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| Le retour vers le bercail. | |
| | Sujet: Le retour vers le bercail. Mar 8 Mai - 4:03 | |
| ...............................................................................................................°o° Le retour vers le bercail °o° °o° Première partie °o° Elle courait vite, traînant son fardeau en travers de ses épaules, la sueur perlait sur son front et plus elle avançait et plus elle s'épuisait. Elle ne saurait garder ce rythme bien longtemps, mais la vie d'un de ses frères d'armes, le même qu'elle portait actuellement sur ses épaules, dépendait de la rapidité avec laquelle elle saurait rejoindre Konoha. Ce dernier n'avait eu aucune chance lorsque la cible qu'ils devaient traquer ensemble avait abattu son collègue avant même qu'elle ne l'ais rencontrer une fois.
Ce dernier semblait, au premier regard, avoir eu de la chance de s'en être sortit, sommes toute, vivant et c'est probablement ce qu'elle aurait elle-même penser si elle n'avait pas assistée, de loin, au combat qui opposait le jeune chuunin manquant d'expérience au criminel de haut niveau. Le combat était perdu d'avance pour ce premier mais il ne l'avait su que trop tard, lorsqu'il était enfin tombé dans cet état végétatif qu'il n'avait, depuis, pas quitté.
Le combat avait été court, très court pour un combat contre un chuunin, membre du clan Hyuuga qui plus est. Effectivement ce dernier n'avait duré en tout et pour tout qu'une trentaine de seconde à peine, le temps que la jeune Hyuuga active son dojutsu pour voir à quel point les deux adversaires n'étaient pas du même niveau et le combat semblait déjà terminé. Le peu de renseignement qu'elle avait ainsi recueilli lui avait simplement appris que l'homme aurait très bien put tuer son adversaire et que si ce dernier vivait encore, c'était uniquement grâce à son bon vouloir, mais pourquoi ? Pourquoi laisser vivre un shinobi engagé pour le traquer et le mener, au final, à l'abattoir ?
La scène de ce combat fatidique jouait en boucle dans l'esprit de la kunoïchi. L'homme était là, droit et fier sur un rocher affleurant au point de rendez-vous, c'est du fait de sa position surélevée que Nara l'avait remarquée et qu'elle s'était aussitôt camouflée pour espionner le tout grâce à son byakugan. L'homme n'avait fait qu'une série de signe et ce qui devait lui servir de renfort tomba comme une roche au sol, visiblement inconscient voir même mort. La quantité de chakra qui s'était alors dégagé du corps de celui qu'elle avait eu pour cible de filler avait été tout bonnement abrutissante, d'une force que Nara n'avait jamais pus observer.
Puis ce fut avec horreur qu'elle avait regardé sans rien pouvoir faire le déserteur taillader méthodiquement le corps du jeune chuunin avant de partir d'un pas nonchalant vers la ville avant de disparaître lentement au sein d'une brume matinale. Au maximum, il n'y avait eu que deux ou trois minutes d'écouler entre le moment où Nara avait aperçu le déserteur, percher sur son perchoir et le moment où ce dernier s'évanouissait au sein de la brume qui, dojutsu à l'appui, ne semblait n'avoir rien d'artificielle.
Elle attendit plusieurs minutes, voulant s'assurer que l'homme ne reviendrait plus, avant de se porter au secours de son collègue. Il lui fut difficile de juger de l'ampleur des blessures tellement ce dernier avait été tailladé de partout. Pourtant, aucune des entailles ne semblait profonde et, malgré son peu de talent en survie, la genin n'eu aucun problème à panser les plaies de ce dernier. Cependant, malgré le nombre de ces dernières, la jeune kunoïchi ne put qu'en venir à la conclusion que l'homme l'avait volontairement laissé en vie afin de passer un message.
Puis elle avait dû retourner en direction du village car son collègue ne se réveillait pas et que, vraisemblablement, leur cible c'était évaporée. Elle avait rapidement repris sa bourse ainsi que ses effets personnels qu'elle avait soigneusement rangés au sein d'un sac à dos avant de ce lancer ce dernier sur ses épaules et de porter son collègue, camoufler dans un drap, sur ces mêmes épaules. Puis, avec une détermination nouvelle, la kunoïchi s'était élancé en chemin inverse de ce qu'elle avait, quelques semaines plus tôt, parcouru au côté de son ancien maître à titre, non plus d'élève, mais bien de partenaire.
La nostalgie n'avait cependant pas réussi à percer l'enveloppe d'urgence qui avait entourée la genin et ce ne fut que lorsqu'après une journée complète de course elle décida de prendre une pause de quelques heures que cette dernière revint, toujours aussi fourbe. Elle regrettait maintenant que son maître est disparu et redoutait la mort de ce dernier qui, au final, serait bien mieux qu'une désertion de sa part. Elle avait déjà assez de deux cibles à abattre, elle n'avait aucunement besoin que son maître s'y rajoute. Pourtant, elle ne pouvait que regretter le fait que, de nouveau, elle se retrouvait seule dans ce monde sans pitié car, après sa propre mère, c'était son maître qui l'avait abandonné.
Ce fut avec un effort évident que la kunoïchi repoussa sa nostalgie pour se remettre en route dans la direction du village de Konoha, après avoir fait boire de force un peu d'eau à son congénère hyuuga et de s'avoir elle-même abreuvée. Si elle se fiait à sa mémoire, elle devait maintenant être sur la frontière entre le pays du thé et le pays du feu et, ainsi, il ne lui restait que la moitié du chemin à accomplir. Pourtant, ces maigres deux heures de repos ne lui avait apportée qu'une mince partie de l'énergie qu'elle aurait besoin pour se rendre jusqu'à Konoha en suivant le même rythme.
