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 Marché - Place centrale

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MessageSujet: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyJeu 23 Mai - 20:19

Rappel du premier message :


Marché - Place Centrale


Marché - Place centrale - Page 2 830607place

Considérée à juste titre comme l'un des poumons de Konoha, la place centrale du marché est la plus grande de tout le village. A l'instar de la rue principale, elle accueille nombre de commerces, parmi lesquels les plus prestigieux de Konoha.

La place centrale est également un haut-lieu de la société konohéenne avec ses grandes auberges, ses restaurants, et ses comptoirs de jeu. Un dicton konohéen dit d'ailleurs que même si toutes les lanternes du monde venaient à s'éteindre, il en resterait toujours une allumée au-dessus de la place centrale pour éclairer le peuple de Konoha. Les autorités l'ont bien compris et n'hésitent plus à l'utiliser pour les grands rassemblements.


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Ibuki Senjago
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Ibuki Senjago


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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 19:26

Concert à Midi
[Si jamais je dérange... Vous pouvez tous intervenir, comme c'est ce que je souhaite !]

Les premières notes se firent d'abord absorber par la cohue générale qui animait la place centrale.  Montée entre deux auberges, derrière un petit stand de beignets, c'était à peine si l'estrade tremblotante existait.  Pourtant, les trois garçons, qui, sur leur construction de l'aube, s'affairaient à ajuster les pitons et tourner les boutons des guitares, basses et amplis existaient, eux.  Mais leur professionnalisme lorsqu'ils accordaient les plongeait dans un mutisme qui les volatilisait aux yeux du monde.  Ainsi, seul un garçon, adossé à la scène, les cheveux jais soutenus à l'arrière par un élastique, papotaient avec deux jeunes demoiselles, une pour chaque bras.  La première avait les lèvres pêches, tandis que la seconde les teignait marine.  Toutes deux se lovaient dans les bras du garçon, leur regard se perdant dans son sourire rayonnant d'une blancheur extrême.
Uchiha Ren s'exclama : « Bien sûr !  Si j'avais à choisir entre vous et mon band, je choisirais mon band ! »
Les demoiselles semblèrent faussement s'offusquer, comme hypnotisées par le charme obscure de l'aspirant.  Elles n'entendaient pas, réellement, ce que Ren disait.  Elles ne comprenaient pas.  L'Uchiha poursuivit : « Mais bon, pourquoi choisir, je vous ai tous les trois ! fit-il, se gaussant des deux pimbêches qui l'accompagnaient dans son rire narquois, naïves. »

L'un des garçons sur la scène déposa délicatement sa basse et rejoignit Ren, lui tapotant sur l'épaule.  L'aspirant renversa la tête, l'air impétueux.  L'autre demanda, tout aussi hautain : « T'es O.K. ? »
Ren sourit. « Well, ladies, j'vais devoir vous laisser.  On se revoit après, commanda-t-il d'un clin d'oeil alors qu'il se hissait sur la scène, ignoré par le bassiste qui le regardait trimer dur. We are, fit-il à l'intention du groupe qui patientait, les bras ouverts, dos au public. »
Ren portait une veste noir suie ouverte sur un gilet en filet gris.  Dans son dos, ainsi que dans ceux du band, s'illustrait l'illustre éventail du clan Uchiha.  Les membres du groupe avaient différents bandages, qui évoquaient l'image du shinobi, grandissante ces dernières années.

L'aspirant avança lentement vers l'avant de la scène, jouant de ses doigts bagués dans le fil de son micro sur pied.  Il n'avait encore rien fait que les deux filles éclatèrent de cris, les bras ouverts et scandant son nom.  Cela dérangea le vendeur de beignets et ses clients.
Ren roula des yeux.

