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| Administration - Hall d'entrée | |
| Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Administration - Hall d'entrée Jeu 9 Mai - 19:13 | |
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Administration - Hall d'entrée Avant de rencontrer l'Hokage ou le conseil, il faut au préalable attendre dans le hall d'entrée. Pièce servant actuellement de salle d'attente, elle reste toutefois accueillante. Tout est fait pour rendre l'attente le plus supportable possible. En effet, des sièges et quelques livres encore assez peu répandu dans le pays du feu sont mis à disposition pour tromper l'ennui.
La pièce est lumineuse et spacieuse; les murs sont relativement bien isolés de sorte que la pièce garde une température supportable en toute saison. Elle est également silencieuse mais en tendant l'oreille, on peut facilement entendre le bourdonnement des discussions dans les pièces voisines.
Dernière édition par Maître du jeu le Sam 7 Sep - 20:26, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Administration - Hall d'entrée Dim 26 Mai - 12:56 | |
| -Excusez moi... monsieur?
Le lendemain, en fin de matinée. Après un solide petit déjeuner préparé par le nouveau majordome des citadines, et un départ tardif imposé par cette même personne, les trois aspirants s'étaient finalement rendus à l'administration du village, un imposant bâtiment quadrillé par d'imposants gardes qui faisaient bien leur travail. Les deux jeunes femmes ne purent s'empêcher d'être mal à l'aise face à ces ninjas. Elles ne savaient pas encore exactement à quoi s'en tenir auprès d'eux.
Pour Hyûma, c'était beaucoup plus simple. Il était à Konoha depuis bien plus longtemps qu'elles. Il voulait juste mettre la pâtée à Yeonhwa pour garder la face. Il lui suffisait d'être shinobi. A peine le titre en poche qu'il aurait sûrement toutes ses chances face à elle.
Mais pour ce faire, il leur fallait passer la première étape de l'enregistrement. Les trois aspirants n'avaient qu'à remplir des formalités administratives. C'était pourtant la boule au ventre qu'ils avançaient dans les couloirs du Quartier Général de Konoha, le saint des saints de la gouvernance militaire du pays du feu.
Qui se résumait actuellement à une minuscule communauté perdue entre deux coins de forêt.
-Nous vous attendions un peu plus tôt... mesdemoiselles Hanaerobi et Ashikaga. -Mes excuses pour ce retard. Nous avons eu quelques difficultés avec notre installation, expliqua Sanae en jetant un regard de biais à Hyûma. -Mwouais. Allez expliquer ça à quelqu'un d'autre.
Très peu à l'aise à l'idée de passer une nuit dans la maison hantée, le jeune homme avait eu du mal à fermer l'oeil. Le moindre bruit devenait la source d'immenses appréhensions, que nourrissait généreusement l'imagination délirante de l'aspirant. Lorsque, aux alentours de trois heures du matin, un cri se fit entendre dans la rue, c'en fut trop pour lui. Il empoigna son balai fétiche avec la ferme intention de ne pas s'en séparer, chargea à travers la porte malgré l'obscurité, et causa bien assez de vacarme à lui seul pour réveiller les autres.
Il fallut une bonne vingtaine de minutes à Sanae et Shigemori pour le convaincre que, contrairement à ce qu'il affirmait, aucun "voleur" n'avait tenté de pénétrer dans la maison pour s'emparer des biens des bourgeoises. Ils se sentirent pourtant obligés de préciser que les fantômes n'existaient pas, étrangement.
-Je faisais juste mon travail de majordome, hein. La sécurité avant tout. -Un majordome doit aussi savoir faire preuve de discrétion... et de courage. -Ca veut aussi dire de pas avoir la trouille des fantôches, 'ccessoirement. -Oboro... -Vous êtes là pour causer ou pour devenir ninjas, merde?
Le ton que leur jeta l'administratif les bloqua net. Elles s'attendaient à devoir remplir une simple formalité, pas à faire face aux sautes d'humeur d'un gratte-papier colérique. Et ça, le trio n'allait pas tarder à en comprendre la raison. Celui qu'ils prenaient pour un administratif n'en restait pas moins un shinobi en pleine possession de ses moyens.
-Vous êtes en retard. Vous me faîtes perdre mon temps. Et vous êtes très probablement des gamins venus jouer aux ninjas sans avoir la moindre idée de ce que cela impliquait. Je fais mon boulot, mais ça ne m'empêchera pas de vous dire ce que je pense. Et je pense que vous n'avez rien à foutre ici.
Pas la peine de s'attarder, comprit immédiatement Sanae. Qui que soit cet homme, il ne leur apporterait rien de bon. Sans surprise, Ashikaga eut la même réaction. Elle était d'un tempérament effusif, mais savait parfaitement reconnaître dans quels cas elle devait conserver un profil bas. Elles rencontreraient d'autres va-t-en guerre à la vie dure qui leur reprocheront d'être là, et elles devraient jouer des pieds et des mains pour s'imposer. Pas besoin de faire de vagues d'ici là.
-Bien sûr qu'on sait ce que ça implique, répliqua Hyûma. On va devenir mé-ga-ba-lèze! Et comme ça, je pourrai prendre ma revanche! Allez, allez, aboule les papiers ; c'est oussqu'on signe?
Le ninja le considéra un instant, davantage curieux que pour les deux autres. Il avait l'impression d'avoir un autre imbécile heureux en face de lui, mais sentait qu'il y avait peut être dans cet idiot un peu plus que ce qu'il laissait à penser. Quelque chose comme le fait qu'il traîne avec les deux bourgeoises éveillait sa curiosité. Pourquoi pas, après tout.
Pour Hyûma, l'affaire se termina très vite. Ca n'était pas bien dur. Il lui suffisait de prendre un stylo, de s'approcher du bureau, et...
