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 Les portes du continent

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Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
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MessageSujet: Les portes du continent   Les portes du continent EmptyVen 23 Jan - 21:18

Kuroko - Bleurg!

Encore une fois, je vomissais. Je n'avais pas arrêté de vomir ces trois derniers jours, depuis que nous sommes monté sur L'Hippocampe, un bateau commerçant au nom douteux. Nous avons réussi à embarquer contre quelques pièces d'or et le remboursement d'une dette que devait le capitaine, Chu, à ma mère. Depuis là, il n'y avait rien de neuf, juste l'attente. Ces trois jours en mer avaient donné le temps à chacun le temps de repenser les événements de cette fameuse journée.

Je savais que le remord d'avoir abandonné son fils rongeait ma mère. Je l'entendais pleurer régulièrement quand elle feignait dormir. C'est quelque chose qui me travaillait aussi, dans la mesure où j'étais responsable des derniers événements. Et s'il était mort? Je devrais vivre avec l'idée d'avoir tuer mon frère? J'essayer d'éviter d'y penser au maximum, et mes nausées étaient d'une grande aide dans cette entreprise. Oui, j'étais malade comme jamais je ne l'avais été. Ma mère par contre était en parfaite santé, rien n'empêchait cette histoire de la travailler.

C'était peut-être pour ça qu'elle ne m'avait pas adressé parole ou regard depuis notre départ. Comment me voyait-elle quand elle me regardait? Comme si j'étais devenu quelque chose d'autre, un monstre qu'elle n'était pas capable de reconnaître. Était-ce ce que nous étions, des monstres? Pourtant mon visage, blanchis par mes nausées, avait toujours l'air humain. D'ailleurs aucun matelot ne se doutait qu'il y a quelques jours, j'avais fait bouger de la roche sans même le vouloir.

Marin - Hey gamin, tu te vides toujours?

Il prend mon visage blanc comme une réponse.

Marin - Bah si tu arrives à regarder l’horizon sans vomir, tu verras une bonne nouvelle. On va arriver.

L'homme ne mentait pas : en plissant un peu les yeux, et en retenant une envie de rendre, j'ai pu voir une tâche verdâtre qui se démarquait du reste des flots. Sawa. Ce pays avait quelque chose d'unique. D'autres avaient un même climat inhospitalier, mais le pays des marécages avait cette faune si particulière qui en voulait systématiquement à votre vie. Des couguars rôdaient dans les hautes herbes, les rivières étaient peuplées par des crocodiles et des Charatas vous volaient vos proies de chasse. Même les moustiques essayaient de vous tuer.

Le port sur lequel nous accosterions s'appelait Kyûmon et faisait office de plaque tournant pour le commerce entre Shimei et le continent. Ou tout du moins c'était le cas avant que l'unique base samouraï du pays ne soit détruite pendant les événements du mois passé. Depuis, les contrebandiers en avaient fait une plaque tournante pour les trafics en tout genre. Si l'arrière pays avait eu la chance d'échapper à cette corruption, il devenait difficile de faire affaires à Ryûmon sans avoir à traiter avec ces gens.

L'Hippocampe a jeté son encre sur l'un des deux seuls emplacements libres du port. Après avoir réglé quelques taxes presque réglementaires, puis indiqué le contenue de son navire, le capitaine Chu a pu terminer de régler cette dette qu'il devait à ma mère. Après une accolade rapide, elle prit la main de ma sœur avant de remonter le ponton. Nous venions passé la frontière.

Kuroko - Bon... Du coup on fait quoi?

Chidori - On trouves un endroit où sûr où dormir, de quoi manger, et un moyen de ramener votre frère ici.

Les premiers mots qu'elle m'adressait en trois jours.

Kuroko - Mais, comment tu...

Riku - Tu veux faire venir Aki-kun?

Chidori - Oui ma chérie, et après on partira d'ici.

Je me suis exclu de la conversation, retranché dans mes pensées. Elle voulait ramener Akikaze sur le continent? Comment le faire sans avoir à retourner à Shimei? Comment simplement retourner à Shimei? Nos têtes devaient déjà être placardées partout. Même ici à Sawa je n'arrivais pas à me penser à l'abris de l'inquisition qui me menaçait. Qui NOUS menaçait. C'était de ma faute si nous étions dans cette situation, mais c'était aussi ma responsabilité de ne pas l’aggraver...

Pourtant j'avais aussi terriblement envie de revoir mon frère, ou du moins savoir s'il était mort ou non. Cette interrogation avait commencé à ronger mes entrailles. C'était si difficile d'avancer sans être sur de ce qu'on a laissé derrière soi. Je n'avais même pas pu lui dire adieu, et c'était peut-être la seule chance que j'avais de le faire... Vivre dans le remord était plus facile que de vivre dans l'ignorance. Alors peut-être que tout risque pour avoir une réponse, ça n'était pas une si mauvaise idée.