Le bassiste, sûrement second du groupe, fit un sourire en coin avant de, du menton, signifier de la tête au guitariste qu'il pouvait commencer, d'un grand moulinet du bras, à  déchirer l'espace sonore d'un accord strident mais juste.  Le son des cordes raisonna longtemps avant que Ren n'empoigne solidement son micro et se penche vers l'avant, au dessus des deux filles, son buste suivant... pour lâcher un long cri gutturale haut perché, qui lui permit un instant de faire taire la cohue générale.  Les regards se tournèrent vers le groupe.
Ren se redressa, et d'un pied sur un amplis, explosa : « Nous sommes le Hotaru's Band ! souligna-t-il d'abord, le guitariste accompagnant cette affirmation d'un nouvel accord, plus grave, tandis que le batteur faisait monter de ses cymbales un rythme soutenu.  Nous sommes ici pour vous faire danser à mort ! s'exclamait Ren pour que le bassiste donne le premier tempo.  Mes frères : Teruki à la basse, Uchi-kun à la batterie et Koshi à la guitare !  Yes !  Come and dance ! ouvrit grand les bras l'aspirant, tandis que la musique commençait vraiment, savant mélange entre la percussion subtile de Uchiki et les pointes mélodiques et métalliques de Koshi. »
Teruki, lui, approcha sa bouche de son micro personnel, tout en soutenant son tempo donné, et présenta le chanteur : « Ainsi qu'Hotaru, le chanteur du Hotaru's Band ! »
Puis Teruki recula, pour d'un hochement de la tête calé sur le battement de Uchiki donner le départ.

La voix sublime de Ren "Hotaru" Uchiha s'envola alors que la musique explosait, et le concert improvisé et gratuit commença !
Sanae

Sanae


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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyJeu 20 Juin - 17:02

Rien à voir ni avec le discours (mort), ni avec Ren, désolé. Ca va venir.

« Ah, l’arène est encore en construction ? Ma foi… si vous voulez en apprendre plus sur le chakra, vous pouvez tout aussi bien contacter un spécialiste en la matière. Il y en a quelques-uns, au village, qui se consacrent exclusivement à ce sujet. Tentez votre chance, ils vous écouteront certainement. »

Le vieux Shigemori n’avait pas tort, se dit l’Hanaerobi. Si elles devaient prendre pied dans le domaine du chakra, c’était bien là un bon point de départ. Accessoirement, ç’avait rassuré l’aspirante : à défaut de bénéficier d’infrastructures de formation, Konoha disposait au moins d’instructeurs. Ca n’était pas aussi sauvage que ce qu’elle s’était mise à craindre. A en croire les rumeurs, la part d’autodidactes était très importante, et tout le monde finissait par verser dedans…

Pourquoi pas. Tant qu’ils avaient les bases. Il ne restait donc plus, à elle et à Ashikaga, qu’à solliciter l’un d’entre eux pour un entretien. Ce qui n’était pas chose facile.

« Untel n’est pas disponible aujourd’hui, désolé. Il a clairement annoncé qu’il avait quelque chose d’autre à faire. »
« Unautre n’est pas d’humeur, laissez tomber. On lui a déjà envoyé quelqu’un ce matin, il l’a chassé à coups de genjutsu d’un air aigri. Laissez-le dormir, ça vaudra mieux. »
« La petite est malade… vous pouvez toujours essayer de lui apporter des gâteaux, mais ça sera probablement en vain. Comment ça, la petite ? Miss Machine a onze ans, je crois. Epatant, hein ? Et pourtant, c’est une véritable spécialiste de son domaine. Y’a des gens naturellement doués, comme ça… eh, pourquoi vous me regardez avec ces yeux là?»

-Okay, ils ont gagné, annonça sombrement Ashikaga. Une formatrice de onze ans. Ben voyons.
-Difficile à croire, en effet.
-C’est carrément du flan, cherche pas, cocotte.
-Je ne sais pas… mais bon. Même dans le cas où ce qu’il nous a dit est vrai, il est impossible qu’une enfant soit à même d’enseigner quoi que ce soit.
-Chuis sûre que ces connards font tout pour nous dissuader de passer ninjas. Tournoi à la con pour nous foutre la pression, puis bam, ils nous ligotent sur l’entraînement. Eh bah si c’est ce qu’ils veulent, ouais, on va laisser tomber. Aujourd’hui, bronzette-magazine dans le jardin, et je trucide le premier qui vient me parler de ninjas.
-Ninjas.
-Hum. Tu m'cherches?
-Il y a d'autres instructeurs dans le village. Et nous n'avons plus beaucoup de temps. N'importe lequel fera parfaitement l'affaire.
-Et si j'ai la flemme?
-...
-Bon, bon...

Jusque là, elles avaient réussi l’exploit d’approcher Akane Nakutsu, la formatrice en taijutsu du village. C’était très bien… à ceci près qu’elle ne leur avait absolument rien enseigné sur le chakra.  Seulement des exercices de base qui ne travaillait que leur coordination musculaire.

