| Sujet: Ashitawa Kyou kara Umareru mon Dakara [Ft. Mianzo] Ven 7 Sep - 20:33 | |
| Ft. Mianzo Nara Je me grattais le ventre, à travers ma chemise.
Affalée sur le canapé du salon, casque audio sur les oreilles, je crois que je m'ennuyais. Enfin, à vrai dire, j'en étais sûre. Terriblement. Sûre. Naturellement, j'aurai pu trouver de l'occupation en claquant des doigts. Et en me bougeant les fesses, mais une terrible flemme me clouait sur le meuble. Et rien à portée de regard pour tromper mon ennui. Bref, je bâillais, là tout de suite. Je levais mes prunelles or sur un plafond blanc. Mais la peinture se faisait vieille, et je pouvais apercevoir des fissures. Je pouvais en compter trois, ou quatre, ça dépend si on considère que celle qui se divise en branche appartient à une et une seule ou bien à deux.
Je m'ennuyais terriblement. La famille vaquait à ses occupations, des occupations les menant loin de la maison. Père s'occupait d'une formation, Mère était au marché et devait sûrement marchander le prix des pêches (que j'aime tant), et Mianzo doit glander ou déprimer, voir les deux, mais pas à la maison. Et ça c'était dans le meilleur des cas, parce que si ça se trouve il prenait de la drogue ! Et parce que penser du mal des gens c'est, justement, bah mal, je me reçois en pleine figure ma veste. Confusion qui me tient, la vueest bien quelque chose nécessaire à beaucoup de gens, et ce malgré le fait que de tout nos sens, ce soit bien lui le plus simple à tromper. Sûrement parce que c'est celui sur lequel on compte le plus. Je me débarrasse rapidement du vêtement, pour voir un ainé amusé au seuil de la porte, au regard pétillant. Et qui se reçoit un coussin, magnifiquement paré.- T'es vraiment con quand tu t'y mets toi !Oui, je sais, je suis adorable. Une de mes nombreuses et insoupçonnées qualités. Mianzo se contente de rire à gorge déployée, avant de me dire, tout simplement.- Ouais, ouais, cause toujours ! Sinon, ça te dit pas une balade, histoire qu'on tape la discute ? Comme au bon vieux temps ? J'ai journée libre, et t'as rien de mieux à faire d't'façons.- Je commence à comprendre pourquoi aucune fille veut de toi ...Je posais pied à terre, dans un soupir. Une odeur de tabac m'envahissait les narines, si bien que je fronçais le nez de dégoût.- Et t'arrêtes quand la cigarette ?!- Tu deviens comme maman ..._________________________________________________________________ |
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