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| | Sujet: La découverte d'une vie Mer 26 Oct - 22:24 | |
| Mei - je m'en souviendrai. Le chapitre était clôt. Il avait été aussi court que fussent les présentations. Bien qu'il avait prit sa décision, Yûdai ne parvint pas à effacer le doute de son visage. Quelque part au fond de lui, il avait peur, peur de l'avenir. Il n'avait pas été totalement franc avec la jeune femme. Il ne lui avait pas dit que son existence était une traque sans fin dont le dénouement ne pouvait qu'être la mort de l'un des deux camps. Trop s'attacher à l'homme ne pouvait qu'amener la guerre dans votre vie, une guerre entre la vie et la mort, une guerre dont les sombres secrets étaient encore loin d'avoir été découverts. L'homme lui même ne connaissait pas tous les sombres traités et les diverses magouille de sa famille, celle-ci étant beaucoup trop vieille pour qu'une génération puisse connaître sans détour ses origines. Seul un homme sur cette terre détenait la clef de tous ses mystères et c'était précisément cette homme qui avait déclaré Yûdai paria de la famille et condamné à être poursuivit, traqué jusqu'à ce qu'il soit ramené devant le bras droit de la dame noir. Un sombre baisé l'y attendait, celui de la mort, une mort longue et douloureuse et bien qu'en disent les Sorahiko, prier la dame noir ne rendait pas plus indolore votre mort. Non ce n'était pas un service que de laisser cette femme rentrer dans la vie du jeune homme. Devait-il partir ? S'en aller au loin pendant qu'elle dormait ? Était-elle déjà trop encré dans la vie du jeune homme pour qu'il soit incapable de s'en séparer ? Serait-ce trop difficile de se pencher sur elle, de plaquer ses mains sur son visage et d'attendre que le calme revienne ? Elle tremblait de tout son corps. Allongé à même le sol, il aurait été facile de profiter de sa faiblesse, d'assouvir ses fantasmes et de la faire disparaître. Ils étaient perdu en pleine forêt, personne ne la retrouverait et bien même on la retrouvait, qui pouvait bien se soucier d'elle ? La tristesse se lisait sur son visage, même lorsqu'elle dormait. Cela en devenait presque pathétique. L'homme se débarrassa de son manteau et se retrouvait à présent le torse nue. Se manteau était sa seule couverture et bien que cela pouvait paraître sommaire pour certain, ce manteau réchauffait énormément. D'un geste délicat, il le déposa sur la jeune femme et la couvrit un instant. Son corps ne devait sans doute pas être habitué à de tel condition... L'homme souffla une dernière fois et décida également que l'heure était au repos. Il s'adossa à un arbre, croisa les bras et ferma les yeux. Ses oreilles étaient à l’affût et écoutaient avec attention les bruits de la forêt, les prédateurs nocturne étaient de sortie, la nuit allait être calme... *** Les premières lueurs du soleil couplé au réveil musical des oiseaux eurent raison de la fainéantise du jeune homme. Il fallait avouer que sans son manteau, la nuit lui parut fraîche. Son regard se porta sur sa gauche. Sans grande surprise, la veille ne fut pas un mauvais rêve et une femme se trouvait bien à ses côtés, occupé de roupiller. A deux reprises l'homme tenta de lui reprendre son bien, mais la jeune femme s'y était solidement accroché, impossible de lui reprendre sans la brusquer. Il soupira... La vie en communauté ne s’annonçait pas radieuse. Alors il se leva et se dirigea vers la rivière. D'un œil, il vérifia que le courant n'avait pas eut raison du cordage et que sa peau se trouvait bien au bout du câble, de l'autre il vérifia que la jeune dormait toujours. Chose faite, il laissa tomber son pantalon, suivit de sa culotte. Il trempa tout d'abord un orteil, puis un pied , vint ensuite la jambe. C'était à ce moment qu'il se rendait bien compte de la fraîcheur matinal. Prenant son courage à deux mains, l'homme plongea la tête sous l'eau avant de revenir à la surface au moins aussi vite qu'il s'était immergé. Ookami – Putain... C'est froid.Les galets venaient déformer la plante de ses pieds. L'homme se dirigeait vers sa peau. Dénuant le cordage et enlevant les supports de bois, l'homme observait d'un œil attentif l'état de son matériel. Comme il s'en doutait, le cuir serait souple, mais ne tiendrait guère longtemps. Ookami – Cela fera l'affaire pour le moment...Il posa le tout sur la rive et entreprit une dernière brasse, ce n'était pas tous les jours qu'il avait la chance de pouvoir se laver le matin et bien que l'eau paraissait froide, il n'était pas prêt à quitter ce petit moment d'intimité. Enfin, si on oubliait la femme qui roupillait sous son arbre. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Jeu 27 Oct - 9:40 | |
| Je m'étais endormi assez rapidement grâce à la fatigue mais mon sommeil ne fut pas plus doux pour autant. Depuis bien des lunes maintenant, mes rêves étaient aussi sombres que mes yeux, aussi noir qu'un orage. Ils étaient vides de toutes images mais les cris de détresse me martelaient les oreilles comme s'ils cherchaient désespérément à sortir de ma tête. Un souvenir de la fin de Kawa ? Peu probable, je n'avais que deux ans. Ma mémoire de bébé aurait-elle seulement gardé les hurlements en souvenirs ?
Je me réveillée encore une fois avec les larmes aux yeux et une irrésistible envie de pleurer. Je me maudissais d'en avoir si souvent envie. Je ne pouvais pas avancer en pleurant, ni me battre a coup de larme. D'un geste j'essuyais l'eau qui perlait au coin de mes yeux et respirait un grand coup d'air frais pour me calmer, je ne devais pas avoir l'air si faible...
Je m'aperçus alors que je portais un manteau... Il me fallut quelques instants pour me rappeler la soirée d'hier et les paroles échangées. Je ne pus m'empêcher de sourire en m'enroulant davantage dans le vêtement. Ookami, sous ses airs brutes et sans merci, avait un petit coeur plus doux qu'on ne pouvait le penser. Le manteau avait l'odeur de la sueur et des voyages, une sorte d'odeur animale en faîtes. Une odeur pas des plus parfumé mais qui rassure.
Je restais ainsi encore allongé quelques instants avant de me demander où il était passé. Depuis que j'avais ouvert les yeux, je ne l'avais ni vu, ni entendu. Etait-il parti en me laissant son manteau ? Je me relevais lentement et jeta un coup d'oeil autour de moi. Personne près du feu... Mon regard se dirigeât instinctivement vers la rivière. En tant que femme, cela aurait était mon premier passage. Je passais une main dans mes cheveux, ma natte rousse était pleine de feuilles, de terres et de petites branches. Je pris le temps de détacher mes cheveux afin d'en enlever un maximum avant de me diriger vers le cour d'eau, le manteau à la main. J'aperçus vite sa silhouette dans l'eau, puis les vêtements posés sur la berge. Posé, un bien grand mot ! Ils étaient plutôt laissés en pagaille à même le sol.
J'aurai pu lui laisser son manteau avec et le laisser en paix... mais j'étais déjà beaucoup trop sale pour le supporter. Surtout mes cheveux, mes si beaux cheveux, seul souvenirs de mon père. Je posais son manteau, bien plié, à côté de son pantalon et m'avança sur la berge. Devait-je m'annonçais ? Lui dire : Salut, c'est moi ! Non... Je ne pense pas que cela lui aurai vraiment plus.
Pourquoi faire tant de manière de toute façon ? Qu'il soit ou non en train de se baigner, j'en avais autant le droit que lui. Et puis, de toute façon, il avait déjà vu bien suffisamment la nuit dernière. J'enlevais tranquillement mes vêtements que je posais, bien plié encore, près des siens. Je m'avançais alors dans l'eau en vitesse, non pas par peur qu'il me voit nue, mais pour m'adapter plus vite à la fraîcheur. Depuis ma jeunesse j'avais été habitué à l'eau des rivières, fraîches et pures : Kawa ne portait pas le nom du pays des rivières pour rien.
