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 Marché - Taverne des Marchands

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MessageSujet: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyJeu 9 Mai - 19:02


Marché - Taverne des Marchands



Cette taverne se situe au plein coeur de la rue marchande. A l’apparence similaire aux autres établissements ayant la même fonction, elle n'en est pas moins une clé de voûte du commerce de Konoha. En effet, cette auberge se trouve être le lieu de rassemblement privilégié des marchands de la ville où sont prises les décisions en rapport avec le commerce.

L'auberge elle-même est classique, chaleureuse et de nombreuses tables sont mises à dispositions des clients. Elle diffère toutefois des autres par son arrière salle où peuvent se réunir autour d'une grande table plus d'une vingtaine de personnes à la fois. C'est là qu'a lieu les réunions de la comité des marchands.


Dernière édition par Maître du jeu le Sam 7 Sep - 19:56, édité 1 fois
Voleur

Voleur


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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyDim 9 Juin - 22:31

*Amateratsu, déesse du Soleil et de la Grâce. Je vous rends hommage avec mon art. Rien n'est plus gracieux que le vol. Le vol est comme une danse, il faut se faufiler, se tordre dans tous les sens, rester constamment sur ses appuis. Le vol est tel une chorégraphie, chaque mouvement doit être calculé, millimétré, sinon c'est toute l'opération qui s'en voit échoué. Le vol c'est la délicatesse, la fluidité, car pour attraper une bourse accrochée à la ceinture de quelqu'un il faut être sûr que celui-ci ne vous attrape pas. Merci, déesse, de m'avoir accordé les capacités nécessaire pour exercer cet art, car il est le plus noble, le plus beau, et celui qui qui me permettra de vous faire renaître. Ces lâches de Buniko ont pris le pouvoir alors qu'il ne leur était pas destiné, ils n'ont pas écouté ta toute puissante parole, et ont bafoué votre nom. Je vous jure sur ma vie que je ferais tomber Makata Buniko pour que, de nouveau, la famille Tenaka retourne au pouvoir, que c'est vous qui en avez décidé ainsi ! Je vous rendrai l'honneur que vous avez perdu. Je montrerai au monde que les Buniko n'ont aucune légitimité sur ce pays! Et pour cela je m'attaquerai au symbole de leur pouvoir: la sécurité: Makata Buniko a mis en place un système sécuritaire pour que la population se sente protégée, et ainsi pouvoir les manipuler comme il l'entend. Mais je vais frapper un grand coup dans le village de Konoha, le symbole de cette sécurité. Je vais montrer que l'empereur manipule seulement les gens en leur promettant une vie paisible. Je serais le bras de votre colère, et le vol sera mon arme.*

Ma prière est finie. Il faut maintenant que je mette en place mon plan. Je dois destituer un riche marchand de tous ses biens. Ce n'est pas une tâche très compliquée. Mais beaucoup de paramètre sont à prendre en compte. Porte-t-il la majorité de ses biens sur lui ? Où vit-il ? Sa maison est-elle surveillée ? Tant de questionne dont je n'ai réponse. Je n'ai pas de cible particulière, mais il me faut quelqu'un d'assez influant pour que tout Konoha soit au courant de ce que j'ai fais. Mais je devrai faire attention à la garde. Les Uchiha me semble-t-il. On dit que ce sont de redoutables gardes. Mais ils ne peuvent faire le poids face à moi si je m'organise bien. Mais je dois d'abord récolter des informations. Par où commencer ? Ce village est un point de passage pour les marchands, il y a forcément un endroit où ils ont l'habitude de se rassembler pour parler affaire. Je dois faire le tour du village, en espérant croiser un marchand, et le prendre discrètement en filature. Je pense pas que les marchands manquent, ce village est situé sur la plus grande route commercial du pays.

Quelle chance ! Je marche depuis quelques minutes à peine, et je vois un homme richement vêtu, accompagné de deux samurais pour assurer sa sécurité. C'est tellement facile. Ou alors la chance n'y est pour rien, et c'est Amateratsu qui m'a entendu, et qui a décidé de m'aider dans ma tâche. Ce ne peut être que la seule solution possible. Merci Déesse de m'apporter votre aide, avec vous a mes côtés, ma tâche n'en sera que plus facile. Et en plus mes prévisions s'avèrent exact, le marchand rejoint une taverne: la taverne des marchands. J'entre derrière lui sans me faire voir. Sans même prêter attention aux autres clients, et je m'assoie à la table située juste à côté d'un rideau, par lequel est passé le marchand. Sûrement une pièce à part où l'on parle affaire. Je ne pouvais pas espérer mieux. Heureusement, la pièce n'est pas gardée, je peux donc facilement écouter la conversation des marchands. Je commande un saké, que je paierai grâce aux quelques pièces que j'ai subtilisé à un passant.

