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 Une clandestine dans les cales.

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Ookami Shiroi

Ookami Shiroi


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MessageSujet: Une clandestine dans les cales.   Une clandestine dans les cales. EmptyMar 29 Mai - 1:07

La nuit était fraîche au pays de l'eau, mais cela n'empêchait pas les prédateurs nocturne de partir en chasse. Tout leur sens étaient en éveille, l'odorat pouvait sentir le gibier à des centaines de mètres aux alentours, la vue aiguisés permettait de scruter l'horizon et de remarquer le moindre mouvement, l'agilité leur permettait de réagir rapidement, de bondir comme un éclair et d'assassiner avec efficacité la pauvre bête qui à cette heure était condamné. Ookami observait cela de loin, en y réfléchissant, les shinobi étaient proches de ces prédateurs, ils utilisaient chacun les mêmes stratagème et dans un même but, la réussite de la mission. On pouvait réellement décrire les shinobis comme des animaux tant leur instinct de chasseur et de survie étaient développé. La seule chose qui les départageaient sur ces « missions » était la récompense, l'un se battait pour de la nourriture et donc pour sa survie, tandis que l'autre se battait pour du pognon, un vulgaire bout de papier que l'homme dans sa cupidité de pouvoir avait mis en place. Mais heureusement, le meurtre n'était pas le seul instinct que l'homme partageait avec ses illustres voisins sauvage. En effet, l'amour est aussi de la partie (bien que chez certain animaux, comme chez certain homme, l'amour ne se traduit que par une envie de passage qu'il faut absolument combler en urgence sans pour autant s'occuper des conséquences derrière.) De ce côté là, Ookami était tranquille à sa connaissance, aucun flirt de mémoire, aucun rapprochement avec qui que ce soit, même son sensei avait été laissé à l'écart de sa vie, il était ce qu'on appelle un loup solitaire, que cela plaise ou non. Et oui, il préférait passer sa nuit en dehors de Kiri, dans la nature sauvage à observer les animaux plutôt que dans la couchette d'une fille de joie, chacun sa vie comme on le dit si souvent.

La partie de chasse était terminé, les crocs du renard étaient planté dans le coup du lièvre qui avait fini par abandonner la partie, à ce moment, la vie devait lui quitter petit à petit, que dieu garde cette pauvre bête dans son sanctuaire. Ookami se désintéressa du spectacle qu'on lui offrait pour venir se perdre dans le bleu pâle de la mer ou la lune se reflétait magistralement sur sa surface. Le spectacle était merveilleux et lui seul pouvait en profiter à cette heure, il souffla légèrement trouvant que les gens ne profitaient pas suffisamment des petites choses de la vie qui au final l’embellissait. Car oui, au final, la vie d'Ookami n'était pas très réjouissante. Probable descendant d'une partie d'orgie entre consanguin, il avait grandi dans une secte où la grande faucheuse se voyait offrir un culte à son effigie. On lui apprit à se battre et surtout à mourir avec honneur. « Offre à notre mère les âmes qui lui sont dû, ne meurt que lorsque celle-ci ne soit rassasié et peut-être t'offrira telle un baisé, signe de sa dévotion. » Autant vous dire qu'à cette heure-ci l'espérance de vie de l'homme qui s’appelait alors à ce moment là Yudai Sorahiko aurait été faible. Mais heureusement, il s'était échappé, prenant très vite conscience du danger qui l'entourait à Kumo. Grâce à un habile stratagème, il s'était fait la malle avec un « ami » et s'était retrouvé ici à Kiri à cause d'une sombre affaire que lui même ne connaissait encore les secrets.

Il jeta une pierre dans l'eau, puis une seconde observant les moûts qu'elles pouvaient causer sur l'eau décidément bien calme ce soir... Il n'y avait pas une vague à l'horizon alors l'homme décida de jeter les vêtements à terre et d'en profiter un peu... L'eau n'était pas fort chaude, peut-être dix-sept, dix-huit degrés ce qui était tout de même raisonnable vue l'heure... Il passa l'étape de se mouiller la nuque, le soleil ayant fait sa disparition depuis longtemps, il n'y avait plus besoin de prendre cette mesure de sécurité. Il trempa tout d'abord ses pieds, jugeant la température qui ne tarda pas à le faire frissonner à cause du petit vent, puis prenant son courage à deux mains, il entra totalement dans l'eau, laissant échapper un petit grognement de mécontentement. Mais très vite, tout devenait beaucoup moins brutale, beaucoup moins agressif pour laisser place à une douce caresse de l'eau sur la peau. Certes celle-ci était fraîche, mais pour un homme en ayant tant bavé dans sa vie, cela pouvait ressembler à la plus merveilleuse des étreintes. Mais il y avait un moment où l'on devait quitter les bonnes choses. Ainsi l'homme quitta les courants pour revenir auprès de ses habits, il se frotta énergiquement à l'aide d'une serviette prit avec soin lors de son départ et s'empressa d'allumer un feu. Tout semblait si calme si apaisant alors qu'à peine quelque kilomètre plus loin vivait l'un des plus grands villages du pays, Kiri. Du lieu d'où il se trouvait, seul deux torches pouvaient trahir la présence humaine, il s'agissait de l'éclairage du quais d'où les navires de transports de passagers s'arrêtaient. D'après des sources, il y en aurait un toutes les heures et il n'y aurait jamais de retard... C'était difficile à croire. Finalement, il était peut-être temps pour l'homme de pioncer un peu, il s’enveloppa dans ses couvertures et se concentra sur les étoiles qui lui servirent de berceuse jusqu'à ce que Morphée ne fasse effet.