Je m'étais quand même éloigner d'Ookami afin de ne pas le gêner. Une fois la moitié de mon corps passé sous l'eau, je plongeai un coup afin de mouiller le reste de mon corps. Le bruit et le mouvement de l'eau aller suffire à prévenir Ookami de ma présence plus en amont. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Sam 29 Oct - 18:51 | |
| L'homme l'observa un instant. C'était la seconde fois en deux jours qu'il pouvait observer le corps nue de la jeune femme, il ne savait pas s'il devait se sentir comme un privilégié de pouvoir la regarder ainsi ou comme un maudit de ne pouvoir y toucher. Beaucoup d'homme n'aurait pas cherché loin, il se serrait rué sur elle, l'embrassant de force s'il le fallait, mais elle serrait passé à la casserole c'était une certitude. Yûdai n'était pas de la même trempe, bien qu'il ressentait des pulsions, jamais il ne serait intéressé par une femme qui elle même ne le désirait pas. Le viole lui rappelait beaucoup trop la triste réalité et surtout son passé. Les femmes des Sorahiko couchaient avec les hommes par devoir conjugal, mais au final cela ressemblait beaucoup plus à un viole, surtout lorsque les gamines n'ont que seize ans.
Cette pensée lui enleva tout plaisir à observer Mei. Sans attendre plus longtemps, l'homme se hissa en dehors de l'eau, s'affichant à tous les regards qui pouvaient y avoir dans cette petite clairière perdu dans la forêt. Il s'empara d'un bout de chiffon avec lequel il se frotta dynamiquement. Une fois qu'il eut terminé, il renfila ses sous-vêtements, son pantalon et retourna au camp. Il y avait différente tache à accomplir, trouver du bois, de la nourriture pour le petit déjeuner... Cela lui prendrait deux fois plus de temps à présent, mais l'homme se força le pas avant que des pensées négatifs ne viennent le perturber.
Trouver du petit bois au centre d'une forêt était quelque chose d'assez amusant, il suffisait de baisser la tête pour trouver une brindille, un branchage ou encore une lourde branche qu'une tempête avait sans doute arraché il y a de cela plusieurs semaines. Cette tache fut rapidement bouclé et un jolie tas de bois fut empilé à côté des restants du feu de joie.
La seconde tache fut toute fois ardue. Habituellement, Yûdai ne se faisait pas chier à trouver des baies ou autres mets succulent. Soit il ne déjeuné pas, soit il prenait la première prise qu'il trouvait pour repartir aussi tôt. Cette fois-ci, il y avait une femme à nourrir, il était conscient que celle-ci ne pouvait se nourrir de lapin ou autre bestiole tout le temps. Alors il faisait un effort, il s’enfonçait un peu plus dans la forêt, son regard était vif et cherchait un type particulier d'arbre. Il réussit à décrocher quelque pomme mur, c'était un bon début.
Une heure passa, l'homme revint au camp avec dans les mains un certain nombre de met qui d'ordinaire ne faisait pas partie de son régime alimentaire. Il y avait un certain nombre de fruits, quelque baie qu'il réservait déjà à Mei, il parvint même à trouver des marrons, ainsi, ils pourront les faire griller et les déguster par la suite. L'homme s'activa alors à allumer le feu. Ne possédant pas de ninjutsu de type Katon, c'est à l'aide de deux pyrites qu'il embrasa d'abord quelque brindille avant de faire élargir la flamme qui vint dévorer les branchages. Yûdai plaça alors les marrons délicatement sur le bord des flammes. Les marrons avaient besoin d'un petit moment pour être parfait, mais ils avaient le temps, l'homme devait déjà convaincre la jeune femme de quitter l'eau. Alors il se dirigea vers la rivière, il entendait la jeune femme rire et s'amuser à barboter, sans doute n'avait elle pas remarqué son arrivé. Du haut de la berge, l'homme observait la jeune femme, l'eau était clair, il était aisé d'apercevoir le corps de la jeune femme.
Ookami – Le déjeuné est prêt. Tu viens ? |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Dim 30 Oct - 16:23 | |
| Il sortit de l'eau sans rien dire. Le voir s'éloigner me soulagea et m'ennuya en même temps. Drôle de sensation, n'est-ce pas ? J'observais alors l'eau claire qui se répandait sur mon corps, une eau cristalline, aussi pure qu'un diamant.
Sa beauté me mis les larmes aux yeux, encore.... Cette rivière me renvoyait les souvenirs de ma ville et de mon pays au premier plan. Bien que Kawa n'était qu'un pays en ruine et désormais remplis de voyous, il restait le pays de mes racines, de mon corps, de mon cœur et de mon âme. Kawa, mon beau Kawa....
Je jetais un petit coup d’œil aux alentours : j'avais besoin de me rassurer, de me dire que personne ne viendrait dérangeait les instants de bonheurs dont je comptais profiter. En effet, l'eau était mon élément privilégié. Je me sens plus à l'aise dans les flots que sur terre à vrai dire. Rassuré de ne voir personne, je plongeais, pourchassait par jeu quelques poissons, déplacer quelques pierres afin de créer des formes étranges sur le fond de la rivière....
Tout cela pouvait paraître farfelu, mais c'était des jeux d'enfants, d'une enfance bien trop vite perdu. Je me sentais de nouveau comme une petite fille, mes chagrins passé semblant disparaître, emportés par le courant. Je souriais, je riais même, quand un poisson décida de pourchasser mes chevilles. Je me sentais bien, telle une sirène dans l'océan....
Ookami - Le déjeuner est prêt. Tu viens ?
L'appelle d'Ookami me laissa surprise : je ne l'avais pas entendu arriver. Je me stoppai net et le petit poisson se prit ma cheville en pleine figure. Il sembla un brin sonné avant de s'en aller, ce qui me fit sourire davantage. Je me retournais alors vers Ookami, a qui j'adressai un sourire joyeux, les yeux pétillants encore de bonheur. Je plongeais une dernière fois pour faire le chemin jusqu'à la berge et sortit de l'eau. Etrangement, dès que je fus hors de l'eau, je me sentis comme « nue », à la merci de tous, vulnérable. Mes yeux reprirent leurs éclats habituels, entre espoir et tristesse et mon sourire se fit plus fin, plus petit. Je hochais de la tête pour faire comprendre à Ookami que je le suivais tandis que j'essorais mes longs cheveux cuivrés.
Il m'observa un instant avant de repartir vers le camp. Je me demandais bien ce qu'il avait pu penser à ce moment-là.... Je me sentais étrangement frustrer à l'idée de ne pas lui plaire. Chose idiote en sois, car je n'avais aucunement l'attention d'avoir un homme dans ma vie, que se soit en tant que mari ou amant. Les hommes étaient loin d'être ma priorité. Pourquoi donc me sentait-je si mal ?
Je le suivi après avoir remit mes vêtements. Tout en marchant, j'attachais de nouveaux mes cheveux en nattes. J'en avais pris tellement l'habitude que même détacher, mes cheveux gardaient l'ondulation de la tresse. En arrivant je fus surprise de voir les pommes et les baies, ainsi que les marrons. Je me sentis flatté d'un certain côté, mais ennuyé de l'autre. Seul, il ne se serait sans doute pas donné autant de mal. Ookami n'avait pas l'air d'être un homme qui passait du temps à se préparer un festin et je ne voulais surtout pas devenir un fardeau, un boulet. D'un autre côté, je ne pouvais pas, non plus, refuser se repas.