Deux hommes à en juger du nombre de voix, l'un est forcément celui que j'ai vu dans la rue. Ils parlent d'une affaire ce soir, au parc Seibutsu, dans la forêt plus précisément. Il semble l'avoir repéré, elle n'est pas très proche d'ici, ce qui me laisserait le temps de vider la maison d'un des marchands, et de disparaître. L'un des marchands ce nomme Natsu, et sa maison se situe à quelques rues d'ici, d'après les informations qu'il vient de donner à l'autre marchand. Il doit rentrer pour préparer l'affaire de ce soir. Tout ce passe à merveille, je n'ai qu'à le laisser sortir, et je n'aurai plus qu'à le suivre. Je laisse quelques pièces sur la table. Bien trop pour le saké de faible qualité, mais je suis pressé.

Le suivre au milieu de la rue n'est pas très difficile, il y a tellement de monde. Et il n'y a personne qui l'accompagne, donc personne pour surveiller les alentours. Effectivement, sa maison n'est qu'à quelques rues de la taverne, une aubaine pour moi. Elle ne semble pas non plus gardée. Que faire ? Privilégier le vol de la demeure ou de l'objet de la transaction qui se profile se soir au parc Seibutsu. Hélas ils n'ont pas parler de son contenu, je n'ai donc pas moyen de savoir la valeur de la chose, au cas où je veuille la revendre. Non, il faut que je reste sur ma première idée, le braquage de la maison. Ça serait mon plus gros coup ! Jusque ici je n'ai effectué que des vols minimes pour mes propres intérêts, mais aujourd'hui je vais commettre mon premier grand vol, en honneur à Amateratsu.
Ibuki Senjago
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Ibuki Senjago


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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyMer 26 Juin - 17:42

L'arnaqueur
Rumeurs : l'importateur

[suite de : L'arnaqueur, préface]

Ren Uchiha était de ces garçons malins, qui possédait plus d'un tour dans sa poche.  L'esprit vif, il jouait sur cet avantage plutôt que sur sa faible force physique, préférant manipuler plutôt que intimider (bien que le contraire n'était pas inconcevable, dans des cas justifiables).  Ainsi, malgré que son plan initial n'était finalement pas une réussite, Konoha réagissant au problème du vieux Natsu d'une façon bien différente à celle souhaitée par Hotaru-kun, Ren n'en était pas moins démonté, et il parvenait tout de même à mêler habilement les cartes, pour que son jeu reste toujours avantageux.  Aussi, lorsqu'il apprit qu'il ne pourrait malheureusement pas retirer de l'argent au concile, pis encore ! qu'une enquête se montait sur le dossier Natsu, le garçon décida de ne pas se laisser doubler : il fonça.
Grâce à ses partenaires de 1001 coups, de toujours, Ren parvint à mettre au point (du moins sur papier), une embrouille formidable (du moins, l'espérait-il) qui, au mieux débusquerait le voleur qu'il recherchait, au pire, ne ferait que donner un coup de pouce à l'enquêter (du moins c'est ce qu'il croyait).  Se rendant d'abord à la Taverne des Marchands, lieu réputé pour sa grande popularité auprès des plus dignes entrepreneurs.  Ren, d'ailleurs, estimait Natsu la Mains Basse assez vil, assez imbus de sa personne pour oser se tenir dans ce genre d'endroit.  Et si Natsu venait de ce coin, et bien, forcément, un riche importateur pouvait également y passer du bon temps.  Une logique plutôt simple qui, se basait Ren, importerait dans sa découverte du voleur.