Jamais à cours de ressources, les deux aspirantes s’étaient donc résolues à parcourir le marché, se frayant un chemin dans la foule pour rejoindre… aucune idée. On leur avait dit qu’à cette heure, elles avaient de fortes chances de rencontrer Omae Jiga, l’un des plus grands experts du ninjutsu du village, du coté des restaurants les plus réputés de la place du marché. En cette journée ensoleillée, les terrasses avaient été prises d’assaut, et la foule plus bruyante que jamais. Dans les étals, fruits de mers et assortiments de viandes leur semblaient aussi alléchants que les plats qui paradaient sur les tables. Bien qu’elles cherchaient le formateur du regard (« un truc rouge qui dépasse de la foule », leur avait-on dit), leur attention ne parvenait à se poser plus de quelques secondes sur un élément du décor.

A ce stade, les aspirantes en vinrent à la même conclusion.

-Je meurs de faim, déclarèrent-elles en même temps.




-Tu te moques de moi?                                                          –Tu te moques de moi?



-D’accord, dans ce cas…                                                          –D’accord, dans ce cas…



-Salon de thé!

Le thé. Breuvage universel, consommé par les hommes depuis la nuit des temps. Avant même qu’il ne maîtrise le feu, il employait déjà les plantes pour se nourrir, se soigner, se droguer, et peut être même se parfumer. Le jour où l’on parvint à faire chauffer de l’eau fut une véritable révolution. La cuisson des aliments ouvrit un monde de confort que l’on ne cessait encore de perfectionner. Se laver ne devenait plus une contrainte, mais un jeu. Amaterasu gagna en influence à un rythme ahurissant, éclipsant une myriade de déités rivales dans la foulée.

Mais, surtout, il devint possible de préparer du thé. La boisson la plus consommée du continent, après l'eau.

Sous le règne du second daimyo du feu, un homme s’était distingué au sein de l’administration qu’il avait mise en place. Il s’agissait d’un ministre du gouvernant, qui avait été chargé de guider les finances du pays. C’était une tâche qu’il avait mené avec brio, offrant au pays une période de prospérité.

De cet homme, pourtant, on n’avait retenu qu’une seule chose : l’Earl Grey.

Ce qui voulait tout dire. Tel était le pouvoir du thé sur l’Histoire et l’inconscient collectif de l’Humanité. Sanae n’y faisait pas exception.

-Bonjour, ce sera pour?
-On vous prendrait une table pour…

Ashikaga s’interrompit, le regard vague, en direction du fond de l’échoppe. Ce n’est que lorsqu’elle la vit plisser les yeux que Sanae daigna regarder dans cette direction. Il ne lui fallu qu’une poignée de seconde pour comprendre ce qu’il en était.

-Excusez-moi… vous connaissez cet homme?
-Qui? Omae Jiga?
-…

Une figure rouge vif était attablée, face à un assortiment de sushi qu’il savourait paisiblement. Il était seul… pour le moment.

-Oh oh, c’est lui le formateur ? Franchement mignon, ricana Oboro.
-Nous ne sommes pas là pour…

Sanae s’interrompit pour mieux détailler le jeune homme. D’accord, se dit-elle. Même elle, qui n’aimait habituellement pas les teintures excentriques, ne put s’empêcher de sourire stupidement à la vue d’Omae Jiga.
C'était un homme particulièrement coquet, mais c'était un très bel homme. Il était légèrement plus âgé qu’elles. Et nos deux demoiselles y étaient, comme tant d’autres, désespérément sensibles.

-Je crois que je sais sur quoi je vais me spécialiser, sourit Sanae.
-Ça doit être le rêve, de s'entraîner tous les jours avec. S'entraîner... et plus si affinité, hein.
-Affinité. Mmmh. Le feu, c'est bien ça? Avec plaisir.
-C’est ça, fais semblant d’être idiote.
-A vrai dire, je m’attendais à ce que tu fasses une plaisanterie du style « c’est chaud ! ».
-Rhoo mais… ah !
Attends, il nous regarde!
-Hihihi… allons-y, alors. Il faut juste ne pas avoir l'air trop heureuses.
-Heureuses, genre?
-Pour commencer, tu devrais effacer ce sourire niais de ton visage.
-Ouais, bien sûr... toi d'abord!
-Je ne peux pas. C'est peut être la première bonne journée que je vais passer à Konoha.
-Idiote.
-Toi de même, très chère.
-Huhuhu…
-Hihihi…


Les deux filles s’esclaffèrent silencieusement, sans échapper à l'attention des clients. Ni à celle du chercheur, qui les observa à son tour. Elles s'en rendirent compte, et leurs gloussements reprirent de plus belle.
Le spécialiste du feu en devina la cause, et fit mine d'avoir autre chose à faire pendant quelques instants. Il s'agissait de les laisser reprendre une certaine contenance. Aussi s’intéressa-t-il exagérément à sa nourriture.