Sanae n'en cru pas ses yeux. Une telle nonchalance dans la rotation du poignet, un air aussi satisfait pendu au visage, et probablement un grand bol d'air bien vide en guise de cerveau... une telle inconscience faisait peine à voir.
-Hyûma... vous avez signé comme ça? -Signé quoi? -Le contrat. -Ben oui, quoi d'autre? On est là pour devenir ninjas, nan? S'il faut juste signer, trop fastoche. -Hum. En ce qui nous concerne... est-ce que nous pourrions étudier le contrat, s'il vous plait?
Le regard que lui lança le ninja signifiait très clairement son hostilité. Pour autant, il lui tendit les deux autres formulaires, avec juste ce qu'il fallait de brusquerie pour bien lui faire savoir ce qu'il pensait d'elles. Elle avait intérêt à faire vite.
Précédant Oboro, l'aspirante s'installa à une petite table à l'écart. D'un oeil entraîné, elle commença à parcourir les termes du contrat. Ceux ci ne contenaient rien de réjouissant, remarqua son amie. Bien vite, elle commença à relever les passages les plus inquiétants.
-Dis, San', ça veut dire quoi : "...le village se réserve le droit de conserver votre corps et toutes les informations confidentielles que celui-ci pourrait contenir..."? Nan mais j'hallucine? -Hum, s'inquiéta Sanae. Fais voir. -J'ai commencé à la cinquième page. -Vous vous cassez vraiment la tête, les filles, commenta Hyûma en s'approchant. -Vous devez nous appeler "Mesdemoiselles", Hyûma. -Tu peux me tutoyer, tu sais? -Vous êtes mon majordome. Ça ne serait pas convenable.
Hyûma fit mine d'acquiescer, définitivement convaincu que discuter serait aussi laborieux qu'inutile. Sanae lui faisait l'effet d'une maniaque. Il n'avait rien contre elle, elle était même bien plus commode que l'autre bourgeoise. Mais c'était davantage que...
Il réfléchit un instant.
Sanae était une fille.
C'était toujours trop compliqué, une fille.
CQFD.
-Y'a aussi ce passage que j'aime bien, continua Ashikaga. "Le Village ne peut être tenu responsable de la mort de l'engagé si celle-ci a lieu au cour des opérations de routine telles que décrites dans l'article 24 du traité de fondation de Konoha, blablabla... sauf dans le cas où la mise en cause proviendrait du Daimyo du Feu, de ses représentants, du conseil du Village ou du Kage lui-même." -Ce qui veut dire? -Qu'on est de joyeux petits clampins prêts à aller au charbon et que y'a que les gros bonnets qui peuvent botter les fesses du village si une opération part en vrille. En gros. -Vraiment? -Euh... quelque chose comme ça, oui, confirma l'Hanaerobi.
Elles restèrent ainsi à éplucher les documents pendant plusieurs minutes, jetant des regards inquiets de temps à autre en direction du ninja qui... avait finalement décidé d'aller faire autre chose, et tant pis si les deux postulantes devraient attendre son retour. Aussi en profitèrent-elles pour s'attarder un peu plus sur les détails du contrat.
-C'est vraiment une armée, remarqua Sanae. Un engagement de soldat. -Ca veut dire quoi?, demanda Hyûma. -Eh bien... l'engagé ne peut rompre le contrat avant que ce dernier n'arrive à son terme. Dans le cas contraire, la rupture est qualifiée de désertion, et donne lieu à des sanctions. En l’occurrence... il suffit de lire. Poursuite, emprisonnement, peine de mort... -J'ai signé pour la peine de mort? -C'est con, hein? -Seulement si tu désertes, visiblement. Ou si tu "trahis le village". -Ah. Eeeet... ça veut dire quoi "trahir son village"? -Ca n'est pas précisé. J'imagine donc que c'est... à leur libre interprétation. -J'ai signé quoi d'autre?, demanda Hyûma en commençant enfin à s'intéresser au contrat. -Dans l'ensemble... ils nous procurent une formation et une rémunération mensuelle. Plus des primes lors de l'exécution de certains objectifs. -Ils ont même l'air de méchamment aimer les primes, eh. Z'en balancent à toutes les sauces. Si c'est pas de l'incitation, ça... -De notre coté, nous serons tenus dans un premier temps de progresser... ils attendent des résultats. Une fois que nous serons jugés aptes, nous passerons par une procédure d'évaluation... ils parlent aussi d'un examen. Les ninjas ont leur propre hiérarchie, visiblement. Genin, chunin... ça sonne étrange. Les nouvelles recrues sont qualifiées d'aspirants. -T'as bien dis genin!?, s'écria Hyûma. -Oui. Euh... pourquoi cette réaction? -Bah Yeonhwa a dit qu'elle était genin, tiens! J'vous l'ai pas dis?
Les deux aspirantes le regardèrent d'un oeil curieux. Malgré son apparente... et fondamentalement véridique... négligence constante, Hyûma avait une formidable capacité à retenir les moindres détails de ce qui l'intéressait vraiment. Il avait retenu mot pour mot les paroles que lui avaient adressé la cible de sa rivalité à sens unique, quand bien même il ne connaissait pas tous les termes employés.
Dans le même temps, il ne réalisa pas tout de suite qu'il avait grillé quelques étapes en leur parlant de cette shinobi.
-Et... qui est cette Yeonhwa, au juste?, demanda poliment Sanae. -Yeonhwa? Eh bien c'est... euh... cette fille qui... comment dire... ah ben en fait... héhé, voilà quoi.
