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 7 - Premier Sang

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Hana Aisu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Hana Aisu


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MessageSujet: 7 - Premier Sang   7 - Premier Sang EmptySam 12 Jan - 23:35

7 – Premier sang

1 – Une Petite Pierre à l’édifice

Kumaro : Comme convenu, j’ai parlé à l’Hokage du fait que je vous estime à présent capable de recevoir, et mener à bien, des missions de rang D.

Il s’arrêta un instant et fixa tour à tour ses trois élèves. Il avait rencontré chacun d’eux individuellement au cours des dernières semaines et, à chacun, il avait donné des consignes d’entraînement devant théoriquement leur permettre d’être en mesure de recevoir des missions de rang plus élevés. Hana avait du apprendre trois nouvelles techniques, et elle savait que Yahei avait du lui aussi perfectionner sa maîtrise des insectes. Mizuki, elle, leur avait raconté que Kumaro l’avait personnellement entrainé plusieurs soirs de suite. Kumaro soupira. Il leur avait donné des consignes et eux les avaient tenues. C’était maintenant son tour de respecter sa part du marché. Mais ça… ça ne dépendait pas vraiment de lui.

Kumaro : Cependant… L’avis général était que vous manquiez encore d’expérience…

Hana eut envie de crier mais elle parvint – difficilement – à se retenir.

Hana : On manque d’expérience ? Et comment est-ce que l’on est censé devenir expérimenté si l’on ne peut pas réaliser de mission ?


Kumaro fit un geste de la main pour lui demander le silence, et annonça :

Kumaro : Je n’ai pas dis que vous n’avez pas de mission… Simplement, ce sera, encore pour cette fois, une mission de rang D. Attendez avant de crier ! Je sais que vous êtes déçus, et pour être parfaitement honnête, je le suis aussi. Mais les ordres sont les ordres, et notre devoir en tant que soldat est d’y obéir. Même si vous étiez le plus puissant des shinobis de tout le Pays du Feu, si l’Hokage veut que vous alliez faire ses courses, vous le ferrez. Car c’est le seul système d’organisation qui permettra au village de tenir. Malgré tout, la mission n’est pas trop décourageante, et devrait quand même vous intéresser un peu.


Yahei : Il faut faire quoi ce coup là ?

Kumaro : Le Daimyo souhaite recevoir un rapport d’enquête sur la production des chantiers de déboisement Aburame, et les mines Senjago. Un inspecteur – autant dire, un civil – doit se rendre directement sur les lieux. Nous devrons l’escorter. Soyons francs : le risque d’attaque est nul, il n’y a pas de danger. Notre rôle sera surtout de rassurer l’inspecteur et… comment dire… Disons qu’il est bon que des représentant du village s’affichent en train d’aider un représentant du Daimyo. La passation de pouvoir vers Shodaime n’a pas été du goût de tout le monde, et c’est ce genre de petites attentions qui devraient rassurer les opposants à l’Hokage, en montrant qu’elle ne souhaite pas … évincer le Daimyo. Vous comprenez ?


Les trois genins acquiescèrent.

Mizuki : Certaines mines et certains chantiers sont très loin…


Kumaro : Oui… Il y en a pour plusieurs jours de marche. Bien que cette mission soit classée « D » en raison des faibles risques, il s’agit quand même d’une mission en extérieure assez longue. Ce n’est pas du rang C, mais c’est ce qui s’en rapproche le plus. Alors ? Ca vous ira ?


Aucun des membres de l’équipe ne parla, mais tous pensaient la même chose : l’idée de passer plusieurs jours en mission à l’extérieur du village était déjà un très bon compromis, et aucun d’eux ne protesterait contre le rang de la mission.

Kumaro : Bien, puisque vous semblez accepter la mission, laissez moi entrer dans les détails. La mission nous prendra une semaine, ce qui, si l’on ne traîne pas trop en route, permettra d’inspecter une demi douzaine de chantiers ou de mines. Je ne connais pas l’inspecteur, mais je compte évidemment sur vous pour lui montrer tout le respect dû à un représentant du Daimyo. Bien que les risques soient nuls, je veux que vous soyez équipés de pied en cap. Armes, armures si vous en avez, ainsi que tous les parchemins, pilules ou sacoches dont vous pourriez avoir besoin. N’oubliez pas non plus vos rations ! Le point de rendez vous est situé devant le bureau de l’Hokage. On s’y retrouve à huit heures demain matin, et on partira vers neuf heures. Des questions ? Non ? Dans ce cas, je vous suggère de rentrer chez vous et d’allez vous reposer un peu, vous en aurez besoin.

Les genins saluèrent leur maître, et sortirent dans la rue. L’après midi touchait à sa fin, et, déjà, la lumière diminuait.

Yahei : Pas mal non ? Une semaine dans la nature !


Hana : A mon avis, ça ne sera pas aussi prenant que notre entrainement de la dernière fois !