Pourtant, elle n'avait pas le choix, elle devait maintenir ce rythme coûte que coûte, car si elle ne le faisait pas, le jeune homme qu'elle traînait actuellement sur son dos, n'allait assurément pas s'en sortir. Son état physique ne semblait pas si grave, des entailles en grand nombre dont aucune n'avait de réelle importance, mais ce qui inquiétait le plus la kunoïchi c'était son état psychologique, le jeune homme n'avait même pas ouvert les yeux depuis que son adversaire l'avait mis hors combat avec, vraisemblablement, une technique de genjutsu de haute volée et Nara craignait que l'esprit de ce dernier ne se soit définitivement égarée... |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mar 5 Juin - 7:39 | |
| Nara continuait à courir, s'épuisant un peu plus à chaque pas, mais elle ne pouvait s'arrêter. Le village de Konoha, selon ses approximations, ne se trouvait plus qu'à une journée si elle maintenait ce rythme comme elle s'évertuait à le faire depuis deux jours maintenant. Lentement, pour la première fois depuis son entrée dans la verdoyante forêt du pays du feu, le voile de cette dernière se déchira pour laisser place à une vaste plaine qui, en son sein, abritait une dizaine de bâtisses tous plus hideuses les unes que les autres, de vrais taudis à vrai dire, et la kunoïchi vit, au sein de ce village, un repaire de brigands.
Lorsqu'elle arriva enfin à la lisière de la forêt, ses doutes se confirmèrent tandis qu'une armée se promenait littéralement dans le creux de la colline, trainant de nombreuses boîtes d'un quai situé sur les berges d'une petite rivière et au quel était amarré plusieurs bateaux à fond plat. La jeune femme tenta de trouver le nom de cette dernière mais peine lui fut d'admettre qu'elle n'en avait pas la moindre idée et, malheureusement, elle n'aurait d'autre choix que de passer à proximité du village ou de le contourner.
Après quelques secondes de réflexions elle décida de se reposer bien à l'abri du couvert de la forêt et d'attendre la tombée de la nuit qui, au vue de l'avancée évidente du soleil dans sa course, ne saurait tarder de plus de quelques heures. C'est ainsi qu'elle grimpa son fardeau au sommet d'un arbre et s'y blottit elle aussi afin de reprendre un peu de repos. Les heures passèrent ainsi tandis que tranquillement le soleil disparaissait derrière les immenses arbres des forêts du pays du feu.
Ce fut donc avec une lenteur toute calculée que la kunoïchi descendit avec son fardeau au bas de son perchoir et de penser une dernière fois à sa stratégie. Elle avait un fardeau sur son dos et ce même fardeau n'en avait probablement plus pour très longtemps s'il n'était déjà pas trop tard. Le vol d'un bateau à fond plat aurait pu être un excellent moyen de prendre de vitesse ses poursuivants tout en se reposant, mais elle ignorait où menait le cours d'eau alors que ses ennemis devaient très bien le savoir, ainsi cela reviendrait à un suicide. Ensuite, contourner le village de façon à être certain de ne rencontrer aucun brigand prendrait au minimum une journée et il y avait toujours le risque qu'elle se fasse voir et que l'on sonne l'alerte. Il ne restait donc plus qu'à passer à proximité du village, c'était potentiellement la moins sécuritaire des trois possibilités, mais l'état de son coéquipier lui dictait de prendre des risques et c'est ce qu'elle ferait...
Le risque en valu la chandelle et après seulement quelques heures de marches à l'ombre de la nuit sur cette plaine infernale, Nara avait réussit à rejoindre l'orée de la forêt qui bordait l'autre côté et c'était, sitôt, remis en route vers son objectif, le village de Konoha. Pour la première fois depuis qu'elle l'avait quitté un matin avec Yosuke à ses côtés, la kunoïchi s'ennuya du village, de ses amis, de Kenji qui avait disparu en mission, d'Azumi cette petite gamine qu'elle avait aidé ou encore de Tenson ce gamin qui lui avait appris la même technique qu'elle avait ensuite appris à la gamine, mais plus particulièrement, elle s'ennuyait de Youso, cet ami sur qui elle avait toujours su compter lorsque les moments étaient durs et ce malgré leurs nombreux accros. Il avait toujours été là pour elle jusqu'au jour où il avait laissé la vie ninja derrière lui, ce consacrant à une vie civile sans autre explication. Pourtant, ce jour là, Nara n'avait pas été surprise, elle s'y en était attendu depuis si longtemps à ce retour à la vie normal de la part de Youso qu'elle n'avait même pas pus s'empêcher de sourire en se disant que ce dernier allait enfin être heureux.
Puis, ses pensées se dirigèrent tranquillement vers Riku et Sabi qui, depuis le catastrophique tournoi chuunin, semblaient avoir totalement disparus, le dernier ayant sacrifié sa vie afin d'accomplir ce qui semblait être une vengeance pure et dure tandis que le premier avait tout bonnement arrêté de donner signe de vie, mais elle ne lui en tenait pas rigueur, la vie de shinobi supérieur était très exigeante et, après tout, elle n'était qu'une simple gamine parmi tant d'autre. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de trouver étrange qu'elle fut l'une des dernières personnes à avoir vu et parler avec Sabi avant sa mort, cela lui donnait chaque fois des frissons et lui rappelait toujours à quel point la vie de shinobi pouvait être périlleuse et ce, même lorsque l'on ne sortait même pas de son village.
Les heures passèrent et plus elles passaient, plus Nara se rapprochait de la relative finalité de son arrivée au village et, plus particulièrement, à une certaine sécurité qu'elle pourrait y trouver. Puis, au loin apparu enfin les premiers signes de civilisation qu'elle voyait depuis longtemps, une route serpentant entre les arbres aux feuillages denses et sur cette route, quelques shinobi avançant nonchalamment, inconscient jusqu'alors de l'espoir qu'avait fait naître la simple feuille qui trônait sur leur bandeau au sein du coeur d'une jeune femme en détresse. Cette dernière redoubla la cadence avec les quelques réserves d'énergie qu'il lui restait avant de s'effondrer sur ses genoux au milieu du chemin, à une dizaine de mètre de quatre shinobis tous plus surpris les uns que les autres.
Puis, enfin, voyant l'état pitoyable dans lequel se trouvait les deux intrus et le peu de danger qu'il semblait représenter, l'un des shinobis s'avança en direction de la Hyuuga, visiblement sur ses gardes, tandis que les trois autres prenaient tout de même une formation d'attaque, prêt à réagir si jamais les loques humaines qui venaient de s'effondrer sur le chemin se transformait en embuscade.
Nara- Nar.... Nara Hyuuga.... Genin.... Konoha....
