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| | Sujet: Même le vent... Jeu 1 Nov - 14:27 | |
| Kiri était aussi différente que Kara le pensait. Une cité construite en seulement quelques mois et qui, pourtant, semblait avoir toujours été là, comme si la conquête des Îles avait toujours été une certitude si profonde et si pure que même les plans de construction du nouveau quartier général du Daimyo le montrait. Des bâtiments faits de bois et de métal au lieu de huttes ou tentes souvent déplacés à cause des risques de la guerre. Des sols pavés de pierres au lieu de boue et de saletés. Des… Marchandes échangeant des biens contre du métal. Une sensation de civilisation au lieu de la nature sauvage et implacable dont elle avait l’habitude. Déconcertant. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle était dans Kiri même. Après tout, les vaincus des clans ne faisant ni partie des Yamanaka ou des Aisu étaient souvent mis à l’écart, ou chargé de surveiller des parties peu importantes de la cité… Quand ils avaient l’autorisation de surveiller quoi que ce soit. Généralement ils étaient envoyés dans les zones de combat proche, dirigé par un Aisu, ou Yamanaka, afin de prouver autant leur valeur que leur loyauté.
Une vie dure et sans réel pitié. Mais cela, elle l’avais compris quand on lui avais donné son choix.
Exhalant une bouffée d’air glaciale, elle réajusta sa capuche autour de sa tête tout en continuant d’observer calmement le port s’agiter d’une vie fourmillante. De nombreux navires venaient depuis quelques jours, ramenant du fer et d’autres caisses de marchandises. Reste des propriétés du Daimyo très certainement qui finissait sa conquête de Mage en y transportant toute ses affaires. Assise sur un toit non loin elle pouvait à peine entendre les dockers crier des ordres, les voir déplacer les caisses. Non loin des gardes du Daimyo observant le déroulement des opérations avec une raideur toute militaire. Une ferveur guerrière que son sang de guerrière pouvait sentir d’ici. Palpitant et dansant dans ses veines, lui rappelant une vie il y a peine quelques années alors qu’elle les combattait. En tuant. En se faisant blessé. Un soupir se fait entendre alors qu’elle retire sa capuche, dévoilant une chevelure blonde pale et assez longue. Recouvrant son visage alors que le vent balaie son corps. Sa tenue noire contrastant avec cette chevelure blonde et sa peau blanche. Délicatement, alors qu'elle observe l'activité en contrebas, elle trace d'un index gantée les marques de clan encore tatoué sur son visage. Repensant aux combats. Repensant au fer.
Du fer pour les guerres.
C’était peut-être sa vie passée à devoir combattre qui parlait mais… Elle pouvait presque sentir l’odeur des combats alors qu’elle était assise, calmement à observer le débarquement de marchandises. Lentement elle porta son attention sur l’horizon au-delà du port, là où elle savait que les combats étaient encore intenses. Le bout du monde pour elle. Là où les archipels les plus proches des terres livraient encore des batailles face aux troupes d’élites du Daimyo, des Aisu et des Yamanaka et qui continuait à tenir bon. Des clans ayant formés des alliances fortes au point de capable à tenir tête à une force qu’elle à déjà jugé comme écrasante.
Et dans son corps, son sang de guerrière bouillonnait.
(C’est un sujet ouvert à qui veux y participer ^^)
Dernière édition par Kara Gensou le Ven 2 Nov - 20:34, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Même le vent... Ven 2 Nov - 16:56 | |
| [Docker] - C'est la dernière cargaison ?[Marin] - Pour le moment ouais. Un autre navire devrait arriver dans la semaine qui arrive, sauf problèmes.Un marmonnement sinistre suivit ces propos entre les deux hommes alors que Kara s'était enfin décidée à s'approcher. Après avoir soigneusement remis sa capuche. Elle attirait quelques regards ainsi, mais c'était compréhensible. Le port de Kiri était généralement peuplé des gardes et soldats du Daymio. Des marins des navires et des dockers présents sur place. La tenue habituelle allait du simple t-shirt blanc à l’armure avec arme s’associant à la perfection. Alors elle et son apparence sombre faisait un peu étrange au milieu de tout ce beau monde. Heureusement, personne ne s’en formalisa réellement. Ils leur suffisent de simplement jeter un coup d’œil à ses brassards aux bras pour comprendre ce qu’elle était. Pas qui. Jamais qui. Mais « quoi ». Guerrière… Nan. « Ninja » du village de Kiri. Utilisatrice de ce que l’on appelle « chakra » et, accessoirement, vaincue des batailles de conquête. Elle laisse échapper un soupir en continuant à écouter les conversations. Il n’y a vraiment aucunes raisons valables pour lesquelles elle se retrouve sur le port aujourd’hui. Son temps aurait sans doute été mieux utilisé à l’entraînement, ou l’apprentissage, ou tout simplement être utile. Mais elle avait sentie comme un appel vers le port. Vers ce lieu social si… Étrange à ses yeux. Il n’y a pas si longtemps… Tuer ces personnes avait été sa mission et désormais, elle combattait autant pour les protéger que s’assurer que d’autres comme eux pourraient venir vivre en paix par ici. Que le Destin est étrange pour les enfants des Îles. Elle sourit faiblement