Mizuki : Si je puis me permettre une remarque : ça me convient très bien si c’est plus calme que la dernière fois…

Ils éclatèrent de rire. Quelques semaines auparavant, Kumaro les avait lancés dans la forêt pendant trois jours. La simulation avait été particulièrement éprouvant pour Mizuki qui gardait vif le souvenir de la blessure qu’une araignée particulièrement agressive lui avait infligée en plein visage.

Hana : Sans rire, j’espère que ce ne sera pas trop ennuyeux…

Yahei : Allez ! Ca va bien se passer !


Hana : On en sait rien, l’inspecteur sera peut-être le dernier des cons. Si ça se trouve, il sera même complètement insupportable !


Yahei : Ou alors il va être beau, grand, brun, ténébreux, riche, et tu passeras la semaine à essayer de l’inviter chez toi pour lui faire une démonstration d’acrobaties Uchiha. On ne peut pas savoir.


Mizuki éclata de rire tandis que Hana devenait écarlate.

Hana : T’es bête…


Yahei : On ne peut pas savoir…


Mizuki : Bon allez… On ferait mieux de rentrer. Il faut qu’on prépare nos affaires et nos rations, ça peut prendre du temps.


Ils se saluèrent et se séparèrent. Mizuki habitait une petite maison près de celle de Kumaro, à l’extrémité est du village. Yahei et Hana, eux, vivaient dans leur quartier clanique respectif, ils ne se séparèrent que quelques minutes plus tard, au niveau du centre ville. Hana continua à marcher, perdue dans ses pensées. Elle traversa la place du marché, dont les derniers vendeurs étaient maintenant occupés à ranger leur stand et rentrer leur stock, et passa les bureaux administratifs où vivaient l’Hokage. Sur la porte, une immense affiche encourageait les passants à participer à « l’effort de construction de Konoha » en souscrivant des bons du feu. La jeune Uchiha s’immobilisa. Les bureaux fermaient dans une heure. Elle avait encore largement le temps de courir jusque chez elle, et de retirer ses économies du petit coffre de pin sculpté, cadeau de son père, où elle entassait son argent depuis toute petite. Après cela, elle n’aurait plus qu’à revenir ici et elle aurait participé, à sa mesure, aux finances de Konoha. Elle hésita encore quelques instants puis, presque sur un coup de tête, se mit à courir en direction du quartier Uchiha. Elle passa en trombe le portail orné de l’éventail emblème du clan, et déboula à toutes jambes chez elle. Elle salua ses parents rapidement, se glissa dans sa chambre et vida sur la table le contenu du coffre. Combien prendre ? Elle n’avait pas beaucoup. Avec un soupir, elle décida de se limiter à cent ryos. Elle n’avait vraiment pas les moyens de prendre plus. Tant pis. Elle racla son bras contre la table pour récupérer toutes les pièces qui y reposaient, puis sorti en dévalant quatre à quatre le petit escalier de bois grinçant. Hana ne prit même pas la peine de répondre à son père lorsque ce dernier lui lança un « Où est-ce que tu va » tandis qu’elle sortait de la maison. Une poignée de minutes plus tard, essoufflée, le petit sac de tissu contenant l’argent sous le bras, elle frappa à la porte du bureau. En tant normal, elle aurait hésité un instant – elle détestait frapper aux portes et se retrouver là, à attendre, sans savoir si quelqu’un viendrait ou non – mais elle était encore portée par l’adrénaline de sa course. Le panneau de bois s’ouvrit dans la minute, et une vieille femme, qui semblait si frêle qu’un coup de vent aurait pu la renverser, lui lança un regard interrogateur.

La Femme : C’est à quel sujet ?


Hana : Bonjour… euh non ! Bonsoir ! Euh… Je voudrais… Je voudrais souscrire à un bon du feu, et je crois qu’il faut s’adresser ici.


La Femme : Un Bon du … ? Oui, c’est là ! Entrez.


Moins de vingt minutes plus tard, Hana ressortait du bureau, les mains crispées sur un petit morceau de papier. Elle se sentait assez fière d’elle. Puis, elle réalisa qu’elle n’avait toujours pas commencé à préparer ses affaires pour le lendemain, et elle accéléra.


2 – Sur le départ

Le lendemain matin, Hana enfila sa tunique de combat en cuir, sangla sa sacoche pleine de shurikens autour de sa cuisse puis, non sans une certaine fierté, serra son bandeau autour de son front. Elle était prête. La genin passa son sac autour de son épaule et sortit. Le ciel était déjà clair et aucun nuage n’était visible. Un vent sec et frais s’engouffrait dans les rues. C’était à n’en pas douter une belle journée. Lorsqu’il arriva en vue du point de rendez vous, et réalisa qu’elle était la dernière arrivée et elle pressa le pas.

Kumaro : Et voilà la troisième. Nous sommes tous au complet, Monsieur.