Je m'installai à la place que j'avais fait mienne sans vraiment le vouloir et fermer les yeux un instant, laissant mes pensées partir vers Kawa et mes parents, comme une légère prière, puis observai Ookami tout en cherchant les mots juste : Je ne voulais pas qu'il change ses habitudes pour moi, ce n'était pas en le rendant plus « doux » que j'allais devenir plus forte. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Dim 30 Oct - 17:44 | |
| Il l'observait, son corps nue semblait frémir dans l'eau froide de la rivière, ses tétons se durcissaient, les pores de sa peau lisse apparaissaient, phénomène naturel du corps qui essayait de combattre le froid par de minuscule décharge électrique. A vraie dire, cela n'avait plus réellement d'effet, la première défense de l'homme pour le froid avait été ses poils, mais ils n'étaient plus réellement à la mode. Alors lorsque le feu les abandonnait, il y avait très peu d'espoir qu'un homme revienne de son sommeil. Aujourd'hui, l'homme était devenu moderne, créant des outils, découvrant de nouvelle technologie. Cela lui permettait de traverser les montagnes, de bâtir au dessus des flots déchaînaient. Mais la plus grande puissance de l'homme était également la plus rudimentaire. Depuis des générations, tout homme possédait en lui un pouvoir capable de dompter les éléments et de façonner la terre à leur bon vouloir. Ce pouvoir, c'était le chakra. Une source d'énergie qui coulait dans chaque homme, elle représentait sa force énergétique, chaque humain en possédait plus ou moins. La date de cette découverte est perdu depuis bien des années, mais à chaque générations, des génies ont posé leur pierre sur l’édifice pour que le chakra soit l'arme absolue que ce monde connaît aujourd'hui.
Des shinobis sont présent un peu partout dans le monde. Officiellement, ils étaient les êtres ultimes, les hommes possédants la force, les armes absolues. Mais beaucoup d'autre personne sont capable de pareil miracle. Certain ont été entraîné par des shinobi, certainement des hommes aillant désertés et s'étant installé dans un coin du monde, insufflant leur connaissance à qui le souhaitait. Certain se faisait même payer pour cela... Il y avait commerce pour tout sur cette terre à présent.
Aujourd'hui, c'était le tour de Mei. Yûdai avait décidé de la prendre sous son aile, de révéler cette part de divinité qui imprégnait la jeune femme. Elle voulait devenir une arme, Yûdai ferait d'elle bien plus qu'un simple soldat. Elle voulait être capable de grande chose, l'homme lui donnerait les outils nécessaire pour rebâtir un pays s'il le fallait. La jeune femme allait devenir ce que les villages gardaient avec jalousie, une kunoichi.
La kunoichi était avant le shinobi, l'arme la plus mortel. En plus de maîtriser les éléments, les armes blanches et les illusions, elle possédait le charme féminin. Souvent utilisé lors de mission d'infiltration, il était rare qu'une kunoichi ne parviennent à charmer sa cible. Généralement, les courbes naturel de leur corps suffisaient amplement, mais pour les plus farouches adversaires, elle pouvait très bien utiliser diverse illusion pour s’acquitter de leur tache.
Le louveteau observait le corps de la jeune femme qui venait de sortir de l'eau. Son corps était tout simplement parfait, sans doute le savait-elle, mais comme toute femme, elle aimerait qu'on le lui dise. Yûdai ne fit rien, jugeant qu'elle aurait bien assez de prétendant au cours de sa vie. N'être qu'un numéro parmi tant d'autre n’intéressait pas l'homme qui s'éloignait de la jeune femme. Malgré tout, il l'avait vu, ce sourire... Le premier depuis bien longtemps. L'eau l'amusait-elle ? Ou était-ce autre chose... Avec le temps, l'homme espérait en apprendre d'avantage sur elle, mais les questions n'avaient pas leur place autour du feu, on disait seulement ce que l'on voulait bien dire.
Et la voilà qui revenait, attachant sa natte avec minutie. Elle avait raison, la beauté d'une femme pouvait lui sauver la vie parfois. Elle s'installa, regardant avec attention les mets qu'avait rapporté le jeune homme. Il était vrai que tout cela lui était dédié, un peu trop de sentimental au goût du jeune homme. La jeune femme s'était incrusté un peu trop vite dans sa vie à tel point qu'elle avait changé toutes les habitudes du déserteur.
Sans trop attendre, l'homme enleva les marrons du feu et en donna un à la jeune femme. Ils le dégustèrent ensemble dans un silence paisible. Sans doute avaient-ils des choses à se dire, trop de chose... Cela devait les bloquer, mais il était l'heure de manger et non de bavarder. Après ce court petit déjeuner, ils auraient alors une vingtaine de minute pour poser toutes les questions qu'ils voulaient avant de démarrer l’entraînement intensif de la jeune femme.
Il s'empara d'une pomme et croqua à pleine dent. Le jus de celle-ci se répandit sur ses lèvres, d'un coup de langue, il aspira chaque goût de ce liquide sucré. Son regard pourpre ne quittait pas la jeune femme, il l'observait manger avec tout la délicatesse d'une femme. Elle n'était pas poursuivi, elle avait donc le temps de déguster les choses. Il ne restait plus que le tronc du fruit, l'homme le jeta plus loin dans la forêt, avec le temps, cela fera de l’engrais. Puis il s'allongea contre l'arbre, les bras croisés, il observait la jeune femme finir son fruit.
Ookami – Nous avons vingt minutes. Après ce temps, nous commencerons ton entraînement, nous n'aurons alors plus qu'un sujet en bouche, puissance.
Ce mot avait du raisonner une paire de fois dans la tête de la jeune femme. Puissance... beaucoup de monde courait après, mais très peu arrivait à l'atteindre.
Ookami – Si tu veux parler, de tout es n'importe quoi c'est maintenant. Si tu veux me demander quelque chose, fait le. Après, il sera trop tard. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Dim 30 Oct - 18:52 | |
| Il me proposa les marrons et les fruits en silence, des mets que j'acceptais volontiers. Leurs goûts étaient bien meilleurs que celui du lapin de la nuit dernière. Je pris mon temps pour les déguster afin d'en profitait un maximum. Quelque chose en moi me disait que ce genre de repas deviendraient rares dans les jours qui viennent.
Ookami - Nous avons vingt minutes. Après ce temps, nous commencerons ton entraînement, nous n'aurons alors plus qu'un sujet en bouche, puissance.
Je tournais mon regard vers lui. Il s'était adossé à un tronc, les bras croisés, me fixant du regard. Puissance... Ce seul mot m'attirait inexorablement.
Ookami - Si tu veux parler, de tout et n'importe quoi c'est maintenant. Si tu veux me demander quelque chose, fait le. Après, il sera trop tard.
Dis comme ça, je ne savais que répondre. Bien sur, des questions, j'en avais plein, mais en 20 minutes, je ne pouvais connaitre la vie d'un homme et expliquer la mienne. Je décidais alors de partir vers les sujets qui me semblaient les plus importants, à savoir lui et sa définition de la puissance.
Lui... J'avais mis mon chemin sur le sien, un peu trop rapidement peut être. J'avais besoin de savoir ou je mettais les pieds afin de ne pas m'embourber. Si Ookami avait le pouvoir de me rendre forte, je serais alors de l'acier aux mains d'un forgeron, mais si ses idées n'étaient pas les miennes, ils pouvaient faire de moi un gobelet au lieu d'une arme. J'avais donc besoin de savoir ce qu'il était, ce que je pouvais lui dire et ce que je devais laisser secret.
Je terminais ma pomme, mais contrairement a Ookami, je la déposait sur le petit tas d'ordure que j'avais fait près de moi avant de les cacher sous de la terre. Je le regardais alors droits dans les yeux pour discuter. Les yeux sont les miroirs de l'âme... Bien que je ne fusse pas doué pour lire dedans, je savais déjà certaine chose. L'on détournait souvent le regard de honte ou par gène, on l'accentuait par défit ou colère, de petits gestes bien anodins que l'on fait bien trop souvent....
Mei- Tu m'as dit, la nuit dernière, que je n'avais rien d'une voyageuse, d'un chasseur de prime ou d'une brigande.... Tu as eu bon, je n'étais rien de tout cela. Je n'aie pas tes connaissances ou tes facultés de déduction, je ne peux donc savoir qui, ou qu'est-ce que tu es. La seule chose que je sais sur toi, s'est ton prénom et le fait que tu fabriques sans doute toi-même tes armes.
Je désignais alors du menton le manche, sans lame, qu'il détenait.
Mei - Enfin, se dernier point, je ne fait que le supposer. Tout comme le fait que tu sois solitaire, rarement en contacts avec d'autre personne. Tu n'as pas les façons des hommes habitués à rester dans un village, entouré d'une femme, d'un enfant et des amis. Pour la puissance, je ne suis pas inquiété, vu les cicatrices que tu possèdes, les combats ne doivent pas t'être inconnus. Mais savoir ça ne m'aide pas. Je ne peux marcher sur un chemin dont je ne sais s'il est fait de sable, de terre ou d'eau sans risquer de m'enfoncer. Je ne peux me permettre de sombrer avant d'avoir atteint mon but. Alors dis-moi, Ookami...
