Physique :
Ryo n’a rien d’une montagne du muscle. Les années d’exodes et de fuites de son clan lui ont forgé un corps fait pour ce que les Aisu savaient faire de mieux, marcher de lieux en lieux et se faire pourchasser. En bref, un corps d’une taille moyenne, bien dessiné et exempt de toutes masse inutile.
De ses seize ans tout juste révolu, il n’en demeure pas moins un homme fait. Les générations passés lui ayant laissés l’héritage de la vitesse et de la discrétion atteinte par des siècles de fuite, il n’est pas un homme que l’on remarque ni un homme particulièrement imposant. De plus, la vie de nomade qui était la sienne jusqu’à il y a quelques années lors de la création du village lui ont laissé les stigmates d’un enfant nourris tout juste assez et malheureusement habitué à sauter des repas.
Sur son visage, on dessellera facilement les traits d’un homme sérieux et plein de haine envers ses anciens persécuteurs. En faites, il est comme une fleur qui aurait grandi trop vite, un enfant trop vite habitué à la peine et à la peur. Les yeux noir, les cheveux sombre et étrangement bleuté, un peu de la couleur d’un corbeau, et une énorme mèche blanche à l’avant de sa crinière en font quelqu’un qu’on reconnait facilement.
Mental :
La haine, la peur, la souffrance et la fuite, voilà ce qui fut le quotidien de ce garçon jusqu’au jour de l’alliance du clan Aisu au nouveau Daimyo du pays de l’eau. Alors comment pourrait-il être autrement que ce qu’il est devenu, que ce que le monde a fait de lui. A savoir, un jeune homme presque incapable de pitié, quasiment ignorant de ce qu’est la sensibilité et possédant d’énorme tendance à la vengeance. Paradoxalement, il est reconnaissant vis-à-vis du daimyo de l’eau et de la nouvelle vie que son clan a actuellement. Pour cette raison, il tache de se conduire de manière exemplaire et de donner le meilleur de lui-même pour la gloire et la grandeur de son clan.
Etant un homme de terrain, il n’est pas très enclin à la religion mais il n’en reste pas moins un fidèle des traditions de son clan et considère le shaman et Name Aisu comme des pères, des guides, des personnes de confiance en qui il doit une grande obéissance, quoi qu’il fasse, il ne fera rien qui pourrait aller à l’encontre de ces deux individus ou du village.
Présentation :
La vie de Ryo n’a pas toujours était celle qu’il vit actuellement. Il y a de cela deux ou trois ans, il n’avait rien ou presque. Le clan maudit dans lequel il avait eu la malchance de naitre était persécuté. Seul le Sousui Shisui Aisu avait réussi à redonner le courage dans le cœur des membres de cette grande famille. Pourquoi étaient-ils persécutés, certain avait tendance a parler de la température qui diminué avec leurs présence mais pour Ryo , c'était des connerie et la véritable raison, il n’en avait pas la moindre idée mais trop souvent depuis sa naissance, il avait vu le ciel pleurer l’un des leurs. Les pleurs du ciel comme la shaman l’appel n’est autre qu’une giboulée de neige, par tout temps, par tout climat et en tous lieux.
Si la Shaman était persuadé que cette neige tombait pour les Aisu tombé au champ d’honneur, le jeune Ryo ne le croyait pas le moins du monde jusqu’au jour bénit où la route du clan fit rencontrer Jigi Teiretsu et son groupe. C’est ce jour-là que le destin des hommes du froid bascula. L’homme qui se proclamera plus tard daimyo du Pays de l’homme leurs offrit enfin la possibilité de renverser la situation. La possibilité de devenir le chasseur plutôt que le gibier. La possibilité de devenir tyran à la place des tyrans.