Parfois... et même bien souvent... c'était assez bête, une fille.

-Excusez-nous… pouvons-nous nous joindre à vous? Cela fait quelques jours que nous voulions vous voir, Monsieur.
-Tiens donc?

Le chunin ne put s’empêcher de sourire. Il avait maintenant l’habitude qu’on lui serve du « vous » et du « Monsieur ». Pourtant, ces mots restaient encore si agréables à entendre qu’il ne pouvait dire non.

-Un instant. Il me semble vous avoir déjà vu quelque part. Etiez-vous aux alentours de l’arène, il y a quelques jours, de bon matin?
-La semaine dernière… près de l’arène? Il se souvient de nous?
-Je dirais même plus, WAOUH, il se souvient de nous!
, renchérit Oboro.
-Et donc, qu’est-ce qui vous amène à moi? Asseyez-vous donc.
-Merci. Pour tout vous dire, nous souhaiterions…
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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyMer 7 Aoû - 18:54

Sanae: 31Xp
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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyJeu 5 Sep - 18:16



Au petit matin, le crieur de rue donnait sa nouvelle comme d’habitude. Promotions de fruits et légumes, spectacle de rue en tout genre, petite commodité des nobles de la ville étaient tous le quotidien de cet homme à la voie prématurément vieillissante. Mais si son timbre resta constant une fois de plus aujourd’hui, l’annonce qu’il avait à faire glaça le sang aux villageois : Nidaime Hokage était décédée.

***

Cela faisait une journée qu’Oboro-sama avait été couronnée Championne de Konoha. Elle s’était faite attribuée une mission à la hauteur de ce nouveau privilège : cueillir une plante rare pour guérir Yachiru-san. L’expédition était partie très tôt le matin, mené par un juunin d’exception. Il ne savait pas qu’ils arriveraient trop tard.

Pensant avoir stabilisé son état, l’équipe médicale avait pourtant été très confiante. Même inconsciente depuis plusieurs jours, ses constantes et son énergie ne faiblissaient pas. Pourtant, une hémorragie foudroyante la toucha le soir après les convulsions du matin. Elle s’éteignit soudainement durant la nuit, malgré les efforts du spécialiste en Eisei du village.

On annonça la nouvelle au Daimyo du feu. Quand il interrogea les spécialistes pour connaître la cause du décès, personne ne sut répondre, pas même les plus grands médecins de tout Konoha. Il fut ordonné de taire l’affaire le temps d’enquêter sur les dernières volontés de Yachiru. On conclut en l’absence de testament lorsque l’expédition d’Oboro-sama entra au village. Trop tard, ils étaient sans doute rentrés trop tard.

***

[Crieur] « Deuil national de trois jours. La cérémonie aura lieu sur la place du village en la présence du Seigneur du Feu au crépuscule ! »

Le marché ne s’anima pas comme d’habitude, les étales n’ouvrirent pas. Par respect du mort et du protocole, les gens commençaient à se parer de noir pour dire au revoir, une fois encore, au général du feu.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyMer 26 Fév - 18:51

Mission D - Le Dragon Pourpre de Konoha

Citation :
Mission D
Objectif
: une maison close de Boya a l'intention d'ouvrir une succursale dans Konoha. Les shinobis sont chargés de lui trouver un logement ainsi que d'aider les nouvelles venues à s'installer.

La lame du petit couteau parfaitement aiguisé remontait régulièrement le long de sa jambe. Arrivée en haut, elle redescendit, pour refaire exactement le même mouvement, quelques centimètres plus loin. Entre chaque allé, une main sûre claquait un petit coup sec pour enlever le savon en trop. Puis c’est toute la jambe qui rentra dans l’eau. Il restait maintenant le haut des cuisses, et sous les bras. Fiora savait que certains mâles aimaient un pubis bien dégagé, mais elle préférait ‘’tailler’’ la pilosité de son sexe plutôt que tout raser. À côté d’elles, les autres filles s’appliquaient également au même ouvrage. Zeman avait encore des traces de coups sur son corps. Le même client, qui ne l’a demandé qu’elle… Sen Kuan était bien trop payé pour se plaindre, il avait rentabilisé Zeman plus d’une fois. Cela faisait peur à Fiora. On parlait autour, une rumeur. Cet homme avait déjà été dérouillé et renvoyé d’une autre maison pour ces pratiques violentes, dangereuses. Pourquoi ? La cupidité de leur protecteur allait bientôt tuer Zeman. Et ensuite, sur qui ce richissime bourreau allait-il jeter son dévolu ?