Le soleil ce levait sur l'île d'Uke. Déjà plusieurs navires étaient passé sur le quai produisant chacun un boucan infernal qui eut finalement raison des espoirs de l'homme de dormir encore un peu. Alors il se leva, prenant un bain de mer pour enlever toutes traces de sueur qui avaient perlé son corps lors de la nuit. Il enfila alors son débardeur blanc qui laissait paraître ses muscles luisant et les plus grosses cicatrices de son dos, un pantalon ample qui lui permettait d'être parfaitement à l'aise en toute situation. Il n'avait vraisemblablement pas l'air d'un shinobi, mais son bandeau solidement accroché à son bras droit rappelait sous quel juridiction il opérait.

N'ayant guère l'envie de repartir trop tôt à l’entraînement du Raikiri, Ookami prit le temps d'un petit détour vers les quais pour voir comment s'organiser l'arrivée d'un navire de cette taille. Il fallait avouer qu'il n'avait pas réellement eut le temps d'y faire attention lorsque lui même avait emprunter clandestinement une navette pour quitter Kumo. Il resta un instant admiratif devant les installations mises en place pour décharger les bagages, mais quelque chose ou plutôt quelqu'un lui empêcha la suite. Dans un coin du navire, une ombre c'était jeté sur le sol et empressé de s'échapper derrière les baraquements des quais à l'abri de tous les regards. En connaissance de cause, il ne faisait aucun doute pour le jeune homme qu'un clandestin venait de faire son apparition sur l'île d'Uke. Il fallait avouer que les clandestin était plutot mal vue, s'il se faisait attraper, le pauvre bougre serait obligé de faire le chemin du retour avec un balaie entre les mains et d'astiquer la cale. Peut-être par compassion, l'homme s'empressa de rejoindre le lieu dit en faisant attention que personne ne l'ai suivit. Devant lui, une jeune femme enveloppé dans une robe blanche était plié, visiblement épuisé par le trop plein d'émotion forte, c'est que c'est stressant de voyager clandestinement ! L'homme fit un pas en sa direction et se fit ainsi repérer par la jeune femme. Allait-elle fuir ? C'était une probabilité, mais l'homme aurait tôt fait de la rattraper, on échappait pas à un shinobi de Kiri à moins d'avoir soit même subit un entraînement militaire ou s'en rapprochant (l'homme pensait notamment au pratiquant des écoles d'arts martiaux.) Son regard ne témoignait d'aucune émotion, ce n'était pas qu'il était mauvais, mais il était ainsi, il pouvait avouer à une nana qu'il l'aimait, cela ne ferait aucune différence...

Ookami – Les clandestin ne sont pas très apprécié sur Uke, le châtiment qui vous devrez vous attendre est un retour direct pour la case départ et tout cela en nettoyant les cales. Bien sûr, cela se passerait ainsi si vous étiez tomber sur n'importe quel débile travaillant pour la compagnie maritime... Moi je suis plus ici par... curiosité. Dites moi mademoiselle, qu'êtes vous venu faire sur Uke ?
Seiren Awa

Seiren Awa


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MessageSujet: Re: Une clandestine dans les cales.   Une clandestine dans les cales. EmptyMar 29 Mai - 19:44

Postée en tailleur sur la toiture d'une petite maison de pêcheur, Seiren épiait depuis quelques heures déjà un mouvement annonciateur du premier départ en mer. Pour le moment, elle n'avait assisté qu'à quelques retours de pêche. Si cela n'avait rien de très surprenant, elle ne pouvait s'empêcher de s'impatienter en voyant l'horizon commencer à s'embraser.

