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| Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 | | Sujet: Les ruelles de Konoha Mer 27 Juil - 0:29 | |
| Rappel du premier message :Les Ruelles de Konoha Vu de haut, Konoha est un immense cocon qui se déploie, et qui ronge tout. Fourmilières humaines, entourées d’un grand mur de pierre, puis de troncs, elle est surveillée aux Portes par des rondes de gardes. De là s’étend une large avenue qui vous emmène directement au centre névralgique, là où la reine couve ses œufs et où elle donne ses ordres. Le grand toit rouge est facilement repérable, il vous suffirait de lever les yeux. Supporter par les grandes falaises du village le village s’éparpille devant elles. Konoha est organisées en une demi-étoile qui s’illumine. Entre les grands passages, de nombreuses rues sinueuses creusent le sol. C’est ici que vous passez sans vous en rendre vraiment compte. Les marchands vous souhaitent un « bonjour » radieux, d’onctueuses odeurs s’échappent des cuisines, vos voisins étendent leur linge sur les hauts balcons. Vous y vivez, mais jamais vous ne vous rendez compte que ces quartiers-là vivent également. C’est un conglomérat d’âmes en surchauffe, qui s’active tôt le matin et qui s’éteint lorsque le soleil disparait. Les pavés sont froissés par les nombreux passants qui jonchent les trottoirs chaque jour. Les rues sont pauvres et portent en elle les histoires du village. De chaque côté de nombreux immeubles à plusieurs étages vous toisent de leur haute stature. Konoha est ainsi fait que rarement le soleil vous éclabousse. Les rues sont étroitement encadrées, et les ombres des grands bâtiments s’étendent de par et d’autre du village. A midi seulement, lorsque l’astre pointe son nez chaud les rayons vous prennent d’assaut, à la perpendiculaire. Mais quelques minutes plus tard, déjà il est recouvert par un mur, un toit. Le Pays du Feu est continuelle illuminé d’une telle clarté, mais finalement lorsque ce ne sont pas les grands arbres qui vous protègent, ce sont vos propres maisons. Souvent propres, parfois glauque, les ruelles de Konoha sont revêtues d’une hétérogène conscience. Jamais vous ne vous y ennuierais parce qu’il y a toujours quelque chose à faire. Un saltimbanque qui fait don de ses talents, des amis qui jouent à même la route, des jeunes qui jouent au loup et des vieux qui contemplent la douceur de la vie, dans les ruelles de Konoha vous pouvez à tout moment tomber sur quelqu’un que vous avez oublié que vous ne cherchiez plus, ou qui vous horripile. C’est un hasard, un jet de dès du Destin, et c’est sûrement cela qui fait leur beauté. Les ruelles sont le lieu de tout jeu, de toute opportunité. Balade tranquille entre les hauts arbres qui bordent les grands avenues, course sur les toits, entraînement dans les creux sinueux du centre, partez à la découverte du tout et du rien. Parce que jamais vous ne pourrez anticiper vos rencontres… |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 19 Avr - 13:31 | |
| Akogare : +44 XP RP. Naoki : +5 XP RP |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Ven 2 Mai - 18:19 | |
| [Venant de Chez Naoki ] Il avait bien saisi le message. L'intonation de la voix de Naoki l'avait aussi bien renseigné que si Yosuke avait été capable de lire dans les pensées. Apparemment ils ne partageaient pas le même humour, Naoki avait cassé l'élan de fouge de son invité et en réalité il ne pouvait pas lui en vouloir. Ces derniers temps il devenait plus impulsif et plus enjoué qu'avant. Peut-être paraissait-il un peu impoli pour certaine personne, dont Naoki par exemple, il n'en laissa rien paraître. Il essaierait de se calmer, de paraître plus sérieux. Aborder des sujets plus importants et plus vitaux aiderait. Il faudrait donc changer ses plans. Il ouvrit la porte sans se retourner, sachant que le genin serait sur ses talons. Il emprunterait la route pour une fois. Il s'était réservé à lui seul toutes les ballades sur les toits. Il ne sortit pas le parchemin qu'il avait emprunté à l'Académie, il n'avait pas retenu l'adresse mais peu importait désormais. Il choisit un chemin plus discret, plus tranquille surtout. [Yosuke] " Est-ce que tu peux me raconter ce qu'il sait passer pendant votre mission ? "Il brisa le silence qui s'était installé il y a maintenant quelques minutes déjà. Il faisait très beau dehors, mais la ruelle était si étroite que le soleil n'arrivait pas à percer jusqu'à eux. Ainsi cacher dans la pénombre, ils pouvaient presque prétendre au titre de shinobi. Il préféra s'arrêter là. Ici personne ne pourrait les voir, les entendre, même si au final ça ne servait à rien. Ils étaient juste au milieu de Konoha et Yosuke n'avait toujours pas choisi leur destination. Il s'appuya contre un arbre, attendant d'observer ou d'entendre Naoki. Comment allait-il réagir ? Etait-il toujours vexé ? Etait-il rancunié d'ailleurs ? Nous verrons bien.
Dernière édition par Yosuke le Mer 11 Juin - 18:35, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Ven 2 Mai - 20:19 | |
| [Appartement de Naoki ]Yosuke prenait enfin les devants, il sortit de l’appartement de Naoki et celui-ci referma derrière lui avant de le suivre. Ils zigzaguèrent tout les deux dans les rues de Konoha, parmi la foule. Le Genin se demandait bien pourquoi d’ailleurs, sûrement que le jeune Hiromida ne pensait pas qu’il soit capable de prendre un raccourci par les façades des bâtiments. Quoi qu’il en soit, ils arrivèrent dans une ruelle déserte et sombre, Le possesseur du Byakugan était un peu inquiet. Pourquoi s’arrêtait il ici, était-ce un garçon peu recommandable pour les enfants de 13 ans ? Yosuke - Est-ce que tu peux me raconter ce qu'il sait passer pendant votre mission ? Le jeune garçon était rassuré, jamais Yosuke n’avait sembler avoir choisit ce lieu pour des raisons louches, il voulait juste discuter de la fameuse mission. Finalement, la pénombre était plutôt appropriée à la situation. Naoki réfléchit quelques instants à la façon de formuler son rapport. Naoki – Un groupe de trois personnes a volé la marchandise le matin de la livraison. Ces trois personnes ont agressé une femme pas très loin d’ici d’ailleurs. J’ai moi-même retrouvé l bon de commande accompagné des cheveux de cette femme comme preuve de l’agression. Puis il semblera que ces trois personnes se soient dispersées pour écouler la marchandise. C’est là qu’Oni et moi avons commencé à fouiller la ville, il a trouvé le premier des voleurs, un petit froussard. Nous avons essayé de le prendre par surprise et il s’est enfuit mais nous l’avons facilement rattrapé et capturé. Après cela nous sommes partis ramener les livres volés restant et nous avons apprit de votre mère qu’un type louche piquait la clientèle directement dans la librairie, c’est là que nous avons comprit qu’ils étaient plusieurs. Nous sommes donc repartit à la recherche de ce que nous pensions être le second et dernier complice mais Oni est tombé sur un gros lourdaud aux portes du village, nous l’avons aussi rapidement maîtrisé mais on s’est douté qu’il y avait encore un voleur, le chef.Il avait opté pour un rapport ordonné chronologiquement mais il marqua une pause. Il n’était plus très sûr de savoir ce qu’il devait dire, avouer qu’Oni avait été embarqué par la police ou non. Qui était-il pour salir inutilement la réputation de quelqu’un ? Même si la rumeur était sûrement en train de se répandre parmi les gradés de l’académie, ce n’était pas on rôle de la confirmer et de l’amplifier. Il opta donc pour un petit passage sous silence de cette action déplorable. Naoki – C’est alors que j’ai trouvé l bon de commande dans ces ruelles, alors qu’Oni avait découvert la personne agressée mais il a eut quelque soucis et il n’a pas pu terminer la mission alors j’ai du prendre le relais.
C’était une manière de dire les choses plutôt justement, de cette façon il n’avait pas à avouer les maladresses d’Oni ni l’identité de Séraphine, il tenait à la promesse qu’il lui avait faite. Naoki – Grâce au malheureux témoins nous avons pu identifié le troisième et dernier complice, le chef qui a organisé tout cela. Pourtant ça n’était pas gagné, il était tard et nous avons fouillé une grande partie de la ville. Et pourtant nous l’avons retrouvé aux portes de Konoha, tentant de s’enfuir grâce à l’aide de deux policiers véreux. Après une course poursuite en dehors de la ville, les deux policiers ont abandonné le chef de la bande. J’étais seul et je ne pouvais en rattraper qu’un seul, en laissant les deux autres s’échapper, j’ai donc préféré capturer le cerveau du vol des livres.Et c’était la fin de l’histoire, résumée mais presque complète. Naoki n’avait pas évoqué les détails inutiles ni les choses qu’il n’avait pas le droit de révéler. Le reste, se serai à Oni de le raconter s’il le voulait, de toute manière Naoki n’avait aucun moyent de l’obliger à ne pas révéler l’existence de Séraphine, sauf s’il le menace de raconter son petit passage par la case prison. Naoki – Et voilà comment ça s’est terminé. Ah j’oubliais, une étudiante nous a aidé dans la seconde partie de la mission, elle s’appelle Nana Hyuga et elle était en stage au poste de police, ils lui ont dit de nous accompagner et de nous aider dans notre mission. En plus, il s’est avéré que nous sommes devenus bons amis depuis.Il ne pouvait pas ne dire autant d’Oni qui ne serait sûrement jamais son ami. Et pourtant il éprouvait du respect pour ce type dont le caractère était sûrement le totale opposé de la gentille Nana. |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Ven 2 Mai - 23:11 | |
| Yosuke écouta le récit de la mission. Il connaissait déjà les grandes lignes de cette histoire, son père lui avait tout raconté. Seulement son père avait eu ses informations de Naoki, il préférait donc vérifier à la source, espérant obtenir quelques détails en plus.
[Yosuke] " On est venu ici au cas où tu aurais peur d'avoir des problèmes. " Il voyait que le genin ne comprenait pas de quoi il parlait. Ses précautions n'avaient donc servi à rien. " Bien tu me fais ton rapport alors que je ne suis pas censé être habilité pour ça. Mais je suis ninja de Konoha, en plus je suis ton client, tu as aidé mes parents. Donc je suis en droit de demander les informations. "
Il laissa un blanc. Les ruelles étaient alors si mal famées ? Il n'avait jamais vu Konoha d'en bas. Cet atmosphère ne lui plaisait pas. Il préférait le grand air, sentir le vent et les rayons du soleil. Ici il étouffait, et apparemment quelqu'un c'était fait agressé pas très loin.
L'idée de retourner sur les lieux l'avait effleuré. Mais pourquoi ? Pour des indices ? Il n'y en aurait plus depuis longtemps. Non, c'était de la curiosité, mais pas autant que ça...
[Yosuke] " Donc... si tu as quelque chose à dire, des choses que tu as oublié, n'hésite pas. "
Il ne voulait absolument pas transformer cette promenade en interrogatoire.
[Yosuke] " Si en plus tu t'es fait une copine, j'en suis ravi pour toi ! "
Un clin d'oeil et un sourire en prime, après tout il l'avait cherché. Rencontrer quelqu'un en mission c'est quand même assez spécial.
[Yosuke] * Il est quand même un peu jeune. * |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 3 Mai - 0:14 | |
| Naoki ne comprenait pas pourquoi Son camarade pensait qu’il avait peur, il n’avait pas peur du tout, peur de quoi d’abord ? De représailles de la part des deux policiers véreux ? Vu comment ils se sont enfuis à toute vitesse, ils ne risquaient pas de pointer leur nez par ici avant longtemps, c’était plutôt à eux d’avoir peur de Naoki, si jamais il en reconnaissait un ça chaufferait pour lui.
Yosuke évoqua la facilité du Genin à faire son rapport, puis des possibles oublis. Naoki ne comprenait pas plus où il voulait en venir, c’était normal qu’il fasse son rapport au fils du client qui est ninja de surcroît. Et puis, non il n’avait rien oublié, il n’avait pas dit tout ce qu’il savait mais l’autre partie, c’était à Oni de la raconter et Séraphine devait rester anonyme. Est-ce que Yosuke lui faisait un reproche caché, où voulait-il en venir ?
Yosuke - Si en plus tu t'es fait une copine, j'en suis ravi pour toi !
Le visage de Naoki se mit à rougir furieusement tellement il était gêné. Visiblement, Yosuke avait mal cerné la relation qu’entretenait Naoki avec Nana. Il s’imaginait des choses et le garçon se demanda si c’était une bonne chose que ce genre de rumeur circule, si on le croit amoureux d’une jeune fille du clan, personne n’imaginera qu’il est en réalité son frère. Cependant, ce mensonge pourrait nuire à la jeune fille rousse, le garçon avait le fois de protéger son secret ou de protéger sa sœur.
Le pire qui pourrait arriver serait que la jeune fille entendes ce genre de rumeur et partage ce sentiment apparent qui est plus fort que de l’amitié ou de la fraternité. Naoki ne pouvait pas jouer avec les sentiments de l’étudiante, il devait mettre fin immédiatement à ce genre de pensée.
Naoki – Nana n’est pas ce genre de « copine » pour moi. Nous nous entendons superbement bien, il faut dire qu’on ne peut pas ne pas s’entendre avec Nana tellement elle est sympathique. Nana est comme une grande sœur pour moi, à un point que je pourrais me battre pour la protéger.
Voilà qui était dit, Yosuke ne pouvait pas deviner à quel point ce que le Genin venait de dire était vrai. Peut-être que de dire la vérité en insinuant que c’est faux était la meilleure manière de noyer le poisson.
Naoki – Si tu veux en savoir plus, il faudrait demander à Oni. Je ne sais pas exactement ce qu’il a fait. |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 3 Mai - 11:35 | |
| Il avait une manière très chevaleresque de parler. Il voulait la protéger de tous les dangers, il se battrait contre n'importe qui pour qu'il ne lui arrive rien. Ce genre de discours Yosuke n'en avait pas lu depuis longtemps. Il revoyait tous les contes de fées qu'il avait pu lire, c'était l'un de ses genres favoris il y a de ça longtemps maintenant. Dans ce monde fantastique le courage et la dévotion sont toujours les armes les plus puissantes qui soient. Naoki serait donc ce chevalier à l'armure blanche et Nana sa princesse.