Il parlait à voix haute avec un homme que Hana identifia tout de suite comme étant l’inspecteur. Grand, la cinquantaine, son visage s’était ridé avant l’heure et sa peau évoquait surtout de l’écorce sèche, ou les parchemins sur lesquels, pliés en deux, il passait ses nuits à compter et compiler d’autres rapports. « Si tu le veux, je te le laisse » lui murmura Mizuki à l’oreille, et Hana se mordit la lèvre pour ne pas rire.

Takeo : Allons Kumaro, appelez moi Takeo, nous n’allons pas nous donner du « monsieur » pendant une semaine.


Kumaro : Comme vous le souhaitez… Takeo… Hum, donc, les présentations. Voici l’équipe qui vous escortera dans votre voyage.


Takeo : Parfait, parfait, parfait. Vraiment parfait.

Yahei hausse un sourcil. Takeo regardait les deux jeunes genins d’un air un peu trop entendu, et murmurait « parfait, parfait » sur un ton qui ne lui revenait absolument pas. Kumaro s’en était probablement aperçu lui aussi, car il toussota bruyamment pour sortir Takeo de sa torpeur.

Kumaro : Hum… Voilà donc Hana, du clan Uchiha…

Hana se força à sourire en à marmonner un « enchanté ».

Kumaro : Yahei, du clan Aburame.


Yahei se contenta d’un bref signe de tête, sans desserrer les mâchoires. Il était clair que Takeo, son ton traînant et ses regards appuyés là où ils n’auraient pas du être le mettaient hors de lui, mais Takeo ne sembla pas y prêter attention.

Kumaro : Et Mizuki Uriyama.


Takeo : Oh ? Vous avez peut-être un rapport avec les Uriyama du pays des cascades ?

Mizuki : Je… Non… Aucun rapport… Nous sommes un clan mineur et…


Mais Takeo s’était déjà détourné. Hana vit Mizuki rougir. Elle avait toujours eu honte d’être issue d’un clan aussi secondaire, et le fait d’être en compagnie d’un Aburame et d’une Uchiha n’arrangeait probablement pas les choses.

Takeo : Bien, Kumaro, peut-être pourrions nous nous y mettre si tous le monde est prêt ?


Kumaro : Nous sommes votre escorte, Takeo. C’est vous qui commandez.


La perspective semblait enchanter Takeo, et Hana laissa définitivement tomber tout espoir d’apprécier ne serait-ce qu’un peu l’homme du Daimyo.

Takeo : Alors en route. Nous en avons pour une bonne journée de marche pour atteindre le premier chantier que je souhaite inspecter.


Derrière elle, Hana entendit Yahei siffler entre ses dents.

Yahei : On mettrait dix fois moins de temps si tu n’étais pas là.


Takeo ne l’entendit pas, et rien ne semblait pouvoir l’empêcher de sourire.


3 – Premier sang


Yahei : Encore une fois ! Si il recommence à regarder Mizuki comme ça encore une fois je jure que je l’assassine !

Yahei, hors de lui, faisait les cent pas dans la chambre. C’était le quatrième jour depuis que la mission avait commencé et assez rapidement l’à priori négatif que les trois genins avaient eu envers Takeo s’était mué en haine franche. La façon qu’il avait de regarder Mizuki comme s’il s’agissait d’un déchet faisait sortir Yahei de ses gonds.

Yahei : Ah ça ! Quand on ne vient pas d’un clan, on est de la merde, c’est ça ? Non mais vous l’avez vu lui ? E tKumaro, hein ? Il ne dit rien à Kumaro, et pourtant il ne vient pas non plus d’un clan majeur. Mais forcément, taper sur la genin qui ne se défendra pas c’est beaucoup plus simple que de taper sur l’instructeur !


Mizuki : Yahei, c’est bon, ne t’en fais pas…


Yahei : Bien sûr que non je ne m’en fais pas, c’est LUI qui devrait s’en faire…


Mizuki : Arrête, puisque je te dis que je m’en fous ! C’est un con, c’est un con, on va pas y passer deux heures…


Hana : Oui mais quand même… Vous avez vu comment il regarde les ouvriers ?


Yahei : Il ne les regarde pas. Son auguste regard les traverse sans ralentir.


Hana éclata de rire. Yahei était tellement excessif lorsqu'il s'énervait qu'il en devenait drôle.

Hana : T’es bête… Non mais sérieusement… J’espère au moins qu’il est efficace comme … comptable… secrétaire… ça fait quoi un « inspecteur » d’ailleurs ?

Mizuki : Ca regarde et ça critique.


Hana : Alors il doit être très efficace…


Mizuki bâilla, et s’étira.

Mizuki : Bon c’est pas tout ça mais il est tard, et demain matin, on part tôt.


Yahei : Au moins on a fait le plus gros… Le prof m’a dit qu’on pourrait être rentrés à Konoha avant après demain.