La raison était très simple. Il avait déjà eu du mal à expliquer à Shigemori qu'il s'était fait aplatir méthodiquement par une fille. C'était donc hors de question de raconter ça aux deux citadines: trop la honte. Elles riraient de lui jusqu'à plus soif. Aussi resta-t-il silencieux, ce qui les força à essayer de remplir le vide. Elles se perdirent en conjonctures.
-Cette fille qui... oui? -Nan, rien. -Fille qui... t'a plaqué?, hasarda Oboro avec un sourire. -Ben euh... non? Ou alors... oui. 'Fin presque. Pas exactement... c'était pas vraiment un plaquage... -HA?? Parce que j'ai visé juste en plus!? -Plutôt une projection... -Attends, attends. Tu parlais de vengeance, juste avant... tu veux devenir shinobi juste par ce que tu t'es fais rembarré par une fille? Sérieux?
Oboro n'en croyait pas ses oreilles. Elle imaginait déjà la scène sous toutes les coutures: Hyûma Gouryoku, innocent et plein d'espoir, en train de déclarer sa flamme à une charmante jeune bourrine de Konoha. Et elle, pour une obscure raison, qui le repousse... allez savoir pourquoi. Son statut de civil qui jouait contre lui? Des contraintes familiales qui la forçait à ne fréquenter que des ninjas? Un coeur de pierre qui brisa celui du jeune homme?
Il n'en fallut guère plus à la jeune femme pour considérer le majordome d'un nouvel œil. Elle éprouvait un maximum de sympathie pour sa raison aussi bête que naïve. Les idéalistes étaient une espèce rare, mais elle les trouvait assez amusants. Dans le bon, comme pour attendrissants. Il fallait les protéger, qu'elle disait: c'était ce genre d'idiots qui faisaient le plus de bien au monde... quand ils y parvenaient.
Elle n'avait strictement rien compris à ce qu'il en était vraiment, bien sûr.
-T'as du être méchamment rembarré, alors. Ca va, pas trop dur? -Si, si, ç'a été assez dur... pointure taille 32, mon nez risque pas d'oublier. -Ca s'est passé comment? -J'ai pas trop envie d'en parler... -Je comprends, t'inquiètes. Une autre fois, peut être. -Euh... Oboro?
Sanae les interrompit discrètement en indiquant le bureau d'un mouvement de tête. Le shinobi était de retour. Et il avait l'air aussi peu commode qu'à ses débuts. Mieux valait ne pas le faire attendre.
-Bon bah j'imagine qu'on a pas le choix, annonça Oboro en signant son contrat. Allez, zou.
Elle fut rapidement imitée par Sanae, qui montra beaucoup plus de réticence à apposer sa marque. Finalement, pourtant...
-Bienvenue dans le merveilleux petit monde des ninjas, San'. C'est marrant, mais j'le sens pas du tout, ce coup là. Enfin, on verra bien plus tard. Pour commencer... dis, Hyûma, y'a pas un chouette coin où on pourrait se poser, dans la ville? C'est marrant, mais j'ai plein de questions à te poser, tout d'un coup. -J'ai dis que je ne voulais pas en parler. -Mais ouais, mais ouais... elle est jolie? -Oboro... ça suffit... -Ben quoi? -Laisse le tranquille, tu vois bien que tu le met mal à l'aise. -Mal à l'aise, moi? Carrément pas, pis quoi d'autre encore!? |
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Ibuki SenjagoAspirant de Konoha | Sujet: Re: Administration - Hall d'entrée Jeu 20 Juin - 15:55 | |
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« T'en penses quoi, ma jolie ? émit Uchiha Ren, bien calé dans son siège, un épais bouquin dans la main, à l'autre bout de la pièce. — Hum, de quoi ? rougit la secrétaire, âgée d'une dizaine de plus que l'aspirant mais qui réagissait tout de même à son charme. — De toi et moi, sourit l'ombrageux charmeur. — Pff... feinta-t-elle l'ignorance. » Ren pouffa, se passant une main dans les cheveux, retombant sur sa lecture. La secrétaire prit un moment pour le dévisager, se mordit la lèvre inférieure, puis replongea dans son registre et commença à l'oublier. L'aspirant, qui l'observait du coin de l'oeil, releva aussitôt la tête et dit, mielleux : « Le Hokage... J'ai entendu dire que c'était une femme. A-t-elle les mêmes yeux que toi ? — Je... Je... Pourquoi ? » Pour toute réponse Ren lui fit un clin d'oeil et se remit une seconde fois à sa lecture. Cette fois, la secrétaire tarda à le décrire du regard. L'Uchiha marquait des points. Bien qu'il devait se concentrer.