pour elle-même alors qu’elle s’écarte du chemin, laissant passer des transporteurs avec diverses caisses. Ne sachant pas encore parfaitement bien lire, elle ne sait exactement ce qui se trouve à l’intérieur mais à l’odeur… Ca sent bon. [Capitaine] – Allez les gars ! Encore trois caisses et vous pourrez vous pinter comme il se doit ce soir !Amusée, elle regarde les maris crier de joie à cette nouvelle. Cette franche camaraderie est aussi nouvelle pour elle, et c’est pour cela, elle pense, qu’elle est ici aujourd’hui. On lui demande de protéger, d’aider, d’être une équipe avec des inconnus, des personnes qu’une partie d’elle-même reconnais encore comme étant des ennemis. Et elle ne sait pas faire cela. Elle ne sait pas vraiment ce qu’est être une « équipe ». Alors elle va dans ces lieux. Des lieux ou ses habitants sont non seulement obligé de travailler ensemble mais le font avec une joie non feinte. Même si parfois quelques disputes éclatent, comme celle-là en ce moment. [Marin aux cheveux blanc] – Mais non triple idiot ! Tire pas les cordes comme ça tu vas défaire tous les liens ![Marin barbu] – C’est toi l’crétin ! Les cordes vont tenir ! Maintenant ferme ta gueule et tire !C’était étrange. Quelques secondes auparavant ces deux-là semblait parlait de fleurs à ouvrir et de combien cela allait leur coûter. Ce qui la surprenait un peu car, généralement, voir des fleurs s’ouvrir ne coûtait rien. Mais là elle les voyait s’insultait, l’un criant sur l’autre et l’autre lui rendant bien. Ils ne ressemblaient plus du tout à une équipe… Et pourtant leur travail continuait. Il fallut quelques secondes à Kara pour s’en rendre compte mais… Malgré le fait qu’ils ne cessaient de crier, devant le regard amusé de leurs amis, ils continuaient de travailler. S’assurant que l’autre ne risquait rien. C’était instructif de les voir comme cela. Car elle commençait un peu à comprendre ce que « équipe » englobait. [Marin aux cheveux blanc] – Merde ! Fait gaffe !Un accident. Finalement une des cordes lâcha, entraînement l’autre marin avec la barbe avec lui. Et là elle se rendit compte à quel point tous ces cris ne signifiaient rien. Car dès que celui aux cheveux blanc vit que son camarade était en danger, il essaya d’empêcher les cordes de lui faire du mal. Tout en essayant de l’aider. Un peu tard malheureusement car ce dernier fut projeter hors du navire pour atterrir dans un « splash » sonore dans la mer. [Capitaine] – Fait chier ! Sécuriser les cordages et la cargaison ! Et que quelqu’un envois une bouée à Tire-au-Flanc !Branle-bas de combat. Chacun se déplaçait rapidement. Une bouée était lancée au marin tombé à l’eau mais il avait du mal à s’accrocher dessus. Le choc certainement. Kara observa calmement les autres marins s’agiter sur le navire. Ces derniers tentant de s’assurer que tout tiendrait convenablement avant d’aller aider leur ami. Un sourire apparut sur ses lèvres pales. Kara(Pensées) - C’était donc ceci une « équipe ». Un groupe unis et soudés, prêt à tout pour s’entraider sans toutefois oublier son objectif principal. Amusant.Pensant cela elle se dirigea rapidement vers le bord du port, regardant l’eau curieusement. Le marin tenait encore bien. Il n’était sans doute pas en danger mais il semblait quand même blessé. Peut-être pouvait-elle aider ? Elle observait l’eau. Depuis son arrivé ici elle avait appris à un peu mieux maîtriser son… Chakra. Ce n’était pas encore ça, mais au moins avait-elle cessée de projeter des vagues chaotique de son… Chakra. Elle avait appris à le canaliser. S’en servir pour aller plus vite. Frapper plus fort. Et même… Marcher là où elle ne le pouvait pas avant. Sautant calmement, et en ignorant les cris des dockers, vers l’eau, elle canalisa calmement son chakra vers la plante de ses pieds. Atterrissant en trébuchant légèrement sur l’eau. Oui. Sur l’eau. Elle avait encore du mal à conserver un flot constant dans la plante de ses pieds, mais cela n’était qu’un coup à prendre encore. Et de toute façon, elle avait, pour une fois, une véritable raison de marcher sur l’eau autre que « parce que tu peux le faire ». [Marin barbu] – Heh… Nymphe des eaux ?Il souriant alors qu’il se tenait à la bouée. Plaisantant avec elle. Cela lui plaît. Kara - Ninja de Kiri.Cela le fait rire. Un grand rire bruyant qui fait monter l’amusement chez ses compagnons alors que Kara le soulève hors de l’eau pour passer un de ses bras par-dessus ses épaules. Le conduisant lentement vers le port là où ses camarades sifflent et l’insultes en toute amitié. Et cela la fait sourire. - Spoiler:
Demande de validation pour : Suimen Hokouno Waza - Art de Marcher sur l'Eau Merci ^^
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| Sujet: Re: Même le vent... Ven 2 Nov - 21:05 | |
| Kara : +14 exp Technique validée.
Merci pour ce petit RP agréable à lire. |
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| Sujet: Re: Même le vent... Mer 7 Nov - 15:09 | |
| [Marin barbu] – Hey Kara-chan ! Tu viens faire une partie aujourd’hui ? Elle secoue la tête négativement. Un sourire se dessinant sous sa capuche. Ah ? Roh ! Dommage. On les aurait complètement dépouillés ces blaireaux !
[Marin jeune] – C’est ta femme que je dépouille ! Et chaque soir en plus !
