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 CK002: Mushi Mushi ! [partie 2]

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Suki Satô

Suki Satô


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MessageSujet: CK002: Mushi Mushi ! [partie 2]   CK002: Mushi Mushi ! [partie 2] EmptyVen 25 Jan - 7:43

Spoiler:

Le nuage de fumé, le coup sur la nuque, la jeune aspirante a l’impression que c’est bien loin tout ça. Tout ce qui compte, pour le moment, c’est d’essayer de se rendormir, profiter de la masse chaude qu’elle sent contre elle, malgré ses yeux clos, et le balancement régulier de cette masse qui lui donne l’impression d’être bercée par un cours d’eau tranquille. Rien de mieux pour dormir, peu importe ce sur quoi elle peut bien être en train d’essayer de s’assoupir, quelque chose d’aussi confortable ne peut pas être dangereux, bien qu’elle en ignore autant sur l’endroit où elle se trouve que de son confortable reposoir. Au fond, ça n’a pas d’importance, l’exubérante jeune fille n’en rien à faire. Tout ce qu’elle a envie de faire, c’est de rester encore un peu comme ça et de resserrer son étreinte un peu plus sur… Quoi! La «chose» bouge, se débat et essaie de l’éjecter. Malgré qu’elle se débatte, se cramponne là où c’est possible, elle se retrouve finalement éjectée pour valdinguer au sol.

Kami – Pas trop tôt, ça fait presque une journée entière que je te porte.

Quelque peu déboussolée de ce retour à la réalité, Suki constate rapidement que son reposoir si confortable était le dos du chuunin qui lui était des plus antipathiques lors de leur première et seconde rencontre. Ce type, qui malgré la qualité fort appréciée de posséder un dos confortable, lui était des plus détestable. Un sale type complètement fermé, qui la juge de haut parce qu’il a une joli veste un bandeau sur le front, qui lui a fait honte en vidant ses bagages en pleine rue et en dévoilant à tous ses…

Suki – Kyaah.

La seule idée que ce sale type, c’est le seul nom que l’aspirante est capable de lui donner intérieurement, est dévoilé à tous les dessous qu’elle avait mise dans son sac, et cela en pleine rue, la rend folle de rage, mais l’empêche également de le regarder directement. Ce contentant de donc de lui fixer les pieds, à ce sale type.

Kami – Ramasse ton sac, on a encore une de jour devant nous. J’aimerais que l’on en ait terminé de cette corvée rapidement.

Le sale type, le sale type, il n’en a rien à faire de cette histoire gênante. Il en profite encore pour la regarder de haut, comme si cette histoire n’était pas de sa faute. Intérieurement, Suki bouillonne de rage, mais obtempère tout de même, ramassant son sac jeté au sol. Une fois sur ses épaules, ce dernier parait d’ailleurs bien léger.

Kami – Oui, j’ai laissé une partie de tes «bagages» aux gardes, à la porte du village. Tu pourras récupérer tous ces trucs inutiles quand tu reviendras.

Suki – Quoi, vous avez encore fouillez dans mes affaires.

Sur ce, c’est tout le contenu du sac de Suki qui se retrouve à nouveau au sol, mais de son propre chef, cette fois-ci. Fouillant, vérifiant et comptant ce qu’il lui reste. Dur constat pour elle, devant elle ne s’étale plus que le strict minimum du matériel de cuisine qu’elle avait fourré dans ses bagages et que la moitié de ses vêtements de rechange.

Suki – Mais il ne reste presque rien.

Son supérieur soupir, désespéré par sa subordonnée.

Kami – Tu as de quoi t’habiller et faire cuire la nourriture sur le feu. C’est suffisant pour le reste du voyage. Une fois arrivé, c’est plutôt que tu n’es rien pour te défendre qui m’inquiète. Puis merde, du moment que tu ne te mets pas dans mes jambes, ça devrait aller.

C’est boudeuse que Suki remballe ses affaires, vexée par celui qu’elle considère encore plus comme un sale type. Lui, satisfait de ne pas devoir supporter des bavardages intempestifs de l’aspirante qu’il est obligé de trainer avec lui pour la durée de la mission.

***

La nuit tombant, une halte est nécessaire. Déballant des rations, le chuunin en partage avec sa subordonnée. Plus par certitude qu’elle se plaindra de la faim s’il ne le fait pas, que par pure générosité. Pour Suki, c’est égale, ce truc informe et sans goût que le sale type lui présente comme un repas ne lui fait pas changer d’opinion à son sujet. Il est et restera un sale type.