Une toux rauque colla la pauvre Genin à un silence expéditif, ses cordes vocales criant contre cette sur utilisation après une si longue période d'inactivité et cette sécheresse forcée causée par cette course effrénée. Ce fut avec soulagement qu'elle sentit quelqu'un lui relevé la tête et lui faire couler un peu du précieux liquide dans sa gorge, malheureusement elle ne put s'empêcher de s'étouffer et l'homme réduisit une nouvelle fois le début d'eau, l'interrogatoire pouvait bien attendre quelques instants, mais pas bien plus longtemps... |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mar 5 Juin - 20:56 | |
| - V'là aut' chose.
J'mâchouillais un brin d'herbe, comme ça, pour avoir l'air cool. J'suis Chuunin, donc cool, ça va de soi. Le fait est que ma première affectation en soit une de surveillance ne voulait rien dire. N'enlevait rien à ma cool-itude qui me caractérise depuis que j'ai botté le cul à tout ces petits cons aux ambitions démesurées. Bref, tout ça depuis que je suis plus Genin, que je suis plus obligé de fréquenter l'Académie, et que ...
Et que j'ai la putain de classe quoi. J'suis Chuunin, allô. Et Uchiha, histoire de. Et contrairement à ce que tu pourrais penser, ô agréable lecteur, je ne la pète pas. Surtouuuut pas. C'est juste que je flotte sur le nuage de la plénitude tellement j'suis en extase envers moi-même. Bref, j'me kiffe, c'est dit. Mais quelque chose me disait que ça allait pas durer. Déjà une histoire de clan, qui allait me faire chier encore plus qu'avant : T'es Chuunin, t'es responsable, alors si tu fais de la merde on va nous engueuler nous. Parce que oui, avant, j'avais l'excuse d'être un irresponsable larron mue par les désirs et la fougue juvéniles. Plus maintenant. J'ai la vingtaine passée. J'ai du poil au menton. Et j'suis quand même un putain de badass. Mais ça n'allait pas durer. Le clan avait tout un tas de projets et d'affectations pour m'endurer. Shinobi de l'été qu'ils ont dit que j'étais. Vert comme l'herbe qui pousse au clair du soleil qu'ils répètent. Soupir. Alors quand ça fait trois jours qu'on est dehors, qu'on dort à la belle étoile et qu'on traque des trucs qu'existent pas, ça promet pour la suite. Heureusement, on avait enfin quelque chose d'à peu près intéressant à se mettre sous la dent.
- Des vagabonds, rien d'très passionnant.
Deux gamins, visiblement à deux doigts de l'évanouissement. Dû à la fatigue, à la soif et à la faim. Bref, ça ne nous concernait pas trop. L'Hokage avait beau dire ce qu'elle voulait, moi, j'avais pas oublié comment le Pays du Feu avait remercié nos services. En vendant trois de nos hommes, des même pas imminents Aburame à la première bande de brigands venue. Alors pour ma part, ils pouvaient bien crever la gueule ouverte. Et si ils étaient d'un autre pays, ça revenait un peu au même. Bref. Sauf que, et heureusement, v'là que Boû (le plus malin des trois mecs m'accompagnant) fait remarquer un truc.
- Elle a d'drôles d'yeux pour une vagabonde, la gamine.
Le pire, c'est pas tellement que je l'ai remarqué. Mais que, potentiellement, j'ai pû laisser un Konohajin mourir. Et ça, putain, pour mon dossier ça aurait fait tâche. Troisième jour Chuunin, et voilà ce qui m'arrive. Boû avait le physique de l'emploi. Mais je parle de l'emploi d'aubergiste, avec son crâne chauve et sa tête carrée. Les aubergistes étaient connus pour être malins, et Boû ne faisait pas exception. Bref, une chance qu'on l'ait avec nous. Je cours au devant de mes équipiers avec ... Avec quoi ? Ah oui, une gourde remplie d'eau dégueulasse, la seule qu'on trouve dans le coin. On aurait pu croire que je n'étais pas prudent. Que c'était stupide de foncer comme ça, alors que ça aurait pu se transformer en embuscade, et qu'un random connard aurait le plaisir de se balader avec mes yeux nouvellement greffés.
Remarque, c'est pas comme si j'allais me laisser faire.
Me voilà juste en face d'elle, il m'a pas fallu plus de quelques grandes enjambées pour la rejoindre. Je la détaille rapidement, histoire de. Et, sûr qu'une loque pareille pourrait pas me causer le moindre mal (blabla, j'connais la rengaine sur les apparences), je m'accroupis. Pour voir si elle a quelque chose à me dire, tandis que mes comparses restent bien à distance, à cran et prêts à réagir. Sa voix me parvient indistinctement, caractéristique de la fatigue et de la soif. Une gorge séchée. Pour me confirmer qu'elle est Hyuuga (mais ça je le vois à ses pupilles, j'suis pas aveugle), et que le reste est quand même bien superflu, sachant ce qu'elle est déjà. Bref, pour être dans son état, n'empêche ... J'sais pas, y'a du y avoir un truc vraiment *wrong* qui a dû arriver. Les Hyuuga sont loin d'être handicapés, si vous voyez ce que je veux dire. Pour vous dire, j'crois que le Clan entier s'accorde pour dire qu'ils sont nos égaux - politiquement parlant. Bref, sans parler de leur force et de leur maîtrise du corps à corps ... Quelque chose était vraiment wrong là dedans.
Avec toute la délicatesse dont je peux faire preuve (et je tremble un peu, pour vous dire à quel point ça me trouble cette histoire), je relève sa tête par le menton, et je laisse couler un filet d'eau entre ses lèvres. Mais c'est limite si elle s'étouffe pas avec, alors je laisse tomber. J'essaye de faire de même avec son pote qui a l'air dans un état encore plus pathétique, mais il réagit même pas. Et ça me fait flipper. Je dois réagir, et vite. Osef des risques et tout ce qui va avec, la vie d'une Hyuuga a plus d'importance que le reste. Alors, j'me contente de prendre la p'tite demoiselle dans mes bras, et je commence à gueuler. Histoire d'avoir l'air autoritaire, hein.
- Boû, Kennen, vous vous occupez du gamin. Renraku, casse-toi au village et soit sûr que ces connards de médecins soient là pour nous accueillir. Et putain quoi, bougez vous le cul TOUT DE SUITE !
