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 Soujuu Ryoku

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Soujuu Aisu
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MessageSujet: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyDim 28 Oct - 0:29

Choisir sa DestinéeJe suis un SHINOBI


Choisir sa FactionJe suis originaire du pays de de l'Eau


Choisir son NindoMa voie principale est la KG Aisu. Ma voie secondaire est le Ninjutsu. Ma voie de soutien est le Ninjutsu de combat.


Créer son Personnage
Je m’appelle Soujuu Ryoku. Je suis un homme et j’ai 19 ans. Je suis devenu ce que je suis parce que les évènements du passé m'ont façonné ainsi. C'est une longue et triste histoire mais laissez moi vous la conter.


Dernière édition par Soujuu Ryoku le Dim 28 Oct - 15:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyDim 28 Oct - 15:37

Traces du passé

Chapitre 1 : tendre enfance et relations compliquées


Soujuu... Soujuu Ryoku n'a pas eu une vie très paisible du haut de ses 19 ans. Commençons par le début en évoquant brièvement les faits et les rumeurs sur l'existences de mes parents.

Mizuumi Aisu, un prénom dans la plus pure tradition du clan. Une femme traditionnelle de la famille bien qu'elle avait développé une symbiose assez élevée avec l'Eau. Surprenant mais rien d'anormal, d'autres membres avaient montré une appartenance à l'Eau bien plus importante qu'elle. Cela lui permit toutefois d'accéder au grade de Chuunin au moment de l'unification avec Kiri. Dès lors, son principal travail fut d'exterminer les clans opposé à Kiri ainsi que les derniers samouraïs qui n'avaient pas encore quitté la région ou étaient assez fort pour survivre à l’assaut répété des ninjas et assassins de Kiri.

Personne ne sut comment elle fit sa connaissance mais elle tomba éperdument amoureux d'un homme... un samouraï.
Cet amour réciproque n'était pas au gout de tous le monde mais leurs familles respectives se turent pour ne pas compromettre la vie de leurs enfants... ainsi que celle du petit-être qui venait à peine de pousser ces premiers gémissements. L'équilibre était instable mais tenait bon dans cette tempête qu'était la guerre perpétuelle. Cette paix précaire ne dure que deux années où le petit Soujuu pu connaître ce qu'était une vraie famille.
Encore une fois, nul ne sut si ce fut le fruit pourri du destin ou une fuite de la part d'une des deux familles mais un beau jour d'hiver, les deux amants se rencontrèrent sur le champ de bataille. L'un avait pour mission la destruction d'un clan ennemi, l'autre avait été engagé par ces derniers comme garde du corps. Heureusement, ils ne s’entre-tuèrent pas... leurs "amis" s'en chargèrent à leur place. Le père de Soujuu fut le dernier à mourir, de la main même de la meilleur amie de Mizuumi, sous l'oeil de cette dernière.


Je fais une pause dans le récit pour vous poser une question. "Quels sentiments peuvent-ils nous traverser à cet instant précis ?" Sans doute, une question que j' aurais voulu poser à ma mère si elle était encore en vie maintenant.

Tout est-il que quelque chose se cassa probablement en elle. Ce jour-là, elle ne fit rien. Elle resta aussi calme que la surface de l'eau précédent un Tsunami. Elle ne dit rien à son fils, ignorant ces incessantes questions sur celui qui fut encore, un jour avant, son père.
Sa vengeance prit un an. Certains diront qu'elle avait tout planifié jusqu'au moindre détail. Selon l'adage : "L'Aisu n'oublie jamais. le lac placide devient un tsunami déchaîné. La glace pure et immobile se teinte de sang et devient tranchante comme l'acier. Une tache pourpre se dessine sur la surface de l'eau..."
Il fallut une dizaine de ninjas aguerris pour l'arrêter et ce fut encore insuffisant pour l'empêcher d'atteindre son objectif.
Huit cadavres entouraient le sien quand son coeur acheva son dernier battement. Tous avaient eu le malheur de participer à la bataille où son mari avait trouvé la mort. Sa lointaine meilleure amie avait subit des douleurs défiant l'imagination. Peut être avait-elle voulut lui infliger la douleur qu'elle avait reçu au fond d'elle même par les moyens qu'elle possédait. Ce n'est qu'une supposition mais qui sait ce qui a bien pu se passer dans sa tête à ce moment là ?
On retrouva le corps de sa meilleure ennemie, quelques heures plus tard, accroché à un mur par des pieux de glace. Tous les pores de sa peaux étaient élargis et laissaientt filtrer un liquide bizarre. selon certains spécialistes, l'homme est composé d'un peu plus de 70% d'eau sous des états variables. Dans ce cas précis, cette eau à semblée vouloir quitter son corps sans chercher à passer par une voix naturelle. Le sang étant également liquide n'a pas échappé au traitement et après autopsie du corps, ils ont découvert qu'il avait gelé à certains endroits mais également bouilli dans d'autres parties du corps. Ils cherchent encore lequel fait souffrir le plus. Tout est-il qu'elle n'est pas morte de ce traitement mais d'un autre encore plus douloureux peut-être. Ici, les médecins n'ont rien voulu divulguer mais certaines rumeurs parle de simulation d'arrêt cardiaque en boucle. Mizuumi aurait arrêté le flux sanguin dans le coeur mais l'aurait fait repartir ensuite, répétant ce manège en chaîne pendant près d'une heure pour lui faire comprendre ce qu'elle avait elle-même ressentie au coeur.