L’heure étant venue, après ce que Suki a du mal à qualifier de repas, de dormir. Préférant assurer seul la sécurité pour la nuit, par manque de confiance en la capacité de l’aspirante d’accomplir cette tâche, il l’envoie dormir. Dormir, oui, mais où? N’ayant pas apporté de tente, il ne lui reste que la protection d’un arbre pour passer la nuit. Roulée en boule dans l’herbe en grelotant, elle regrette de ne pas avoir pensé à amener une couverture. Se retournant, et se retournant encore, elle finit par apercevoir le sale type finir de monter une tente et lui envoyer un signe de main lui signifiant la bonne nuit. Pas d’invitation à partager la tente, même si elle aurait refusé de passer la nuit dans une telle promiscuité avec ce sale type.

Tout ce qu’il lui reste à faire, c’est passer sa colère sur l’arbre qui n’avait rien demandé. Donnant des coups en ruminant sa colère contre le chuunin au chaud dans sa tente.

Suki – Le sale type, le sale type, le sale type, le sale type. Il peut bien la garder, sa tente. C’est pas comme si je ne pouvais pas endurer le froid… Le sale type, le sale type, le sale type, il va me laisser mourir de froid.

C’est drainée de ses forces, l’arbre innocent roué de coup jusqu’à épuisement, que Suki s’effondre dans l’herbe e grelottant de froid.

***

Levé avec le soleil, le chuunin sort de sa tente, frais et dispos, prêt en entamer cette nouvelle journée. S’étirant… et tombant nez à nez avec une Suki aux yeux injecté de sang fixant le vide, très affectée par cette nuit sans pouvoir dormir à cause du froid.

Même si cette histoire est méconnue, elle est à l’origine d’une autre qui commence à se répandre dans le jeune pays du feu. L’histoire d’un homme portant des lunettes noires et docilement suivie par un zombi aux allures de jeune fille. Récit colporté par des voyageurs et autres marchands qui auraient croisé cet improbable duo sur la route, sans avoir le courage de l’abordé. Bien sûr, ce n’est qu’une histoire, les zombis n’existent pas… pas vrai?
Suki Satô

Suki Satô


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MessageSujet: Re: CK002: Mushi Mushi ! [partie 2]   CK002: Mushi Mushi ! [partie 2] EmptySam 9 Fév - 7:07

Fatiguée, exténuée et dégoutée de manger les mêmes rations sans saveur du sale type, Suki est ravie d’enfin atteindre la destination de leur périple. Au centre d’une clairière ouverte à force de bras et haches, le camp des bucherons, que le binôme a pour mission de protéger et d’assurer le rendement, se présente à eux. Malgré qu’il s’agisse d’un lieu important de l’économie que le daïmyo du feu tente de mettre en place, d’après ce qu’en a dû moins compris l’aspirante, l’endroit est loin de l’impressionner. Malgré qu’elle n’ait pas eu d’attentes particulières quant à l’endroit en question, elle s’attendait tout de même à un endroit plus intéressant que quelques baraquements et quelques entrepôts. Sur le chemin, elle avait eu le temps de réfléchir un peu à la question et la chose lui semblait un peu plus passionnante que cela.

L’arrivé dans le camp ne se fit, elle aussi, d’une façon toute autre que celle qu’elle avait imaginé dans sa petite tête d’aspirante. Au lieu de l’accueil électrique qu’elle s’imaginait, le seul témoin de leur arrivé peu triomphante fut un homme tirant tranquillement sur sa pipe devant un feu sur lequel mijotait une marmite. La convivialité ne semblant pas être le genre de la maison, l’accueil ne se fit pas dans une ambiance des plus complaisante.

Kaito – Hum, ouais, c’est pour quoi?

Toujours assis et retournant des pommes de terre sur les braises de son feu, son attention semble plus portée sur son repas que sur ses visiteurs. Ce qui ne dérange pas le chuunin, qui vient prendre place devant lui, s’asseyant sur un rondin, l’âtre les séparant.

Kami – Je suis la personne envoyée par Konoha pour assurer la protection de la scierie et de ses dépendances, le temps que la production revienne à un niveau acceptable.

Kaito – Mouais, une personne, et c’est quoi ça, à côté de vous, une décoration?