Ils n'étaient donc pas ensemble, difficile à croire après ces mots. Peut-être que Naoki n'avait pas encore franchi le pas. Yosuke n'insisterait pas, il n'était pas du genre à empiéter dans la vie privée des autres.
Même s'il avait bien envie de continuer à le charrier...
Mais c'est encore une fois Naoki qui calma le jeu en revenant sur un sujet moins léger.
[Naoki] " Si tu veux en savoir plus, il faudrait demander à Oni. Je ne sais pas exactement ce qu’il a fait."
Oui, la mission, il ne fallait pas en perdre le fil. Naoki parlait beaucoup d'Oni mais bizarrement il ne faisait qu'énoncer son nom à chaque fois. De toute façon rien ne pressait, il pourrait très bien le voir plus tard.
Yosuke entendit un petit cri, très rapidement un petit chaton zébré montra le bout de son nez. Il sortit d'en dessous d'un débirs qui trainait ici et là. Mais il se figea, se méfiant des shinobis. Le chuunin ne savait pas trop quoi faire. Fallait-il l'ignorer ? Il paraissait affamer. Il trouverait bien quelques gâteaux dans sa poche. Fallait-il vraiment lui donner ? S'il faisait ça, le chaton aurait tôt fait de le suivre et ça serait encore plus dur...
[Yosuke] * Pourvu que sa mère soit pas loin... *
L'idée de le laisser la seul ne lui plaisait pas, mais il ne pouvait absolument le prendre chez lui, tout bonnement parce que ce n'était pas totalement chez lui... Puis à choisir, il aurait préféré un chien. Mais est-ce une raison suffisante ?
Yosuke se tourna vers Naoki, essayant d'oublier tout ça en changeant de sujet.
[Yosuke] " J'irai voir Oni un autre jour. On pourrait... aller manger quelque part ? "
Il jeta un oeil derrière lui, le chaton n'avait pas encore bougé mais il était bien tout seul. Que faire ? Naoki saurait peut être. |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Dim 4 Mai - 23:05 | |
| Un petit chat se mit à miauler derrière eux. Ce fut Yosuke qui le vit le premier et Naoki n’eut plus qu’à suivre son regard. Le chaton tigré semblait très jeune, trop jeune, mais affamé. La situation était difficile, le garçon de 13 ans comprenait bien que son camarade Chunin n’osa rien faire. Il avait remarqué qu’à chaque fois qu’un chat s’approchait, il se retenait d’éternuer. Cependant, ils ne pouvaient pas abandonner ce petit chat à la nature, tout du moins Naoki ne le pouvait pas. Comment aurait-il pu rentrer chez lui et caresser Akasan après ça ?
Il ne savait pas trop comment agir. Il ne savait pas si sa mère l’avait abandonné ou s’il s’était perdu et qu’elle le cherchait. Si jamais l’un des deux garçons le touchait, il sentirait l’humain et finirai bel et bien abandonné mais s’il était déjà seul, lui donner à manger ne suffirait sûrement pas à le sauver. De plus, il n’était pas possible de savoir si le chaton était sevré ou non. Il n’y avait pas de solution parfaite, chacune risquait de mettre encore plus en danger le chaton plein de rayure.
Yosuke - J'irai voir Oni un autre jour. On pourrait... aller manger quelque part ?
Le garçon qui portait secrètement des lentilles bleus n’en revenait pas de ce que venait de dire son aîné devant un chat affamé. Il le regarda et il comprit à quel point Yosuke était désarmer devant ce genre de situation, il ne fallait pas lui en vouloir s’il était allergique au chat.
Naoki – Tu n’aurais pas quelque chose de mangeable pour ce chaton ? N’importe quoi, pourvu que ça lui permette de survivre seul une journée de plus. Le problème c’est qu’on ne peut pas l’emmener avec nous sinon sa mère refusera de le reprendre après. Le mieux c’est de lui donner un petit quelque chose est de repasser, s’il est vraiment abandonné par sa mère il sera toujours ici et sinon… Il ne vaut mieux pas trop contrecarrer la volonté de Dame Nature, j’imagine…
Le garçon tenta de se persuader que c’était la meilleure solution, il aurait pu le ramener chez lui mais se serait un enlèvement, il devait laisser ce chat au destin qu’on lui avait donné. Mais il repasserait tout de même plus tard pour voir ce qu’il en est. Et à ce moment là, il adopterait le chaton s’il le fallait vraiment. |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Mer 7 Mai - 18:17 | |
| Naoki avait remarqué à son tour le jeune félin désarmé. Son analyse de la situation inquiétait encore plus Yosuke, il n'avait pas pensé à tout ça, il voyait seulement un chaton affamé, seul et qu'il ne pouvait pas adopter. Mais le savoir en danger de mort et d'abandon finirait par le faire céder s'ils restaient ici. Yosuke ne voulait pas l'avouer, un shinobi ne doit pas hésité parait-il. Alors une faiblesse de ce genre ne devrait même pas exister chez lui. Elle existait, il le savait et il n'essaierait pas de changer. Il était un ninja et un être humain, les deux à la fois. Pourtant ça le genait. Il ne savait pas si ce morceau de pain d'hier soir était toujours dans ses poches, et même si c'était le cas, était-ce vraiment de la nourriture pour un chaton ? L'aider ne ferait peut-être qu'empirer les choses... Il sortit son sandwitch du fond de ses poches, il n'en restait à peine la quart et il était un peu écrasé. [Yosuke] " Par chance c'était du saumon. "Il en sortit la petit tranche qu'il restait. Il préférait ne donner que le poisson, le pain lui serait peut être mortel à cet âge. Il n'y connaissait rien, il n'avait jamais eu d'animal de compagnie. Naoki l'aiderait peut être, lui qui avait trois chats à charge. Il le posa à terre, bien en vue du chaton qui n'avait toujours pas bougé de place. Ses iris grossis par l'obscurité tournaient dans leur direction. Il aimerait s'approcher plus mais trop risqué. Il fit signe à Naoki. Il ne pouvait plus le nier, ce chaton était maintenant au cœur de la conversation. Dame Nature était parfois trop cruelle pour le chuunin. Il s'installa sur le toit rapidement, sans bruits pour ne pas effrayer l'animal. Ils l'observaient du haut, fronçant les sourcils et forçant sur leurs yeux pour apercevoir une petite tâche plus sombre que les autres. [Yosuke] " Je ne voudrais pas paraître impoli, mais peut-être que... enfin s'il ne veut pas de ce poisson, on pourrait passer chez toi... "
Il parlait tout bas, il n'osait pas vraiment dire ce qu'il pensait tout haut. Seulement il ne savait pas pourquoi mais il était certain que e genin ne refuserait pas. Ils restèrent là pendant quelques minutes à regarder vers le bas. [Yosuke] " Si seulement on savait si sa mère était dans les parages, on saurait comment réagir... "Encore une fois il avait pensé tout haut, la gène s'atténuait au fil du temps. L'après-midi ne s'annonçait pas vraiment comme il l'avait imaginé. Il n'était pas surpris, ses plans étaient souvent réadaptés comme ça selon les circonstances... La ruelle était vraiment sombre et le chuunin n'y voyait presque plus rien. Ils étaient en train de cuire littéralement sur ce toit. [ Chez Naoki]
Dernière édition par Yosuke le Mer 11 Juin - 18:38, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Lun 12 Mai - 21:36 | |
| Le Chunin avait l’air dépassé fasse à un petit chat. C’est incroyable comme un si petit animal pouvait montrer les faiblesse de quelqu’un, ceci dit Yosuke avait une excuse, il n’avait pas trois chats plus étranges les uns que les autres. Naoki l’observa en train de fouiller dans l’une de ses poches pour en sortir un veux sandwich au saumon bien rassit. Il l’observa en train de séparer les différents aliments puis il le vit poser le morceau de saumon au sol, comme offrande au chaton affamé. Naoki – Non mais ça va pas ?! Tu donne du poisson qui à l’air d’avoir traîné trois jours dans tes affaires à une faible créature affaiblie ? Même toi tu ne le mangerais pas ce machin pas frais. Donne lui plutôt le pain, c’est une denrée moins périssable que le poisson ou la viande.Le jeune Genin reprit le morceau de saumon pour le remplacer par le pain rassit arraché des mains de son supérieur. Yosuke lui fit signe de monter sur le toit et il le suivit là où ils pouvaient observer le chat sans problème, bien que la boule de poils ne ressemblait plus qu’à une légère tache sombre dans l’obscurité régnante de la ruelle non éclairée. Naoki – Même si les chats sont carnivores à la base, il peut manger du pain. En plus le pain et plein d’amidon donc ça lui redonnera des forces. Enfin s’il n’est pas sevré il n’en mangera pas et on devra lui trouver un peu de lait.Le minou se rapprocha du morceau de pain qu’ils avaient laissé mais à cause de la faible luminosité, il était impossible d’être certain que le chat mange la nourriture déposée. Il devait très certainement être en train de renifler le pain plutôt que de le grignoter. Naoki – J’arrive pas à vois s’il mange le pain… Tu as raison, on devrait peut-être repasser chez moi pour prendre un peu de lait au cas où. Ou alors on essaye d’attirer sa mère pour qu’elle le retrouve. Bon quoi qu’il en soit ça sert à rien de cuire ici, allons chez moi. [ Appartement de Naoki] |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Jeu 15 Mai - 0:25 | |
| Mission rang D : Vol de recette. Aujourd’hui était un jour que Riku appréciait, un jour où il n’avait pas cours. Il n’irait pas bosser sur les bases du ninja et les comportements en mission et tout le reste. Même si il avait beaucoup appris sur les règles de sécurité, les cours c’était quand même saoulant. Les missions d’ailleurs il n’en avait jamais faite, il décida alors d’aller voir si il pouvait se rendre utile à Konoha et aussi gagner de l’argent. Après tout cela pourrait l’entraîner pour ses futures missions. En route, Riku croisa une de ses sensei, ce qui le mit de bonne humeur. Il s’agissait de Tsubaki et l’étudiant en profita pour demander des renseignements. [Riku] – Tsubaki-sensei ! Excusez moi, je voudrai vous parler. La femme aux formes généreuse se retourna et sourit en reconnaissant un de ses élèves. [Tsubaki] – Ah Riku ! Comment vas-tu ? Bon de quoi veut tu me parler ?Riku ayant rattrapé sa prof de ninjutsu régla son pas sur le sien. Ainsi ils pouvaient continuer à marcher en parlant. Maintenant l’étudiant était à l’aise avec les habitants de Konoha, il connaissait de plus en plus de monde et s’intégrait bien. Parler ainsi avec la plus charmante de ses profs était l’aboutissement de son intégration. [Riku] – Ca va merci. Je voulais vous demander s’il était possible pour un étudiant de faire des missions ?Le visage de Tsubaki s’illumina et elle sourit, presque à en faire rougir Riku. [Tsubaki] Ho ? Alors comme ça tu aimerais faire une mission ? En général les étudiants attendent de devenir genin avant mais il n’y a pas de raison. Bien sûr ce ne sera qu’une mission de rang D des plus faciles et à l’intérieur du village, mais au moins ça te familiarisera avec le déroulement d’une mission.[Riku] – D’accord, merci beaucoup Tsubaki-sensei ![Tsubaki] – De rien, bonne chance ! Même si tu n’en as pas vraiment besoin car tu es assez doué. Tu sais tu est un étudiant prometteur…Un petit clin d’œil pour finir la phrase enflamma les pensées de Riku. *Pourquoi faut-il qu’elle en fasse toujours trop ! Ça doit l’amuser de taquiner tous les hommes !