Je me levais alors, épousseta mon pantalon qui avait un peu prit la poussière et me rapprocha de Ookami tranquillement. Je m'arrêtais juste devant lui, mon visage a quelques centimètres du siens, le regardant droit dans les yeux :
Mei- Aurais-je des raisons de douter de celui qui va me forger ?
Pourquoi avais-je eue besoin de me rapprocher pour lui poser cette question ? Je n'en avais aucune idée... Je l'avais fait instinctivement... J'avais le coeur qui battait : sans doute redoutais-je, plus que je ne voulais le croire, la réponse qu'il me donnerait. Je ne le lâchais pas des yeux, déterminé à accepter la réponse, quel qu'elle soit.
Et si.... Finalement...C'était une toute autre façon de répondre que j'attendais.... |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Dim 30 Oct - 20:58 | |
| L'interrogation se lisait avec facilité sur le visage de la jeune femme. Yûdai l'imaginait, le doigt posé sur le menton occupé à chercher une question digne d’intérêt. Mais c'était une Mei des plus naturels qui lui faisait face, toujours se visage sans expression et se regard triste. L'homme se posait des questions sur cette étrangeté. Une femme aussi belle avait du connaître dans sa jeunesse des choses folles, elle avait certainement dû être l'une des plus populaire. Alors pourquoi cet aire aussi triste ? Était-ce une méthode pour rendre l'homme plus doux ? Elle était mal barré...
L'homme restait silencieux, essayant de se détendre dans une position qui était loin d'être confortable. Il ne quittait pas la jeune femme du regard, comme une mère qui avait peur de perdre sa fille. Sa fille... En y réfléchissant, la relation qui venait de s'installer entre eux ressemblait un peu à cela. Yûdai jouait la mère poule avec son enfant, lui apprenant la dure loi de la vie. Cela n'aurait jamais dû être son job. Qu'avait-elle apprise dans sa jeunesse ? A écrire, à lire sans doute. La beauté... comment plaire à un homme peut-être... Mais comment vivre en règle général ? Savait-elle cuisiner ? Voilà... c'était toute ces petites choses de la vie que l'on ne lui avait pas apprise qui lui manquait cruellement. Yûdai essayait d'imaginer son passé, avait-elle connu ses parents ? Cela expliquerait alors son manque d'éducation, ou alors une mère poule... cela expliquerait son manque de débrouillardise... Qu'importe, on ne pouvait revenir sur le passé, il fallait faire avec. Il y a des choses que l'on ne peut expliquer. Pour les comprendre, il fallait les voir, les vivre.
Elle commença alors à parler, ses lèvres s'écartèrent, un son léger et cristallin parvint alors jusqu'au oreilles du jeune homme, même sa voix était parfaite. Tout ce don l'homme avait imaginé se confirma alors. Elle n'était rien d'autre qu'une pauvre civile parcourant le monde à la recherche de la première emmerde qui aurait sa peau. Étrangement, cette première phrase de la jeune femme fit renaître un sentiment de colère au sein même du jeune homme. Cette même rage qui lui avait dit de tuer la jeune femme... Mais elle n'en avait pas terminé, peut-être se rattraperait-elle ?
Elle semblait observer à son tour l'homme. Avançant des déductions plus ou moins vrai. En plus d'être doté d'une plastique splendide, elle semblait possède un soupçon d'intelligence. Cela ne rendrait alors son apprentissage que plus facile. Le louveteau écoutait la jeune femme, il semblait calme et serein, mais au fond de lui, il se savait vulnérable face à elle. Il craignait le moment où elle comprendrait un certain nombre de chose. Ce jour là, l'homme devra prendre une décision qui lui serait alors sans doute impossible à exécuter.
Elle s'inquiétait pour son avenir. Chose naturel, quel homme sur cette terre ne se posait pas de question sur son avenir ? Yûdai était le premier à s'en poser et avec l'arrivée de cette donzelle, cela n'arrangeait pas les choses. Mais ce qu'elle avançait été juste, après tout l'homme avait sa vie dans ses mains. Il pouvait l'abandonner quand il le souhaiter, la laisser à elle même ce qui revenait à la condamner à mort. Elle voulait être rassuré... les femmes agissaient-elles comme cela lorsqu'elles devaient prendre une décision dans leur vie ?
Et elle se rapprochait, se mettant nez à nez avec le jeune homme. Cela aurait pu être prit comme un défi, mais son visage ne l'exprimait pas. Elle souhaite tout simplement être proche du jeune homme lorsqu'elle dirait ces derniers mots et lorsqu'elle recevrait sa réponse. Voulait-elle simplement entendre des mots ? Pourquoi s'être rapproché alors ? L'homme commençait à croire que la jeune femme cherchait sa présence, comme pour se rassurer. Elle agissait presque comme un chien traumatisé.
Mei- Aurais-je des raisons de douter de celui qui va me forger ?
La forger... Un bien grand mot pour si peu de chose. Elle croyait que l'homme était la clef de sa réussite, qu'il allait en claquement de doigt la transformer en une dangereuse combattante. Malheureusement, cela ne se passait pas comme cela. Yûdai ne représentait pour le moment que vingt pour cent des chances de réussite de la jeune femme. Il allait la guider, la conseiller, l'encourager, mais le reste, les quatre-vingt pour cent restant, c'était elle qui les détenait. Si sa volonté vacillait, s'en était terminé. Si son moral chuté, elle serait déprimé, bonne à rien pendant des jours, voir des semaines. Le rôle du jeune homme était important, mais dérisoire à côté du sien.
Ookami – Tu veux être rassuré. Tu es comme une enfant que l'on dépose pour la première fois à l'école. Malheureusement, je ne possède pas les mêmes atouts qu'une mère pour cela. Tu souhaites me connaître, en apprendre davantage sur moi, mais je ne peux te laisser faire. Pas pour ma sécurité, mais pour la tienne. Il y a des choses sur moi qu'il ne faut pas que tu saches. Je veux toute fois bien te dire quelque bride de ma vie. Je suis née quelque part au nord, ma famille était des détraqués, des types qui n'hésitait pas à coucher avec leur propre sœur. Je ne sais d'ailleurs pas si je suis le résultat de l'une de ces choses ou non. J'ai quitté ma famille il y a de cela des semaines, j'ignore si ils me poursuivent ou non. Tu sais à présent pourquoi je préférais rester seul, sans contact humain.
Son visage n'exprimait aucune émotion, c'était le résultat d'un entraînement militaire. Son regard était fort et prononcé, aucune haine, aucune peur ne pouvait y être lu, juste une fierté sas détour. Il balaya son regard sur la jeune femme, sa tunique était sale, mais il était inutile de la lavé avant l’entraînement qu'elle allait subir. A son poignet, elle portait un bracelet que l'homme venait de remarquer. Il était fait en argent et très fin, dans la nuit, l'homme n'avait pas du le remarquer. Du bout de l'index, l'homme joua un instant avec sous le regard songeur de la jeune femme. Puis, comme la vieille, il entrecroisa sa main avec celle de la jeune femme. Son regard était soudainement devenu plus calme, plus doux, plus séduisant.
Ookami – Tu peux douter de moi autant que tu veux. Mais sache que je t'ai fait une promesse hier soir. Nos doigts sont entrecroisés pour le meilleur comme pour le pire. Nos destinés sont comme deux fils qui s'entrecroisent. Nous passerons des moments ensembles, mais arrivera un moment où nos chemins se sépareront, mais on sera tous les deux qu'un jour, on se reverra. Je ne t'accompagnerais pas partout. Aujourd'hui, je suis avec toi car j'ai décidé de t'enseigner quelque chose, une fois que cela sera fait, je te conseillerais d'aller quelque part avec des taches que tu accompliras ou non selon ta volonté. Se sera uniquement ces taches accomplies que l'on se reverra alors...
Il s'approcha alors de la jeune femme, passa sa tête à côté de celle-ci, il semblait lui susurrer des mots à l'oreille.