Ce fut donc accompagné de Teruki que Hotaru pénétra l'établissement, vêtu proprement (soit un pantalon propre, un chandail noir et une veste à capuchon de la même couleur).  Pas d'éventail Uchiha cette fois, ils agissaient en incognito.  S'accoudant au bar, Ren tapotait du doigt furieusement sur le bois vernis.  Teruki était à son côté, les mains devant la ceinture, son regard masqué par des verres fumés.  Ils scrutaient les tables, jugeant d'un air étranger.
On vint les voir, non sans une certaine curiosité.  Le patron, en fait, à en juger par son bel habit et son visage tout propre.  Forcément, avec ces populaires marchands comme clients, il devait en tirer un méchant pactole de bénef'.  Et Ren crachait sur ces oiseaux heureux.
Enfin. « Vous... désirez ? sourcilla l'homme.
Combien ? demanda d'un ton distant Ren, comme absorbé par son  observation.
Hum.  Non.  Ce que je voulais dire, c'est que nous ne vendons pas à des mineurs.  Donc, vous désirez ? croisa des bras le patron ; effectivement, le look des deux amis étaient plutôt jeune.
Non, bien sûr, évidemment.  Je m'excuse, nous ne souhaitons point acheter, seulement... hum, marchander.  Oui.  Ne sommes-nous point au bon endroit ? fit Ren, avec une note dans la voix qui pouvait le faire passer pour quelqu'un qu'il n'était pas.
Marchan...  Heu oui, bien sûr, vous êtes ici chez vous... Mais, comment dire...  Je vous cerne mal.
Il en va de soit, vu comment vous vous êtes fourvoyer.  Enfin, bon.  Soyons clair ou ne le soyons pas, comme le disait un grand marchand.
Je suis d'accord avec vous ! s'exclama le patron, heureux de parler avec un fin connaisseur ; en fait non, cette phrase, c'était une pure invention de dernière minute, voyant que le poisson avait dû mal à être ferré.
Soit.  Mon collègue et moi-même sommes venu en tant que représentant.  Connaissez-vous notre patron ?  Il se fait nommer l'Importateur.
Je...
Venant de la capitale, ne lui laissa pas le temps de penser outre-mesure Ren, souhaite commencer à s'établir en Konoha, plus commode pour les affaires qu'il traite par-ci par-là.  Mais... baissa-t-il le ton, disons qu'il aime bien la discrétion.  Puis reprenant de son entrain : Aussi, il nous a demandé de venir en reconnaissance pour trouver un endroit pas trop... fréquentable par tous, si vous voyez ce que je veux dire, fit-il d'un clin d'oeil. »
Le commerçant semblait mordre, sans force tout de même.  Ren devait encore resserrer son emprise. « Bref, j'ai entendu parlé de votre taverne, et je pensais que ce serait un bon point d'ancrage pour les premières visites de mon employeur.  Connaissez-vous quelqu'un de confiance ?
Je... Je vous suis mal.  Attendez, allons discuter dans mon bureau. »
Et les deux garçons suivirent.

Une fois confortablement installés, une tasse de thé dans la main, Ren reprit du début, voyant qu'il compliquait peut-être un peu trop les choses. « Mon patron se fait nommer l'Importateur.  Opérant de base à Boya, la capitale, il a crut bon d'étendre son commerce à Konoha, pour des affaires qu'il y mène.  Les marchandises qu'il transporte sont néanmoins souvent de très grandes valeurs, et la discrétion est donc de mise...  En somme, l'Importateur cherche un endroit correcte, sans plus, d'où il pourrait installer sa nouvelle planque tournante... et qui sait, peut-être sera-t-il très généreux vis-à-vis son nouvel associé, mystifia Ren, d'un sourire entendu.  Et comme j'ai entendu dire que cette Taverne était la numéro un en ville, j'ai crut bon faire affaire avec vous, acquiesça d'un hochement Ren, plongeant ses lèvres dans son thé chaud. »
Il croisait silencieusement des doigts que le patron de la Taverne accroche à cette alléchante proposition, dans lequel cas Ren n'aurait à trimer très fort pour rendre véritable sa petite escroquerie.
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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyMer 26 Juin - 17:42

Le membre 'Ren Uchiha' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Standard' : 33, 96

