Nom : Namaru
Prénom : Oro
Âge : 15 ans
Village : Kiri
Affinité : Théoriquement Suiton, mais Oro ne l'a ni dévoilé et ne compte pas la dévoiler, étant donné qu'il se spécialisera Eisei.
Grade Envisagé : Aspirant Ninja
Kekkai Genkai Souhaitée :
Comment avez vous connu Ryoma? Ça fait un moment. Je jouais il y a un an environ sur un magnifique forum qui se disait votre rival, ou du moins, en mauvais accord avec vous. Étant modérateur tout frais, je ne le voyais pas de cet oeil. Ce forum, j'y ai joué durant trois ans, et donc, lorsque j'ai connu Ryoma, j'ai également connu — ou du moins aperçu — les fondateurs. Maintenant que mon ancien fow' est fermé, et après un an d'arrêt du jeu sur les stats, je me suis rappelé de vous et j'ai décidé de vous rejoindre, ce qu'il y avait autrefois de plus proche à mon ancienne famille rpgienne. J'espère qu'aujourd'hui, l'idée que je me faisais de Ryoma est toujours d'actualité !
Techniques gratuites choisies : Sceau : Kenshutsu Fuuin (Sceau Indétectable) ainsi que Saisei – Régénération
Histoire : Fils de pêcheur, un putain de fils de pêcheur.
Force est d'avouer que la vie avec la poiscaille n'est pas des plus glorieuses. Se lever tôt, ramasser le peu d'affaires utiles au travail, partir en mer et ne revenir que très tard, souvent le filet vide — ainsi que le ventre — n'a rien pour faire des jaloux chez les camarades du village. Ayant vécu la majeure partie de leur vie dans les petites archipels du pays de l'eau, les Namaru se reléguait et la barque familiale, et la chaumière familiale, et cette vieille canne-à-pêche dorée et usée — qui alimenta bien des histoires invraisemblables les soirs d'hiver — depuis des générations. Pourtant, aux dires du grand-père, qui habitait à l'étage, les Namaru descendait d'une caste de samuraï... D'Aoi Kusanagi lui-même !... Lors des moments de folie les plus pervers du vieil homme. Bien que ces histoires parfois encore plus grandioses que celle de la canne dorée — qui, à une époque floue, attira richesse et bonheur sur la petite famille —, nul patriarche osait les croire. Pourtant, l'un des Namaru, le plus jeune bien sûr et le plus naïf, aimait bien les écouter. Avant qu'il n'aide à l'entreprise familiale, alors qu'il apprenait d'abord à défaire les noeuds dans les filets ainsi qu'à bien entretenir les hameçons, Petit Oro attendait souvent ses parents partis en mer sur les genoux de Papi, écoutant un autre des contes du Maître Aoi, ou encore de ses potentiels descendants et proches parents.
Ça lui passera, répétait sans cesse le patriarche.
Et comme de juste, ça lui passa. Voyant bien l'aveuglement de ses parents, Moyen Oro abandonna bien vite ses rêves de dénicher un quelconque secret concernant sa famille, ou encore d'apprendre à manier le sabre lorsqu'un inconnu se disant parent apparaîtrait par une nuit torrentielle. Il se plia a ses devoirs familiaux, non sans cette petite résignation, ce petit embarras de ne plus voir cet honneur et cette loyauté narré mille fois dans les coutumes des Namaru. Alors que Petit Oro se vantait sans cesse de son statut "supérieur", aujourd'hui il taisait et avait perdu sa fougue et sa bravoure. Ce fut aussi à cette époque que le jeune garçon se replia sur lui-même, en début d'adolescence, et commença à prendre énormément de poids, ce qui, encore aujourd'hui, est la marque de sa proche faiblesse.
Mais tout changea. "Enfin, aurait pu dire le garçon, s'il avait su..."
Quelques années encore et il aurait été Grand Oro — néanmoins pas moins gras — lorsque la Tempête se déclencha. Les revenues avaient manqué ces dernières années, si bien que le petit quai de la propriété, déjà bien en mauvais état, avait subi un laxisme visible et n'avait pas été retapé. Essuyant souvent de fortes précipitations ou des vents violents, nul n'aurait put croire qu'un jour, le quai céderait, malgré son mauvais état. Lors de la Tempête, la barque se vit emporter par les énormes vagues. Son père, courageux comme pas dix, se précipita à la nage, s'assurant de ne pas perdre ce qui assurait la base de leur entreprise. Fort de nature, mais encore plus avec ses nombreuses années de pêche, le patriarche brava du mieux qu'il put la tempête. Au petit matin, Mère était devenue Veuve.
Néanmoins, le moral de la famille ne tomba pas tout de suite. Bien que Papi était mort l'année d'avant de sa belle mort, Maman Veuve décida de redoubler d'effort pour nourrir ses petites bouches ; Oro, depuis maintenant dix ans, aimait plus que tout au monde sa petite soeur, seule fillette qui semblait vraiment l'apprécier. Le deuil passa rapidement.
Ce pourquoi que le malheur frappa de nouveau. La petite soeur tomba gravement malade, et sans argent pour la soigner, mourra. Encore une fois, Maman Veuve passa le deuil, mais ce ne fut pas le cas d'Oro. Ce-dernier prit très mal le départ soudain de sa petite soeur, et après une courte dépression, se rappela les dernières paroles de son grand-père.
"Samuraï ou Ninja, du pareil au même après tout..."
Le choix était clair maintenant pour le garçon Namaru. Il deviendrait shinobi, de sorte à redorer l'honneur de sa famille depuis trop longtemps égarée.
Description Physique & Mentale (facultatif) : Petit point intéressant à savoir sur Oro. Le garçon, dû à sa libido grandissante et la perte de sa soeur, est souvent traité de pervers, autant par les plus jeunes que par les plus vielles. De plus, avec son physique gras et dit repoussant par ses comparses, le pauvre garçon est titré comme incapable. Néanmoins, ce tendre campagnard en a vu d'autre et, lorsqu'on lui offre la chance, ne rate jamais l'occasion de prouver sa bravoure.
Néanmoins, Oro est encore naïf comme l'enfant d'autrefois, ayant recouvert son intérêt pour sa "descendance". Ses fanfaronnades lui attirent souvent les représailles des plus âgés.