vite, elle partie vers la falaise de Konoha.

[Mikoto] - Merde pas ça...

Mikoto explosa, c'était en fait un clone d'elle qui avait été chercher Kyria, l'original était dissimulé et venait de suivre Kyria.
Ookami Kodoku

Ookami Kodoku


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyMar 31 Juil - 1:37

Le jeune homme s’écarta tranquillement en regardant les actions de chacun et hocha la tête à l’attention d’Oroken lorsque celui-ci croisa son regard, ce après quoi le jeune homme s’écarta avec lui du reste des personnes présentes. Lys vint alors les rejoindre, l’adolescent sourit alors légèrement puis, chassant le reste des dernières actions passées pour s’intéresser au jeune homme à qui il pouvait enfin parler depuis déjà plusieurs semaines sans l’avoir vu. Sa voix était assez calme mais tout de même amicale.

"De toute évidence le hasard fait bien les choses, tu t'engueulai dans la rue lorsque j'étais en train de me promener dans les rues avec… Lys, que je me dois de présenter à nouveau, tu ne l’as pas vu longtemps la dernière fois si je me souviens bien."

Ookami préféra omettre le fait que son absence prolongé ne l’aidait en rien à se rappeler tous les détails de la dernière rencontre entre lui et le Taijutsuka où Lys était présente. Celle-ci, toujours aussi active, regarder les deux jeunes gens avec un grand sourire qui dévoiler ses dents blanches éclatantes. Elle était resplendissante, s’étant presque forcé à bien dormir les dernières nuits afin de pouvoir profiter des effets réparateurs du sommeil. Elle avait à présent un teint bien moins pâle que celui qu’elle avait lors de l’absence de son ami… Et puis elle était pleine de vie, malgré la frustration qui l’habitait de ne rien savoir de ce qu’avait put faire Kodoku lors de son "voyage".

"Heureuse de te revoir Oroken."

Elle lui fit un petit clin d’œil amical et fit voler ses cheveux d’un noir intense par-dessus ses épaules d’un petit mouvement de manière à mettre en avant son visage comme jamais elle ne le faisait avant de parler pour la première fois à Ookami. Il lui avait permit de sortir de sa timidité en très peu de temps, ce qui lui avait aussi permis de dévoiler au grand jour tout son potentiel dans le Ninjutsu. Elle était passé d’étudiante à Chuunin en bien peu de temps et aujourd’hui, elle était particulièrement bien côté à l’administration pour toutes les missions qu’elle avait faite avec son équipe de manière quasi-parfaite. La jeune fille avait la capacité de toujours analyser la situation ce qui lui permettait de toujours prendre de bonnes décisions lorsqu’elle devait agir vite. La jeune fille voulait apparaître la plus belle possible à Oroken et que ça se sente. Elle tentait de rendre jaloux Ookami, bien que celui-ci n’ait jamais fait étalage de quelques sentiments d’amour que ce soit à son encontre… Elle espérait justement le mettre face à l’attirance qu’il avait pour elle en agissant ainsi. Malheureusement, ça ne marcha en rien. L’adolescent remarqua bien entendu son petit manège mais se contenta de lui sourire comme pour lui souhaiter bonne chance. Est-ce qu’il tentait de la pousser dans les bras d’un autre pour s’en débarrasser ? La jeune fille serra les poings mais bientôt arrêta. Elle s’emportait pour un rien avec lui, après tout il n’avait fait que sourire.

"Alors, rien à dire un si cher ami ?"
Oroken

Oroken


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MessageSujet: Re: Konomura no uchi   Konomura no uchi - Page 2 EmptyMar 31 Juil - 2:13

Ookami et Oroken avaient commencé à marcher. Il n'avait pas fallu bien longtemps pour que l'albinos ne prenne la parole. il valait mieux car sinon le trajet se serait révélé très silencieux, au moins autant qu'une tombe. Oroken regardait le sol devant lui en écoutant son camarade. Lys les suivaient, enfin les accompagnait. Oroken ne se rappelait pas vraiment d'elle, il ne l'avait vu qu'une vingtaine de secondes à l'académie avant qu'Ookami et lui ne se mettent en route pour un entraînement en forêt.