Aucune rumeur n'a vraiment été prouvée d'autant plus qu'aucun autre membre du clan n'a jamais utilisé de pareil technique. D'autres, encore, disent que le pouvoir des Aisu est fortement lié aux émotions et à la volonté de son utilisateur. Elle aurait donc eu accès à des techniques incroyables durant ce cours laps de temps ou seul la vengeance occupait son esprit. Cette histoire, je n'en connaissait que les grandes lignes de la part mon grand-père qui s'occupa de moi durant les années suivantes. Mais cela, c'est une autre histoire....


Dernière édition par Soujuu Ryoku le Mer 31 Oct - 3:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyDim 28 Oct - 18:59

Traces du passé

Chapitre 2 : enseignement d'un grand-père vénérable et adolescence mouvementée


C'est à peine âgé de 4 ans, qu'il fut abandonné par sa mère. Laissé au bon soin de son grand-père paternel, Konosuke Ryoku. Ce dernier vivait en écart avec le reste de l'île qui abritait récemment le village de Kiri. Sous son apparence de vieillard aigri se cachait un ancien samouraï à la retraite. Et pas n'importe lequel ! Selon des sources sûr, il aurait été reconnu appartenant au deuxième cercle au moment où il prit sa retraite. Malgré son âge, il parvenait sans mal à repousser les bandits qui profitaient de la pagaille générale pour piller les maisons isolées. Son esprit était vif, son corps témoignait également d'une agilité remarquable. Sa force avait toutefois fortement diminué et n'avait plus autant d'endurance qu'avant.

Peu de personnes connaissait son passé mais il n'était pas pour autant oublié des dojos. Il était courant que de jeunes hommes demandent conseils et savoirs au près de lui, recommandé par leur propre maître. Il maîtrisait à la perfection chaque arme de la caste de l'eau sans compter quelques autres armes un peu plus exotiques. Son précieux katana n'était jamais loin de lui. Ces visites régulières ne l’empêchait pas de mener une vie simple et d'apparence tout à fait normal. Il cultivait son jardin, possédait quelques poules et envoyait le disciple du moment chercher des vivres au village le plus proche. Ces derniers ne restaient généralement pas plus de quelques mois, le temps d'apprendre une technique ou un autre savoir qu'il pouvait posséder. Son enseignement n'était toutefois pas gratuit et devait être jugé digne de l'apprendre. Combien sont-ils retournés chez eux avec pour seul savoir acquis qu'il n'était pas digne d'être samouraï ? Soujuu en a vu une bonne partie défiler, sans oublier ceux n'acceptant pas la décision de son grand-père. Ceux-là ne reviendront probablement plus dans la région, sa colère était effroyable et nul n'osait plus émettre une seule contestation après l'avoir vu.

Son petit-fils fut son premier disciple permanent dès l'âge de six ans. A cet instant, il fut élevé dans l'esprit samouraï.
L'entrainement commença par l'esprit et ne toucha pour ainsi dire un katana en bois qu'à son dixième hiver. Au grand désespoir de son grand-père, il montra très vite les signes qu'il possédait la nouvelle énergie appelée chakra. Le vieux samouraï lui raconta alors la terrible histoire de ces parents. Il savait au fond de lui que ceux-ci étaient mort depuis longtemps et accepta les faits sans pleurer comme aurait pu le faire peut être un gamin normal. Il aurait pu vouer une haine envers les ninjas de Kiri mais étrangement, il n'en éprouvait rien. Sa mère l'avait abandonné pour une stupide vengeance alors que son père avait fait son devoir et était mort fièrement en samouraï. Il avait beau retourner le problème sous tous les angles, il ne comprenait pas les agissements de sa mère. " L'amour nous fait parfois faire des actes illogiques et incompréhensibles mais il ne faut pas sous-estimer son pouvoir ! Aucun humain ne peut vivre sans..." cette phrase de son grand-père l'avait marqué en cet instant bien qu'il eut tendance à l'oublier par après. Comme si son être s'était vouer à prouver qu'on pouvait survivre sans amour.

Son grand-père lui demanda de faire un choix crucial pour sa vie. Rester avec lui et apprendre les techniques du kido ou partir pour le village de Kiri pour appendre le Ninjutsu et ainsi devenir un ninja. Il jugeait son petit-fils assez grand pour choisir la voie dans laquelle il voulait s'engager. Ce privilège le gonfla de fierté mais choisit de ne pas répondre immédiatement. Il avait alors 13 ans et ne devait pas prendre ce choix à la légère. Après mûr réflexion, il choisit de rester avec son grand-père. En effet, il était trop attiré par les katanas et autres lames aiguisés pour apprendre le Ninjutsu qu'il ne connaissait que trop peu pour miser son futur dessus.

C'est ainsi qu'il poursuivit l'entrainement de son grand-père pendant deux années entière où il apprit les techniques de base du maniement du katana. Ces meilleurs techniques provenant d'un jeune disciple qui resta pratiquement six mois au près de son grand-père. Il venait de dépasser la vingtaine mais possédait un bon palmarès de techniques très particulières. En effet, il maîtrisait un art étrange qu'il nommait lui-même Ninjutsu de combat, l'art de renforcer les armes avec du chakra. Pendant qu'il apprenait des techniques de Kido de par Konosuke, il enseignait les mouvements de base du Ninjutsu de combat à Soujuu. N'ayant pas beaucoup d'argent, c'était son moyen à lui de payer son du. Une technique pour une technique. C'était la première fois qu'un ninja de Kiri recevait le savoir du grand-père mais ce dernier décelait en lui l'âme des samouraïs et n'opposa pas de problème à cet accord.

