Virée nocturne

Étrange chose que le pouvoir des mots, prenez Kumo par exemple, pour certains ce simple mot représente une entité, une promesse ou même encore un espoir. Pour Kan’sen rien de tout cela, Kumo n’était qu’un mot composé de 5 lettre et de deux syllabes et même si elle défendrait ce village jusqu'à la fin, il en aurait était de même sil elle avait vécu a kiri ou konoha car c’était son devoir. C’est ainsi qu’enfermée dans un village pour lequel elle n’éprouvait pour le moment aucun véritable sentiment d’appartenance la jeune femme se laissai souvent aller à la mélancolie. A de nombreuse reprise lorsqu’elle arpentait les rues de Kumo elle repensait à son existence vagabonde parmi le Sokai dans les vaste étendus des pays bordant celui des nuages, il restait encore tant de chose à découvrir dans le monde. Pourquoi avait elle choisit de s’enfermer dans ce village, elle qui aimait tant sa liberté et sa vie aventureuse, bien sur à l’époque il y avait eu « lui », mais maintenant pourquoi rester ?

Il y avait la sécurité bien entendus, mais était-ce suffisant ?

Une fois de plus par une nuit étoilée, la shinobi était sortit de chez elle avec la ferme intention de s’en aller définitivement du village et une fois de plus elle n’avait put s’y résoudre, quelque chose la retenais encore ici, une petite voie qui murmurait ans sa tête qu’il lui restait quelque chose à accomplir ici. Encore une fois c’était d’un pas maussade qu’elle s’en retournait chez elle, cependant cette fois-ci sa « balade » allait s’ajourner d’un petit délai, en effet sur le trajet du retours un endroit qu’elle avait remarqué du coin de l’œil avait attiré son attention.

Le parc Yumekuteka avait fait partit de ses endroit mystérieux qu’elle n’avait jamais pris le temps de découvrir. Lorsqu’elle pénétrât dans l’ orée du parc elle sentît directement que le poul de la terre avait ici quelque chose de différent, il vibrait plus intensément, il y avait quelque chose e particulier ici, comme ci quelques forces extérieurs inspiraient une sensation de bien être dans l’âme. Même l’esprit logique de San’ken n’était pas imperméable à cette féérie, il s’agissait d’un endroit telle qu’elle n’en avait jamais encore rencontré dans le monde. L’architecture e ce lieux elle-même était particulière de nombreux chemins s’entremêlait dans la nuit pour ce regrouper vers ce qui semblait être le point central du parc. Sans vraiment de but et portée par un désir immuable de découverte elle se laissait entrainait par ses propres pas vers ce que les habitants du village appelée communément « La plaine céleste ». Lorsqu’elle arrivât au centre, elle fut émerveillé, « le pouls de la terre » vibrait ici avec une intensité rare et elle se sentait bien à cette endroit, pour une fois elle se sentait chez elle autre part que dans son laboratoire, peut être que finalement la vie dans ce village ne serait pas si désagréable.

Profitant d’un rare moment de plénitude, elle se laissa aller à la rêverie, elle avait retiré ses bottes pour mieux ressentir le contact de sa mère la terre et s’était allongé sous un arbre qui semblait vénérable tant par sa taille que par son allure qui n’avait rien a envier au statues de pierres des nobles d’antan. Elle ne saurait de dire combien de temps elle s’était assoupie sous cette arbre mais dés lors qu’elle s'étais abandonnée dans les bras de Morphée,son esprit,qui tournais toujours à plein régime, même lorsque le corps s’ éteignait, s’était activé. De nombreuses images se formait dans sa tête, elle voyait le village qui au fil dans ans s’agrandissait, bientôt une barrière était érigée, un hôpital ninja voyait le jours rapidement se transformant rapidement en un lieu de transmission des connaissances très actif et un peut en retrais du village le quartier des Isatsu s’activait comme une fourmilière, les laboratoires tournaient à plein régime pour produire de nouvelle invention pour le clan lui m^me ou bien pour le village. Puis l’image s’estompât et vint de nombreux schémas complexe e nouvelle invention, une griffe métallique qui transmettrait le chakra, un respirateur artificiel portatif. Elle se voyait elle-même apportant ses découvertes au villages.
Elle se réveillât en sursaut, s’écriant ans son sommeil.

« J’ai compris, j’ai enfin compris quelle est ma place dans ce village. »

Spoiler:

Le deuxième jour au village parut plus paisible que le premier. Il n'y avait, pour être honnête, absolument rien à faire, sinon rencontrer les habitants, et se balader aux alentours de la bourgade ou du temple. Kumo ne vivait que ses premiers mois d'existence, si bien que la superficie du village ne dépassait pas les 5 minutes de marche. Entre certaines maisons, les herbes folles et la nature sauvage avaient encore le règne paisible. De cet espace naturel, une parcelle avait cependant été dictée par les règles de l'homme. Un parc, le fruit des prêtres du temple des Trinités, s'étendait à l'Ouest du temple lui même, comme une prolongation de son jardin. On devait s'ennuyer ferme à vouer sa vie à un culte qui n'accordait que prières, lectures et messes. Mais le résultait semblait tout bonnement prodigieux presque un hectare complet de nature maîtrisée, de courbes savamment organisées pour donner un aspect si particulier à une nature si capricieuse habituellement. Marcher dans les allées du parc procurait à Takuan une étrange sensation de bien être. Il sentait qu'il pouvait rester là pendant des heures, sans bouger, à écouter le bruit des feuilles prises dans les aléas éoliens, le piaillement des poussins impatiens du retour de leur mère, partie défier monts et vaux pour trouver pitance à sa famille, le tintement des cloches mystiques suspendues aux arbres millénaires pour plaire aux divinités. Ces dernières offraient au jardin l'aspect d'une dimension parallèle, un univers ni totalement le leur, ni totalement différent, dans lequel esprits et hommes pouvaient cohabiter au sein d'un même espace, là où les murmures des uns trouvaient réponse dans les échos des autres.

Il faisait nuit lorsque Takuan émergea de sa méditation sur l'une des collines du parc, abrité par les longues branches tombantes d'un vieil arbre séculaire. Le vent frais l'avait éveillé au monde, et il décida de suivre ce conseil avisé pour rejoindre son gîte de fortune, le temps qu'il puisse se bâtir une maison à lui. Il redescendit la pente, attérit sur le chemin de pierres qui menait au petit pont de bois un peu plus bas. Au delà, un champ de statues d'ancêtres glorieux peuplait la petite vallée qui donnait finalement sur le temple. Au milieu des stoiques stèles du passée, un son jaillit soudain à l'approche de Takuan, qui le fit sursauter.

« J’ai compris, j’ai enfin compris quelle est ma place dans ce village. »

Un shinobi sans doute... Le Toshiya s'amusa de lui même, toujours aussi naïf pour se faire berner ainsi... Il s'engagea lui même dans la plaine pétrifiée et rejoignit l'inconnu, un sourire bienveillant s'esquissant sur son visage.

Takuan - Et donc, quelle est-elle ?

Le regard surpris de son interlocuteur, le même qu'il faisait lui-même quelques secondes auparavant, montra que l'autre aussi s'était fait prendre. Takuan ne put s'empêcher d'en rire. Il semblerait qu'une fois dans ce parc, on ait l'impression d'y être seul au monde. La voix d'un Autre, inquisiteur, les avait tous deux ramenés sur Terre. Pour un hasard total, ou dans un but précis, l'avenir le révèlerait...

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