EDIT Résolution : le marchand ne semble pas disposé à accepter un contrat aussi mystérieux. Cependant, en vous dirigeant vers la sortie, vous remarquez qu'on discute beaucoup sur vous et votre potentiel richesse supposée. Des rumeurs pourraient se répandre...
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyMar 23 Juil - 17:19

venant de arène de Konoha

Kakouko roulait tranquillement sa cigarette, assis à une grande table dans la taverne. Comme à chaque fois qu’il y avait des festivités, son clan en avait profité pour se rassembler, et commençait à festoyer comme bon Senjago qu’il se doit. Pour le moment, la soirée n’était pas assez avancée pour les éclats de voix et les chants. Non, on se racontait les nouvelles, histoire que chaque frère du Feu sachent ce qu’il advient de l’autre. Même Mitsuko était parmi eux ce soir, alors que pourtant, il préférait ne pas s’afficher dans de telles postures – ce qui griserait le tableau du patron de la Compagnie du Fer. Le Soushukyou Haï, lui, n’était pas de la partie. Cependant, en bon patriarche, il lui arrivait de passer voir ses Fils, au moins une fois. Et même de s’attarder, quand le vin était bon. Il enchaîna un taos, et une gerbe de flammes sortit de sa bouche. Portant la cigarette à ses lèvres, il réinspira le feu, et emplit ses poumons de la fumée ocre du tabac.

Tu me parais bien morose, Kakouko.
Mitsuko lui remplit son verre d’un vin aux épices.
- Je réfléchissais…
- À ton lamentable combat ?
Kakouko fit un geste de main pour éluder le sujet. Mais Mitsuko n’en démordit pas.
- Tu t’es bridé, là-dessus.
- C’est pas faux ! On sait que t’es pas bien costaud, mais de là à te faire prendre une raclée par un bout de bois.
Django venait d’ajouter son grain de sel. Heureusement pour eux, les autres continuaient de discuter entre eux. Son combat, sa défaite, sa honte.
- Ce qui m’amène à ma réflexion actuelle.
Django prit son verre, et prit une gorgée plus longue que la normale. N’étant pas très proche de Kakouko, il laissait le soin à Mitsuko de continuer la conversation. Finesse Senjago.
- Quelle est-elle ?
- Ma politique personnelle… Il but son verre, et c’est Django qui le resservit. J’ai essayé de changer les choses, mais ce tournoi… ou cette fable, m’a fait changer d’avis. Inutile que je cherche à me montrer, au risque de ridiculiser le clan, ou d’affaiblir la position du Soushukyou Hiaï. Je vais m’élever moi-même, et ils viendront me trouver quand ils en auront envie, et le Feu sait si je les enverrai chier !
Mitsuko et Django frappèrent leur cornes (et oui, eux, ils boivent dans des cornes personnelles) d’où tomba un peu de liquide alcoolisé et sucré. La porte de la taverne s’ouvrit, tous les regards se tournèrent vers le nouvel arrivant : Karnac.
- Alors sale albinos ! Tu t’es encore fais latter!?

Kakouko prit la première chose qui lui passa sous la main, à savoir un tabouret, et l’envoya de toutes ses forces dans la tronche de Karnac. Alors qu’il encaissait le choc, Kakouko était déjà sur lui, et l’emporta dans son élan hors de la taverne. Déjà on entendait les fils du feu : - BAGGAAAAAARE !!! Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous les Senjagos – et même certains de leurs acolytes qui n’avaient jamais entendu parler du Senjagosan. Les coutumes des Senjago ont la bienséance d’être communes à bon nombre de bons vivants. Kakouko fut prit par le collet par un inconnu, à qui il envoya un fabuleux crochet du droit, pendant que Karnac était aux prises avec Django. À tâtons, Kakouko retrouva son tabouret, qu’il prit pour l’éclater sur la gueule de son nouvel adversaire, encore sous le choc du poing. Du tabouret, ne lui restait dans la main que le pied, avec lequel il s’apprêta à frapper Mitsuko, mais se ravisa vite en le reconnaissant. La terre commença à rougeoyer de chaleur, de la fumée s’en élevant. De ci de là, sous l’effet de la chaleur, des herbes sèches prirent feu. Le patron était là, tout le monde arrêta de se battre, et regardèrent le Souhukyou Hiaï passer dans la foule, où une dizaine d’hommes se détachèrent pour lui céder le passage. Il rentra dans la taverne, et on l’entendit gueuler à boire. Tout le monde rit, et le petit peuple s’engouffra dans la taverne, se portant l’accolade en parlant déjà de tournée. Dans la taverne, sur le brasier, un sanglier était déjà en train de tourner. Les festivités allaient durer longtemps, et ce ne serait sans doute pas la dernière bagarre. Kakouko prit soudainement conscience du mégot qu’il avait aux lèvres. Durant la bataille, il ne l’avait pas perdu, et avait même finit de le fumer. Il sortit de la chaleur conviviale de la taverne, pour se rouler une autre cigarette. À peine avait-il commencé, que Mitsuko vînt le rejoindre.
- Toujours aussi copain avec Karnac ?
- Toujours.
- Tu vas vraiment arrêter ton ambition.
- Non. La mettre de côté, oui. J’en ai trop fait, et j’ai pas envie de faire des efforts, encore et encore. Le village n’a cas aller se faire foutre.
- T’es chuunin quand meme.
- Tu parles, je suis poings et mains liés. Je suis censé former, et apprendre à des aspirants, à qui je me suis laissé mettre une branlée.
- Tiens, oui. Pourquoi ? Tu ne nous a pas dit pourquoi.
- Un pari avec Aïdan, que je viens de perdre. De plus, il a – très justement – souligné que personne ne voudrait d’un chuunin battu par un aspirant.
- Fut un temps, Kakouko, tu ne te complaisais pas dans la médiocrité.
- Oui… fut un temps, je n’étais pas à Konoha. Cette armée commence à me faire chier, Mitsuko. Elle ne m’apporte rien, je ne lui apporte rien.
- Tu n’auras aucune escorte pour rentrer. Tu le sais ?
- Je le sais… j’attends juste d’être assez fort pour rentrer.
Les deux cousins se regardèrent, l’un sentant l’ennui de l’autre. Kakouko devenait las, c’était une chose peut coutumière. Stoïque, il l’était tout le temps, mais las, et déprimé, cela ne lui ressemblait pas.
- Voilà ton adversaire… quand on parle du loup.

