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 [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !

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Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Kuroko Hokufû


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MessageSujet: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyDim 11 Nov - 20:07

Spoiler:


Le principal problème quand on grade, c'est qu'on doit faire ses preuves deux fois. Une première fois avant de monter en grade, et une seconde fois après avoir prit du galon. Le problème dans ce second cas, c'est qu'on se retrouve rapidement avec une mission d'une difficulté plus élevée que celle qui nous avait amenée à obtenir notre nouveau titre. Chuunin. Ça sonnait bien, mais à mes oreilles ça rimait un peu trop comme "missions difficile à haut facteur mort". Bon, j'admets que je dramatise un peu. Je dois avoir connu une seule personne morte en mission de rang B, et c'était plus un coup du destin qu'une véritable mission impossible. Mais une personne, c'était toujours plus que le facteur mort d'une mission de rang C. C'est infinitésimalement plus dangereux!

Le fait est, que ça me stressais un peu d'être confronté à une mission importante, et y être confronté seul. En tant que Genin, on est chaperonné et on peut - dans une certaine mesure - se permettre des erreurs. Ça n'était plus le cas désormais. J'étais au moment critique de l'escalade. On commence au niveau du sol, les prises se font légions, puis à mesure que nous grimpons, elles disparaissent. Le mur devient de plus en plus dur à escalader, on ne peut plus compter sur des prises solides, puis vient ce moment où l'on se retourne pour comprendre notre position. Le mur deviendra de plus en plus difficile à escalader, mais la descente n'est pas possible. Alors vient ce choix que tous doivent faire. Dois-je m'arrêter à ce pallier, profiter de la vue, ou continuer à escalader. Monter toujours plus haut, à s'en détruire les mains, en prenant des risques, mais pour atteindre une vue encore plus belle.

Moi, je voulais voir le monde d'en haut, alors pas de choix possible. Il faut passer par dessus les difficultés. La première, c'était cette mission.

Dans la salle bien éclairée où je me trouvais pour recevoir l'ordre de mission, on pouvait croiser le regard de trois shinobis de haut vol. Mitsuko Senjago, Eri aburame, et surtout celui qui était le symbole même de la force pour nous autre shinobis, Toshiro Uchiha. Devant eux, la petite feuille qui contenait les informations sur la mission que j'allais probablement devoir faire. Dur d'imaginer un petit bout de papier comme ça étant si décisif dans le parcours d'une vie. C'est comme de dire qu'un pet de vache pourrait faire monter le niveau des océans. Improbable!

Toshiro - Uchiha Kuroko, une semaine que vous avez été nommé Chuunin. Il est maintenant temps de faire vos preuves, ne croyez vous pas?

Kuroko - Je suis aussi de cet avis.

Toshiro - Votre mission commence dès maintenant, toutes les informations sont indiquées sur votre ordre de mission. Afin de mener cette missive à bien, vous serez accompagné d'un senpai.

Mitsuko - Vous vous rejoindrez à l'entrée nord du village. Le point de rendez-vous est fixé dans deux heures, profitez de ce temps pour vous préparer. Bonne chance.

Kuroko - J'espère ne pas avoir besoin de m'en remettre à la chance.

Après m'être respectueusement incliné devant le Concile, j'ai passé quelques portes pour finalement ressortir des sombres couloirs du seul bâtiment administratif de Konoha. Il était temps de lire l'ordre de mission. Pour une première mission de rang B, c'était du classique : de la pacification de routes commerciales. J'avais bien participé à quelques missions dans ce genre là en étant Genin, mais je n'y avais croisé que quelques bandits mal équipés. L'ordre de la mission d'aujourd'hui stipulait la présence de samouraï, quelque chose de pas banal et de pas franchement rassurant. Outre le fait que leurs méthodes de combat me soient complètement inconnues, il y avait fort à parier que ces guerriers aient plus d'expérience du champ de bataille que je n'en ai moi. Aucun doute quant au déroulement des prochaines jours. Il y aurait du combat, du sang et des victimes.

Honnêtement, je n'ai jamais été un amateur de ce genre de mission où l'on doit se résoudre à tuer des hommes. Quand il s'agit de bandits sans valeurs, le marteau de la justice apaise notre malaise à tuer, mais des samouraï. Après tout, du peu que je sais de ces soldats, ils ont étés volés. On leurs a arraché leurs vies en tant que guerriers du Daimyo pour les ramener à la vie civile. Difficile d'aller condamner un homme qu'on a volé en devenant shinobi. Difficile d'ôter une seconde fois la vie à un homme. Et pourtant, c'était notre vie, notre quotidien. Après tout, c'est ça d'être shinobi. Tuer, c'est notre gagne pain.

Quelle décadence.

Une visite rapide de la maison familiale s'imposait. J'ai pu y croiser Haruhi, ma sœur aînée, en plein entrainement dans le jardin. Après quelques phrases échangées parmi lesquelles les habituelles "Défonce leurs la patate, 'tit frère" et autre "N'oublie jamais. Dans le doute, frappe toujours trois fois!". De véritables pépites de sagesses les conseils de ma sœur. C'était d'ailleurs difficile d'imaginer qu'elle était une des shinobis dont le nom résonnait de pair avec élite. Dans le clan chacun saluait ses prouesses en tant que shinobi, et il semblait évident qu'un jour où l'autre, elle serait nommée à la tête d'équipes de Chuunin. Un exemple à suivre disait-on. Ça restait à prouver pour moi qui la voyait aussi bien dans le cercle professionnel que privé.

Mon armure passée sur le corps et mon katana de mauvaise facture bien accroché dans le dos, j'ai quitté le domaine Uchiha en laissant un message à ma soeur. Un message à transmettre aux autres membres de la famille, une simple indication comme quoi je serais absent pour la semaine à suivre. Voir plus si la mission se passait mal... J'adore laisser planer un doute morbide sur mes retours de mission. C'était mon petit rituel à moi, comme pour dédramatiser le massacre de samouraï qui allait venir. Vraiment, la vie de shinobi, c'est quelque chose de vraiment pas sain.

Arrivé apoint de rendez-vous avec quelques minutes d'avance, j'ai dépensé quelques ryos dans des dangos en attendant que mon chaperon ne se présente. Espérons simplement qu'il soit fiable, et pas faible. Une seule lettre pourrait bien faire la différence entre des cadavres alliés et ennemis en fin de mission...
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyDim 18 Nov - 3:43

Kakouko regarda sa montre. Il était vêtu sur son trente et un, à la mode de l'Ouest, comme les gens l'appelaient. Un complet sur mesure, trois pièces : pantalon, gilet, veste. Sous le gilet sans manche, une chemise rayée très finement, rouge et noire, resserrée au col par un épais nœud de cravate. Sous un long imperméable, on pouvait voir au niveau des manches deux boutons de manchette dorés briller à la lumière du lampadaire de la rue. Dans son imperméable, il avait la place de cacher un long katana sans garde, qu'il venait de trouver dans une boutique ouverte à cette heure tardive. Il avait négocié un essayage avant de l'acheter. Le marchand avait accepté, ce n'était pas un accoutrement de pauvre, et il avait louché sur ses boutons de manchettes et sa montre en argent. Montre à gousset qui indiquait maintenant vingt deux heures. C'était l'heure. Trois hommes entrèrent dans le bâtiment que le chuunin surveillait. Après un bref regard à droite, un regard furtif à gauche, il traversa la rue, toujours sous la lumière irrégulière du lampadaire, et entra à son tour dans la bâtisse.

Il passa la porte d'entrée, puis une deuxième. Là, il se retrouva dans le hangar, haut de plafond. Une lampe descendait jusqu'à deux mètres au dessus de sol, éclairant une table de jeu autour duquel cinq hommes étaient assis. Les trois qui venaient d'entrer, et deux autres. Une chaise était vide, Kakouko y accrocha son manteau – les autres ne virent même pas le katana.

Homme – La mise de départ et de cinq milles Ryos.

Kakouko déposa une liasse de billets sur la table. Un autre les prit, les compta. Il y avait le compte. Alors qu'on distribuait les cartes, Kakouko sortit et ouvrit sa montre à gousset. Vingt deux heures dix. Cinq minutes d'avance comparé à ce qu'il avait prévu. Il avait maintenant toute la nuit devant lui. Il sortit son paquet de cigarette. Un des joueurs lui proposa un briquet, il accepta.

***

Bientôt cinq heures et demi du matin. Un nuage de fumée stagnait au dessus de la table verte. Des verres avaient été sortis. Celui de Kakouko contenait du whisky. Il était potable, mais pas exceptionnel. C'était son dernier tour,et il venait de perdre ses derniers Ryos. Il soupira, ignorant les ricanements de celui qui l'avait littéralement plumé. Après, avoir écrasé sa cigarette dans le cendrier, il sortit une paire de gants en soie, noirs. Une chaise tomba. Un homme venait de se lever, le regard terrorisé. Kakouko haussa un sourcil.

Homme – Ma... Ma... Makurohi!?

Les quatre autres n'eurent pas le temps de se poser la moindre question. En un mouvement circulaire, rapide, net et précis, le katana était déjà rangé dans son fourreau quand leur jugulaire s'ouvraient, et un kunaï était planté dans la tête de l'homme qui venait de se lever. La soirée avait été plus que rentable : vingt cinq milles ryos.