C'est dans ce laps de temps à mi-chemin entre le jour et la nuit, où les yeux peinent à trouver la juste adaptation, qu'elle entendit quelques éclats de voix s'approcher des navires. Il s'agissait d'un couple. Elle se souvenait qu'ils étaient marchands, mais, au vu de leurs maigres bagages, elle conclut qu'ils partaient certainement pour un petit séjour dans la région. Parfait : les modestes soutes seraient vides et ils n'iraient donc probablement pas les visiter pendant le voyage. Qui plus est, le jeu d'ombres qui régnait en cette heure lui faciliterai la tâche en matière d'illusions et peut-être n'aurait-elle pas à user de ses talents.

Alors que Monsieur aidait avec galanterie sa femme à monter à bord, Serein sauta sur les pavés. L'homme tressaillit, mais ne vit finalement qu'un chat errant, qui vint allègrement se coucher au milieu des cordages du navire voisin.
La demoiselle aux cheveux de nacre avait quant à elle déjà gagné l'arrière du pont et, le temps que les voyageurs aient installés leurs bagages dans leur cabine, avait trouvé sa place dans les cales.

L'air y était chargé de poussière mais également d'une odeur de métal mêlée à celle du souffre.
C'est alors que la clandestine s'aperçut qu'un chargement dont elle imagina rapidement la nature était présent. En passant son regard par les trous tenant lieu de poignée aux lourdes caisses de bois, ses craintes furent confirmées : elle était entourée d'un arsenal principalement constitué d'armes à feu.
Le cœur de Seiren commença alors à s'emballer : où allait-t-elle accoster? Jusqu'ici elle s'était laissée guider par le hasard qui lui avait toujours évité les zones où la violence régnait. La voilà donc confrontée à un inconnu potentiellement plus dangereux qu'à l'accoutumée.
À l'évidence, il allait mieux valoir qu'elle adopte une attitude qui transpirait l'innocuité. Après tout, elle était douée pour la suite mais se défendre de front était une chose qu'elle n'avait jamais pris le risque d'expérimenter.
Quant à son anxiété, elle allait devoir faire avec car s'évader dans un genjutsu pour l'oublier signifiait prendre le risque de se faire surprendre par l'un des deux trafiquants.
Le voyage se déroula donc sous une tension inhabituelle pour la rêveuse optimiste qu'était Seiren et qui fut à son comble lorsqu'elle sentit l'embarcation ralentir, secouée par le ressac, puis jeter l'ancre.

Le quai bouillonnait apparemment déjà de vie, elle était donc au moins sure que la cargaison ne serait pas déchargée maintenant. L'ennui, c'est que ce brouhaha l'empêchait de percevoir les déplacements de ses bateliers. Elle patienta donc quelques dizaines de minutes, afin d'être certaine que l'attention des passants se soit focalisée sur autre chose que le dernier navire amarré.
Priant pour ne pas tomber nez-à-nez avec ses compagnons de voyage, elle s'en remit à sa chance et pu effectivement mettre pied à terre et filer se mettre à l'abri des regards sans interpellation.

La voyageuse se débarrassa de sa cape et s'efforça de reprendre son souffle. Cependant, son soulagement fut prestement écourté par l'arrivée d'un personnage au physique tout aussi singulier que le sien, en plus inquiétant. Ce personnage avait l'aspect d'un combattant. Les traits de Seiren dessinèrent d'instinct l'expression la plus innocente et enfantine qu'ils connaissaient.
Hum, pour l'instant aucune menace immédiate à dégager, si ce n'est cette totale neutralité.
Quant à la contraindre à rentrer et à nettoyer les cales... Hé, attendez!

« Uke? »


Merde, oui, mais que fichait-elle à Uke? Enfin, les ninjas étaient probablement moins dangereux que les pirates, ou du moins pas aussi sanguinaires, l'ennui c'est qu'elle leur échapperait avec plus de difficultés. Mais... Une seconde là, c'était quoi ce bandeau? Question purement rhétorique, car elle savait déjà à quoi correspondait ces quatre traits. Tous les ninjas rattachés à un village caché devaient s'affubler d'un de ces dessins ridicules, digne de la main d'un enfant de six ans mais pourtant supposé représenter leur puissance militaire... Ridicule. Ce qui n'empêchait pas la méfiance de Seiren de grimper en flèche, et c'est d'une voix plus dure qu'elle ne l'avait prévu qu'elle répondit à son interlocuteur.