Elle rit doucement alors que commence un rituel bien ancrée dans son esprit depuis quelques temps, les insultes et savoir qui peut surpasser l’autre dans sa manière d’insulter, créativement, l’autre. Les premiers jours, elle ne savait pas trop ce qu’il se passait, alors elle était souvent restée immobile, alternant son regard entre les différents « joueurs ». Mais aujourd’hui, après plus d’une semaine, elle agissait presque comme arbitre. Riante doucement elle s’installe doucement sur l’un des tabourets de bois placés autour d’une caisse servant de table de fortune. Écoutant d’une oreille les insultes fusant de part et d’autres alors que leurs camarades éclatent joyeusement de rires.
[Marin barbu] – Hey ! Reste pas dans ton coin en silence. Il place devant elle ce qui ressemble suspicieusement à de l’alcool. Elle le regarde comme si il avait perdu l’esprit. Quoi ? Allez ça va pas te tuer !
[Marin jeune] – C’est ta méthode pour draguer ça Goto ? Tu les bourre avant de les bourrer ?
Ses amis éclatent de rire de nouveau alors qu’elle roule des yeux, souriante en coin. Rejetant sa capuche en arrière, elle glisse une main dans ses cheveux pour les démêler alors que Goto commençait à se défendre, voir à insulter, ceux riant de la blague du jeune. Sous le regard clairement perplexe, voir condescendant, des gardes non loin. Poussant doucement la chope vers Goto elle secoue doucement la tête, continuant à les écouter. Elle ne se souvient pas quand, exactement, elle à commencer à considérer ces personnes, bruyantes et impolis, comme étant des amis. Depuis son arrivée à Kiri elle avait passé son temps à s’entraîner. Ou travailler. Ou, de temps à autres, visiter le village afin de s’y habituer pleinement. C’était une existence un peu morne. Accablée par le poids des combats à venir et des souvenirs ne cessant d’attaquer son esprit. Souvenirs de batailles passés. Souvenirs ne lui appartenant pas toujours alors qu’elle s’instruisait sur la politique de conquête du Daimyo. Pendant un temps elle à crut qu’elle ne serait jamais qu’une simple coquille vide, dépouillée de son clan et de son passé. Obligée de combattre pour une cause n’étant pas la sienne.
Il lui manquait une raison de combattre.
Au cours de ces dernières semaines, elle avait commencée à trouver une raison de se battre. Venant ici pratiquement tous les jours, rencontrant les « hommes d’au-delà les Îles » elle s’était rendue compte que… Finalement ils n’étaient pas si différents d’elle. Eux aussi ils combattaient pour une cause qu’ils croyaient juste. Ils luttaient sans vraiment combattre mais tout en risquant leurs vies. Etranges et ayant l’air malsains, ils étaient toutefois les personnes avec qui elle se sentait le plus… Proche. Car ils ne la jugeaient pas. Se moquaient de son passé. Et ne lui demandait rien d’autre qu’être elle-même en toutes circonstances. Rien que pour ça, elle les appréciait.
[Kara] – Si tu as de l’eau. Je veux bien.
A son sourire, elle savait très bien ce qu’y allait se passer en faisant une telle « demande ». Leur demander de l’eau c’était comme leur dire qu’on avait mangé leur bébé.
[Goto] – Les gars… On a une rebelle !
S’élançant, lui et les autres, sur Kara, cette dernière criant de rire alors qu’elle se laissait tacler avec humour, Goto s’amusant à lui ébouriffer les cheveux tout en gardant sa tête bloqué sous son bras. S’amusant de ce moment totalement enfantin sous le regard désapprobateur des gardes et divers ninjas devant passer. Mais elle s’en moquait totalement. Elle se battait pour eux. Pas pour un Daimyo qu’elle n’a jamais rencontrée, ou des Clans supérieures, en tout point, à elle. Mais pour eux. Ces gens simples et amusants. Bruyants et malpolis. Ils lui ressemblaient un peu.
Dernière édition par Kara Gensou le Jeu 8 Nov - 17:42, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Même le vent... Jeu 8 Nov - 2:28 | |
| Ce jour, Midori avait décidé de le consacrer au repos et à la visite, plus en profondeur de Kiri. Deux jours auparavant, elle avait accomplie une mission qui l’avait épuisée et avait enchaîner avec un entraînement tout aussi épuisant. Toute cette fatigue avait marquée son visage. Son regard était comme voilé par un épais brouillard et son teint était encore plus pâle que d’ordinaire. En somme, la jeune aspirante faisait peine à voir. C’était donc la mine renfrognée et les mains dans les poches qu’elle longeait les quais du port. Comme toujours cette partie de la ville était animée. Certains travaillaient, d’autres échangeaient des biens ou des souvenirs. Toutes ces interactions mettaient Midori en face d’une réalité qu’elle avait du mal à accepter. Elle était isolée. Certes, elle vivait avec son oncle Hajime et pouvait s’en estimer heureuse mais il lui manquait la présence d’autres personnes, d’amis… Elle avait parfois l'impression de n'être qu'un esprit voguant au milieu de ces gens qui prenaient du bon temps. Elle ne pouvait que les observer et les irriter par sa présence.
De vifs cris extirpèrent la jeune femme de ses sombres rêveries. Par curiosité elle décida de trouver l’origine de ces cris. Et puis, elle ne pouvait pas se permettre d’ignorer les appels à l’aide d’une personne en danger si tel était le cas. Après une brève bifurcation, elle trouva d’où provenaient les hurlements. Près d’un entrepôt, une jeune femme à l’aspect mystérieux était l’objet des moqueries d’un groupe d’hommes. Par réflexe, Midori s'interposa.