Il désigne Suki à l’aide de la branche qui lui servait, une minute plus tôt, à tourner ses pommes de terre.

Kami – Elle? On me l’a imposé. «Former les jeunes pousses», c’est ce qu’on m’a dit, en tout cas.

Kaito – En effet, vous avez tout à l’air d’un grand pédagogue et de prendre votre rôle à cœur, on le voit tout de suite. Former la jeunesse, c’est une vocation, chez vous, en n’en point douter.

L’Aburame feint de ne pas avoir relevé le sarcasme, préfèrent se tourner vers l’aspirante pour donner ses instructions quant à la marche à suivre pour la suite des opérations.

Kami – Pour commencer, tu vas te rendre un peu utile et regarder la jambe de cet homme, j’ai cru lire dans ta fiche que tu avais des bases en premier soins. Tu devrais au moins pouvoir faire ça.

Suki – Sa jambe?

Trop occupée à contenir sa colère alors que le sale type la dénigrait, elle n’avait pas remarqué l’attèle que portait à la jambe leur interlocuteur, ce qui est maintenant chose faite. L’aspirante se rend par la même occasion compte que cela était étrange que quelqu’un soit resté au camp à tourner des pommes de terre sur un feu, alors que le reste des bucherons devaient actuellement être tout à leur ouvrage.

Suki – Oui, la jambe, oui.

Elle s’exécute précipitamment, se penchant sur la jambe entravée. Une entorse, en n’en pas douter. Même si soignée par un amateur, la blessure, bien qu’immobilisent l’homme, ne semble pas trop grave. Il pourrait même pouvoir recommencer à marcher d’ici une semaine ou deux. Par acquis de conscience, l’aspirante refais une attèle, dans les règles de l’art, cette fois-ci. Ce qui n’est en rien comparable au simple fait d’immobiliser une cheville avec deux bâtons et une bande de tissu, c’est du moins ce dont elle est convaincue. Même si un œil extérieur penserait, à tort ou à raison, qu’elle se monte simplement la tête.

Suki – Voilà, c’est fait. Il s’agit juste d’une entorse. Rien d’inquiétant.

Kaito – Vous savez, j’aurais pu vous le dire.

Suki – Alors pourquoi avoir attendu que j’ai terminé de vous examiner avant de le faire?

Kaito – Parce que vous avez les mains très douces.

Le regard lubrique que lui lance l’individu fait d’abord rougir la jeune fille d’embarra, mais son insistance commence à l’inquiéter. Elle repense à l’histoire du pervers qui l’avait abordé dans le restaurant familial et à tout ce qu’il aurait pu lui faire, à elle, une jeune fille douce et innocente.

Suki – Kyaaaaaah!

S’en suit une fuite aussi soudaine qu’imprévisible de l’aspirante vers la limite de la clairière. Cela, sous le regard de l’Aburame, qui ne semble pas se soucier de la fuite de sa subordonnée. À mesure que cette dernière s’éloigne, elle discerne de moins en moins les paroles du sale type et du pervers. L’un ne devant pas être confondu avec l’autre. Le pervers étend probablement un sale type, mais le sale type n’étant, jusqu’à preuve du contraire, pas un pervers. Ne lançons pas de fausses rumeurs sur le dos du sale type.

Kami – Donc, vous allez commencer par m’expliquer la situation, ici, et de quoi il retourne exactement. À commencer par votre nom, votre fonction et les circonstances de votre immobilisation forcée.

Kaito – Pour commencer, je suis Kaito, bucheron, et je…

Le reste de la conversation se perd dans le lointain pour Suki, toujours en train de courir, paniquée à l’idée que le pervers puisse lui faire des choses. Même si elle n’est pas certaine du genre de chose que les pervers font aux innocentes jeunes filles pures comme la première neige. Catégorie de personne à laquelle elle est convaincue d’appartenir. Bien que ceux qui ont déjà goûté à sa cuisine la classeraient dans la catégorie des empoisonneuses sadiques. N’empêche que peu importe la catégorie dans laquelle elle se trouve, elle n’en continu pas moins de courir dans la forêt. S’enfonçant sans savoir où elle va. Elle ne s’arrête que le souffle court, complètement perdue, sans savoir comment retourner vers les baraquements. Effondrée au sol, sur le point de fondre en larme, de peur que personne ne la retrouve ou pire, que personne ne parte à sa recherche, l’ombre d’une masse colossale commence à la recouvrir. Une ombre projeté par…

