* Impossible... qu'est ce que ça veut dire...*
Le jeune guerrier du clan Masaki n'en croyait toujours pas ses yeux, il devait impérativement prévenir les siens de la trahison qui était en cours sur leur ile. Il fallait courrir, encore et toujours pour qu'un monde survive, celui des samourais.
Les Masaki étaient des guerriers parmis les plus respectés de l'ile de Nagumo, et ce depuis des temps lointains ou le bushido ; ce fameux code du guerrier ; instaura une aire de stabilité que ces iles n'avaient jamais connues. Les duels honorables et les batailles quasi-organisées avaient remplacés les raids barbares et les massacres honteux. Le Dojo Masaki était ainsi devenu le symbole de cette aire, formant les samourais les plus braves et les plus doués de tout Nagumo, comme on aimait à s'en vanter à Suruga leur village.
Arekusando était l'un d'entre eux, ce jours là il s'était rendu dans le nord de l'ile pour accomplir une autre tradition, et pas la plus désagréable , se présenter au clan Yamanaka.Ce clan de femmes, pratiquantes de magie noire et de rites vaudou avait trouvé une manière de survivre bien originale, en l'échange de la protection des clans guerriers elle leurs garantissaient une projeniture exceptionnelle. Les males n'avaient pas besoin de plus que la beauté incroyable de ces femmes et de la promesse de nuit avec elles pour accepter tous sans exception de les protéger.
Mais Areku lui n'aurait jamais droit à cette délicieuse tradition, ce soir les choses ne seraient plus jamais les memes. Du haut de ses vingt ans, il était l'avenir de son clan, guerrier accompli ayant déjà participer à de nombreux combats mortels il avait été désigné par les siens pour étre le prochain envoyé auprès du clan des sirènes comme les jeunes hommes de l'ile aimaient à appeler les Yamanaka. Finalement il n'aurait jamais l'occasion d'en voir une... enfin pas dans ces circonstances là.
Enfin il arriva traversant le petit village en un éclair il ouvrit violemment les portes du dojo ou l'assemblée des guerriers était réuni, et le regard plein de peur et de stupéfaction déclara.
- Les guerriers de Teretsu sont là !!!
Un silence de plomb s'installa et le vieux chef le coupa au bout de quelques secondes.
- Calme toi Arekusando, tous les clans de l'ile se sont mis d'accord pour s'unir contre ce fou qui se veut Daimyo, si une armée avait débarquée nous le serions déjà.
Des trémolos dans la voie, le jeune homme continua.
- Elles nous... ont trahis... les Aisus ont débarqués en passant par le domaine Yamanaka .
- Impossible... pourquoi... les putes...
Enfin le chef repris son calme.
-Envoyez immédiatement des messagers à tous les clans de l'ile, nous allons montrer à ce fou ce qu'il en coute... puis ce sera au tour de ces traitresses. Que tous les guerriers Masaki se rassemblent, c'est l'heure de la guerre !
Les samourais crièrent tous comme un seul homme montrant leur ferveur et leur détermination à livrer le combat à venir. Mais il était trop tard, les Aisus n'étaient déjà plus des guerriers, mais des shinobis. L'honneur au combat avait fait place à l'efficacité de la tactique et à ce pouvoir encore quasi inconnu ici, le chakra. A peine avaient ils quitter le village que les messagers furent immédiatement interceptés par les shinobis. Les Masaki allaient disparaitre seuls, dans l'ombre.
Suruga était un village agréable pour celui qui comme Areku y naissait samourai. Si ce n'était pas le cas alors mieux valait ne pas avoir un sens de la justice ou un amour propre très dévelloppés. Les règles féodales qui régissaient la société dans les clans de Nagumo étaient extrèmement dures et injustes pour les villageois et autres paysans. Un samourai pouvait dans l'absolue anéhantir une communauté entière avant de violer toutes les femmes de celle-ci sans que personne ne puissent rien y trouver à redire. Les clans incitaient tout de meme leurs samourais à la retenue, plusieurs éxodes de villages entiers étant intervenus suite aux actions de guerriers, et le taux de suicide chez les jeunes femmes était telle que les familles les cachées le plus souvent possible jusqu'a leur mariage.
Ainsi chez la population asservis de Suruga, la nouvelle de l'arrivée des troupes de Giji Teretsu était vécue comme une bénédiction, meme si beaucoup doutaient fortement de la capacité de ces shinobis à vaincre les samourais Masaki.
La vie d'un samourai comme Arekusando était uniquement consacrée à l'art du combat, un jeune qui naissait dans un clan comme celui des Masaki s'entrainait jusqu'a l'age de quinze ans ou suite à divers rituel il devenait un homme et terminait ensuite sa vie plus ou moins rapidement en combattant le plus souvent possible et ce pour le plus insignifiant des motifs. Le premier homme qu'Areku tua le provoqua en duel car le jeune Masaki avait écrasé deux fleurs rouges, brisant ainsi l'harmonie du lieu... Lui meme peu avant les évenements d'aujourd'hui avait tué un homme qu'une jeune femme lui préférait, avant d'assouvir ses bas instincts avec elle et qu'elle ne se suicide dans un acte théatrale en plein milieu du village.
La réputation du jeune homme chez la population, jugé jusque là comme quelqu'un de retenu et d'honneur, en pris un sacré coup.
Ainsi les samourais du clan Masaki aveuglé par leur fanatisme envers le bushido et la loyauté envers leur maitre de clan, se pavanait sans cesse persuadés d'etre d'une spiritualité en dehors du commun des mortels.