Arrêtez. Cria-t-elle avec conviction.
L’un d’eux avait coincée la tête de celle que Midori avait identifiée comme étant une shinobi sous son bras. De sa main libre il lui ébouriffa les cheveux la faisant rire aux éclats du même coup. Midori qui avançait vers le groupe s’arrêta. Elle n’avait pas imaginé un seul instant que ces cris pouvaient être des cris de joie et des rires. Son propre raisonnement lui faisait honte. Elle était tellement négative. Mais elle ne pouvait pas se permettre de rester plantée là sans attirer l’attention du groupe. Autour d’elle, certains shinobi de passage qui observait la scène d’un regard réprobateur fixaient dorénavant Midori. Soudain, l’homme qui taquinait la mystérieuse jeune femme leva la tête et jeta un regard vers Midori qui demeurait immobile à les fixer. Un sourire gêné se dessina sur les lèvres de celle-ci. Elle se sentait mal à l’aise d’avoir interrompu un moment de camaraderie à cause d’une curiosité mal placée. Après avoir fait quelques pas en avant elle dit :
Je suis désolé. Je ne voulais pas vous déranger.
Le visage de Midori commençait à s’empourprer tandis que l’inconnu continuait de la fixer d’un air perplexe. Un instant, elle pensa à partir mais avant cela, elle voulait expliquer son comportement.
Je croyais que quelqu’un était en danger alors je voulais intervenir. J’ai fait erreur, veuillez m’excuser. Dit-elle tout en s’inclinant légèrement comme pour appuyer ses excuses.
L’inconnu demanda à la jeune femme à la capuche :
Tu l’a connais ?
Midori observa la jeune femme avec attention. Tout en elle était entourée d’un mystère qui semblait insondable. Des milliers de questions l’assaillirent. A ce moment, elle n’était certaine que d’une chose, elle était une shinobi. Et d’après son allure, mieux valait s’en faire une amie plutôt qu’une ennemie. Son ami, quant à lui, ne semblait pas être un ninja mais plutôt un marin. Cette amitié était incongrue mais qui était Midori pour la juger ? Elle n’avait créé de lien avec personne d’autre que son oncle. Il était peut-être temps de faire connaissance avec d’autres habitants du village.
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| Sujet: Re: Même le vent... Ven 9 Nov - 0:33 | |
| Quelque chose ne se passait pas exactement comme elle le pensait. Quelques secondes auparavant elle était coincée, bien qu’il s’agisse là d’un grand mot, sous le bras de Goto. Riante aux éclats alors que ce dernier s’amusait à clairement la décoiffer. Pas qu’il ait eut grand-chose à faire pour y arriver. C’est à peine si elle les coiffait après tout. Mais la voilà libre, ayant un peu la tête qui tourne à cause de l’accélération de l’oxygène remontant au cerveau. Elle secoue doucement la tête. Une nouvelle voix s’est introduit dans les environs immédiat et elle n’a pas vraiment réussit à bien l’identifier. Étant encore légèrement sous l’effet de son amusement, et de sa libération aussi soudaine qu’imprévus, elle mit du temps à se rendre compte de l’arrivée d’une nouvelle personne. Une femme. Cheveux blanc. Peau pale bien qu’elle pouvait voir un peu de rouge dans ses joues. Comme si elle était gênée et au vu de sa façon de se tenir c’était sûrement ça.
[Goto] – Tu l’a connais ?
Elle secoue doucement la tête en se recoiffant doucement. Ses cheveux noirs retombant en mèches sur son visage qu’elle rabat derrière ses oreilles. Remettant doucement sa capuche pour ne laisser qu’entrevoir ses yeux bleus. Observant curieusement l’inconnue quelques instants. Elle se demandait clairement ce qu’elle voulait mais elle avait aussi quelque chose de légèrement plus important actuellement que satisfaire sa curiosité…
[Goto] – Ow ! Hey ! Stop la violence là !
Riante joyeusement elle se mettait à continuellement frapper Goto au niveau de l’estomac, des bras, derrière la tête aussi. Mettant juste ce qu’il faut de force pour lui faire sentir comme une piqûre, mais pas pour le blesser. Ses amis, les siens et ceux de Goto, riants aux éclats. Tout ce beau monde ignorant totalement l’inconnue, trop occupés à rire de grand marin barbu qu’étais Goto. Mais toute chose à une fin. S’arrêtant aussi brutalement qu’elle avait commencée, elle se tourna vers l’inconnue, un sourire géant aux lèvres alors qu’elle ajustait gentiment sa capuche, suffisamment pour laisser apparaître clairement son visage.
[Kara] – Salut. Non je ne te connais pas. Et on peut t’aider ?
[Goto] – J’aurais besoin de soins moi ! Un nouveau coup, de bâton cette fois-ci. Aïe ! Arrête de me frapper demi-portion !
Elle continuait à lui donner des petits coups de bâton. Sans cesser de sourire à l’inconnue. Attendant patiemment de savoir ce qu’elle désirait, tant est qu’elle désire quelque chose.
[Désolé du court post. Mais les antis-douleurs aident pas ><] |
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| Sujet: Re: Même le vent... Dim 11 Nov - 3:05 | |
| La jeune femme secoua la tête puis remit sa capuche. Seuls ses yeux étaient visibles. Son regard perçant semblait passer au travers de Midori. Elle la fixait mais cela était sans doute dut au fait qu’elle la fixait également. Soudain, ellee mit à frapper son ami. Ils semblaient s’amuser tout deux à se taquiner. Etrangement, cette scène de camaraderie émouvait Midori. Lorsque les coups finirent de pleuvoir et l’inconnue dit :
Salut. Non je ne te connais pas. Et on peut t’aider ?