Une poussière vint toutefois perturber cette bonne entente. Le disciple se montrait de plus en plus désireux d'apprendre de nouvelles techniques de plus en plus puissantes et se montrait moins enclin à entraîner Soujuu.
La puissance des techniques du maître samouraï faisait tourner la tête au disciple et commença à changer au fil des mois.

Il fut finalement renvoyé prestement, mutilé par le samouraï qui ne pouvait pardonner ce qu'il avait fait et dit, quand ils le surprirent en train de voler les parchemins qui contenait les précieux savoirs du kido. Soujuu n'en n'avait même pas connaissance jusque là mais son grand-père les avait rédigé de peur qu'un jour il meurt sans avoir transmit tout son savoir à disciple qui aurait été son successeur. Ce fut douloureux pour Soujuu qui considérait le disciple comme un modèle. C'est à partir de ce moment qu'il commença à perdre foi en l'humain toujours en quête de puissance pour causer toujours plus de tord à autrui.


Seulement, l'histoire ne s’arrêta pas là... C'est ici que commença la longue suite d'évènement qui fit de moi ce que je suis maintenant.


Dernière édition par Soujuu Ryoku le Mer 31 Oct - 20:39, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyMer 31 Oct - 1:23

Traces du passé

Chapitre 3 : changement de main


La seule erreur que commit Konosuke fut d'accepter le ninja de kiri comme disciple. De rage de ne pas avoir mit la main sur toutes ces connaissances et d'avoir perdu la sienne, de main, par la même occasion. Il revint à son village qu'il avait quitté il y avait trois ans pour s’entraîner. Il parla à Name Aisu de cette formidable puissance se trouvant juste à leurs pieds et il ne fallut pas plus de temps pour qu'il dépêche un des meilleurs assassins du village, un yamanaka. Il lui suffirait de rentrer dans l'esprit du samouraï pour le tuer et ravir les précieux parchemins. Aucune goutte de sang ne sera versé. L'ex-disciple leur averti que son petit fils était capable également d'utiliser le chakra et qu'il trouverait parfaitement sa place dans le village s'ils arrivaient à correctement à le manipuler. Le meurtre du samouraï pourrait facilement se déguiser en un banal arrêt cardiaque. Ils fignolèrent les détails et l'assassin se prépara pour son travail futur.

L'opération se déroula environ une semaine après la fuite du disciple. Il faisait nuit, la lune se reflétait sur la neige qui commençait timidement à s’amonceler sur le sol gelé. Le silence régnait en maître sur cette partie de la journée, seul une personne dotée d'une ouïe particulièrement développé aurait pu entendre les bruits de pas du Yamanaka. Il transmettait en continue du chakra dans ses pieds pour flotter légèrement au dessus de la neige. La maison était calme et aucun mouvement intérieur n'était perceptible. L'assassin savait exactement où se trouvait le vieillard, pour la réussite de la mission, il devrait absolument ne pas se faire voir par le gosse. Dans le cas contraire, il devrait le tuer aussi. Inutile de s'encombrer d'un adolescent avec une vengeance dans la tête. Kiri avait déjà assez d'ennemis ainsi.

Passer par la fenêtre ne fut qu'une simple formalité pour ce spécialiste de l'assassinat. il arriva directement dans la chambre de Konosuke et s'installa confortablement sur le sol pour lancer sa technique fétiche afin rentrer dans l'esprit du samouraï.


Rien ne l'avait préparé à ce qu'il trouva à l'intérieur. N'étant pas moi-même un Yamanaka, essayer de comprendre ces explications sur son expérience fut une tâche futile. La seule chose que je réussi à comprendre est qu'il tomba sur une sorte de mur infranchissable, un mur de souvenir ou plutôt un coffre. Ce coffre contenait bien entendu tous les secrets concernant le kido et l'assassin épuisa toute sa force psychique pour tenter de le briser mais l'esprit du samouraï resta imperméable à toute intrusion. Les seuls souvenirs auxquels il avait accès n'était que des souvenir sans intérêt pour lui.

L'esprit de l'assassin revint dans son propre corps en transpiration. Pour sa première fois, il avait échoué sa mission... La colère de l'échec le prit mais il n'avait plus assez de force pour faire autre chose que s'enfuir. Il n'avait rien apprit pourtant il était sûr d'une chose au moins, la réputation des samouraïs de premiers ordres n'étaient pas usurpés. Il n'avait jamais vu un esprit aussi solide et aiguisé. "Cela avait été un adversaire coriace" se dit-il avant de quitter la maison laissant le cadavre du grand-père, la bave aux lèvres. S'il n'avait pas protégé autant ses souvenirs, le Yamanaka n'aurait pas réussi à le tuer mentalement. S'il avait du le tuer par arme blanche, il aurait du faire de même à l'enfant. Dans un sens, il avait réussi à sauver son petit-fils. L'assassin se promit de ne jamais oublier le nom des Ryoku.