Comme l’histoire nous l’indique, cette possibilité fut accueillis d’un bon œil au regard des Aisu qui purent enfin se lever contre l’oppression et reprendre leurs places au sein de l’archipel. Ils devinrent le clan le plus important du village ninja qui fut créé mais ce ne fut pas sans peine, le Sousui Shisui Aisu y laissa son dernier souffle dans un héroïque combat à vingt contre un. Ce combat devrait rappeler à quiconque s’en prend aux Aisu que ce clan a fini d’avoir peur et que désormais ce sont eux qui dictent les règles du jeu. Lors de la mort de cette homme, la neige tomba si fort et si longtemps que les récoltes proches gelèrent sur place et que la mer à proximité se figea pour une semaine entière. Ce jour-là, il comprit que les Aisu étaient bel et bien aimé des dieux et que de grandes choses les attendaient s’il suivait cet homme, ce Jigi Teiretsu.
L’arrivé au village :
Il est, dans la vie d’un homme, nombre de moment bouleversant, nombre de moment qui font des gens ce qu’ils sont et nombre de moment qui s’ancre dans l’esprit et la mémoire afin de créer ce qu’on appelle des souvenirs. Si il fallait en raconter un d’entre eux, Ryo n’hésiterai pas une seconde, ce serait le jour bénit ou on lui annonça la création du village de Kiri gakure no sato.
Cela faisait quelques temps à peine que le futur Daimyo du pays de l’eau avait fourni le matériel adéquat aux Aisu pour se défendre et reprendre la place qui était leurs dans l’archipel. Ryo, armé d’une épée de moyenne facture, faisait parti d’un petit groupe partit en escarmouche ce jour-là. Seulement âgé de treize ou quatorze ans, il n’en était pas à sa première batail et bien que n’étant pas un combattant hors pair, il ne manquait pas de courage et de loyauté, ce qui en faisait un jeune homme apprécié de sa hiérarchie.
Ce jour-là, ou devrais-je dire, cette nuit-là, il était donc parti en escarmouche afin de tendre une embuscade a un groupe de pillard sans clan. Constitué pour la plus part d’homme de la mer ou de déserteur de presque tous les clans de l’archipel. Ce groupe d’individu était connu pour ne jamais travailler, tous ce qu’ils avaient venaient du vol et du pillage. Généralement peu enclin à mener une bataille contre ce genre de personne, le clan Aisu avait décidé qu’il était grand temps de les affronter.
Un petit chemin sinueux zigzagant entre les arbres et les monts, une forêt de conifère et dix brigands escortant un charriot probablement rempli de leur dernière rafle. Voilà, le décor est planté. Comme tous les gars de son groupe Ryo était caché, certaine derrière un arbre, d’autre profité d’un talus en contrebas pour se camoufler tandis que les derniers se dissimulait sous un petit ponton de bois recouvert de mousse à l’aspect peu engageant. Les bandits approchaient, sans éclaireur, il est probable qu’il ne s’attendait pas une seconde à recevoir leurs jugement sur cette partie de l’ile mais la récente montait en puissance du clan Aisu ne leur était peut-être pas encore arrivé aux oreilles.
Au signal du meneur de l’escarmouche, une nuée de shuriken alla se figer dans le groupe inattentif et la suite du combat se fit à coup d’épée, de lance et de sang. Rapide, efficace et sans accroc furent des thermes que le rapport du meneur cita dans son rapport lorsqu’il retrouva Name Aisu , le chef du clan une trentaine de kilomètre plus loin.
Ryo ignorait qu’elle était cet endroit lorsqu’il y arriva, le meneur de l’escarmouche avait mené tout le groupe jusqu’à ce petit coin pour y retrouver le reste du clan mais sans jamais évoquer la toute nouvelle fondation du village. En faites, village était alors un bien grand mot car il n’y avait ni bâtisse, ni barrière, ni même de civile pour l’habiter et pourtant, lorsque le Mizukage leurs expliqua la situation, il n’y eut nul interruption a son discourt tant toutes les personnes présentes ressentait dans l’air que le moment était historique.
Au début, l’incompréhension et la peur envahit les esprits mais bientôt la joie, l’excitation pour ne pas dire la jubilation firent leurs apparitions dans les yeux des membres du clan. Il allait avoir une maison, un lieux ou vivre, un lieu duquel ils pourraient étendre leurs pouvoirs et enfin reprendre leur place dans cet archipel qui leur appartenait.
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Ryo Aisu 