* Riku la remercia d’un signe de tête et partit en direction du bureau des missions. Il allait tout donner pour remplir sa première mission et réussir pour le prestige de Konoha. Arrivé au bureau il se présenta, la femme qui s’occupait des missions lui tendit une feuille. Dessus il pouvait voir tous les objets des missions de rang D, qui restaient dans le village de Konoha. Il y avait beaucoup de demande de recherche pour des animaux perdus où de garde d’enfant… En fait cela semblait à Riku comme des petits boulots normaux. Sur son visage s’afficha sa déception. [Riku] – Tiens celle là a l’air bien !Il s’agissait de récupérer un document volé chez quelqu’un, la demande venait d’un cuisinier de Konoha. La femme donna alors un formulaire que Riku dut remplir soigneusement. En remplissant ce papier, il sentait qu’il prenait des responsabilités et qu’il devrait assumer en cas d’échec. *C’est sans doute de cette sensation dont parlait Tsubaki-sensei lorsqu’elle disait ‘s’habituer’* Riku rendit la feuille et la femme la tamponna. [Réceptionniste] – Voila, rendez vous chez le client, il vous expliquera les détails de la mission. A la fin venez faire votre rapport et vous obtiendrez votre prime. Hum… si vous réussissez…Malgré le pessimisme de la femme, Riku ne se dégonfla pas. Il se doutait que certains étudiant qui n’avaient pas encore leur bandeau frontal avaient du échouer au cours de leur mission, mais lui réussirait. Il la regarda avec fierté et lui répondit doucement. [Riku] – Merci beaucoup, je reviendrai dès que possible.Il sortit du bureau avec la feuille à la main, il lit l’adresse indiquée et s’y rendit en passant par les toits pour gagner du temps. Le cuisinier en question habitait à l’autre bout de la ville, et Riku y arriva après un bon bout de temps. Il entra dans le restaurant et demanda à voir le cuisinier. La servante l’envoya balader dehors pour qu’il attende la fin du service. *Heureusement qu’il ne reste plus que vingt minutes…* Pendant ce temps, Riku fit le tour du restaurant pour attendre à la sortie réservée au personnel. Il était sûr que la servante n’aurait pas prévenu le cuistot. Après vingt minutes deux servantes et le cuisinier sortirent, celle qui l’avait éjecté le regarda de haut. [Riku] – Otomo-sama, je suis là pour la mission.L’homme vint à sa rencontre et l’examina, remarquant qu’il ne portait pas de bandeau frontal nulle part sur lui il ricana. [Otomo] – Tu n’es même pas genin, comment veut tu que je te fasse confiance ?Riku lui tendit l’ordre de mission, l’homme changea alors de comportement et adopta une attitude douce et un ton mielleux. [Otomo] – Je vois, ainsi ils ne m’ont pas pris au sérieux et m’ont envoyé un gamin ! De toute façon si tu échoues ils ne toucheront pas une thune.Riku garda son sang froid, et répondit avec calme. Il ne voulait pas se laisser emporter et tout foutre en l’air simplement par ce que le client était quelqu’un d’odieux. [Riku] – Ne vous inquiétez pas, je remplirai ma mission. S’il vous faut une preuve que je suis un ninja je peut vous montrer.Le cuisinier le regarda d’un air étonné, Riku lança une métamorphose et se transforma en la serveuse qui était partie maintenant. Une fois qu’il eut repris sa forme initiale, l’homme restait abasourdi, apparemment convaincu. [Otomo] – Bon d’accord, je te demande pardon. Voila les détails de la mission, le cuisinier du haut de la rue, Shoto, a volé ma recette. Et à la fin de la semaine, nous devions chacun lancer notre nouveaux plat et voire qui aurait le plus de client. Le perdant devrait fermer son restaurant. Tu vois la concurrence est rude pour deux établissement dans la même rue.Riku écouta très attentivement toutes ces informations. [Otomo] – Je veux que tu récupère ma recette, il l’a rangée dans une boite rouge c’est tout ce que je sais. Tiens prends ça, ça pourra t’aider. Quand tu auras fini viens chez moi, je te donnerais le paiement.Riku acquiesça de la tête, prit le papier et s’en alla. Sur le papier était écris le nom du restaurant. *Comme si il y en avait quinze dans la même rue…* Il remonta la rue pour aller au restaurant de Shoto, il s’arrêta avant de d’arriver en se disant que ce serait moins louche s’il y allait à l’heure de pointe, pour le repas du soir. Riku attendit donc dans la rue, regardant les gens qui passaient. *Je vais en profiter pour me renseigner un peu.*Riku posa alors des questions sur les deux restaurants et leur cuisiniers, prétextant ne pas savoir lequel choisir pour ce soir. Il appris alors que les deux étaient en éternelle confrontation, que le duel de la dernière recette allait enfin les départager. Beaucoup de gens racontaient que Shoto avait toujours une longueur d’avance sur Otomo en matière d’innovation. Lequel avait pour habitude de copier les plats de l’autre. Riku n’en tira pas de conclusions hâtives pour autant. *Avoir le maximum d’informations.*A première vue, Otomo était un éternel second et Shoto un travailleur acharné pour ses clients et un très bon camarade. Cependant, la mission est la mission, ramener la recette dans la boite rouge. Celle soit disant dérobée par Shoto à Otomo. L’heure arriva et Riku entra, il s’assit à une table. Il observa le monde pendant un bon moment et put enfin voir le cuisinier en question. Il avait l’air d’un bon gars, le bout de corde autour de la tête, discutant joyeusement avec ses serveuses. Au bout d’un moment, l’une d’elle assez jeune, de l’age de Riku, vint le voir pour sa commande. Il l’observa attentivement et remarqua un pendentif en forme de petite clé dorée. Riku profita pour la questionner un peu. [Serveuse] – Bonjour, que désirez vous ?[Riku] – Bonjour, avant de commander j’aimerai vous poser deux ou trois questions, puis-je ?[Serveuse] – Euh… oui mais faites vite s’il vous plait, il y a beaucoup de client.[Riku] – L’homme là bas, c’est bien le cuisinier qui est en conflit avec Otomo, Shoto ?Elle acquiesça. [Riku] – J’ai entendu dire qu’il avait une nouvelle recette pour la fin de la semaine, mais qu’elle était en lieu sûr pour éviter tout problème.[Serveuse] – Oui, Otomo imite tout le temps les plats de mon père mais cette fois il sera battu et devra fermer. Mon père a donc caché la recette. Vous prendrez quoi alors ?*Son père…*[Riku] – Désolé je viens de me rendre compte que j’ai oublié mon argent, je reviens vite.L’étudiant se leva et salua la jeune fille toute étonnée de voir le garçon partir ainsi. Riku ne partit cependant pas très loin, il monta sur le toit et patienta longuement. |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Jeu 15 Mai - 0:36 | |
| Les gens commencèrent à quitter le restaurant alors que la nuit était déjà tombée. Riku guettait la sortie du cuistot pour le suivre jusqu'à son domicile. Lorsque Shoto rentra chez lui suivit de sa fille, Riku les prit en filature. Tout était facile car les deux personnes étaient fatiguées donc pas très attentives. Une fois arrivé, Riku les laissa rentrer avant de sauter la clôture, c’était une maison traditionnelle, il pourrait donc passer par-dessous pour s’infiltrer. Ensuite il pourra passez par les plafonds pour se déplacer sans se faire remarquer.
*Je n’ai que peu de temps, le restaurant ouvre à neuf heures demain…et ils doivent se lever tôt pour préparer.*
Riku s’infiltra dans la maison sans un bruit, même pas besoin de passer sous la maison, la porte était ouverte. Il repéra les lieux rapidement cherchant une pièce qui pourrait servir de bureau. Après être passé devant la chambre de Shoto et de sa femme, il se dirigea vers l’arrière de la maison. *La nuit est vraiment l’amie du ninja…l’ombre me protège…* Il trouva enfin la pièce qu’il cherchait. Il fouilla un peu toujours discrètement et trouva enfin le petit coffret en nacre rouge. Le problème est qu’il était fermé à clé, la serrure dorée fit immédiatement penser au pendentif de la fille.
Riku se dirigea alors vers sa chambre, au niveau des toilettes, un bruit se fit entendre. C’était la fille qui se levait Riku concentra son chakra dans ses mains et ses pieds et escalada les murs. Collé au plafond les bras et jambes tendues contre les murs. La demoiselle passa sous lui en petite tenue, Riku se sentit bizarre mais il n’allait pas foirer la mission maintenant. Il remarqua la petite clé autour du cou de la fille. *Mince si elle l’enlevait pour dormir ce serait plus simple…* Une fois ses petites affaires finies, la fille retourna dans la chambre. Riku décida d’attendre un peu pour qu’elle se rendorme.
Cette fois le bruit venait de la chambre des parents, Riku s’enferma dans les toilettes, ne pouvant refaire la même opération que précédemment car les adules, plus grands, l’auraient vu. Les pas se rapprochèrent la main se posa sur la poignée la faisant vibrer du côté de Riku. *Pas le choix…* Riku se transforma en la petite fille qui venait de passer. Heureusement pour lui qu’elle avait son âge, qu’il avait entendu sa voix un peu plus tôt et qu’il faisait nuit. La porte s’ouvrit.
[Shoto] – Ha ! C’est toi ma puce tu m’as fait peur, tu devrais vite retourner te coucher. Riku se concentra sur la voix de la fille. [Riku] – Oui papa.
Il fila tout droit dans la chambre de la fille sans faire de bruit. Une fois la porte refermée il reprit son apparence. *Heureusement que le père n’a pas remarqué que je n’avais pas la clé…* Riku attendit d’entendre Shoto se recoucher puis continua sa mission. Il s’approcha de la jeune fille, petite culotte et T-shirt large moulant sa poitrine. Tout pour le déconcentrer ! Riku respira lentement et s pencha au dessus d’elle, il attrapa la clé en effleurant la peau de la jeune fille qui gémit doucement. Il fit tourner doucement la chaînette pour trouver l’ouverture. Il réussit à l’ouvrir et repartit rapidement vers le bureau.
La pression retombait maintenant, il ouvrit la boite en nacre rouge et regarda la recette. Un étrange sentiment de culpabilité s’empara de lui. *Mais qu’est ce que je fous, je vole la recette et ruine cette famille juste pour remplir ma mission ?* L’écriture attira son attention, il sortit le nom du restaurant écrit par Otomo. Deux écritures différentes, Otomo mentait. Riku ne réfléchit pas plus longtemps, il pouvait remplir sa mission et aussi avoir sa conscience tranquille. Il referma la boite, fouilla un peu et attrapa une nouvelle recette. Il ajouta lui-même des modifications en imitant parfaitement l’écriture de Shoto. *Finalement les cours où l’on apprends pas des techniques sont utiles eux aussis.* Il roula la feuille et la rangea dans sa poche, il se redirigea vers la chambre de la jeune fille. Il placa la chaînette et la clé dans sa main sans la réveiller. Il glissa ensuite la recette de la boite rouge sous l’oreiller de la fille.
C’était si dur de ne pas regarder, Riku pensa alors à Tsubaki-sensei, alors la fille devint moins dure à regarder. Elle entrouvrit les yeux et murmura des paroles incompréhensibles. Le sang de Riku ne fit qu’un tour, heureusement qu’elle fût à moitié endormie.
[Riku] – C’est un rêve, rendort toi. Murmura t-il à son oreille.
Riku se précipita dehors discrètement, il sauta la barrière et courut jusqu’au restaurant d’Otomo. Il attendit le lever du jour et l’arrivée du client. Pendant ce temps, il méditait sur sa mission, avait elle réussie ? Il verrait si son plan avait marché. Quelques heures plus tard, qui parurent une éternité à Riku, Otomo arriva. Riku lui donna la recette et Otomo se réjouit.
[Otomo] – Attends, comment je peux être sûr que c’est la bonne ?
[Riku] – Venez dans la rue avec moi…
La veille, l’étudiant avait remarqué que les rumeurs circulaient vite. Après l’ouverture de restaurant de Shoto, Riku conseilla à Otomo d’écouter les gens qui en sortaient. En effet les echos comme quoi la recette du chef cuisinier avait disparut circulait, mais les gens disaient qu’il trouverait bien une nouvelle idée. Le visage d’Otomo prit une forme horrible, inhumaine. Tel un démon venant de triompher. Il donna le paiement à Riku qui devrait l’apporter au bureau pour toucher sa part, il signa aussi l’ordre de mission comme quoi elle avait bien été remplie. Après un au revoir expédié, le client retourna dans sa cuisine.
Riku commençait à se détendre, mais il devait encore faire quelque chose, il se dirigea vers le restaurant de Shoto. Il attendit devant que la jeune servante, la fille de Shoto, sorte. Lorsqu’elle sortit, l’image de la petite culotte passa dans sa tête. Il s’en débarassa et s’approcha d’elle.
[Riku] – Excuse moi, hier je n’ai pas pu revenir. Quelque chose ne vas pas ?
La fille rougit sans doute au souvenir de son soi-disant rêve.
[Servante] – Oh ce n’est pas grave pour hier. Oui mon père s’est fait volé la recette, et il m’avait confié la clé…
Elle commença à pleurer.
[Riku] – Un jour, moi aussi on m’avait confié quelque chose que j’avais caché, j’y attachait tellement d’importance que dans mon sommeil je suis allé le chercher. Je l’avais caché dans ma chambre, à l’abri de tous. Peut être as-tu fait la même chose ? Mais tu devrais attendre un peu avant de la rendre à ton père, qui sait Otomo essayerait peut être de la voler.
La jeune fille le regarda l’air un peu hagard. Riku avait inventé toute l’histoire mais y avait donné un accent de vérité. La jeune fille courut chez elle, Riku quand à lui entra dans le restaurant et prit une tasse de thé. Lorsqu’il ressortit il croisa la fille qui souriait. Elle lui dit qu’elle avait retrouvé la recette mais qu’elle la garderait en lieu sur jusqu’au jour de l’affrontement. Riku était alors tout à fait satisfait, Otomo ne pourrait pas soupçonner l’étudiant et il devrait assumer ses responsabilités.
Riku retourna au bureau des missions, tendit le papier avec la signature et donna le paiement. La réceptionniste le regarda avec étonnement, puis fit son travail, nota quelques mots sur le registre des missions et donna la paye à Riku.