Nous avions marché jusqu'à la bordure de la ville sans que je ne m'en rende compte. C'était là que se trouvaient les bâtiments les plus miteux, mais aussi les auberges les moins chers. L'une d'entre elle a accepté de nous louer une petite chambre pour les quatre prochains jours. Il n'y avait qu'un lit, suffisamment grand pour que ma mère et ma sœur puisse dormir ensemble.

Ce soir, je dormirais sur le sol.

***

C'est encore une fois la douleur de sa jambe qui avait réveillé Akikaze. Le regard fatigué, le jeune samouraï essaya de trouver le verre d'eau qui traînait à côté de sa paillasse. L'eau pas vraiment fraîche, mais c'était déjà un luxe de pouvoir s'en servir aussi facilement quand on est un prisonnier. Un traitement de faveur due autant à sa blessure qu'à sa fonction. Où ancienne fonction à en croire le chef du village.

Dès qu'il sut que Kuroko était l'un des monstres, la chasse a été lancée. Trois samouraïs et quelques villageois ont été jusqu'à la cabane que partageaient la famille. Trop tard, ils ne restait plus qu'Akikaze, évanoui, la jambe ensanglantée. Les samouraïs se sont empressés de le ramener au centre du village pour lui administrer les soins pendant que les villageois sont partis vers les ports de Shimei. Le temps qu'ils y arrivent, leurs proies avaient déjà eu le temps de trouver un capitaine qui accepterait de les conduire loin de l'île.

S'ils ne l'avaient pas soigné, les samouraïs auraient peut-être pu rattraper sa famille. Ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'Akikaze s'était auto-mutilé, persuadé que ses amis préféreraient le garder en vie plutôt que de traquer leur proie. C'était un paris qu'il avait gagné. Une petite victoire dans cet océan de malheur.

Pour commencer, il ne reverrait probablement jamais sa famille. Ensuite, le chef du village avait décidé qu'il fallait s'assurer qu'un autre "monstre" n'apparaisse pas. Pour ça, il voulait condamner Akikaze à la peine de mort. Une décision qui a été repoussée dès que les samouraïs s'étaient opposés à cet ordre. Les samouraïs ne répondaient qu'à leur propre caste, et à celui qu'ils décidaient de servir. Hors Akikaze n'avait jamais dévoué son sabre au chef de son village.

Une autre victoire rapidement balayée quand deux lames, qui elles répondaient aux ordres du chef du village, ont fait d'Akikaze un prisonnier réclamant un procès au plus vite. Les autres samouraïs étaient prêt à prendre les armes, mais le leader de leur caste leur interdit. Il préférait sacrifier un jeune sabre à la famille maudite plutôt que de voir des samouraïs s’entre-tuer. Ça n'aurait fait qu'affaiblir leur position déjà précaire au lendemain des événements du Soleil Couchant.

Alors il était dans cette prison, avec une paillasse et un verre d'eau. À travers son bandage bien serré, la douleur de la lame qu'il avait enfoncé dans sa jambe. À travers les barreaux de sa fenêtre, Akikaze pouvait voir la mer. Face à cette vue, son cœur se serrait.

Il espérait que sa famille était en sécurité.


Dernière édition par Kuroko Hokufû le Dim 25 Jan - 0:08, édité 3 fois
Kuroko Hokufû
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MessageSujet: Re: Les portes du continent   Les portes du continent EmptyJeu 12 Fév - 18:50

Au soir de ma première journée à Sawa, j'étais fixé sur ce qu'il faudrait faire pour se payer un logement et de la nourriture dans le village. Le matin, ma mère avait pris ma sœur pour écumer les marchés et les frontières du villages en quête de bonnes affaires. Ma mère avait quelques connaissance en botanique, suffisamment pour transformer quelques mauvaises herbes sans valeur en onguent. Le climat de Sawa était d'ailleurs propice à la croissance de ce genre d'herbes, une aubaine pour des voyageurs en quête d'argent. Il lui faudrait une autre journée, mais elle pourrait faire des ryos des quelques herbes trouvées ou négociées pour une bouchée de pain. Pendant ce temps, j'avais été récupérer quelques informations sur les viandes locales.

Ce qui se vend, ce qui se trouve et qui se chasse. Sans surprise, la pêche prenait largement le pas sur la vente de viande, mais certains m'affirmaient qu'il était possible de plumer des oiseaux parfois des petits cochons sauvages. Un boucher a même promis une offre en or à quiconque serait capable de lui ramener un crocodile, mais c'était du suicide. Tuer des lapins et des oiseaux, ça reste du domaine du possible avec un arc. Un crocodile, même en crachant du feu je n'oserais pas m'y frotter.