Kakouko interpela le nouveau venu, en crachant par terre une giclée de sang. Il s’était aussi prit une droite, mais ne savait pas de qui. Ça se paierait à la prochaine.

- Hyûma c’est ça ? Ouais, c’est ça. Je te présente mon illustre cousin – ou frère, comme tu veux – Mitsuko Senjago. Rentrons, que je te le paie, ce coup.
Il joignit le geste à la parole, en lui offrant une accolade amicale, l’invitant à rentrer dans la taverne, ou en entendait Django attaquer les premiers chants, reprit par les convives. Quand ils entrèrent, tout le monde se tut, les regardant. Un petit malaise, certes. La voix de Karnac, évidemment, s’éleva.
- Tu les aimes bien équipé et bien jeune, l’Albinos.
Les regards passant de Karnac à Kakouko. Il perçut même un regard cherchant un tabouret à côté des nouveaux venus. Kakouko haussa les épaules.
- Il faut bien combler la place que tu n’occupes pas, ce faisant, il se remit les bourses en place pour bien montrer l’espace susnommé. La salle se gaussa de la répartie, et Kakouko poussa un peu son invité jusqu’à la table, ou il dut brusquer l’inconnu – précédemment malmené – pour faire trois places sur le banc.
- TAVERNIER !! Un pichet et deux cornes par ici !
Mitsuko avait déjà la sienne. Il s’était placé sur le banc de telle façon à ce que Hyûma soit encadré.
- Le perdant paie la tournée. Une vieille tradition Senjago que tu goûtes là.

Une serveuse rondelette arriva, tout en esquivant avec une souplesse inattendue toutes les mains qui se tendaient vers son popotin. Elle déposa un crucheau qui devait bien faire dans les deux litres, et deux énormes cornes. Kakouko s’en empara : bière fumée. Il remplit les deux trois cornes, vidant la cruche, et demanda la suite à la serveuse qui repartit.
- On fait cul sec pour sceller un combat. Le deuxième célèbrera la connaissance, le troisième la bravoure, le quatrième la force, le cinquième l’intelligence, le sixième l’endurance, et le septième, ma foi, une amitié qui commence bien.
Devant la mine ébahie de Hyuma, Mitsuko, accoudé à la table, regarda tour à tour Hyuma et Kakouko.
- Me dit pas qu’il va faire sa mijaurée.


Dernière édition par Kakouko Senjago le Ven 26 Juil - 14:59, édité 1 fois
Hyûma

Hyûma


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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyMer 24 Juil - 9:36

Malgré tout le temps qu’il avait passé à Konoha, Hyûma n’était jamais venu à la Taverne du Voyageur. Papy Shigemori lui avait vivement déconseillé de mettre les pieds dans ce genre d’établissement, tandis que ceux qu’il avait fréquenté avec ses amis tenaient plus des petits boui-bouis minables que de la taverne de compèt’.