C’est tout léger, plein de joie et sans aucun remords que Riku rentra chez lui épuisé après cette nuit blanche. Un bon sommeil et un bon repas le remettrait d’aplomb. |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Jeu 15 Mai - 17:16 | |
| Riku : + 16 XP RP + 10 XP Mission + 25 £Bien joué Quel grand cœur ! [Naoki & Yosuke : je n'ai pas fini de lire ] |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 17 Mai - 23:51 | |
| Mission rang D : Multi-livraisons, quelle mission pourrie ! Voila un petit bout de temps que les aspirations de Riku commençaient à changer, depuis qu’il était arrivé, l’académie avait occupé presque tout son temps. Désormais, l’étudiant commençait à vouloir plus d’action, la théorie est bien, l’entraînement aussi mais les missions c’était le top. Depuis l’enthousiasme, sublimé par la réussite, de la mission de rang D, Riku ne cessait d’y penser. La sensation de plénitude après une réussite soulevait le cœur et alors le shinobi se sentait capable de tout. Tandis que les cours, bien que nécessaires, devenaient de plus en plus ennuyeux. Riku enviait de plus en plus les genin qui avaient leur équipe, leur sensei et leur missions. *Vivement que je passe genin…* Pensait-il en marchant vers l’académie. Puis en route il bifurqua soudainement, il se dirigea vers le bureau des missions. Après tout certains cours n’étant pas obligatoires il pouvait effectuer une mission aujourd’hui aussi. Enfin arrivé au bureau, il se présenta à la table et tomba sur la même secrétaire que lors de sa première mission. Cette fois ci elle l’accueillit plus aimablement, mais elle se montrait toujours sceptique quand aux capacités de cet étudiant. Après un bref moment elle lui tendit le registre des missions de rang D. Riku dut alors de nouveau chercher celle qui lui faisait le plus envie, les missions banales prenaient la majeure partie de la place. *Après tout faut bien commencer doucement…*Riku repéra celle qui semblait la plus intéressante, une mission de livraison. Apparemment pas une seule livraison mais plusieurs en une. Riku rendit le registre à la secrétaire en lui montrant son choix. [Riku] – Voila je voudrais celle-ci s’il vous plait.[Réceptionniste] – Hum, Ok voici les papiers tu sais comment ça se remplis maintenant ?Annonça t-elle en tendant la feuille à remplir, Riku ne releva pas la pique mais seulement il remplit le formulaire rapidement pour la faire taire. Après tout ce n’est pas une secrétaire qui va me tenir tête pensa t’il en se souvenant qu’elle n’était qu’une civile, qui plus est désagréable. [Riku] – Voilà, merci et à bientôt.Ainsi il marquait le fait qu’il comptait bien la réussir comme la précédente. La réceptionniste tirait une drôle de tronche, mais avant qu’elle ne put l’incendier l’étudiant était déjà sortit du bureau. Riku rangea l’ordre de mission après avoir lut le lieu de rencontre. *Bon le client à donné rendez vous chez lui, c’est… et mais c’est tout proche de chez moi ça !*Riku se précipita alors à l’adresse indiquée en passant par tous les raccourcis qu’il connaissait. S’il pouvait finir cette mission au plus vite ce serait parfait. Il arriva au lieu de rendez vous, frappa à la porte et attendit qu’on lui ouvre. La porte grinça en s’ouvrant, derrière se dressait un petit garçon d’environ une dizaine d’année. Lorsque celui-ci vit l’étudiant il partit en courant chercher quelqu’un. Un homme bien plus âgé arriva à la porte, il regarda Riku de haut en bas et lui fit signe d’entrer. L’étudiant entra à la suite de l’homme qui n’attendit pas avant de commencer à parler. [Grand père] – Alors c’est toi qui à été envoyer pour la mission ? Ah la jeunesse c’est bien, j’espère que tu seras à la hauteur, gamin.Riku apprécia le ton joyeux et protecteur de l’homme, qui apparemment était d’humeur fougueuse. Le petit garçon qui avait ouvert la porte restait dans la même pièce à l’affût de la discussion. [Riku] – En effet, je suis là pour la mission et je serais à la hauteur de vos espérances.Riku montra l’ordre de mission pour confirmer ses paroles. Le vieil homme partit chercher un paquet pas très grand, qu’on pouvait tenir facilement dans la main. Il le tendit à Riku et annonça les détails de la mission. [Grand père] – Voilà mon garçon, je vais te raconter l’histoire qui t’a amenée ici. Quand j’avais ton âge, mes quatre camarades et moi-même formions une bande inséparable. Chacun de nous avons décidé de suivre notre voie et de faire notre métier, mais pour rester toujours unis nous avons décidés de nous faire un cadeau tous les dix ans. Sauf que aujourd’hui nous sommes trop vieux pour nous retrouver et fêter ça à l’ancienne. Ta mission sera de transmettre les cadeaux à leur destinataire sans les abîmer hein ?Riku fit un signe de la tête pour montrer qu’il avait comprit, l’homme ajouta alors quelques mots d’encouragements avant de dire que son petit fils allait l’accompagner. Riku accepta. [Riku] – Ok quel est ton nom petit ?Le gamin grimaça avant de répondre qu’il s’appelait Nobu et qu’il n’était plus un ‘petit’. L’étudiant se dirigea vers la sortie, le vieux le suivit et ajouta un petit commentaire. [Grand père] – Il faut que la mission soit finie avant ce soir, Nobu te montrera le chemin à suivre.Riku et Nobu partirent alors en marchant tranquillement. Riku entama la conversation surtout pour savoir le lieu de livraison pour le premier colis. [Riku] – Dis moi Nobu, les amis de ton grand père habitent t-ils loin ?[Nobu] – Ben… en fait ils habitent tous loin les uns des autres, le premier est par là, mais il faudra qu’on se dépêche si on veut finir avant ce soir.Riku suivit la direction du doigt du garçon, et réflechit. [Riku] Bon écoute, le mieux c’est que je te porte sur mon dos et que tu me guides Ok ?Le gamin accepta avec un grand sourire, il monta sur le dos de Riku et hurla dans son oreille. Riku commença à courir, à cette heure matinale, il n’y avait pas trop de monde donc il pouvait zigzaguer dans les rues de Konoha sans problème. Nobu le guidait en lui donnant la direction au dernier moment ce qui obligeait Riku à réagir instantanément. *Faut pas que je traîne, dans pas longtemps les rues seront pleines de monde et là ce ne sera plus pareil !*Après vingt minutes de course acharnée, ils arrivèrent à la première maison. Riku fit descendre Nobu et frappa à la porte. Un autre vieil homme ouvrit la porte et lorsqu’il vit Nobu il comprit immédiatement le pourquoi de la visite. Après de courtes présentations, l’homme prit le paquet avec plaisir et l’ouvrit. Il contenait une flutte en bois aux motifs travaillés. Après quelques instants d’émotions, le nouveau grand père apporta un paquet plus petit que le précédent. Riku le prit et se dirigea vers la sortie. Il chargea Nobu sur son dos et repartit à fond. *Il me reste que peu de temps avant l’arrivée des gens dans la rue…* Au cours des indications de Nobu, Riku remarqua qu’ils faisaient presque chemin inverse, puis passant devant le restaurant le plus célèbre ils bifurquèrent. [Riku] – Dis moi, c’est obligé de traverser tout Konoha à chaque fois ?[Nobu] – Oui, c’est à cause de l’ordre des cadeaux… Là c’est un pinceau alors on va chez le peintre c’est normal.*Oui enfin pour toi, moi j’y connais rien à vos relations…et bordel il commence à être lourd.* Au cours du chemin, l’ouverture des boutiques annoncèrent l’arrivée des gens. Et là il fallait toujours garder le rythme sans bousculer les gens. Après une demi heure de course et d’esquives de gens, ils arrivèrent devant une nouvelle porte. Riku se reposa trois minutes avant de frapper, encore un papi vint ouvrir la porte, accompagné de sa femme. Celui là dut écouter les explications avant de comprendre. Riku tendit le paquet à l’homme qui découvrit avec émotion le pinceau à l’intérieur. Il semblait avoir des problèmes de mémoire et mit du temps à trouver…un tableau. *Et merde maintenant c’est un tableau que je dois apporter…*Riku prit le tableau emballé dans un tissu, il quitta la maison du peintre. L’opération était tendue, porter le tableau et le gosse dans une foule dense sans rien abîmer. Il fallut beaucoup plus de temps pour arriver à destination. En chemin, Riku se fit peur plus d’une fois que ce soit des enfants qui courraient sans regarder, un coup de fatigue qui le fit trébucher, le tableau manqua de se faire éventrer plus d’une fois. Nobu semblait s’amuser, à regarder le ninja se fatiguer ainsi. Une nouvelle fois, Riku remit le cadeau et reçut un autre paquet en échange. Et il repartit pour son avant dernière livraison. Le gamin toujours sur le dos un paquet toujours dans les bras, les gens toujours dans la rue. * Mais c’est quoi cette mission de merde ? Ok c’est pour l’amitié d’un groupe de vieux mais là je commence à en avoir marre…* Riku décida de passer par les toits pour éviter les passants, cependant cela lui coûtait en chakra. Et après avoir parcouru la moitié du chemin, ils s’arrêtèrent pour manger un bout. Riku en profita pour discuter un peu avec le garçon. [Riku] – Pourquoi vit tu avec ton grand père ?[Nobu] – Mes parents sont morts, c’étaient des Chuunin mais ils sont morts en mission.[Riku] – Ah désolé…[Nobu] – C’est pas grave, mais ça me fait plaisir de voir qu’un ninja fait tout pour accomplir sa mission, tu es comme mes parents ! Malgré la difficulté de la mission tu n’abandonne pas.Riku apprécia la remarque, ayant finit de manger, ils reprirent la route. Après avoir sauté de toits en toits pendant une autre demi heure, ils arrivèrent à destination. Riku se réjouit d’avoir presque finit la mission, mais lorsque la femme qui ouvrit la porte lui annonça que son mari était parti aux sources chaudes de Konoha il crut qu’il allait se mettre à hurler. C’était à l’opposé de cette maison. Sans perdre un instant il reprit la route, la mission était longue et éprouvante, ennuyeuse à souhait. Enfin après encore et encore un nombre incalculable de pas, Riku trouva le dernier grand père. Il sortait juste des bains, Riku lui expliqua la situation et lui remit le présent. Il s’agissait d’un magnifique masque de théâtre Kabuki. Cependant, il du raccompagner l’homme jusqu'à chez lui pour obtenir le dernier cadeau qui lui permettrait de finir sa mission. Au moins ce passage fut le plus reposant, Riku eut le temps de faire un point sur la mission. Il regrettait d’avoir choisit celle-ci, mais se devait de l’accomplir. Il le devait pour Konoha. Après une heure et demie de marche, rythme de personne âgée, ils arrivèrent une nouvelle fois à la maison de l’homme. Cette fois, l’homme offrit une statuette de bronze d’une assez grande valeur. Riku sentait la fin arriver, la récompense aussi. Il lui restait quand même une grande marge de temps pour finir la mission, mais cette statuette avait une plus grande valeur que les autres objets et elle n’était pas emballée. Riku partit en marchant accompagné de Nobu, au moins il n’avait plus à le porter. Ils prirent leur temps pour rentrer, après avoir foncé au début de la mission de peur d’arriver en retard. Riku sentit qu’ils étaient suivis. *Ça devient intéressant…*Riku continua à avancer dans les rues de Konoha, il avait dit à Nobu qu’ils prendraient un raccourci et il tourna alors dans une impasse. Il confia la statuette au garçon et se retourna, deux voyous débarquèrent. L’un avait un couteau et l’autre une chaîne, ils ne semblaient pas très forts mais l’appât du gain avait dû les décider à bouger. [Voyou 1] – Aller gamin donne nous cette statuette ! Sinon…L’autre,le plus gros, grogna pour impressionner. Riku se plaça devant Nobu et adopta une attitude sereine. Il ne servait à rien de discuter, il sauta sur le mur en concentrant son chakra dans ses pieds et courut sur le mur. Les deux le regardèrent avec moins d’assurance, Riku accéléra et frappa l’homme à la chaîne, qui tomba lourdement au sol. L’étudiant récupéra la chaîne et se remit face aux voyous. Le gros s’était relevé et avait rejoint son camarade. Dans un élan de courage, ils se lancèrent ensemble sur Riku en hurlant. Riku se concentra visualisa la chaîne malaxa le chakra et effectua la technique tempête de lames. Ce n’était pas une franche réussite mais au moins les deux hommes furent mis au sol. S’il avait eut son bokken, ou un Katana il aurait fait un malheur. Les deux voyous n'étaient cependant pas finis, ils se relevèrent tous deux. Riku regarda autour de lui. *Je ne peux pas défoncer les rues de Konoha pour lancer mon Doton quand même, et ils n'en valent pas la peine...* Riku leva les yeux et apperçut des pots de fleurs. *Parfait ! Ils sont juste dessous.* Riku enchaîna les signe tandis que les autres reprenaient leur esprits. Il se servit du doton pour déplacer les pots de fleurs et les faire tomber sur ses ennemis. Riku avait ainsi frappé ses adversaires sans abîmer le pavage de Konoha. Il y avait juste de la terre un peu partout. Le plus gros restait au sol, apparemment un des pots de fleurs l'avait assomé. Le second fou de rage se rua sur Riku avec son couteau, il frappa. Dans un réflexe l'étudiant eut le temps d'effectuer latechnique peau de pierre, que la lame de mauvaise qualité ne réussit pas à franchir. Riku profita de l'incompréhension de l'assaillant pour le frapper à plusieur reprises avec force. Il sortit ensuite son kunaï pour que le voleur comprenne qu'il ne jouait plus. Sous le regard froid que jeta Riku, l'homme s'enfuit laissant son camarade, inconscient, au sol. Ne perdant pas un instant il chargea Nobu sur son dos, repris la statuette et sauta sur les toits. *Il est temps d’en finir avec cette mission pourrie…* Il arriva chez le client complètement épuisé. Nobu retrouva son grand père et lui donna son cadeau. Après une scène d’émotion et un récit de Nobu, le grand père consentit à signer la feuille et donner le payement. Riku fut remercié, il répondit gentiment et partit. Il se dirigeait tranquillement vers le bureau, l’air morose. La mission avait été réussie, mais elle avait surtout épuisé l’étudiant. N’ayant rien à voire avec la précédente mission, la fatigue l’empêchait d’apprécier la réussite, et le manque d’excitation, d’aventure l’avait mit de mauvaise humeur. Il entra dans le bureau des missions, se dirigea vers la réceptionniste et lui donna la feuille et le payement. Celle-ci tamponna deux trois document et lui donna sa paye. Sans dire merci Riku se retourna et se dirigea vers la sortie. [Réceptionniste] – Tu pourrais au moins dire merci ! Au lieu de faire le malin alors qu’en tu n’as même pas de bandeau frontal…Riku se stoppa, la colère montait en lui après une mission aussi longue et ingrate que ça, il se faisait rabaisser par une fonctionnaire. S’en était trop, il resta planté là à lutter contre son envie de lui mettre une beigne. Après avoir visualisé la scène, il se calma. Il reprit son chemin en lâchant un ‘merci’ presque inaudible. Il rentra chez lui, et se coucha. *Finalement les missions c’est pas toujours bien.*Ainsi Riku apprenait que la vie de ninja n’était pas toujours intéressante. [HRP : Et oui les missions chiantes le sont aussi à écrire et a lire désolé mais il le fallait.] |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Dim 18 Mai - 23:55 | |
| [Pas si chiant à lire. J'ai bien rit en lisant le passage des pots de fleurs x). Y compris quelques unes des pensées de ton persi ] Riku : +22XP RP |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Lun 19 Mai - 0:00 | |
| Naoki : +19XP RP Yosuke : +18XP RP |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Jeu 22 Mai - 20:02 | |
| [Mission D] A la recherche du Pendentif [Revient des cascades chaudes] Après la rencontre avec le vieil ermite Ooromi, de nombreuses questions venaient à l’esprit de Sabi. Sur un passé qui semblait funeste et grave. Aussi n’avait-il pas le choix que de remplir les conditions du chantage que le vieux lui tenait. Parce que c’était bien du chantage. Ignoble, dégueulasse, pour des secrets comme ceux-là, c’était également peu cher payé. Bref, il ne se posa pas plus de question et écouta ses pas. Le soleil allait bientôt se coucher, il préférait terminer tout ce merdier avant la nuit. D’autant plus que, vu la description des actes ignooooobles de son compère et adversaire de rang du troisième âge, la difficulté semblait au rendez-vous. Sabi afficha un léger sourire en se disant que Konoha aurait du repousser d’une lettre le rang de cette mission. D’une lettre vers le bas. Rang E quoi… Puis il se concentra rapidement, alors qu’il arrivait enfin au bureau de l’ordre des missions où il retrouva Reiko. Il aurait préféré éviter cette rencontre suite aux derniers évènements dans l’Amphi de l’Académie, mais il n’avait pas le choix. Il n’allait pas se le dire des dizaines et des dizaines de fois.« Bonjour, Reiko-senseï. Je viens chercher.. Une mission. »[Reïko]« Toi ? Une mission ? Tu connais la règle hein ? »« Elle est déjà toute trouvé senseï. En fait, on m’envoie la faire. »Il lui tendit un bout de papier. Elle s’en saisit étonnée, et cherchant dans les dossiers sortit un petit classeur mauve. Jetant un bref coup d’œil à l’intérieur, elle sourit facilement.« Tu es au courant que la prime est… minime. Ce gars-là vit en dehors du village. Il n’a pas beaucoup d’argent. »« J’ai juste envie de me dégourdir les jambes. L’Académie, l’Amphi, ses frasques… »Reiko semblait furieuse et Sabi était heureux intérieurement. Il mentait, bien sûr, et elle le savait. S’il ne faisait pas ça pour l’argent, alors il y avait sûrement autre chose. Mais elle ne pouvait lui refuser la mission. D’autant plus que vu la prime finale, personne n’en voulait. C’était une bonne manière de s’en débarrasser une bonne fois pour toute. D’ailleurs le conflit des deux retraités commençait à l’énerver. Cela faisait une éternité que les deux énergumènes habitaient Konoha et remplissaient les dossiers du bureau des missions de leurs imbécilités. Sabi s’empara du dossier à pleine main, et raffermit la position de son manteau sur ses épaules.« Merci, Reïko-senseï. »Il tourna d’un coup sec sur ses talons et sortit dans le centre ville de Konoha. L’activité était encore grandissante. Le soleil n’avait pas encore disparu, et les habitants préparaient déjà les repas du soir, toujours copieux. Les marchands criaient pour faire valoir leur marchandise, les passants se baladaient à l’air frais du village. Sabi trouva un banc innocemment discret. Il ouvrit le petit classeur en carton. ~ Mission de Rang D : Conflit Ooromi / Shinsei.