A ce que j'ai pu attendre par après, les autorités du village ne furent pas réellement enchanté de l'échec de la mission. Ils avaient perdu pratiquement toute chance d'obtenir les précieux parchemins, un atout indéniable pour la guerre ! Selon eux, il n'aurait pas du le tuer et revenir pour trouver une nouvelle solution. Maintenant leurs dernières espoirs résidaient dans son petit-fils. Il parait que la tête de l'assassin vira au blanc pâle quand on lui apprit que ce dernier avait déjà rejoint Kiri de lui même, la veille. Etant partit du village au matin, il n'avait pas eu l'information. De plus, il n'avait pas remarqué sa non-présence et avait donc prit des précautions supplémentaires inutiles. Il était plus facile de détecter la présence de quelqu'un que son absence. D'autant plus que la personne est supposée dormir.

Si le grand-père avait prit la peine de consigner son savoir et de le protéger par tous les moyens il devrait avoir laissé un moyen de retrouver les parchemins. Le jeune Soujuu en était certainement la clé, ils en étaient persuadés. C'est pour cela qu'ils décidèrent de ne pas commettre d'erreurs et de le recruter.

Il est maintenant intéressant de revenir à mon point de vue de cette époque pour mieux comprendre mes choix.



Dernière édition par Soujuu Ryoku le Ven 2 Nov - 23:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyMer 31 Oct - 20:52

Traces du passé

Chapitre 4 : point de vue du principal concerné


Maintenant, concentrons-nous sur le "moi" de cette époque. Je dois dire que je me posais sans-arrêt des questions sur un peu près tout et n'importe quoi. J'étais dans une phase de ma vie où je cherchais encore ma propre voie.

[Soujuu] - " J'ai hâte de rentrer pour que Genji m'apprenne une nouvelle technique !"

[Konosuke] - " Tu devrais peut-être le ménager un peu. Il n'a pas l'air bien ces derniers temps"

Maintenant qu'il y pensait, c'est vrai qu'il agissait de plus en plus bizarrement. Plus nerveux...

[Soujuu] - " Et si on lui prenait un gâteau ?! Cela lui redonnera sans-doute le sourire !"

[Konosuke] - " Ah, ma foi, c'est une bonne idée. Cela ne coûte pas grand chose d'essayer" approuva son grand-père en lui donnant quelques pièces.

C'était le jour de la trahison du dernier disciple . Ce jour là, j'étais partit au matin avec grand-père pour vendre et acheter certains biens essentiels introuvable ailleurs qu'au marché. Pendant ce temps, Genji gardait la maison en notre absence, enfin... c'était ce que nous pensions.

Genji, va-t-il aimer le gâteau ? Il n'a jamais vraiment parlé de sous goûts alimentaires bien qu'il ai toujours bien mangé sans jamais critiquer une seule fois la nourriture de grand-père. Peut-être était-il en train de s'entraîner sur la dernière technique de grand-père ? De toute façon, nous ne somme plus très loin, on peut déjà voir le toit de la maison au loin. Les sacs sont lourds mais cela en valait la chandelle, le repas de soir allait être un véritable festin ! Chaque début du mois, il se permettait un petit plaisir et prenait les meilleurs morceaux de viande au boucher.

C'est complètement perdu dans mes pensées que nous arrivâmes dans notre maison.
Elle avait été pillée ou plutôt était toujours en cours de pillage comme pouvait en témoigner les bruits émanant de cette dernière.

[Soujuu] - "Grand-père, qu'est ce..."

C'était inutile, il s'était déjà engouffré à l'intérieur, la main sur la garde de son fidèle katana qui ne le quittait jamais.

J'ai peur. Comment quelqu'un pouvait avoir pénétré la maison alors que Genji la gardait ? Avait-il été battu ? Tué ?!
Où était-il ? Grand-père était-il encore assez fort pour bttre quelqu'un d'aussi fort ?
J'ai peur. Mes jambes ne veulent plus bouger, je n'avais jamais vu grand-père ainsi. D'habitude, il était toujours calme dans ce genre de moments et il me suffisait de le regarder pour reprendre courage et confiance en moi.
Non, Grand-père compte sur moi (Bouge !), je suis l'héritier de sa volonté (Bouge !), je dois me montrer digne de son entrainement ! (Bouge !)! Que dirais Genji s'il me voyait aussi impuissant ?! (BOUGE !!)

Il réussit à vaincre sa peur et à s’engouffrer dans la pièce où était rentré Konosuke. Hélas, rien ne l'avait préparé à ce qu'il vit en entrant. Au milieu de la pièce se trouvait Genji tandis que le samouraï le menaçait avec son katana.
Entre le soulagement de voir Genji et l'incompréhension face à cette scène surréaliste, il ne parvint qu'à balbutier :


[Soujuu] - "Qu-qu'est-ce qui se passe ?! Pourquoi menace-tu Genji ?! Où sont les voleurs ?!"

Genji essaya de prendre la parole mais le maître samouraï l’interrompit et c'est à ce moment que Soujuu remarqua le coffre en bois dans les bras du disciple.

[Konosuke] - "Je l'ai surpris entrain de voler les parchemins contenants toutes les techniques et mouvements sur le kido que je connais ainsi que l'art et la pensé du samouraï. Je le soupçonnais depuis quelques jours déjà mais je ne pensais pas qu'il agirait ainsi. Tu me déçois énormément Genji." le ton de sa voix avait perdu toute la sérénité qu'il avait plutôt au matin. Elle était maintenant ferme et autoritaire.