« Je n'ai aucune raison d'être ici en particulier, je n'ai d'ailleurs rien à faire au milieu des ninjas. Moi, je me contente d'aller où le hasard me porte. Pour ce qui est de la clandestinité j'aurais tout aussi bien pu parvenir jusqu'ici légalement, simplement je n'avais aucune envie que l'on puisse me suivre ni même savoir où je me dirigeais. Lorsque je disparais, je m'évapore réellement. C'est tout et je n'ai aucune envie de m'en justifier.
Pour ce qui est du nettoyage de cales, il faudrait déjà être en mesure de m'attraper, et je doute que les ninjas de Kiri n'aient que cela à faire. »


Après une seconde de réflexion elle se dit que c'était possible, puisque ce monsieur avait l'air de sacrément s'ennuyer. Une lueur d'amusement éclaircit alors son visage.

« Maintenant que j'ai satisfait votre curiosité, je pourrais peut-être vous demander légitimement de vous présenter à moi? »

Ookami Shiroi

Ookami Shiroi


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MessageSujet: Re: Une clandestine dans les cales.   Une clandestine dans les cales. EmptySam 2 Juin - 21:48

« Je n'ai aucune raison d'être ici en particulier, je n'ai d'ailleurs rien à faire au milieu des ninjas. Moi, je me contente d'aller où le hasard me porte. Pour ce qui est de la clandestinité j'aurais tout aussi bien pu parvenir jusqu'ici légalement, simplement je n'avais aucune envie que l'on puisse me suivre ni même savoir où je me dirigeais. Lorsque je disparais, je m'évapore réellement. C'est tout et je n'ai aucune envie de m'en justifier.
Pour ce qui est du nettoyage de cales, il faudrait déjà être en mesure de m'attraper, et je doute que les ninjas de Kiri n'aient que cela à faire. »


Ookami – Dans un monde ou l'art ninja prédomine, il est difficile d'éviter les shinobi demoiselle.

Cette petite indication ne demandait aucune réponse de la part de la jeune femme. Elle était ici pour simplement renseigner que où irait la jeune femme, des shinobi y seraient également présent, même si leur présence n'étaient pas officialisées, ni même remarquées. Pour le reste, le jeune homme resta septique. On ne fuyait pas un endroit sans raison. L'homme était paresseux, c'est un fait. Il ne quitte jamais son foyer sans une raison valable, la faim, la pauvreté, le danger de mort... Seul ces raisons étaient viable. Il existait bien des gens qui aimaient bouger, des nomades comme on les appelait, mais ce type de personne étaient plutôt rare et surtout, ne venaient jamais à un endroit comme Kiri. Alors il la regardait, de long en large et en travers, il ne pouvait après tout ne faire que cela sans vouloir s'approcher de la jeune femme qu'il sentait craintif et il la comprenait. Mais il y avait des règles dans tous pays civilisé, et cela était encore pire à quelque kilomètre d'un village caché. Le petit doigt de l'homme lui disait que cette femme n'avait jamais mis les pieds dans un village ninja et qu'elle ne l'avait jamais souhaité. Malheureusement, elle était ici, prendre les convois maritime en fraude comportait des risques. Mais surtout, elle ne comprenait pas que répondre au question des autorités étaient un mal nécessaire pour être tranquille par la suite... Ookami sourit.

Ookami – Tu comprendras que je ne suis pas obligé de te croire. Une personne qui s'évapore de la nature... On en voit tous les jours. Tu ne veux pas en expliquer les raisons ? Libre à toi, mais sache que Kiri a des ennemis, certes très peu seraient capable de l'attaquer en plein cœur, mais pour sa sécurité le village organise des fouilles minutieuses de chaque personne suspecte et.... ton manque de coopération fait de toi une personne suspecte.

Elle paniqua tout d'abord, reculant d'un pas, puis de deux, l'homme limitant pour laisser le même écart de deux bons mètre entre les deux protagonistes. C'était l'écart suffisant pour ne pas se prendre un coup de couteau dans le cœur et assez proche pour intervenir rapidement. Puis sa réaction fut automatique, c'était un peu naturel qu'après un moment de panique l'on s'énerve contre la personne qui vous traitez de menteur. L'homme la laissa faire, il s'y était préparé il faut dire... Il ne fallait pas sortir de l'académie des lumières pour reconnaître lorsqu'une personne s'énerverait. Il sourit, écoutant le ramassis de supposition. Le ton était très sec et tout cela n'était pas très jolie jolie, mais passons, ils n'allaient pas se fâcher pour cela tout de même ? Il la laissa se calmer, profitant de jeter un petit coup d’œil pour voir si personne n'avait entendu cette « conversation ». De tout façon, personne n'aurait à redire des ordres d'un shinobi de Kiri, il gérait cet affaire et libre à lui d'inculper ou non la jeune femme de fraude.