Objet : Ooromi dit avoir été volé par Shinsei : un pendentif sans grande valeur.
Note de l’Administration : Ca fait bientôt soixante ans que ces deux-là se tirent la bourre. J’commence à en avoir jusque-là ! (…) ~La note étonna étrangement Sabi. Par une rivalité puérile et inutile, les deux immortels emmerdaient tout le système de mission du village. Bien sûr, ce n’était pas grand chose. Mais en se remémorant le ton d’Ooromi, il se douta que ces deux-là ne dormaient jamais. Il récupéra rapidement le plan qui composait le maigre dossier. Il sourit devant l’étrange épaisseur de celui qui devait tous les réunir. Paradoxe. Il se dirigea dans la rue indiquée, rencontrant toujours autant de personne sur son chemin. Mais cela l’importait peu. Dans son grand manteau noir, Sabi passait inaperçu. Il cachait ses yeux de tous, et donc ses sentiments. Son visage était calme et serein. Au plus profond de lui il espérait que cela se passerait bien. C’était sa première mission. Il ne voulait pas la rater. Mais d’un autre côté il n’avait rien à faire d’un homme qui devait culminer les deux milles cinq cents ans. Sans exagéré. Sa maison était plutôt grande, et la porte faite de bois semblait épaisse. Les volets étaient ouverts, et les rayons d’une lumière douce et calme dépassait d’entre les fenêtres. Tournant autour de lui-même pour trouver une issue, il se rendit vite compte que c’était peine perdue. Si l’autre était un ermite, celui-là semblait vivre dans une richesse presque prétentieuse. De l’autre côté de la rue, un petit magasin de fleur. Traversant avec attention, il découvrit une jeune fille fort jolie. Elle finissait de servir un passant avant d’apercevoir l’Uchiha, caché sous son manteau noir. Elle devait avoir vingt ans. Peut-être un peu plus. Dans le shop, d’autres serveurs, trois pour être précis, s’activaient à vendre les dernières fleurs de la saison.[Serveuse] « Bonjour. Je peux faire quelque chose pour toi ? Tu veux des fleurs ? »Il se prit à rougir, ce qui ne lui était en fait, jamais arrivé.« Eh bien… C’est bête, mais… non. En fait euh… Je voulais savoir à qui était cette maison. »Il comprenait l’avantage de ne pas avoir son bandeau frontal, du moins pas encore. Il n’était pas repéré, il pouvait passer pour n’importe quel petit garçon, et sur le coup, cela lui arrangeait bien la vie. Cependant, il devenait tout rouge et semblait complètement désemparé face à la jeune femme qui souriait devant sa timidité.« La grande-là ? C’est celle de Monsieur Shinsei-san. C’est un très vieux monsieur. Mais il est très connu. »« Qu’es-ce qu’il cache à l’intérieur comme ça ? »« C’est un très grand admirateur de peinture. Il en possède toute une collection, qu’il a protégé et qu’il ouvre la journée aux passants. Gratuitement ! »« Moi, il me fait peur… »« Non ! Il est très gentil tu sais. Tient attends. Prends cette fleur, et va sonner chez lui. Je suis sûr qu’il t’accueilleras. »Elle coupa une tulipe d’un orange intense et la lui mis dans la main, sans qu’il ne put rien dire.« De toute manière on doit fermer. Bonne chance ! »Elle lui lâcha un dernier sourire avant de disparaître dans la petite boîte à fleur. Il se retrouvait comme un imbécile avec sa fleur dans les mains, lui, l’insensible de service. C’était,… inimaginable. Mais finalement, une nouvelle fois, la situation l’arrangeait bien. Il avait manipulé les sentiments de la jeune femme avec une telle désinvolture qu’il s’en voulait presque. Takeshi-sama disait qu’au fil du temps, ces regrets s’effaceraient, et il deviendrait un véritable Uchiha. Il avait un étrange manière de voir le clan, mais il l’entraînait, et jusque là c’était la seule chose qui comptait. |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Jeu 22 Mai - 20:02 | |
| L’obscurité commençait à gagner le village lorsqu’il se présenta devant la porte de la grande bâtisse de Shinsei. D’un coup vif de la main, il tira la sonnette qui dans un bruit sourd résonna dans tout le hall d’entrée. Un vieux monsieur, qui devait effectivement avoir l’âge d’Ooromi ouvrit, et trouva sur le pas de sa porte un gamin à la bouille admirablement enfantine.
[Shinsei]« Qu’est-ce que j’peux faire pour toi mon p’tit gars ? »
Sa voix était chevrotante, mais douce et conviviale.
« Je… On m’a dit que vous aviez de très beaux tableaux Monsieur. J’aime beaucoup la peinture. Je voudrais devenir peintre. Je me demandais si… »
Il avait posé sa tulipe sur son oreille et regardait Shinsei avec insistance.
« Appelle-moi d’abord Shinsei noun’dé’diou ! Entre, je t’en prie. Tu m’as l’air fort jeune. Mais… Tu me plais. J’vais te montrer ma collection gamin.
Sabi sourit amèrement au vieillard et rentra dans le grand hall qui n’était en fait qu’un couloir. Il referma la porte derrière lui et amena le petit au fond du couloir. Tout était très illuminé. Sabi repérait le dédale par lequel Shinsei l’emmenait. A un moment où à un autre, il serait sûrement obligé de l’utiliser. Enfin ils débouchèrent sur une grande salle carrée, et sur chaque mur, des dizaines de tableaux. Il les passa un à un, décrivant leur relation avec l’auteur quand il l’avait acheté, leur histoire, le contexte de leur création, ou encore leur courant artistique et idéologique. Il fit semblant de s’y intéresser mais tout cela l’horripilait. Le vieillard n’y voyait que du feu.
« Vous vivez seul, Monsieur Shinsei ? » « Ce sont des questions qui ne se posent pas mon enfant. Mais oui, je vis seul. » « Ce n’est pas dur dans une aussi grande et aussi belle maison que la votre. Moi la mienne est toute petite. On ne peut jamais inviter des amis, on n’aurait pas la place… »
Shinsei regarda avec tristesse le garçon, essayant de s’imaginer dans quel monde il vivait. Mais c’était au delà de sa portée.
« Tu n’as cas rester un peu ici. Tu sais, j’ai vu plein de choses dans ma longue vie. Je peux te raconter plein d’histoire si tu veux. »
Sabi répondit d’un sourire unique et sans profondeur mais cela suffisait. Puis, continuant le tour de la salle il accéléra son tour en faisant une ronde rapide du regard. Il s’approcha alors d’un tableau qui différait énormément des autres. Sans savoir exactement pourquoi, l’Uchiha se rapprocha de lui et commença à la scruter de part en part.
« C’est de qui ça Monsieur Shinsei ? » « Ca… Du néant. »
Il ferma les yeux et essaya de sentir ce qui se passait .Quelque part dans son passé il avait déjà vu ce lieu. Mais le style eparse de la technique de peinture rendait toute mémoire oblique. Cette chaleur qui s’y distinguait. L’onde, la roche : la nature. Oui ! C’était les cascades chaudes.
« J’y suis déjà allé. Je m’en souviens. »
L’autre parut surprit. Une certaine peur se lisait sur son visage.
« Ah ? » « Ce sont les Cascades chaudes, n’est-ce pas Monsieur Shinsei ? Là-bas, il y a un ermite qui raconte plein d’histoires ! Vous le connaissez ? » « Je l’ai connu. Mais… C’est une longue histoire. Et cela fait longtemps que lui et moi ne pouvons plus nous voir. Ni nous sentir d’ailleurs. »
Si la colère prédominait largement, il y avait chez cet homme une étrange sensation de tristesse.
« Lui aussi il est très triste… » « Ah ? » « Il dit qu’un vilain monsieur n’arrête pas de l’embêter. » « Hum » « Il m’a même dit qu’il lui avait voler un superbe collier de pierre… »
Shinsei le regarda avec de grands yeux. Il ne savait pas où il voulait en venir. Sabi jouait si bien son rôle qu’il ne savait pas par quel bout prendre ce que disait le gamin qu’il avait en face de lui, et qui pourtant ne semblait pas faire le lien entre cet homme dont il parlait et lui-même. Mais le hasard n’est jamais vraiment aléatoire, sauf s’il est de la main Dieu. Sabi avait vu le dossier qui regroupait toutes leurs frasques. L’un comme l’autre avaient l’esprit tordu. Aussi avait-il redouté que Ooromi se serve de lui. Pour il ne savait quel projet. Mais ces deux-là étaient comme des gamins. Ils se tiraient la bourre, et c’était toujours la même parole. Si une certaine sagesse émanait des deux personnages, il n’en restait qu’une naïve envie de vivre. En fait, ils étaient pire que des gamins.
« Je suis désolé mon petit, mais tu dois sortir. »
Son esprit ne mit que quelques secondes à réagir. Sa réaction était traître. Ainsi l’ermite n’avait-il pas menti. L’Uchiha dévoila son masque, et laissa s’effacer le doux voile de l’enfant sensible. Son regard noir transcenda le vieil homme qui le poussait vers la porte. Il s’arrêta net en s’enfonçant si profondément dans les pupilles de l’enfant. Il avait changé de teinte, changé d’âme même.
« Qui es-tu, en fait ! » « Je suis venu le récupérer. » « Le collier ? Jamais ! »
Sabi n’avait que treize ans, Shinsei déjà deux cents. Cela faisait un combat presque égal. Mais la colère du garçon était flagrante. Ce n’était ni la vengeance de Ooromi sur son collègue qui l’intéressait, ni même le collier, pour peu qu’il vaille quelque chose. C’était la nécessité de satisfaire l’envie de l’ermite. Il avait besoin de connaître un passé qui lui faisait peur. Ooromi lui avait demandé de ramener ce pendentif minable. Sa colère montait à mesure que le vieillard refusait de se soumettre à lui. La maison était si grande qu’il ne pouvait chercher. Ce serai trop long. Il repensait à toutes ses années de souffrance, à errer dans les rues. Mais il s’y était finalement accoutumé. Il avait appris à respecter le pavé et ces gens, bien que certains lui marchaient encore dessus. La douce loi du plus fort l’avait accompagné pour qu’il puisse y déroger. Cela semblait si irréaliste à l’époque, mais aujourd’hui où il peut vivre librement, il a l’impression que les barrières se sont baissés un peu plus. Le paradoxe était à son paroxysme. Et Takeshi qui le formatait. Il deviendrait un bon Uchiha. Une espèce de main impropre sûrement. Ooromi lui demandait des services inutiles dans un conflit puéril. Tout s’enchaînait dans son esprit et une sensation étrange s’emparait de lui. Il ferma les yeux alors que Shinsei le lâchait, ne savant plus quoi faire. Il était devenu froid. Il ne tremblait pas. Sa respiration était lente. Au plus profond de lui-même, Sabi voyait un loup, grand, blanc, qui roucoulait de plaisir et le lune, en fond, d’un orange aussi beau que la tulipe qui continuait de rester en suspens entre son oreille et ses quelques mèches. Il ne comprenait pas la signification de ces deux symboles. Mais il n’avait pas besoin de savoir qu’ils étaient l’emblème du Sharingan et du clan pour réveiller au plus profond de lui-même, un chose qu’il avait encore ignoré quelques secondes auparavant.
Ses paupières se soulevèrent enfin. Sa colère n’avait jamais été aussi proche de l’explosion. Tout se meublait de rouge et de noir. Des furies parsemaient l’espace libre de tout objet physique. Il croyait devenir fou. Il reprenait peu à peu ses esprit, mais sa fureur était toujours telle que de son visage émanait une impression de violence insoutenable. Si Shinsei n’avait pas été dans le déclin de l’âge, il n’aurait sûrement pas eu peur de cet aspect là si particulier du personnage. Mais son expérience avait montré comment un homme pouvait être puissant avec un Sharingan… Car deux virgules, deux tomoe tournaient lentement autour de la prunelle noire de Sabi. Enlacée dans un drap de colère, dans un bain à l’acre rouge du sang tacheté de constellations aussi noires que la nuit sans lune.
