Les 1er pas...

Ce soir-là, comme tous les soirs depuis son arrivée au village, Tran flânait dans le village les mains dans les poches, le regard dans les étoiles. Il n’en revenait pas. Sa vie avait tellement changé en si peu de temps. Il y a encore quelque jours il était un enfant comme tous les autres. Il y a quelques jours son père était là auprès de lui. Aujourd’hui il était shinobi et il devait veiller sur sa mère et sur son village. Oui, c’était decide, il ne laisserait jamais plus le destin lui prendre ce qui lui était cher. Mais pour cela, il devait devenir fort, mais comment faire comment parvenir par ses propre moyens à augmenter sa force ? Il se remémora alors la discussion qu'il avait eue avec sa mère quand il lui avait annoncé qu'il deviendrait shinobi.


TRAN - Mère j’ai pris une décision.

EBI - Je t’écoute mon fils.

TRAN - Je vais devenir shinobi du village de Konoha.

EBI - …

TRAN - Tu ne dis rien ?

EBI - Je n’ai rien à dire. Et à vrai dire, je me doutais que tu ne resterais pas à rien faire. Tu n’es pas le fils de ton père pour rien. Je sens la même ardeur en toi mon fils la même détermination et je sais que quoi que je puisse dire tu ne changeras pas d’avis. Comme le disait ton père « dur comme la pierre rapide comme le vent » pour ma part je rajouterai : “et une volonté de fer”.

TRAN - (visiblement très ému) Mère tu seras fière de moi. J’apporterai la gloire sur notre famille en mémoire de papa. (Il tourna les talons et quitta la pièce).

EBI - Je suis déjà fière de toi mon fils.


Sortant de ses pensées.

TRAN - Rhaaaaa sa m’énerve ! C’est bien beau de dire à mère qu’elle sera fière de moi mais il faut que je devienne fort.

Tran frappa dans une pierre qui passa au-dessus d’une cloture. Un bruit de porcelaine qui se brise retentit alors.

TRAN - Et merde.


Il se dirigea vers la clôture et entreprit de l’escalader. Il était arrivé de l’autre côté quand il entendit des bruits suspects. Des bruits mats comme si quelqu’un frappait contre de la pierre. Tran se rapprochait quand il l’aperçut. Un homme, apparemment un shinobi, il ne pouvait pas voir son visage de si loin dans la pénombre juste son physique approximatif. Il était grand 1 mètre 80 / 85 selon lui, des cheveux blancs hirsutes, une carrure large sans être trop impressionnante. Le terme qui lui vint à l’esprit fût « affûté ». Il se tenait dans un espace herbeux, des blocs de pierre habituellement utilisés pour la construction de gros bâtiments étaient disposés autour de lui en cercle. Un bloc encore plus imposant était placé au centre du cercle juste devant le mystérieux ninja. Celui-ci frappait en cadence le bloc de pierre de ses mains, c’est ce qui avait provoqué le bruit qu'avait entendu Tran. L’homme ralenti ses mouvements puis cessa de frapper sur la pierre. Il restait immobile devant cette pierre quand tout à coup avec une rapidité ahurissante il la frappa d’un seul poing. Un craquement sourd retentit dans la nuit. La pierre explosa en mille morceaux, comme frappé par une explosion. Puis le shinobi disparut dans un nuage de poussières, il réapparut derrière l’une des pierres disposée aux alentours qu'il pulvérisa d’un coup de pied, puis il disparut de nouveau dans un nuage de poussières et réapparut de nouveau derrière une autre pierre qu'il détruisit également. Et il fit de même de tous les blocs. Il avait des mouvements si fluides et si rapides qu'il semblait voler. Il était de nouveau au milieu de la clairière. Il ne semblait même pas essoufflé. Tran ne put s’empêcher de laisser échapper un petit gémissement d’admiration. A ce moment le ninja disparut de nouveau à une vitesse folle. Tran ne le voyait pas réapparaître comme les fois d’avant. Il entendit un bruit derrière lui, il se retourna et là on pouvait lire dans ses yeux la peur mêlé à l’admiration. Il était là, se tenant de toute sa hauteur devant le jeune garçon. Tran put alors distinguer son visage. Un visage plutôt jeune, une trentaine d’années, son front était ceint du bandeau frontal de Konoha ce qui maintenait ses cheveux en l’air. Son regard et son visage ne montraient aucune expression. Le silence s’installa.

