Rappel du premier message :Sujet: Discours du Mizukage [3/?]
Dernier lieu Rp:
Place IzumiPendant que j'avançais avec Kanabe vers le Mizukage et notre future guide touristique, je ne pouvais m'empêcher de détacher mes yeux du corps sans vie d'Hiroshi, maintenant recouvert d'un drap blanc et emmené par deux chiens de Kiri. Le guerrier à mes côtés me ramena dans la réalité quand je sentis un coup de poing discret derrière la tête.
[Kanabe]
Reste avec moi. Gardons la tête froide tant qu'on ne sait pas ce qui va arriver.Au fur et à mesure que j'avançais vers cet Aisu et sa copine, y avait de plus en plus de monde qui commençait à s'attrouper autour d'eux. Tous les petits nouveaux du coin se rameutaient en essayant eux aussi de comprendre ce qui se passait et une fois que le Mizukage se soit barré, on allait enfin être mis au parfum. Après un rapide échange avec son sujet, l'assassin d'Hiroshi s'en alla aussi vite qu'il est venu, nous laissant tous seul avec cette femme.
Quand elle se retourna vers nous, elle avait une tête dépitée. Visiblement elle était aussi enchantée que nous par la situation. Je lui aurais bien fait oublier ce moment sous la couette, si j'avais encore un lit ... Quelques-uns lui posèrent des questions mais elle ne leur répondait pas. Elle se contenta juste de lever la main pour indiquer la direction dans laquelle nous devions tous nous diriger. Sans un mot, elle se mit à avancer sur quelques mètres avant de s'arrêter à hauteur d'un panneau. Un petit vieux était en train d'y coller des affiches. Avec Kanabe, on força le passage pour voir ce qu'il y avait d'écrit.
[Wei]
Quelle magnifique dictature nous avons là ! Et ces chiens qui prêchent la bonne parole avec leur pacification ... Ils veulent uniquement la main mise sur tout ce qui se passe au sein de ses murs. Je comprends mieux pourquoi ils veulent unifier tout l'archipel ...Rallier tout le monde à leur cause ou les rassembler tous à Kiri serait idéal pour contrôler Umijitaka sans difficulté. Tous les récalcitrants seront bien évidemment tués ... Ils jouent sur la terreur pour se faire respecter.Le temps qu'on fasse un peu le listing de toutes les règles, cette gonzesse était déjà repartie avec quelques personnes. D'un coup d'oeil, je regardais si mes frères et soeurs suivaient puis je me remis en route avec Kanabe. Ils n'étaient pas loin derrière nous, ils ne seraient pas perdus et si le Mizukage se tenait à son joli règlement, il ne pouvait rien leur arriver.
Pendant plusieurs minutes, on a dû traverser des dizaines de ruelles et même si cette cité ne m'était pas amicale, c'était intéressant de voir qu'en quelques années, elle s'était largement développée et remplie. Voir cette immensité me fit comprendre pourquoi nous avions été surpassé ... Ils étaient tellement plus nombreux, mieux équipés et les quelques gens qui utilisaient le chakra dans les ruelles me faisaient toujours froid dans le dos. J'étais pourtant assez habitué à me battre mais faire face à un pouvoir impalpable, c'était déstabilisant.
Durant toute la route, pas un mot ne sortait de la bouche de cette femme. Elle semblait préoccupée et toutes les questions que les gens pouvaient lui poser restaient sans réponse. Mouais ... Finalement, elle avait beau être bonne à croquer, elle devait être à la ramasse mentalement. Quoique ... Un homme ne rêve t-il pas d'une femme qui ne parle pas pour ne rien dire ? Dilemme ...
J'arrivais sur le port et ses embarcadères quand elle s'arrêta. Un son sorti de sa bouche, enfin elle nous parlait ! Bon, il faut avouer que c'était pas bien intéressant mais ça avait le mérite d'être instructif. Avec toute l'agitation autour de nous, on aurait quand même pu sans passer de ses explications ... Y avait des vendeurs, ouvriers et contremaîtres de partout. C'était une véritable fourmilière. C'était donc ici, sur le port, que tout se passait à Kiri pour développer son économie. L'argent, les futurs "esclaves", les marchandises, tous circulaient et se retrouvaient de main en main.
Avec mes frères, nous n'étions que des objets nous aussi ... Juste assez utile pour servir de chair à canon sur les champs de bataille ou pour servir de main d'oeuvre pas chère pour développer les bâtiments du village. J'avais tant d'incertitudes nous concernant. C'était donc ça la fin des Toshi ? Nous étions la morsure du froid et nous nous retrouvons maintenant édentés ... Les loups sanguinaires deviennent les moutons apeurés.
[Watanari]
Excusez-moi. Que va t-il advenir de nous ? Outre le fait que nous allons travailler pour le village selon nos compétences, serons nous considéré comme des citoyens normaux ou le statut de mon clan sera un obstacle à notre intégration ? Le vieux nous avait rattrapé et sans même le consulter, il parlait au nom de toute la tribu Toshi.
[Guide]
Ne vous en faites pas. Vous serez effectivement considérés comme citoyens de Kiri. Un de mes collègues prendra le relais de cette visite et vous fournira des renseignements complémentaires. Il vous montrera également les résidences qui vous seront assignées, à vous comme aux autres citoyens venant d'arriver au village. Très bien, merci beaucoup.Il se retourna vers Kanabe et moi.
Très bien, on continue comme ça. Les choses se révèlent moins terribles qu'il n'y paraît mais méfions nous de l'eau qui dort. Restons à l'affût du danger.Il essayait d'être rassurant avec nous tous. C'était sans conteste notre nouveau chef. Il était devenu le leader qui nous manquait pour affronter cette période après le décès tragique de Kotaro-sama.
La femme passa sans sourciller à une autre question, toujours avec sa mine désintéressée. J'étais tout de même perplexe pour la suite. On allait encore une fois être refilé à quelqu'un d'autre et même si on allait avoir un logement, je ne m'attendais pas à quelque chose de confortable. Cela ne serait pas étonnant que Kiri donne des taudis à ceux qu'il considère comme des barbares.
Patientions, encore ...