Hana : Je ne me plaindrais pas quand je serais débarrassée de lui. Mais Mizuki a raison : il faut que l’on aille se coucher. Imaginez qu’il se passe un truc…


Yahei : Mais je veux qu’il se passe un truc ! Ca fait des jours qu’on marche pour rien ! Envoyez nous une légion de samouraï chevauchant des Onis. Y a pas d’autres adversaires que des moustiques ici
!

Mizuki : Tiens, je me suis toujours demandé… Un Aburame a-t-il le droit d’écraser un moustique qui vient de le piquer ?


Yahei : On peut oui. Mais on évite en général.


Mizuki : Tu viens de répondre à une de mes plus grandes interrogations.




Le lendemain matin, la troupe se remit en route. Kumaro ouvrait la marche en discutant avec Takeo ce qui, selon Hana, était digne d’une mission de rang B au moins. Le fonctionnaire tenait à présent une liasse de parchemin sur lesquels il avait pris des notes au cours des dernières visites, et passait son temps à expliquer à quel point catastrophique était la situation sur les chantiers. Derrière eux, Hana et Mizuki marchaient en silence, perdue dans leurs pensées. Yahei fermait la marche, de petits insectes venant se poser sur lui régulièrement.

Takeo : Ce qui manque, surtout, dans ces chantiers, c’est une direction efficace. Comprenez moi, les ouvriers sont doués, ou en tout cas, aussi doués que peuvent l’être des ouvriers, mais le monopole abusif qu’exerce le clan Aburame sur les forêts a pour résultat de sérieuses défaillances au niveau économique. Il me semble impératif de… de… qu’est-ce qu’il se passe ?

Kumaro avait soudain levé le poing pour faire signe à la troupe de s’arrêter, et les genins fixaient les arbres des alentours d’un air inquiet.

Kumaro : Takeo… Taisez vous… Ne faites pas un bruit.

Takeo : Un… il… il y a un problème ?


Kumaro : Peut-être… Yahei ?


Yahei : J’ai envoyé quelques insectes dans la zone. Ils ne devraient pas tarder à revenir.


Il y eut soudain une déflagration, et Hana se sentit tomber. Quelque chose avait littéralement explosé derrière elle. Le cœur battant, l’oreille sifflante, elle se releva aussi vite que possible. Yahei était à terre, allongé sur le ventre, visiblement inconscient. La végétation des alentours était ravagée, comme si une armée entière s’était acharné dessus à coup de machette. Deux ombres jaillirent des arbres et se précipitèrent droit vers les shinobis.

Kumaro : Embuscade ! Préparez vous !


Hana s’empara à toute vitesse de ses shurikens, et en lança deux vers les attaquants. Le premier d’entre eux – un homme assez petit dont les longs cheveux noirs encadraient un visage taillé à la serpe – les para d’un coup de kunaï. Sans mêe ralentir, il chargea Mizuki qui parvint de justesse à éviter un coup de pied particulièrement violent. Le deuxième attaquant, nettement plus grand, semblait particulièrement inquiétant. Il se dirigeai vers Kumaro comme si ce dernier lui était réservé.

Kumaro : Occupez vous du petit, je prend l’autre !

L’homme aux cheveux noirs éclata de rire et lança :

Hideki : Tu entends ça Toru ? Je suis le petit !


Toru : Tu as toujours été petit. Tais toi et bats toi.


Hana se contracta. La voix de Toru était changeante et rauque, comme si elle n’était constituée que de fumée. Elle secoua la tête. Elle devait se concentrer sur son combat. A quelques mètres d’elle, Mizuki se battait contre Hideki, esquivant et parant du mieux qu’elle le pouvait. Elle avait clairement besoin d’aide. Hana plissa les yeux, et sortit les sharingans. Elle ne pouvait pas se permettre de s’économiser. Joignant les mains, elle canalisa une décharge de chakra qu’elle guida vers l’esprit de Hideki.

Hana : Kajino Reikon ! La Morsûre de l’Ame !


En sentant le genjutsu s’insinuer dans son esprit, Hideki eut le réflexe de se tourner vers Hana. Cet instant d’inattention permit à Mizuki de le toucher enfin.

Mizuki : Konoha Senpuu ! La Tornade de la Feuille.

Hideki fut projeté en arrière, et faillit s’écrouler sur le sol, mais il parvint à se maintenir debout. Il cracha avec dédain quelque chose de rouge et se tourna vers les deux kunoichi.

Hideki : D’accord. Vous voulez jouer ça comme ça.


Il composa ses signes à une vitesse ahurissante puis, brandissant le poing vers Mizuki, hurla :

Hideki : L’éclair fendu !


Un trait de lumière vint frapper Mizuki en pleine poitrine et la fit tituber. Hana vit Hideki sortir un kunaï, et elle comprit qu’il s’apprêtait à profiter du fait d’avoir désorienté Mizuki pour l’achever rapidement. Aussi vite qu’elle le put, Hana canalisa une nouvelle technique. Elle parvint à lancer son genjutsu, l’oubli, un instant à peine avant que Hideki n’ait eut le temps de lancer son attaque. Le regard de l’homme se fit soudain vitreux, et il laissa tomber son arme à même le sol. Mais le répit ne fut que de quelques secondes : l’homme incanta tout de suite une nouvelle technique et, lorsqu’il eut fini de composer les signes, Hana vit avec horreur qu’une lame qui semblait composée uniquement d’un éclair crépitant était apparue dans sa main.