L'histoire commençait quelques mois plus tôt. Konoha était en train de se construire, ce qui occupait certains des lobbys marchands, dont celui des Senjago. Ce qui avait mis la puce à l'oreille de Kakouko, ce furent les différentes plaintes qu'il avait reçu, de clients mécontents. Leurs armes cassaient, et ils demandaient remboursement, ou dédommagement. Il y a certes, des escrocs, mais les plaintes s'étaient faîtes nombreuses. Il ne fallait pas attendre que la rumeur se propage, et le Senjago avait de suite décidé d'aller voir cela par lui même. Là bas, l'explication avait été claire : les armes n'étaient pas des produits du clan, mais des contrefaçons. Il lui avait donc fallu trois mois pour remonter la source de ces contrebandiers, et il venait maintenant de les éliminer. La troisième organisation qu'il avait éliminé en cinq mois. Comme tous les regards étaient tournés vers Konoha, cela ouvrait la porte à certaines dérives, et il fallait que le clan s'occupe de maintenir sa position, sur le plan politique, mais également sur le marché. C'était ça, la Loi du Fer.

Il récupéra son kunaï, et l'essuya des deux côtés sur les vêtement de sa victime. Il le rangea, et sortit du bâtiment, pour s'allumer une dernière cigarette. Il avait deux heures pour rallier Konoha. Pour un homme normal, c'était six, minimum. Pas pour un shinobi. Une mission l'attendait, et surtout, un coéquipier, il valait mieux être à l'heure. Ce qui l'ennuyait, c'était ce surnom : Makurohi. Dans la pègre, il se doutait que les gens parlaient, et un Senjago qui enquête ne passe peut-être pas inaperçu. Ce qui l'embêtait, c'était que cet homme savait qui il était quand il avait sortit ses gants. Il y avait donc une description. N'avait-il pas éliminé toutes les personnes qui l'avaient vu à l'œuvre? C'était un peu son but, qu'on sache que quelqu'un faisait rage, mais qu'on n'identifie personne, et encore moins un Senjago (d'où la technique un peu trop nette pour la réputation du clan). Tant que Makurohi n'était pas associé au clan... mais tout de même, « noir feu », c'était assez équivoque.
Avant de partir, il repassa chez le marchand pour déposer l'arme.

Kakouko – Trop lourde sur les deux tiers, la répartition du poids entre la lame et le pommeau ont mal été gérées. C'est une arme, pas une œuvre. Et ce n'est pas ce que je recherche. Merci.

Pour la forme, il déposa une dizaine de ryos sur le comptoir, pour la location, devant un marchand sceptique – il n'avait aucun moyen de juger de la véracité de ce commentaire.

Toujours cette montre. Vingt minutes d'avance. Il n'avait pas encore de logis dans Konoha même, et profitait d'un lit et d'un casier, dans un dortoir, muni d'une salle de bain commune. Il prit vite une douche, s'habilla en tenue de combat, se noua sa chevelure blanche, laissa l'argent dans son casier, et y prit un nouveau paquet de cigarette. Un sac à dos avec des vivre, déjà préparé il y deux jours, deux kunaïs, un peu de fil, rien de bien méchant. Il y allait avoir du combat, mais il ne pensait pas qu'emmener une arme serait satisfaisant. L'ordre de mission restait au casier, il l'avait mémorisé. Les besoins que demandent le monde shinobi étaient proche de ceux que demandaient le monde de la métallurgie. Il fallait être rigoureux, organisé, compétent, et créatif. Il sourit... sa première mission pour Konoha, juste pour Konoha et non pour lui – et donc le clan. Avant de partir, il se ravisa. Il rouvrit son casier et regarda son contenu. Des vêtements (sous-vêtements, chemises, pantalons) de rechange, son complet, son imperméable, et un long cache poussière en cuir, terne. Il le prit, et l'enfila au dessus d'une armure légère, souple, et quasiment invisible. Il balança son sac sur une épaule, et se dirigea vers le point de rendez-vous.

Son coéquipier était plus jeune que lui. Il avait aussi les cheveux blancs, mais des yeux rouges. Uchiha? Peut-être. Lui aussi, une petite anomalie sur la photo de famille du clan? S'il y avait bien une chose qu'on apprenait au Mont Senjago, c'était de ne pas juger une personne sur son apparence. Beaucoup s'en servait pour que l'ennemi les sous-estime (oui, les Senjagos développent parfois de la stratégie). Ainsi, il avait déjà vu des Senjago de soixante kilos tout mouillés souffler plus de feu que d'autres faisant le double de leur taille et de leur poids, et soulever des masses inimaginables. Qui sait de quoi ce bonhomme est capable?

Kakouko – Salut, je suis Kakouko. Ton coéquipier. Il sortit sa montre à gousset – pile à l'heure – puis un paquet, en prit une cigarette et lui en tendit une Cigarette?
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyVen 23 Nov - 11:08

- "Makurohi hein ?"

- "Oui, certains rigolos aiment se donner des petits noms d'oiseau."

- "Et la prime ?"

- Largement suffisante pour que l'on prenne des vacances pour les six mois qui suivent.

La silhouette sombre se leva de la chaise. La lumiere lugubre et vascillante du candelabre laissait entrevoir la crasse de la piece par a coups successifs. Il attrapa le petit parchemin pour se faire une idee lui meme.

- "Je ne sais pas ce qu'il a fait le jeunot, mais ca n'a pas du etre joli joli... Dis leur qu'on accepte. J'irai avec Henkei. Konoha hein ? Ca devrait etre facile de le retrouver..."

Ils partirent presque aussitot en direction du village cache. L'epoque laissait encore la part belle aux organisations crapuleuses. Meme si le village du Feu prenait de plus en plus d'importance et reduisait leur marge de manoeuvre de jour en jour, il fournissait egalement un terreau fertile aux reglements de compte et aux activites de contrebande. Eido Tengaru faisait partie de ces tetes brulees a qui rien ne fait peur, ni village cache, ni shinobi, ni la violence, ni la mort. A son charisme s'ajoutait une incroyable maitrise des arts de la guerre, apprise a la force de la conviction sur des champs de bataille ou il avait survecu grace a cette force interieure qui ne le quittait jamais et le cimentait a cette vie sur Terre qu'il ne voulait pas lacher. Il en avait rencontre, des shinobis, des samourais, des guerriers de ca de la. Il s'etait nourri de leurs talents pour batir le sien, et sa reputation parmi les spheres grises du pays du Feu n'etait plus a faire. Il avait monte sa propre organisation. Lui, plus une demi douzaine de gars pas trop mauvais, quelques assassinats, du chantage, des enlevements, ce genre de choses qu'on ne peut demander au sacro saint village des chochottes, mais qu'il accomplissait avec un zele et un sens du devoir hors du commun. Cette mission, finalement, serait comme une autre. Trancher une tete, l'amener au client, toucher la recompense...

Le chemin fut long, mais la chance leur sourit. La description de la cible etait on ne peut plus detaillee. Dans la vendetta qu'il avait accomplie, le petit malin avait apparemment oublie un temoin, qui l'avait vu entrer et sortir. Un gamin des quartiers pauvres, qu'il fut facile de soudoyer pour obtenir un portrait criant de verite. Et en prime, un detail qui permettrait de le reconnaitre entre mille : des cheveux blancs et longs. L'idee etait de pouvoir l'attaper des qu'il sortirait du village, et l'occasion ne se fit pas attendre. Henkei pouvait compter sur l'appui logistique du commanditaire. Le jeune homme aux cheveux blancs avait ferre un bien plus gros poisson que ce qu'il croyait, dont l'influence s'etendait a l'interieur meme du village du Feu. A leur arrivee au point de rendez-vous, aux abords du village a quelques kilometres des portes, leur contact put leur donner des informations encore plus interessantes. Un nom, et meme une opportunite, un lieu, une heure. Le garcon allait crapahuter hors du village au cours d'une mission, l'aubaine inesperee. Le duo de tueurs a gage se dirigea tout de suite vers les portes au Nord Ouest, et patienta calmement dans un coin sombre, a quelques centaines de metres, bien a l'abri. Quelques heures plus tard, la patience paya:


- "Le petit oisillon sort de son niz...."

Ils n'avaient plus qu'a attendre qu'il soit a portee du fil aiguise de leurs lames...
Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Kuroko Hokufû


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyDim 25 Nov - 21:40

Malgré l'avance relative que j'avais sur l'heure de rendez-vous, l'attente ne fut pas longue : l'équipier du jour était pile à l'heure. Au moins un point commun, la ponctualité. L'individu était d'une apparence peu commune : de plutôt grande taille, il avait une espèce de longue veste plutôt remarquable et des cheveux au moins aussi blancs que les miens. Tiens, second point commun. Je me demande si nous en avons d'autre. Nous sommes tous les deux Chuunin, ça en fait un de plus. Probablement issue d'un clan s'il était Chuunin de Konoha - peu de gens "normaux" accèdent à ce poste -. Oui, définitivement, nous avions pas mal de points commun, à croire que nous étions fait pour nous entendre. C'était un luxe dans une mission avec un inconnue.