Hotaru se frotta les yeux et bâilla. Cela faisait un petit moment qu'il était dans le hall et lisait cet énorme (enfin énorme pour l'époque ou le chakra n'était qu'à ses balbutiements) encyclopédie sur les arts ninja. Et plus il lisait, et plus Ren se rendait compte que ce livre était une grosse insulte à la connaissance, tant ces écrits restaient vagues. Aussi, il finit par renoncer et repousser le bouquin sur la petite table au côté de son siège, las. Il regarda un instant le plafond, la petite lanterne valsée sous le courant d'air de la porte entre-ouverte. Ren se leva et se dirigea au bureau de la jeune femme, et sans même demander, glissa derrière, posa une main sur l'épaule de la femme et se mit à parcourir des doigts une pile de dossiers, à son côté. La secrétaire, hébétée, resta interdite un moment, ne sachant pas réellement quoi faire. Ils n'étaient qu'eux deux dans le hall. Puis, au bout d'un moment, alors que le feuilletage de Ren arrivait au bas de la pile, elle fit pivoter sa chaise et agrippa le poignet du garçon, l'air faussement contris. « Tu... Tu ne devrais pas faire ça, tu sais. — On se tutoie, maintenant ? Pourtant, on ne se connaît pas... sourcilla Ren, et elle rougit de nouveau. — Tu... Vous... — Tu peux me tutoyer, la coupa-t-il. — Oui... Tu ne peux pas faire ça. — Ah bon ? Faire quoi ? Te toucher ? et il plaça ses deux mains sur ses épaules, la fixant intensément ; c'est vrai qu'elle avait de beaux yeux, bien qu'il ne l'avait dit que par pur hasard de charmeur à deux balles. — Oui et venir derrière ce bureau... On... On ne se connaît pas, tu l'as dit toi-... — Moi c'est Hotaru. Hotaru Uchiha. Et toi... Akane. Joli prénom, dit-il tout en présenta sa main. Enchanté. — Arrêtes de me prendre pour une idiote, se leva-t-elle. — Je ne te prends pour une idiote, étira Ren, tout en se glissant agilement dans le fauteuil de la secrétaire, lui soutirant une moue de colère. — Non non non ! Arrêtes, dégages... T'as quel âge d'abord ? — Quel âge voudrais-tu que j'aille ? — O.K., t'es allé trop loin. J'appelle les gardes, fit Akane, cette fois-ci bien en colère, et contournant le bureau, se dirigeant dangereusement vers la sortie. — Attends ! » Akane s'arrêta et se retourna, rouge comme une pivoine. Cette couleur ne lui allait réellement pas. Se mordillant la lèvre, Ren se dit que c'était sa dernière chance. S'il disait quelque chose de travers, il pourrait perdre ce qu'il était venu chercher. « J'aimerais... j'aimerais vraiment que tu m'apprennes le Taïjutsu... — Que... Hein ? Non ! Tu m'prends pour qui ? Akane Nakatsu ? Vraiment ? T'es con ou quoi, je ne suis pas Akane Nakatsu ? Moi ? Faire du Taïjutsu ? Mais t'es taré ! Tu sais quoi Hotaru ? Vas chier ! explosa-t-elle, avant de sortir demander la garde. »
Ren resta un moment hébété. Quoi, ce n'était pas elle Akane Nakatsu, mais c'était quoi cette embrouille ? C'était quoi l'idée de travailler dans le bâtiment administratif et d'avoir le même prénom que LA Akane ?! La professionnelle du Taïjutsu. L'ingénieuse femme. Qu'on disait aussi belle que travailleuse. Ren donna un coup sur le table. Bon, il n'avait plus de temps. Il devait trouver un remplaçant et vite, avant que l'autre pimbêche ne revienne escortée. Rapidement, Ren plongea sur les dossiers empilés ci et là, tentant de trouver quelque chose de potable, d'utile au minimum. Il devait trouver de quoi se faire la main. Un professeur, et vite. Avant que l'autre ne...
Akane2 revint, pointant du doigt l'aspirant, qui devint pâle à la localisant aussitôt du coin de l'oeil. Rapidement, il empoigna le premier dossier qui lui passa sous la main et enjamba le bureau, planquant sous sa veste les informations. Il renversa au passage un bibelot. « It's cool, it's cool, mec. C'est bon. Tu vois, j'sors. Et toi... fit-il menaçant envers Akane2. Tu m'dois un souper.» Puis Ren sortit, solidement raccompagné par le garde.
Dans la rue, il déplia la feuille qu'il avait volé. La parcourant rapidement, son sourire s'estompa rapidement. Makuren, chercheur en genjutsu... L'Uchiha fronça les sourcils. Qu'était-ce donc ? Mais il n'avait pas le choix... C'était le seul professeur dont il possédait, pour l'instant, les quelques détails nécessaires pour le rencontrer. À son grand dam.
* * *
L'appartement du futur professeur était dans une grande tour sombre dans quartier sans vie ; endormie. La vie semblait fuir cette endroit, ou plutôt l'éviter ; l'oublier. Ren resta un moment de côté, jugeant l'endroit une main au menton, un sourcil en arc. Il n'avait pas peur mais... il n'était pas rassuré, pour sûr. Rassemblant son courage à deux mains, il cogna fortement sur la porte en bois massif, attendant que l'on vienne lui réponde. Ses coups semblèrent se répercuter dans tout l'immeuble, montant en écho parfait vers le haut, pour se perdre dans ses ténèbres. Au moins, se dit Ren, ils m'auront entendu. Sauf qu'il attendit longtemps, sans que nul ne vienne. Alors Ren s'impatienta, recogna, ne prit pas le temps d'attendre et tourna sur ses talons. Comme s'il n'avait que ça à faire, attendre — qu'un huluberlu lui ouvre. Or, alors qu'il se retournait, la porte s'entrouvrit d'un grincement sinistre, qui fit frissonner Ren. Le garçon, par soucis d'orgueil, jeta rapidement des regards à droite et à gauche, pour voir si on ne l'avait pas vu sursauter. Rassuré, il recula lentement et pénétra de dos la bâtisse. Il ne ferma pas la porte, ce fut elle qui se ferma, lorsque Ren entreprit de monter les longs escaliers. L'Uchiha sursautait pour une second fois.