Son ami dit également quelque chose mais Midori était trop concentrée sur la fille pour entendre ce qu’il disait. Cette dernière, munie d’un bâton, continua de frapper gentiment le marin.
Tu es une kunoichi n’est ce pas ? Finit par dire Midori qui rendait son sourire à l’inconnue.
Bien qu’elle semblait mystérieuse et légèrement violente, Midori s’imaginait très bien faire connaissance avec elle. Pourtant, elle ne savait pas par où commencer. Quelles devraient être les premières paroles à sortir de sa bouche ? Elle opta finalement par une brève présentation.
Je m’appelle Midori Obake. Je suis fraîchement débarquée à Kiri.
Un sourire franc se dessina sur son visage fatigué tandis qu’une mouette cria au dessus d’elle. Par réflexe, elle leva les yeux au ciel. Un passant la bouscula et continua sa route sans même se retourner. Après avoir trébucher, Midori retrouva son équilibre et pouffa l’air gêné. Elle se trouvait dans le passage et décida de s’approcher du marin et de son amie afin de ne pas se faire bousculer à nouveau. Face à elle, le mûr de l’entrepôt faisait de la peine à voir. Il aurait eu grand besoin d’un coup de peinture. D’une manière générale, le village entier était encore en construction. Midodi bailla. Elle ne put réprimer ce réflexe qui indiquait qu’elle était épuisée. Au risque de paraître asociale et malpolie, elle préféra mettre un terme aux bavardages qu’elle avait commencé avec Kara et son ami.
Je suis désolé, je dois rentrer. Mon entraînement m’a épuisé et j’ai besoin de repos. J’espère vous revoir bientôt. Dit-elle avec un enthousiaste non feint.
Elle agita sa main comme pour joindre le geste à ses paroles et quitta le duo de choc. Après cela elle se retourna et entama le chemin qui la mènerait chez elle. Son oncle l’attendait sûrement. Elle avait hâte de lui raconter ses progrès et sa nouvelle rencontre. Mais elle doutait sérieusement de parvenir à terminer son récit sans piquer du nez. Midori traîna donc sa molle carcasse le long du port et s’engouffra dans le réseau constitué des rues du village. Elle traversa le quartier marchand et parvint enfin chez elle. Lorsqu’elle ouvrit la porte d’entrée, des effluves de cuisine parvinrent jusqu’à ses narines. L’oncle Hajime s’affairait à la préparation du dîner. Il était un excellent cuisinier et chacun de ses plats était un délice pour les papilles comme pour les yeux. S’il n’avait pas été shinobi, il aurait certainement fait fortune en tant que restaurateur. Ensemble ils dînèrent dans une ambiance détendue puis Midori alla se coucher. Mais une fois allongée dans son lit, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Sa rencontre avec Kara la laissait perplexe. Elle était tellement mystérieuse. Pourquoi dissimulait elle son visage sous cette capuche ? Toutes les questions qu’elle se posait, Midori savait comment en obtenir les réponses. Il lui fallait faire connaissance avec la jeune femme. Peut-être deviendraient-elles des amies, peut-être pas… Mais Midori se dit qu’il serait agréable de s’entraîner avec une autre personne que son oncle pour changer. Elle pris sa décision. La prochaine fois, qu’elle croiserait Kara, elle lui proposerait de s’entraîner avec elle. A ses yeux, cela était l’ultime manière d’apprendre à se connaître.
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| Sujet: Re: Même le vent... Dim 11 Nov - 17:01 | |
| Elle était étrange la petite demoiselle toute pale. En tout cas c’est ce que pensais Kara alors qu’elle l’observait calmement, continuant à inlassablement donner de petits coups de bâton à Goto derrière elle, sourire tout en l’observant. Et tête penchée sur le côté, souriante comme une échappée d’asile tout en frappant un marin qu’elle ne regardait pas juste pour le plaisir de le faire ? Elle devait donner une sacrée image d’elle là. Heureusement, elle n’est pas timide. Mais, Esprits, qu’elle était pale cette inconnue. Peau pale. Cheveux blanc. L’air totalement épuisée au point de pratiquement s’écrouler au moindre coup de vent un peu violent. Pendant quelques secondes Kara se demanda même si elle n’était pas un fantôme du passé restée à hantée Kiri. Cette pensée, aussi absurde, la fit doucement rire derrière sa capuche. C’est totalement absurde de penser ainsi. Et même malgré son héritage, de chamanisme, d’esprits et de malédiction vaudou en tout genre, elle savait au moins ceci. Mais cette jeune femme lui donnait cette impression. Peut-être fallait-il mieux éviter de l’ignorer ?
[Goto] – Ouah… Elle a trouvée ça toute seule que t’étais pas un marin dis ?
[Kara] – Silence toi. Accentuant son ordre avec un coup de bâton bien senti au niveau des genoux. Ce qui le fit glapir de douleur.