Suki – KYAAAAAH!!!
Suki Satô

Suki Satô


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MessageSujet: Re: CK002: Mushi Mushi ! [partie 2]   CK002: Mushi Mushi ! [partie 2] EmptyVen 22 Fév - 7:50

Dans les baraquements, l’ambiance est au plus haut. L’arrivée d’un shinobi de la feuille est l’évènement du mois. La totalité des bucherons ont fait un accueil chaleureux à l’Aburame, plus ou moins neutre dans sa façon de recevoir toutes ces marques de gratitude. Passé cette introduction qui semble peser sur le nouveau venu, l’un des bucherons, celui qui dirige l’équipe, d’après l’autorité qu’il dégage, invite Kami à passer dans une petite pièce à l’écart de la salle principale du baraquement. Après être tous deux entrés, il referme la porte sur une pièce aux murs nus et ne comportent qu’une table, ainsi que quelques chaises autour de cette dernière. Chaises sur lesquels ils s’installent, face à face.

Shinsen – Bien, maintenant que tout le monde vous a vu, je vais pouvoir vous expliquer la situation. Depuis plusieurs semaines, les bucherons sont attaqués par des ours. Au début, ils ne faisaient que s’approcher des baraquements, rien d’inquiétant, mais ce n’est pas dans les habitudes des ours de la région. Les hommes ont commencés à s’inquiéter quand les ours se sont mis à s’attaquer aux structures. Certains se sont laissés convaincre que la forêt nous en voulait et que nous devrions partir avant que les choses ne dégénèrent. Évidemment, la plupart n’y ont pas porté attention, mais nous avons qu’en même perdu des ouvriers. Cet incident nous a mis en retard vis-à-vis de nos clients, mais nous avons réussi à trouver des remplaçants compétents dans délais raisonnable. Nous allions commencer à reprendre l’exploitation à un rythme régulier, c’est à ce moment que les ours ont commencé à s’en prendre aux bucherons. J’ai bien essayé de retenir les tout le monde et d’organiser une battue afin de rétablir la sécurité dans la zone, mais cela n’a conduit qu’à causer la mort de l’un des volontaires. Maintenant qu’il ne me reste que la moitié de mes effectifs, ceux qui n’ont pas le choix de rester parce qu’ils ne pourront pas trouver un autre emploie par les temps qui cours, et même eux risquent de me partir si la situation n’est pas réglée rapidement.

Ayant écouté patiemment les explications de Shinsen, l’Aburame réajuste ses lunettes avant de se lever.


Kami – Bien, je vois, et vous ne savez toujours pas les ours de la région sont devenus agressif à votre égard?

Shinsen – Non, c’est à n’y rien comprendre. Depuis que nous exploitons les ressources forestières de la région, jamais un incident de cette nature n’a eu lieu.

Kami – Bon, je crois que c’est suffisant, pour le moment. Demain, vous répartirez vos effectifs sur le périmètre le plus restreint possible, sans que cela ne gêne la productivité de vos hommes, bien sûr. Vous avez déjà pris suffisamment de retard comme cela. Ce serait fâcheux pour la feuille si vos activités devaient ralentir davantage encore. J’établirai une surveillance du périmètre et interviendrai si nécessaire. Si vous n’avez rien d’autre à dire, je vais me retirer pour dormir et me préparer pour demain.

Ne disant rien, l’Aburame considère que le contremaître en a également terminé et se dirige vers la porte. Se montrant plus rapide que le shinobi, le contremaître s’interpose entre la sortie et son interlocuteur.

Shinsen – Une dernière chose, la plupart des hommes de l’autre côté de cette porte son déjà à cran. Bien que votre présence les rassure, un autre incident provoquerait le départ de la plupart d’entre eux. Ce qui, comme vous l’avez dit, serait fâcheux pour la feuille et nous obligerait à revoir nos accords en cours. Je ne saurai que trop vous conseiller de régler cette affaire rapidement. Il se pourrait que, dans le cas contraire, la responsabilité de la fin des accords entre nos deux institutions doive retomber sur quelqu’un.

Après cette menace à peine voilée, le chuunin écarte Shinsen de son chemin. En franchissant la porte il ne prend pas la peine de se retourner pour lui lancer sa réponse.

Kami – Je vous suis reconnaissant de vous inquiéter pour moi, mais si des têtes doivent tomber, je saurai tout de même protéger la mienne.