Ookami – Avec moi, tu peux exprimer le moindre de tes désires, chaque seconde que je passe avec toi t'est dédié. Il n'y a aucune limite, aucune barrière. La seule chose qui compte est ta réussite, mais cela passe par une volonté de faire et un moral d'acier. Laisse moi m'occuper de ton moral et préoccupe toi de ta volonté. Je ferais de toi une kunoichi, mais tu dois t'assurer de rester comme tu es, une femme. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Dim 30 Oct - 22:04 | |
| Le peu qu'il me raconta me rendis triste pour lui. Je m'étais bien douté que sa vie n'était pas rose et en parler n'aurait pas aidé. Je le laissait donc continuer tout en me promettant de prier pour lui en même temps que pour Kawa et mes parents.
Son regard et ses paroles se firent plus douces par la suite et sa main ma prit la mienne comme hier, entrelaçant ses doigts avec les miens. Il parlait de la promesse, de l'apprentissage, de certaines tâches et d'un temps de séparation avant les retrouvailles. J'écoutais attentivement, prenant le temps d'analyser tout ce qu'il me disait, pesant le pour et le contre de chaque situation.
L'idée de devoir apprendre un temps loin de lui, sans personne pour me diriger.... Qui sait sur qui je pouvais tomber, sur quoi je pouvais finir. L'idée de devenir plus puissante de cette façon, en revanche, m'excitait. J'étais bien décidé, à chaque retrouvailles, de lui montrer la puissance obtenue, à lui montrer mes progrès.
Je stoppais net mes pensées : à parler ainsi, j'avais l'impression de vouloir devenir forte pour lui. Ookami ne devait pas être la raison de ma puissance. Je me maudissais toute seule pour cette idiotie. Je lui montrerais mais progrès par besoin, afin de savoir où est-ce que je me situe dans la puissance, dans la connaisance, rien d'autre....
Il passa alors sa tête à côté de la mienne, comme pour me susurrer à l'oreille :
Ookami - Avec moi, tu peux exprimer le moindre de tes désires, chaque seconde que je passe avec toi t'est dédié. Il n'y a aucune limite, aucune barrière. La seule chose qui compte est ta réussite, mais cela passe par une volonté de faire et un moral d'acier. Laisse-moi m'occuper de ton moral et préoccupe toi de ta volonté. Je ferais de toi une Kunoichi, mais tu dois t'assurer de rester comme tu es, une femme.
Je restais un instant sans bouger, fermant les yeux. Mes désirs... Mon Moral... Ma volonté.... Ma féminité.... Mais ce qui me revenait le plus à l'esprit, c'était ses quelques mots : « chaque seconde que je passe avec toi t'est dédié » Je dois avouer qu'une partie de moi prit cela comme une déclaration, une invitation.... On dit souvent que les hommes sont des bêtes, assoiffé de désir, mais les femmes ne le son pas moins, elle le cache juste davantage et le regrette ensuite. J'avais envie d'accepter cette invitation, d'accepter cette sensation....
Peut être aurais-je pu en profiter pour passer un moment de bonheur avant la douleur de l'entrainement, pour garder en mémoire quelques instants magiques, mais je ne le fis pas. Mon désir le plus vif n'était pas l'envie, le plaisir. Mon moral, bien qu'embrunit, ne s'ensoleillerait pas qu'avec quelques caresse et ma volonté ne s'élèverait pas sous la seule chaleur d'un corps. J'aurai eue du plaisir, sans aucun doute... mais rien de plus.
J'ouvris les yeux, m'éloignait légèrement tout en gardant sa main dans la sienne et le regardait, déterminer, refoulant le regret de ne pas en avoir profité. Plus qu'une femme, j'étais une flamme de Kawa, une rivière de mon pays, une étincelle dans le néant...
Mei- Alors allons-y.
J'enlevais alors sa main de la mienne et partit récupérer ma petite sacoche que j'avais laissé près du feu. L'envie que j'avais ressentit ne devait pas prendre place en moi, Ookami ne devait être qu'un mentor, rien de plus, rien de moins. M'attacher à lui ne serait qu'une erreur, d'une part, par rapport à mon but, et aussi à cause de son passé. Pour ma sécurité avait-il dit... Pour ma sécurité et celle de mon rêve, Ookami ne devait être rien de plus qu'un professeur, qu'un collègue, qu'un inconnu... |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Lun 31 Oct - 17:31 | |
| Il restait dix minutes. Dix minutes pendant lesquels leurs corps auraient du rester au repos. La réaction de la jeune femme à ces paroles fut plus qu'étonnante. Alors que l'homme avait crut l'apaiser, la rendre plus docile et être certain qu'elle se reposerait pendant le temps indiqué, voilà qu'il n'avait que réussit de la rendre encore plus déterminer. Les motivations de la jeune femme qui restaient sombre interpellaient de plus en plus le jeune homme. Quelle était la raison de cet engouement ? Quelle était cette chose qui la rendez si triste et à la fois si déterminé ? Yûdai n'était pas là pour la juger, si c'est intention était louable ou non, cela ne changerait rien. Chacun avait un but dans sa vie et devait tout faire pour l'atteindre, mais les pires choses. Après tout, la conception du mal et du bien changeait selon le point de vue. Mais les débordements étaient possible et tout comme bon professeur, Yûdai laissait une marge importante entre la jeune femme et lui même. Ainsi, il avait la garantit qu'au moins une personne sur cette terre serait capable de stopper la jeune femme au cas ou celle-ci sombrerait dans la folie.
La folie... Lorsqu'il la regardait, il se disait qu'elle n'était sans doute pas si éloigné. La tristesse... c'était généralement ce sentiment qui en était le déclencheur. Se sentir si mal, au point que l'on se renferme sur nous même, que l'on ne perçoit plus que le monde comme un vaste terrain de jeu et ou la vie humaine n'avait plus aucune valeur. La puissance pouvait également être déclencheur de folie. Pour être viable, il faudra qu'elle montre un volonté sans faille à ses buts, sinon c'était peine perdu pour elle.
Il l'observait se préparer, récupérer ses affaires qu'elle n'aurait de toute façon pas besoin. Il voyait à quel point celle-ci pouvait être déterminé. C'était à la fois louable et condamnable. Sa détermination prenait le pas sur la logique, elle ne réfléchissait pas, ne savait plus ce qu'elle venait de faire quelques minutes auparavant.
Ookami – Il reste dix minutes. Tu viens de finir de manger, ton estomac va bientôt attaquer la digestion, tu ne peux travailler dans ces conditions ou tu tomberas de fatigue comme une manche en quelque minute. Revient ici...
Elle hésita un instant, comme-ci ce que je lui demandais n'était pas à son goût ou comme-ci elle le craignait. L’entraînement devait être fait dans un ordre bien précis, on ne faisait pas ce qu'on le voulait. Il y avait des méthodes bien précises pour optimiser quelque chose, l’entraînement d'une kunoichi ne dérogeait pas à la règle. Et finalement, elle se rapprocha, se résignant à suivre les conseils de celui qu'elle devait prendre pour un maître. Elle resta debout devant lui, le regardant comme ci cela lui semblait insupportable de l'attendre. Il fallait prendre des disposition pour que celle-ci sache réellement ce que voulait dire le mot repos. Les jambes du jeune homme se mirent en actions, ils firent un quart de cercle, heurtant ainsi les articulations des jambes de la jeune femme qui surprise, s'écroula de toute sa masse sur le jeune homme qui avait amorti sa chute. La tenant dans ses bras, il la regardait, un mince sourire au lèvre.
Ookami – C'est cela, se reposer.
Il la libéra de son emprise, elle était libre de mouvement à nouveau, libre de quitter son corps et d'à nouveau, voler de ses propres ailes.
Ookami – Je veux que tu te reposes car ton premier entraînement se passera dans l'eau. Tu ne peux donc faire n'importe quoi. Alors reste quelque instant tranquil à mes côtés et ensuite nous irons faire mumuse dans l'eau. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Mer 2 Nov - 18:15 | |
| J'avais hésité, quand il m'avait dit de revenir vers lui, avant d'accepter finalement, pensant que je n'avais rien à perdre, mais je m'étais trompé.