Zan – Tu as vu Zeman ?

Fiora – Oui… c’est encore lui ?

Zan – Le même. Non mais tu te rends compte ? Sen pourrait faire quelque chose quand même !

Elle était gonflée. C’était elle, pourtant, la favorite du moment. C’était donc à elle, par voie implicite, de manipuler Sen Kuan comme il le fallait pour que toutes les filles restent en sécurité. Ce dont elle ne s’acquittait pas vraiment. Taïa vint se joindre à la conversation.

Taïa – Vous pensez qu’on pourrait engager quelqu’un ? Vous savez… pour qu’il ne revienne plus ?

Zan – Sen l’apprendrait. Et il tuera celles qui auront paricipé.

Taïa – Comment le sais-tu ?

Zan – Il me l’a dit.

Comme il lui avait sans doute demandé de cafter tout et n’importe quoi. L’ancienne favorite était du côté des filles. L’actuelle était différente. Plus ambitieuse.

Zan – Bon, allez ! C’est l’heure les filles !! On rentre à la maison !

Fiora se dépêcha de finir, et sortit du bassin en continuant d’écouter d’une oreille distraite les bavardages de Taïa. Elle s’essuya, se peigna. Les deux filles s’aidèrent à se parer, à se faire belle, puis tout le petit groupe sortit des bains pour se diriger vers Le Palais de Jade. Quand ils entrèrent, Sen Kuan les attendait.

Sen Kuan – Dépêchez-vous bon sang ! Nos invités vont bientôt arrivés !

Ce soir, un groupe en voyage s’arrêtait ici pour faire escale. De futurs shinobis sans doute, tous issus du même clan : les Senjago. Fiora ne les connaissait pas, mais elle se doutait qu’ils devaient être riches pour réserver le Palais de Jade. Elle s’affaira, fit ce qu’on attendait d’elle. On vint livrer le vin, le saké, la bière. Les victuailles étaient impressionnantes. Après avoir demandé combien ils étaient, Fiora aurait pensé qu’elles attendaient le triple. On les prévint également que leurs faveurs n’étaient pas obligatoires. Ils venaient passer un bon moment, et la luxure n’était pas obligatoire. Pour certaines, évidemment que oui. Mais qu’elles ne s’offensent pas de certains refus.

***

Taïa – Fiora… J’ai peur.

Fiora – Qu’ya-t-il ?

Taïa – Tu les entends ? Ce sont des rustres !

Fiora – Ce sont des militaires. Nous en avons vu d’autres. C’est pour Zeman  que je m’inquiète. Sen Kuan lui a demandé de s’éclipser. J’ai bien peur que notre homme ne soit passé par la porte de derrière. Est-ce que tu peux faire passer le mot ? Que quelqu’un passe devant la porte de temps en temps…

Taïa – Oui, bien sure. * Avec un clin d’œil*

Fiora – *en mettant un doigt devant la bouche *

Taïa – Pas un mot à Za-zan.

L’attention se reporta sur la salle. Les Senjago avaient demandé à ce qu’on allume un feu, pour faire rôtir un sanglier qu’ils avaient chassés sur le chemin. Cette fameuse cheminée que l’on n’allumait jamais. Ils s’étaient répartis autour d’une table, trinquant, chantant, mangeant tandis que les filles les masser, leur apporter plus de vins et plus de nourritures. Fiora avait jeté son dévolu sur un homme qui se distinguait du groupe par son accoutrement, mais qui semblait tout de même – à la manière qu’elle avait déjà remarqué chez les militaires – faire partie intégrante du groupe. Grand, beau, les cheveux blancs, il était bien habillé, et ne sentait pas la poussière du voyage. Elle alla le rejoindre, en s’asseyant à côté de lui. Il lui passa la main autour de l’épaule, la même main passant délicatement sous son kimono pour reposer sur son sein gauche. Un autre Senjago était débout sur la table, gesticulant tout en contant.