KakoukoSalut, je suis Kakouko. Ton coéquipier. Se saisissant d'un étuis de bonne facture, il me tend un de ces bâtonnets, la nouvelle mode pour fumer le tabacs. Père disait que rien ne valait le bon herbe à pipe des collines du pays de la terre, et probablement qu'il avait raison : ce tabacs là empestait la mort. Une Cigarette?

Kuroko - Ça devrait aller, merci.

Alors qu'il allumait son bâton de mort et en tirait quelques bouffées, histoire de faire briller comme il fallait la braise, il rangea son paquet de cigarette puis attrapa une des lanières de son sac pour le porter à son épaule.

Kakouko - Dans ce cas, allons-y.

Sans me laisser plus de temps, le Chuunin superviseur tourna les talons pour entamer la route commerciale qui s'étendait au nord-ouest de Konoha. Attrapant à mon tour mon paquetage, j'ai suivis ses pas jusqu'à être à son niveau et fouler à mon tour les extérieurs du pays du Feu. Sur la route que nous empruntions, peu de marchants circulaient encore. Nous étions à cette période de l'année où les marchants s'installent, le temps d'un hivers, au sud de Konoha pour vendre leurs bibelots, avant que la météo ne leurs indiquent à nouveau qu'il était temps de retourner au nord pour chasser du sanglier. La seconde chose qui faisait de cette passerelle commerciale un désert c'était probablement la raison même de l'ordre de mission. Une route menacée par des samouraïs, c'était suffisamment effrayant pour rebuter une bonne majorité des commerçants.

C'était là l'image que laissaient encore les samouraïs dans l'esprit des plus vieux : des guerriers féroces, que rien ne pouvait arrêter. Des guerriers capables de vous faire mettre genou à terre avant même que nous n'aillez eu le temps de dégainer. L'ennemi qui nous attendait au bout de cette mission n'était pas humain. C'était un symbole. Le symbole d'une puissance déchue mais suffisamment forte pour que seuls des shinobis veuillent bien s'y opposer. Cette mission n'était pas simplement une escorte, c'était d'un enjeux politique plus fort. Un combat entre deux idéologies du combat différents. En montrant la supériorité de son art, le monde shinobi prendrait encore une fois le pas sur le monde samouraï.

Kuroko - Tant qu'a me fournir des responsabilités autant ne pas y aller de main morte, hein?

Me voilà à penser à voix haute. Kakouko - c'est bien son nom? - s'est retourné comme surpris que j'entame une conversation ainsi. C'était une maladresse, mais autant en profiter pour briser la glace. Il vaut toujours mieux connaitre ceux qui vont être garant de notre vie pendant notre sommeil.

Kakouko - C'est ta première mission de rang B?

Kuroko - Oui. C'est un peu mon test de passage, pour savoir si l'on va me coltiner à l'administratif le temps que je grandisse un peu ou si on va me laisser sur le terrain.

Kakouko - Dur d'être jeune et inexpérimenté, hein? Si ça peut te rassurer, c'est ma première mission au service de Konoha.

Voilà qui était surprenant. Cet homme affichait sur son visage les traces d'un passé de combattant. C'est quelque chose que l'on voit dans les yeux des plus féroces des hommes, de ceux qui ont tués. Il était parfois plus difficile à détecter, chez ceux qui n'ont pas pour habitude de faire gicler du sang tous les week-end, mais chez lui, c'était très clairement affiché. Cette lueur, cette aura. S'il n'était pas un pro, il n'en était pas loin.

Kuroko - Au moins, si on tombe, on se retrouvera au archives ensemble. Ça nous laissera le temps de...

Pas le temps de finir ma phrase qu'une ombre jaillit maladroitement d'un buisson sur le coté de la route légèrement boisée. Un homme, d'une trentaine d'année certainement, tenant d'une main tremblante un couteau de mauvaise facture. Ses joues rouges et son regard dans le vide ne laissait aucun doute quand à la situation : il était ivre. Suffisamment ivre pour ne pas voir le manche du Katana qui dépassait de mes épaules.

Bandit - Éwai et, on passe PAS! Allez donzelle, fais péter les ryos!

Laissant tomber mon sac sur le sol, j'ai croisé le regard de mon aîné. D'un geste de tête, j'avais son approbation. C'était moi qui aurait le droit de remettre en place l'ivrogne. C'était logique après tout. Ma mission test, mon bottage de cul en règle. Sans même prendre la peine de dévoiler mes précieuses pupilles, j'approche au pas de l'homme. Gesticulant dans tous les sens, avec sa poigne molle sur le couteau, je n'arrivais même pas à dire s'il était effrayé où juste certain de pouvoir m'ouvrir de haut en cas. Je sens les muscles de mes joues de contracter alors que j'étire mes lèvres en un sourire.

Ridicule.

Saisissant sa main d'un geste rapidement, j'enfonce mon genou dans son ventre, pliant l'inconnu en deux. Forçant ma prise sur ses métacarpes, il lâche l'arme que j'envoie sur le coté du chemin d'un coup de pied mesuré. Il ne fallait tout de même pas de blesser ainsi, c'était un coup à avoir le tétanos. Relevant sa tête pour croiser mon regard, l'homme fait face à un doigt donc l'extrémité porte une petite flamme. Le toucher explosif, certainement l'arcane que j'aimais et maîtrisais le plus de tout mon répertoire.

Kuroko - Je n'aime pas les bandits, alors je vais te le dire une fois. Cours, barres toi aussi loin que tu peux et n'essaie plus d'attaquer des voyageurs sur les routes. Si je te recroise, je te fait exploser. Littéralement.

Visiblement la douleur et la peur avait fait reprendre ses esprits à l'ivrogne qui détalla dès qu'il pu dégager sa main de ma poigne. J'adorais jouer les bad boys ainsi. Évidemment que je n'aurais jamais osé lui exploser la tête avec un toucher, mais le simple fait de savoir que ce bandit ne brandirait certainement plus d'arme inconsciemment contre des voyageurs, c'était plaisant. S'il fallait qu'il se pisse dessus, j'aurais été jusqu'à lui exploser la vessie, mais il aurait cédé, parce que c'est ainsi que le monde doit être. Ceux qui ont le pouvoir doivent protéger ceux qui n'en ont pas. C'était peut-être ça qui me permettait de marcher vers le danger au nord. Ces samouraïs exploitaient leurs forces pour contraindre des commerçants qui n'avaient fait que choisir entre deux camps, celui qui payait le mieux. Plutôt normal de la part d'un marchant.

Oui, ces samouraïs méritaient qu'on se déplace jusqu'à ce pont où ils semblaient prêt à agir. Ils méritaient de finir comme ce bandit, à poil, fuyant couilles entre les jambes.

Kuroko - Je vous en prie, Kakouko-dono, continuons. Il reste une longue route devant nous.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptySam 1 Déc - 4:13

Un homme les avait attaqué. Enfin attaqué, il avait essayé de les détrousser, mais son coéquipier s'en était chargé. Ils arrivèrent devant un pont, qu'il fallait nécessairement prendre pour passer. Un pont de pierre enjambait une gorge, profonde de deux dizaines de mètres. Les deux versants n'étaient pas impraticables à pied, mais pour tout autre moyen de transport, c'était coton. Fut un temps, ou alors au printemps, il devait y avoir un ruisseau qui creusait ce mini canyon. Ajourd'hui, son lit était sec. Un pont est un endroit assez stratégique sur un parcours, un endroit qu'il était facile de surveiller, puisque techniquement, on était obligé d'y passer. Il sortit son paquet de cigarettes de son haori, et s'en alluma une, ménageant son effet de scène face à son coéquipier. Enfin non, c'était plus sa dépendance à la nicotine que de l'effet de scènen, à ce niveau. Il l'alluma avec son briquet, et en profita pour regarder sa montre à gousset. L'impatience de son binôme ne tarda pas à se manifester, le priant de passer devant.

Kakouko – À quelle distance sommes-nous de notre destination?

Kuroko – Une journée.

Il tira sur cigarette, faisant rougeoyer la fraise. Quand il relâcha sa respiration, une odeur de tabac parfumé, légère, et non oppressante s'échappa dans l'air. Puis vint la fumée de son expiration. Son regard passa enfin de sa montre à Kuroko, synchronisé avec la fermeture de la montre à gousset.

Kakouko – Je vais couvrir nos arrières. Un intervalle de six heures entre nous devrait suffire.

