Cela faisait maintenant un peu plus de deux ans que Daiki parcourait les terres du Pays des Nuages, il avait affronter la rudeur des montagnes, le froid, la neige, le manque de nourriture. Il se demandait comment les nomades faisaient pour vivre dans ces terres dépouillées. Il n'avait parlé à personne depuis qu'il avait déserté l'armée, et essayait de se faire le plus discret possible. Quelques rumeurs concernant la multiplication du nombre d'utilisateurs du nouveau pouvoir étaient venues à ses oreilles, on parlait de combats ingérables pour les samourais, mais aussi de la montée de l'intérêt du gouvernement envers ces magiciens. Le jeune homme était l'un d'entre eux, cependant il n'avait pas essayé de s'en servir depuis le jour de sa fuite, la peur, mais également le déshonneur que cela lui avait infligé l'empêchaient totalement d'envisager de continuer sur cette voie. L'errance était devenue son refuge.

Daiki se décida finalement à retourner vers la civilisation, la plaine d'Hisatsu, zone la plus peuplée du pays semblait être un bon endroit pour en apprendre davantage sur la situation du pays, il voyagea discrètement, en se déplaçant de villages en villages en évitant un maximum les villes et les zones trop peuplées. Il put profiter des tavernes pour accumuler des informations, il put aussi voir l'horreur qui se déroulait au sein de son pays. De plus en plus de morts, l'apparition de la magie avait tiré le pays dans ses jours les plus sombres et les plus violents.

Alors que la nuit commençait à tomber, Daiki entra dans la taverne la plus proche, à la recherche d'un bol de soupe, et d'un peu de réconfort. Il entra, fermant la porte derrière lui, il tomba face à la terrible réalité de cette période de trouble, le tavernier était entouré de quatre hommes armés et qui en voulaient visiblement à son argent. Daiki n'était pas du genre à fuir, il resta sur le pas de la porte, en attendant la réaction de ses adversaires. L'un d'eux se dirigea vers lui, un kunai pointé dans sa direction, Daiki ne broncha pas, il saisit sa lame discrètement sous son épais manteau de fourrure.

"Ne bouge pas mon gars. Allez, tu vas nous donner tout ce que tu as, et oublies rien je te préviens."

Daiki prépara son attaque, il tenait délicatement Hisshi par la poignée, prêt à dégainer, chose qu'il n'avait pas fait depuis un moment. Son ennemi fondit sur lui, un instant plus tard il s'effondra au sol, une mare de sang s'écoulait déjà sur le sol, ses adversaires ne l'avait qu'à peine vu dégainer, il n'avait rien perdu de sa maîtrise, rapide, efficace.

Comme la première fois, il ressentit de nouveau une drôle de sensation parcourir son échine, comme une démangeaison, les hommes qui lui faisaient face étaient sans aucun doute des utilisateurs du chakra.

Il se concentra, et se remémorant la sensation qu'il avait éprouvé lors de son premier combat il embruma ses ennemis. Ces derniers semblaient agir au ralenti, il fonça droit sur eux. Deux coups, le sang giclaient de leurs corps, il avait directement touché les artères importantes, pour mettre rapidement fin au combat. Il avait du sang sur le visage, sur sa lame et sur les mains, mais l'armée lui avait appris à ignorer ce liquide rougeâtre. Il maîtrisait parfaitement Hisshi, elle était devenue comme une amie, silencieuse et toujours utile dans les moments difficiles, mais froide tout comme l'acier dont elle était faites.

Au fond de la salle un homme se mit à applaudir, ce dernier était emmitouflé dans un large manteau de voyageur parsemé de trous et aussi sale que s'il avait été traîné dans la boue.

"Bien joué petit. Tu as du talent. Viens, assis-toi, buvons un verre ensemble."

Daiki s'éxécuta sans vraiment trop se poser de question sur le moment, l'homme ne semblait pas hostile.

"Tavernier, un pichet de saké. T'en fais pas je paierais pour les trois cadavres de mon camarade."

"Alors comme ça, tu maîtrises le chakra toi aussi ?"

Daiki distinguait à peine le visage de l'homme face à lui, sa capuche et la pénombre des lieux le rendaient presque mystique.

"Vous connaissez déjà la réponse. La vraie question c'est : Qu'attendez-vous de moi ?"

L'homme se mit à rire d'une voix forte et s'enfila au passage une lapée de saké.

"Disons que je recherche la même chose que toi, on pourrait coopérer ?"

"Vous ne savez même pas qui je suis, pourquoi devrais-je penser que nous cherchons la même chose."