« Dites-moi où il est ! »
Mais Shinsei était trop fixé par le Dôjutsu au pouvoir démentiel. Il n’en était rien pour Sabi, qui ne faisait que découvrir l’intense pression de l’âme du loup sur son âme. Il n’attendit pas de réponse. Il dépassa le vieil homme et s’emprit à fouiller chaque salle. Il ouvrait tous les tiroirs, jetant son regard acide sur chaque étagère, dans chaque boite ou caveau. C’était du suicide. Peu à peu, il reprenait ses esprits, emportés par le Zéphyr du Sharingan. Les deux virgules tournoyaient encore dans ses yeux mais sa fureur diminuait et le garçon redescendait sur le sol froid de la demeure de Shinsei. Il avait foiré sa mission. Tout était terminé. Peut-être même serait-il radié, s’il s’amusait à en parler à Reiko… Il restait pourtant un dernier espoir, comme un éclair de génie. Il malaxa son chakra, se concentra sur l’ermite à qui il devait rapporter le pendentif et dissout une mince couche de chakra sur son enveloppe corporelle. Il se remémora plusieurs fois ses paroles et en prit le ton, le teint et la consistance. Shinsei lui aussi c’était remis de cette visions d’horreur. Il revenait sur les pas de son agresseur. Mais sa surprise fut encore plus grande quand il découvrit Ooromi dans son salon.
« Qu… Qu’est-ce que tu fiches ici ! Comment es-tu rentré. » « Tu ferais mieux de te baisser d’un ton… La fenêtre était ouverte, les voisons doivent t’entendre… J’ai suivi notre jeune… Uchiha. Il est plaisant hein. Il vient de l’utiliser, ta fenêtre. Mais dans l’autre sens, bien sûr. » « Je ne veux pas te parler ! On ne débarque pas chez les gens ainsi ! En plus tu me dois encore les carottes de la dernière fois : j’ai été obligé de lui mentir, moi, au marchand. »
Ooromi avait une voix grave et sonore, profonde, posée. Il ressemblait presque à un sage. Mais Sabi avait bien du mal de se contenir, d’adopter une posture qu’il refusait.
« Ecoute… C’est peut-être dur à croire mais… Je tiens à m’excuser. Je veux simplement que tu me rendes ce pendentif. Il est important pour moi. » « Je sais bien, sinon je ne te l’aurais pas volé… Mais pourquoi te ferais-je confiance à toi, vieille pourriture. » « De nous deux, tu as été l’ordure la plus exquise que j’ai pu connaître. Seulement à nos âges… «
Il marqua une pause.
« J’ai besoin de ce pendentif. Tu n’auras plus affaire à moi. J’me suis bien fait comprendre ? » « Depuis quand tu me parles comme ça ! Mais si je n’ai plus affaire à moi… Tu n’auras plus affaire à moi non plus. En bien comme en mal sacreubleu ! » « Cela va de soit… »
Shinsei emmena son ancien compagnon dans une petite pièce qui bordait la cuisine. En jouant ce personnage, Sabi comprenait un peu mieux les vocations des deux vieillards. C’était comme si une immense amitié les avait liés. Puis, à force de déconnade, la partie tourna, et le sérieux repris dans leurs histoires. Il ne voulait pas respirer avant d’avoir passé le pan de la porte. Il sortit un collier sur lequel pendait une bulle d’ivoire, d’un blanc presque pur. Cela n’avait effectivement aucune valeur commerciale. Mais vu la matière, ce pendentif devait constituer une partie du passé des deux hommes. D’une main amère, il le lui céda, et s’empressa d’annoncer les cordialités avant de le mettre à la porte. Sabi n’annula pas sur le champ la Métamorphose, même si elle lui coûtait beaucoup de chakra. Il bifurqua plusieurs fois, et enfin, s’assit sur le trottoir. D’un signe de la main, il rompit le Ninpô. Respirant à plein poumon, il se remit peu à peu de ses émotions. Du bout des doigts, il toucha ses paupières. Le Sharingan n’était plus actif. Avait-il disparu ? Non. Il était au fond de lui, et il n’avait plus qu’à demander pour que le loup et la lune s’assemble dans un seul et unique objet. Il sourit de fatigue, et s’enfuit en trombe vers le Bureau des Missions. Reiko était déjà partie, mais il trouva un chuunin qui faisait la ronde. Il lui céda l’ordre de mission et lui présenta son rapport. Celui-ci mit le tout sous enveloppe et passant sa main dans les cheveux de Sabi, lui lançant un sourire bienveillant, il le remercia.
Ce soir-là, il se coucha avec une étrange sensation : comme si quelqu’un l’observait. Mais il avait beau chercher il ne trouvait personne. Au fond de lui-même, endormie dans son esprit, le loup et la lune rêvent tous deux d’une même note. Ses paupières devinrent lourdes, et bientôt, l’Uchiha s’étala sur son lit, sans même avoir eu la force de se déshabiller…
[Euuh... Désolé pour les 6 Pages Word, pas vu le temps passé =(. Enespérant que ça colle et que ça soit assez agréable à lire (sinon ça va douiller ^.^) |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Ven 23 Mai - 11:32 | |
| Sabi: Mission de rang D: A la recherche du pendentif - Accomplie- +24 XP RP - +10 XP Mission - +25 £ |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 24 Mai - 15:09 | |
| [Mission D] Un message pour l'Egout Le lendemain du succès de sa maigre mission, Sabi était allé voir comme il l’avait prévu le vieil Ooromi pour qu’il lui apprenne le passé d’un clan aux abois. Aussi avait-il décidé de prendre une demi-journée de congé. Mais il n’avait pas voulu en rester là, si bien que c’était tôt le matin qu’il retourna au Bureau des Missions, croisant d’autres collègues dont il ne connaissait pas le nom. Fouinant parmi le casier unique des missions de Rang D, il ne cherchait rien de précis. Reiko n’était pas là, et au fond de lui, il pouvait respirer un peu plus librement. Ce n’était pas qu’il n’avait pas la chuunin dans son estime. C’était plutôt qu’elle au contraire, avait aperçu des mouvements plutôt étranges ces dernières journées à l’académie. Il s’empara d’un rouleau et se retourna vers la réceptionniste.[Réceptionniste] « Eh ! Mais je ne t’ai jamais vu ici toi ! »Impossible. La poisse ? Sûrement.*Et j’aurais préféré ne jamais te voir…*Il afficha un large sourire hypocrite.« C’est possible… »« Bien, alors… Montre-moi ça. Ok, t’as juste à remplir les papiers, là, et le tour est joué ! »L’Uchiha se retourna et s’empara d’un stylo.*Pourquoi c’est toujours moi qui tombe sur les déglinguées…*Il termina en signant en bas du circulaire, puis la jeune femme lui donna le dossier et l’ordre de mission.~ Mission de Rang D : Problèmes aux Egouts
Objet : Cela fait quelques jours que le groupe en service au Domaine AXX3X ne répond plus aux appels et n’est pas remonté à la surface. Leur mission avait une durée de sept jours, et comportait un service en zone tendue.
Note : Allez trouver le chef de chantier, à la diagonale 13. ~La diagonale treize ramenait Sabi en périphérie du village. Il trouva le chantier facilement, qui était constitué de toute sorte d’atelier. Il trouva facilement le chef, c’était un homme assez épais, bougonnant dans sa barbe qu’il avait toute aussi épaisse, et qui s’amusait à crier à chaque bout de phrase, lorsqu’il voulait se faire comprendre. [Chef de chantier] « Eh gamin ! Qu’est-ce que tu fous-là ? C’est pas pour les mômes ici. »Sabi examina l’homme plus longuement.*C’est vraiment pas ma journée..*Il s’avança lentement, afin de bien faire ruminer le gras homme, puis le posa l’ordre de mission sous le yeux. Il s’en saisit, le regarda avec attention, puis reporta son attention sur le garçon.« J’ai un groupe de trois hommes là-bas. Le but de la mission, c’est avant-tout que tu leur donnes un message de ma part. Si tu veux résoudre le problème, tu le feras, mais après. Capito. »« Je verrais… »Il lui rendit le bulletin, rageur, devant l’insolence du môme de treize ans. Il lui donna également un plan d’accès et le bonhomme ne fut pas mécontent de voir l’Uchiha déguerpir de son Atelier.
Il suivit nonchalamment le chemin de traverse. Ce n’était sûrement pas le terme exact, mais c’était finalement un peu ça, lorsqu’il se rendit de compte de la pauvreté du trottoir, de la fermeté ambigu du bitume, de l’esclandre animosité de la ruelle au semblant sombre et pauvre, au demeurant finalement bien pire. Il avait décidé de se promener un peu à sa manière. Découvrir Konoha était une étape importante de la vie d’un shinobi. C’était son village après tout, et il n’en connaissait guère que les grands axes coiffant habilement la ville basse, en prise avec les rats, les relents et les chauves-souris nocturnes. Se menant là où il se sentait bien, il suivait un instinct étrangement présent. Il ne voulut pas en connaître la substance, parce que ses tendances stupides à venir découvrir les ruelles atrophiées de Konoha était d’un présage saugrenu. Finalement, il allait tomber sur bien pire, mais cela, il n’en avait aucune idée, et c’était ce en quoi la suite semblait devenir amusante. Marchant de bon train, le sourire toujours révisé, mais baissant tous les dix mètres, d’une vision un peu plus acre à chaque pas. Et puis, l’ombre s’étendit, la pierre creusa la terre, et bientôt les pavés d’abord régulièrement espacés, ensuite d’une décadence significative, cédaient leur place aux mottes rebondissant. Devant les petits yeux du gamin, du mioche, un immense mur, haut comme un immeuble se dressait. Question : tout ce chemin n’avait donc rimé à rien ? Pourtant, il avait suivi les panneaux à la lettre, il ne s’était aucunement trompé, du moins en était-il sûr et certain. Il n’avait fait qu’aller droit, comme l’avait indiqué les nombreuses planches de bois où l’on avait gravé au fusil à pompe des lettres d’ombres indiquant une destinations qui apparemment n’en était pas une. Et puis la papier qu’on lui avait fourni au Bureau des Missions était intransigeant. C’était bien ici. Il se tourna, mais voyant la côté qu’il avait descente, en toute logique, il aurait à la remonter. Evidemment, un peu de travail du corps ne serait pas regrettable, cependant, le jeune poussin était en retraite, il n’avait pas vraiment dans l’idéal de faire le trajet inverse avec tout ce que cela semblait comporter. Il continuait de fustiger du regard le lieu, l’amère de cul-de-sac… Il distingua enfin un panneau qui, comme tous les autres, sommairement accroché, dans un bois moisi et pourri de l'intérieur, indiquait la direction. Cependant, Sabi ne comprit pas de suite l'absurdité de sa fonction. Il était penché, il en déduit donc qu'il allait tomber. Cependant, il regarda tout de même dans la direction demandée : il y avait toujours ce mur impénétrable. Il comprit ensuite. Une bouche, presque entièrement rouillée, relançait des relents immondes. Les égouts...
Les égouts étaient d'un noir encore inexpliqué. Quelques friches d'une lumière électrique émettaient une lumière absente de tout volonté illuminatrice. Il n'y avait pour ainsi dire, aucune qualité de vie en ce lieu. Rien n'aurait permis à l'homme de s'y morfondre. Pourtant c'était lui qui l'avait crée. Mais cette pensée le fit sourire : si l'homme avait voulu y vivre, il aurait changer ce monde à son image. Son état donc, indiquait clairement qu'il n'y avait aucunement l'envie de s'y loger. Enfin, clairement n'était décidément pas le mot. Déjà l'échelle qui amenait de haut en bas, de la ruelle à l'égout, de vie à trépas, montrait l'exemple : souillés d'un mucus épais et glissant, le pieds mal chaussé du jeune Uchiha ne put guère s'y attacher. Son menton contre un barreau de fer froid, et un contact humide et tout aussi frileux s'emparait de son corps. Le débit de l'eau n'était pas grand. Il était même ridicule. Cependant, le maigre cours d'eau qui s'entassait dans le tube avait été assez profond pour tremper Sabi de la tête aux pieds, entièrement plongé dedans. Il se releva sans peine, s'essora comme il put et regarda droit devant lui. Mis en condition, ses yeux perçurent l’obscurité ambiante. L'onde quant à elle provenait d'un autre souterrain bien plus étroit et cloîtré d'une grille. Il n'y avait donc pas de choix à prendre, il suffisait comme depuis le début de suivre l'unique chemin et peut-être un jour trouverait-il Rome. Ses vêtements étaient devenus lourds, la chaussée glissante et couverte d'une perpétuelle mousse graissant. Ses pauvres claquettes ne tenaient guère. Il les ôta finalement pour les suspendre à sa ceinture du tissu. Pieds nus, le contact était encore plus froid, mais finalement pas désagréable. Du long tunnel il ne voyait que les lampions électriques scotchés au plafond. Il ne pouvait suivre que cet unique indice. Le reste était peu lisible. Le visage serein, les pieds dans la merde et le Kimono blanc parfaitement serré, mais toujours détrempé, il continuait sa lente progression.