***

Tard dans la nuit, le baraquement, normalement calme à de telles heures, est étrangement animé. L’arrivé du shinobi est pour tout le monde une occasion de laisser retomber la pression accumulée depuis les semaines difficiles qui ont précédé son arrivé. Malgré l’agitation, l’ambiance commence à retomber, laissant place à la fatigue. La plupart des bucherons dorment déjà quand on cogne à la porte du baraquement. Un petit coup timide au début, puis d’autres répétés de plus en plus fort, jusqu’à faire trembler la charpente du bâtiment. Ce qui réveille le shinobi, qui s’était couché parmi les premier, afin d’être frais et dispos le lendemain. L’un des bucherons, précautionneusement, fini par s’approcher de la porte et l’entrouvre. Il est rapidement projeté au sol par la porte, poussée par celui qui cognait dehors, un géant de 2 mètre 20 dont le chapeau tressé cache le visage.

Kami – Reculez tous!

L’Aburame, en position de défense, son arme en main, se positionne prestement entre les bucherons le géant.

Shinsen - Non, atte…

Le shinobi s’est déjà élancé vers l’intrus, la pointe de son kunaï pointé vers la gorge de l’adversaire.

Suki – Kyaah!

Sous l’effet du cri venue de nulle part, tous dans la pièce se figent, même le shinobi, la pointe de sa lame entamant presque la peau du géant. À la surprise du de l’Aburame, le géant réagi le premier, s’accroupissant au sol et protégeant sa tête et son visage de ses mains, mains qui auraient été capable d’intimider la plupart des gens, en raison de leur taille. De cette position, bien que l’intrus paraisse toujours imposant, le fait de le surplomber laisse entrevoir à tous que celui-ci portait sur son dos un fardeau qui lui a été salutaire, la petite Suki. Qui était invisible jusque-là, dissimulé par l’imposante masse du géant.

Suki – Sale type, sale type, sale type. Tu voulais faire du mal Kyokyo, j’avais raison, tu es vraiment un sale type, finalement.

Alors que l’aspirante incendie publiquement son sempaï désemparé, le contremaitre, confus, vient s’interposer.

Shinsen – Aux vus de la situation, je crois que quelques éclaircissements sont nécessaires. Celui que vous avez essayé d’attaquer est un de nos bucherons, Kyojin, notre gentil géant. Il ne ferait pas de mal à une mouche, mais il ne contrôle pas toujours sa force et il lui arrive de partir à l'improviste dans la forêt pour nourrir les lapins.

La situation éclaircie, son regard se porte du shinobi aux lunettes noires à la jeune fille, toujours en train d’invectiver son sempaï.

Shinsen – Mais, je crois comprendre que vous connaissez cette jeune personne… fougueuse, dirons-nous.

L’invectivé, las de cette situation qui se révèle simplement ennuyeuse à ses yeux, range son arme. Rien d’important ne requérant sa présence, il préfère tourner le dos à sa subordonné et aller directement se reposer dans la pièce qu’on à libéré à son intention.

Kami – Ne vous préoccupez pas d’elle. Trouvez lui un endroit où dormir ou laissez là dehors, ça n’a pas d’importance.

Suki – Sale type, méchant…

Ce sont trois bucherons qui ont dus la retenir pour qu’elle ne se mette pas à attaquer comme une furie le shinobi qui vient de refermer la porte de sa chambre.

Suki – Lâchez moi, je vais lui régler son compte, cette fois!


Bucheron – Qu’est-ce qu’on va faire d’elle, monsieur?

Shinsen – Débarrassez un placard et trouvez lui un matelas, il sera toujours temps d’aviser demain.
Suki Satô

Suki Satô


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MessageSujet: Re: CK002: Mushi Mushi ! [partie 2]   CK002: Mushi Mushi ! [partie 2] EmptyMer 13 Mar - 6:34

Au matin, l’on vient ouvrir la porte du placard où la jeune fille avait été confinée. Alors que le soir précédent il avait fallu se mettre à quatre pour l’y faire entrer et qu’elle avait tambourinée contre la cloison jusque tard dans le nuit, elle refusait maintenant de sortir.

Suki – Fermez la porte, vous laissez rentrer la lumière. Je veux encore dormir.

Shinsen – Qu’est-ce que vous attendez, sortez-moi «ça» de là. Nous n’avons pas toute la journée.