Étrangement, nul n'habitait cette tour. Toutes les chambres qu'il croisa étaient vides, la porte bien ouverte, les rideaux tirés. Au début, Ren avait cogné à chaque porte, jusqu'à avoir l'étrange réalisation qu'il ne trouverait ce qu'il cherchait qu'au top. Ainsi il grimpa, plus rapidement, deux marches par deux marches. Les escaliers débouchèrent sur une salle unique, qui prenait tout le dernier étage. Pas de fenêtres ici, seule la faible lumière d'une lampe en papier à même le sol, sa lumière diffuse s'étendant sinistrement. Ren déglutit, s'avançant prudemment. N'eut-il pas fait qu'une silhouette se dessina derrière la lampe. Pourtant, l'aspirant aurait juré ne rien discerner plus tôt. Soudain, une envie pressante le prit aux mollets et l'Uchiha fit volte-face pour tomber... Sur un sol plat. Les escaliers avaient disparu. Le garçon se mit au sol, à quatre pattes. C'était impossible ! À tâtons, il tenta de les retrouver, de s'enfuir... C'était insensé ! Ren se retourna lentement, les yeux écarquillés, le teint pâle. Des gouttes de sueur perlaient à son front, tandis que son rythme cardiaque s'accélérait. La silhouette vacilla, et une voix d'outre-monde, onirique, s'en échappa : « L'esprit contrôle tout ~ tu m'as réveillé de mon long sommeil. Tu ne pourras plus t'échapper d'ici, maintenant... — Fais... Fais moi sortir d'ici ! — Dors... maintenant ! » Ren crut percevoir le visage de son interlocuteur, de la créature, avant qu'il ne soit comme frappé par une vague, qui floua sa vision, floua son esprit. Tout s'embrouilla, et lentement, Ren perdit conscience, ses traits s'adoucissant pour finalement s'assoupirent. Et il s'écroula, sans vie, sur le sol, là où, un peu plus tôt, des escaliers l'avaient menés jusque dans ce guet-apens.
Mais déjà, tout ça était si loin, si profond dans sa mémoire, qu'il n'en avait plus le moindre souvenir... |
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| Sujet: Re: Administration - Hall d'entrée Jeu 1 Aoû - 13:59 | |
| - Repère Temporel:
Et donc, voici la suite de la mission de Rang D entamée par Sanae et Hyûma, qui se déroule bien avant le tournoi. Hé oui...
« Mes chers collègues, nous faisons face à une situation sans précédents ! Déclara Sanae. Je sais combien les dissensions passées nous ont opposé, je sais que nous ne partageons pas des points vues convergents sur un certain nombre de choses et je sais qu'il existe entre nous tous certaines inimitiés qui font obstacle à la confiance. Mais en cette heure de grand péril, si nous voulons surmonter cette épreuve, nous n'avons pas le choix. Il nous faut nous allier. » Trois paires d'yeux regardèrent l'Aspirante, dubitatifs. « Tu veux dire... collaborer ? Voulut vérifier le Rouquin. _ Avec une bourge ? S'indigna sa sœur. _ Pis pourquoi faire ? » S'étonna Hyûma. L'Hanaerobi retînt un profond soupir blasé. Parfois, c'était déprimant d'être la seule tête pensante du groupe... « Je vous réexplique : ce bâtiment est le QG. L'administration. Le cœur des instances dirigeantes, le cerveau du village, le repaire de toutes les grandes pontes qui comptent. Et Mistigri s'est carapaté à l'intérieur, en se faufilant par une fenêtre du premier étage. Question : si nous fonçons une nouvelle fois sans réfléchir tout en continuant à nous mettre des bâtons dans les roues chacun, que se passera-t-il ? _ On va récupérer le chat et leur montrer qu'on est les meilleurs ! S'enthousiasma Hyûma. Ha ben du coup, pourquoi tu veux qu'on s'allient avec eux ?_ On va être blacklisté à vie, rétorqua Sanae. _ Pas cool, convint le Rouquin. _ Pas d'accord, intervint la rouquine. Ch'uis sûr que c'est une ruse de bourge afin de nous voler le chat sous le nez. J'vois clair dans ton jeu, ma grande, tu veux qu'on vous aide à capturer Mistigri mais à la première occasion, vous allez filer avec ! Alors pas question ! _ De toute façon, je n'ai moi-même qu'une confiance très mitigée en vous dans le cadre d'une alliance. Mais je ne suis pas folle, je ne propose pas une alliance pour capturer le chat : chassons-le simplement de l'administration et nous pourrons reprendre chacun pour soi. Le plus important, c'est que cet endroit est un véritable champ de mine pour notre réputation et que si nous persistons comme jusqu'à maintenant, nous y perdrons tous des plumes. _ M'enfin, Sanae, la mission, c'est de capturer Mistigri, t'es au courant ?