Tran était aux anges. Il regardait le shinobi s’éloigner. C’était fait il avait un maître. Il allait pouvoir enfin devenir plus fort il donnerait tout, le meilleur de lui-même il devait y parvenir pour son père pour sa mère. Il se mit à courir. Il ne se dirigeait pas vers sa maison, mais il connaissait le chemin par cœur malgré le peu de temps qu'il avait passé au village. Tout simplement pars qu'il se rendait à cette endroits tous les jours. Il passa les piliers qui délimités l’entrée du cimetière de Konoha à toute allure. Il parcourra quelques allées et s’arrêta dans un long dérapage devant la tombe qui l’intéressait.


Tran – Père j’ai enfin réussi ! J’ai un maître ! Je vais pouvoir enfin tenir la promesse que je vous ai faite. Tu seras fière de moi papa.


Depuis qu'il était arrivé au village tous les soirs après avoir flâné dans le village il venait sur la tombe de son père. Il lui racontait sa journée. Lui exposait ses problèmes comme ci il attendait une réponse. Après quelque minute de recueillements. Il repartit en direction de sa maison. Il arriva devant la porte en trombe et rentra. Sa mère assise devant la table de la salle à manger l’attendait visiblement.


Ebi – Tu rentres bien tard mon fils. Et pourquoi est tu en sueur comme cela, tu as fait un marathon ou quoi ?

Tran – Oui j’ai courus. Maman je suis si heureux, je vais pouvoir enfin tenir la promesse que je t’ai faite. Je vais enfin pouvoir devenir fort.

Ebi – Mais que me raconte-tu là ? Que s’est-il passait pour que tu sois si excité ?

Tran – J’ai trouvé un maître mère ! J’ai rencontrais un homme ce soir dans le village. Il est incroyable, si fort, si rapide.

Ebi – Tran calme toi et explique moi cela calmement.

Tran – (reprenant son souffle) D’accord.


Il lui expliqua alors tous ce qui c’était passé après son départ de la maison. Il lui expliqua tous ce qu'il avait ressentis.


Tran – Et il m’a donné rendez-vous demain au même endroit.

Ebi – Tu ne m’avais pas dit que tu allais sur la tombe de ton père tous les jours. Ton père n’aurait pas voulu que tu te morfondes dans le souvenir. Va de l’avant mon fils je suis très heureux pour toi tu vas enfin pouvoir t’occuper l’esprit donne toi à fond dans ce que tu fais. Ton père et moi avons et serons toujours fière de toi. Va dormir demain sera surement une dure journée il fait que tu sois en forme.

Tran – Oui !


Tran partit donc se mettre au lit. Il avait bien du mal à trouver le sommeil ressassent cette journée qui avait été pour le moins fructueuse. Après une heure il trouva enfin le sommeil. Le lendemain il était tôt lorsqu'il descendit prendre son petit déjeuné sa mère était déjà debout et lui avait préparé un repas pour le midi.


Ebi – J’ai pensé à ça cette nuit si tu n’avais pas le temps de rentrer pour manger.

Tran – Merci tu es vraiment une mère en or.

Ebi – Je fais de mon mieux. (Elle sourit à son fils)


Tran prit son petit déjeuné rapidement, fit sa toilette et partit pour le terrain d’entrainement. Quand il arriva sur place il ne vit personne apparemment il était à l’avance. Que cela ne tienne il allait n profiter pour s’échauffer. Il fit quelques pompes, des étirements et quelques autres échauffements.

Trente minutes après l’arrivée de Tran le grand shinobi arriva. Il tenait un sac en toile de jute de taille moyenne dans sa main. Il était impossible de déterminer ce que contenait ce sac.


Osamo - Déjà là ?

Tran - (se relevant pour faire face au shinobi) Oui vous m'aviez dit au matin, mais vous n'avez pas précisé d'horaire, donc je suis venu très tôt. Mais bon comme ça j'ai pu m'échauffer. (Tran décocha un sourire plein d'enthousiasme au ninja)

Osamo - Bonne initiative ! Et au fait je me nomme Osamo Tonoka. Bien... J'ai réfléchi et avant toute chose, je voulais te poser une question. Selon toi... Quelles sont les qualités que doit avoir un maître du Taijutsu ?