[Genji] - "Je ne pouvais tout simplement plus vous supporter ! Je n'ai pas le temps d'attendre que vous me distilliez tout votre savoir au compte-goutte ! La guerre est maintenant et j'ai besoin de cette formidable puissance maintenant ! Je n'ai pas la patience des instructeurs Chuunin non plus et devoir enseigner mes techniques à un gosse alors que j'aurais pu moi-même devenir plus puissant... c'était certainement le plus horrible !"

Comme ma mère, je sentis quelque chose se casser en moi. Le premier morceau. Je considérais alors Genji comme un ami, même mon meilleur ami. Je croyais qu'il prenait autant de plaisir que moi aux entraînements qu'on avait régulièrement. Une partie de moi-même ne voulait pas accepter la vérité, comment cet homme pouvait prétendre être le si gentil et calme Genji ?!

[Soujuu]- "C-C'est pas possible, tu mens ! Tu as copié l'apparence de Genji pas vrai ? J'ai entendu des rumeurs sur ça. Qu'as-tu fait du vrai Genji ?! Réponds !"

[Genji] - "pff, tu resteras vraiment une plaie jusqu'au bout apparemment. Tout ce que je voulais, c'était apprendre ces techniques, j'aurais tout fait pour cela. Même supporter un gamin comme toi."

[Konosuke] - "Tais toi !Tu as déjà fait assez de tord ainsi. Inutile d'en accabler mon petit-fils. N'imagine même pas pouvoir obtenir cette connaissance maintenant !"

[Genji] - "Ça, c'est ce que l'on va voir !" dit-il en s’élançant vers la sortie.

Et il l'a vue. Ou plutôt, pas du tout en fait. Il n'eut le temps de voir aucun mouvement, il entendit sa main tomber avant de sentir la terrible blessure qu'il avait subit. La douleur fut fulgurante mais il savait qu'il n'y avait que la mort qui l'attendait s'il revenait sur ses pas. A vouloir obtenir de puissance trop rapidement, il s'était coupé les ailes. Le coffre avec son précieux contenu était resté sur le sol de la maison, il n'avait même pas réussi à le sortir à l'extérieur. Enfin, la suite vous la connaissez, revenons au petit Soujuu.

Il n'entendit pas la fin de la conversation pas plus qu'il ne vit la main de son meilleur ami tomber. Il était tombé à genoux au moment où il avait appris que l'amitié qu'il croyait être solide n'était que poussière au vent. Il resta deux jours dans cet état, sans être capable de penser à autre chose. Ces pensées pouvaient se résumer alors à ceci :

Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi ?! Tous ces moments où nous avons ri, joué, mangé ensemble; ceux où nous nous sommes entraînés, encouragés, soutenus.... tous n'étaient que des mensonges ?! Il ne signifiait rien d'autre qu'une perte de temps pour lui ?!


Mon esprit n'était plus qu'un flux de questions perpétuelle. Heureusement, je ne restai pas trop longtemps dans cet état car la suite ne fut pas plus glorieuse. La maison était toujours dévastée et grand-père tirait une mine très sombre. Comme si il était las de ses vieux jours. La veille de sa mort, il m'avertit :

[Konosuke] - "Je ne vais pas te le cacher mais je suis un peu prêt sur que Kiri ne va pas en rester là. Kiri possède des ninjas très forts avec des pouvoirs extraordinaires qui dépassent certainement mon imagination. Il est certain que je ne pourrais pas leur tenir tête très longtemps et s'enfuit ne servirait maintenant plus à rien. Mes jours sont sans-doute comptées. Tu ne peux plus rester avec moi, pars pour Kiri. Ils ne te feront rien, ils sont constamment à la recherche de ninjas potentiels et nul doute que tu correspondes parfaitement à leurs critères. Ils n'obtiendront rien de moi, aucune connaissance ne leur sera délivré. Je te confie mon katana, tâche d'en faire bonne usage. Si un jour tu te sens prêt à recevoir les techniques du Kido, reviens ici...Si tu es réellement prêt, tu trouveras ton héritage."

Je ne sais plus exactement quelle réponse je lui ai donné à cet instant ni même la suite de la discussion mais j'ai fini par accepter les dernières paroles de mon maître et grand-père. J'étais conscient de laisser à une mort certaine mais je ne pouvais pas ne pas obéir à ses derniers ordres que j'apparentais à son testament. Un éclat de mon coeur partit en même temps que moi je partais vers kiri, le jour même, accompagné du magnifique katana qui avait connu bien plus de batailles que je n'avais connu d'hiver. Je fus accepté sans encombre, voir même curieusement facilement mais, à l'époque, ne connaissant rien de Kiri et des villages ninjas, je ne m'étais pas inquiété pas plus que cela.

Je devins ainsi Genin de Kiri. Mais l'histoire n'est pas terminée pour autant, le destin semblait avoir remarqué qu'il restait encore quelques parcelles d'espoir, de gentillesse et de compassion dans mon coeur qui commentait franchement à partir en morceau pour le coup.