Hideki : Vous autre, de Konoha, n’êtes pas habitués à affronter le raiton, hein ?

Hana : Vous êtes de Kumo ?


Hideki : Non. Nous ne sommes plus de nulle part.


Mizuki : Il ne faut pas lui laisser le temps d’attaquer avec ça Hana ! Vite !


Et la jeune kunoichi s’élança. Mizuki fit un bond et, esquivant l’attaque de Hideki, le frappa d’un poing rouge feu.

Mizuki : C’est le poing en fusion, de Konoha, j’espère que tu apprécies l’honneur.

Hideki ne répondit pas et se contenta d’esquiver plusieurs fois d’affilée. Un sourire de plus en plus prononcé se dessinait sur son visage. Pendant ce temps là, Hana, un genou à terre, continuait de se concentrer sur l’esprit du Nuke-nin, maintenant la morsure de l’âme autant que possible. Hideki éclata soudain de rire.

Hideki : Qui t’as fais croire que j’avais besoin de te toucher pour te blesser avec mon sabre ?

L’éclair qu’il tenait dans la main explosa soudain et lui et Mizuki furent séparés d’un coup. A la grande horreur d’Hana, Mizuki était à présent étendue face contre terre, et ne semblait pas prête à se relever. Hideki, lui, ne semblait pas encore être à court de ressources.

Hideki : Alors Toru, comment ça se passe avec le tien ?


Il n’y eut pas de réponse. Hana réalisa soudain qu’elle n’avait pas observé le déroulement du combat qui se tenait à côté d’elle. Se retournant, elle sentit son courage revenir en voyant Kumaro encore debout, tandis que Toru était adossé contre un arbre, visiblement mal en point. Takeo, lui, avait disparu.

Hideki : Hum… C’est assez embêtant. Je n’avais pas prévu que Toru se fasse étaler si vite. Tu es doué Kumaro.

Hana eut soudain l’impression d’avoir avalé une brique. Comme ce déserteur, qui venait de l’autre bout du continent, pouvait-il connaître le nom de son maître. Kumaro semblait avoir pensé à la même chose.

Kumaro : Comment est-ce que tu connais mon nom ?


Hideki : Nous ne sommes simplement pas là par hasard.


Kumaro : Qu’est-ce que tu veux dire ?


La voix du chuunin tremblait sous l’effet de la colère.

Hideko : Ce que je veux dire ? Moi, pas grand chose. En tant que messager, c’est mon travail de te dire ce que quelqu’un d’autre veux dire. Et je pense que tu sais très bien de quoi il s’agit.


Hana en fut tellement surprise qu’elle rompit ses genjutsu. De quoi ce déserteur parlait-il ? Qu’avait donc fait Kumaro… Ce dernier était particulièrement pâle, et sa mâchoire tremblait légèrement.

Kumaro : Hana… Je veux que tu réveilles les deux autres et que vous partiez. Maintenant…

Hana : Je… Non…


Kumaro : C’est un ordre. Récupère aussi Takeo il s’est caché un peu plus loin.


Il y eut quelques secondes de flottement. Hideki ne semblait pas non plus enchanté à l’idée d’attaquer. Hana ne comprenait pas pourquoi : quelques secondes auparavant, il les narguait encore, et maintenant il semblait attendre quelque chose… Mais quoi ? La réponse lui vint immédiatement : Toru s’était relevé.

Toru : Tu cognes fort, Kumaro.


Hideki : Pas trop tôt Toru ! Je pensais que tu allais rester là encore deux heures !


Toru : Je me reposais. Tu as tué ces deux là ?


Hideki : Non, tu m’as demandé de ne pas le faire. Mais si ils m’énervent trop…

Kumaro : Laissez les partir. Laissez partir mes élèves. Ca ne les regarde pas.


Toru : Bien sûr que si ça les regarde. Pourquoi veux-tu qu’ils partent ? Peut-être aimerais-tu cacher encore un peu tes petits secrets ?


Ce qu’il se passa alors, Hana ne le comprit pas immédiatement tant les évènements s’enchaînèrent rapidement. Yahei, qui avait repris conscience, se releva d’un coup et jaillit par derrière sur Hideki. Mais le Nuke nin l’entendit et pivota sur ses talons. Il y eut un grand flash de lumière et un crépitement atroce. Hideki avait utilisé le chidori contre Yahei. Le poing de Hideki traversa le ventre de Yahei sens le moindre effort. Kumaro en profita immédiatement pour charger Hideki, qui ne parvint pas à dégager sa main à temps. Un kunaï vint se planter dans sa nuque. Toru réagit au quart de tour et incanta lui aussi un raiton qui frappa Kumaro à la tempe. Yahei, Hideki et Kumaro s’écroulèrent, sans que l’on puisse dire si certains d’entre eux étaient encore vivants. Hana, elle, n’avait pas eut le temps de bouger.
Toru cracha sur le sol et se tourna vers Hana.