_ Ah. Ok, convint la rouquine. _ Heu... T'es sûre, Soeurette ? _ Ouais, mais on va les garder à l'oeil pour plus de prudence. Je m'occupe de la bourge, et toi, tu quittes pas d'une semelle le larbin. _ Ch'uis pas un larbin. Bon, ben si c'est réglé, y'a plus qu'à ! » Ni une, ni deux, le majordome fila en direction du QG sous le regard horrifié de Sanae, qui n'avait pas du tout terminé avec ses consignes et mises en garde. Mais trop tard, le jeune homme pénétrait déjà dans la salle d'attente, le Rouquin le suivant comme son ombre. « Hé, l'larbin, t'as un plan ? _ Pourquoi faire ? _ Comment tu comptes rentrer ? Ils vont nous demander pourquoi on vient ! _ Ben y'a qu'à leur expliquer, pour Mistigri. _ T'es con ou quoi ? Ils vont jamais nous laisser fureter dans le QG pour cette raison, voyons ! _ T'as une meilleure idée, peut-être ? _ Heu... Je sais, on va faire genre qu'on vient vérifier le panneau d'affichage des missions de rang D ! _ Hé, ça c'est un plan ! » Les deux aspirants enthousiastes montèrent rapidement les marches et pénétrèrent dans la salle d'attente de l'administration. Ils filèrent l'air de rien près du panneau d'affichage des missions de rang D, qui se trouvait à deux pas d'un couloir s'enfonçant dans les entrailles du bâtiment. « Bon, et maintenant ? Demanda Hyûma. _ Fais genre de t'intéresser aux missions pendant que je fais le guet, intima le Rouquin. Dès que personne ne regarde, on fonce ! Pigé ? _ … _ Pigé ? _ Hé ! S'exclama le majordome. Regarde celle-là, elle a l'air facile : Oshiba demande de l'aide pour déménager ses locaux ! _ C'est pas le moment de s'éparpiller, j'ai dit "fait semblant", tête de nœud ! _ Moi, elle me plaît bien, en tout cas. _ Mais comment elle fait pour te supporter, ta patronne ??_ Bonjour, jeunes gens, vous avez besoin d'aide ? _ Superflûte, on est repéré ! » Devant les deux gaillards se dressait l'un des hôtes de l'accueil, chargé de s'assurer de la bonne marche de la salle d'attente de l'administration. Il se tenait devant eux, un grand sourire paternel bienveillant à l'égard de ce jeunes pousses qui deviendraient un jour où l'autre la fine fleur des armées de Konoha. En attendant, il était bien connu que les bas du front avaient déjà du mal à remplir ne serait-ce qu'un QCM, alors mieux valait s'assurer qu'ils sachent se débrouiller avec le tableau de mission. On est jamais trop prudent avec ces gaillards. « Alors ? Vous trouvez votre bonheur ? _ Ah, ben c'est-à-dire que... Bredouilla le Rouquin. _ C'est facile, il vous suffit de lire chaque mission et de prendre celle qui vous plaît le plus au regard de vos capacités. _ Voui, mais heu... _ Les missions de rang D sont spécifiquement conçus pour les débutants. Elles sont sans dangers et quand bien même vous échoueriez, votre hiérarchie ne vous en tiendrait pas rigueur. C'est l'idéal pour se frotter aux missions et à l'autonomie qu'elles demandent. _ Le problème, c'est que... hum... _ Hé bien ? Vous ne savez pas lire peut-être ? _ Nan mais ça va pas !? _ Allons, allons, pas de honte à ça : tout le monde n'a pas la chance d'obtenir une bonne éducation. L’Administration prodigue des cours de soutiens le soir. _ Nan mais je... _ On va prendre celle-là ! Affirma brusquement Hyûma en tendant un ordre de mission sous le nez de l'hôte. _ Faites-voir ? _ Mais qu'est-ce que tu fous, abruti !! _ Relax, c'est un déménagement : trop facile._ Mais on est déjà sur un mission, crétin !_ Excellent choix, affirma l'hôte. Mais dites-moi, vous n'êtes pas déjà passé prendre une mission ce matin, vous ? _ Heu... Flûte, il se souvient de moi... Qu'est-ce qu'on fait, le Rouquin ?_ Je préconise de lui en coller une et de s'enfuir à toute jambe ! À trois, un... deux... Tr... » La solution d'urgence du Rouquin ne fut heureusement pas mise en œuvre, puisqu'à cet instant, un type entra précipitamment dans la salle. « Hé, y'a deux plaisantins qui viennent d'entrer par la fenêtre du premier étage ! Signala l'homme aux responsables. _ Impossible, la gouttière se situe à près de trois mètres de haut, répondit quelqu'un. _ Mais j'vous jure ! C'était des ninjas, ils ont grimpé aux murs ! _ Il faut vite trouver ces mauvais plaisantins, cet endroit n'est pas un terrain de jeu ! » L'hôte de l'accueil, qui s'était vivement retourné à l'entrée fracassante du nouveau venu, jugea que le problème semblait sérieux. Il se retourna pour s'excuser auprès des deux jeunes ninjas... pour tomber nez-à-nez avec le tableau d'affichage. Rien à gauche, rien à droite. Il avait du leur faire peur : c'est dingue comme les hommes de terrain fuient tout ce qui est administratif comme la peste. Il haussa les épaules, fataliste, avant de partir s'occuper du nouveau problème avec ses collègues. Debout derrière le panneau qu'ils avaient décrochés, Hyûma soupira de soulagement. « C'est la plus mauvaise planque que j'ai jamais vu, murmura le Rouquin. _ T'en as de bonne toi, j'ai improvisé avec ce que j'avais sous la main. _ Y'avait pas besoin d'improviser, tête de lard : il allait partir. _ Ah. _ Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? _ Fastoche !» Hyûma et le Rouquin entreprirent de glisser un pas après l'autre vers la porte qui menait vers l'intérieur du QG. Vu l'agitation ambiante, personne ne fit attention au tableau mouvant. À moins de deux pas, les deux aspirants laissèrent tomber leur charge et détalèrent à toute vitesse, ni vu ni connu. Ouais presque. Les deux Aspirants coururent à toute vitesse