"Et moi je te dis que vue la raclée que tu as mis à ces types, tu devrais arrêter d' errer tel un mendiant."

"J'ai pas choisi d'être comme ça."

"Mais tu vas devoir l'accepter, et quel meilleur moyen que d'apprendre à t'en servir ?"

Le jeune homme se leva et quitta la taverne, il n'avait pas envie d'entendre parler de cette abomination que lui avaient donné les dieux, pourquoi devait-il faire partie de cette frange de la population, des êtres sans honneur et massacrant civils et innocents à tour de bras.

Le froid pétrifia ses muscles, l’hiver était bien là, prêt à cueillir les voyageurs imprudents, Daiki n’était pas parvenu à s’y faire, plus le mercure descendait et plus son corps s’engourdissait. Il n’avait aucune envie de passer la nuit dehors, mais l’idée de retourner à la taverne ne lui convenait pas plus, il réajusta l’attache de son manteau, et se prépara à une marche difficile. A ce moment-là la porte de la taverne s’ouvrit, diffusant un torrent de chaleur vers l’extérieur, Daiki ne se retourna pas, il savait que le voyageur de tout à l’heure ne le laisserai pas partir sans insister au moins un peu. Le jeune espérait vainement que ce dernier lâche l’affaire après avoir ressenti la froideur extérieure, mais c’était peine perdue.

« Attends ! J’ai encore un mot à te dire ! »

Daiki ne se retourna pas et continua sa marche comme si de rien était, mais l’homme revint à sa hauteur.

« T’es pas vraiment loquace comme garçon, mais tu pourrais au moins m’attendre. »

Finalement ils firent la route ensemble jusqu’au matin, Daiki ne lâcha pas une parole, son interlocuteur, lui, n’avait cessé de parler de la mission qui lui incombait en tant que manipulateur du chakra, qu’il ne pouvait pas simplement se permettre de faire comme si de rien était. Au petit matin, ils s’arrêtèrent dans une petite clairière et firent un feu. Daiki avait besoin de repos, tant et si bien qu’il s’endormit poings fermés en quelques minutes, le froid n’était vraiment pas sa tasse de thé.

Quand il ouvrit les yeux il sentit que le feu était éteint, peut-être avait-il fini par abandonner. Il se leva et s’humidifia légèrement le visage à l’aide de sa gourde. Là, un bruissement se fit entendre des bois alentours, il scruta les environs, il s’agissait surement d’un animal quelconque. Puis plus distinctement il perçu des bruits de pas se rapprochant, il n’arrivait pas à bien les situer, ils semblaient se propager tout autour de lui, un coup violent vint lui entailler le mollet par l’arrière, son sang gicla sur la neige immaculée. Face à lui se tenait l’homme qui l’avait accompagné jusque-là, armé d’un kunai.

« Comme tu n’as pas l’air d’avoir envie de coopérer, j’ai pensé qu’un petit combat te mettrait davantage en jambes. »

Il disparut de nouveau dans les bois, Daiki sortit Hisshi de son fourreau, prêt à parer la prochaine attaque. De nouveau par l’arrière, il para de justesse, mais le kunai passa à quelques centimètres de son autre mollet.

« Pas mal, voyons maintenant ce que tu donnes en duel »

Les deux hommes se dévisageaient, formant un cercle invisible au gré de leurs déplacements. En bon stratège qu’il était, Daiki comprit qu’il ne pouvait pas prendre son adversaire à la légère et qu’il devrait utiliser tous ses sens pour le terrasser. Il attendit patiemment l’attaque, il ressentit les pas de son adversaires se densifier avant que celui-ci ne se jette sur lui, il para un premier coup, n’ayant pas le temps de répliquer  à temps, il prit la peine de placer un solide coup derrière la tête de son adversaire à l’aide de la partie non-tranchante de son arme.

« Pas mal ! Ca va me laisser une jolie bosse derrière la tête. Bien maintenant, voyons ce que tu vaux quand j’utilise le chakra »

Sans qu’il comprenne vraiment pourquoi ni comment, l’homme face à lui venait de pénétrer son esprit à la vitesse de l’éclair, Daiki se retrouvait complètement désorienté et ne pouvait pas réellement riposter, il prit un solide coup à la trachée, il essaya bien de placer un dernier coup de katana avant de s’effondrer, mais c’était complètement inutile. Il se retrouva affalé dans la neige, avec une sensation très désagréable au niveau de la gorge, il avait du mal à respirer.

« Vois-tu, maintenant, tu te retrouves complètement désarmé face à mon pouvoir. Tu es vraiment sûr de ne pas vouloir apprendre à t’en servir, pour ensuite envisager de combattre ceux qui en font un usage totalement égoïste ? »

Il le saisit par le bras et le releva sans ménagement. Il lui tendit ensuite sa gourde.