Ordres donnés, on se dirigeait tous à une cadence militaire au village, en espérant que nos efforts ne soient pas vains. Renraku était déjà hors de vue, mais c'était normal. Elle n'avait pas de poids à se coltiner, et était de toutes façons la plus vive de nous tous. Quelque chose de fucking wrong s'était passé, et les seuls qui pouvaient en dire plus étaient à deux doigts de crever. J'avais mal aux bras, mais on s'en fout. Cette fille comptait sur moi. Son pote aussi. Konoha comptait sur moi.
- M'crève pas dans les bras, fais-moi c'plaisir ...
Ouais bon, j'ai jamais été connu pour ma délicatesse. |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mar 19 Juin - 23:43 | |
| L'eau lui brûlait la gorge, mais elle continua de boire tandis que son regard se perdait de nouveau dans le vide. Cela faisait déjà quelques heures qu'elle avait rencontré cette équipe en patrouille et elle avait reprit rapidement quelques forces et malgré ce qu'avait au départ pensé son sauveur, elle n'allait assurément pas lui mourir dans les bras. La fatigue était intense et ses yeux tendaient à vouloir se fermer seuls, mais elle avançait depuis près d'une demi-heure sans avoir besoin de l'aide du chuunin. De plus, elle discutait avec le chuunin depuis quelques minutes déjà et, après les présentations d'usage, elle avait apprit que ce dernier ce nommait Kazuya du clan Uchiha et, lentement, le sujet dévia vers son périple qu'elle raconta malgré le fait qu'au final, il semblait rien vouloir savoir car, au final, c'était elle qui avait besoin de parler, de raconter son histoire.
Nara- J'étais en mission a Odayaka au pays du Thé avec mon Yosuke-San. Nous devions trouver un gars du nom d'Ayu Shiromaru. Selon l'ordre de mission, il était soupçonné d'avoir tué Keiko Fukuda une chuunin de Konoha des plus compétentes. Ayu était connu et répertorié comme très dangereux, ainsi notre mission a Yosuke et a moi était strictement cantonnée trouver une fenêtre de temps durant laquelle une équipe de ANBU aurait put venir le tuer. Les premiers jours se passèrent à merveille, Yosuke et moi avons joués le couple en vacance tandis que je camouflais mon dojutsu sous des lentilles. La ville était grande et nous étions arrivés en pleine foire locale. Trouver Ayu s'avéra aussi dur que trouver une aiguille dans une botte de foin, mais cela n'était pas nouveau, une mission de ce niveau est rarement facile... Mais après quelques jours, ce fut le cauchemar...
Son regard ce voilà tandis qu'il entrait au sein d'une clairière, les limites du village n'était plus qu'à deux ou trois heures, mais qu'allait-elle y trouver ? Kenji était mort, sa mère avait déserté, Yosuke était probablement mort aussi, le clan n'accepterait jamais son retour après qu'elle eu ramené le corps sans âme d'un autre Hyuuga et ce village en qui elle croyait plus que tout n'allait assurément pas lui faire confiance avant quelques temps suite a cet échec. Résultat, elle allait de nouveau être cantonné aux barrières du village, ce qui, en soit, ne lui déplaisait pas, mais qui, dans les faits, signifiait de n'avoir plus de lien avec personne et de simplement ce morfondre en regret chez elle. Cependant, la disparition de Yosuke et sa conversation lui revinrent en mémoire et elle continua, profitant de cette scène qui lui était donné pour raconter son histoire.
Nara- Du jour au lendemain, Yosuke disparu. Je présumai alors qu'il était partit en patrouille et qu'il allait bientôt rentrer car ses affaires étaient encore dans la petite chambre d'auberge que l'on avait loué tous les deux. Pourtant après deux jours il n'était toujours pas revenu et je me sentais de plus en plus épié alors je me suis camouflé de nouveau au sein de la foule, j'ai cacher mon apparence sous un manteau de voyageur et laisser la chambre que je louais à l'auberge pour me fondre dans les quartiers mal famé de la ville qui, je dois l'avouer, était un véritable enfer, une jungle dans laquelle il n'est pas question de ne pas faire preuve de vigilance durant, ne serait-ce, qu'une minute. Pourtant, j'ai eu la chance de tomber sur un homme âgé qui m'a recueillie tandis que je jouais l'itinérante dans les rues de la ville et m'a protégé. Je regrette d'ailleur d'être parti si rapidement que je n'ais pas pus lui dire adieu, un jour j'y retournerai pour le faire. Je ne sais pas réellement qui il était, mais sa prestance et son assurance avait quelque chose d'effrayant pour ceux qui n'était pas ses amis tandis que, pour ces derniers, c'était plutôt quelque chose de rassurant, une sorte de puissance tranquille...
Le souvenir de ce vieil homme qui, malgré ses cheveux grisonnants, semblait encore en possession de ses pleins moyens, lui revint en mémoire en même temps que celui où ce dernier l'avait sermonné de ne pas prendre le thé avec lui. Pourtant, il ne l'avait recueillit que parce qu'il l'avait vu voler quelques pièces à un marchand qui avait prit de haut ceux qui aurait été heureux qu'avec une seule pièce de cette fortune qu'il possédait. Peut-être était-ce se geste rappelant vaguement les comptes pour enfant du héros volant les riches pour donner au pauvre qui avait éveillé la sympathie de cet homme, mais, quoi qu'il en soit, elle s'en ennuyait. Il ne lui avait posé aucune question sur son passée, sur son présent n'y sur son avenir. Il lui avait offert un toit et une protection et elle lui en serait éternellement reconnaissante. C'est pour cela qu'un jour, lorsque tout ceci serait derrière elle et qu'elle se serait remise, elle y retournerait et le retrouverait pour le remercier et s'acquitter de cette dette qu'elle avait envers lui.