dans les couloirs, sans s'inquiéter des regards étonnés voire outrés qu'ils croisaient. L'Administration était un endroit calme à l'ambiance feutré, où il n’était pas habituel de voir courir les gens comme des sauvageons. « Et maintenant ? Brailla le Rouquin sans ralentir. _ Fastoche : on monte en haut et on jarte Mistigri de là ! _ Et comment qu'on monte ? _ Ben par l'escalier, banane ! » Juste quand le Rouquin allait lui rétorquer qu'ils n'avaient pas croiser le moindre escalier, l'un d'entre apparu comme par magie au détour d'un coude du couloir. La chance sourit toujours aux simples d'esprits... Les deux jeunes hommes s’engouffrèrent dedans, gravissant les marches quatre par quatre. Ils déboulèrent sur le palier, qui donnait sur un énième couloir avec des tas de portes tout le long. Devant eux se tenaient la sœur de Rouquin, visiblement furax, ainsi que Sanae, complètement dépité. Et entre elles et eux, il y avait un type en kimono gris en train de les chapitrer dûment sur leur comportement. « Merde, elles ont des ennuis, fit le Rouquin. _ On va aller les aider, assura Hyûma en s'approchant. _ Attends, il nous faut un plan ! _ Ben pourquoi faire ? _ Tu comptes faire quoi ? Cogner ce type, peut-être ? Nan, il nous faut de la subtilité, je sais pas... un mensonge crédible, une diversion, je sais pas moi... _ Une diversion... Une diversion. Putain, mec, t'es génial ! S'exclama Hyûma, rayonnant. _ Heu... Ouais, bien sûr, je le sais ! Mais à quel propos ?_ Tu vas faire diversion, déclara solennellement le majordome en posant sa main sur l'épaule de son nouvel acolyte. _ D'accord, mais comment ? _ Comme ça ! » Agrippant fermement l'épaule du Rouquin, Hyûma le repoussa dans l'une des salles de réunion d'où bruissaient de nombreux chuchotements d'âpres discussion. La porte s'ouvrit à la volée sans résistance sous le poids du projectile humain, mais le majordome avait déjà filé et ne put distinguer les personnes présentes. Sous le concert d'exclamations qui explosa à côté, le type en kimono gris se retourna vivement. Décidément, c'était la journée ! L'Administration était-elle devenu un moulin où tous les importuns entraient comme ils le voulaient ? Pendant qu'il se retournait, Hyûma se précipita à toute vitesse en passant par son dos, attrapa les deux jeunes femmes au passage et poursuivit sa course sous les exclamations surpris et outrés du type en kimono gris. « Hyûma ? Mais qu'est-ce que vous faites-là ? _ Ouais, ben je pourrais te dire la même chose ! _ Vous dire. Et non, vous ne pourriez pas._ Je nous ai monté à l'étage grâce à ma technique, expliqua la rouquine. Mais l'autre vache nous a fait repéré ! _ C'est vous qui avez brisé une vitre pour rentrer, accusa Sanae. _ Ben on allait pas prendre racine sur le toit, non plus ! Mais au fait, il est où, mon frère ? _ Il divertit. Ou bien diversionne ?_ Stop, attendez, intima Sanae. Là, Mistigri. » En effet, au bout d'un couloir annexe, tranquillement en train de faire sa toilette, assis sur le rebord d'une fenêtre, Mistigri se tenait là. « Ok, je m'en charge, rugit le majordome. _ Non, attendez... » Trop tard, Hyûma venait de piquer des deux en direction du chat, sous les yeux désespérés des deux demoiselles. Au terme d'un sprint mémorable, le majordome bondit sur le chat et parvint à l'attraper juste avant qu'il ne prenne la poudre d'escampette. Puis son plongeon le fit passer au travers de la fenêtre ouverte. Hyûma rabota tête la première toutes les tuiles qui le séparait du vide, avant de tomber. Heureusement, il parvint à se raccrocher d'une main au bord du toit. Sauf que tenant le chat de l'autre – qui n'arrêtait pas de gigoter, cracher et feuler – ça semblait mal parti pour remonter. Heureusement, une voix salvatrice se fit entendre. « Lâche tout, je rattrape. » Signala le Rouquin qui venait de se faire proprement éjecter de l'administration manu militari et à vitesse grand V. Hyûma obéit et se réceptionna douloureusement au sol, pendant que le Rouquin rattrapait le chat – écopant de jolies griffures de la part du fauve qui refusait de se laisser gentiment capturer. « Bwahaha ! S'esclaffa le Rouquin en direction du jeune homme affalé. T'es vraiment trop bête ! Tu croyais vraiment que j'allais t'aider après ce que tu m'as fais ? En plus, j'ai récupéré le chat. » Le jeune homme fit demi-tour pour s'en aller prestement, mais Hyûma lui attrapa le pied et le crocha, le déséquilibrant. L'irascible Mistigri fit le reste, et le Rouquin se retrouva les quatre fers en l'air, tandis que le chat s'enfuyait de plus belle. « Mais t'es trop con, à cause de toi, le chat à filé ! Râla le Rouquin. _ Nyahahahaha ! T'te façon, c'est nous qu'on l'aura ! » |
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| Sujet: Re: Administration - Hall d'entrée Dim 4 Aoû - 12:28 | |
| - Repère Temporel:
Ce rp-ci se déroule après la chasse à Mistigri mais toujours avant le tournoi...