C'est que je m'y étais déjà attaché à cet homme là....
Je me retrouvais la, la tête contre son torse, écoutant le battement de son cœur, un son reposant et angoissant à la fois. Son étreinte s'était desserré, comme pour me laisser le choix de m'en aller ou pas, de sombrer dans la douceur ou de finir dans la solitude. La douceur et la tranquillité qu'un homme pouvait offrir était un choix tout à fait acceptable, mais loin d'être suffisant. Ookami s'était dit pourchasser, ne me révélant que peu de choses « pour ma sécurité ». Trouver un abri dans ses bras était donc loin d'être faisable. Sans compter sur mon rêve, un rêve qui n'allait pas plaire a grand monde. Si j'étais encore tranquille et inconnu pour le moment, je savais que mes ambitions me couteraient chère si j'avais l'audace de m'attacher a quelqu'un.
J'avais été surprise quand il m'avait fait tomber, me retenant contre lui. Se reposer.... Contre lui, s'était tout à fait possible ça, enfin, du corps, pas de l'esprit. Même en me sentant bien, je ne pouvait m'empêcher de penser, de cogiter, de réfléchir....
Dans l'eau.... Ookami n'imaginait pas à quel point commencer un entrainement dans l'eau pouvait m'enthousiasmait. Il ne pouvait le savoir en faites, il ne savait rien de moi....
Je m'éloignais de son torse pour finalement m'y réfugier de nouveau, mais dans le sens inverse. Je m'étais retourné pour me retrouver avec mon dos sur sa poitrine, puis j'avais pris ses bras que j'enlaçait autour de moi, comme une enfant cherchant la tendresse d'un père ou une femme cherchant la douceur de son amant....
Il m'avait sortit quelques brides de sa vie, je devais faire de même. Bien qu'il ne me le demande pas, je me sentais comme un devoir de lui parler. Si l'on devait faire « équipe » ensemble, pour mon apprentissage ou pour un bout de chemin, je souhaitais qu'il en sache autant sur moi que j'en savais sur lui.
Je plongeais alors mes yeux une nouvelle fois dans les flammes tout en lui parlant :
Mei- Je suis née dans un petit village, peu connu des voyageurs, longé par une rivière à l'eau aussi pure qu'un diamant.
Ma voix s'était faites lointaines, comme si je cherchait au plus profond de moi les images et les souvenirs que j'y avais cachés.
Mei- je ne suis pas recherché, je suis à peine connu par mes voisins, ma présence n'a donc rien de dangereux pour ceux qui me croise. Au pire, je ne ferai que leur emprunter un lapin....
Un brin d'humour. J'avais tenté un brin d'humour, même si celui-ci n'avait apparemment pas fait bien mouche. Il faut dire que je n'étais pas vraiment douer pour faire rire, ni pour consoler d'ailleurs. Je n'avais pas le tact, la douceur et l'amusement que cela demandait. Enfin, j'avais au moins essayé.
Mei- J'ai un rêve, c'est pour lui que je me tiens debout, pour lui que j'avance. J'aurai pus abandonner plusieurs fois si j'étais la seul à en rêver, mais se n'est pas le cas. Dis moi Ookami, as-tu déjà ressenti ça, cette sensation de te dire que si tu échoue, il n'y aura pas que ta vie de perdu ?
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Mer 2 Nov - 20:32 | |
| Le repos était quelque chose que l'homme adorait particulièrement. C'était l'un de ces moments pendant lesquels on ne faisait strictement rien, où l'on pouvait prendre le temps d'observer les alentours ou de tout simplement bavarder avec son voisin. Ici, la jeune femme semblait finalement encline à profiter également de ce court instant, mais contrairement à ce que l'homme imaginait, elle ne teint rigueurs de sa subite décadence. Au contraire, elle sembla profiter des quelques secondes pendants lesquelles les bras du jeune homme l'entouraient.
Ookami eut un doute, l'attachement que semblait éprouver la jeune femme par instant lui semblait bien curieux. Son visage, ses yeux changeaient un instant pour devenir plus lumineux, plus pétillant, comme s'ils demandaient quelque chose. Les gestes de la jeune femme se voulait également plus doux, plus présent. Ainsi, cela n'étonna qu'à moitié le louveteau lorsqu'elle s'empara de ses bras pour qu'ils l'entourent. Il resta ainsi, au contact de la jeune femme. Avec le temps, il avait commencé à comprendre les réactions de son corps sous l'effet de l'excitation que pouvait produire la gente féminine. Il avait bien tenté de masquer les signes (le visage qui rougissait légèrement, sans parler de la corne qui simblait gonfler dans le pantalon...) mais rien n'y faisait. Alors il essayait de paraître comme si de rien n'était en espérant que la jeune femme ne l'avait pas senti cette chose qui gonflait sous elle...
Avec chance, celle-ci entama alors la discutions, visiblement décidé à en dire un peu plus sur elle. L'homme écouta avec attention, à la fois pour en apprendre plus sur la femme qui allait partager un petit bout de sa vie, mais également pour espérer faire disparaître ce phénomène si gênant. Mais le moindre mouvement de la jeune femme ne faisait qu'empirer la situation.
Mei- Je suis née dans un petit village, peu connu des voyageurs, longé par une rivière à l'eau aussi pure qu'un diamant.
Ainsi, l'homme connaissait à présent d'où venait cette pation pour l'eau et les rivières. Si avoir les pieds dans l'eau lui plaisait tant, elle devait donc être enchanté de s’entraîner dans l'eau aujourd'hui. En pensant à l’entraînement, l'homme voulut raccourcir le repos, et alors qu'il s’apprêter à parler, la femme continua son monologue.
Mei- je ne suis pas recherché, je suis à peine connu par mes voisins, ma présence n'a donc rien de dangereux pour ceux qui me croise. Au pire, je ne ferai que leur emprunter un lapin....
Oui, cela l'homme s'en doutait un peu. Dans le meilleure des cas, elle aurait pu être connu comme étant la femme de joie du coin, mais encore une fois, cela n'arranger pas son cas lorsqu'elle se repositionna pour mieux faire face au feu. Pourquoi cela devait-il lui arriver...
Mei- J'ai un rêve, c'est pour lui que je me tiens debout, pour lui que j'avance. J'aurai pus abandonner plusieurs fois si j'étais la seul à en rêver, mais se n'est pas le cas. Dis moi Ookami, as-tu déjà ressenti ça, cette sensation de te dire que si tu échoue, il n'y aura pas que ta vie de perdu ?
Ookami – Euh.... Non, puisque je suis solitaire. Je n'avais pas vraiment à me soucier des autres jusqu'à présent. Mais euh.... c'est l'heure de l’entraînement je crois. »
Elle sourit légèrement, visiblement, elle était d'accord avec lui. Il était temps de passer à autre chose et de laisser ces.... choses derrière. Ookami fut soulagé lorsqu'elle se retira. Il mit les mains dans les poches, comme ci son état était encore un secret. Ils s'approchèrent de la rivière, l'eau était calme, mais le soleil avait eut le temps de la réchauffer quelque peu depuis ce matin. C'était mieux ainsi...
Ookami – Bon... A poil.
*Et merde, ça va pas arranger mon état ça...* |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Jeu 3 Nov - 20:59 | |
| Sa réponse à ma question ne me surprit aucunement. Partager un rêve était pourtant si facile, que se soit entre copains, entre amants ou entre frères. Les rêves que l’on fait pousser a plusieurs fanent bien moins vite que ceux pour lesquels on est seul à s’occuper. Personne ne m’aidait vraiment pour Kawa mais je savais que je n’étais pas la seule à rêver de son renouveau. C’étaient ses rêves là me poussaient à avancer…
Je l’avais ressentit, cette excroissance au niveau de son entrejambes, devenir aussi dur qu’une pierre. J’en avais sourit, rougie même, puis j’avais entamé la discussion, histoire de dévier son esprit vers un autre sujet. Le problème, c’est que cela m’excitait, m’amusait… je sentais qu’au moindre de mes mouvement, aussi minime soit-il, cette « bosse » réagissait aussitôt.