Nara- Puis, j'ai fait parvenir une note à Konoha où j'avais fait semblant d'écrire à ma mère, elle était décédé et j'ai cru que le village allait allumer que quelques choses clochait. Pourtant je n'ais eu, pour seul renfort, que cet idiot de Hyuuga fraîchement sortit des écoles du clan. Il était tellement inconscient qu'il n'a pas prit garde à cacher son dojutsu n'y même son appartenance au village de Konoha. J'ai laissé une note sur lui en le bousculant légèrement dans une foule et, lorsque je suis arrivée au lieu de rendez-vous, un homme était perché sur le rocher et lui faisait face. Vraisemblablement, ils ont échangés quelques paroles avant que ce dernier ne lance je ne sais trop quelle technique, et rendre ce dernier dans l'état ou il est actuellement. Lorsque la menace a disparu je me suis précipité pour voir s'il était encore vivant et, constatant que c'était le cas, je l'ais embarqué sur mes épaules après avoir récupéré mes effets personnels que j'avais camouflé a quelque mètre du point de rendez-vous et je me suis à courir en direction de Konoha. Sur le chemin je n'ais pas rencontrer de problème exception faites d'un campement de brigand non loin de l'endroit où vous m'avez trouvé. Une cinquantaine de vie avec des centaines de boîtes et une dizaine de baraquements. Je l'ais légèrement contourner et je suis passé à proximité durant la nuit afin de gagner du temps, c'Était un pari risqué, mais il a payé puisque je suis tombé sur vous... Je m'excuse de t'emmerder avec mes histoires, j'avais besoin de les raconter une première fois avant de devoir le faire face aux autorités du village... M'étonnerais que je m'en tire sans un bon interrogatoire en règle après avoir ramener un Hyuuga a moitié mort...
Nara soupira lentement à la pensée de cette épreuve troublante que serait la confection de son rapport, un retour douloureux sur les épreuves des dernières semaines et, à l'instar du récit qu'elle venait de faire, elle devrait y inclure de nombreux détails dont elle doutait de pouvoir se souvenir en temps et en heure. Ce serait l'ultime étape de son retour, l'ultime étape de cet échec qui avait été le sien et dont elle espérait que le village ne lui tienne pas rigueur car, après tout, elle n'avait été qu'une Genin sur sa première mission hors du village. Pourtant, une genin n'aurait jamais eu le courage de faire ce qu'elle avait fait, cela elle en était certaine et c'était sur ce point qu'elle espérait que le village se penche principalement car, elle ne le nierait pas, elle en avait marre de n'être rien du fait d'un grade qui, au final, ne lui allait tout simplement pas, mais que pouvait-elle y faire ? Après tout... Elle n'était qu'une genin... |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Ven 13 Juil - 3:26 | |
| Je dois avouer que, lorsqu'elle a commencé à marcher d'elle même, et qu'elle a commencé à boire sans que je l'aide pour, je me suis senti rassuré. Pas pour elle en premier, mais plutôt pour mes bras. Ouais bon, okay, je suis un connard, mais qu'est-ce que je peux y faire ? Pas grand chose, on est bien d'accord. Puis, en soit, ça me rassurait aussi pour moi, dans le genre que j'aurai pas d'ennuis. Après tout, elle était pas crevée dans mes bras, et voir que j'étais intervenu juste à temps, ça pouvait juste être bien, à n'en pas douter. Maintenant, passons à la demoiselle. Oui, bon, okay, j'étais un peu content pour elle. Après tout, mourir c'était jamais quelque chose qu'on voulait vivre. Si si, j'vous assure. Mais j'la connaissais pas de grand-chose, alors bon ... Pas cool, mais ça s'arrêterait là. Ca m'empêcherait pas de dormir, même si je serai mal à l'aise pendant quelques jours, p't'être semaines.
J'dois être un monstre, ou un mec carrément égoïste. J'sais pas, j'sais plus. P't'être que je suis juste lucide. Au fond, je me sentais un peu triste d'avoir si peu d'empathie. La demoiselle méritait un peu de compréhension, je suppose. J'm'étais jamais retrouvé dans son cas, alors j'crois que je m'en foutais un peu. Un dans le genre *Ouais ouais, c'est juste une nullité, j'suis Uchiha, un guerrier d'élite alors c'risque pas d'm'arriver*. Ouais, dans le genre. Le style de mentalité que je détestais dans le clan, et que j'appliquais à l'instant même. Définitivement, même moi, Chuunin qui ait la classe, ne pouvait être parfait. Un mec parfait comprendrait la douleur de ses paroles, le néant de son regard, les regrets à peine dissimulés sur son visage. A proximité du village, j'avais demandé une pause, tout en indiquant bien aux autres de continuer leur route - le blessé oblige. La note larmoyante sur la fin de son récit avait fait naître un malaise en moi. Bon, d'accord, j'aurai pu le faire taire juste en me montrant insultant avec elle. En étant méchant. En lui disant qu'elle était une incapable. Qu'elle mériterait qu'on la relègue au rang d'étudiante et qu'elle ferait carrément mieux de revenir à la vie civile. Mais moi, j'suis pas un Yamanaka. Je pouvais pas savoir si elle allait rentrer dans une rage intense, m'insulter, me frapper, me crier dessus, déchainer son ressentiment. Ou si, au contraire, elle allait juste se renfermer sur elle-même, cacher les larmes (car un Hyuuga n'exprime jamais ses émotions, c'est connu), et déprimer à ne plus savoir qu'en faire.
Je la connaissais pas cette fille, qu'est-ce que je pouvais bien faire ?
Son regard navré voulait tout dire. Et, quoi qu'on en dise, je suis pas un connard fini. J'ai jamais pris de plaisir à faire mal aux gens, nan, sérieux. Enfin, certains si quand même, j'ai pris un putain de plaisir à les humilier ... Mais cette Nara, là, elle m'a pas donnée de raisons d'en faire partie.
Je force un sourire sur mon visage, pour la peine. Je m'approche d'elle. Je crois qu'elle veut dire un truc, mais je me contente de poser mon doigt sur ses lèvres - le geste étant parlant, j'crois. On échange un long regard. Ce que je dois dedans est un peu trop vide pour être naturel. Et, j'me suis contenté de faire ce que je suis censé faire dans ce genre de situations. Je l'enlace. Je l'attire contre moi, aussi doucement que je le peux, et je pose sa tête contre mon épaule. J'attends de voir si elle se retire, si elle fait quoi ce soit. Puis, voyant qu'elle n'est pas pressée de fuir mon contact, j'essaye de parler comme un mec doit parler. Avec un ton profond et qui se veut apaisant, même si je doute un peu sur ce point. Et, même si je le veux pas, je tremble un peu. La seule fille que j'ai enlacé c'était Yui, et c'tait carrément pas pour les mêmes raisons.