Il fit ensuite volte face, en levant sa main pour un signe d'au revoir, réinspirant une bouffée. Il fallait maintenant qu'il trouve un poste d'observation pertinent. Il s'arrêta, et se retourna. Kuroko n'avait pas attendu son reste, et suivait visiblement l'ordre. Quant à Kakouko, il réfléchit à un moyen de descendre en contrebas, dans la gorge que le pont engageait. Effectivement, cette place lui semblait plus pertinente. Si poursuivants il y a, ils ont l'habitude de regarder au dessus. Une position en hauteur avait aussi le désavantage, si elle accroissait la distance d'observation, de se faire repérer de plus loin. Il écrasa son mégot et le jeta sur le pont, histoire de faire croire qu'il avait traversé. La cigarette tomba dans le vide... Du coup, il s'en ralluma une, et réfléchit à un moyen de descendre dans la gorge. Une chose le marqua aussi, les traces de pas. Sur le chemin de terre battue, on arrivait à identifier son allé-retour, du coup, il remarcha jusqu'à au milieu du pont, pour y déposer son mégot (le dallage du pont ne permettait pas d'identifier la moindre trace). Cette fois, il était trop voyant à son goût, alors de façon négligée, il le laissa tomber entre deux pierres. Plus les quelques traces de cendres, ça convenait parfaitement. Il passa ensuite au dessus de la rambarde, et rejoignit aisément la côte d'où partait le pont – ce n'était vraiment pas dur. S'éloignant dudit pont, il essaya de trouver la juste distance entre profondeur et hauteur. Si sa position lui permettait de voir si des gens traverseraient derrière Kuroko, elle permettait également que ceux-ci ne le repèrent ni avant, ni après (si poursuivant il y avait). D'ailleurs, pour pousser le zèle, et puisqu'il ne savait pas quoi faire six heures durant, il revint un peu sur se pas, et tendit un fil ninja le long de la paroi, tant bien que mal. On le voyait peu, mais Kakouko pensait que ça le prémunissait du plus gros risque de sa position : le manque de repli. En effet, si un ennemi le repérait, il devrait combattre sur un terrain des plus défavorables, à savoir ce versant exposé à environ soixante quinze degrés par rapport à un axe horizontal. D'ailleurs, si cela arrivait, en deux déplacements, il pensait atteindre le fond de la gorge. Il attendit ensuite, se retenant de fumer. Un Senjago est bien placé pour savoir qu'une cendre incandescente se repère à plus de quinze kilomètres.
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyDim 2 Déc - 17:16


Les deux chasseurs de prime pistèrent le duo à bonne distance. Juste assez pour les voir, et les sentir aussi, mais pas trop pour éviter de se faire repérer. Tout du moins le croyaient-ils, car ils virent soudainement le shinobi quitter la compagnie du gringalet et s'enfoncer dans une gorge, sous le pont. Autrement dit, il s'isolait, et se coupait lui même tout point de fuite en cas d'attaque. Quel comportement étrange... Ou alors, pensait-il qu'il allait s'en sortir seul ? Croyait-il faire face à nouveau à des joueurs de poker mécontents ? Un sourire carnacier s'esquissa sur le visage de l'assassin.

- Henkei, c'est le moment ou jamais !

Ils avalèrent la distance en un rien de temps et se précipitèrent dans la gorge...

- Petit oisillon a été méchant avec mes amis. Et quand on est méchant avec mes amis, on en paye le prix...

Plus que quelques mètres. Kakouko n'avait pas moyen de s'enfuir, mais il pouvait au moins porter la première estoque en jouant de l'effet de surprise...


Citation :
Combat à risque

Eido Tengaru
VS
Kakouko Senjago

Situation à distance
Beaucoup de terre
Pélagie 0

Description terrain :
a gorge se referme en une ruisseau souterrain d'où un homme ne peut passer. Distance quarante mètres avant cul de sac. Le terrain est en pente. Kakouko est en contrebas, Eido au dessus.

Effets terrain :
Kakouko ne peut reculer du corps à corps que 5 fois, il sera ensuite coincé à la parois
Pas de fuite possible
Kakouko étant en pente, il a plus de mal à combattre. Il est pénalisé de 5% Eva et 5% Crit. S'il se retrouvait en haut de la pente, alors le malus serait inversé.

Situation :
Seul Eido a rejoint le champ de bataille pour le moment. Lui seulement est ciblable.



Citation :
Tu as mal lu mon précédent post poupi, les deux chasseurs étaient à ta poursuite dès le début de votre chemin, et t'avaient donc à vue, puisqu'ils te voient sortir du village. En prime, même s'ils ne t'avaient pas à vue, la réaction de ton personnage aurait été hautement improbable : il n'a même pas idée qu'on le suivait, et tout d'un coup il s'enfonce dans une gorge en quittant son partenaire ? Le 6ème sens ? La cosmoénergie ? Very Happy
Fais bien attention aux effets terrain. Si jamais tu parvenais à inverser ta position sur la pente, les malus seraient pour tes adversaires.
J'arbitrerai le combat. La déclaration se fera par quelqu'un d'autre. Il s'agit d'un combat à risque. Bon courage jeune padawan !
Daimyo du Feu

Daimyo du Feu


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyLun 3 Déc - 23:01

Citation :


Tour 1

Action 1

Eido se lance dans la préparation d'une technique. Kakouko l'imite. Ce n'est qu'un round d'observation, mais la tension est déjà à son comble

Action 2

Eido relâche le premier son jutsu, qui transforme son Katana. Il prend une couleur bleutée qui n'augure rien de bon (-35 MP). Kakouko continue sa préparation, alors qu'un crépitement se fait entendre au dessus de leurs têtes (-10 MP)

Action 3

Le brigand paye ses entretiens (-15 MP), il s'élance puis disparait d'un coup. L'instant d'après, il est déjà au corps à corps. Sa lame vient trancher dans la chair du Senjago qui n'a pas le temps d'éviter (50 MP, -49 HP). Soudainement, un éclair frappe le Konohan (-48 MP, -51 HP), comme lancé du ciel. En levant ses yeux, Kakouko repère un second brigand posté sur un rocher, lançant ses jutsus en sécurité. Le ninja riposte coûte que coûte par une puissante technique de son répertoire. Un énorme jet de flammes sort de sa bouche, et touche Eido en pleine tête. (-95 MP, -96 HP).

Action 4

Les deux brigands payent leur entretiens (-15 MP, -10 MP). Eido est encore sous le choc de l'attaque reçue et ne peut que se protéger par reflexe, le temps de reprendre ses esprits. Henken, le second chasseur de primes, continue son travail de sape, et fait pleuvoir un second éclair sur le Senjago (-48 MP, -44 HP). Kakouko réplique d'une caresse brûlante. Il joue avec le feu, mais s'en sort finalement, infligeant davantage de dommages à Eido. (-78 MP, -81 HP)

Résumé du tour 1

Eido Tengaru

- 177 HP
- 145 MP
Ne pourra éviter la prochaine attaque
-5 Eva, -15 Crit pour encore 3 actions

Henken

- 0 HP
- 116 MP
Bonus de 13 dégâts pour les arcanes du répertoire Raiton

Kakouko Senjago

- 144 HP
- 173 MP
-5 Eva , -5 Crit tant qu'il est au dessous de la pente.
Ne peut viser Henken que par des attaques à distance, mais ses attaques n'auraient que 50% de chance de réussir.
-5 AGI, -10% Eva pour encore 3 actions
- 8 VIT lorsqu'attaqué par le Katana d'Eido

Commentaires
Pour un 2vs1, tu t'en sors pour le moment très bien Kakouko. Ta technique Katon a un effet dévastateur quand tu gagnes le duel de stats, ce qui fut le cas, le pari était le bon Smile. Ne perds pas le fil, essaie d'anticiper, et tu pourras t'en sortir. Courage !
Daimyo du Feu

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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyMer 5 Déc - 14:39

Citation :


Tour 2

Action 1

Eido paye ses entretiens (-15 MP). Il lance une terrible tempête de lames (- 20 MP) qui s'abat sur le Senjago (-74 HP). Celui ci riposte en créant une terrible barrière de feu (-25 MP) pour se protéger des futurs assauts du brigand. Un nouvel éclair émane du ciel (-48 MP, -44 HP).

Action 2

Les trois ninjas paient leurs entretiens (Eido 15 MP, Henken 10 MP, Kakouko 25 MP). Eido est brûlé par le bouclier de flammes (-20 HP). Il ne s'en soucie guère et se relance dans une tempête de lames. Le bouclier fait son effet, et Kakouko est largement moins touché qu'auparavant (20 MP, 48 HP). Un nouvel éclair descend des hauteurs, (-48 MP, -44 HP), et Jin prépare une incantation...

Action 3

Le brigand paye ses entretiens et subit la brulure des flammes du bouclier (-15 MP, -20 HP), ainsi que le Konohan (25 MP). En manque d'originalité, il enchaîne par une nouvelle tempête de lames. Le premier coup est esquivé, mais le second coup réalise un critique en touchant un point vital du Chuunin (-20 MP, - 72 HP). La riposte est toute aussi violente : Jin place une mine Katon améliorée sur son adversaire qu'il fait exploser instantanément (-125 MP, - 110 HP), et se prend une nouvelle salve d'éclairs qui fait trembler son corps (-48 MP, -44 HP).

Action 4

Les trois ninjas paient leurs entretiens (Eido 15 MP, Henken 10 MP, Kakouko 25 MP). Eido est brûlé par le bouclier de flammes (-20 HP). Les trois adversaires réitèrent leurs attaques dans une furie dévastatrice. La tempête d'Eido tranche la chair (20 MP, 48 HP), et le Konohan place une nouvelle mine, légèrement moins puissante, qu'il fait exploser instantanément aussi (-100 MP, -79 HP). Eido est à la limite de sa résistance. Il souffle de douleur et de fatigue, mais tient encore debout, on ne sait trop comment... Henken souhaiterait placer une nouvelle salve mais subit une intense fatigue, et préfère avaler une pilule (+ 200 MP)

Résumé du tour 2

Eido Tengaru

177 + 249 = 426 HP perdus
145 +140 = 285 MP perdus

Henken

- 0 HP
- 116 +36 MP = 80 MP perdus
Bonus de 13 dégâts pour les arcanes du répertoire Raiton

Kakouko Senjago

- 144 HP - 326 HP = 470 HP perdus
- 173 MP - 325 MP = 498 MP perdus
-5 Eva , -5 Crit tant qu'il est au dessous de la pente.
Ne peut viser Henken que par des attaques à distance, mais ses attaques n'auraient que 50% de chance de réussir.
-5 AGI, -10% Eva pour encore 3 actions
- 8 VIT lorsqu'attaqué par le Katana d'Eido
Attaques physiques reçues à 65% de leur efficacité. Inflige 20 HP non prévenables par action au corps à corps d'un adversaire.