Toru : Je ne pensais vraiment pas que Hideki serait tué aujourd’hui. Nous n’avons tué personne, mais ce garçon, là, sera très probablement mort avant d’être soigné. Kumaro est simplement évanoui.


Hana se mit en garde, prête à recevoir l’assaut, mais Toru éclata de rire.

Toru : Se battre ? Non… J’ai réalisé ma mission. Je n’ai rien d’autre à faire ici.

Hana : Attend ! Qu’est-ce que… qu’est-ce que…


Mais Toru s’élança dans la forêt et ne revint pas sur ses pas.

Spoiler:
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: 7 - Premier Sang   7 - Premier Sang EmptyLun 14 Jan - 12:21

+ 28 XP
Intervention MJ - Traumatisme : Hana aura du mal a rester logique dans son comportement pendant quelques temps (elle oubliera des choses, surreagira a certaines choses sans aucune raison, etc.)
Un episode tres prenant, que j'ai lu d'une traite et avec beaucoup de plaisir. Vivement la suite !
Hana Aisu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Hana Aisu


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MessageSujet: Re: 7 - Premier Sang   7 - Premier Sang EmptyLun 14 Jan - 16:53

8 – Premier Sang (Part 2/2)

Pourquoi ? Le monde s’était arrêté mais Hana seule semblait s’en être rendue compte. Pourquoi le vent continuait-il de souffler ? Pourquoi les oiseaux ne se taisaient-ils pas ? Et pourquoi elle, Hana, se tenait-elle encore debout ? Comment pouvait-elle être encore en vie et sentir encore son cœur battre contre ses tempes ? Elle entendait sa respiration. Elle était vivante. Dans un état second, elle observa quelques instants la direction dans laquelle était parti Toru. Elle songea un instant à le poursuivre, mais renonça. A quoi bon ? Le déserteur était plus doué qu’elle, plus rapide, plus puissant. A moins… A moins que le poursuivre et le rattraper lui permette enfin d’être tuée. Tout, tout plutôt que de devoir s’occuper des blessés, que de devoir regarder ses amis couchés sur le sol. Il y eut un craquement de branche derrière elle, et Hana fit volte face. C’était Takeo. Il semblait encore plus pâle que d’habitude.

Takeo : Hana ! Vous… Vous en êtes sortie ? Et les autres ? Où sont-ils ?


Hana ne prit pas la peine de répondre, et se dirigea à grands pas vers le corps inanimé de Yahei. Avisant Mizuki et Kumaro couché quelques mètres plus loin, Takeo marcha à grands pas vers eux. Il fit basculer Kumaro sur le dos, puis la jeune kunoichi.

Takeo : Ils sont vivants ! Kumaro est résistant, il s’en sortira ! Et Mizuki n’est qu’évanouie. Ils s’en remettront très vite ! Hana ? Hana ? Hana vous m’entendez ?


Hana entendait, mais ne répondit pas. La voix de Takeo lui semblait venir de loin, très loin. La jeune Uchiha contemplait le corps de Yahei. L’Aburame n’était pas conscient, et Hana ne put s’empêcher de songer que cela valait peut-être mieux. Il n’avait pas besoin de voir ce qu’elle voyait. Le ventre de Yahei était une plaie béante. Le chidori l’avait perforé, brisant les côtes et déchirant la chair. Hana eut un haut-le-cœur en voyant plusieurs insectes gros comme des phalanges se tenir dans la plaie sanguinolente. Derrière elle, Takeo vint s’accroupir.

Takeo : Il est… Enfin…


Hana : Non. Il est vivant.


Sa voix était étrangement aigue, et ressemblait plus que jamais à celle d’une petite fille.

Takeo : Oui, pour… pour le moment… Mais…


Hana : Il faut réveiller Kumaro, vite. C’est le seul qui a quelques bases en Esei.


Elle se redressa et courut vers le corps de son maître. Le saisissant par les épaules, elle le secoua de toutes ses forces.

Hana : Maître ! Maître ! Maître s’il vous plaît réveillez vous ! Réveillez vous maintenant ! Allez ! Allez !


Elle hurlait à présent. Comment Kumaro pouvait-il rester là sans rien faire tandis que Yahei perdait son sang à une vitesse folle ? Elle allait perdre espoir lorsque, toussant et crachant, Kumaro se réveilla enfin.

Kumaro : Hana ? Qu’est-ce que… ?


Hana : Vite ! Yahei est en train de mourir !


Les yeux vagues de Kumaro se plissèrent un instant puis s’écarquillèrent à mesure qu’il se rappelait enfin les derniers évènements. Il écarta Hana d’un geste et se releva. Se précipitant vers Yahei, il commença à composer les signes.