Nous nous sommes retrouvés en début de soirée dans l'auberge pour partager un repas sylvestre : trois fleurs macérant dans un jus d'herbe. Le repas fut agrémenté d'une d'un long échange sur les informations glanées pendant la journée. Une bonne heure plus tard, une fois Riku couchée, il était temps de parler d'Akikaze.

Kuroko - Bon... Comment tu veux ramener Aki, si tant est qu'il est vivant.

Chidori - Hier j'ai eu une conversation avec Chu. Il m'a dit qu'il devrait faire circuler de la marchandise entre Sawa et Shimei dans la semaine. Je lui ai fait promettre qu'il essaierait d'avoir des informations sur Akikaze, voire de le ramener s'il en avait l'occasion.

Kuroko - S'il est vivant, il y a peu de chance que le Chef du village l'aie laissé libre. Il faudrait qu'on y retourne si on veut le récupérer...

Chidori - C'est hors de question! Je ne veux pas vous ramener sur Shimei, et je ne peux pas laisser Riku seule ici. Qui veillerait sur elle si tu vas chasser? Non... Ca n'est pas discutable.

Kuroko - Ouais, bah devines quoi? On a pas trente et une solutions! Il ne va pas revenir tout seul. C'est un samouraï, pas un pigeon voyageur. Alors, on va faire quoi?

Ma mère est coupée avant d'avoir le temps de m'engueuler pour avoir haussé le ton : j'ai réveillé ma sœur. Ma mère s'est levée pour la recouchée, puis nous sommes sortis de la chambre pour pouvoir discuter sans la réveiller encore une fois.

Kuroko - Pardon pour tout à l'heure... Mais je pense ce que j'ai dis, comment tu veux qu'on récupère Aki sans retourner à Shimei?

Chidori - Je ne sais pas... Chu reviendra à Sawa dans six jours, ça nous laisse un peu de temps pour y penser. Ça dépendra aussi des informations qu'il ramènera.

Kuroko - Dans six jours, hein...

La conversation s'est arrêtée là. Ma mère est remontée pour commencer à préparer quelques mélanges avec les herbes récoltées dans la journée, je suis resté quelques minutes de plus à l'extérieur, le temps d'aiguiser les têtes de mes six flèches. Six jours, c'était peut-être assez. Six jours comprendre ce qui m'est arrivé et le contrôler. Si j'arrivais à apprendre à l'utiliser, peut-être que je pourrais faire quelque chose pour Akikaze.

Mes six flèches sont prêtes à l'usage, je suis retourné dans la chambre pour profiter de quelques heures de sommeil. C'est le soleil pointant à l'est qui m'a réveillé. Mon dos est en compote, mais je suis bien plus en forme ce matin que tout le temps passé en mer. Ma mère est déjà levée et vérifie l'était des mixtures préparées la veille au soir. Pour simple bonjour, nous nous échangeons un hochement de tête, un bon moyen de ne pas réveiller Riku. J'attrape mon arc, mes bottes et mes flèches. En descendant j'arrive à chaparder un bout de pain d'une table que l'aubergiste n'a pas eu le temps de débarrasser. Rassasié, je prend la direction d'un territoire de chasse dont parlaient deux hommes la veille.

D'après eux, la région comptait trois territoires de chasses possible. Deux étaient traversés par des rivières, et étaient un bon réservoir pour la chasse d'oiseau. Le peu de chasseurs du village trouvaient leur comptent en chassant ensemble dans cette zone, les oiseaux valant plus cher sur le marché que les porcs sauvages ou autre petits mammifères. Le troisième comptait moins de gibier et peu d'oiseaux. C'était là que je me dirigeais. Je ne réussissais que rarement à faire tomber des oiseaux, autant éviter en plus d'être en compétition avec les chasseurs locaux. Il n'y avait ni fruit ni rivière poissonneuse, aussi je ne pourrais y trouver que des petits herbivores et leurs prédateurs. Ça n'était pas la viande la plus recherchée du coin, mais je pourrais toujours la vendre pour des piécettes. Et si le prix ne me convenais pas, nous pouvions toujours la garder comme réserve de nourriture.

Le terrain en question était bien moins humide et boueux que ceux traversés par les rivières. La végétation n'avait rien de semblable avec celle de mon île. Si c'était étrange d'être entourés d'arbres inconnus, ça n'avait rien d'étonnant. Les quelques marins que j'avais l'habitude de côtoyer me parlaient souvent des autres pays et de leurs flores locales. C'était probablement la raison pour laquelle ce marais ne me semblait pas si étranger. Sans l'avoir vu, je le connais depuis déjà longtemps. Je savais que les champignons blancs et bruns étaient dangereux, qu'il fallait prêter attention aux arbustes à feuilles fine, principale source de nourriture du gibier local. C'était quelques petites choses qui devaient rendre cette chasse plus facile.