« … En fait, tu comprends, shinobi, ce n'est pas juste un boulot. Non. C'est... une vocation. C'est ma nature, quelque chose de plus fort que moi, tu vois : sauver des vies, apporter bonheur et félicité à autrui, protéger les jolies demoiselle. Je suis né pour ça, tout simplement. » Arakasi Hirondawa ponctua naturellement sa tirade d'un sourire colgate blancheur renforcé tout en se passant inconsciemment la main dans les cheveux pour les ébouriffé soigneusement. Il dévorait littéralement sa prochaine proie, un cœur solitaire qu'il entendait bien ravir et initier aux joies ineffables de côtoyer son charme naturel. La pauvre secrétaire de l'administration se contenta d'acquiescer de la tête, sans se départir de son sourire poli. En tant que préposée à l'accueil, elle avait l'habitude de côtoyer les shinobis, dont des aspirants, dont des jeunes hommes, dont un certain nombre qui cherchaient la moindre occasion de lui en mettre plein les yeux dans l'espoir de la charmer et ne lésinaient pas dans les efforts qu'ils déployaient. Mais ce client se situait clairement dans le haut du panier : il lui tenait la jambe depuis plus d'un quart d'heure et malgré ses nombreux efforts, elle n'était pas encore parvenu à l'orienter vers le tableau des missions. « En fait, je suis une sorte de héros des temps modernes, reprit le jeune homme d'un modeste et affable. Je sais que cela... _ Aloooors justement, je connais quelqu'un qui aurait bien besoin de l'aide d'un héros, tenta une nouvelle fois la secrétaire. _ Plaît-il ? _ Il recherche des personnes courageuses et intrépides et... _ Allons, ce village ne manque pas de fier-à-bras désireux de mettre leur force à tout prix, je ne doute pas qu'il trouve sans peine chaussure à son pied. Ce serait du gâchis d'... _ Cette personne est mon oncle, improvisa la jeune femme. Ça me ferait vraiment très plaisir que vous vous en occupiez : je... serait plus rassurée de savoir que c'est quelqu'un de plus mesuré, sensible et réfléchi que la plupart des bas-du-fronts locaux qui s'en occupe. _ Je n'ai d'autre choix que d'accepter, si tu me le demandes... _ Je demande, je demande !_ Ma bonté me perdra, assura Arakasi en dégainant son sourire le plus charmant. Très bien, où se trouve cet ordre de mission ? _ Seconde fiche de la troisième ligne sur le tableau des missions de rand D, indiqua la secrétaire en soupirant de soulagement. _ J'y cours, j'y vole ! » Assura le jeune homme. Rajustant sa veste d'un mouvement aussi classe que sexy, l'Hirondawa se dirigea vers le tableau de mission, tout guilleret, tendit la main vers la seconde fiche de la troisième ligne et... « Wouhou ! Celle-là a l'air trop cool ! S'extasia Hyûma en arrachant la feuille. Sanae sera trop contente ! Après Mistigri, c'est exactement ce qu'il lui faut ! _ Mais... Mais... Mais... _ Trop classe, on va surveiller un entrepôt, elle sera contente, ce sera facile. En plus, ça nous éloignera des fantômes, ça, rumina le majordome en s'éloignant. _ Attends, attends, attends, bonhomme ! S'exclama prestement Arakasi en rattrapant le jeune homme. Tu ne peux pas prendre cette mission. _ Ben si, j'viens de le faire. _ Nan, je veux dire... Cette mission, elle est pour moi. Donne-moi cet ordre de mission. _ Que dalle, premier arrivé, premier servi. Je l'ai vu le premier. _ Ah non, non, non. Ecoute, tu vois la jeune femme, là-bas ? Elle m'a spécifiquement chargé de m'occuper de cette mission. J'ai davantage le profil du poste, si tu veux. _ Je suis sûr que Sanae a un meilleur profil que le tien. _ Je suis divinement beau, voyons ! Ce que je veux dire... c'est que cette mission est vitale pour moi. _ Y'en a plein d'autres. _ Nan, mais je... _ Bon, qu'est-ce qui se passe ? » Les deux jeunes hommes se retournèrent d'un bloc pour apercevoir la secrétaire qui les toisait en tapant du pied. Si Hyûma resta bouche bée à bégayer une réponse potable, Arakasi dégaina automatiquement un sourire ravageur avant de prendre son air le plus rassurant possible. « Ce n'est rien, mon amie... _ Je ne suis pas votre amie._ … simplement, ce type a malencontreusement pris mon ordre de mission. Mais il s'apprêtait à me le rendre, aucun problème. _ ça va pas la tête !? Elle est à moi ! _ Mais pas du tout : je te dis... _ STOP ! Haussa la secrétaire. Vous n'allez pas commencer à vous disputez, j'ai horreur de ça. _ Maieuh ! C'est lui qu'a commencé !_ Très bien, annonça Arakasi, magnanime. S'il veut s'occuper de cette mission, je vais la lui laisser. Où en étions-nous, déjà ? Enchaîna le charmant Don Juan à la secrétaire. _ Ah non ! On ne recommence pas tout. Hepepep. Cette mission est prévue pour deux personnes, vous êtes deux, l'affaire est réglée. _ Ah non, j'y vais avec Sanae, moi, rétorqua Hyûma. _ Sanae ? Qui est-ce ? _ Ma pat... _ Je m'en fiche, elle n'est pas là, elle ne vient pas. Premier arrivé, premier servi. _ Quoi !? Mais nan, j'veux pas, révolta le majordome ; _ On s'en fiche, c'est comme ça, assura la secrétaire. _ Ben si c'est ça, j'y vais pas, répondit Hyûma. _ Impossible, c'est vous qui avez pris l'ordre de mission. » Improvisa la jeune femme. Le majordome regarda la feuille comme si elle le brûlait avant de la donner d'autorité à Arakasi. « ça ne change rien au fait que vous l'avez pris en premier, vous savez..._ Si Sanae n'y va pas, j'y vais pas, assura le majordome. _ Alors par contre, intervînt l'Hirondawa, si tu ne viens pas, tu crois que ça l'intéresserait, cette Sanae ? _ Qu... Pardon ? _ Hé bien, il reste une place, tu as dit que cette f... kunoichi voulait faire une mission. Il fera nuit, on sera peinard..._ Nan mais ça va pas la tête ! _ L'un ou l'autre, ça me va, assura la secrétaire. Fait ton choix, bonhomme. _ Heu... Ben... Flûte, qu'est-ce que je fais... Bon, d'accord, c'est moi qui vais m'en occuper. _ J'aurai quand même préféré la Sanae, moi..._ Bien, c'est donc réglé, se félicita la secrétaire. Amusez-vous bien ! »
Dernière édition par Hyûma le Mer 7 Aoû - 21:44, édité 1 fois |
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Maître du jeuAdministrateur | Sujet: Re: Administration - Hall d'entrée Mer 7 Aoû - 20:25 | |
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| Sujet: Re: Administration - Hall d'entrée | |
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