Tran - Heu ... (Tran était décontenancé par le fait de se faire questionné). Je dirai de la rapidité et de la force.

Osamo - Sans rapidité, tu ne porteras pas le moindre coup. Sans force, tes coups n'auront pas d'impact... Mais ceux qui s'avancent dans la voie du Taijutsu ont besoin d'une autre qualité. Une qualité qui n'a rien à envier à l'imagination des illusionnistes... Tu as une idée ?

Tran - La précision dans les coups afin de faire mouche peut être ?

Osamo - Ah, l'idée est bonne... Et il est clair que tout ce que tu as cité, la précision, la force, la rapidité, tout cela est essentiel... Mais un maître en taijutsu à besoin ... d'une énorme capacité d'imagination et d'être un excellent psychologue. (Osama éclata de rire devant l’air surpris du jeune garçon devant lui).

Tran - (Cette homme est fou pensa Tran) L'imagination je peux comprendre, mais la psychologie là je vous avoue je suis largué ...

Osamo - Lire le jeu de l'adversaire, le feinter, prévoir où et quand il attaquera, estimer sa puissance et son style de combat... Les trois quarts du combat se passent dans la tête. Une grosse brute d'une tonne de muscle ne gagne pas toujours, je ne t’apprends rien en disant ça ! (Osama eu un sourire d'excuse). Excuse-moi, je ne suis pas très doué pour expliquer... Tu me suis ?

Tran - Je vois de quoi vous voulez parler. Moi j'appelle cela l'instinct. C’est comme quand j'allais chasser avec mon père pour déterminer dans quelle direction allait s'enfuir le gibier.

Osamo - L'instinct... oui c'est un bon résumé... Mais il y a une nuance... un génie peut se fier à son instinct, car la mentalité du combat sera ancrée en lui depuis toujours... Mais pour le commun des mortels, c'est l'entraînement qui permet de parvenir à cette maîtrise.

Tran - Oui senseï ! ... Mais comment ... Quel entrainement va me permettre d'améliorer ma .... Psychologie ?

Osamo - Entrainer sa psychologie ne se fait pas de façon évidente tu t'en doutes bien... Le petite exercice auquel je voulais te soumettre pourra cependant t'aider, je pense, à ... disons... réfléchir de la bonne façon


Il vida par terre le sac qui était rempli de pierres grosses comme le poing.


Osamo - Nous allons travailler sur la parade... Dis-moi... As-tu une petite expérience du combat ?

Tran - C'est à dire que ... je ne me suis jamais vraiment battu ... mais bon ...


C’était vrai ça, Tran se targuait de vouloir devenir un maître dans l’art du Taijutsu. Mais il ne c’était jamais battu. Il n’avait même jamais porté un coup à qui que ce soit. Mais son père avait été un maître des arts martiaux, c’était dans les gènes surement, enfin il l’espérait.


Tran - Je ne demande qu'à apprendre.

Osamo - J'imagine... Place-toi là-bas. A une dizaine de mètres. Le principe est simple, je vais lancer les pierres vers toi... Je te viserais, et ne t'épargnerai pas. Sois en bien conscient, si tu n'évites pas les coups, tu auras quelques bleus... Pour les éviter, il t’est interdit d'esquiver. Tu dois te contenter de frapper les pierres avec tes poings, tes pieds, ou n'importe quelle autre partie de ton corps...

Tran - Oui senseï ! (Tran va se placer à l'endroit indiqué pas du tout rassuré par la tournure des événements. Tout en se dirigeant vers sa position il murmurait). Tu peux le faire, tu peux le faire. (Il se retourne vers son maître l'aire déterminé) Je suis en place.

Osamo - Donne-moi le premier mot qui te passe par la tête.

Tran - Père.


En effet à ce moment la Tran pensait à lui et au fait qu'il ne pouvait pas échouer, car il faisait tout cela pour le bien des gens qu'il aimait.


Osamo - Crie le quand tu voudras arrêter l'exercice. Tant que tu ne l'auras pas dit, je continuerai de t'attaquer. Prépare-toi maintenant...