« Bois une gorgée, ça devrait faire passer une partie de la douleur »

Daiki s’exécuta, reprit son souffle, et put enfin se remettre à respirer normalement.

« Merci pour la leçon, je m’en souviendrai »

« Est-ce que je peux prendre cela pour un oui ? »

Son expression avait changé du tout au tout, passant d’un visage fermé à un large sourire d’impatience.

« Moi c’est Kissio, j’étais moine avant de finir mendiant, mais j’imagines que tu t’en moques »


« Daiki »


Les deux hommes n’eurent pas besoin d’en dire plus pour se comprendre, Daiki devenait officiellement l’élève de ce moine qui avait lui aussi perdu sa route. La vérité lui sautait enfin aux yeux, et l’apprentissage du chakra serait sa rédemption.

Daiki avait fini par sortir de son enfermement, un peu comme s’il avait passé plusieurs années enfermé dans un cachot et qu’il voyait la lumière du jour pour la première fois, inutile de dire que le choc fut difficile pour le jeune. Le fait d’être de nouveau sous la tutelle de quelqu’un le rendait un peu nerveux, mais d’un autre côté ce serait l’occasion pour lui d’apprendre à se maîtriser. Après leur combat, les deux hommes s’occupèrent respectivement de leurs petites blessures, Daiki avait l’habitude des plaies, et il avait rapidement appris à s’en débarrasser durant ses classes dans l’armée du Daimyo.

« C’est bon ? Tu es prêt ? »

« Oui, c’est bon »

Le moine débuta l’exercice par une petite démonstration de ses talents, il matérialisa tout d’abord une petite boule électrique dans sa main, puis après avoir effectué quelques signes étranges que Daiki ne comprenait pas, il exécuta une attaque à l’aide de cette énergie qu’il avait su accumuler dans le creux de sa main.

« La première étape consiste à apprendre à contrôler son chakra, si tu parviens à réaliser cette exercice nous pourrons ensuite nous pencher sur ta capacité à t’introduire dans l’esprit de tes ennemis. Tu le fais sans t’en rendre compte, et sans contrôle, mais avec de l’apprentissage tu pourras rapidement maîtriser parfaitement l’art subtil du Genjutsu. »

Genjutsu ? Le jeune homme entendait ce mot pour la première fois, visiblement c’était le nom de son style de combat. S’immiscer dans l’esprit de ses adversaires était facile, cependant il ne choisissait pas quand ni comment cela se produisait. En réalité cela dépendait essentiellement de ses besoins à un instant clé. Il passa le reste de la journée à essayer de maîtriser la technique, après plusieurs heures d’entraînement il pouvait enfin obtenir un flux de chakra constant dans le creux de sa main, lui manquait maintenant l’étape supérieur, s’en servir comme d’une arme.

Le vieux moine était assis sous un cerisier non loin de là, il priait la plupart du temps, et prodiguait quelques conseils quand il voyait l’absence de progrès de la part de son élève. Ils restèrent ainsi dans la clairière pendant trois jours, temps qu’il fallut à Daiki pour maîtriser la technique. Au final, Daiki pouvait maintenant lancer de petits éclairs, il s’entraîna évidemment à contrôler la trajectoire en visant des arbres, plus tard le moine utilisa divers projectiles que Daiki devait toucher en plein vol. Tout cet entraînement avait été exténuant pour le jeune homme, bien qu’il n’y ait aucune dépense physique, le jeune homme se sentait comme vidé.

« Tu as usé beaucoup de ton chakra ces derniers jours, tu vas avoir besoin de récupérer, en attendant, dirigeons–nous vers le prochain village, nos provisions sont presque épuisées. »

Daiki gardait continuellement un silence religieux, l’habitude de la solitude probablement, pourtant il était officier dans l’armée du Daimyo et se retrouvait maintenant à obéir bêtement aux instructions d’un vieux moine.

Les deux hommes passèrent une nuit dans un village, ils purent récupérer et profiter de la chaleur des sources chaudes avoisinantes.