Il réfléchit un instant, il était difficile d'inculper une personne dont on ignore tout. Alors il la regarda un instant, ses habits étaient propre, elle ne semblait pas mourir de faim, c'est que soit elle possédait de l'argent, soit elle était débrouillarde... Mais il lui fallait en avoir le cœur net.

Ookami – As-tu de l'argent sur toi ?

Elle répondit négativement. Ainsi elle n'avait aucune liasse de ces délicieux billet que chacun dans ce monde s'arrache... Il lui serait difficile de dormir autre part que dans la rue, à moins que la petite futée ne vende son corps pour une nuit... car il ne fallait pas compter sur la bonté des gens en cette période. Ou peut-être avait-elle des contacts ?

Ookami – Des connaissances dans le coin ?


La réponse était toujours négatif, mais on pouvait souligner une nette augmentation de la méfiance de la jeune femme. L'homme sourit.

Ookami – Je suis Ookami Shiroi, shinobi de Kiri. Tu n'as pas besoin de me dire ton prénom, j'ignore qu'elles étaient tes plans, mais je crois bien qu'ils sont tombé à l'eau lorsque tu as posé les pieds sur Uke. Je ne suis pas le type d'homme à te balancer au autorité maritime, de plus je m'en fou complètement que tu as tes petits secrets, on en a tous, j'ai agis ainsi par pur professionnalisme mais je vois bien que tu es un peu dans la merde. Alors voilà ce que je te propose, je te fais entrer à Kiri, tu trouves un hôtel ou quelqu'un pour t’héberger et demain je te refais sortir du village si c'est ce que tu souhaites.
Seiren Awa

Seiren Awa


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MessageSujet: Re: Une clandestine dans les cales.   Une clandestine dans les cales. EmptyDim 24 Juin - 19:41

Un monde où l'art ninja prédomine, hein? Tch! Évidemment, puisque ce crétin baignait dedans au quotidien. En dehors de ses missions il se trouvait à Kiri et lors de celles-ci se trouvait probablement régulièrement confronté à ses semblables. Partout où il passait, les civils devenaient certainement transparents à ses yeux.
Quel arrogance...
L'envie de se répandre en sarcasmes lui brûlait la langue. Oui, elle était ici pour détruire de l'intérieur l'une des plus grandes puissances militaires de ce monde, avec ses gros bras... Ah oui, non, ça c'était à exclure, alors disons... Armée de son charme? Hum, voilà qui était un peu trop ambitieux, même si la demoiselle ne s'intéressait pas vraiment aux affaires des villages cachés, il y avait fort à parier que la santé de Kiri ne dépende pas que d'un seul homme. Non, décidément il serait bien compliquer pour elle de le faire chuter seule... Ahah, ça y est vous avez compris? Une taupe, oui, exaaaaaactement!

Ceci dit, hors de question de se laisser aller à la provocation. Elle n'avait aucune envie de se retrouver dans une cellule de Kiri, ni même d'initier un trop sérieux affrontement dont seule la fuite pourrait lui permettre de sortir indemne ou, du moins, dans un état qui ne serait pas critique.
Son instinct avait beau lui souffler que cet homme ne lui ferait aucun tort, elle préférait ne pas aller trop loin.

Ce que je comprends surtout, c'est que cette position vous donne l'impression de pouvoir vous permettre quelques familiarités. Alors, déjà, je vais vous demander de reprendre le vouvoiement. Ensuite, je ne vois pas en quoi mon silence sur ma vie privée est suspect. Votre vie vous a toujours satisfait, vous n'avez jamais eu envie de tout quitter? Laissez-moi rire! Eh bien moi, lorsque qu'il m'en prend l'envie, je le fais. Je ne reste pas emmurée dans une existence par couardise.
Si j'avais un peu plus foi en le sens de la justice des ninjas je vous demanderais volontiers de m'amener vos supérieurs si cela les amusent. Ainsi je pourrais leur expliquer la même chose qu'à vous. Seulement, vous l'aurez compris, je doute qu'il ne possède aucune espèce d'impartialité dans ses jugements.



Et voilà que ce bougre commençait à jauger son état de dépendance actuel... Rien de bien rassurant venant d'une figure masculine ayant physiquement et hiérarchiquement le dessus.
Du reste, effectivement, il allait bien falloir qu'elle trouve un endroit où loger pour la nuit et ne repartir que le lendemain matin, ne se sentant absolument pas apte à reprendre le large aujourd'hui. Son quota journalier d'émotions avait été dépassé.

Très bien alors faisons cela. C'est très gentil à vous. Je vous suis, Shiroi.

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