Et à franchement parler, elle valait le détour, cette taverne. Il y avait une ambiance du tonnerre, avec tous ces gars qui bavassaient gaiement – et parfois de manière un peu musclé. La déco était particulièrement chouette, rendant superbement l’impression de fraiches bagarres d’ivrognes et l’odeur du sanglier à la broche remplissait l’air d’arômes appétissants.
Et en plus, y’avait des cornes pour la bière !

Une taverne de compèt’, ouais.

Il avait bien fait d’écouter le Senjago, il connaissait de bonnes adresses.

« On fait cul sec pour sceller un combat, lui expliqua Kakouko pendant que le majordome contemplait sa bière. Le deuxième célèbrera la connaissance, le troisième la bravoure, le quatrième la force, le cinquième l’intelligence, le sixième l’endurance, et le septième, ma foi, une amitié qui commence bien. »

Hyûma ne pipa mot, trop occuper à essayer d’estimer quelle quantité de boisson toutes ces cornes allaient bien pouvoir représenter.

« Me dit pas qu’il va faire sa mijaurée, fit le "frère" de Kakouko.
_ Tu veux rire ? » Rétorqua Hyûma, piqué au vif.

En un clin d’œil, l’aspirant porta la corne à sa bouche et se mit au devoir de la vider d’une traite, aussitôt imité par son précédent adversaire. Les deux compères reposèrent leur corne avec fracas, sous les acclamations de Mitsuko.

« Roooh putain, mais c’est qu’elle est vachement bonne en plus, fit Hyûma.
_ Qu’est-ce que tu crois ? On scelle pas un combat avec de la bibine, affirma Kakouko.
_ En fait, on refile rarement de la bibine à un Senjago, surenchérit Mitsuko. C’est rentré dans la sagesse populaire.
_ Wouhou, la soirée s’annonce bien ! Alors c’est quoi la deuxième ?
_ La deuxième, c’est pour la connaissance, expliqua l’albinos. Je suis Kakouko Senjago, chunin de Konoha.
_ Gné ? T’es chunin ??
_ T’as absolument pas écouté les présentations de l’arbitre, c’est ça ?
_ Alors le truc des flammes plus puissantes, à la fin, c’était pas juste de l’esbroufe ?
_ Un peu, si, tiqua Kakouko. J’avais promis de ne pas y aller à fond…
_ T’y allais pas à fond ? S’exclama Hyûma catastrophé. Aucune mérite à gagner, la loose, quoi…
_ Mais c’était quand même bien pour un combat, répondit l’albinos. Tu te bats n’importe comment et tu n’as visiblement pas les bases, mais pour ce qui est du physique, tu n’as rien à envier à pas mal de monde.
_ Mouais… Bon, ben moi, c’est Hyûma Gouryoku, aspirant de Konoha et majordome de la famille Hanaerobi ! Annonça fièrement le majordome en tendant la main.
_ Majordome ? Tu veux dire que tu fais le larbin pour des bourgeois ?
_ Hé, ch’uis pas un larbin : je suis le shinobi-majordome de Sanae Hanaerobi ! La classe, pas vrai ?
_ Tu m’en diras tant, sourit Kakouko en serrant la main qu’on lui tendait. Hé bien, à la tienne, majordome ! »

*
* *

Hyûma trempa un morceau de sanglier archi-cuit dans sa bière, avant de la mastiquer en fermant les yeux.