Kumaro : Je ne suis pas un assez bon Esei pour le sauver à moi seul, et son état est trop critique pour qu’il puisse être transporté.


Hana : Mais… mais si on va chercher quelqu’un ! Du … du renfort !


Kumaro soupira, et ses épaules s’affaissèrent encore davantage.

Kumaro : Il n’y a personne Hana.


Hana : C’est faux ! C’est faux ! Konoha est proche ! On n’a besoin que de quelques …


Takeo : Quelques jours… Il ne s’en sortira pas, jeune fille…


Kumaro fixait à présent le visage couvert de terre ensanglantée de Yahei.

Kumaro : Il n’en a plus pour longtemps. Seulement quelques minutes.


Hana : Pourquoi vous arrêtez d’essayer ? Vous savez faire de l’esei alors pourquoi est-ce que vous arrêtez ?


Kumaro : Je ne suis pas assez… Je ne suis pas assez doué.


Hana se mit à hurler.

Hana : Vous mentez ! Vous mentez ! Vous mentez tous ! Vous le tuez ! C’est votre faute, à tous !

Kumaro : Calme toi, Hana. Maintenant.

Hana : Non ! Non je ne me calmerais pas ! Pourquoi est-ce que je me calmerai ? Il est mort à cause de vous ! Ces déserteurs, ils venaient pour vous ! Je ne sais pas ce que vous avez foutu, je ne sais pas à qui vous avez fait du tort, mais vous êtes là en parfaite santé, et c’est Yahei qui en paye le prix ! C’est Yahei qui…


Sa voix s’étrangla, et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Tout ça était tellement injuste. Elle se laissa tomber à genou et prit la tête de Yahei entre ses mains. Hana ne criait plus à présent, seul un fin murmure sortait de ses lèvres.

Hana : Yahei… pourquoi tu n’es pas resté par terre, hein ? T’es… t’es trop… idiot… T’avais aucune chance… T’as jamais été foutu de réussir un mouvement de Taijutsu… Tu espérais faire quoi ? Allez réveille toi maintenant.

Derrière elle, Hana entendait Takeo et Kumaro parler à voix basse.

Takeo : Le petit n’a vraiment aucune chance ?


Kumaro : Aucune… Même avec tous les eseis de Konoha à portée de main, il n’aurait que peu de chance de s’en tirer.

Takeo : Il… souffre ?


Kumaro : Oui… Enfin je crois…


Takeo : Dans ce cas… Dans ce cas il faudrait… Enfin… Vous me comprenez…


Hana fit volte face. Avant même que les autres n’aient eu le temps de réagir, elle plongea la main dans sa sacoche en en sortit deux shurikens.

Hana : Je ne vous laisserais pas faire ! JE NE VOUS LAISSERAIS PAS FAIRE !


Kumaro se redressa. D’un geste de la main, il écarta Takeo, puis lança un regard triste à Hana.

Kumaro : Je n’ai aucune envie de le faire, Hana, mais crois moi… C’est ce qu’il voudrait.


Hana : Non ! Non ! Yahei ne demanderait pas à être exécuté !


Kumaro : Il ne sera pas exécuté… Simplement soulagé…


A mesure qu’il parlait, une lueur verte se mit à scintiller depuis son poing droit.

Kumaro : Ecarte toi Hana. Ne laisse pas ton ami souffrir pour rien.


Hana : Vous allez le tuer… Vous allez… tuer… Yahei…


Elle secoua la tête. L’adolescente ne parvenait pas à réfléchir, et elle sentait ses pensées embrouillées tourbillonner dans son crâne. La seule pensée cohérente qu’elle parvenait à saisir était toujours la même : « Yahei ne doit pas mourir. Yahei ne doit pas mourir. »

Hana : Je ne m’écarterais pas.


Kumaro semblait avoir vieilli de trente ans. Il était pâle. Il avala sa salive avec difficulté, et leva son poing vers Hana.

Kumaro : Je suis désolé Hana.


Avant que l’Uchiha n’ait le temps de réagir, il bascula en avant, pivota sur son pied, et asséna un terrible coup de pied dans la tempe d’Hana. Elle chuta lourdement sur le sol, et sentit qu’elle perdait conscience. Son crâne résonna encore plusieurs fois de la même phrase, « Yahei ne doit pas mourir. Yahei ne doit pas mourir. Yahei ne doit pas mourir », puis sa vision devint noire, et même ses pensées se turent.



Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle ne sut pas où elle était. Elle était assise, adossée contre quelque chose de dur. Elle distinguait quelques silhouettes autour d’elle, mais Hana ne parvenait pas à les reconnaître.

Hana : Qu’est-ce… s’est… passé ?

Une voix : Maître ! Elle se réveille !


Une voix : Va t’en occuper Mizuki.


Des bruits de pas se firent entendre et une des silhouettes se rapprocha d’elle. Hana reconnut Mizuki et tenta de sourire.