Bucheron – On voudrait bien, monsieur, mais elle ne se laisse pas faire. Il y a Mora qui s’est pris une sandale dans l’œil avant d’avoir pu entrer et même à deux on n’a pas pu la faire décoller de son matelas.

Shinsen – Pas de temps à perdre avec ce parasite, nous partons maintenant. Kaito, quand la «princesse» daignera se lever, tu lui donneras des tâches à accomplir, qu’elle se rende un peu utile.

Kaito – Des tâches, quel genre de tâches?

Shinsen – N’importe quoi, faire le ménage, la lessive, préparer le repas du soir. Est un peu d’initiative, à défaut de te rendre utile avec cette entorse.

C’est en suivant leur contremaître fulminant et le shinobi que les bucherons quittent les baraquements, ne laissant que la dormeuse tardive et l’estropier derrière eux.

***

La journée s’est écoulée sans que rien ne vienne interrompre le labeur des bucherons, sous la garde de l’Aburame. Le retour au baraquement se fait comme à son habitude, ni plus, ni moins. Si ce n’est les jurons émanant d’un détour. C’est en boitillant à cause de son entorse que Kaito vient à la rencontre du groupe, paniqué.

Kaito – Vite, il faut que vous retourniez au baraquement. C’est la fille, elle… elle, vous devez venir, vite… c’est…

Kaito est trop essoufflé de se course et trop sous le choc pour laisser échapper quelque chose de cohérent.

Shinsen – Du calme, une chose à la fois.

Reprenant son souffle et une partie de son calme, il réussit malgré tout à formuler une phrase encore moins complète que la précédente.

Kaito – C’est la fille, elle est… elle a… les ours… ils sont…

Cela ne servant de continuer cet interrogatoire, il s’élance en direction des baraquements, laissant les bucherons sur place, sans que ceux-ci n’est pu faire quoi que ce soit pour le retenir ou comprendre de quoi il retourne. Au fond, les choses semblent s’arranger pour lui. Son fardeau s’est fort probablement transformé en festin à ours, lui servant d’appât et lui évitant de devoir assurer la sécurité des bucherons pendant de longues semaines ou de devoir partir chercher la menace lui-même. Une mission devant s’étaler sur une longue période résolue en moins de 24 heures serait le mieux pour assurer sa position au sein de l’administration et du clan. Même avec une perte, cela reste un exploit, mais une perte dérisoire, une goutte d’eau dans l’Océan, une feuille qui s’envole comme autant d’autres.

À mesure qu’il se rapproche des baraquements, le grognement des ours se fait distinct. Ainsi que ce qu’il masquait, les pleurs de la gamine dont il avait la responsabilité. Au fond, il se dit que la sauver ne pourra que donner un peu plus d’éclat à son action. Mais les choses ne se dévoilent pas à lui comme il l’avait espéré. La gamine est bien en train de se répandre en larme, mais les ours ne sont pas sur le point de la déchiqueter. Ceux-ci sont plutôt en train d’agoniser autour d’une marmite au contenu répandu sans ménagement au sol.

Kami – Qu’est-ce qui s’est passé ici? He gamine, répond. Qu’est-ce que tu as fait?

Suki – Mais, je voulais juste faire à manger et… pourquoi est-ce que tout le monde réagit comme ça à ma cuisine!?!

C’est tout ce qu’il peut en tirer avec qu’elle ne fonde en une nouvelle crise de larmes, recroquevillé en position fœtale. Ce qui lui donne le temps d’examiner les ours qui continuent d’agoniser bien sagement. Au premier abord, ce ne sont que des ours ordinaires, des ours ordinaires qui se rassemblent en meute et s’attaquent aux hommes. Absurde, ce genre de chose n’arrive pas. En y regardant de plus près, quelque chose attire son attention. Ce n’est peut-être pas grand-chose pour un œil non exercé, mais chacun des ours portent plusieurs micros cicatrices sur diverses parties de leur corps. D’origines chirurgicales, le responsable a fait son possible pour les dissimuler, mais sans que cela soit un grand succès. Bien que ce qu’on ait tenté de faire à ces ours, cela ne devait pas être à la mesure du premier venu. Malgré tout, on peut voir beaucoup d’hésitation dans les gestes de celui qui a opéré. Rien de plus normale pour quelqu’un qui s’apprête à charcuter un ours et qui n’a pas les nerfs nécessaires.