Et pourtant après deux heures, pas un seul lapin n'est accroché à ma ceinture.

J'étais incapable de chasser la moindre bestiole. J'avais du mal à suivre des traces, d'autant qu'elles ne ressemblaient pas à celles que j'avais coutume de traquer. J'ai perdu deux flèches en essayant de tuer des oiseaux en vols et j'en ai cassé une en voulant toucher ce qui me semblait être une chauve souris. Il s'est avéré que ça n'était qu'un amas de feuilles étrangement repliées qui, sous des jeux d'ombres et de lumières, s'étaient donnée un air animal. Je n'arrivais pas à trouver ce pour quoi j'étais venu, je ne voyais aucune de mes proies habituelles, celles dont je savais qu'elles vivaient aussi à Sawa. Lièvres, lapins, renards, ils étaient tous cachés derrières la végétation bien plus abondante qu'à Shimei.

Pourtant je savais qu'ils étaient là. Je le sentais. Mes tripes me disaient que derrière ce buisson ou cet arbre ce cachaient mes proies. Mais comment gâcher une nouvelle flèche, il ne m'en restait que trois. Je ne pouvais pas tirer à l'aveugle. Alors j'ai décidé d'attendre. Le ciel s'assombrissait lentement, pendant que je fixais un nouvel arbuste. J'avais encore une fois cette impression de savoir qu'il y avait quelque chose derrière. Comme si je le savais sans le voir. Comme dans le tunnel sombre qui reliait mon village au port de Shimei. C'était la même sensation.

Puis du buisson j'ai vu sauter un lièvre qui a rapidement disparut à travers les feuillages qui m'entouraient. Je l'avais vu avant de le voir. Derrière moi je sens une autre présence. Je sais qu'elle est cachée par des larges feuilles d'un buisson qui ne m'était pas familier. Je le savais, et pourtant j'étais toujours dos à ce buisson.

Sans prendre une seconde de plus pour y réfléchir, j'ai encoché une flèche, et j'ai tiré en direction de cette présence. C'était un lapin. Ma première chasse sur le continent.

***


Comme tous les jours, la même jeune fille passait voir Akikaze dans sa cellule. Azusa était devenue, par une succession de morts, la seule en ville capable de soigner la jambe du prisonnier. Un coup de chance pour le jeune homme qui avait un faible pour ce petit bout de femme. Des cheveux noirs qui allaient de pair avec ses grands yeux verts, une peau légèrement bronzée et une silhouette fine. C'était l'image même qui lui venait en tête quand il pensait à une beauté des îles. Ces quelques minutes qu'il passait ainsi chaque jour avec elle était son seul moment de confort de la journée. Azusa était aussi son seul contact avec l'extérieur. Elle lui apportait chaque matin les nouvelles du village. C'est ainsi qu'il avait apprit la mort du chef du village.

Il est mort dans son sommeil, certain attribuent ça à son rythme de vie loin d'être saint. Akikaze ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait été la cible d'un villageois vengeur. Ceux qui avaient perdu de la famille pendant le dernier mois avaient toutes leurs raisons de vouloir réparation. D'autant que le chef semblait vouloir assainir son village en tuant les familles des élémentalistes (c'était ainsi qu'Akikaze appeler les manieurs de chakra). Il suffisait qu'une personne ne sente suffisamment en danger pour essayer d'empoisonner le chef. Il suffisait de s'y connaitre un peu en botanique, et l'île devenait un véritable réservoir de poisons.

Le village avait réuni quelques familles pendant la nuit et a nommé Pali, l'aînée du village, comme nouveau chef. C'était tout ce que savait Azusa, tout ce qu'elle avait pu transmettre comme information au jeune sabre. Il lui fallut attendre quelques heures de plus pour en apprendre plus par la situation. C'est en écoutant la conversation de deux samouraïs qu'il apprit la nouvelle.

Pali ne désirait pas la mort d'Akikaze, il serait donc remit aux samouraï qui jugeraient de son sort. Visiblement, il serait emmené à Sawa pour être jugé par le haut conseil de sa caste. Un mensonge à n'en pas douter : il savait de source crédible qu'aucun samouraï n'était stationné à Sawa depuis les événements du soleil levant. Ça ne pouvait dire qu'une chose, elle s'inscrivait dans la volonté des samouraïs d'éradiquer le fléau du chakra :

Akikaze était devenu un appât pour attraper Kuroko.
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