Dernière édition par Uchiha Sabi le Sam 24 Mai - 15:12, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 24 Mai - 15:11 | |
| Il arriva enfin à un endroit qui changeait l’ambiance pesante de la situation. Il ne savait pas pourquoi, mais cette humble discrétion qui régnait le long du tube venait de s’essouffler en quelques secondes tout au plus. L’air vicié s’évanouissait en un seul instant fatidique, et Sabi sentait un espace plus grand se projeter devant lui. Seulement il ne pouvait que le sentir… Il s’assit sur un rebord sec, et remarqua qu’un petit trottoir s’était soudé au tube, qui apparemment n’en était plus un. Il laissa durant une dizaine de minute ses yeux s’altérer au calme noir et menaçant qui faisait place. Il redoutait plus que tout cette situation. La lumière lui manquait. Un Aigle avait toujours besoin de cette tendre aura lumineuse. Le soleil, sa proximité, tout cela était absent. Il n’avait pour lui que le Sharingan qui dormait paisiblement en lui, mais qui au moindre signe, était susceptible de se réveiller. Il ne suffisait que d’un marqueur, une simple volonté de l’esprit et le courant électrique se déployait comme une immense muqueuse que l’on ne pouvait stopper. Peu à peu, le noir devint gris, le gris devint clair. Et enfin, grâce à quelques lampadaires succins, Sabi découvrait le nouveau lieu. C’était une imposante plate-forme. Elle était suspendu dans le vide, circulaire et parfaitement délimitée par une barrière tout aussi rouillée que la précédente échelle. Seulement, au delà, c’était la chute infinie, le noir éternelle. Seule l’onde s’y réfugiait. Elle tombait durant des minutes et des minutes, si bien que l’étudiant ne pouvait même pas entendre le choc de l’eau sur le parquet bétonné. Cette plate-forme rassemblait tous les égouts de Konoha. Si bien qu’en opposition au crachin vaporeux qu’il avait suivit, c’était une véritable cascade qui s’écoulait le long de la paroi d’oxygène. Il n’y avait rien d’autre. Il sortit sa main de sa manche, comme prévenu d’un danger imminent. Il pénétra au milieu de l’imposante place et d’un coup, de petits chocs sur le sol perturbèrent sa démarche. Comme s’il y avait un mini tremblement de terre… Des dizaines d’yeux se dessinaient dans la lumière encore peu présente. Ils étaient tous rouges. Tous petits aussi… Puis, bientôt, d’autres plus gros, et plus rouges encore apparurent. Il n’y avait rien pour arrêter cette lente prise de position. Les lucioles de sang s’affolaient. Elles se déployaient toujours un peu plus vite. Une âme. Un esprit. Une volonté. Un ordre. Un électron. Un système nerveux énergique. Des neurones, quelques axones. Un courant. Une haine…
« Sharingan ! »
Il pensait autrement. Ses yeux s’ouvrirent grands. Son visage devint coléreux, prêt à répondre au centième à chaque offensive. Il avait treize ans, c’était un gamin, il ne connaissait dans la vie que l’amour inexistant d’une famille, l’amitié, sentiment éphémère, de quelques personnages qu’il aimait par dessus-tout. Il n’avait pour se défendre que son propre corps. Il sentait ses pieds qui tâtaient l’eau, la côtoyaient et qui dans une pureté simpliste relevait une douceur et un entretient particulier. Ses mains fendaient l’air, attendant de trouver une cible. A leur contact, Sabi n’avait peur de rien. La sécurité se mêlait à tant d’autres sentiments que la raison humaine ne pouvait même pas percevoir ni analyser. L’homme était une machine complexe. Le flux électrique se propageait à toutes ses cellules, et les messages nerveux commandaient une scène qui allait affoler toute la simple organisation des égouts… Il n’avait encore jamais atteint ce niveau. Le Sharingan venait de montrer un nouveau visage, une nouvelle vie. Une puissance encore insoupçonnée qui se montait dans son propre corps, son propre organisme. Il le ressentait. Le cœur s’emballait sans pouvoir pour autant lâcher. Le débit qu’il lui infligeait était tel, qu’il ne pouvait rompre. Sa base était solide, sa conception parfaite, son rendement adapté. Le Sharingan était dans l’ultime, et cela lui plaisait. Il n’avait malheureusement pas le temps de profiter, de sentir, de capter chaque émotion que le pouvoir génétique lui permettait d’utiliser. Il était d’une nature simple, il n’y avait pas à chercher loin. La puissance n’est pas dans la complexité, mais dans celle de l’utilisation de la simplicité. Les dix yeux rouges venaient de s’immobiliser. Bien sûr, il y en avait de nombreux autres, mais cela ressortaient : gros, rouges, vitreux et globuleux. Pénétrant sur la plate-forme centrale comme des usurpateurs, il avait apparemment bafoué la dure loi de la nature en venant piétiner sur les plates bandes de rats engraissés par les déchets qui coulent tous les jours dans ces égouts…
Ils n’attendirent pas. Fonçant sur lui comme un poison sur ses cellules cibles, les rats, animaux dégénérés ne semblaient connaître ni peur ni pitié. Sabi n’avait que ses mains pour se battre. Ses mains tuer, couper cette respiration qui bloquerait l’oxygénation des cellules. Puis la mort. Alors il s’y confondait. Il était comme eux. Il les tuerait, sans vergogne sans pitié, et viendrait à bout d’une mission qu’il avait choisi sans réfléchir. Pour se changer d’un décor trop souvent similaire, régulier, de jour en jour. Il avait appris quelques jours plus tôt à maîtriser ses poings et ses pieds. Le premier coup se coinça dans les côtes du monstre qui avait sauté. Il avait fallu une simple réaction, se pliant sur ses jambes pour lui ouvrir un angle qu ne pardonnerait pas. Il n’avait pas dérogé à la règle cette fois non plus. Sabi voulait être propre, faire cela dans les règles d’un Art qu’il connaissait comme Uchiha. Profité de cette vitesse, de cette agilité qui lui était propre pour progresser et montrer aux autres qu’il irait jusqu’au bout. Un sourire vengeur se dessina sur ses règles. Sa colères s’amplifiait, le Sharingan la catalysait. Il voyait les mouvements des bestiaux différement. Et si l’obscurité leur conférait un avantage certain, la pupille de haine rattrapait le change. Le premier partit valdinguer sur le côté. Mais déjà trois autres arrivaient, et il n’avait pas le choix. Il mit tout son point sur son talon, effectua une rotation d’une demi tour, puis bascula sur la pointe, et sa jambe droite se leva, fouettant l’air. Son pieds s’affala sur la gueule du rat, qui couina méchamment. Ils n’étaient ni rapide, ni gros, mais vu leur état sanitaire et leurs dents pointus, Sabi n’avait aucune envie de se faire toucher. Le second pointait le bout de son museau vers son visage. Il l’empoigna, tenant fermement sa gueule dans sa main fine et blanche et d’un sec mouvement du poignet lui imposa une trajectoire toute autre. Le bruit crissant d’un os qui craquait le fit à nouveau couiner, et il s’affala sur le troisième. D’un bond, il esquiva le cinquième ragondin, puis atterrit sur ses mains. L’Uchiha jouait de sa réactivité pour baser son offensive sur une esquive active. Il ne pouvait pas s’enfoncer dans la ligne adverse qui formait un cercle pressant autour de lui. Les animaux se ruaient sur lui, par vagues incessantes, ce qui l’obligeait à ne jamais relâcher son esquive. Ils étaient brutaux et stupides. Sa rapidité lui permettait de parer, puis d’un coup vif faire tourner le combat à son avantage. Il contracta violemment les muscles de son dos, et balança ses jambes vers l’arrière. Il sauta à pieds joint sur le rat, s’enfonçant légèrement dans sa chaire. Le crac sonore des côtes de la bête lui retourna l’estomac, mais il ne pouvait s’en soucier. Voyant leur équipe perdre peu à peu chacun de ses membres, malgré le hurlement pressant de la foule de rongeur qui entourait l’arène naturelle, les rats perdirent de leur vigueur, et bientôt, il fuirent tous, s’enfonçant dans des galeries que personne n’aurait pu ni voir ni imaginer. Sabi se retrouva seul. Il regarda ses mains en sang. Son Kimono blanc n’avait pas été taché, il s’en contentait. Regardant avec attention autour de lui, il découvrit enfin un passage de taille humain. Il s’y plongea, et de l’autre côté, il retrouva trois hommes qui s’attelaient à réparer une fuite béante laissant échapper des trombes d’eau. Entendant des bruits de pas, ils se retournèrent, craintif. Instinctivement, le Sharingan s’évanouit dans l’âme profonde de l’Uchiha.
[Ouvrier] « Qui est là ? » « Je viens de la part de… votre chef de chantier. Il a déposé une mission au Bureau de l’Académie. Il n’a plus aucun contact avec vous depuis trois jours. » « Vous avez réussi à passer ? Lorsque nous sommes descendu, une multitude de rats nous est tombé dessus. Nous avons couru jusqu’ici, mais ils ont bouffé notre radio. Ou elle est tombé, je ne sais pas. Dans tous les cas, on pouvait pas remonter… » « Tenez, c’est pour vous. Moi j’remonte, ça sent l’air vicié ici. »
Son ton acide aurait déplu, mais les trois hommes furent bien content d’apprendre que le chemin était libéré, et qu’ils disposaient d’une nouvelle radio. Sabi leur fit signer le papier, puis refit le chemin dans le sens inverse. Malgré la présence certaine de quelques animaux similaires aux précédents, il ne rencontra aucune résistance particulière que celle de l’obscurité grandissante. L’air frais de la surface lui fit le plus grand bien, et il s’empressa de retourner au Bureau des missions. Il donna le papier à la réceptionniste, toujours autant dévergondée, qui parlait avec une moyenne de cent cinquante mot à la seconde. La signature du chef et des trois ouvriers certifiaient de sa sincérité. Il n’attendit pas qu’elle lui propose un au revoir bienvenue pour sortir en trombe du grand hall, et respirer un grand coup…
[Deuxième et dernière mission pour une semaine ^.^] |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Sam 24 Mai - 17:04 | |
| [Pressing et parfum pour l'étudiant . J'ai beaucoup aimé la rédaction, même si deux infimes erreurs se sont glissées je crois ^^. Enfin rien d'important, félicitations ^^. (L'image fait office d'annonce classique)] Sabi : +23XP RP |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Mar 27 Mai - 22:33 | |
| Mission de rang D : Garde de princesse. Une nouvelle journée s’annonçait sans cours à suivre, Riku qui avait déjà bien progressé s’était mis à faire des missions de rang D. Bien sur ce n’était pas toujours très intéressant mais au moins cela lui faisait de l’entraînement, de la pratique et de l’argent en plus. Après tout il n’avait pas perdu son objectif de s’acheter un katana avant de remplir des missions plus importantes. Riku s’était alors dirigé vers le bureau des missions et comme à sa nouvelle habitude avait cherché du regard la réceptionniste après avoir passé la porte. Mais il ne la trouva pas, il se dirigea donc vers l’homme qui se tenait à sa place. L’homme n’avait pas l’air totalement réveillé et il sursauta lorsque Riku lui adressa la parole. [Riku] – Bonjour, je voudrai la liste des missions de rang D s’il vous plait…L’homme se redressa alors doucement et prit tout son temps pour attraper la feuille en question. Il la tendit ensuite à l’étudiant qui put regarder ce qui était disponible. Riku visualisa la liste dans son ensemble deux fois avant de choisir. *Une mission de garde d’enfant… mais bon c’est mieux que chercher des chats…*Riku demanda alors la mission, le fonctionnaire ne se bougeait pas trop alors il le pressa un peu, d’autant plus que le rendez vous avec le client était dans dix minutes. Cinq minutes plus tard il put remplir les papiers à la hâte puis partir avec l’ordre de mission. Finalement même si la réceptionniste d’avant était désagréable elle était un peu plus efficace. Riku parcouru les ruelles de Konoha avec aisance et rapidité, il se retrouva juste à temps pour ne pas que le délais avant que la mission ne soit annulée s’écoule. Il frappa à la porte et une femme d’une trentaine d’année vint lui ouvrir. Il lui montra l’ordre de mission. [Riku] – Bonjour, je suis le ninja qui a été affecté pour votre mission, je me nome Riku.[Cliente] – Bonjour jeune homme, vous arrivez juste au bon moment, bon je suis très préssée, ma fille est dans sa chambre, occupez vous d’elle est faites tout ce qu’elle veut sinon votre mission sera un échec.La cliente cria au revoir à sa princesse, Riku comprit qu’il s’agissait de sa fille, et détala sans plus de cérémonie. Riku était là sans vraiment savoir quoi faire, il entra donc et monta les escalier et entra dans la chambre de la fille. Des tonnes de jouets partout, une fille unique de riches… il s’attendait au pire pour la suite. [Riku] – Salut, moi c’est Riku je vais te garder jusqu’au retour de ta maman. Alors c’est quoi ton nom ?[Princesse] – J’espère que t’es pas un nul comme les autres… Tu devras m’appeler princesse.*QUOI ! Mais pour qui elle me prends cette gamine ? Enfin bon c’est qu’un jour… et si je veux mon katana je dois réussir à tout prix.*[Riku] – Comme tu veux princesse, alors que veux tu faire aujourd’hui ?Riku n’avait jamais gardé d’enfant et ne savait pas qu’il ne fallait jamais demander à un enfant, qui plus est gaté pourrie, ce qu’elle voulait faire. La gamine commença à réfléchir, elle avait sans doute déjà prévu tout un plan pour la journée et elle allait savourer ce moment. [Princesse] – Hum…Je veux aller au parc pour voir les cygnes ![Riku] – Hein…Il n’avait même pas eut le temps d’imaginer qu’elle voudrait voir des signes qu’elle était déjà chaussée et le tirait par la main pour aller au parc. Riku ne réagissait pas assez rapidement alors elle décida de partir seule. L’étudiant se reprit immédiatement et la rattrapa en deux secondes. *Surtout ne pas la perdre, c’est le genre de gamine à attirer les ennuis.*Ils prirent alors le chemin du parc, Riku essayait de ralentir le pas au maximum mais la princesse n’en faisait qu’a sa tête. Riku eut alors une idée et lui proposa de la porter sur ses épaules, il pourrait ainsi marcher à son rythme. La gamine accepta et s’empressa de lui grimper dessus en lui mettant quelques coups au passage. Après trois minutes de marche tranquille pendant lesquelles l’étudiant se félicitait, la princesse lui ordonna de courir et de faire le cheval. [Riku] - Non, il y a des gens partout autour on ne peut pas courir.