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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyVen 2 Nov - 23:34

Traces du passé

Chapitre 5 : "Je n'ai pas fini !" - dicton samouraï


Avançons dans le temps jusqu'au moment de ma troisième mission de rang C, deux ans plus tard. Je faisais alors équipe avec Fuma, un chuunin spécialisé dans le Genjutsu que je n'ai jamais vraiment aimé. Mon instinct me dictait de ne pas lui faire confiance. Il prenait du plaisir à torturer ces ennemis avec des visions d'horreur tirées de leurs propres souvenirs. Une personne détestable à souhait pour ainsi dire. Mon autre partenaire est une jeune Genin du même âge que moi, Mai. Sa force résidait dans la maîtrise du Ninjutsu, elle n'était issu d'aucun clan mais maîtrisait le chakra mieux que n'importe quel Genin à Kiri. C'était ma meilleure et seule amie à Kiri, elle était ma confidente, la seule personne avait qui je m'étais lié d'amitié. Elle ne parlait pas beaucoup de son passé mais je me doutais qu'il fusse plus joyeux que le mien. De ce fait, on se comprenait l'un, l'autre de sorte qu'il ne suffisait parfois qu'un d'un seul regard pour se faire comprendre de l'autre. Elle comblait en quelque sorte les morceaux cassés dans mon coeur. Nous nous étions juré de nous protéger mutuellement quoi qu'il arrivent, quoi qu'il nous en coûtait et de ne pas mourir avant l'autre. Nous avions tous les deux vu et entendu des ninjas de Kiri mourir en mission ou simplement en défendant le village que l'espérance de vie d'un Genin n'était pas très élevée.

Pour le coup, notre objectif était de protéger notre client pendant qu'il voyageait accompagné de son magasin ambulant. Il gagnait sa vie en écoulant son stock dans les villages les plus éloignés. Sa marchandise était plutôt rare et très demandée par ici et chaque village l’accueillait comme un petit évènement. Les femmes harcelaient alors leur mari pour obtenir certains tissus précieux ou des épices introuvables dans les îles du pays de l'eau tandis que les enfants quémandaient leurs parents pour obtenir tel ou tel sucrerie. L'homme se déplaçait très souvent et cette mission revenait assez régulièrement de sorte qu'elle servait comme une sorte d'entrainement pour les Genins.

L'imposante roulotte roulait tranquillement au rythme des chevaux. Les deux shinobis marchaient de part et d'autre de la carriole, attentif au moindre bruit, tandis que le kunoïchi tenait compagnie au client à l'intérieur pour assurer plus facilement sa protection. Il faisait nuit, cela faisait pratiquement une journée entière qu'ils marchaient et la ville n'était plus qu'à quelques kilomètres. Tout s'était déroulé selon leur plan et la mission s'annonçait déjà sonnante et trébuchante.
Quelque chose vint toutefois perturber celle-ci, un tronc d'arbre au milieu de la route coupait parfaitement la route à la hauteur d'un goulet d'étranglement... En somme, le piège le plus vieux du monde. C'était aucun doute l'oeuvre de bandits se cachant dans les buissons environnants avec peut être des arches sur les deux collines qui formaient le goulet. Ils arrêtèrent les chevaux et le Chuunin partit en reconnaissance.

Si près du but ! Que c'est rageant de devoir perdre du temps pour de simples bandits dont l'intelligence ne dépassait pas celui d'une huître. Ce genre de traquenard était le premier expliqué à l'académie tant il était visible et sautait à l'oeil. Espérons que Fuma ne les fasse pas trop crier cette fois, cela pourrait apeurer les chevaux et il faudrait encore perdre du temps pour les calmer. Non décidément cette mec ne pouvait pas faire dans la finesse, on entend déjà les hurlements des bandits. Mon dieu, celui-là avait vraiment une voix stridente. Enfin, ce sera bientôt terminé.
Quoique. Quelque chose n'allait pas. je ne sais pas quoi mais mon instinct qui ne m'a encore jamais trompé jusque là commence à s'affoler.


C'était là que je commença à douter de l'hypothèse d'un simple groupe de bandits. Je n'entendais plus rien du goulet or Fuma aurait déjà du en avoir terminé avec eux. Je ne pouvais pas laisser Mai seul donc je me contenta de l'avertir de mes doutes et me mettre en position défensive, les sens aux aguets. Il était probable qu'ils aient engagés des samouraïs comme mercenaire ce qui expliquerait pourquoi Fuma mettait autant de temps.
Heureusement, Fuma arriva peut de temps après en marchant tranquillement. Comme d'habitude, il n'avait aucune blessure et pas une seule de ses armes n'étaient taché de la moindre goutte de sang. C'est alors je fis la plus grosse erreur de ma vie, je relâchai ma garde au moment où le Chuunin arriva à ma hauteur. Je reçu un magnifique coup de pied dans le ventre ce qui eut pour effet immédiat de me mettre au tapis sans pouvoir faire le moindre geste. Il prit ensuite ma tête entre ses mains et me regarda droit dans les yeux... je l'avais vu en action tellement de fois que je su qu'il s’apprêtait à me lancer son plus formidable Genjutsu mais il avait bien visé et ma il évita sans peine ma maigre tentative de lui mettre un coup de tête.

De prime abord, la douleur fut insupportable et j'eu l'impression que ma tête allait exploser mais elle laissa très rapidement place à une autre sensation, celle que l'on ressent quand on fait un rêve très profond et réaliste, à la limite du réel. Les visions d'horreur se déchaînèrent ensuite sans que je puisse tenter la moindre chose. Je revoyais toutes les personnes que je connaissais ou que j'avais pu connaître mourir, mourir de toutes les façons les plus horribles et douloureuses. Je vis mon grand-père et mes parents se faire tuer plusieurs centaines de fois en seulement quelques minutes... J'aurais pu sombrer dans l'inconscience pour échapper à cette technique, à cette folie qui me guettait et menaçait de s'emparer de moi et briser mon esprit. Personnes ne pouvait survivre à cette technique sans séquelles, ces visions sont trop dure à supporter pour l'esprit sans un entrainement adéquat ou un esprit aussi solide que celui des samouraïs, comme celui de grand-père. J'aurais pu... tout aurait plus facile...