Django - … Abattit d’un coup sa massue sur son crâne. Karnak mugit de toutes ses forces, agrippa l’objet phallique qui venait de rencontrer son crâne et l’enfonça avec une telle violence que l’aut’ s’en retrouva traversé du sternum jusqu’à la colonne – et par le manche !

Des rires de toute part, son homme se contenta de sourire, et de porter une coupe de vin à ses lèvres, puis de l’embrasser. Puis il se mit à chanter, exactement au même moment que ses compagnons. Une belle voix, calme et reposante. De même, les autres Senjagos étaient beaucoup moins gueulards qu’on aurait pu le croire. Les paroles étaient lyriques et distinctes, sur un rythme de battements de pieds.



Le héros s’appelait Karnak
Un Senjago qu’avait la niaque !
Venez pas lui chercher des noises,
Qu’on avait dit à l’étranger.
Sur le Mur une sacrée ardoise,
La prime de Karnak pouvait,
À elle seule tout régler !

Karnak La Tête Dur,
On t’appelle  com’ ça
Depuis que contre un mur,
Ta tête a gagné !

Le Bonhomme prit sa massue,
De toute ses forces frappa.
Ce coup là on l’avait pas vu.
Bientôt Karnak s’énerva
Et c’est l’autre bout d’la massue
Qui visita l’cœur corrompu.

Karnak La Tête Dur,
On t’appelle com’ça
Depuis qu’contre une massue,
Ta tête a gagné !

Alors qu’un jour on s’baladait…


Tout le monde se tut, regardant l’escalier, duquel dégringolait Taïa. Fiora poussa un cri, imité par d’autres filles, car sur la dernière marche, le client était debout. Il tenait par les cheveux, Zeman, nue, ecchymosée, qui saignait de l’entrejambe. C’est son homme le premier qui se leva, pour tendre une main à Taïa, qui la prit. Elle fut remise d’aplomb avec une force qu’on ne soupçonnait pas au jeune homme. La chanson n’avait pas repris. L’homme vociféra.

Homme – Dîtes à Sen Kuan que cette salope est venue me déranger !! C’est intolérable.

L’homme qui avant chantait sur la table se tourna vers Fiora. Alors qu’il ne paraissait pourtant pas spécialement sensible, il avait tout de suite sentait que l’attention des autres filles s’étaient portée à l’égard d’un respect naturel pour Fiora.

Django – N’avions-nous pas réservé tout l’établissement ?

Fiora – C’est… Ou… Oui. C’est exact.

Tous les Senjago regardaientt l’homme, qui ne lâchait pas Zeman, gémissante. Et ils le regardaient avec dégoût. Avec un dégoût très profond. Cependant aucun ne bougea. Django descendit de la table en un bond, et fit un signe de tête au jeune homme à la chevelure blanche, qui commenta à gravir les marches. L’homme en haut se dressa plus haut, bombant le torse, resserrant sa prise sur Zeman.

Kakouko – Tu la lâches, et ensuite, nous allons nous battre.

Le ton posé, calme et froid de cet homme frigorifia Fiora. Resté aussi calme et neutre dans cette situation, pour prononcer ces mots. C’était glacial et dur comme de l’acier.

Homme, vociférant à la tête de son interlocuteur QUI ES-TU ?!! HEIN ? QUI ES-TU GAMIN POUR ME PARLER COMME CA ? SAIS-TU QUI JE SUIS ?

L’instant d’après se déroula si rapidement… Mais tous les mouvements de cette infime seconde se gravèrent dans la mémoire de Fiora. Django dégaina très rapidement un couteau, qu’il envoya sur l’homme aux beaux cheveux blancs. Il s’en saisit, et d’un geste net coupa les cheveux de Zeman, la libérant de son étreinte. Il profita de ce passage pour se glisser derrière l’homme. Avec sa main libre, avant que ce dernier n’aie pu réagir, il avait saisit son poignet et exécuter une clé de bras, le lame du couteau contre son cou. Ici, il lui chuchota quelques mots à son oreille. Quand il desserra son étreinte, l’homme manqua de tomber dans les escaliers en les dévalant, et sortit en trombe. Après sa sortie, c’est comme si la lumière de l’âtre ressortait à nouveau, éclairant une pièce qu’elle avait voulu fuire. Le Senjago prit Zeman dans ses bras, toujours avec cette étonnante force. Guidée par une fille, il l’amena jusqu’à une chambre, à l’étage et redescendit. La soirée reprit, mais moins jovialement que précédemment. Le lendemain, ils négocièrent dur comme fer avec Sen Kuan, et payèrent le tiers du prix escompté pour le dérangement occasionné. Sen Kuan venait de perdre beaucoup d’argent d’un coup, il allait être invivable.