Et là l’avalanche commença Osama ne l’épargna pas. Il lançait les pierres à intervalle régulier. Il lançait vite, fort et bien. Chaque pierre faisait mouche. Tran essayait comme il pouvait de frapper les pierres que son senseï lui lançait, mais ses coups frappaient le vide devant lui tandis que les pierres venaient le percuter avec douleurs et fracas. Une heure après le commencement de l’exercice Tran était couvert de contusions. Son corps n’était plus que douleur et son esprit que frustration. Pourquoi n’y parvenait-il pas ?
Il devait y arriver de tout façon il n’abandonnerait pas c’était hors de question. A ce moment une pierre l’attient en plein visage. Tran s’écroula sur le sol inconscient. Tran reprenit peu à peu conscience. Il sentait que l’on faisait couler de l’eau froide sur son visage. Il ouvrit les yeux et vit son maître accroupi à côté de lui.


Osama - C'est bien d'être courageux, petit, mais des fois, il faut aussi reconnaître qu'on est en train de perdre ! Ça ne sert à personne de mourir bêtement en s'obstinant, tu sais ?

Tran - (encore une peu dans les vapes) Oui mais abandonner ce n'est pas dans mon vocabulaire. Et au fait, joli coup celui-là, je ne l'ai pas vu venir (Tran esquissa un petit sourire tout en se massant le crane)

Osama - Estime toi heureux que je n'ai pas frappé plus fort, tu aurais pu avoir vraiment mal ! Allez relève toi, on réessaye ! Et souviens-toi : utilise ta tête avant d'utiliser tes muscles !

Tran - Oui j'essaye mais vos mouvements sont si rapides ... je n'arrive pas à voir venir les coups.

Osama - Tu n'as pas besoin de voir un coup quand tu sais à l'avance où il va frapper. Allez, tu es prêt ?

Tran - C'est parti et cette fois je vais réussir !


Tran essaya d’appliquer les conseils d’Osama senseï. Il observait chaque mouvement du ninja et chaque lancé. Après quelque bleus supplémentaires, il comprit. Il y avait apparemment un certain modèle dans les attaques du senseï il visait la tête puis la jambe puis le bras, la jambe, le torse, et ça recommençait en boucle. Après avoir compris cela Tran s’employa à anticiper les attaques de son maître et à la fin de la journée il était capable de bloquer la moitié des pierres que son senseï lui lançait.


Osama – Demain même endroit même heure


Quand Tran rentra chez lui avant de se coucher et malgré la douleur qui lui déchirait le corps Tran effectua des mouvements dans le vide en imaginant Osama senseï devant lui en train de lui lancer des pierres. Le lendemain l’entrainement reprit et le moins que l’on puisse dire c’est que Osama n’avait pas décidé de baisser le rythme. Au contraire il lançait avec encore plus de puissance. Mais aux alentours de midi et après quelque ratés, progressivement, Tran avait réussi à bloquer toute les pierres. Il se tenait au milieu de la clairière, entouré de gravas. Un grand sourire lui fendait le visage, il avait subi quelques égratignures mais rien de comparable avec la veille. A son étonnement Osama senseï lui rendit son sourire. Décidément il appréciait de plus en plus cet homme, il lui faisait penser à son père. Il se sentit à la fois heureux et coupable à cette pensée.


Osama - Tu as progressé tu sais... Pas en force, pas en agilité... Pas même en réflexes et en instinct... Mais c'est mentalement que tu as fait du chemin, et c'est là la base de tout

Tran - Oui senseï et c'est à vous que je le dois.

Osama - Je t'ai montré la direction... Les pas que tu as fait ne sont dus qu'à toi... Mais je me ferais un plaisir de te montrer encore jusqu'où tu peux avancer sur cette route.

Tran - Maintenant je comprends ce que vous vouliez dire par le fait que le Taijutsu n'est pas que force et vitesse. La psychologie voilà une arme avec la que je n'imaginais pas si utile. Je m'en souviendrai. Je suis si heureux de vous avoir rencontré senseï.

Osama - Attend de voir les courbatures que tu vas avoir demain matin avant de me dire merci !

Merci,

je me suis relu mais bon l’orthographe c'est pas mon fort pourtant je fais des efforts.