*la tête de grand-père atterrit sur mes genoux, coupé par un assassin sans tête* Qu'est-ce que je suis en train de faire ?*Ma mère brûle dans les flammes, sa peau est noir comme la suie* Suis-je encore paralysé par la peur ?*Au tour de mon père de mourir pour la vingtième fois, pendu cette fois* N'ais-je rien appris durant toutes les missions que j'ai effectué ?*la boulangère qui m'offrait toujours une pâtisserie, morte noyée* Mon grand-père ne m'a-t-il rien enseigné ?*Genji, étalé sur la route, un corbeau en train de picorer son oeil gauche* Pourquoi suis-je toujours aussi faible ?*Mai maintenant, tué pendant qu'elle me suppliait de la sauver* Que dirais si elle me voyait dans cet état là ? *Mai, encore, la tête écrasée par la carriole qu'elle devait garder, ironie du sort* Abattu et torturé par de simples images...*Mai, cette fois....* Non, elle compte sur moi, je ne peux pas la laisser toute seule... *Mai, de nouveau...*Qui sait quels sont les intentions de Fuma...*Mai, Mai, Mai,...* Mai !

Du retour à la réalité, mes sens recevaient de nouveau des informations et ce n'était pas très glorieux. mon katana ne se trouvait plus dans mon fourreau et j'avais été inconscient pendant plusieurs minutes, difficile d'estimer. Je dois avouer qu'à ce moment, je n'en menais pas large mais l'inquiétude que je ressentais pour ma partenaire était plus fort que n'importe quel de mes sentiments, même la colère se taisait pour le moment. J'aurais préféré de jamais retrouvé l'usage de la vue tant la vision que j'eu en relevant la tête me paraissait irréel. La pointe de mon katana dépassait du corps de Mai, de l'autre coté, Fuma en tenait la garde.

[Soujuu] - "Pou-pourquoi as-tu fait çà ? Pourquoi ?!!" j'avais crié la fin de la phrase comme pour briser les restes du Genjutsu qui devait forcément obscurcir ma vision.

[Fuma] - "Déjà réveillé toi ? Je pensais que tu dormirais pendant au moins quelques heures. Ah, quel plaie !"

[bandit1] - "Pourquoi ne l'as-tu pas tué tout de suite ?! Il aurait pu s'enfuir et tout raconter à son village ! On te paye assez ch..."la fin de se phrase mourut dans sa gorge fraîchement tranchée par le Chuunin.

[Fuma] - "Vous êtes presque mignon de croire que je vais gentiment prendre la misérable somme d'argent que vous proposez alors que je peux avoir tout l'or pour moi tout seul ! C'est çà le problème avec vous, vous ne réfléchissez pas assez."

[bandit2] - "Enfoiré ! On avait un contrat ! Tu..." il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà il se tordait de douleurs sur le sol, la main sur ses tempes. Son esprit broyé par un Genjutsu.

[Fuma] - "Le prochain qui l'ouvre ou bouge le petit doigt subit le même sort, j'ai encore besoin de vous donc j'aimerez bien..."

[Soujuu] - "Arrête de te foutre de ma gueule ! Pourquoi as-tu fait ça ?! Pour de l'or ?! Es-tu aussi stupide que ça ?!"

[Fuma] - "Quelle impolitesse, me couper ainsi. Tu es vraiment un gamin détestable comme cette fille d'ailleurs. Qu'elle idée saugrenue de faire combattre des femmes. Les samouraïs au moins avaient compris ça. Elle a malheureusement résisté à mon Genjutsu, un si joli corps, quel gâchis ! Enfin, bon, je ne vois pas en quoi je devrais révéler mes plans à un cadavre en sursis"

A cet instant, le dernier morceau restant se brisa en moi. Quelque chose était en train de se réveiller en moi, toutes douleurs que je ressentais auparavant avait tout simplement disparu et ne laissa place qu'au calme. Le calme avant la tempête, celui qui remettait à zéro tous les paramètres dans l'attente du changement. Je ne vis pas plus les mouvements de main de Fuma que je ne ressentis l'effet du puissant Genjutsu qui aurait du achever de détruire mon esprit. Ce dernier passa comme une brise dans mon esprit alors en pleine éveil.

[Fuma] - "Qu-qu'est ce qui se passe ?! Pourquoi n'as-tu pas été affecté ? Impossible !! Tu aurais du t’effondrer avec une pareille technique ! Je ne sais pas comment tu as fait mais cela ne m’empêchera pas de te battre. Sans ton katana tu ne vaux rien ! Ahahaha !" Sa voix n'était pas très convaincante et il commençait à douter malgré lui devant le Genin qui restait aussi calme que l'eau d'un lac.