« C’est cher payé pour de l’eau chaude venant des montagnes, mais je dois dire qu’il n’y a rien de mieux pour se remettre d’aplomb. Dis-moi, cela fait maintenant près d’une semaine qu’on voyage ensemble, mais tu n’as quasiment pas lâché un mot sur toi. Tu viens d’où »

« D’Amagumo. Ma mère vit toujours là-bas, je n’ai pas vraiment d’autre famille. En dehors de ça j’étais à l’académie militaire, et suis devenu officier de second rang, j’avais une quinzaine d’hommes sous mes ordres. Mais c’est du passé maintenant. »

« Chienne de vie tu ne trouves pas ? Chaque fois qu’on pense avoir trouvé le bon endroit, l’équilibre, il y a toujours quelque chose pour tout mettre parterre. Pour ma part j’ai abandonné ma place de moine il y a de ça douze ans. Depuis je voyage, j’apprends, et je partage évidemment. Mais saches, que tu es le premier chez qui je décèle autant de talent, et puis tu me parais fort sage pour ton âge. »

Daiki n’était pas un adepte des compliments, même quand ils étaient aussi élogieux, mais force était de constater que le vieux l’avait largement aidé, et qu’il devrait se montrer reconnaissant pour avoir reçu le savoir de cet homme.

« Quand j’étais soldat, je pensais que jamais je ne pourrais trahir, et encore moins déserter. Finalement, je n’ai pas à me plaindre de ma situation, je suis en tout cas, moins en danger que mes anciens camarades qui doivent encore lutter contre l’arrivée massive des utilisateurs du nouveau pouvoir mais également se demander combien de temps ils pourront garder leur place dans l’armée du Daimyo. »

« Tu as bien raison, je pense que d'ici quelques mois le pays n'aura plus besoin d'eux, mais toi tu auras largement de quoi te faire une place. Je ne connais pas les plans du Daimyo, mais sois sûr d'une chose, il sait très bien qu'il n'aura bientôt plus le choix dans la sélection de ses hommes. »

Daiki devait bien se faire une raison, le pays changeait, inéluctablement, et c'était à lui de choisir s'il voudrait aider ou non à ces changements.

L'hiver était enfin terminé et les premières lueurs du printemps commençaient à pointer le bout de leur nez, les premiers bourgeons apparaissaient, on entendaient de nouveau le son des oisillons quémandant leur pitance et l'air était plus agréable, les deux hommes avaient troqués leurs vestes d'hiver contre des vêtements plus légers et beaucoup plus confortables. Daiki connaissait bien la région qu'ils étaient en train de traverser, il avait déjà parcouru ces plaines avec son petit régiment, on y trouvait essentiellement des villages de fermiers, ou des petits villages côtiers, et encore, le mot village pouvait sembler trop grand pour ces regroupements de quatre ou cinq maisons, voir moins. Il savait qu'il était aisé de s'y déplacer pour des voyageurs, moyennant un service ou quelques pièces, la vie était facile, même si l'argent ne coulait pas à flots.

« Avec les beaux jours qui reviennent, je pensais que je pourrais peut-être te donner un entraînement plus poussé. Je t'ai enseigné presque tout ce que je sais du chakra, c'est peu, mais c'est déjà ça, maintenant il faudrait que tu pratiques un peu. »

Daiki acquiesça simplement les dires de son compagnon et maître par la même occasion, il avait appris bien des choses à l'aide du vieil homme, et sa soif de connaissances n'avait cessé d'augmenter. Apprendre à se battre c'est bien, mais c'est encore mieux lorsque l'on comprend le fonctionnement du chakra, Daiki avait progressivement appris à maîtriser cet art, bien que l'entraînement soit long et éprouvant, il ne pouvait s'empêcher de continuer. Pas seulement pour devenir plus fort, mais aussi afin d'être de nouveau acceptable aux yeux des autres. Acceptable, le mot lui avait paru plein de sens, depuis plusieurs mois il avait l'impression d'avoir été réduit au rang de simple vagabond, seule son katana montrait encore qu'il venait d'une caste supérieure à celle des simples paysans. D'ailleurs aujourd'hui les castes n'avaient plus vraiment lieu d'être, les utilisateurs du chakra pouvaient venir de n'importe quel classe sociale, cela était également l'un des grands changements apportés à ce monde décadent.

Ils élurent domicile dans une ferme du coin, en échange de quelques travaux pratiques le fermier accepta de leur donner le gîte et le couvert, Daiki avait pris l'habitude de ces menus tâches, couper du bois, labourer la terre ou récolter le résultat d'une année de travail, cela ne durait qu'une semaine ou deux avant qu'ils ne changent de place. Mais plus que tout, l'important était l'enseignement donné par le vieux.

« Bien, aujourd'hui on va voir comment tu te débrouilles avec le genjutsu, je sais qu'on a pas beaucoup pratiqué à ce niveau-là, mais je pense que tu maîtrises suffisamment ton énergie pour produire quelque chose de tout à fait probant. »

La première leçon du jour passerait donc par la pratique, l'objectif que lui avait donné le vieux était simple, « pénétrer son esprit », plus facile à dire qu'à faire, jusqu'à maintenant Daiki n'avait réussi à utiliser cette technique que dans les situations difficiles, même si c'était efficace il ne savait pas vraiment d'où venait cette capacité, ni comment l'appeler à volonté.