Il était vrai que la remarque de l’inconnue sembler clairement manquer de perception. Après tout, elle n’avait strictement rien à voir avec la marine locale. Et les brassards à ses bras signalaient, d’habitude, ce qu’elle était. Elle mettrait cela sur le compte de la fatigue de son interlocutrice. Mais au moins avait-elle désormais un nom pour son interlocutrice inconnue. Midori Obake. Nouvelle arrivante. Voilà pourquoi elle ne lui disait rien. En partie. Après tout, depuis la création de Kiri, beaucoup des meilleurs guerriers des clans encore indépendant arrivaient ici, désireux de faire partie de ce qui s’annonce comme étant la plus grande puissance du monde. Il était normal que Midori en face partie. Et encore plus normal que Kara ne la reconnaisse pas. Elle avait essayée, de faire attention aux nouveaux arrivants, aux anciens combattants. Mais les drogues pris durant sa vie aux clans et son état constant de bête sauvage ne lui avaient pas permis de retenir clairement les visages, voir les éventuels noms.
[Kara] – Enchantée Midori Obake. Je m’appelle Kara Gensou.
[Goto] – Aussi dis « Demi-Portion »… Ow ! Evidement. Pour sa remarque, il se prit un nouveau coup.
Jetant un regard hautement désapprobateur vers Goto elle se retourna vers Midori, prête à s’excuser pour la grossièreté de son ami. Elle ne s’attendait cependant pas à se retrouver devant une Midori trébuchante alors que des Dockers avançaient rapidement, sûrement ne retard pour une cargaison. Elle devait être vraiment épuisée pour s’être laissé ainsi déborder par une simple bousculade. Cela amusait assez Kara. Midori était assez étrange aux premiers abords. Amicale bien que semblant légèrement timide. Même les autres marins, surtout Goto, semblaient apprécier cette petite créature toute pale. Et ils souriaient tous vers elle, essayant de la mettre à l’aise.
[Kara] – Je suis contente de te connaître mais est-ce qu’on… Elle n’eut pas vraiment le temps de finir alors que Midori se mit à bailler longuement, sous le regard amusé de Kara alors qu’elle s’excusait, parlant de sa fatigue comme excuse pour s’en aller. Ce qu’elle fit.
[Goto] – Et elle est partit aussi vite qu’elle est arrivée. Kara hoche la tête l’air amusée. Je l’ai déjà dit et je le redis encore… Vous les ninjas, vous êtes vraiment bizarre. Et le voilà qui explose de rire. Un rire venant du fond du ventre, comme si il venait de dire la meilleure plaisanterie du monde.
[Kara] – Vraiment… Elle secoue la tête en souriant.
Alors qu’elle s’amusait avec Goto et les marins elle ne pouvait s’empêcher de penser à cette étrange rencontre avec cet aussi étrange ninja. Midori était… Étrange. En tout cas c’était ce qu’elle ressentait après l’avoir croisé pour une première fois. Elle espérait la recroisée, et surtout en croiser d’autres comme elle, semblant bien plus détendue que la majorité des habitants de Kiri.
[Toriko] – Si c’est pas mignon… Toriko…
Le sourire sur le visage de Kara s’effaça presque aussitôt. Les pensées de Midori et d’espoir pour croiser d’autres ninjas aussi intéressant venaient de s’envoler pour ne laisser place qu’à de la frustration pure avec l’arrivé de ce ninja… Ecœurant. Et il était là. Dans toute sa grandeur. Souriant avec un sadisme latent non feint alors qu’il regardait de haut tant les marins que Kara. A ses côtés, une jeune femme portant un masque et ayant l’étrangeté d’avoir des yeux vairons. Elle non plus ne semblait pas posséder l’odeur des Îles mais semblait donner une aura beaucoup plus agressive que Toriko. Elle était plus dangereuse que lui, et bien plus forte que Kara.
[Toriko] – Enfin… Je suppose que les ordures doivent rester avec les ordures. Il regardait Kara et Goto comme si ils s’agissaient de deux fientes de mouettes. A peine bon à être près de ses bottes.
[Goto] – Hey ! Fait gaffe à ce que tu dis espèce de.. ! Goto n’eut même pas le temps de commencer à retrousser ses manches que l’inconnue était déjà sur lui. Dagues dans les mains, le tranchant au niveau du cou du marin. Un regard froid et implacable alors qu’elle le maintenait entre la vie et la mort.
Kara serrait son bâton. Sentant le frisson de la peur parcourir son échine, pas de la peur pour elle, mais pour Goto. Et les autres marins semblant prêts à se jeter sur elle, mais elle savait qu’ils ne serviraient qu’à mourir. Cette femme était plus dangereuse qu’un Toriko souriant. Que faire… |
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| Sujet: Re: Même le vent... Dim 11 Nov - 20:31 | |
| C’était étrange ce silence… Car il s’agissait d’un de ses silences particulièrement lourds, pesant, mais aussi bruyants. Kara, gardant toujours son regard sur la jeune femme accompagnant Toriko, pouvait entendre le cri des mouettes au-dessus de la mer, les cris des dockers et autres marins déchargeant ou chargeant des cargaisons. Le bruit des pas de tout un chacun. Les respirations de Goto et des autres marins. Les petits ricanements de Toriko, qui semblait trouver la situation actuelle particulièrement amusante. Mais elle n’arrivait pas à entendre la jeune femme. Ni sa respiration, qu’elle supposait lourde à cause du port du masque. Ni le bruit du tissu quand elle bougeait ses muscles, comme si elle était parfaitement immobile, telle une statue… Et c’était ça qui l’inquiétait plus que tout. Si le pire devait arriver, elle se sentait capable d’intervenir suffisamment rapidement pour éviter que cette inconnue n’en vienne à égorger Goto. Mais elle ne pouvait absolument pas prévoir ce qu’elle ferrait ensuite car elle n’arrivait pas à la lire.