- Hey, hey, hey ... Calme-toi, j'suis pas là pour te juger. T'as vécu un moment dur, des trucs que peu de personnes peuvent se vanter d'avoir expérimenté, alors ... C'est normal d'être dans ton état ... Juste, détend toi, prend le temps de respirer un bon coup et de faire le point. Ici, il n'y a que toi et moi, personne d'autre. Rentrer au village ne presse pas, et pour tout ce qui est interrogatoire, ça pourra attendre. Tu passeras quelques jours au Domaine du Renard, autant que tu veux, et quand tu seras rétablie, tu raconteras ton récit ...
J'avais souri, aussi naturellement que possible, puis aussi doucement que possible, je m'étais mis à caresser sa longue chevelure sale et emmêlée. Si elle voulait pleurer, elle le pouvait.
L'unique témoin ici resterait à jamais silencieux. |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mar 17 Juil - 4:21 | |
| L'espoir faisait vivre disait-on, pourtant qu'arrivait-il lorsque tous nos espoirs semblaient voués à un échec quasi assuré ? Qu'arrivait-il quand les craintes que nous avions devenaient réalité et détruisaient les rêves que nous avions prévus ? Parfois c'était la fin et l'humain s'apitoyait sur son sort, pourtant, cette fois-ci, Nara semblait tenir debout une nouvelle fois et, comme tout ceux tenant debout, elle se raccrochait a un nouvel espoir, un espoir pour le moment bien faible, mais bien présent, rassurant. De nouveau quelqu'un s'intéressait à ce qu'elle était, à ce qu'elle disait et cela n'avait aucun prix.
Elle était bien dans ses bras réconfortants, sensation qu'elle n'avait plus ressentit depuis maintenant près d'une année, lors de sa dernière rencontre avec Kenji. C'était bon de ne plus être la protectrice, de ne plus être kunoïchi, de n'être plus qu'une femme, d'être celle que l'on protégeait enfin. C'était bon de n'être plus seule enfin et c'est pour cela qu'elle s'abandonna doucement à cette étreinte, puisant en cette dernière l'énergie qui lui avait manqué et doucement des larmes montèrent au coin de ses yeux avant de rouler délicatement sur ses joues amplis de poussière et de tomber avec douceur sur l'épaule de son bienfaiteur.
Kazuya - Hey, hey, hey ... Calme-toi, j'suis pas là pour te juger. T'as vécu un moment dur, des trucs que peu de personnes peuvent se vanter d'avoir expérimenté, alors ... C'est normal d'être dans ton état ... Juste, détend toi, prend le temps de respirer un bon coup et de faire le point. Ici, il n'y a que toi et moi, personne d'autre. Rentrer au village ne presse pas, et pour tout ce qui est interrogatoire, ça pourra attendre. Tu passeras quelques jours au Domaine du Renard, autant que tu veux, et quand tu seras rétablie, tu raconteras ton récit ...
Lentement, les mains de son bienfaiteur vinrent caresser sa chevelure emmêlée et sale, lui tirant les cheveux et lui provoquant une forte douleur, mais elle s'en foutait. Ce contact entre ce dernier et elle, un contact qu'elle n'avait, dans les fais, partagée qu'avec Kenji, lui faisait du bien et avec douceur ses larmes s'asséchèrent tandis que ses yeux ce refermaient et que la poigne qui lui enserrait le cœur se relâche enfin. Pour une première fois depuis plus de neuf mois, elle se sentait en paix et la tentation de faire durée cette étreinte indéfiniment était forte et lentement elle se calla un peu plus profondément dans cette étreinte qui n'avait pourtant rien d'amoureuse, mais elle en avait horriblement besoin de cette sensation d'être protégée.
L'étreinte dura quelques trop courte minutes et Nara, gêné s'éloigna doucement de ce dernier. Elle n'avait jamais eu l'habitude de s'abandonner ainsi à un étranger. Pourtant, elle l'avait fait et la gêne empourprait désormais ses joues brunies par le soleil et la crasse, rendant plus clair encore les légers sillons qu'avaient produits ses propres larmes. Lentement elle rabaissa doucement la tête, n'osant toutefois pas détourner le regarde de celui qu'elle considérait de plus en plus comme son sauveur.
Puis, lentement, elle reprit ses sens, remontant doucement la tête en direction du chuunin, elle n'avait pas le temps de s'apitoyer a ce point pour des futilités, pourtant ces dernières avaient eu un effet revitalisant sur ses sens, ranimant en elle quelques choses qu'elle croyait dorénavant perdu et c'est en gardant ce petit quelque chose en arrière pensée qu'elle prit de nouveau la parole, cette fois d'une voix assurée qui ce voulait l'écho de sa motivation.
Nara- Merci... Ta proposition me fait plaisir, cependant je dois faire mon rapport avant toutes autre chose. Non pas que je m'y sente obligée... Simplement que... Je veux placer cette histoire le plus rapidement derrière moi. Je ne souhaite pas fuir ou retarder l'interrogatoire, je doute d'en avoir la force, mais je n'ais pas non plus la force de remettre à plus tard. Mais... J'aimerais que tu m'y accompagne... tu auras toi même un rapport à faire, mais tu me donnerais probablement la force de passer au travers de cette épreuve et ensuite, nous n'aurions plus qu'à aller passer quelques jours au domaine du renard si cela te dis toujours de m'y voir...
Lentement, les joues de Nara s'empourprèrent, et le regard de la jeune femme devint un peu plus fuyant, elle n'avait eu aucune idée de ce qu'elle allait dire lorsqu'elle avait prise la parole et, maintenant elle ce demandait si elle n'aurait pas été mieux de préparer un discours un peu plus flamboyant, pourtant ce n'était pas de l'ennui qu'elle avait vu dans les yeux de l'Uchiha, c'était autre chose, quelques choses qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps dans un regard. Pas de l'amour, mais une simple surprise et, ce qui lui sembla être, quelques étincelles de joie, mais peut-être n'était-ce qu'une projection de ce qu'elle désirait elle même...
Dernière édition par Nara Hyuuga le Mer 18 Juil - 4:31, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mar 17 Juil - 5:06 | |
| Hey, voyons la vérité en face : Je ne m'étais pas attaché à cette Hyuuga.