L'entraînement avec Kissio dura jusque tard dans la nuit, ils avaient été forcés de placer des lanternes tout autour d'eux.

« Vas-y, essayes encore, tu es à deux doigts d'y arriver, encore un petit effort. »

Daiki était mentalement épuisé, il avait fait tout son possible pour pénétrer l'esprit du vieux, mais toutes ses tentatives s'étaient soldées par un échec cuisant. Il lui fallait un déclic, quelque chose qui lui permettrait de se forcer à bouger, à réussir. Il mit la main à sa poche, il en sortit la pièce qui lui avait portée chance avant qu'il arrive ici, elle lui avait permis de gagner de quoi survivre, il la lança en l'air, comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps, « pile », sa face favorite, ce n'était que superstition, mais chaque fois qu'il tombait sur pile cela signifiait bien souvent que la chance le suivait, et il en avait bien besoin.

« Dis moi le vieux, j'ai une idée pour aller plus vite, si je rate, balances moi une attaque, je pense que ça m'aidera à mieux utiliser la technique »

« Tu es sûr de toi ? »

Il se contenta de hocher la tête, l'ancien moine grogna légèrement mais accepta d'appliquer la méthode proposée par son élève. Après un premier échec auquel il s'attendait, le jeune homme fut frappé d'un éclair en plein milieu du torse, il n'y avait pas beaucoup de puissance dans l'attaque, mais cela suffit à le mettre à terre. La méthode s'avéra efficace, Daiki, en présence d'un chakra offensif, le sien était comme inhibé et il pouvait enfin profiter de tout son potentiel, il put ainsi réaliser la technique.

« Pas mal, mais j'attends de toi que tu sois capable de t'en servir dans n'importe quelle situation, sinon c'est inutile »

Bonjour !

Ren a écrit:

Raiton
Technique de rang D
Validé !

Hineru Toki - Distorsion Temporelle
Technique de rang D
Validé !

Commentaires : Quatre posts de longueur respectable, ce qui me plaît particulièrement et te permet donc d'acquérir ces deux techniques.  Hineru Toki va dans la logique du rp, puisque le moine t'aide à maîtriser cette technique que ton personnage semblait déjà utiliser (sans toutefois l'aspect inné overcheaté, ce qui me va).
Néanmoins, à ne pas répéter pour l'originalité.

Côté écriture, tu dois apprendre à aérer.  Non pas tant dans la grosseur des paragraphes, mais plutôt dans l'utilisation abusive de ta virgule.  Bien sûr, le problème reste mineur, mais j'ai tout de même des exemples frappants. « Son ennemi fondit sur lui, un instant plus tard il s'effondra au sol, une mare de sang s'écoulait déjà sur le sol, ses adversaires ne l'avait qu'à peine vu dégainer, il n'avait rien perdu de sa maîtrise, rapide, efficace. »  Ici, le fait que ta phrase ne finit plus enlève de ce côté "rapide" dont tu parles.  On croit moins aux actions successives dans un temps restreint.  Un modèle comme « Son ennemi fondit sur lui.  Un instant plus tard il s'effondra au sol, dans une mare de sang.  Ses adversaires n'avait qu'à peine vu son dégainement ; il n'avait rien perdu de sa maîtrise.  Rapide, efficace. » permet d'avantage une lecture hachée dans l'action.

Sinon, un second exemple : « La première leçon du jour passerait donc par la pratique, l'objectif que lui avait donné le vieux était simple, « pénétrer son esprit », plus facile à dire qu'à faire, jusqu'à maintenant Daiki n'avait réussi à utiliser cette technique que dans les situations difficiles, même si c'était efficace il ne savait pas vraiment d'où venait cette capacité, ni comment l'appeler à volonté. »  Paragraphe sans point.  C'est trop long.  Tu ne laisses pas au lecteur le temps de bien décortiquer la pratique du jour, justement.
D'avantage de « la première leçon du jour passerait donc par la pratique.  L'objectif que lui avait donné le vieux était simple : « pénétrer son esprit »...  Plus facile à dire qu'à faire [...] » que de l'autre ci-haut.

Sur ceux, je te laisse t'améliorer et continue tes beaux rp's, j'ai beaucoup aimé ce moine.  Belle imagination.  

Merci !
Cordialement,
Moi

Daiki Detarame : 26 xp's