[Toriko] – Les merdes doivent apprendre leur place. Et respecter leur supérieur. Une lueur de folie apparut dans son regard à ces paroles. Coupons-lui la langue.
Ce n’était même pas un ordre. Pas une commande. Il s’agissait d’une simple phrase lancée en l’air. Personne ne prendrait ce genre de discussion au sérieux, certainement pas au milieu du port, devant un entrepôt manquant de finition alors que des caisses servent de chaises à un groupe de marins en pause ! Mais cela glaça le sang de Kara. A peine la dernière syllabe s’échappa des lèvres de Toriko que l’inconnue tendit ses muscles, près à séparer ses bras pour trancher la gorge de l’ami de l’ancienne guerrière. Elle ne pouvait laisser faire cela. Réagissant plus qu’agissant après avoir bien observé la situation, elle envoya son bâton vers l’estomac de la jeune femme, qui devait être à peine plus âgée qu’elle. Le coup la frappa de plein fouet, la faisant reculer jusqu’au niveau de Toriko, qui semblait toujours autant amusé par ce qui se produisait devant ses yeux. Quelque chose n’allait pas. Clairement, à l’aura que dégageait la femme masquée, Kara était moins forte. Pourtant elle avait réussi à placer un coup net sur elle. Une frappe directe, sans protection. Comme si l’inconnue aux yeux vairons n’avait même pas considérée Kara comme un « risque » pour l’accomplissement de la volonté de Toriko. C’était dingue, complètement dingue. Goto avait reculé rapidement après avoir compris ce qu’il venait de se passer, massant tendrement sa gorge là où se trouvait deux petites entailles d’où coulait le sang. Kara tenait fermement son bâton en observant la femme au sol, immobile. L’avait-elle mise KO ?
[Toriko] – Eh bien ? Son ton avait légèrement changé. Te voilà au sol, grande sœur. Cette folle était sa sœur ? Rassure-moi. Tu ne vas pas rester comme ça si ? Son ton avait définitivement changé. Comme si une colère glaciale pouvait être trouvé sous son ton hautain et moqueur. Kara déglutit.
[Sœur de Toriko] – Non… Mon… Frère. Même sa voix était glaciale. Traînante aussi.
Lentement, la sœur de Toriko se releva. Comme si l’attaque de Kara n’avait fait aucuns dégâts si ce n’est la dérangée. Elle tenait toujours aussi fermement ses dagues, regardant toujours Goto, comme si il s’agissait toujours de sa mission. Et malgré le fait que Kara l’ait projeté au sol, elle ne lui avait épargnée nul coup d’œil. Elle ne reconnaissait pas Kara comme étant une gêne pour elle. Quelque part cela vexa plus Kara qu’il n’était possible dans ce genre de situation. Elle qui prenait une grande fierté à être encore en vie aujourd’hui après avoir survécu à nombre de batailles dans les Îles. Elle qui avait supporté les drogues de son clan jusqu’au point de garder, en partie, sa santé mentale. Elle qui faisait partie de Kiri. Elle n’appréciait pas du tout le fait d’être ainsi totalement ignorée.
[Toriko] – Eh bien, eh bien… Il semblerait qu’un moustique veuille te défier grande sœur. Son sourire avait quelque chose de maniaque alors qu’il observait directement Kara.
[Sœur de Toriko] – Elle… Ne… M’intéresse… Pas… Elle n’avait même pas daignée regarder dans la direction de Kara. Ce qui eut pour effet immédiat de l’énerver. Elle se contentait juste de pointer de sa dague Goto. Ta… Langue…
Alors qu’elle allait s’élancer vers Goto, Kara apparut dans son champ de vision, les yeux écarquillés, sans sourire, le visage dur et sérieux. Rabattant lourdement son bâton sur la sœur de Toriko, cette dernière fit sa première action semblant désigner avoir reconnue Kara comme un danger, elle bloqua l’attaque de ses dagues. Mais le poids de l’attaque associé à sa surprise ne lui permit pas d’échapper au recul. Même Toriko avait cessé de rire. Kara regardait fixement la grande sœur de Toriko, faisant tournoyer son bâton. L’incitant à venir. Cette action, impulsive, avait eu au moins le mérite d’éveiller l’intérêt de l’énigmatique sœur de Toriko. Ce dernier semblant plus en colère après elle qu’autre chose. Elles se regardaient l’une et l’autre. Toutes les deux parfaitement calme mais pour des raisons bien différentes. Kara car elle commençait à pénétrer dans la Zone, et la sœur de Toriko parce qu’elle… Semblait juste être comme ça.
[Toriko] – Méprisable idiote ! Sans prévenir, il s’était approché de sa sœur avant de lui mettre un coup de poing. L’envoyant au sol. Tu recule devant des merdes ? Honte ! Méprisable garce ! Chaque phrases et insultes étaient accompagnés d’un redoutable coup de pied ou piétinement du visage de cette dernière. Le visage de Toriko, qu’elle pouvait admettre comme étant beau, était défiguré dans une grimace haineuse alors qu’il frappait sa sœur. Debout ! Et ne me fait pas honte !