[Princesse] – Tant pis je dirais à maman que tu est nul comme les autres et elle ne te donnera pas d’argent.Riku résigné se mit à trottiner la gamine ballottant sur ses épaules. Il ne pouvait pas échouer à cette mission après tout, même si cette gamine il l’aurait bien laissée seule. Vu qu’il fut obliger de courir de plus en plus vite jusqu’au parc il arriva épuisé et déposa la petite. Il marchèrent un peu en direction du bassin sur lequel se trouvait deux couples de cygnes. La gamine s’assit au bord de l’eau et Riku en fit de même, il se reposa un peu et il ne fallut pas longtemps pour que la princesse parte à l’aventure. L’étudiant retrouva la gamine montée sur un saule pleureur sous lequel se trouvait un couple de cygnes, il se mit à courir car il avait deviné ce qu’elle voulait faire. Il coupa au plus court en marchant sur l’eau, il la rattrapa dans sa chute avant qu’elle ne tombe sur un cygne ou dans l’eau. Grosse erreur. Après son exploit il du la balader une bonne dixaine de minutes en marchant sur l’eau. [Princesse] – Maintenant je veux aller voir les Hokage… tout de suite ![Riku] – Bon d’accord…Ils se dirigèrent vers les visages de pierre et la gamine ne cessait de rentrer dans les boutiques desquelles Riku devait la tirer en s’excusant du dérangement auprès des marchands. Mais enfin ils arrivèrent aux statues, Riku avait pris soin de la laisser monter à pied pour qu’elle se fatigue. Après dix minutes de repos, elle recommença ses acrobaties, mais cette fois c’est sur la rambarde de sécurité qu’elle était montée, et elle aurait pu mourir. Riku dut une nouvelle fois réagir au quart de tours pour la rattraper de justesse. Cette fois il lui cria dessus. [Riku] – Non mais ça va pas ? Tu veux mourir ou quoi ?*Si j'avais été un spécialiste du genjutsu je l'aurais endormie moi cette gamine...*La petite se mit à pleurer et Riku se retrouva comme un abruti, il devait la consoler et pour ça il prononça les mots magiques. [Riku] – Désolé, tu veux faire quoi après ?A ces mots la gamine cessa de chialer et sourit, elle annonça qu’elle avait faim. Après tout il était bien l’heure de manger donc ils se dirigèrent vers un restaurant proche. La princesse mangea comme un ogre, mais heureusement pour Riku elle voulait jouer à la grande et paya avec ses sous, enfin ceux de sa mère. Après ce copieux repas, l’étudiant espérait qu’elle fasse une petite sieste mais c’était trop compter sur la chance, au lieu de çà la gamine lui demanda des choses, un tas de choses auxquelles Riku n’avait même jamais pensé. *Comment elle veut que je sache pourquoi les gens ne marchent pas sur les mains tout le temps ? Elle est vraiment débile cette drôlesse.*[Princesse] – Comme tu es un ninja tu dois savoir te battre non ?[Riku] – Oui, je m’entraîne tous les jours pourquoi ?[Princesse] – Et si j’était en danger tu viendrais me sauver comme un chevalier ?[Riku] – Euh … Oui c’est mon travail…*Je le sens pas du tout là…*[Princesse] – Alors sauve moi !Riku se demanda pourquoi il avait choisit cette mission lorsque la gamine se mit à courir dehors. Il la suivit sans trop se presser, tant qu’elle n’était pas en danger autant la laisser s’amuser et s’épuiser. Un moment elle passa devant un garçon, un peu plus jeune que Riku mais qui arborait son bandeau de genin. La princesse sortit de l’argent de sa poche et dit des gros mots au genin. Que ce soit l’argent ou les gros mots, le tour était joué, elle courrait partout en criant au secours. Riku ne pouvait que : aller la sauver. *Petite peste…*Riku tomba nez à nez avec le genin, et lui parla. [Riku] – Salut, désolé qu’elle t’ait déranger, maintenant je m’en occupe. Il se tourna vers la gamine qui regardait avec de grands yeux l’étudiant. [Genin] – Elle m’as promis de me filer du blé si j’te bottait le cul alors gars tu vas morfler…héhé.Riku se retourna vivement pour parer les coups du genin, il sentit vite la différence de niveau dans le combat au corps à corps. *Un et merde un spécialiste du taijutsu… faut pas que je reste ici sinon j’ai perdu…* Il sauta en arrière et attrapa la gamine sous son bras, il sauta ensuite de toit en toit, le genin à ses trousses. [Princesse] – Youpi ! Une vraie course poursuite avec un vrai combat de ninja !Riku n’en pouvait plus, il aller la frapper, mais lorsqu’il arriva à l’orée de la forêt, il se sentit plus en confiance et posa la petite par terre. Le genin arriva juste après lui, et essaya à nouveau de lui coller un coup de pieds dans les côtes. Riku esquiva de justesse, il lui fallait à tout prix éviter ces coups, il était rapide alors sans doute la puissance devait suivre. [Genin] – Allez fait pas le malin, t’es qu’un étudiant après tout et moi je suis genin. D’ailleurs je crois que je vais pas me casser les noix et je vais lui piquer directement son argent à la gamine.Le genin se retourna et avança vers la princesse, Riku ne pouvait pas le laisser faire çà, même si il n’avait pas envie de se battre. Il effectua un Doton dans le dos de l’adversaire, pas très loyal mais dans un monde de shinobi qu’est cette notion ? Pris par surprise totale, le spécialiste du taijutsu ne put que prendre la technique de plein fouet avant de se relever de la terre partout et des blessures dues aux roches contenues dans la terre.
Dernière édition par Yumemi Riku le Jeu 29 Mai - 22:49, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Mar 27 Mai - 22:37 | |
| [Genin] – Toi ! je vais te crever !
*Pourquoi je dois toujours tomber sur de genin cupides ou abrutis ?* Riku se prépara au combat, le corps à corps fut assez violent mais Riku remarqua que le genin bien qu’étant rapide ne frappait pas si fort que ça. Après avoir reçu et donner un nombre conséquent de coups de poings de pieds, Riku sauta en arrière il voulait effectuer un autre doton mais le spécialiste du taijutsu revint au corps à corps. Riku se servit alors de la peau de pierre, et le genin voyant ses coups complètement inutile perdit de la combativité. Riku en profita pour effectuer un doton combiné avec siphon de chakra, ce qui mettrait une claque physique et morale au genin. Celui-ci esquiva plus où moins, ici le moins dominait le plus, et sentit la fatigue, ses tenketsu perturbés. Le genin n’abandonnait pas, il se précipita sur Riku une nouvelle fois et le combat repris, Riku toujours sous couvert de sa peau de pierre encaissait les coups et lançait encore une fois un doton, l’ennemi reçut ce jutsu qui frappa plus fort que les autres, un coups critique qui mit le genin au sol.
Riku bien amoché lui aussi, chercha la fillette du regard. La princesse n’avait pas bougé d’un pouce et les larmes coulaient sur ses joues. Elle était terrifiée, pour la première fois elle avait assisté à un combat, un vrai. Riku la rassura avec quelques paroles douces et lui expliqua que le genin était seulement en train de dormir. La princesse pleurait toujours et Riku l’emmena dans la ville, il la portait sur ses épaules non sans mal mais il y arrivait quand même. Après une petite balade, la princesse demanda timidement si ils pouvaient aller aux sources chaudes. Riku accepta avant de se rendre compte qu’il y aurait un problème, les bains sont censé être séparés. Mais pour ne pas risquer l’echec de la mission et aussi pour redonner un peu de joie à la fille il élabora un plan.
Une fois arrivés ils posa la fille devant l’entrée.
[Riku] – Ecoute, je ne peux pas aller dans les mêmes bains que toi mais je connais quelqu’un qui pourra, tu veux bien l’attendre deux secondes ?
[Princesse] - D’accord, c’est ton amie ?
[Riku] – En quelques sortes… je re… enfin elle arrive…
Riku partit dans la rue la plus proche et utilisa la technique de métamorphose, il se changea en Kaori, sa voisine et amie. Il retourna auprès de la petite qui attendait.
[Riku] – Salut c’est toi avec qui je dois aller aux bains ? [Princesse] – Salut, c’est toi l’amie de Riku ? [Riku] – Euh oui c’est moi… Bon on y va, je peux pas rester longtemps alors faut qu’on se dépêche…
Les deux filles se dirigèrent vers les bains, et passèrent aux vestiaires. Juste avant d’entrer dans la partie réservée aux femmes Riku se sentait mal à l’aise il ne savait pas s’il pourrait tenir sa technique suffisamment longtemps. Quand soudain une main s’abatti sur son épaule avec une force surhumaine. Il se retourna et aperçut la vraie Kaori, heureusement la princesse était occupée à se déshabiller. Riku la prit à part dans un coin pour lui expliquer la situation.
[Kaori] – Mais tu voulais faire quoi avec mon corps hein sale pervers ! [Riku] – Mais non, il faut que j’accompagne cette petite c’est ma mission. [Kaori] – C’est pas une raison, gros pervers ! [Riku] – Bon il faut que tu m’aides, s’il te plait. [Kaori] – D’accord mais alors tu m’invites à manger chez toi bientôt !
Riku pris de court accepta, Kaori leva les bras en signe de victoire et la serviette qui était enroulée autour d’elle tomba. Riku resta bouche bée jusqu'à se manger une claque, il avait tout vu. Il sortit en courant avant de reprendre son apparence. La gamine quand à elle n'y avait vu que du feu.
Assis devant les bains il espérait que tout se passerait bien, il repensait à sa journée et à ce qu’il avait vu. *Au moins si jamaisje dois encore utiliser la métamorphose je serais plus précis…* Après une heure d’attente, Kaori sortit en compagnie de la Princesse qui semblait heureuse.
[Kaori] – Bon tout s’est bien passé, n’oublie pas le repas hein ? Au revoir Princesse !
Elle s’était calmée, et était partie de bonne humeur mais Riku devrait remplir sa part du marché bientôt sinon il le regretterai.
[Princesse] – J’ai envie de rentrer, en plus maman va rentrer elle aussi, je peux aller sur tes épaules ?
Riku fut étonné de ce changement d’attitude, après tout la petite avait changé depuis le combat, elle était devenue agréable. Riku la fit monter sur ses épaules et parti au galop, il s’amusa avec elle comme si il s’agissait de sa petite sœur et lorsqu’ils arrivèrent chez la princesse celle-ci ne voulait plus le laisser partir. La mère arriva rapidement et demanda à sa fille si ça s’était bien passé, la princesse répondit que oui. Etonnée la cliente remplis les papiers paya Riku et le remercia. Riku serra une dernière fois la princesse dans ses bras avant de partir, accompagné des sanglots de la gamine.
[Princesse] – Reviens me voir Riku nii-chan !
Cette phrase lui fit un pincement au cœur, mais il continua sa route, sa mission était presque finie. Il arriva au bureau des missions et donna l’ordre de mission signé de la cliente ainsi que la paie. L’homme toujours aussi endormi mit cinq minutes avant de lui tendre sa part. Riku s’en alla sans plus de cérémonie et retourna chez lui. Il repensait à cette journée qui au final n’avait pas été si mauvaise. Et Kaori… Il monta les escaliers et rentra dans son appartement, il faudrait bien qu’il l’invite comme promis mais il ferai tout pour repousser ça.
*Hum j’ai presque assez pour mon katana, encore un peu et ce sera bon…* pensa t-il joyeusement en s’endormant. |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Ven 6 Juin - 14:14 | |
| Riku : + 34 XP RP - Mission. Allez, quand tu auras des missions de rang A ce genre de mission ne sera plus qu'un vieux souvenir ! |
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Yosuke IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Les ruelles de Konoha Ven 6 Juin - 20:08 | |
| [Venant de Chez Naoki] Ils se mirent rapidement en route. Pas de temps pour discuter, pas plus de temps à perdre en paroles inutiles. Ils avaient choisi alors pourquoi rester ? Ca ne leur prirent pas plus de quelques minutes pour revenir au même endroit mais elles suffisèrent pour faire réfléchir le chuunin. Il sentait Naoki dans son dos et c'était bien de lui dont il était question. Ses remarques ne lui avaient pas échappé. Il avait d'abord fait des remarques. Il ne connaissait rien aux chats et sa bêtise avait fait presque sortir le garçon de ses gonds. Puis peu après il se dénigrait encore et encore, encore et encore plus. Il ne savait as quel était le but de Naoki, pourquoi était-il à Konoha, pourquoi et comment était-il devenu genin mais une chose était sûr, il détestait la faiblesse, et surtout la sienne. L'ignorance le dégoutait. Sur ce point ils ne se ressemblaient pas. Yosuke était persuadé de sa faiblesse certes, mais il ne critiquait pas ceux qui lui était inférieur car il y avait toujours une raison valable. L'erreur était pardonnable, mais pour Naoki l'était-elle vraiment ? Sur le toit de l'immeuble, il faisait encore plus sombre qu'avant. Yosuke hoisit alors de descendre discrètement pour se rapprocher. Il arriva rapidement et en faisant le moins de bruit possible en bas. Son visage tomba légèrement. [Yosuke] " Il n'est plus là. "Il continua de fouiller délicatement, avant de se retourner vers Naoki. Que pouvait-il faire ? Devaient-ils vraiment rechercher ce chaton... Yosuke s'appuya contre le mur. Il pensait encore. Il n'y avait pas énormément de solutions. Le chaton avait bougé, avec ou sans sa mère, destin tragique ou pas. En fait si, destin tragique comme tout à chacun il y aurait. Ce genre de pensée, Yosuke a gardé l'habitude de les éjecter de sa tête et il ne fit pas exception à la règle. Après tout à quoi penser ? Souffrir ne le ramenera pas. Par contre, réfléchir sur Naoki pouvait s'avérer utile. Il avait le sentiement qu'il l'avait un peu cerné, il en était même intérieurement très fier. Il aurait pu lui dire "Pourquoi sauver ce chaton ? Pourquoi veux-tu le sauver ?" mais non. Ce genre de question sont comme ces pensées, maladives, elles empoisonnent petit à petit les relations. [Yosuke] " Je ne vais pas tarder. " ajouta-t-il sans plus de cérémonie. " La route de ce chaton a quitté la notre, laissons lui juste un peu de lait, au cas où. Pour me faire pardonner cette sortie, je te propose un entraînement. Qu'en dis-tu ?"Il pensait avoir été assez subtile. Si Yosuke avait dit vrai, Naoki ne refuserait pas, c'était trop tentant de prendre des points sur léchelle de la puissance. En même temps il ne connaissait aucun ninja qui refuserait de s'entrainer avec un collègue de grade supérieur.
Dernière édition par Yosuke le Mer 11 Juin - 18:32, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Les ruelles de Konoha | |
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