Il avait raison quand même : il était temps de passer à l’entrainement. Je m’enlevais de son torse et le laissa prendre le devant, le suivant de derrière, assommant à coup de pelle les envies de « jeu » que cela m’avait donné. Je devais reprend mon sérieux, rester fixé sur mes objectifs…
Ookami ne m’aida pas, on peut le dire, surtout quand il me demanda de me déshabiller. Je le regardai un instant, surprise, comme attendant de voir si il ne s’était pas trompé de mot, de parole…
Ookami - A moins que tu ne préfères être dans des vêtements trempé jusqu'à la fin de la journée, je te le conseil.
Mouais… je n’étais pas très convaincu par sa réponse, surtout que l’idée du jeu me restait en mémoire. Je commençais à enlever mon haut puis mon bas que je pendis a l’une des branches d’un arbre assoiffé. Je me dirigeais ensuite vers la berge situé derrière lui. Avec un sourire aux lèvres, je lui murmurai alors, en m’arrêtant à sa hauteur :
Mei – Je me sens dénuder fasse a cette situation…. Je suis quelqu’un de visuel : Ce que tu veux que je fasse, fait le aussi : Met toi à poil.
Ookami sourit légèrement. Il commence à s'avancer vers la rivière et la ou normalement il aurait du s'enfoncer dans le liquide, je le vois continuer sa route comme si de rien n'était. J’observe une traînée bleuté en dessous de ses pieds. Arrivé à la moitié de la rivière, il s'arrête et me fait face :
Ookami - Pas de récompense sans travail. Parvient à marcher sur l'eau et je me mettrais nue.
Je haussais un sourcil en signe de défis : pour ma part, j’acceptais sans problème un tel pari. Je fermais les yeux alors pour me calmer, songeant a Kawa afin d’oublier tout le reste. Le temps n’était plus au jeu et aux sourires, mais bien a l’entrainement. Je m’approchais de l’eau et y posa mon pied dessus : Bien évidement, il s’enfonça dedans comme à son habitude, frissonnant sous l’effet de la fraîcheur. J’e tendis mon regard vers Ookami :
Mei- Je t’écoute, explique moi le principe.
J’avais des connaissances sur l’histoire, la géo, les sciences, l’économie…mais rien de se qui se tramer ailleurs. Pour réussir cette « chose » je devais comprendre et analysé la façon de faire.
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Sam 5 Nov - 18:59 | |
| Ookami - Pas de récompense sans travail. Parvient à marcher sur l'eau et je me mettrais nue.
Il avait répondu cela machinalement, comme lorsque l'on tendait la carotte au dessus de l'âne. Le seul problème, c'était que l'âne était une femme probablement doté d'une certaine forme d'intelligence, on ne pouvait donc la leurrer comme on leurrait l'âne en reprenant la carotte. Probablement allait-il devoir se plier à ce petit jeu que venait d'imposer la jeune femme, juste pour ne pas perdre le peu de crédit qu'il avait envers elle. Il souffla, visiblement agacé par la situation...
Il regarda la jeune femme s'avancer nue vers la rivière. Délicatement, elle déposa son pied sur l'eau qui s'enfonça alors dans la masse liquide. Croyait-elle qu'il suffisait de prier de toute ces forces pour que l'eau obéisse ? Visiblement, elle n'avait aucune notion de maîtrise sur son chakra. Peut-être ne savait-elle tout simplement pas ce que c'était. Yûdai s'en doutais un peu... Elle essaya une seconde fois, sans toute fois avoir plus de suces. Elle en vint à la conclusion qu'il y avait un truc, une astuce qu'elle ne connaissait pas, mais que cet homme connaissait. Soudainement, elle se rappela que cette homme était pour aujourd'hui son mentor.
Mei- Je t’écoute, explique moi le principe.
L'homme arqua un sourcil. Elle avait dit cela avec une tel simplicité que cela en devenait presque futile. Pensait-elle réellement que l'on arrivait à marcher parfaitement sur l'eau avec tant de facilité ? Ce n'était sans doute pas aujourd'hui que la jeune femme allait y arriver, si elle était doué, peut-être tiendrait-elle un instant en équilibre avant de s'enfoncer misérablement dans la masse aqueuse.
Il s'approcha d'elle, elle qui était toujours restait sur la rive alors que l’entraînement se passait dans l'eau. L'homme s'empara de son poignet et la força à avancer dans l'eau et ne s'arrêta que lorsque la jeune femme était recouverte jusqu'au épaule. Elle le regardait, son regard n'avait j'aimais été aussi provocateur et à la fois aussi implorant. On devinait sans mal qu'elle était prête à tout pour obtenir ce qu'elle voulait, même prête au sacrifice de sa pureté... A cette pensée, l'homme plaqua l'un de ses pieds sur le crâne de la jeune femme et appuya de toute ses forces pour la faire sombrer dans l'eau froide. Était-ce une punition ? Non, simplement une mesure que tout le monde devait prendre avant d'entrer dans l'eau, mouiller sa nuque... Il ne put tout de même retenir un sourire lorsque la jeune femme se débattait de toute ses forces pour remonter. Lorsqu'il jugea que l'amusement était terminé, il la laissa remonter, l'observant reprendre son souffle avec ce même sourire que certain pourrait décrire de sadique.
Ookami – Tu es trop molle, réagit un peu. Ton entraînement ce passe dans l'eau, alors prend toutes les mesures pour que cela se passe comme il faut, même les kunoichi peuvent mourir en entrant dans l'eau.
Elle reprenait sa respiration avec tant de difficulté que cela en devenait presque... amusant. Comme lorsqu'elle simulait son soudain manque d'air... Elle revenait sur la berge, se tenant la gorge comme un vieux porc qui avait avalé de travers sa saucisse. Et elle s'écroula... Cette vision était si pathétique que l'homme ne pu s’empêcher de sortir :
Ookami – Tiens, une baleine échoué...
Elle restait inerte, décidément décidé à perdre du temps. Ce n'était pas comme cela qu'elle allait devenir une kunoichi. Voulait-elle réellement devenir une arme ? Alors il lui faudrait perdre ce petit côté enfantin... Surtout dans pareille situation. Encore quelque chose qu'il allait devoir lui apprendre...
L'homme s'approcha de la jeune femme. Il ne fallait pas être un surdoué pour savoir ce que la jeune femme manigancé. Malheureusement pour elle, il y avait dans ce monde des puissances bien plus supérieur à la comédie ou au bien être, Yûdai en était une. Il se saisit de l'une des jambes de la jeune femme et la tira vers la rivière. Au premier mettre, on pouvait déjà entendre la jeune femme se plaindre et hurler de douleur sur les galets qui devait écorcher sa peau. Dommage, mais c'était le prix à payer. L'eau se teint légèrement de rouge lorsque le corps de la jeune femme rentra une nouvelle fois à l'intérieur. Ses cries avaient baissé d’intensité, Yûdai avait entendu pas mal de chose, des insultes, des supplices... Cela ne l'avait pas atteint, c'était ainsi, point barre, elle devait s'y plier. Ce n'était pas pour rien que l'homme lui avait donner vingt minutes de repos...
Il la lâcha. Il ne bougea pas un instant, son dos faisant face à la jeune femme. Son souffle était court mais rock. On pouvait deviner son mécontentement. Il se retourna enfin, son regard pourpre observa les coupures sur le corps de la jeune femme, ces premières cicatrices de kunoichi. Cela aurait au moins le mérite de faire rappeler cette leçon à la jeune femme.