Lentement elle se levait. Du sang coulant de son arcade sourcilière et pourtant elle semblait à peine respirer plus vite que tout à l’heure. Comme si il s’agissait d’un événement courant et Kara avait presque peur de croire qu’il s’agissait là de la vérité. Cependant, la crise de colère de Toriko avait aussi eu pour effet secondaire de faire sortir Kara de la Zone. Choquée par ce qu’elle voyait, elle en avait presque perdue le désir de combattre cette femme. Mais cet avis n’était pas partagé. La sœur de Toriko, sans se soucier de ses éventuels blessures, ou faiblesses, s’élança avant la même vitesse que tout à l’heure sur le petit groupe. Visant Kara cette fois-ci. Cette dernière eu grand mal à simplement contrer la première attaque de la jeune femme. Ses dagues manquant de peu de lui enlever un œil. Elle n’avait clairement pas perdu sa volonté de se battre, au contraire de Kara qui défendait en reculant.
[Toriko] - Bien mieux ma sœur. Bien mieux… Ramène-moi l’un de ses yeux maintenant.
C’était, semble-t-il, la bonne chose à dire car aussitôt le rythme des attaques de sa sœur se mit à doubler, et Kara, qui avait déjà du mal à suivre le rythme, se trouva rapidement débordée alors qu’elle continuait à se défendre. Essayant toutefois de garder cette folle furieuse loin de ses amis marins. Ou de se retrouver dos à l’entrepôt. Malgré tout, elle ne pouvait éviter les blessures. Et rapidement des entailles apparurent sur son visage, et uniquement son visage. Clairement elle ne faisait que viser les yeux de l’ancienne guerrière sauvage. Et clairement Kara faisait tout pour empêcher cela. Malheureusement, la sœur de Toriko avait nettement plus de force, et de vitesse, que Kara, et, fatalement, elle se retrouva débordée à un moment donner.
[Toriko] – Oui !
[Goto] – Kara !
Elle avait posé un genou à terre et haletait alors que la dague s’approchait de plus en plus de son œil droit. Elle n’allait pas réussir à l’éviter, elle allait perdre son œil, dans un port, face à un soi-disant allié. Grinçante des dents elle ne semblait pas accepter cela. Toutes les cellules de son corps le refusaient.
[Toriko] - … Quoi ?
Même sa sœur semblait avoir l’air surprise. Première véritable émotion depuis sa première attaque.
Il y avait de quoi. Au dernier moment, Kara réussit à tordre son cou de telle façon qu’elle put échapper à la dague, mais seulement en partie. Cette dernière avait manqué son œil mais avait quand même creusé un profond sillage le long de sa tempe et faisait couler du sang abondement. La douleur elle-même était difficilement supportable. Cependant elle refusait de se laisser vaincre et, profitant de ce moment de surprise générale, elle envoyant son poing libre de toute ses forces dans le menton de la femme masquée. Le coup, pris par surprise, fit clairement plus d’effet que tout à l’heure et la grande sœur de Toriko ferma les yeux de douleur avant de reculer, trébuchant presque. Kara se releva presque aussitôt, tremblante un peu sur ses jambes, bâton en mains et prête pour un troisième round.
[Toriko] – Suffit… Sa voix avait quelque chose de royal. Comme ne souffrant d’aucun refus devant son ordre. Pas mal… Pour de la merde. On part Grande sœur.
Jetant un dernier regard derrière lui, Toriko commença à s’éloigner, avec toute l’assurance de quelqu’un qui ne viens pas de demander une langue et un œil à un simple groupe de personne. Il y avait quelque chose de malsain chez cet homme, mais cela n’était rien en comparaison de sa sœur. Elle était encore là. N’ayant pas répondue directement à l’ordre de son frère, elle était restée là, debout, regardant Kara fixement de ses yeux de couleurs différentes. Ses dagues étaient toujours placées dans un mouvement d’attaque et Kara sentait qu’elle allait s’élancer sur elle à n’importe quel moment.
[Toriko] – Kaoru… Sa voix, bien que douce, ne pouvait cacher la menace de représailles si elle n’obéissait pas. Ce qu’elle fit aussitôt en rangeant ses dagues avant de se mettre aux cotés de son frère.
[Kaoru] – Je… Suis… Là…
Le duo de frère et sœur s’éloignait enfin. Et la pression sur Kara retomba, lui permettant de sentir clairement sa fatigue. S’écroulant sur ses fesses en haletante elle ignora totalement les remarques d’inquiétudes de ses amis, son regard toujours fixés sur le dos de l’étrange duo. Ils étaient si forts… Bien plus qu’elle, et pourtant, elle avait réussi à survivre à cette rencontre en se servant de sa volonté de vivre. Ce n’était pas assez. Se relevant tant bien que mal, toujours en ignorant ses camarades, elle se mit à sourire, un sourire grandissant avec chaque secondes qui passait. Un sourire dévoilant son excitation. Le bouillonnement de son sang étant constant. Rien n’avait changé. Elle ne faisait sans doute plus partie d’un clan barbare, mais ses ennemis étaient toujours aussi forts. Aussi dangereux. De véritables créatures issues de mythes et légendes capable de l’engloutir d’un seul coup. Et elle n’était pas prête. La paix relative à Kiri avait totalement atrophié son instinct animal, son désir de puissance. Et la rencontre avec Toriko et, surtout, Kaoru avait ravivé cette flamme de guerrière qui commençait à s’éteindre.
Ignorant les appels de Goto et des autres elle s’élança devant elle. Elle avait tant à faire, et si peu de temps. Elle devait devenir plus forte. |
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| Sujet: Re: Même le vent... Mer 14 Nov - 21:02 | |
| Kara : +34 exp Midori : + 10 exp |
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| Sujet: Re: Même le vent... | |
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