Okay, sur le moment j'avais ressenti de la compassion, de l'empathie, pourquoi pas de la pitié pour elle. Mais c'était tout, rien de plus, rien de moins. A moins que, dans une tentative très peu convaincante, j'essayais de me faire croire qu'elle n'avait aucune importance. Vous savez, dans la vie (et oui, même moi à la vingtaine j'peux utiliser ces tournures de vieux), on fait plein de rencontres. Oui, des rencontres dont on a rien à foutre, d'autres qu'on aurait voulu jamais faire, d'autres qui nous marquent. Mais bon, ça n'a rien d'inhabituel, je ne vous apprends rien de nouveau. Mais le fait est que parfois, y'a certaines rencontres qu'on aurait jamais voulu faire qui s'impose brutalement dans notre vie et quotidien, sans que leur ait demander quoi que ce soit. Même si ça n'avait rien de volontaire, cette Nara venait de le faire. Elle avait un peu limite démolie la porte de ma maison, et était venue squattée à l'intérieur.
Bon, okay, la comparaison n'est pas probante. C'était même assez faux. C'plutôt moi qui l'ait laissée rentrer, et l'ait invité gentiment à rester. Si si, j'vous assure, et c'pas un Genjutsu ou une autre connerie de Yamanaka qui m'avait trompé et m'avait fait prendre cette décision foireuse. C'est juste moi, pris de bons sentiments de bisounours, qui l'avait fait de mon propre arbitre. Mais je devais avouer que je me sentais bien. Je n'aurai pas dû, j'avais une gamine égarée et au bord de la dépression dans mes bras. Mais le contact si proche d'une fille, si tendre, ne me laissait pas indifférent. Yui, c'est pas la même chose. Yui je l'aime hein, je m'en cache pas ! Mais c'est plus une sœur avec qui je n'ai aucun lien de sang, pour laquelle je serai prêt à mourir même si c'est facile de le dire quand aucun danger rôde. Mais bref, vous me comprenez ? On ne se sent pas coupable de serrer dans ses bras une sœur, on ne se sent pas coupable de la câliner quand elle est triste.
Pourtant, là, j'avais plus l'impression de profiter de sa faiblesse que d'essayer de la réconforter. Et d'un autre coté, je n'avais aucune envie de quitter cette position. Ça devait faire trop de temps que j'étais plus casé, c'était certain. Une fois retourné au village, j'arrêterai ces conneries, et j'irai voir du coté du clan. Il y avait beaucoup de filles distinguées, des filles qui seraient même prêtes à sortir avec moi, un Uchiha de (presque) pur sang. Donc baon, p't'être que là, mes sentiments ne seront plus aussi troubles, voilà. Donc en attendant, on essaye de chasser ces stupides pensées, et on se recentre sur l'essentiel : La ramener au village, aussi vite que possible.
Pas besoin de dire quoi que ce soit, elle décidait d'elle même de se retirer, et eu égard à la couleur de ses joues, la situation devait être gênante pour elle. Putain, c'tait pas le but. Même si j'étais le premier à l'être. Sentiment rapidement dissipé, je ne faisais rien de mal. Elle se sentait mal, et c'est une fille, merde quoi. J'suis un mec ou pas ? J'suis pas censé assumer mon rôle et lui dire trois quatre conneries comme quoi tout irait bien pour qu'elle se sente rassurer ? Bah je l'avais fait, voilà. Ça tenait qu'à ça, alors j'espérais qu'elle serait plus calme. Elle commençait à parler, et je me contentais de hocher la tête à une unique reprise, à la fin de sa tirade. Bon, elle avait l'air plus en forme, donc j'm'étais pas raté, great. Par contre, à un moment, je me suis senti particulièrement con, quand au début elle a dit qu'elle préférait passer en interrogation. Oui, bon, vous savez, je l'ai un peu invité à passer quelques jours avec MOI dans MON domaine, donc c'est normal que je me sente un peu vexé, à défaut d'être déçu qu'elle refuse. Pas que je m'attende réellement à ce qu'elle accepte, mais quand même ... Ces putains de jeunes ils connaissent pas le tact ?
Mais tout à coup, voilà qu'elle me dit qu'elle veut que je vienne avec, parce que sinan elle aurait pas la force pour. Et qu'elle voudrait ensuite venir avec moi, au sein du clan. J'ai eu du mal à afficher de grands yeux ronds, je vous avoue. Mais une p'tite étincelle de joie s'est allumé dans mon regard violet. Bah quoi ? Elle avait dit oui, merde quoi ! Elle voulait passer quelques jours avec MOI, pas avec quelqu'un d'autre, nan, AVEC MOI ! Hahaha, ça doit être mon charme, sans aucun doute. A moins qu'elle soit vraiment dans un état pathétique, et qu'en fait, elle ne vienne avec moi que parce qu'elle voulait pas pleurnicher toute seule. C'tait même probable, j'suis quand même un putain d'inconnu pour elle, si ça se trouve j'sais pas quoi ! j'suis un pédobear, j'la drogue et ensuite on la retrouve violée et morte dans un buisson ! Ça aurait normal qu'elle refuse ! Qu'elle invente une raison bidon ! Cela dit, il n'était pas trop tard. Elle pouvait très bien me la donner après l'interrogatoire avec un niais *Ah nan j'suis trop fatiguuuuuéééééeeee hihihi*. Bref, en fait, j'étais plus si satisfait que ça. Ça se voyait pas trop, mon visage gardait une neutralité parfaite. Mais quand même.
Je lui tendais la main, sans arrière pensée aucune, avant de dire, sur une voix assurée.
- Ainsi soit-il, petite demoiselle. Voulez vous bien prendre ma main, pour qu'ensemble, bras dessus bras dessous, nous nous engouffrions dans l'antre du démon plus connu sous le nom de Konoha ?
Un magnifique sourire colgate s'était affiché sur mon visage. Après tout, j'déconnais ... quoi que ? |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mer 18 Juil - 4:31 | |
| D'un sourire rafraichissant, le chuunin tandis une main invitante en sa direction. D'abord ce fut de l'incrédulité qui trôna sur le visage de la jeune femme qui ne s'attendait, visiblement, pas à cette réaction. Ce fut donc les joues encore plus empourprée qu'elle était qu'elle prit la main du jeune Chuunin et qu'ensemble ils prirent la direction du village qui apparu rapidement au détour d'un chemin. Cette apparition aurait dû réjouir Nara, mais au contraire elle ce sentait déçu et elle ne savait pas pourquoi. Peut-être c'était-elle attendu a un comité d'accueil alors que là, rien n'avait changé. Le village semblait toujours autant tranquille et seuls les gardes en poste avaient porté un regard sur eux, légèrement surpris. Pourtant elle s'avait que ce n'était pas le manque de glorification de ses actes qui l'accablait, mais bel et bien qu'elle aurait voulu passer plus de temps seule avec Kazuya, ce mystérieux Uchiha qui, malgré qu'il ne la connaissait pas, lui avait proposé d'aller rester quelques jours au domaine du Renard, son domaine.
