Je pense que j’ai dû me baver dessus, ce qui m’a ramené à peu près de la réalité. Ce cours était vraiment… Bah je n’en savais rien en fait, ce n’était pas vraiment pour là que j’étais ici. J’étais là pour voir des siamois. Tout le monde en parlaient en douce et les pointaient du doigt. Ils étaient comme une source de fantasme pour beaucoup d’étudiant, et rendait jalouse les étudiantes.
Le jumeaux Isatsu. Leurs réputations n’étaient plus à faire, mais pouvoir les admirer en mouvement étaient quelque chose d’incroyable.
On avait envie de leur faire un gros câlins, et d’enfouir notre tête entre ce couple inséparable.
D’ailleurs, je comprenais ce qui m’avait retiré de ma méditation. Je les voyais arriver vers moi. S’approchant en se balançant au rythme de leur marche. Joie et bonheur ; un tête à tête avec eux. Ils se penchèrent vers moi, s’étalant presque sur mon pupitre. Ils étaient… Si… Beaux…
[Takki Isatsu] –
Dîtes moi jeune homme, vous ne savez pas où se situent mes yeux ?[Moi] –
Franchement : Non.Un coup sur le crâne à l'aide d'un livre, suffisamment fort m’empêcher de lancer une attaque câlin sur les jumeaux, mais pas assez pour la faire passer en justice pour violence sur mineur ayant entraîné un traumatisme crâniens et l’effondrement de mes rêves, me confirma que ce n’était pas une bonne réponse, et entraîna quelques rires dans la classe. Des jaloux de la position privilégié que j’ai pu occuper !
[Takki Isatsu] –
Bien, comme je vous l’ai dit, le sens de l’observation sera primordial pour votre survis une fois sorti de cette académie. Savoir déterminer rapidement si un homme ou une femme cache une arme. Reconnaître le blason d’un clan au loin. Pouvoir identifier une personne alors que l’on ne l’a vu que quelques secondes.
Pouvoir décrire une femme autrement que par ses atouts.Tais-toi, j’vois rien.
Ce sont les bases des arts que vous allez apprendre ici. Le minimum syndical si vous visez vraiment le diplôme.De sa charmante démarche, elle revint vers son pupitre, laissant découvrir d’autres atouts qui me fascinaient moins. Mais dont je devais reconnaître les qualités géométriques au niveau des courbes. Elle se saisit d’un paquet de feuille de papier qu’elle jeta d’une main experte à chacun d’entre nous. C’était physiquement impossible, mais face aux rebonds des jumeaux que valait la physique ?
Aussi, pour finir ce cours, je vais vous demander d’exercer votre sens d’observation et votre mémoire. Vous allez dessiner.Dessiner ? Trop facile, j’avais le modèle précis en tête. Impossible de d’échouer un dessin comme ça.
Vous prendrez modèle sur votre voisin de gauche. Et ceux sur la dernière rangé prendront modèle sur ceux de droite.Désolation et catastrophe. Pourquoi dessiner ça ? C’était quoi cet exercice débile ? Mon monde s’écroulait et je voyais les siamois se ratatiner dans mon esprit, comme une vision pour l’avenir qui serait doute cruelle avec notre charmante professeur.
Et comble de la mauvaise blague mon modèle serait machin machin. Autrement appelé Super Victime. Cela me dégoûtait tellement que j’avais la flemme d’aller chercher son vrai nom dans le RP précédent…
J’étais tellement écœuré que je n’avais même pas cœur à me moquer de celui qui ignorait où était sa droite et sa gauche…
A partir du moment où je vous distribuerais les fusains, vous aurez trente secondes pour mémoriser votre voisin. Ensuite interdiction de regarder. Vous pourrez sortir une fois le dessin finit. Je regardais fixement dans le vide. Mon âme s’était comme envolé. J’étais une coquille vide. Je crois que je ne m’étais pas senti comme ça depuis la fois où j’avais passé deux jours caché sous les cadavres, à quelques mètres à peine de celui de ma sœur aîné.
Le fusain qui me percuta le front –et me laissa un point noir en pleins milieu- me ramena encore une fois à la cruel réalité.
J’observais une fois encore truc muche… Il était… Egal à lui-même. Si je devais le décrire je dirais que c’était… Enfin… Et puis.
De toute façon le décrire n’était pas le thème. Je devais le dessiner. Ce qui ne passait pas par les mots irait via le papier. Il suffisait juste d’attraper cette mine de crayon et de… Tracer… Des… Traits…
La salle se vidait au fur et à mesure. Takki prenait le temps d’analyser les dessins des étudiants, leur donnant des conseils en fonction du résultat. Elle ne jugeait pas vraiment le dessin en lui-même, mais plutôt ce qui s’y trouvait. Les détails, la personnalité. S’il permettait de reconnaître ou non l’étudiant dessiné, ne serait-ce que parce qu’une caractéristique physique y transparaissait correctement.
Puis finalement vint mon tour. J’y avais mis du temps, je ne souhaitais pas particulièrement briller. N’oublions ma devise. (trouvable à ce
RP ci, lisez un peu, fainéants !). Mais le résultat..
Takki se pencha par-dessus moi pour observer le résultat. Même la douce chaleur sur mes épaules ne dissipait la boule de froid dans mon cœur. C’était dire combien j’étais bouleversé par ce cours…
[Takki Isatsu] –
Laisse-moi voir le résultat.Elle me prit la feuille des mains, et l’observa d’un œil que je devinais critique, mais qui peu à peu s’emplissait d’une espèce de mélange de pitié, de désarroi et d’envie de ne pas blesser l’orgueil d’un petit garçon.
[Takki Isatsu] –
Ton… hum… Modèle est toujours là ?Je lui pointais du doigt Bidule. Qui était toujours en train de s’appliquer –dans des efforts sans nul doute vain, tel était son destin- sur sa feuille.
Le ton de l’Isatsu changea radicalement quand elle vit cela. Toute trace de désarroi avait disparu et ne laissait place qu’à une conviction déterminé. Ses mots résonnaient d’une telle façon qu’elle me fit comprendre que j’avais fait du mieux que je pouvais compte tenu des circonstances.
[Takki Isatsu] –
La prochaine fois tu auras un meilleur modèle. Tu peux y aller maintenant.- Le résultat du cours:
[Demande d'int (et éventuellement de dex, si le cœur vous en dit). Utilisation du bonus premier de la classe sur l'int.]