Je ne bougeai pas non plus quand il s'élança sur moi dans le but de me pourfendre avec mon propre katana. C'est à ce moment que la bête en moi choisit pour faire surface. Elle s'empara de mon bras pour attraper la lame, j'étais comme extérieur à mon corps, je pouvais sentir le sang couler de ma main mais je n'en ressentais aucune douleur. J'ai reparlé par après au marchand qui se trouvait dans la roulotte à ce moment là et observait toute la scène sans en perdre un bout. Il me confia qu'à ce moment là, mes pupilles devinrent blanches comme la neige et que mes cheveux prirent cette couleur blanche que je porterais jusqu'à la fin de ma vie. C'est ainsi que je me suis éveillé à l'héritage de ma défunte mère, que les Eaux aient son âme.
Elle s'empara ensuite de mon corps tout entier et ma main gauche fit apparaître la célèbre lame de givre des Aisus. Une lame parfaite, sans-doute la meilleure que je ne réussis jamais à invoquer par après. Je me souviens encore avoir regardé Fuma dans les yeux, vu sa peur, la peur effroyable que tu ressens quand tu sais au plus profond de toi même que tu vas mourir de l'instant et que rien ni personne ne pourra t'aider. Lui couper la tête me procura une satisfaction inattendue mais la bête qui contrôlait alors l'entièreté de mon corps ne semblait pas être surpris. Au contraire, elle s'en délectait comme un prédateur se délectait de la viande de sa proie fraîchement chassée. Les bandits autour étaient pétrifiés de peur également mais semblait soulager de la mort du maître en Ginjutsu. La bête pouvait connaître tous leurs sentiments rien qu'en sentant leurs odeurs et les remous dans l'eau qui les composaient.

[bandit2] - "Me-merci de nous avoir sauvé de ce fou ! Ils voulaient tous nous tuer !"

La Bête n'en n'avait cure, Elle ne parlait pas cette langue. Elle se contenta de cristalliser plusieurs éclats de glace qui se fichèrent prestement dans la gorge du fou qui avait osé attiré son attention. Les autres bandits comprirent instantanément qu'ils n'étaient pas sauvés pour autant. Ils prirent comme commune décision de s'enfuir dans autant de directions de différentes. Aucun ne sortit vivant de cet enfer de glace. Tous traqués à mort par Elle. Chaque proie tuée lui procura une satisfaction au-delà des mots. Je la ressentais ou plutôt je ressentais ses émotions. Arriva le moment où il ne resta pour seul être vivant dans les environs que le client. Même les animaux étaient morts de froid.
Heureusement, la Bête se calma. Sa soif de sang était assouvie, le client n'était pas une proie à ses yeux. Imaginez un instant qu'un loup considère une fourmi comme une proie ? Ridicule n'est-ce pas ?!

La suite se passa comme dans un rêve, ne cherchez pas à savoir ce que je pensais à cet instant, je ne me souviens plus. Ces souvenirs sont trop flous pour moi, le client m'a beaucoup aidé à comprendre ce qu'il s'était passé ce jour-là.
Ce que je sais, c'est que je parvins à récupérer mon précieux katana et à mettre Mai dans la carriole le tant d'arriver au village. Ce village était heureusement assez près de Kiri et je réussis à ne pas mourir pendant le chemin du retour, la main saignant toujours abondamment bien qu'une sorte de givre recouvrait la plaie. La bête ne voulait pas que son corps d'empreint meurt.
On me raconta, par après, que je me suis écroulé à l'entrée du village, Mai encore sur mes épaules. Certains prétendant m'avoir vue avec la lame de givre mais c'est bien sûr impossible... maintenir une telle technique, aussi longtemps, dans mon état...
Je repris ensuite conscience une semaine plus tard où l'on m'annonça le décès de mes deux partenaires malgré la réussite de la mission. Il avait heureusement prit soin d'expliquer la trahison du Chuunin sans quoi j'aurais certainement subit l'interrogatoire forcée dès mon réveil. Je du également me faire à ma nouvelle couleur de cheveux.
Les Aisus m'invitèrent également à faire un tour a leur quartier selon quoi, je les intéresserais au plus haut point.
Je ne me remis jamais de la mort de Mai, je pensais que plus jamais je ne lierais d'amitié avec qui que se soit. De toute façon, la Bête était toujours là en moi et prenait la place qu'occupait autrefois mon coeur. remplacer par quelque chose d'aussi froid que la glace...

Voilà ce qui m'a fait devenir ce que je suis. La suite de l'histoire se déroule un mois plus tard...

Soujuu Aisu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Soujuu Aisu


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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptyVen 2 Nov - 23:57

Présentation terminée !

Voilà, les bases de mon personnage sont posées, la dernière mission se passe donc un mois avant aujourd'hui donc tout est encore très frais dans sa mémoires et il se pose encore énormément de question sur lui-même. Il n'a pas encore osez recontacter les Aisus. ( ce que je compte rp proprement par après (peut être en compagnie de Yosuke :p))

Alors, il y a énormément de fautes. Des bêtes et des moins bêtes. J'ai pas trop le temps de les corriger aujourd'hui car j'ai une convention demain donc j'essayerais de le corriger en fur et à mesure. Donc soyez indulgent pour le moment Smile

Merci d'avance !
Daimyo de l'Eau

Daimyo de l'Eau


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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku EmptySam 3 Nov - 13:23

Mis à part le dernier post que j'ai trouvé emprunt d'un certain grobillisme, j'ai trouvé le reste du récit plutôt agréable.

Ton grade et ta couleur sont déjà mis, il ne restait que ton exp que voilà.

Soujuu : +40 exp
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MessageSujet: Re: Soujuu Ryoku   Soujuu Ryoku Empty

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