Ookami – Ça suffit les conneries ! Tu veux devenir une kunoichi oui ou merde ?! Sache qu'il y a un moment pour tout. Je t'ai donné vingt minutes plus tôt, ce n'était pas pour les chiens. Si tu voulais jouer, il fallait le faire plus tôt ! Tu crois vraiment qu'une kunoichi passe son temps à des âneries pareils ? Cesse de faire ta gamine et concentre toi un instant ! Si tu veux réaliser tes rêves, il te faudra savoir te contrôler. Il y a un temps pour tout... Ne croit pas que cela m'a fait plaisir de te faire du mal, mais ses cicatrices, bien que superficielle, te feront retenir cette leçon. A présent, trois choix s'offrent à toi. On continue dans le sérieux que demande un entraînement, tu vas te reposer et soigner ses blessures et nous reprendrons demain ou alors tu peux partir et arrêter de me faire perdre mon temps... |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Sam 5 Nov - 20:30 | |
| Il s’avança vers moi, me prit par le poignet et m’obligea à le suivre dans l’eau, assez brutalement je trouve, jusqu'à se que l’eau m’arrive jusqu’au aux épaules. Il plaqua alors l’un de ses pieds sur le crâne et me fit sombrer dans l’eau, surprise, je n’eue pas le temps de me préparer et encore moi de prendre l’air. Je me mis à paniquer, je ne voulais surtout pas me noyer, là, sans avoir rien fait de ma vie. Je me débattis un certain temps avant que, finalement, il me laissa reprendre de l’air.
Je le fusillé du regard un instant, sous l’effet de la colère, avant d’avoir THE idée de génie ! Surtout quand il me sortit tout son blabla sur la mollesse…. Je fis semblant de tousser, de m’étouffer, et partie m’affalait sur la berge. J’étais bien décidé à le faire réagir et de lui montrait qu’il n’y avait pas le combat, mais aussi la ruse.
Ookami – « Tiens, une baleine échoué... »
Je serais les dents pour ne pas trahir mon idée…. Enrageant au fond de moi : Une baleine ! Non mais ! Il allait voir la baleine, ce dont elle était capable !
Il s’approchait…encore un peu et je l’avais !
… !
Zut n’avait pas du tout prévu la suite ! Il m’attrapa la cheville et me tira vers la rivière, sans faire attention aux galets qui me ruaient de coup le dos.
Mei – « Arête ça ! Je peux y aller toute seule ! Lâche-moi ! Ho ! Je te parle là ! Bon sang, Ook, dégage tes sales pattes de ma cheville avant que je t’en foute une ! T’es pire que ses sales chiens d’Iwa !... »
Iwa… Bien qu’Ookami ne semblait pas y faire attention, je me sentis mal à l’idée d’avoir dit ça. Pour moi, iwa, c’était la pire des insultes…
Si les insultes ne marchaient pas avec Ookami, j’essayai alors autre chose, quelque chose de plus doux, les griffures produites par les pierres me brûlant la peau :
Mei – « C’est bon, j’ai comprit, laisse moi. Je serais sage, promis. Fait un geste quoi ! »
Il me lâcha enfin, restant stoïque un instant, de dos. Je vu de suite son mécontentement. Enfin, il se retourna vers moi, m’observant de ses yeux pourpres, identiques aux miens…
Ookami – Ça suffit les conneries ! Tu veux devenir une Kunoichi oui ou merde ?! Sache qu'il y a un moment pour tout. Je t'ai donné vingt minutes plus tôt, ce n'était pas pour les chiens. Si tu voulais jouer, il fallait le faire plus tôt ! Tu crois vraiment qu'une Kunoichi passe son temps à des âneries pareilles ? Cesse de faire ta gamine et concentre toi un instant ! Si tu veux réaliser tes rêves, il te faudra savoir te contrôler. Il y a un temps pour tout... Ne croit pas que cela m'a fait plaisir de te faire du mal, mais ses cicatrices, bien que superficielle, te feront retenir cette leçon. A présent, trois choix s'offrent à toi. On continue dans le sérieux que demande un entraînement, tu vas te reposer et soigner ses blessures et nous reprendrons demain ou alors tu peux partir et arrêter de me faire perdre mon temps...
Je posais l’une de mes mains sur mon épaule, regardant la trainée de sang que la plaie déposa sur mes doigts : Satanée liquide… aussi rouge que les roses. Sensée représenter le courage et le respect ; j’avais manqué des deux aujourd’hui…. Ookami avait bien raison, je le savais, et si, plus que tout, je voulais réaliser mon rêve, je souhaitais aussi, au fond de moi, rester simplement une femme, une fille, une enfant, loin des sacrifices et des responsabilités, seulement plongé dans l’innocence.
Recommençait demain ? Non, on avait déjà trop perdu de temps. Je me relevais et prit simplement quelques secondes pour arrosé mes blessure sans lui jeter un regard, sans lui dire un mot. Quand je me retournais vers lui, c’est avec un air sérieux que je m’exprimais :
Mei – « J’ai compris. Retournons-y »
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Dim 6 Nov - 14:23 | |
| Le message semblait être passé. Yûdai reconnaissait à présent ce visage empli de détermination, une détermination certes brut, mais qui avait l'avantage de pouvoir être modelé à sa guise. Yûdai n'avait aucun plan de prévu pour cette jeune femme ou bien même cette relation si spéciale qu'ils avaient à présent. En faite, il ne savait pas quoi penser d'elle, un coup elle l'attirait et à la minute qui suivait, il ne pouvait s’empêcher de la haïr et de penser à la faire disparaître... C'était une relation bien étrange, mais sans doute était-ce là les limites de la compréhension du jeune homme qui ne savait toujours rien de ce qu'était l'amitié ou même l'amour.
Il resta immobile un instant avec son air supérieur, elle dans l'eau et lui, se tenant debout sur la masse aqueuse tel un dieu. Un dieu... Il y a de cela des centaines d'années, il aurait pu prétendre l'être, mais aujourd'hui, n'importe qui pouvait prétendre marcher sur l'eau, même cette donzelle tout droit sortie des couches de sa mère. Elle observait son corps, voyant les traumatismes que venait de lui infliger l'homme. Cela ne lui faisait aucun effet, il n'était fier d'avoir causé cela, mais chaque jour qu'elle passerait avec lui resterait graver dans sa mémoire autant par sa gentillesse que par sa brutalité. Mais tout ce que faisait le jeune homme n'avait qu'un seul but : donner les outils nécessaire à Mei pour que son rêve puisse devenir réalité. Alors dans un sens, elle devait le remercier d'être aussi brutal avec elle. Son cuir se renforçait, sa mentalité mise à rude épreuve devenait aussi impénétrable qu'un mur de pierre, ses mains deviendraient bientôt de véritable arme. Mais tout cela passait par la confiance et la discipline...
Mei – « J’ai compris. Retournons-y »
Des mots lourds de conséquence. Il lui avait permis de partir car elle ne représentait aucun danger pour le moment. Mais à partir du moment où l'homme lui aurait insuffler un peu de sa puissance, il ne serait plus question pour elle de le fuir. Ils seraient lier à toujours par ce minuscule fil, un fil qui casserait uniquement par la mort de l'un des deux protagonistes. Bien sûr, Ookami gardait en lui cette idée que Mei avait de grande chance de mourir de ses mains. Le moindre dérapage ne lui serait pas pardonné...
Ookami – Avant toute chose, tu dois ressentir la source d'énergie que tu utiliseras pour chacune de tes actions. Chaque être humain possède du chakra, en grande ou petite quantité selon les personnes. Tout le monde, avec un minimum d’entraînement, peut l'utiliser. La première phase de ton entraînement va donc être de ressentir ton chakra sans qui rien ne pourrait fonctionner.
Il la regarda, il frissonnait quelque peu suite à la monté du vent. Mais elle n'avait pas terminé de frissonner, elle passerait des heures et des heures dans cette eau gelé, quitte à en devenir malade, mais elle ne bougerait pas tant qu'elle n'aurait pas ressentie cette petite chaleur au fin fond d'elle-même. L'homme mit la main dans sa poche et en sortit une brindille.
Ookami – Tu vas prendre ceci et le mettre dans ta bouche. Ca te permettra de respirer à un rythme lent, idéal pour se concentrer. Il te faudra probablement un certain temps pour t'y habituer, mais cela viendra. Le but est simple. Tu restes immergé dans l'eau, tu fermes les yeux et tu te concentres. Tu dois réussir à ressentir dans l'eau gelé cette petite flamme qui est en toi, cette petite source de chaleur en plein milieu du froid. Tu ne ressors pas tant que ce n'est pas fait... |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie Mer 18 Jan - 0:51 | |
| Mei Tang: +20XP
Ookami Shiroi: +48XP
En attente d'une suite. |
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| Sujet: Re: La découverte d'une vie | |
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