Dernière édition par Kakouko Senjago le Ven 28 Fév - 2:21, édité 1 fois
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyVen 28 Fév - 2:16

Sen Kuan - … donc c’est pour cette raison que j’ai décidé d’ouvrir un commerce à Konoha.

Firoa regarda son interlocuteur. Taïa, Zan, et Sen Kuan étaient en train de lui expliquer que Fiora et Taïa allaient être les ‘’coordinatrices’’ de ce projet, lorsque le patron – le vrai, ne pourrait pas être là. L’enseigne du Dragon Pourpre allait bientôt ouvrir à Konoha. Cela allait engendrer des problèmes. La plupart des militaires causent des problèmes. Il s’éprennent vite des filles, et en veulent une pour la vie. Mais que pouvait-elle argumenter ?

Sen Kuan – Je vais demander à Konoha de nous fournir une escorte, et un guide, pour que vous puissiez mieux vous implanter. Avez-vous des idées ? Vous connaissez quelqu’un peut-être.

Fiora – Oui. Kakouko Senjago.

Sen Kuan – J’en prends note. Bien entendu Fiora, Taïa, vous avez tout intérêt à ce que cela marche, puisque que ce sera à vous de gérer les bénéfices.

Zan – Mais… Ne vous faudrait-il pas une personne de confiance s’il s’agit d’argent ?

Sen Kuan, en souriant – Zan… Tu es une parfaite amante, et à même de diriger temporairement un endroit. Mais tu ignores tout de la façon dont gérer quelque chose sur une plus longue durée. Si je te laissais le Dragon Pourpre, tu ne serais pas capable de me garder la même fille plus d’un an.

Zan – Et vous pensez que Fiora… Ou Taïa *avec un petit air de dédain en prononçant ce dernier nom* sont plus qualifiées que moi ?

Sen Kuan – Oui. Et c’est le cas. Taïa vient de la rue, elle saura ce qu’il y a à savoir sur tout le monde. L’éducation de Fiora la fera gérer cet endroit avec assurance. L’affaire est close. Je vous redonnerai rendez vous pour vous indiquez la date de départ.

***

Kakouko – Bonjour, je suis Kakouko. Voici Aïdan, nous serons vos guides pour les premiers pas du Dragon Pourpre.

La caravane se tenait devant la prote de Konoha. Il était difficile de se dire que ce village était aussi nouveau. Il était déjà plus qu’un simple village de campagne comme Fiora avait pu en voir. Son escorte avait été composée de Senjago, mais à sa grande déception, Kakouko n’en faisait pas partie. Elle s’était renseignée, et le dénommé Django lui avait ri au nez : « - Il n’est pas encore assez costaud pour sortir tout seul. P’tet plus tard. » en concluant sa phrase par un clin d’œil. Maintenant, l’homme se tenait devant lui, avec un acolyte qui faisait froid dans le dos. Maquillée comme un forain, il avait une expression perverse sur son visage. Sa façon de se tenir était tout aussi moqueuse. Quant à Kakouko, lui… il était comme dans son souvenir : élégant, délicat, doux et sa voie était suave. Le sang lui montait à la tête. Allons, ce n’était qu’un militaire, probablement issu de la noblesse pour en avoir les traits.

Kakouko – Vous pouvez me suivre pour la visite.. Vos porteurs ont des instructions. Sen Kuan m’a donné un budget pour vous installer, je vous montrerai cela plus tard. Pour l’instant le village est encore en construction. Ici, nous somme à l’entrée, et vous, je vous ai domicilié près des grandes avenues.

Il avait commençait à avancer. Tandis qu’il prenait la parole ou laissait Aïdan expliquer des anecdotes, il s’enfonçait dans ce nouveau village. Vu de dehors, il n’avait pourtant pas l’air si vaste. C’est donc ici que ce se passerait la suite de la vie de Fiora ? Avec cet homme. Dommage que tous les militaires ne luis ressemblent pas, c’eut été un vraie partie de plaisir. Finalement, après une petite marche, ils arrivèrent devant une grande demeure. Presque aussi grande que là d’où elles venaient. Elles entrèrent.