« Hyûma, mon pote, je crois bien que t’es complètement pomtette… pompeppe. pommo… ‘fin, tu tiens pas l’alcool, assura Kakouko d’une voix pâteuse.
_ Chuuut.
_ Nan mais je dis pas….
_ Chuuuuuut.
_ Ben que…
_ Chuuuuuuuuuut.
_ M’enfin ?
_ Je suis au summum de l’extase gustatif, murmura Hyûma d’une voix inspirée. Le sanglier fumé à la bière rôtie, c’est un pur délice, une félicitée divine, c’est tellement bon que ça ne devrait même pas exister.
_ C’est bien ce que je dis, t’es complètement pompon…
_ Que dalle, et je le prouve ! Eructa le majordome. Terminonzons donc avec cette cérémonie, ça traîne trop !
_ Ça, c’est bien parlé ! Assura l’albinos sur le même ton. Oussqu’on en était ?
_ Heu… Réfléchit intensément Hyûma. La coupe de l’endurance, nan ?
_ Quoi ?  Déjà ? T’es sûr ?? Attends, attends, attends, on entube pas un Senjago comme ça. Voyons voir, on a fait la coupe de la puissance ?
_ Heu… Je crois que j’ai fracassé un tonneau sur la tête de quelqu’un tout à l’air… l’or… l’heure.
_ Ouais, t’as raison, y’a dû avoir une bagage depuis qu’on a commencé. Donc c’est bon.
_ Y’a a pas une pour l’endurance ? Maugréa le majordome en se frottant la tête.
_ Ss…si, intervint Mitsuko en titubant légèrement – il avait tenu à participer à la cérémonie, comme d’autres Senjago qui l’avait rejoins en cours de route –. Mais vu qu’on a de la cire plein les mimines, on a déjà dû jouer avec les bougies.
_ Tout juste, approuva Kakouko. Heuuu… Serveuse, on peut avoir des noix ? Braya l’albinos.
_ Encore ? Mais vous en avez déjà mangé tout un sac !
_ Oh ?
_ C’tait pour cas… quoi, les noix ? S’enquit le majordome.
_ Bah pour la coupe d’intelligence, marmonna l’albinos. Mitsuko, tu crois qu’on a pu les venger avant d’… manger avant d’avoir joué avec ?
_ Bonne question… Philosopha le Senjago. Dans le doute, on recommande ?
_ Ok, alors… Nananananan ! Rectifia l’albinos. La coupe de l’intelligence, c’est avant celle de l’endurance, alors on l’a sûrement fait.
_ T’es sûr ? Demanda Hyûma.
_ Hé : c’est qui le Senjago, ici ? Le rabroua Kakouko.
_ Ben lui, fit le majordome en pointant Mitsuko du pouce.
_ Ouais, mais qui d’autre ?
_ Lui, répondit Hyûma en désignant un autre compagnon de beuverie.
_ Et ?
_ Lui. Lui aussi… Et puis lui, je crois bien.
_ Et moi, tête de thon ! Ch’uis Kakouko Senjago, je te l’avais pas dit ? Si je te l’ai dit !
_ Ah ben ouais… Maintenant que tu le dis, je crois bien que t’as du le mentionner, tiens… Beuh, ça vaut pas de poser des questions de théoriq… Réthoti… pour de faux.
_ Alors je crois bien qu’il ne nous reste plus que la coupe de l’amitié ! Beugla Kakouko en levant sa corne.
_ Ouaiiiiis ! Brailla joyeusement Hyûma. Serveuse, ramène la bière de l’amitié !
_ J’arrive, signala la demoiselle en attrapant une nouvelle bouteille avant de rappliquer. Alors vous avez recommencé la cérémonie, finalement ?
_ Gneuuuuuh… pardon ? Fit le majordome.
_ Vous n’avez pas déjà bu la coupe de l’amitié y’a une heure ?
_ … Répondit Kakouko.
_ Ben alors qu’est-ce qu’on fait depuis tout ce temps ? Demanda Mitsuko en fronçant les sourcils.
_ à part boire comme des trous, beugler à qui mieux-mieux et faire des jeux stupides, vous voulez dire ?
_ Ah ben tu me rassures, on a pas perdu notre temps, au moins…
_ Alors on fait quoi ? Demanda Hyûma.
_ Ben si tu veux mon ami… avis, petit scarabée…
_ Ch’uis pas petit !
_ scarabrute, ça rattrape ?
_ Ok, va pour deux scarabrutes, alors.
_ Bref… mon avis, c’est que ce serait criminel de laisser cette pauvre petite bouteille de bière seule et malheureuse perdue sur la table. Je propose donc qu’on lui fasse un sort.
_ Comme les trucs magiques du tournoi ? Avec des flammes et tout ? Demanda candidement Hyûma.
_ Brûler du bon alcool ? Mais t’es pas fou ?? J’vais te montrer, moi, ce qu’on lui fait, à cette bière, assura l’albinos en servant copieusement tout le monde. Allez hop, cul-sec !
_ Cul-sec ! Répéta Hyûma en joignant le geste à la parole.
_ Ce soir, on picole jusqu’à ce qu’on tienne plus debout !
_ Ouais !! Acquiesça le majordome, aussitôt approuvé par leurs autres compagnons de beuverie.
_ M’au fait, Hyûma, intervînt Mitsuko. Tu nous as pas dit que t’avais une convocation chez le Daimyo demain-qu'est-devenu-aujourd'hui ?
_ C’qu’on s’en fiche, c’est loin, ça ! » Affirma le jeune homme.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyJeu 25 Juil - 21:42