Commentaires
C'est vraiment extrêmement serré. Le Hikari n'était peut être pas la meilleure solution. Pour le bonus donné, il aurait peut etre été plus intelligent d'utiliser ce PA autrement. Mais ça reste une jolie déclaration. La lumière est peut être au bout du tunnel !

Daimyo du Feu

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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyJeu 6 Déc - 19:16

Citation :


Tour 3

Action 1

La barrière de flammes est insoutenable. Elle fait immédiatement tomber le Eido au sol, inconscient. (-25 MP, -20 HP). Kakouko en profite pour aggriper son Katana (action de réserve enclenchée), et regarde le second brigand, qui ne se débine pas, et assène un nouveau Raiton (-48 MP, -44 HP).

Action 2

Henken paye ses entretiens (-10 MP). Kakouko désactive sa barrière de flammes (-25 MP), et se lance au corps à corps de son second adversaire (action de réserve). Celui-ci a le temps de lancer un second Raiton (-48 MP, -44 HP) avant d'être rejoint.

Action 3

Kakouko semble éreinté. Il a du mal à prendre son souffle et bien qu'il ait réussi à rejoindre le corps à corps, il laisse le temps à Henken de filer au loin. (+10 MP)

Action 4

Kakouko continue de reprendre son souffle (+10 MP), alors que Henken paye ses entretiens (-10 MP) et abat un nouveau Raiton sur la scène de bataille. (-48 MP, -44 HP)

Résumé du tour 3

Situation à distance

Eido Tengaru

INCONSCIENT
446 HP perdus
145 +140 = 285 MP perdus

Henken

- 0 HP
- 116 +36 MP - 144 MP = 244 MP perdus
Bonus de 13 dégâts pour les arcanes du répertoire Raiton

Kakouko Senjago

602 HP perdus
498 MP perdus
-5 AGI, -10% Eva pour encore 3 actions

Commentaires
Tu as voulu jouer avec les actions de réserve, et ça t'a servi, et desservi à la fois malheureusement. L'idée de faire des réserves à la chaîne est dangereux car si la première réserve est loupée, la seconde automatiquement aussi. Ici, ça a marché, mais le problème, c'est que tu vises Eido, alors qu'il meurt automatiquement avec ton passif du bouclier dès l'entretien de l'action 1, du coup du as usé deux actions à te préoccuper d'un ennemi inconscient. Pour l'action 2, je considère que ton adversaire a l'initiative pour lancer son Raiton avant que tu viennes au cac, car vous avez la même AGI mais que tu as un malus de 5 dû au Raiton.
Daimyo du Feu

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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyVen 14 Déc - 19:46


Citation :
Intervention MJ

Au moment où Kakouko prépare un souffle de feu le brigand lâche un dernier Raiton qui vient percuter le torse du Konohan, qui s'effondre, inconscient. Dans sa chute, il se heurte violemment la tête et tombe inconscient. Il ne voit pas sa gerbe de flammes taper droit au dessus du brigand, ce qui enflamme un réseau de racines qui tenait en place toute une structure rocheuse. Un éboulement imprévu piège le manipulateur de Raiton qui se retrouve enseveli sous d'énormes blocs. Il est très certainement mort.

Seul au fond de cette gorge, Kakouko ne doit son salut qu'à un groupe d'inconnus ayant ressenti la secousse provoquée par l'éboulement. Ils le récupèrent et l'emmènent dans un lieu inconnu. On lui prodigue les premiers secours, il est hors de danger, mais lorsqu'il se réveille, il se rend compte qu'il est sanglé dans un lit. La pièce est noire, impossible de distinguer où il se trouve.

Instructions pour Kakouko :

Il va falloir que tu crées un nouveau topic dans lequel tu raconteras la fin de la bataille ainsi que les évènements retranscris ci dessus. Théoriquement, le brigand avait de quoi t'achever, mais la façon dont tu as mené ce difficile combat te permet d'échapper à la mort.

Tu souffres néanmoins de deux blessures durables critiques, conséquences de ce combat, à ajouter à ta fiche ninja. (Voir ici pour plus de détails)

Commotion Cérébrale
Profondes Cicatrices



Instructions pour Kuroko :

Peu avant d'atteindre le point de rendez-vous, tu décides d'attendre Kakouko, mais personne ne vient. Au bout d'une demi journée d'attente, un message t'es transmis par un pigeon voyageur. Le village t'informe que des renforts arriveront sous peu et que tu dois les attendre. Ils ont été d'une manière ou d'une autre mis au courant que Kakouko a été mis hors circuit pour cette mission. Tu dois expliquer aux marchands qu'ils devront patienter le temps que ce renfort arrive, ils seront mécontents, mais accèderont à ta demande si tu décides d'attendre. Je te laisse décrire le nouveau personnage qui te rejoint. Il (ou elle) est Chuunin de niveau 20.
Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Kuroko Hokufû


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyLun 24 Déc - 11:37

Encore deux lieux à parcourir avant d'atteindre le pont Yamato. Depuis que Kakouko m'avait laissé prendre de l'avance sur lui, afin de "sécuriser nos arrière" comme il l'avait dit, j'avais eu l'occasion de traverser une plus grande distance que prévue. Alors que je m'apprêtais à devoir dormir pour la nuit dans la forêt nord, un calvaire en cette saison tant l'air était humide dans cette forêt, un marchant ambulant voyageant vers le pays de la foudre m'a proposé de monter dans sa charrette et de partager un maigre repas avec lui. Dans d'autre circonstances, j'aurais probablement refusé. D'une part parce que c'était tout de même sacrément louche, et d'autre part parce que je préfère toujours chasser ma propre nourriture, mais l'opportunité de me rapprocher un peu plus de ma cible, avec en prime un repas et un peu de repos pour mes pieds, c'était une offre qu'on ne refuse pas.

Grâce à ce brave Taiga - c'était son nom - j'ai pu rejoindre la plaine de Kanto où nous nous sommes séparés. Lui allait continuer la route quelques minutes pour rejoindre Nigi, une ville plus à l'est du pont. Je me retrouvais donc à nouveau seul, en marge de la route, alors que la nuit ne tarderait pas à arriver. Si je ne m'attendais pas à retrouver immédiatement Kakouko, la situation devenait de plus en plus inquiétante à mesure que je montais mon bivouac. C'était un shinobi entrainer, en courant d'un bon pas, il ne lui aurait fallut qu'une ou deux heures pour me rejoindre, et pourtant rien. J'avais eu le temps de ramasser un peu de bois mort, de chasser un lapin - parfait pour compléter le repas relativement modeste offert par Taiga - et même de le faire cuire, et pourtant toujours rien. Pas l'ombre d'un Senjago à l'horizon.

C'est toujours dans ces moments là que j'ai - comme beaucoup probablement - ces deux foutus réflexes qui reviennent. D'une, je commence à imaginer les pires scénarios possibles. Et s'il s'est fait attaquer par des samouraïs, et s'il est tombé du pont où je l'ai quitter, et s'il avait était enlever... Des idées bien folles, qui ne convaincraient personne à par le plus crédule des enfants, et pourtant elles trottaient toujours et toujours dans ma tête. Ensuite venait toujours ce second réflexe. Celui qui mettait en doute tous mes choix pour la soirée. Devrais-je laisser le feu allumer pour lui indiquer ma position? Je me ferais attaquer pas prédateurs et bandits, je devrais donc veiller. Où je pourrais rebrousser chemin pour le retrouver, mais je n'arriverais jamais d'ici le lendemain soir au pont Yamato...

C'est exactement pour ça que je déteste travailler avec des inconnus. Si j'étais avec Yukio, nul doute que je pourrais dormir sur ses deux oreilles, je saurais qu'il n'y a pas à avoir peur de quoi que ce soit. Mais qu'est-ce que je savais de ce Kakouko? Il est fumeur, à l'air plutôt sur de lui et est habituellement ponctuel. Jusque là, rien qui m'indiquerait qu'il saurait sans problème me rejoindre même avec deux molosses et des samouraïs au cul.

Après moult réflexions et insultes lancées à la face du destin, "ce gros bâtard" comme disait les plus vulgaires dans le clan, une décision s'imposa : la nuit étant tombée, il serait imprudent pour ne pas dire idiot de se lancer à la recherche d'un sempai. Étouffer les braises pour ne pas attirer prédateurs - humain ou non - une couverture sur les épaules, le sabre à la main, il ne restait qu'à patienter. Dormir seul serait sans doute malhabile et n'ayant pas de corde, je ne pouvais pas dormir dans un arbre sans être sur que je m'étalerais sur le sol après une chute.

