Akazami venait de sortir de cours, il avait appris des choses sur la méditation aujourd'hui et il avait hâte d'aller mettre ça en pratique, c'est donc en courant qu'il sortit du village en sifflant pour faire signe à Siya. Il avait une forme olympienne, et il lui fallait absolument s’entraîner. Il fonça à grande enjambée vers sa clairière mais une fois arrivée sur place, n'eut pas envie de s'arrêter de courir et rejoint par sa panthère, il continua droit devant lui. Siya courant à ses côtés, il entreprit de la laisser dans son sillage, et accéléra, mettant jusqu'au moindre de ses petits muscles à contribution, malgré toute sa bonne volonté il ne put la distancer et fut même obligé de la regarder partir loin devant avant de stopper sa course effréné. Et de hurler à pleins poumons.
- C'est bon Siya tu as gagner tu peux revenir.
Quand elle réapparut elle se jeta sur lui en bondissant dans son dos, mais il la connaissant bien et se baissa pour éviter l'impact. Siya lui passa au-dessus de la tête, et quand ses pattes touchèrent le sol, Akazami se rua sur elle la planquant au sol. Elle était puissante mais lui aussi et ils commencèrent une lutte acharnée, pour maîtriser l'autre. Siya se débattait tant qu'il était difficile pour le jeune aspirant de la cercler comme il le souhaitait, mais il ne lâcha pas pour autant et redoubla d'énergie pour finalement la plaquer au sol en entourant ses deux bras autour de son cou et ses deux jambes autour du corps de l'animal. Elle poussa un petit rugissement, elle était vaincue et Akazami l'embrassa tendrement derrière l'oreille avant de la lâcher et de se remettre à courir vers sa clairière.
Il se saisit d'un shuriken que Saru Toshiya lui avait prêté puis commença a le lancer vers l'arbre central de la clairière. Pitoyable lanceur, il ne parvint à planter son arme dans l'écorce que 4 a 5 fois en 40 essais, mais il fut ravi de cet entrainement de courte durée qu'il n'avait jamais essayé et se promit de ré emprunter ce shuriken à l'avenir, en attendant du pouvoir s'en offrir un.
Puis vint enfin le moment pour lequel il était venu dans la forêt. Il se posa sur une grosse pierre, assis en tailleur et ferma les yeux en tentant de faire le vide dans sa tete. C'était un exercice compliqué, parce que grand nombre d'éléments perturbait sa concentration, des bruits de-ci de-là, des pensées impossibles à chasser. Il resta longuement comme ça a lutté contre lui-même et quand finalement il réussit à ne plus être gêné son estomac se mit à grogner, l'obligeant à retourner au village pour avaler quelques choses.
C'est donc de nouveau en courant qu'il se dirigea à nouveau vers le village pour aller alimenter son corps fatigué.
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