Kakouko – J’ai fait aménagé cela à ma façon ? À chaque étage, un couloir fait le tour de la place centrale. Les pièces du milieu sont aménagées pour que vous puissiez travailler. Que ce soit seules ou non. Petit sourire au coin, qu’il se ravisa de ravaler. Le professionnalisme reprenait vite le dessus chez lui. Pour un souci de discrétion, j’ai fait mettre des rideaux épais sur le contour de chaque pièce. Ils sont pourpres, selon vos exigences. Au sous sol, j’ai aussi pris la liberté d’aménager une petite salle pour jouer à des jeux d’argent. Le dernier étage vous est réservé.

Elle ne savait pas combien Sen Kuen avait donné à Kakouko, mais ça devait représenter une grande somme pour que l’endroit ressemble à quelque chose d’aussi bien.

Fiora – C’est bien décoré. On se sentirait presque chez nous… Qu’est-ce que vous en pensez ?

Taïa – C’est génial !

Fille – Et en plus, on n’a ni Zan si Sen sur le dos !

De suite, chacune alla explorer les lieux à sa manière – choisir sa chambre, défaire ses affaires. Au moment ou Fiora allait faire de même, Kakouko l’arrêta pour prendre son bagage.

Kakouko – Pour vous, Fiora, j’ai une surprise.

Il lui prit délicatement la main pour la guider au dernier étage. De suite en face de l’escalier, une énorme pièce où trônait un bureau en acajou, avec, à côté, un coffre fort. Sur les murs, des rideaux. Mais derrière, on pouvait voir des petites niches aménagée : tantôt une bibliothèque, tantôt une liseuse, ou encore un miroir, une cheminée aussi. Au plafond, un lustre. Rien de trop claquant, mais juste assez pour qu’on sache que cet endroit n’est pas n’importe lequel. Au fond, derrière une énième teinture, une porte. Kakouko l’y guida, pour l’amener dans une chambre coquette. Un lit, par terre, avec un coffre pour ranger ses affaires, et encore un petit secrétaire. Kakouko posa les bagages de Fiora à terre.

Kakouko – J’espère que ça vous plaît…

Fiora – Vous n’auriez pas du. Je veux dire, c’est un excès de zèle dans votre mission shinobi.

Kakouko – Appelez moi Kakouko, je vous en prie.

Fiora – Que si tu me tutoies.

Les deux de regardèrent dans les yeux.

Kakouko – Je te laisse t’installer ?

Fiora – Non. Tu peux rester.

Fiora ferma la porte qui menait à son bureau. En ouvrant le premier sac, elle en sortit deux kimonos pourpres. Quand elle se retourna, Kakouko était juste devant elle. Près… très proche. Elle lâcha les kimonos pour lui saisir la nuque et l’embrasser. Faute de se soustraire à l’étreinte, il la renforça de ses deux bras et de sa langue.

[/center]***[/center]

Les filles étaient attablées autour d’une table, garnies de mets qui avaient l’air savoureux, et cuisinés par Kakouko. Me Senjago vint s’asseoir à côté d’elle. Ils étaient un peu en retrait du reste de la table, de telle sorte à avoir un peut d’intimité.

Fiora – Tu sais cuisiner ?

Kakouko, en riant – Attends de goûter avant de me jeter des fleurs.

Avec ses baguettes, il remplit un bol qu’il lui tendit, puis s’en servit un. Elle sourit, et goûta. C’était fin, délicat, délicieux. Peut être trop fumé.

Fiora – Peut-être trop fumé…

Kakouko – Je recommencerai, et tu me diras.

Plus loi, Taïa gloussait sous les paroles d’Aïdan.

Fiora – Taïa aussi s’est fait un ami.

Kakouko – Oui. Et pourtant, Aïdan en a peu. C’est peutêtre votre condition qui nous intrigue.

Fiora – Il me fait peur.

Kakouko – Il est loyal, et ne vous fera rien. Quand est-ce que vous allez ouvrir ?

Fiora – La semaine prochaine je pense… le temps que nous nous fassions toutes à ses lieux nouveaux.

Kakouko se pencha à son oreille, pour lui murmurer – Ce qui te laisse une semaine pour m’apprendre à satisfaire tes moindres désirs.
Kyōshirō Yumiya

Kyōshirō Yumiya


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MessageSujet: Re: Marché - Place centrale   Marché - Place centrale - Page 2 EmptyJeu 6 Mar - 18:21

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Kakouko Senjago: 15 points pour le RP

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Kakouko Senjago: rang D, 25£
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