Une heure... Deux heures... Trois heures...

Le temps défile tellement lentement quand on doit lutter contre le sommeil. Déjà deux heures du matin, le soleil se levait dans trois petites heures et toujours rien à signaler...

Trois heure une minute... Le chrono avance... Bah, et puis après tout, je peux bien fermer les yeux quelques minutes. Après tout, j'y vois de toute manière que dalle dans ce foutu noir, et c'est pas cette lune creuse qui va plus m'éclairer... juste une petite minute...

***

??? - Tu crois qu'il est vivant?

Hum... Quoi?.. Je suis où moi?.. Dans le cake, pour sur. C'est pas grave, encore deux minutes de sommeil et je pourrais...

??? - Mec... Déconnes pas, regardes, il a un méga sabre, c'est peut-être un de ces gamins qui vient de Konoha! Mec!

Putain, mais... Ça pue la transpiration, j'ai l'impression d'être en contact direct avec une aisselle... Mais pourquoi ça pue? Le soleil, c'est trop violent le matin ce machin là... J'vais juste garder les yeux fermés et...

??? - Tu flippes trop. Regardes, c'est un mioche, j'pourrais lui piquer son grand couteau aussi facilement j'ai piqué sa donzelle au fermier d'jeudi!

Trop de bruit, c'est chiant, j'aimerais bien que ça la ferme. En plus ça dit quoi?

??? - Regardes, je lui décroises les bras lentement et...

Kuroko - Et quoi, le puant?

??? - Oh bordel d'beloutre volante! Il a parlé

J'ouvre les yeux et quoi? Un barbu avec des loques veut me voler mon sabre. Bon, j'admets qu'il était peu probable que je ne dormes pas du tout de toute la nuit. J'avais une bonne journée de marche dans les talons et il est difficile de garder les yeux ouverts, dans le noir de surcroit, quand rien ne se passe. Aussi, je peux éventuellement comprendre qu'on veuille me voler. C'est un peu une banalité quand on dort dans la nature par ces temps. Mais je suis jamais de bon poil au levé, d'autant moins quand je dors mal. Et là je me lève et directement on en vient à me confondre avec une femme? Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas.

D'un coup sec, j'avance la garde de mon sabre dans le menton du voleur qui s'enfuit avec son compère en tenant une main ferme sur sa bouche. Il doit saigner, une de ses dents est tombée sous le coup. Comme quoi, ya pas qu'à moi que le destin fait des sales coups. Pas tout à fait réveillé ou apte à chasser, j'ai passé en revu mes affaires pour vérifier qu'il ne manquait rien. Même s'il avait manqué quelque chose, je n'aurais de toute manière pas poursuivis les deux puants, trop loin et dans la direction opposée du pont de surcroit.

Après une inspection rapide, un feu fait à la va-vite avec le bois inutilisé de la veille, j'ai été rapidement trouver de quoi manger. La chance voulait qu'un loup chassait une bande de lapin jusque dans leur terrier. Je n'avais qu'à attraper au vol une des proies que le prédateur ne poursuivait plus pour me faire un petit déjeuné de choix : lapin au lapin, assaisonné avec des cendres. Un régal de protéines...

Un coup d’œil sur une montre que je cachais dans mon sac : déjà huit heure. Si Kakouko devait me rattraper, il l'aurait déjà fait. Après avoir rempaqueté ce que j'avais sortis de mon sac, j'ai repris la route dans la fraicheur relative du matin. Les routes étaient désertes ce matin, et hormis un âne qui portait de la paille, il n'y avait rien d'autre que le Senjago pour m'occuper l'esprit. Les doutes de la veille n'étaient pas partis et me laissaient toujours dans une situation délicate. Je pourrais toujours m'occuper de la mission seul, après tout la règle d'or en tant que shinobi, c'est que la mission est prioritaire, mais quel bon Chuunin oublierait aussi vite son compagnon et ne viendrait s'assurer de sa sécurité qu'au retour?

Je ne voulais définitivement pas être cette personne...

Après deux heures de marche avec un rythme lent et la tête ailleurs, j'apercevais à quelques centaines de mètres de moi la destination finale de mon voyage : le pont Yamato. Me voilà face au dilemme, rechercher un pair disparu ou s'acquitter d'une tâche que l'on a promis de remplir? En attendant de trouver une réponse, j'ai posé mon sac sur les bords de la route, puis assis sur un rocher à l'ombre, j'ai attendus. L'ultimatum des samouraïs ne prendrait fin qu'à midi le lendemain et aucun d'entre eux ne saurait bafouer son honneur en frappant plus tôt. Ceci jouait en ma faveur, le village ayant promis notre arrivée au plus tard dans la soirée, j'avais une journée pour espérer voir pointer à l'horizon mon binôme. C'était ma meilleure idée. La seule aussi, mais j'y croyais. Il ne pouvait pas "rien" se passer. Des patrouilles sont un peu partout dans le pays du feu et si quelqu'un m'avait vu traverser la forêt seul, le village en serait avertis... Je crois...

Deux hypothèse, soit Kakouko était en sécurité et il arriverait, soit le village serait dans tout les cas informé que je voyageais désormais seul et enverrais quelqu'un à sa recherche. Ou du moins, espérons le.

De nouveau, de l'attente, comme cette nuit. Si j'avais sommeil, il était plus facile de rester éveillé, le soleil tapait trop pour me faire oublier l'heure. L'heure qui avança lentement jusqu'à atteindre le milieu du cadran. Là, enfin il s'est produit quelque chose. Un oiseau s'avançait, beaucoup trop près pour être sauvage, et à sa patte un minuscule étuis prouvait qu'il était porteur d'un message. Enfin, un signe, quelque chose pour m'aiguiller dans la suite de cette aventure. Une fois posé sur mon bras, j'ai pus récupérer le message rapidement avant que l'oiseau - un pigeon me semble-t-il - ne reparte en direction du sud.

Citation :
Informé de votre situation. Renforts arrivent sous peu. Devez attendre prise de contact avant d'engager la mission.

Un message bien moins encourageant que celui que j'avais espéré, mais c'était déjà quelque chose. À défaut de savoir ce qu'il en était de Kakouko, je pouvais espérer qu'il soit rapidement trouvé par les autorité Konohanes. Toujours midi, j'avais six heures avant la tombée de la nuit, après quoi je devrais rejoindre les marchants au pont. Nul besoin d'espérer, mon contact ne serait pas ici avant une petite dizaine d'heure en admettant qu'il est partit au petit matin du village, mais il valait mieux limiter l'angoisse de nos employeurs du moment. Si j'arrivais maintenant en annonçant que mon coéquipier arriverait "à un moment ou un autre", je les laisserais au mieux dans la peur.

Le mieux à faire était donc d'arriver le plus tard permis au point de rendez-vous.

Le fait est que le temps passa plutôt rapidement jusqu'au soir. Etant en pleine journée, et donc en sécurité face aux prédateurs - animaux tout du moins - , j'ai pu profiter d'une sieste d'une petite heure qui fut des plus revigorante. Si la fin de la journée et les premiers tours de gardes allaient être durs, je ne tomberais au moins pas de sommeil en pleine garde. Le reste de l'après-midi fut utilisé pour aiguiser une lame qui n'en avait pas besoin, puis pour dessiner au fusain le paysage, plutôt joli, qui s'étendait devant moi : le pont était une sacré prouesse architecturale. Une merveille de pierre et de fer qui tenait ensemble les deux falaises, l'une du pays du feu et l'autre du pays de l'herbe. À cette distance il était difficile de profiter des détails de la roche, mais le flou du lointain rendait le paysage d'autant plus harmonieux. Il y flottait comme un calme irréel, comme si une tempête s’apprêtait à balayer ces falaises et les réduire en sable. Un bel endroit à défaut d'être une bonne journée.

Sept heure, le soleil va bientôt être caché par les montagnes au loin : il est temps de reprendre la marche et de rejoindre les marchants. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour les rejoindre, dix tout au plus. Quelques caravanes étaient stationnées à l'entrée du pont du côté Konohan. Celle que je recherchais, celle d'où émanait la demande de mission, était celle d'un certain Bôlin, marchant de brics et de brocs. À mon arrivée, plutôt remarquée, les marchants m'attendaient, une fille de mon âge m'a conduite jusqu'au commanditaire. Un homme de taille moyenne avec un petit ventre et une belle barbe, quelqu'un qui ferait peur aux enfants s'il le voulait.

Kuroko - Je suis...

Bôlin - Je sais très bien qui vous êtes! Tous les shinobis de Konoha sont aussi tardif que toi gamin? Et puis nous avions demandé une bonne escorte, tu es seul?!

Réaction prévisible, exactement ce que je voulais éviter en arrivant plus tard ici. J'avais mal calculé mon coup semblait-il.

Kuroko - Je vous en prie, ne m'appelez pas gamin. Je n'en ai certainement pas l'air, mais je suis un shinobi de Konoha. Vous savez? Cracheurs de dragons de feu et autres illusionnistes?

Bôlin - Nous avons tout de même affaire à des samouraï, des guerriers de l'ancien temps. Je penses pas qu'un mioche comme toi pourra gérer cette affaire seul!