Son inspection est rapidement interrompue par l’arrivé des bucherons. Pour eux, c’est la surprise. Voir la menace qui planait sur eux s’envoler est un miracle. Avant que ce petit monde ne cède à la joie, l’Aburame attire le contremaitre à l’écart, voulant prendre ses dispositions avant que la situation ne lui échappe.

Kami – Mettez-en un en cage et enchainez le bien. Tuez les autres et brulez les corps, je n’en veux plus aucune trace avant le coucher du soleil.

Shinsen – Êtes-vous certain que cela soit bien prudent d’en garder un, même en cage.

Kami – Ce ne sera l’affaire que de quelques jours. Une équipe partira du village pour le récupérer dès notre retour.

Shinsen – Votre retour au village, vous nous quittez déjà. Je croyais que…

Kami – Je suis venu pour assurer la sécurité de l’exploitation jusqu’à ce que les activités puissent reprendre un rythme normal. La menace a été neutralisé, je n’ai plus rien à faire ici à présent.

Shinsen – Rien fait plus que rien à faire.

Kami – Insinuez-vous quelque chose.

Shinsen – Non, rien, si ce n’est que sans ôter quoique ce soit au bienfait de la protection que nous a apporté votre présence aujourd’hui, le mérite d’avoir neutralisé la menace, comme vous dites, ne vous reviens pas.

Kami – Êtes-vous certain de vouloir que le mérite en revienne à ça?

Dit-il, tout en désignant la petite boule amorphe et débordante de larmes que les bucherons portent à bout de bras et acclament.

Shinsen – Je ne suis pas certain de vous suivre.

Kami – Vous m’avez parfaitement compris. Même si le rythme de production de l’exploitation redevient normal, votre réputation est déjà entachée. Si on apprend que c’est une enfant qui a sauvé la situation, votre nom sera ridiculisé. Alors que s’il s’agit d’un représentant de la feuille expérimenté, vous sauvez au moins les apparences.

Shinsen – Vous me demandez de mentir au sujet de ce qui s’est passé en ces lieux. Mais si les autres commencent à raconter l’histoire?

Kami – Quel risque y a-t-il? Ils seront tous encore là, isolés et loin de tout, pendant encore au moins trois mois. C’est vous qui accordez les permissions, vous n’avez qu’à les leurs refuser. Avec le retard que vous avez pris, ils ne verront rien de suspect à ça et ne poseront pas de question, trop content de conserver leur salaire après ses évènements.

Shinsen – Oui, c’est faisable, mais il y en a toujours quelques-uns qui partent avant la fin de la saison et les autres partiront également après la fin de leur contrat.

Kami – Regardez les, ce sont des saisonniers. Ils sont comme les nuages, un jour ici, un jour là-bas et on ne les revoie plus jamais. Leur dernier salaire versé, ils iront le boire et partirons trouver un nouvel emploi dans le pays voisin. N’oubliez pas non plus que trois mois, c’est long. Ils auront le temps d’oublier, de modifier l’histoire au fil des jours. Pour ceux qui sont attachés à cette terre et qui ont la mémoire longue, un incident fâcheux peut toujours arriver. Au détour d’un chemin, par exemple. Quant à la gamine, elle est tellement sous le choc qu’elle ne se rend même pas compte de ce qu’il se passe autour d’elle. Elle ne parlera pas plus de ce qui s’est passé ici que vos bucherons.

Shinsen – Je n’aime pas ça, cela n’est pas…

Kami – N’est pas juste, je sais. J’aimerais que les choses soient justes, mais j’ai des engagements qui ne me laissent pas libre d’agir ainsi. J’attends votre lettre de confirmation, signée de votre main, attestant que la menace est neutralisée et contenant les détails que vous jugerez bons d’y inclure. Dépêchez-vous, je pars avec la gamine dans une heure.



Spoiler:
Monsieur XP

Monsieur XP


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MessageSujet: Re: CK002: Mushi Mushi ! [partie 2]   CK002: Mushi Mushi ! [partie 2] EmptyDim 17 Mar - 17:11

CK002: Mushi Mushi ! [partie 2] Mssc


Suki + 105 XP + 60£

L'expérience est donnée pour les deux sujets, je fais ainsi une pierre deux coups ^^. Alors, rp très agréable à lire où j'ai bien rigolé à la lecture de certains passages, notamment celui où tu empoisonnes les ours. J'ai hâte de lire la suite en tout cas !
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