Mizuki : Hana ? Hana, ça va ?


Hana : Je… non… pas trop bien… Qu’est-ce qui m’est arrivée ?


Mizuki : Tu… Tu t’es opposée à Kumaro et… il a du… t’assommer.


Hana : M’assommer ? Mais pourqu… ?


Elle n’eut pas besoin de terminer sa question, pas plus qu’elle n’eut besoin d’attendre la réponse de Mizuki, pour se souvenir. Yahei. Kumaro voulait…

Hana : Et Yahei ?


Mizuki se mordit la lèvre. Elle semblait sur le point d’éclater en sanglots.

Mizuki : On n’a rien pu faire. Il est mort, Hana.


Hana s’était attendue à ressentir une détresse encore plus grande que tout ce qu’elle avait ressentie ces dernières heures, mais l’annonce de la mort de Yahei l’anesthésia. L’attente de la mort l’avait fait souffrir, la nouvelle la laissait plus vide qu’une carapace desséchée.

Hana : Il est mort. Kumaro l’a achevé.


Mizuki : Non… Il était mort avant…


Hana : Ah…


Hana se sentait réveillée à présent. Ses yeux voyaient, sa tête pensait, elle put même se relever. Elle était en bonne santé. Mais quelque chose était cassé en elle. Quelque chose dont elle n’avait pas encore pris l’entière mesure. Quelque chose qui la pourchasserait longtemps. Yahei, son ami d’enfance, son équipier, et son confident, était mort. Simplement.
Kumaro s’approcha alors de Hana. Il avait l’air plus épuisé que jamais. Il fixa Hana un moment, comme s’il cherchait quelque chose à dire, mais il ne parvint à prononcer aucun mot. Il se contenta de déclarer :

Kumaro : J’assumerais mes erreurs.


« Je n’en ai rien à foutre »
, répondit Hana d’une voix neutre.



Il fallut décider de la marche à suivre. Le corps de Yahei ne pouvait qu’être difficilement transporté, et il fut décidé de l’enterrer dans la clairière. Un petit cairn rocheux fut dressé sur la tombe, et Hana et Mizuki se promirent d’y retourner dès que possible. Le cadavre d’Hideki, lui aussi, fut enterré, à l’exact opposé de la clairière. Quand ce fut fait, Hana et Mizuki se tournèrent vers Kumaro, qui se tourna vers Takeo.

Takeo : Qu’est-ce que… Vous comptez faire ?


Kumaro : Notre mission est de vous escorter jusqu’au dernier chantier, puis de vous ramener à Konoha. Nous n’allons pas nous arrêter.


Takeo : Je… Si vous souhaitiez rentrer immédiatement à Konoha, je le comprendrais très bien…


Hana : Non. Si l’on rentrait maintenant, tout ça n’aurait servi à rien.

Elle se retint d’ajouter : « Ca ne servira de toutes manières à rien ».

Takeo acquisça, et se tourna vers Kumaro.

Takeo : Vous pensez qu’il pourrait revenir ? Toru ?


Kumaro : Non. Ils voulaient me faire peur. Ils voulaient me faire… payer… Toru n’a pas besoin de revenir, il a accompli sa mission.


Takeo : Vous êtes bien conscient, Kumaro, que nous devrons faire un rapport… Et que, quoique vous ayez fait… Il faudra bien le raconter…


Kumaro : Je vous l’ai déjà dis : j’assumerais mes erreurs. Dépêchons nous maintenant. Le plus vite tout ça sera terminé, le plus vite nous serons rentré.


La route jusqu’au dernier chantier fut sans histoire. Hana songea un moment qu’elle aurait apprécié qu’il arrive quelque chose, n’importe quoi qui lui aurait occupé l’esprit plutôt que de la laisser seule avec ses pensées, puis elle se souvint que Yahei avait formulé le même vœu quelques heures à peine avant de mourir. Pendant tout le temps que dura la visite du chantier, Hana et Mizuki s’assirent sur un tronc d’arbre à l’extrémité du camp, et observèrent les ouvriers.

Mizuki : C’est des Aburame.

Hana : De quoi ?


Mizuki : Le chantier… Il appartient aux Aburame… Il y a leur emblème sur le drapeau là bas…Tu crois qu’on devrait aller les voir ?


Hana : Oui, on devrait… Mais je ne vais pas le faire.


Mizuki : Kumaro leur annoncera…


Hana : Si il veut, moi… ne comptez pas sur moi pour aller faire le messager.


Mizuki : Il faudra bien leur annoncer, au village.


Hana : Je sais… et on nous posera beaucoup de questions…

Mizuki : Je leur raconterai, moi. T’en fais pas…


Mizuki passa son bras autour des épaules de Hana.

Mizuki : On n’est pas encore toutes seules, hein ?


« Non », songea Hana. « Pas encore… Mais si cela recommence, je ne suis pas sûr de le supporter… »

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