Kuroko - Vous êtes irritant... Je ne suis pas seul, mon coéquipier arrivera dans la soirée. Nous patienterons jusqu'à son arrivée, en attendant pouvez vous me prêter deux personnes pour surveiller le pont?

Bôlin - Parce qu'en plus on doit vous prêter de la main d’œuvre? Moi j'attends pas, et puis d'ailleurs j'penses bien que j'vais arrêter le commerce avec les shinobis si vous ne faites rien quand on loue vos services! Une bande de monstre de foire, c'est tout ce à quoi vous devriez aspirer. Si Konoha envoi un mioche, autant que je gardes le pont moi-même.

C'en était trop, au diable la politesse.

Kuroko - Bon vous commencez réellement à m'emmerder. Je vous dis que je suis mandaté par Konoha pour cette mission, ça veut dire que je suis très bien capable de botter votre cul dix fois avant que vous n'espériez ôter le moindre cheveux de ma tête. Alors de deux choses. L'une, vous allez arrêter d'être aussi désagréable, de deux, vous dire à tous d'attendre bien sagement que la nuit passe dans leurs caravanes. Du temps que cette mission est en cours, je prends le contrôle de votre groupuscule de marchands et j'instaure un couvre-feu.

Bôlin - Et pis quoi encore, tu crois que...

Sans lui laisser le plaisir de terminer sa pique, j'ai balayé sa jambe droite avec le fourreau de mon sabre. La grande taille et le manque évident d'activité physique du client firent qu'il ne resta pas bien longtemps en équilibre et tomba sur ses fesses devant les regards amusés de quelques marchands qui s'étaient réuni autour dès lors que j'avais haussé le ton.

Kuroko - Je crois que vous allez sagement me faire confiance. La discussion est close, si quelqu'un a des réclamations, qu'il s'adresse à moi quand le soleil repointera le bout de son nez. D'ici là, bonne nuit.

Sans attendre de réponse, j'ai quitté le cercle humain qui s'était formé pour rejoindre l'entrée du pont. Un arche d'une dizaine de mètre de hauteur et de cinq bons mètres de largeur faisait office d'entrée. Un point d'observation de choix, où je n'aurais à craindre pas grand chose de plus que des flèches si une attaque devait avoir lieu. Usant d'un peu de chakra, l’édifice fut d'une triste facilité à escalader. Une fois en haut, j'ai pu jeter un coup d’œil sur les alentours du "camp" de marchand. Du côté sud du pont, direction Konoha, le camp était entouré par une plaine avec quelques rares arbres. S'ils devaient attaquer, les samouraï n'attaqueraient certainement pas de nuit et certainement pas de ce côté là. Trop découvert, trop grand, trop Konohan.

Non, la source des attaques viendrait certainement du nord, d'au-delà du pont. Les quelques grandes colonnes du ponts permettaient d'avancer rapidement sans trop se découvrir vers le camp. Il permettait aussi une échappatoire rapide et efficace après une attaque. C'était la zone qu'il fallait surveiller en priorité, sauf que dans la nuit, on y voyait pas grand chose. Certes, la lune était croissante et d'ici deux à trois jours je pourrais espérer voir correctement en pleine nuit. En attendant, il faudrait se fier à d'autre sens. Et puis qui sait? Avec un peu de chance les anciens guerriers du Daimyo attaqueraient en plein jour...

***

La lune était déjà bien haute dans le ciel quand les premiers bruits me sortirent de la monotonie de la nuit. Trois heures durant j'avais fixer successivement cinq points, deux au sud et trois au nord, d'où pouvaient surgir les assauts. Avec les heures, je m'habituais à voir dans le noir et, à défaut d'y voir comme en plein jour, je pouvais au moins discerner l'immobile du mobile. Ce que je voyais en occurrence, je l'avais entendu venir avant de pouvoir le discerner. Un martellement du sol suivit par des sons de métaux qui s'entrechoquent. Tout d'abord pas bien audible, rapidement cette cacophonie s'est faite repérée en la personne d'un homme d'une vingtaine d'année. Impossible de pouvoir le décrire précisément, mais depuis là, on devinait qu'il faisait bien un bon mètre quatre-vingt, qu'il ne portait pas d'étuis à shuriken mais qu'il arborait sur sa jambe droite la plaque de fer ornée de la feuille de Konoha.

Le renfort.

Kuroko - Hoy, ici.

Hurler ainsi n'était probablement pas la chose la plus intelligente à faire en pleine nuit. D'une part parce que je réveillerais tous les endormis qui m'en voudront le lendemain matin, et d'autre part parce que je trahissais ainsi ma présence à tous ceux qui n'avaient pas besoin de savoir que j'étais là. C'était regrettable, mais loin d'être volontaire. Quand on est fatigué, on oublis parfois de penser avant d'agir. Descendant du pont par bonds successifs, j'ai rejoins l'homme qui venait d'arriver jusqu'au camp, laissant tomber lourdement son paquetage dans un nouveau bruit de choc métallique. Que pouvait-il bien transporter.

De près, l'homme avait tout pour plaire à n'importe quelle dame de la court. Malgré ses lieux de course, il avait les cheveux noir mi-long parfaitement bien disposé, lui donnant un air des plus classes. On aurait dit un héros des contes de Toshiro-sama. Ses yeux verts trahissaient une certaine malice, mais aussi une certaine culture. Des yeux qui avaient vu une belle part du monde et qu'il serait difficile de berner. Habillé d'un simple Aori noir, de deux grèves de métal qui faisaient jonction avec ses pieds et haut ample blanc, il semblait plus sortit d'un temple que d'un village de shinobi.

Kirito - Dieu que c'était loin! Le retour, à la marche si ça te dérange pas.

Kuroko - Uchiha Kuroko, Chuunin de Konoha. Avez vous des informations sur Kakouko-dono?

Kirito - Pour le moment l'affaire Kakouko est dans les mains des services internes, je n'ai pas été mis au courant. Dès aujourd'hui, je suis ton tuteur pour la durée de la mission. Tu pourrais me briffer?

Désignant le pont du doigt, j'ai commencé mes explications sur les diverses constatations depuis mon arrivée.

Kuroko - Je me suis installé en hauteur pour pouvoir surveiller du mieux que je pouvais les environs. Aucun sceau n'a été posé sur le sol, je n'en connais aucun qui pourrait nous servir dans une telle situations. Les points d'arrivées éventuelles d'ennemis sont au nord du pont, là, là et là En même temps que je parlais, je continuais à désigner du doigt les points de repère pour ma garde. Il y en a aussi deux au sud, mais il est peu probable que l'ennemi surgisse par là, s'il devait surgir.

Kirito - Bien, en plus d'avoir une bonne ouïe, tu as un bon sens de l'observation... Je me présenterais au commanditaire demain, pour le moment...

Sans terminer sa phrase, l'homme se saisit d'une couverture qui était en haut de son sac et d'une petite sacoche qu'il emmena sur mon point d'observation.

Kuroko - Que faites vous? Il faut sécuriser les alentours maintenant que nous sommes deux, non?

Kirito - L'ultimatum des samouraï prend fin demain midi, non? Dans ce cas nous aurons toute la mâtiné pour nous préparer. D'ici là, toi comme moi avons certainement besoin de sommeil.

Kuroko - Mais...

C'était dur d'admettre qu'en deux minutes sur ce camp, il avait eu une idée plus intelligente que moi en une bonne nuit. Ce qu'il nous fallait à lui et à moi d'ici au lendemain, c'était du sommeil, parce que plus que tout autre chose, c'était lui qui nous ferait tenir face aux dangers qui se présenteraient à nous.

Kuroko - ... Très bien...

Récupérant à mon tour la couverture dans mon sac, j'ai rejoint l'homme sur le point d'observation, à l'abri des bêtes qui viendraient nuire à notre sommeil au sol, puis m'enroulant dans le tissu, je me suis laissé sombrer. Depuis le temps que j'en rêvais de cette nuit de sommeil.
Kuroko Hokufû
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Kuroko Hokufû


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MessageSujet: Re: [BK001] Les Shinobi pris pour cibles !   [BK001] Les Shinobi pris pour cibles ! EmptyJeu 24 Jan - 20:07

Le réveil se fit au chant des oiseaux. Quelque chose qui aurait été assez agréable si ne n'avais pas aussi mal dormis. Toujours installé sur le petit arc qui maintenait l'un des deux cotés du pont, j'avais eu tout le temps d'apprécier la dureté des pierres. La fatigue avait prit le dessus la veille, mais aujourd'hui mon dos regrettait déjà d'avoir du dormir dans de telles conditions. Cette nuit, j'utiliserais la couverture comme matelas, j'ai moins je pourrais dormir tranquillement. Le matin, la vallée offrait un paysage pour le moins agréable à regarder, le soleil orangé du matin perçait au loin à travers la forêt du Konoha et les rares nuages rajoutaient un certain charme à cette ambiance. Il ne manquait qu'une fille avec qui partager ça. À la place j'avais ce mec qui ne m'avait toujours pas dit son nom.