Lentement, elle prit une grande inspiration tout en resserrant quelques peu son étreinte sur la main de l'Uchiha, puisant en cette dernière le courage qui, pour la première fois, semblait lui faire défaut. C'est peut-être par simple vanité plutôt que pour porter un réel hommage à son défunt père, mais, avant de s'avancer plus loin, la jeune femme relâcha délicatement la main de son sauveur avant de sortir son bandeau de kunoïchi et de l'attacher fermement sur son front, ramenant ses douces mêches rebelles par derrière. Puis, une fois cela fait, la jeune femme repris la mains de son sauveur, la serrant un peu moins fort que précédemment.
Nara- Maintenant je suis prête.
Ce fut donc la tête haute qu'ils avancèrent, main dans la main, dans l'antre de la bête. La distance jusqu'aux portes du village lui paru toutefois si interminable qu'elle du ce forcer afin de garder une posture digne et, lorsqu'elle arriva aux portes du village et que l'on réclama son identité, la jeune femme du déglutir a quelques reprises avant de pouvoir prendre la parole d'une voix qui ce voulait assuré, mais avant qu'elle puisse sortir un seul mot, la voix réconfortante de l'Uchiha ce fit entendre, refoulant à l'état de simple mirage les craintes qui lui enserraient le cœur quelques instants auparavant.
Kazuya- Kazuya Uchiha. Chuunin de Konoha en faction à la surveillance du périmètre. Je raccompagne Nara Hyuuga, la demoiselle ici présente, revenant d'une mission et venant faire son rapport.
La jeune femme ne put s'empêcher de lancer un regard reconnaissant au chuunin avant de poursuivre son chemin, tandis que les gardes retournaient vaquer à leur occupation, n'accordant plus aucune attention au couple de shinobi. Puis, alors qu'ils n'avaient fait que quelques pas à l'intérieur du village, une voix inquiète quémanda le nom de la genin qui se stoppa net et tourna la tête en direction d'un homme à la posture souple, des muscles saillant sous les quelques bouts de peau que l'on voyait et ce s'en pour autant gonflé les bras ou les jambes de ce dernier, mais plus que tout ce fut ce regard sans pupille, affligé de peur qui refit monter un nom des souvenirs de la jeune femme. Higame.
Higame- Nara-Chan ! J'ai appris ce qui était arrivé à Kyozetsu et j'ai crains pour toi en ne te voyant pas à ses côtés... Ah comme je suis content que tu sois saine et ...
Le regard du Juunin était désormais rivé sur Kazuya, chargé de haine. Il venait de remarquer que sa protégée était accompagné par nul autre qu'un Uchiha et, qui plus est, ce dernier tenait la main de la jeune femme. Les poings serrés, la machoire durement fermé, le Hyuuga dévisagea son interlocuteur qui lui rendit son regard hautain sans hésité. Puis, tandis que la tension atteignait son paroxysme, Higame détourna le regard pour ce concentrer de nouveau sur Nara, faisant retomber cette dernière d'un coup.
Higame- Je vois que tu fricote encore une fois avec les mauvaises personnes... Viens Nara-chan, je te raccompagne au sein du clan, tu dois être fatiguée...
La rage explosa en la jeune femme, qui était-il pour juger ainsi sans connaître ? Qui était-il pour simplement ce permettre de juger alors qu'il n'avait, lui même, rien fait pour protéger celle qu'il ce devait de protéger ? Avait-il réellement une affection pour Nara où le seul intérêt qu'elle avait pour lui était sa propre vie ? Car comment aurait réagis le clan lorsqu'il aurait appris que le membre de la bunke qu'il avait envoyé pour protéger l'une des descendantes de la lignée principale avait échoué à sa tâche ? Non, il n'était rien et, pour la première fois, Nara n'hésita pas à le lui signaler.
Nara- Qui es-tu pour juger sans connaître Higame ? Avant de juger autrui, apprend à te juger toi même. Tu en as grand besoin.
Puis, sur ses paroles cinglantes, la jeune femme prit la direction de l'académie, sentant derrière son dos un nouveau regard admiratif tandis que la poigne de l'Uchiha se raffermissait et que son épaule venait frôler lentement la sienne, dans un geste que Nara doutait n'être que purement provocateur, mais elle ne fit rien pour l'empêcher et ce fut plutôt un magnifique sourire qui fendit son visage tandis qu'ils s'enfonçaient dans la marée humaine de Konoha, main dans la main. |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Le retour vers le bercail. Mer 18 Juil - 14:33 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Quand la profondeur d'un sharringan encontre le vide d'un Byakugan Nara Hyuuga+ 33 xp (quantité) + 7 (20% xp niveau) - 5 xp (qualité: orthographe, conjugaison, grammaire : pas mal de fautes, sur les adjectifs possessif, les temps, etc. De plus, évite les répétitions de mots de liaison, tel que "cependant" ou "au final" que tu place trop souvent (au delà de une fois par phrase, ça devient rébarbatif) + 5 xp (initiative: idées, créativité. L'initiative de départ, l'échec d'une mission est un très bon point pour toi.) Total : +40 xp- 6 prestige (pour l'échec d'une mission B : à voir, je ne suis pas sure pour le grade de la mission) Kazuya Uchiha+ 15 xp quantité + bonus à définir (je le laisse à ta discrétion, en fonction du niveau que je ne connais pas) + 8 xp (initiative : je te joues des mots, très agréable à lire) - 2 (qualité : quelques fautes de temps, plus complexes que celles de Nara, et moins nombreuses.) Total : 21 xpRemarque : rp sympas, que j'ai suivi tout du long. J'ai détaillé ma façon de distribuer les xp pour que ce soit plus clair pour vous, et toute plainte se verra récompensé par un malus |
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| Sujet: Re: Le retour vers le bercail. | |
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