Ca remontait à loin. Depuis cette fois là, Oroken n'avait plus revu l'autre apprenti. Comme s'il avait disparu. Le village était assez conséquent mais tout de même, on reconnaissait bien les têtes de tous les habitants, ou presque. Les nouvelles têtes n'était pas dans un abri sûr non plus, lorsqu'elles se baladaient dans ce genre de lieux. Oroken ne s'éternisa pas sur la question, en fait il n'eut pas le temps.

Entre Ookami qui lui parlait, Lys qui essayait de se faire belle, ou de faire du charme, dans tous les cas quelque chose qui ne le touchait ni d'une façon ni d'une autre, il ne savait pas très bien et ce qui venait de se passer, il avait l'esprit surchargé apès seulement quelques pas. Quelques pas qui ne les avaient pas mené si loin que ça.


[Kyria] Comment peut-on être aussi con que toi !! Tu n'as vraiment rien compris à ce que je t'ai dit dans la forêt hier !! quand tu ma embrasser ça ne voulait rien dire pour toi !!!

J'ai perdu toute ma famille !! Tous mes amis !! Je pensais que tu avais compris a qu'elle point j'ai souffert !! Mais tu ne penses qu'à toi !! Tu mérites de rester seul !! Je t'aime moi !!!

Je me suis toujours dit ce qu'il y avait dans le ciel ... Je vais très vite le savoir ... Adieu Oroken


Kyria avait d'abord hurlé... Sans doute l'émotion la colère et l'incompréhension. Oui, Oroken utilisait souvent des moyens trop subtiles pour pas mal de personnes. Il ne se faisait pas comprendre ou alors se faisait mal comprendre par les moins pointus.

En entandant le ton baisser, il se retourna brusquement. Quelque chose venait de changer. Quelque chose de dangereusement menaçant dans la voix de Kyria. Non pas pour lui ni pour des tierces personnes, mais pour la jeune fille elle même. Elle se retourna et fila à toutes vitesses. Oroken comprit rapidement ce qu'l se passait, bien qu'il se soit trouvé lent à la détente. Il ne tourna même pas la tête vers Ookami et Lys. Il leur parla juste le temps de se concentrer.


[Oroken] Ookami! Désolé je te laisse! Si tu crois toujours à la grande famille de Konoha...

Dans sa voix résonnaient la crainte et le désarroi. Ca remontait à aussi loin que la première rencontre avec Lys. Mais Oroken avait toujours gardé les propos du ninja en tête. Il se sentait quelque peu inefficace dans les relations sociales et se souvenir resurgi de nulle part avait pour but de convaincre son camarade de lui porter son aide, même s'il n'aimait pas qu'on l'aide de trop.

En l'espace d'une seconde, Oroken montrait que pendant l'absence de l'albinos il avait lui aussi changé. Un peu moins froid de temps à autre, il avait su ouvrir une porte quelque part dans son coeur. La première d'une longue série peut-être, ou alors une porte qui le dégouterait à jamais et qu'il fermerait pour toujours. C'était triste de penser que lorsqu'il faisait l'effort, le caractère et les insuffisances mentales lui tombaient dessus. C'était sa malchance sans doute. La malchance d'être à peine plus réfléchi et mûr que certains du même age.

Le temps de sa petite phrase d'accroche, Oroke avait surgonflé ses jambes de chakra. Il poussa sur son membre le plus puissant, le droit, et fonça à la suite de Kyria. Il passa à côté de Mikoto, enfin de son clone qui explosa. Il avait de la chance, malgré que Kyria soit bien plus rapide lorsqu'elle perdait le contrôle de ses flammes, il pouvait la suivre avec beaucoup d'aisance grâce à leur rayonnement.

Tout de même pris de court par sa vitesse, il se propulsa jusque sur les toits de Konoha. Il avait une bien meilleure vue de là haut et surtout un passage beaucoup moins encombré et plus praticable grâce à son agilité de shinobi.

Dans les rues, on voyait défiler une balle enflammée, poursuivie de près par un adolescent à pleine vitesse sur les toitures. Après quelques carrefour, et avec l'aide de ce qu'elle avait dit en partant, Oroken devina où se rendait la jeune fille. Profitant du fait qu'il puisse y aller en presque ligne droite, il fona, prenant une avance considérable sur Kyria.

[Suite à la falaise. S'il te plait Ookami suis moi :p]
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