À dire vrai, j'étais curieux de savoir comment se passerait la journée, je nageais en plein mystère. Travailler dans une situation jamais vue pour moi, avec un mec que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve, et avec des clients pour le moins chiant. C'était pas particulièrement quelque chose de rassurant. Après quelques étirements, indispensable pour commencer la journée d'un bon pied, j'ai tourné mon regard sur mon coéquipier. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit levé après seulement six heures de sommeil, il avait du s'épuiser pour traverser la distance entre Konoha et ici en une seule journée. Ce petit temps de repos qu'il s'accordait, c'était l'occasion pour moi de ranger mes affaires, et d'effectuer un tour du pont de bon matin. Il n'y avait pas lieu de se soucier d'une attaque avant la fin de l'ultimatum, mais il était bon de se familiariser avec l'environnement.

Déambulant avec quelques poignées de nourriture récupérée aux marchands, j'ai pu prendre conscience de certains détails dont je n'avais pas jugé l'importance la veille. D'abord, la rivière en contrebas. Des pêcheurs y circulaient assez librement, aussi il faudrait penser à garder les barques à l’œil. Un second point qui retint mon attention fut la courte largueur du pont. Si des hommes pourraient y circuler tranquillement, deux chariots ne pourraient pas se croiser. En soit, c'était aussi un bon point qu'un mauvais. En cas d'attaque il serait dur de manœuvrer autour des roulottes, mais en même temps nous n'aurions qu'un seul véhicule à contrôler la fois. Peu avant huit heure mon superviseur s'est réveillé, visiblement bien reposé. Après m'avoir rejoins et piqué une tartine beurrée pas encore terminée, il engagea la conversation.

??? - Salut. Je ne me suis pas présenté hier, Kirigaya Kirito. Je suis le Chuunin en charge pour la mission. Tu es Kuroko, c'est ça?

Kuroko - Exactement, bonne mémoire. Vous voulez procéder d'une manière particulière ce matin?

Kirito - Je vais me présenter aux commanditaire, quelque chose que je devrais savoir avant d'y aller?

Kuroko - Il n'aime pas avoir tord et obéir à des ordres.

Un sourire étira ses lèvres alors qu'il avala la dernière bouchée de ma tartine.

Kirito - Je prends note. Je te ramènerais un peu de nourriture en remerciement.

Le Chuunin s'éloigna alors pour gagner les caravanes posées non loin. Il était sympa, au moins un bon point. Après avoir discuté avec les marchands, le jeune homme revint avec un panier de nourriture qu'il présenta comme un don des marchands. Ils nous donneraient de la nourriture tant que nous garderons le pont, afin de nous alléger un peu la tache. C'était déjà ça de gagné. Les heures suivantes furent passées à discuter des différentes capacités que j'avais et que Kirito avait. Il nous fallait être certain des capacités de l'autre pour pouvoir compter sur lui pendant les combats à venir - si combat il y avait -. Nous avons aussi discuté de manière plus poussée de la topographie, de l'organisation des taches pour les prochains jours et de l'implication de la caravane en cas d'attaque ennemie. Certains marchands avaient des armes et disaient qu'ils pourraient se battre au besoin, mais ni moi ni mon binôme ne semblaient emballés par cette idée. Une bataille engagerait non seulement des combattants entraînés mais surtout un déluge de techniques de Ninjutsu qui ne manqueraient pas d'en blesser au moins un s'ils intervenaient.

Le reste de la journée fut plutôt calme, juste deux chariots sont passés par le pond vers 14h. Kirito et moi avons donc pu discuter plus librement de sujets divers comme l'art ou la musique. Il se trouvait qu'il était un grand amateur d'art sous toutes les formes, peinture, musique ou théâtre. Quelqu'un qui gagnerait à visiter les quartiers du clan Uchiha une fois de retour à Konoha. Un détail qui m'étonna, il était fumeur. C'est le second fumeur qui me supervisait en deux jours, et le premier n'avait pas particulièrement bien remplis son contrat, aussi j'espérais que cette fois-ci j'allais avoir plus de chance. Il fumait la pipe, et Kakouko fumait des cigarettes, peut-être que c'était le détail qui ferait que lui ne finirait pas par disparaitre en milieu de mission.

La première nuit au campement, il fut décidé que nous dormirions par accoues de 3h, pour respecter un cycle de sommeil entier, en poursuivant le rythme sur le début de journée pour atteindre les 6h minimum de sommeil chacun. Si nous avions besoin de plus, il était décidé que nous improviserions. Cette nuit là fut calme et particulièrement ennuyante. Monter la garde n'est en soit pas particulièrement quelque chose de funky, mais ça l'est encore plus quand il n'y a rien d’intéressant à fixer. Les rives du pont semblaient juste complètement morte, et regarder le même macchabée pendant six heures, ça a tendance à vite rebuter. Et pourtant il fallait se résoudre à le faire. L'épreuve la plus difficile, c'était de se réveiller à intervalles réguliers. Autant se rendormir, c'était simple, autant se réveiller, c'était une sacré épreuve. Un sacrifice personnel bien dur étant donné qu'il ne s'est rien passé cette nuit là.

La journée et la nuit suivante ne furent guère différente, rien de grave ne se passa. Quelques familles et marchands isolés ont passés le pont, il y eu un convoi à contrôler, puis l’ennuie total. Comme pour nous consoler, une femme de la caravane nous apporta des repas chaud particulièrement bon. Des curry particulièrement réussit. À défaut d'avoir de bonnes journées, nous avions de bons repas. C'était aussi une journée de plus passée à discuter avec Kirito, discutions parfois anecdotiques et parfois d'une certaine importance : que faire si quelqu'un arrivait depuis untel point, et si telle présentation se présentait à nous. Des simulations qui ne se produiraient peut-être jamais mais avaient le mérite de nous préparer à combattre même si nous ne faisions rien depuis deux jours. Nous sommes cette nuit allés nous coucher plus tôt pour profiter d'un sommeil plus long, pour récupérer du peu d'heure de sommeil de la veille. Probablement que nous adopterions ce rythme jusqu'à la fin de la mission.

Puis vint le troisième jour et son "évènement".

Le matin, une carriole nous avait prévenue que derrière lui viendrait d'autre commerçant transportant du foin, rien d'alarmant jusque là, mais comme pour tous les véhicules qui sont passés par le pont, nous avons voulu vérifier qu'il n'y avait aucun accro. Deux charrettes étaient posées sur le pont. La première, devant laquelle je me trouvais contenait le fameux foin alors que la seconde transportait du saké. Si Kirito avait cru voir un visage familier en la personne du marchant d'alcool, aucun d'entre nous n'avons pris de mesure particulière. Après tout, il était passé il y a deux jours et tout s'était bien passé, je me suis simplement contenté d'inspecter le foin pour être sur que personne ne se cachait à l'intérieur. Rien à l'intérieur, la charrette pouvait avancer, et c'est ce qu'elle fit jusqu'au milieu du pont. Puis ce fut le drame.

Une flèche enflammée passa devant mes yeux avant d'enflammer le chariot, ceci quelques instants avant que deux bandits ne sortent de sous le chariot pour s'en prendre à Kirito. Cette situation, elle n'était pas dans nos simulation.

Kirito - Kuroko, à trois heure, l'archer!

Sans attendre d'autre ordre, j'ai détourné les yeux de mon coéquipier alors qu'il semblait prêt à croiser le fer avec ses ennemis. Il n'y avait pas lieu de s'en faire pour lui, ses compétences telles qu'il les décrivait semblaient largement suffisantes pour tenir en échec deux samouraï le temps que je m'occupe du dernier luron. L'homme en question s'était réfugier sur un bateau de pêcheur, à quelques dizaines de mètre de là, pour décocher son tir enflammé. Alors qu'il en préparait un second, j'ai moi-même joué de mes arcanes. Le feu, c'était MON domaine. Quelques taos, une grande inspiration et l'arcane la plus typique de mon clan, celle là même qu'on enseigne aux novices, s'élança vers l'adversaire. Une boule de feu d'une taille impressionnante, deux bons mètres de diamètre. Un Gokakyuu qui obligea l'homme à décocher maladroitement son trait, trait que j'ai esquivé sans peine, avant qu'il ne doive plonger dans l'eau, laissant derrière lui la barque prendre feu. S'il n'était pas hors course, il serait au moins gêné pour un instant nous aurions le temps de nous occuper du plus urgent : tenter d'éteindre le feu et surtout éloigner les barils de sake. S'ils prenaient feu, ça serait une catastrophe.

D'un regard en arrière, je voyais déjà quelques marchands de la caravane, arme de fortune à la main, s'élancer vers le pont. Avant qu'il n'aille plus loin, il fallait intervenir. Si le pont brulait, c'était une catastrophe. Si le pont brulait avec des marchants, ça serait encore pire.

Kuroko - Essayez d'éteindre le feu si vous avez des sceaux d'eau, mais si le feu s'attaque au pont, je vous que vous fuyez, compris?

Mon regard croisa celui de Bôlin qui acquiesça d'un hochement de tête. Notre animosité mutuelle était mise de cotée dans ce genre de situation. Restait à espérer qu'ils respecterait comme il fallait mes ordre. De l'autre côté du pont, Kirito était désormais en combat contre les deux samouraï. Un fin filet de sang s'échappait de son bras droit, mais rien qui ne semblait le gêner. Il trahissait tout de même sa présence par rapport à son clone. La situation était définitivement bordélique, il fallait agir rapidement, et pour ça, il faudrait peut-être tuer...
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