-
C’est la panse, c’est le panseuh du sanglier
Le preux le trouva, le preux trouva.
Mécontent le sanglier attaqua !
Quelques bières, la chasse, le preux,
Le preux chasseur était bourré.
Titubant, tituba,
Sou le sanglier il se retrouva
Et l’ouvrit, de haut en bas !

le chant se calma, et la voix de Kakouko reprit celle de la diction.
Quelle ne fut pas sa stupeur, quand il tâta du goût et de l’odeur… Pour recommencer à chanter/brailler, avec les camarades qui étaient encore capable de tenir debouts.
C’est la panse, c’est la panseuh du Sanglier !!

Il arracha un bout de viande de la carcasse rôtie qui ne chauffait plus que sur des braises, et regarda la salle. Certains étaient partis, tandis que d’autres avaient décidé de faire leur lit ici, et dormait – l’un sur la table, l’autre sous un banc, un autre dans un coin. Hyûma était avachi sur une table, en train de s’affronter du regard avec Django. Kakouko s’assit à côté de ce dernier, le poussa. L’autre Senjago dégringola, plus capable de se relever, il jugea la position opportune pour un petit somme.
Kakouko posa sa viande dans une assiette et commença à la manger avec les mains devant Hyûma.
- Tu sais… slurp. Je ne suis pas un véritable albinos en fait. Sinon j’aurais les yeux rouges paraît-il. C’est l’aut’con qui m’a trouvé ce surnom débil.
Pour tout interlocuteur, il avait les yeux vitreux de son adversaire de la journée.
- Au fait, je t’ai pas demandé, t’es arrivé loin dans le tournoi. Il se lécha un doigt avec nonchalance.
- Finale…
- Ha, sympas. Cotsaud, scronch, l’aut’finaliste?
- Abandonné…
- Ah, cool. Le Senjago continua de manger. Tu chais, tu devrais bouffer un bout avant de partir. C’est bon pour la gueule de bois. Rendez-vous avec le Kage demain ?
- Le Daimyo
- Le gratin quoi. Faut pas te laisser marcher sur les pieds, héhé.
Le senjago venait de finir d’engloutir son énorme assiette. Il se releva pour aller chercher deux énormes bouts, qu’il découpa, cette fois, soigneusement avec un couteau de la taille d’un bras. Il en déposa une devant Hyûma.
- C’est le meilleur. Avant de le cuire, on le bourre d’épice et d’autres cochonneries – genre du miel – à l’intérieur. Une fois que ça a bien cuit, ses saveurs passent dans la viande strictement proche. Et la viande strictement proche, tu l’as dans ton assiette. Tu vois… Konoha, c’est un peu comme ce sanglier. Kakouko acquiesça de la tête, comme soudainement frappé de la pertinence de ces paroles.
- Complétement bouffé ?
- Non.
- Goutu?
- Non.
- Bien cuit?
- Non.
- Bourré?
- N… Heu… Non. Tu vois, le sanglier, les parties tendres et sympas, genre les quatre membres, l’échine, ce genre de choses, c’est bon, mais pas très fin comme l’intérieur, après une bonne cuisson…
- Nan, je vois vraiment pas…
- Impertubable Konoha, c’est pareil, tout le monde y trouve son compte.
La voix de Django sortit de sous la table, alors qu’il se retournait afin de perfectionner une positionner qui n’avait pas l’air plus confortable.
- Qu’est-ce que tu peux raconter comme conneries…
Kakouko, chez qui les effets de l’alcool commençait à s’amenuir, sortit prendre l’air, en laissant la porte ouverte. Il se roula sa cigarette, et l’alluma quand Hyûma sortit. Chez lui aussi, on recommençait à voir quelqu’un qui a fêté, certes, mais moins saoul qu’à son apogée.
- [colo=royalblue]T’en veux une ?[/color]
- C’est gentil, non merci. C’est pas qu’il se fait tard, mais j’ai un briefing et une réunion demain.
- Pas de soucis. Hésites pas à repasser … C’est un peu notre quartier de clan à nous, ici.
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MessageSujet: Re: Marché - Taverne des Marchands   Marché - Taverne des Marchands EmptyMer 7 Aoû - 13:17

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